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  1. Rhooo l'excellente nouvelle ! Un minispoiler alert mais... Eric Herenguel va nous faire une deuxième "partie" à son Kong crew. Je suis super content. Surtout que ce n'est pas un étirage de notre histoire, mais bien une extension de l'univers et des perspectives qu'il offre. Et c'est une excellente façon de faire, car cela permet à monsieur Herenguel ne nous livrer une fin de trilogie cohérente, graphiquement superbe et toujours avec une belle pointe d'humour. Mais ça lui permet surtout de ne pas alourdir le récit avec des explications qui viendront surement plus tard. Mais des explications que dont l'on peut très bien se passer si l'on veut s'en tenir à cette trilogie. Une excellente nouvelle pour un excellent tome de fin de trilogie pour une histoire au départ osée, mais qui a réussi à tenir toutes ses promesses. Une très belle trilogie d'aventure dans un univers jamais vu jusqu'à présent ! Merci monsieur Herenguel !
  2. Kevin Nivek

    Bloom

    En partant de la fameuse théorie du 100ème singe, qui voudrait qu'une nouvelle pratique ou savoir se transmette au sein d'une population sans aucun contact préalable ou transmission visible, une fois que 100 personnes l'ont acquis; l'auteure Julia Billet imagine un contexte social et politique délétère dans un futur proche dont la seule issue semble cette hypothèse. Des phénomènes étranges apparaissent soudainement, des animaux aux races éteintes, ou encore des poissons lévitant dans une serre, des méduses perturbant le fonctionnement des réacteurs nucléaires qui disparaissent une fois leur "mission" accomplie, une impression de danse vengeresse de l'état animal contre les méfaits de l'homme. Alix une jeune femme aux traits autistiques semble vivre en communion avec ces phénomènes et amène littéralement de la couleur au récit en noir et blanc du dessinateur Jérôme Ruillier. Son trait charbonneux voit apparaître des formes lumineuses colorées, ces fameux "blooms" prometteurs de lendemains meilleurs à la manière des floraisons printanières. C'est une histoire exigeante, avec un dessin ne facilitant pas toujours la compréhension des cases par des transitions et des changements de contextes soudains. On perçoit ce que dénoncent les auteurs mais cette fin aux notes un peu trop oniriques m'a un peu déconcerté.
  3. Kevin Nivek

    Bloom

    Titre de l'album : Bloom Scenariste de l'album : Julia Billet Dessinateur de l'album : Jérôme Ruillier Coloriste : Jérôme Ruillier Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Il suffirait de cent personnes pour changer le monde. Que cent personnes adoptent de nouvelles habitudes pour que ce changement se diffuse dans d’autres communautés. C’est ce que s’efforce d’expliquer l’ancien anthropologue Albert Hermann à son petit-fils tandis que le pays, en proie à une situation sanitaire destructrice, assiste à une série de phénomènes naturels inexpliqués. Critique : En partant de la fameuse théorie du 100ème singe, qui voudrait qu'une nouvelle pratique ou savoir se transmette au sein d'une population sans aucun contact préalable ou transmission visible, une fois que 100 personnes l'ont acquis; l'auteure Julia Billet imagine un contexte social et politique délétère dans un futur proche dont la seule issue semble cette hypothèse. Des phénomènes étranges apparaissent soudainement, des animaux aux races éteintes, ou encore des poissons lévitant dans une serre, des méduses perturbant le fonctionnement des réacteurs nucléaires qui disparaissent une fois leur "mission" accomplie, une impression de danse vengeresse de l'état animal contre les méfaits de l'homme. Alix une jeune femme aux traits autistiques semble vivre en communion avec ces phénomènes et amène littéralement de la couleur au récit en noir et blanc du dessinateur Jérôme Ruillier. Son trait charbonneux voit apparaître des formes lumineuses colorées, ces fameux "blooms" prometteurs de lendemains meilleurs à la manière des floraisons printanières. C'est une histoire exigeante, avec un dessin ne facilitant pas toujours la compréhension des cases par des transitions et des changements de contextes soudains. On perçoit ce que dénoncent les auteurs mais cette fin aux notes un peu trop oniriques m'a un peu déconcerté. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/bloom-9782743665487/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Sphères - Tome 01 Ouverture

    Transfuge de l'éditeur Soleil, Alain Brion se lance en solo dans un space-opéra de grande ampleur avec cette "ouverture" de la saga Sphères ! Je précise bien "saga" car j'espère sincèrement qu'elle va s'inscrire dans une longévité tant l'histoire est porteuse et complexe. Nous sommes dans les années 2500, l'homme a découvert de nouvelles façons d'explorer l'espace avec des moteurs plus rapides et la colonisation du système a pu s'enclencher. L'auteur précise le contexte à l'aide d'une frise chronologique en début d'album, détaillant les avancées technologiques mais aussi les conflits engendrés, ainsi que l'avènement de nouvelles religions. Trois sphères ont été aperçues aussi en 2203, subrepticement car disparues aussi rapidement que leur arrivée. Que sont-elles et pourquoi aucune autre apparition depuis trois cents ans ?? Vous l'aurez compris, c'est avec ce postulat riche que débutent les aventures de Nell'o et Prax'x, deux protagonistes qui devraient s'inscrire dans la durée tant leur intrication semble importante dans le récit. L'une qui subit l'histoire mais va y prendre part forcément, et l'autre réveillé mystérieusement et contraint de s'adapter pour poursuivre son but ultime : percer le secret de ces sphères. Alain Brion incorpore une nouvelle religion ayant remplacé toutes celles connues de l'humanité et ayant la fâcheuse tendance à s'imposer par tous les moyens; mais aussi une drogue dont les secrets de fabrication semblent nimbés de mystères, voire extra-terrestres ! Un contexte politico-religieux riche, des personnages charismatiques, un univers sans frontières laissant tellement de portes ouvertes, on pense à Bajram et son UWW1, mais aussi Vatine, bref des influences de premier choix pour Alain Brion, s'installant dans la cour des grands avec ce récital de SF ! Le dessin réaliste est au diapason de l'histoire, avec des décors splendides, l'univers spatial est enivrant de beautés telles ces planètes en arrière plan dans l'immensité de l'espace. Des cases fourmillant de détails et une palette de couleurs allant du froid au chaud selon le contexte, c'est du grand Art qu'il nous livre assurément ! Une aventure spatiale faisant honneur au franco-belge et au 9ème art en général, on en redemande !
