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  1. Titre de l'album : Vingt-décembre, chroniques de l'abolition Scenariste de l'album : Appollo Dessinateur de l'album : Téhem Coloriste : Téhem Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Edmond Albius est un jeune esclave génial : il a découvert le procédé de fécondation de la vanille, et son propriétaire exploite ce savoir-faire qui le rend riche sur l'île Bourbon. Mais voici que l'Histoire frémit en cette année 1848, on entend qu'en France, il y aurait une révolution, et sur l'île Maurice voisine, ils auraient libéré tous les noirs. Et si l'abolition de l'esclavage était sur le point d'arriver sur l'île de La Réunion ? Très documenté, ce récit romanesque relève à la fois de la chronique de l'époque (relaté du strict point de vue des esclaves et des affranchis) et de l'histoire d'amour, à un moment où l'histoire bascule. Critique : En voilà une bd intéressante. Une BD historique qui nous montre comment s'est mis en place l'abolition de l'esclavage qui a suivi la révolution française. Une abolition qui a changé radicalement le visage des colonies. Encore plus que le nom des iles, comme notre ile de la réunion qui se nommait l'ile Bourbon, cette abolition a changé les rapports de force sur l'ile... sauf pour les plus riches qui le sont restés bien sûr. La vie de notre héros, personnage historique, est aussi intéressante que bien remplie. Le découpage en 5 époques, qui nous montre 5 passages de la vie d'Edmond, nous présente aussi 5 évolutions de l'ile dans sa transformation d'ile esclavagiste en ile... capitaliste. Un long cours d'histoire comme on les aime qui marque la différence de points de vue entre les français d'outre-mer et de Métropole. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vingt-decembre-chroniques-de-l-abolition?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. The_PoP

    Rebis

    Titre de l'album : Rebis Scenariste de l'album : Irène Marchesini Dessinateur de l'album : Carlotta Dicataldo Coloriste : Claudia Migliaccio Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : En plein Moyen-Âge, Martino a eu le malheur de naître atteint d'albinisme au beau milieu d'une communauté prompte à purifier toute différence par le feu. Rejeté par son père, harcelé par les autres enfants du village, il va devoir prendre les chemins de traverse. En plein coeur de la forêt, Martino fait la connaissance de Viviana, une « sorcière ». Entre exclus, on se reconnaît. Au sein d'une sororité de femmes mis au ban de la société, le jeune garçon va grandir et se révéler à lui-même pour tenter d'accepter sa différence face à l'intolérance de la société. Critique : Oh que c'est bien Rebis. Une belle histoire de sorcières, de différence, et de quête de soi dans un moyen âge tenté par l'obscurantisme. Parfois dramatique, souvent positif, c'est une magnifique histoire portée par un dessin sublime et élégant. Les influences du dessins sont riches, on se croit parfois dans un Myasaki, les images semblent en mouvement, les personnages semblent vivre et les paysages sortir du livre. On en prend plein les mirettes, surtout qu'il ne s'agit que d'une influence, bien digérée, et intégrée à un dessin plus européen. Un régal. La colorisation est au diapason du trait, et apporte un gros plus avec ces couleurs lumineuses mais douces. L'histoire aurait pu être plus marquante, ou plus dramatique, mais finalement, on en ressort presque apaisé, et c'est une belle lecture, de celles qui enrichissent un peu l'âme mais aussi les réflexions. Bref, je vous le recommande, ce n'est peut être pas la bd la plus marquante de cette année, mais vous passerez un moment de lecture d'une grande douceur. Autres infos : A noter qu'un petit making of est édité en fin d'album. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rebis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Grand initiateur du "club des 27" (artistes décédés à l'âge de 27 ans : Cobain , Winehouse , Basquiat , Morrison , Hendrix entre autres) , Robert Johnson a brûlé la vie par les deux bouts . Je dois avouer ma méconnaissance du guitariste de blues , mort en 1938 , mais ayant influencé de nombreux musiciens par la suite . Frantz Duchazeau avait déjà démontré ses talents de conteur avec Le rêve de Meteor Slim , sur la vie imaginaire d'un guitariste de blues taillant la route à