  5. Titre de l'album : La duelliste tome 1 - Le maître d'armes Scenariste de l'album : Trifogli Dessinateur de l'album : Trifogli Coloriste : Andrea Celestini Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Paris, sous le règne de Louis XV. La vie de Françoise, une jeune fille de bonne famille de 15 ans, est bouleversée lorsque son père meurt dans un duel d'honneur contre le baron de Valmy, première épée de France. L'adolescente se donne pour mission d'apprendre l'art de l'escrime afin de lui rendre justice. Critique : Chic, le binôme de la trilogie romaine Thrace (édition Graph zepellin) se réunit à nouveau pour une histoire de capes et d'épées sous le règne de Louis XV le Bien-Aimé. Nous quittons le sable des arènes de gladiateurs pour un autre type de combat, celui des duels ! L'honneur est de mise et provoquer une personne en duel n'était pris à la légère, c'est bien ce que va découvrir la jeune Françoise avec la mort de son père au cours d'une de ces joutes aux fines lames. Ce postulat de départ va marquer en elle au fer rouge une envie irrépréhensible de vengeance envers le bourreau de son père et comme le dicton l'affirme, cela se mange froid. La patience et le temps seront ses meilleurs atouts. Car devenir elle aussi une bretteuse assez forte pour affronter la première épée du royaume, relève de l'exploit ! Un maître d'arme déchu va l'aider dans cette entreprise, non sans mal et avec une grande curiosité, car elle se déguise en homme ! Trifogli soigne ce tome introductif avec une présentation large des personnages, les liens les unissant et ceux pouvant les déchirer. Il joue avec les faux-semblants et le passif des uns et des autres pour mettre en place une histoire bien plus grande que cette "simple" quête de vengeance. Les deux tomes suivants seront riches en rebondissements et révélations 😉 Une fois de plus, leur association graphique fait des étincelles, le trait fin de Trifogli associé aux couleurs de Celestini rend une copie soignée et appliquée. Les jeux de regards sont toujours aussi saisissants, les cases bien détaillées pour un découpage dynamique et immersif. Les costumes et mobiliers dans les boudoirs sont fidèles et du plus bel effet, il en est de même pour les dialogues soutenus et fleuris sentant bons le "vieux français". Un lexique est d'ailleurs fourni en annexes pour les traductions et explications. Un beau saut dans le temps qui demande confirmation dans le tome suivant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-duelliste-tome-1-le-maitre-d-armes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : Foudroyants tome 1 - L'armée de Neptune Scenariste de l'album : Kerascoet Dessinateur de l'album : Burnat Coloriste : Burnat Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Icare est un jeune berger qui vit sur l'Atlantide avec sa grand-mère. Épris de la ténébreuse Kalio et brutalisé par un camarade d'école, Icare fait l'expérience d'émotions telles qu'elles déclencheront en lui un pouvoir à la fois spectaculaire et terrifiant... Étincelles, foudre : il peut créer de l'élektricité ! Et peut-être alors ramener l'énergie qui a disparu dans sa civilisation ? Mais la mystérieuse et terrible armée de Neptune veille et risque fort de venir le chercher. Critique : Hop la ! Premier gros coup de cœurs de l'année pour moi. Et c'est pour une BD jeunesse ! Une BD "estampillée" jeunesse mais qui ravira tous les amateurs d'aventure. Nos auteurs nous livrent une petite pépite aux multiples lectures. En tant qu'adulte, j'ai adoré les mélanges des genres ! L'atlantide, Icare, des pouvoirs, des légendes, les technologies perdues, des croquemitaines sortis de l'eau... tout un ensemble qui semble foutraque mais est en fait très bien lié et expliqué et nous procure un miniunivers passionnant. En tant de "grand" enfant, j'ai adoré les relations entre les personnages. Des enfants sur une ile ou tout le monde connait tout le monde et où il est difficile de sortir du lot. Une ile ou le nombre réduit d'enfants fait que tout le monde tombe amoureux de la même belle jeune fille, ce qui n'est pas sans provoquer et bagarre. Surtout quand les émotions et la puberté s'en mêlent. Mon esprit enfantin au surtout adoré (mais le grand aussi) le fait d'avoir une véritable et (espérons-le) grande aventure ! Les secrets, les méchants, les rebondissements et les quêtes... tout un ensemble qui à fait que j'ai dévoré cet album comme rarement et ce tout album jeunesse qu'il soit. Amis amateurs d'aventure, mettez donc de côté vos aprioris sur les bd "jeunesse" et lancé vous dans l'aventure des Foudroyants ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/foudroyants-tome-1-l-armee-de-neptune?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Hop la ! Premier gros coup de cœurs de l'année pour moi. Et c'est pour une BD jeunesse ! Une BD "estampillée" jeunesse mais qui ravira tous les amateurs d'aventure. Nos auteurs nous livrent une petite pépite aux multiples lectures. En tant qu'adulte, j'ai adoré les mélanges des genres ! L'atlantide, Icare, des pouvoirs, des légendes, les technologies perdues, des croquemitaines sortis de l'eau... tout un ensemble qui semble foutraque mais est en fait très bien lié et expliqué et nous procure un miniunivers passionnant. En tant de "grand" enfant, j'ai adoré les relations entre les personnages. Des enfants sur une ile ou tout le monde connait tout le monde et où il est difficile de sortir du lot. Une ile ou le nombre réduit d'enfants fait que tout le monde tombe amoureux de la même belle jeune fille, ce qui n'est pas sans provoquer et bagarre. Surtout quand les émotions et la puberté s'en mêlent. Mon esprit enfantin au surtout adoré (mais le grand aussi) le fait d'avoir une véritable et (espérons-le) grande aventure ! Les secrets, les méchants, les rebondissements et les quêtes... tout un ensemble qui à fait que j'ai dévoré cet album comme rarement et ce tout album jeunesse qu'il soit. Amis amateurs d'aventure, mettez donc de côté vos aprioris sur les bd "jeunesse" et lancé vous dans l'aventure des Foudroyants !
  8. Titre de l'album : Hild - Les femmes des Nilbelungen Scenariste de l'album : Veerle Hildebrandt Dessinateur de l'album : Veerle Hildebrandt Coloriste : Veerle Hildebrandt Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Vers l'an 400, les Burgondes s'infiltrent sur le territoire de l'Empire romain d'Occident et y fondent leur royaume. Vers 510, la Burgondie comprend la Bourgogne, la Franche-Comté, le sud de l'Allemagne et de la Suisse, ainsi que la vallée du Rhône. À Burg Weltz, la capitale, Kriemhild, fille du roi Dankwart, réalise très vite qu'elle n'est qu'une monnaie d'échange pour forger des alliances avec d'autres monarchies. À la mort de Dankwart, son fils Gunther monte sur le trône. Faible et influençable, il s'entiche du héros Siegfried de Xanten. Ce dernier promet au roi de l'aider à conquérir Brunehilde, reine d'Yslande. En effet, cette dernière a l'habitude de trancher la tête de ses soupirants. Le lâche Gunther n'a pas une chance. Sauf si... Ils passent alors un terrible accord qui va faire le malheur de Brunehilde et Kriemhild, deux femmes que pourtant tout oppose. Critique : Après la parution de son premier roman graphique Black paradise (édition Bloan), la belge Veerle Hildebrandt confirme son talent avec une revisite des légendes celtes et nordiques du grand compositeur Wagner. Elle utilise les mythes de cet imaginaire pour en faire un grand jeu de pouvoir façon Game of thrones avec l'accent mis sur les personnages féminins. Dans cette époque où la part belle était réservée uniquement aux hommes, allant même jusqu'à priver les femmes de leur héritage, elle dépeint la vie de Kriemhild qui tente par tous les moyens de s'émanciper de ses règles terriblement sévères et injustes. Seule fille aux côtés de ses trois frères, Kriemhild réalise très vite au décès de son père le roi, que le pouvoir demeure une affaire d'hommes, parfois même en dépit de qualités médiocres comme c'est le cas avec son frère Gunther. C'est dans un déluge de trahisons et "d'associations" forcées, qu'elle va tenter de trouver sa place en s'adaptant et en subissant de terribles affronts. Car l'auteure n'épargne pas ses protagonistes, les têtes tombent à notre grande surprise parfois ! Son dessin au crayon peut sembler simpliste de prime abord, les traits son simples, elle s'épargne les détails en arrière plan, mais elle parvient à donner une très belle expressivité aux visages. Un style graphique "enfantin" pour une histoire adulte à ne pas confier aux plus jeunes pour la violence du propos lors de certains passages. La noirceur du récit est compensée par des couleurs lumineuses telles la chevelure flamboyante de Kriemhild. On est pris d'empathie pour cette femme subissant les pires outrages, il est difficile de quitter la lecture de cet épais volume sans l'avoir terminé. Découvrez le sort que réserve la talentueuse auteure Veerle Hildebrandt à cette femme éprise de liberté et rêveuse de paix dans ce récit poignant au son des batailles d'antan ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hild-les-femmes-des-nilbelungen/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Après la parution de son premier roman graphique Black paradise (édition Bloan), la belge Veerle Hildebrandt confirme son talent avec une revisite des légendes celtes et nordiques du grand compositeur Wagner. Elle utilise les mythes de cet imaginaire pour en faire un grand jeu de pouvoir façon Game of thrones avec l'accent mis sur les personnages féminins. Dans cette époque où la part belle était réservée uniquement aux hommes, allant même jusqu'à priver les femmes de leur héritage, elle dépeint la vie de Kriemhild qui tente par tous les moyens de s'émanciper de ses règles terriblement sévères et injustes. Seule fille aux côtés de ses trois frères, Kriemhild réalise très vite au décès de son père le roi, que le pouvoir demeure une affaire d'hommes, parfois même en dépit de qualités médiocres comme c'est le cas avec son frère Gunther. C'est dans un déluge de trahisons et "d'associations" forcées, qu'elle va tenter de trouver sa place en s'adaptant et en subissant de terribles affronts. Car l'auteure n'épargne pas ses protagonistes, les têtes tombent à notre grande surprise parfois ! Son dessin au crayon peut sembler simpliste de prime abord, les traits son simples, elle s'épargne les détails en arrière plan, mais elle parvient à donner une très belle expressivité aux visages. Un style graphique "enfantin" pour une histoire adulte à ne pas confier aux plus jeunes pour la violence du propos lors de certains passages. La noirceur du récit est compensée par des couleurs lumineuses telles la chevelure flamboyante de Kriemhild. On est pris d'empathie pour cette femme subissant les pires outrages, il est difficile de quitter la lecture de cet épais volume sans l'avoir terminé. Découvrez le sort que réserve la talentueuse auteure Veerle Hildebrandt à cette femme éprise de liberté et rêveuse de paix dans ce récit poignant au son des batailles d'antan !
  10. Chic, le binôme de la trilogie romaine Thrace (édition Graph zepellin) se réunit à nouveau pour une histoire de capes et d'épées sous le règne de Louis XV le Bien-Aimé. Nous quittons le sable des arènes de gladiateurs pour un autre type de combat, celui des duels ! L'honneur est de mise et provoquer une personne en duel n'était pris à la légère, c'est bien ce que va découvrir la jeune Françoise avec la mort de son père au cours d'une de ces joutes aux fines lames. Ce postulat de départ va marquer en elle au fer rouge une envie irrépréhensible de vengeance envers le bourreau de son père et comme le dicton l'affirme, cela se mange froid. La patience et le temps seront ses meilleurs atouts. Car devenir elle aussi une bretteuse assez forte pour affronter la première épée du royaume, relève de l'exploit ! Un maître d'arme déchu va l'aider dans cette entreprise, non sans mal et avec une grande curiosité, car elle se déguise en homme ! Trifogli soigne ce tome introductif avec une présentation large des personnages, les liens les unissant et ceux pouvant les déchirer. Il joue avec les faux-semblants et le passif des uns et des autres pour mettre en place une histoire bien plus grande que cette "simple" quête de vengeance. Les deux tomes suivants seront riches en rebondissements et révélations 😉 Une fois de plus, leur association graphique fait des étincelles, le trait fin de Trifogli associé aux couleurs de Celestini rend une copie soignée et appliquée. Les jeux de regards sont toujours aussi saisissants, les cases bien détaillées pour un découpage dynamique et immersif. Les costumes et mobiliers dans les boudoirs sont fidèles et du plus bel effet, il en est de même pour les dialogues soutenus et fleuris sentant bons le "vieux français". Un lexique est d'ailleurs fourni en annexes pour les traductions et explications. Un beau saut dans le temps qui demande confirmation dans le tome suivant.
  11. Cléopâtre est un personnage historique que l'on ne présente plus... voila ce que l'on aurait tendance à se dire. Mais c'est aussi trop vrai. En effet on connait tous La Cléopâtre au sommet de sa gloire. Ses liens avec César, Marc Antoine et sa "mort". Mais on parle ici de la fin de la vie de Cléopâtre. Et non de sa présentation. C'est en cela que la BD d'Isabelle Dethan est très intéressante. Elle ne nous parle pas que de la partie connue, mais bien de l'entièreté de l'histoire de Cléopâtre. Et ce depuis sa plus tendre enfance. On découvre donc l'enfance de LA reine emblématique d'Égypte, son père, ses frères et sœurs et surtout une lutte acharnée de pouvoir, tant pour rester en vie que pour garder la puissante Égypte sous sa coupe. Sacrifice, trahison, amour et gloire. Un cocktail que nous décrit Isabelle Dethan avec intelligence, sortant du cadre pure du récit historique en remplaçant la voie off par une discussion de la reine avec la momie de Kheops et sa discussion de fantômes avec son singe de compagnie. Cela rend la BD plus vivante, évitant les fatidiques périodes de lassitudes dans ce genre de recit historique. Pour tout dire le 208 pages semble presque peu tellement la vie de la dernière reine d'Égypte fut remplie.
  12. Titre de l'album : Moi, Cléopâtre, dernière reine d'Égypte Scenariste de l'album : Isabelle Dethan Dessinateur de l'album : Isabelle Dethan Coloriste : Isabelle Dethan Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Kleopatra Philopator, septième du nom, fut la dernière reine d'Égypte. D'elle, nous avons retenu son nez aquilin, ses charmes vénéneux qui ont envoûté César et Marc Antoine, et ses manigances meurtrières. Nul ne semble pourtant se souvenir qu'elle parlait dix langues et avait lu tous les philosophes. La vérité à son propos n'aurait-elle pas été tronquée par l'Histoire ? Vingt siècles après son règne, la reine est sortie de son mausolée, et nous la retrouvons assise face à la baie d'Alexandrie, contemplant son royaume englouti. Elle n'a pas d'ombre face au soleil levant : c'est normal, elle n'est qu'un souvenir. Une version fantomatique d'elle-même, non dénuée d'humour, qui papote avec son singe fétiche embaumé. C'est sous ainsi sous la forme loufoque d'une reine revenante qu'Isabelle Dethan, avec la précision d'une historienne et la créativité d'une artiste, offre à cette grande femme la possibilité de nous conter sa véritable histoire. Critique : Cléopâtre est un personnage historique que l'on ne présente plus... voila ce que l'on aurait tendance à se dire. Mais c'est aussi trop vrai. En effet on connait tous La Cléopâtre au sommet de sa gloire. Ses liens avec César, Marc Antoine et sa "mort". Mais on parle ici de la fin de la vie de Cléopâtre. Et non de sa présentation. C'est en cela que la BD d'Isabelle Dethan est très intéressante. Elle ne nous parle pas que de la partie connue, mais bien de l'entièreté de l'histoire de Cléopâtre. Et ce depuis sa plus tendre enfance. On découvre donc l'enfance de LA reine emblématique d'Égypte, son père, ses frères et sœurs et surtout une lutte acharnée de pouvoir, tant pour rester en vie que pour garder la puissante Égypte sous sa coupe. Sacrifice, trahison, amour et gloire. Un cocktail que nous décrit Isabelle Dethan avec intelligence, sortant du cadre pure du récit historique en remplaçant la voie off par une discussion de la reine avec la momie de Kheops et sa discussion de fantômes avec son singe de compagnie. Cela rend la BD plus vivante, évitant les fatidiques périodes de lassitudes dans ce genre de recit historique. Pour tout dire le 208 pages semble presque peu tellement la vie de la dernière reine d'Égypte fut remplie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moi-cleopatre-derniere-reine-d-egypte?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Daemon - Tome 1 - Les vierges de Thessalie Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Demi-dieu, fils du colérique et redouté Arès, Daemon Coeur-de-Marbre est méprisé par ses contemporains. Ce qui, en bon misanthrope, lui va très bien ! Pour vivre, il met sa force colossale au service du plus offrant, sans se soucier des conséquences de ses actes. Jusqu'au jour où une malédiction jetée par Zeus ne le force à susciter la gratitude chez autrui. Malgré l'aide d'Eugenios, un jeune poète en herbe, il va découvrir qu'il n'est pas si simple de gagner le coeur des foules… Critique : Vous le savez bien j'adore le travail de ces 3 auteurs. Je continue de trouver que Yoann Guillo a apporté beaucoup de finesse au talent déjà énorme de Ronan Toulhoat au dessin. Avec le scénariste Vincent Brugeas, ces trois là nous ont livré déjà de superbes œuvres en bd franco belge grand public comme on les aime (Cosaques, Tête de chien, Bomb X) ! Mais qu'en est-il de ce Daemon là ? Et bien graphiquement on est toujours sur l'excellence auquel ils nous ont habitué. Couleurs magistrales, découpages et mises en scènes spectaculaires, le dessin est épique et tant mieux. Certains cadrages sont cinématographiques et les scènes d'actions parfaites. On se régale et on en redemande. L'histoire est réussie, mais c'est un premier tome, et le choix de la personnalité de notre héros le rend difficile à aimer dès le départ... On s'attache difficilement alors et comme il y a aussi un petit travail de mise en place et bien... cette lecture ne nous marque peut être pas autant qu'elle aurait pu. Le format d'aventures qui se clôturent à la fin du tome inscrites dans une trame plus générale est le bon je pense, mais cela rend peut être le premier tome un peu trop tendre. Ceci étant dit je garde ma foi totale en ces auteurs, et en leur mise en place, les prochains tomes devraient encore monter en puissance je pense, le format et le sujet le permettant bien. J'ai hâte de lire la suite en tous cas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/daemon-tome-1-les-vierges-de-thessalie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Bienvenue à Pandemonia

    En voilà un tome surprenant. Surprenant, car tournant très vite dans le n'importe quoi. Mais du très bon n'importe quoi ! On est dans une histoire ou un boni menteur beau parleur se retrouve en enfer et ne se laisse pas démonter. Mais un enfer qui n'est qu'un reflet de notre monde, avec ses problèmes, ses syndicats et un nombre de péchés dingues qui augmentent en même temps que les nouvelles technologies arrivent. Un monde plein de démons qui râlent, avec une hiérarchie qui n'en peu plus et des condamnés au final pas si mal lotis. Une BD pleine d'humour, de second degré, mais aussi de critique des beaux parleurs et de ceux qui les croient sans réfléchir. Le seul truc dommage c'est qu'il semblerait sur ce soit un one shot... meme si..... 4
  15. Titre de l'album : Bienvenue à Pandemonia Scenariste de l'album : Diego Agrimbau Dessinateur de l'album : Gabriel Ippoliti Coloriste : Gabriel Ippoliti Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Lorsqu'Uriaki Posta meurt et se retrouve aux Enfers, il se dit qu'il s'agit d'une erreur : Comment un gourou du développement personnel avec des millions d'adeptes pourrait-il être damné ? Mais même en utilisant tous ses trucs de coaching, difficile de faire entendre raison à la bureaucratie infernale. Car la situation est compliquée aussi pour Lucifer et son conseil d'administration de Princes-démons : les damnés arrivent en trop grand nombre, et pas de directives du Paradis, le Grand Patron ne prend plus aucun appel ! Une satire féroce élaborée par Diego Agrimbau (« L'Humain ») et enluminée par Gabriele Ippoliti, qui signe là son premier album pour Dargaud. Critique : En voilà un tome surprenant. Surprenant, car tournant très vite dans le n'importe quoi. Mais du très bon n'importe quoi ! On est dans une histoire ou un boni menteur beau parleur se retrouve en enfer et ne se laisse pas démonter. Mais un enfer qui n'est qu'un reflet de notre monde, avec ses problèmes, ses syndicats et un nombre de péchés dingues qui augmentent en même temps que les nouvelles technologies arrivent. Un monde plein de démons qui râlent, avec une hiérarchie qui n'en peu plus et des condamnés au final pas si mal lotis. Une BD pleine d'humour, de second degré, mais aussi de critique des beaux parleurs et de ceux qui les croient sans réfléchir. Le seul truc dommage c'est qu'il semblerait sur ce soit un one shot... meme si..... 4 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bienvenue-a-pandemonia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : La chandelle du bon roy Henri Scenariste de l'album : Philippe Charlot Dessinateur de l'album : Eric Hubsch Coloriste : Sébastien Bouet Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Paris vaut bien une mèche... Thibault est un jeune homme idéaliste, amoureux de l'amour. La mèche au vent, il présente avec son ami Alaric un numéro de suggestion mentale qui amuse follement les badauds du Pont Neuf. Henri, lui, est un Roi comblé : la mèche du cierge qui a célébré sa dernière conversion a été la bonne - le voici enfin dans sa capitale. Reste à séduire Parisiens et Parisiennes. Un étalage de ses qualités athlétiques fera l'affaire, s'il n'est pas gâché par d'incessantes envies pressantes. Mathilde, suivant la prédiction de sa sorcière de tante, parcourt Paris à larencontre du galant, saltimbanque ou monarque, qui saura allumer la mèche deson tempérament de feu. Quoi qu'il en soit, il n'en reste pas moins que si Paris vaut bien une mèche , encore faut-il trouver laquelle. Critique : Eh eh eh que j'aime bien cette bd et cet angle de vue, qui laisse la part belle au côté ripailleur et franchouillard de nos Français préférés. La chandelle du bon roy henry est une bd qui avec beaucoup d'humour revient sur une petite histoire de France, qui eu pourtant son importance. Au delà de la plongé rafraichissante dans ce Paris de la fin du XVIème siècle, on s'attache rapidement aux personnages et aux péripéties. Certes cet ouvrage ne restera probablement pas tant dans nos mémoires que comme un vrai bon moment de lecture plein de détente et de bonne humeur. L'humour y est en effet plutôt présent, et les drames, plutôt rares. On est sur de la galéjade facile et pleine de gouaille, et tant mieux. Le dessin d'Eric Hubsch s'y prête justement à merveille avec ces personnages tout en bonhommie. On aurait probablement aimé un peu plus de décors d'époques plus détaillés, mais sincèrement ce n'est pas tant le sujet ici. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-chandelle-du-bon-roy-henri/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Titre de l'album : Retour à Tomioka Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Michaël Crouzat Coloriste : Andrès Garrido Martin , Clara Patino Bueno Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu'ils ont fui Tomioka après l'accident nucléaire de Fukushima. Mais lorsque Bâ-chan décède, Osamu ne peut se résoudre à l'enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa soeur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l'autel familial, au coeur de la zone interdite... Critique : Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-tomioka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    Carcoma

    Titre de l'album : Carcoma Scenariste de l'album : Andres Garrido Dessinateur de l'album : Andres Garrido Coloriste : Andres Garrido Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Ce sont des pirates, des laissés pour compte et des damnés qui ont tous prêté serment de ne plus jamais poser le pied à terre et de voguer inlassablement vers l'inconnu en attendant une mort inévitable. Mais le destin va en décider autrement et les plonger dans l'effroi. Tous ont laissé derrière eux un passé torturé qu'ils cherchent à oublier. À bord, personne ne connaît les secrets des uns et des autres ni ne sait pourquoi ils ont choisi de rejoindre le navire Carcoma : ils ne sont unis que par leur serment et une obéissance aveugle à leur capitaine, un homme amer, alcoolique, sans concession et violent, qui dirige cette troupe d'une main de fer. Ces pirates désabusés font une découverte étonnante lorsque leur bateau s'échoue par mégarde sur une île déserte : une mystérieuse créature marine qui va, contre toute attente, bouleverser les relations de l'équipage. Et cette situation n'est pas du goût du capitaine. Un vent de terreur va bientôt s'abattre sur le Carcoma... Pour sa première création en BD, Andrés Garrido nous livre un conte macabre et poétique sur fond d'un récit de pirates désabusés et hauts en couleur. Une approche personnelle de la fiction de genre qui convoque la grande aventure et des histoires humaines touchantes entremêlées. Critique : Décidément la mode des romans graphiques nous sort de plus en plus des BD graphiquement engageante. Attention je ne m'en plains pas du tout. Je suis plutôt du genre à aimer la diversité graphique. C'est pour vous prévenir. Ceci dit, je trouve que ce style graphique, âpre, torturé et violent, va vraiment bien avec l'histoire sombre de notre Bateau de Pirate. Une histoire fantastique qui réussi, par son graphisme et son approche sombre, à sortir des sentiers battus de la piraterie. On a ici une histoire très humaine sur le droit à une seconde chance, la fuite et l'acceptation. Acceptation qui, dans un bateau, doit se faire en groupe sous peine d'implosion. C'est particulièrement émouvant et triste et, si l'espoir reste au bout du chemin, une vision plutôt sombre du combat entre le désespoir et l'espoir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/carcoma?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. poseidon2

    Carcoma

    Décidément la mode des romans graphiques nous sort de plus en plus des BD graphiquement engageante. Attention je ne m'en plains pas du tout. Je suis plutôt du genre à aimer la diversité graphique. C'est pour vous prévenir. Ceci dit, je trouve que ce style graphique, âpre, torturé et violent, va vraiment bien avec l'histoire sombre de notre Bateau de Pirate. Une histoire fantastique qui réussi, par son graphisme et son approche sombre, à sortir des sentiers battus de la piraterie. On a ici une histoire très humaine sur le droit à une seconde chance, la fuite et l'acceptation. Acceptation qui, dans un bateau, doit se faire en groupe sous peine d'implosion. C'est particulièrement émouvant et triste et, si l'espoir reste au bout du chemin, une vision plutôt sombre du combat entre le désespoir et l'espoir.
  20. Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle, traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant !
  21. Titre de l'album : L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire Scenariste de l'album : Catherine Monnot-Berranger Dessinateur de l'album : Paolo Vincenzo Castaldi Coloriste : Paolo Vincenzo Castaldi Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Jeune infirmière à Cherboug au milieu des années 70, Joëlle découvre par hasard les coordonnées de Médecins sans Frontières dans un magazine au salon de coiffure. Trois semaines plus tard, la voilà sous le feu de Beyrouth en guerre. C'est l'électrochoc, il lui est désormais impossible de reprendre une vie « normale ». En quarante ans, Joëlle a connu toutes les grandes crises de la fin du XXe siècle : Congo, Haïti, Afghanistan et bien d'autres... Une vie de tarmacs et de grandes organisations internationales d'aide comme la Croix-Rouge ou Aide Médicale Internationale. Au fil de ses voyages, elle voit son activité bénévole se structurer, et naître des carrières d'humanitaire, comme la sienne, qu'elle regarde rétrospectivement avec émotion mais sans ménagement. Critique : Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle, traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-appel-des-bouts-du-monde-une-vie-d-humanitaire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Le maître de California Hill Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée Dessinateur de l'album : Georges Van Linthout Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Afin de découvrir si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol, Muybridge et Stanford vont révolutionner la photographie... Au milieu des années 1860, la construction de la première ligne de chemin de fer transcontinentale arrive à son terme. Derrière ce projet colossal, côté Ouest, le magnat et ancien gouverneur de Californie, Leland Stanford, un homme connu pour sa voracité et qui ne vit que par et pour ses chevaux - qu'il garde près de lui dans son manoir de California Hill. Ainsi, le jour où son partenaire et rival, Mr Durant, lui fait part de la question qui agite les milieux hippiques de l'époque, ils se lancent un pari : celui qui parviendra à prouver si un cheval au galop garde, ou non, toujours un sabot en contact avec le sol gagnera 10 % de l'entreprise de l'autre. Pour battre son rival, Stanford offre des moyens quasi illimités à Eadweard Muybridge, un photographe talentueux mais psychologiquement instable. Muybridge entreprend donc de photographier, un à un, les mouvements d'un cheval au galop, qu'importe que la technologie ne le permette pas encore... Débute ainsi une collaboration funeste où se rencontrent avidité et démesure, mais qui révolutionnera la photographie et posera les bases du cinéma. Critique : Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-maitre-de-california-hill/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Le maître de California Hill

    Terra Australis, La bombe et tant d'autres oeuvres marquantes de LF Bollée, qui délaisse son éditeur Glénat pour un semblant de biographie sentant bon le farwest et le bruit des clous sur les traverses de chemin de fer ! Il aime s'inspirer de la grande histoire et y insérer un brin de romance et c'est le cas ici avec Leland Stanford le gouverneur de Californie, un personnage sombre et torturé. Membre éminent dans l'achèvement de la jonction du réseau ferré est-ouest traversant l'immensité américaine, il représente un certain idéal américain, le self made man comprenant aussi ses zones d'ombres. Dur en affaire, voire très dur, il semble aussi plus proche des chevaux que des hommes et délaisse femme et enfant au profit de sa passion équine. Un homme torturé qui va se lancer dans un bien curieux pari avec son rival, un homme d'affaires situé à l'est du pays. Tous les moyens sont bons pour gagner et il va dépenser une fortune pour parvenir à ses fins ! Le photographe Muybridge, un curieux personnage au talent prodigieux dans son domaine, va réaliser après moult essais la fameuse photographie du cheval et son jockey "lévitant" au dessus du sol, preuve parfaite que durant son galop, à un moment précis le cheval ne touche plus la terre ferme. Encore une mine d'informations pour enrichir sa culture générale avec LF Bollée, avec un récit aux allures de thriller car si le pari représente le fil rouge, d'autres histoires se mêlent et viennent perturber le quotidien des protagonistes jusqu'à cette fin dramaturge. Un scénario solide et bien construit, illustré en noir et blanc par le belge Georges Van Linthout. Il réalise des planches d'un trait réaliste tirant plus sur le gris et donne à l'histoire un sincère accent de véracité. Certaines cases semblent sortir de ces vieux appareils photo de la fin du 19ème siècle. Un travail sérieux et appliqué qui vous plongera dans ce fait historique posant les fondations du fameux cinémascope !
  24. Titre de l'album : Fils du tonnerre - Tome 1 - Thor, enfant terrible Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Kenny Ruiz Coloriste : Noiry Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Rien ne va plus à Asgard ! Frigg a déserté, et ne reviendra que quand Odin aura prouvé qu'il est capable de s'occuper de ses nombreux enfants. A commencer par le jeune Thor, qui vient de récupérer un marteau magique chez les nains, et a hâte de s'en servir. Alors, histoire d'occuper un peu la marmaille, le divin paternel les envoie en mission diplomatique chez les géants, à Jotunheim. Tout devrait bien se passer… tant que Frigg l'ignore. Enfin, sauf si « Tonton Loki » s'en mêle… Critique : Nouvelle bd jeunesse chez Le Lombard qui va cette fois-ci revisiter la mythologie nordique avec humour et aventures... Sur un ton décalé et assez contemporain, les gags et l'aventure s'enchainent au fil des 88 pages pour une lecture plaisante même pour les moins jeunes. Bon cela ne va pas forcément chercher bien loin, et les dessins sont vraiment orientés jeunesse et dessins animés, mais cela reste plaisant, surtout pour peu que vous vous soyez plonges dans les derniers épisodes de la saga de jeux video God of War 🙂 Kid Toussaint n'en est cependant pas à son coup d'essai, et on l'ensemble tiens bien la route, nous proposant quand même une aventure intéressante parsemée de gags. Les dessins eux sont dans un style dessins animés pour la jeunesse, très orientés manga mais avec une vraie influence BD au niveau de la technique, et une colorisation parfois assez fine alors on apprécie. Cette nouvelle série devrait plaire aux plus jeunes tout en leur permettant avec humour de se plonger dans la mythologie nordique. A noter que le choix d'un petit format et d'une couverture souple permet de se positionner en prix avec 88 pages pour 10.95€, et si l'on ajoute à ça un graphisme pas mal inspiré du manga, on sait à qui cela s'adresse et c'est plutôt malin je trouve. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fils-du-tonnerre-tome-1-thor-enfant-terrible/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Nouvelle bd jeunesse chez Le Lombard qui va cette fois-ci revisiter la mythologie nordique avec humour et aventures... Sur un ton décalé et assez contemporain, les gags et l'aventure s'enchainent au fil des 88 pages pour une lecture plaisante même pour les moins jeunes. Bon cela ne va pas forcément chercher bien loin, et les dessins sont vraiment orientés jeunesse et dessins animés, mais cela reste plaisant, surtout pour peu que vous vous soyez plonges dans les derniers épisodes de la saga de jeux video God of War 🙂 Kid Toussaint n'en est cependant pas à son coup d'essai, et on l'ensemble tiens bien la route, nous proposant quand même une aventure intéressante parsemée de gags. Les dessins eux sont dans un style dessins animés pour la jeunesse, très orientés manga mais avec une vraie influence BD au niveau de la technique, et une colorisation parfois assez fine alors on apprécie. Cette nouvelle série devrait plaire aux plus jeunes tout en leur permettant avec humour de se plonger dans la mythologie nordique. A noter que le choix d'un petit format et d'une couverture souple permet de se positionner en prix avec 88 pages pour 10.95€, et si l'on ajoute à ça un graphisme pas mal inspiré du manga, on sait à qui cela s'adresse et c'est plutôt malin je trouve.
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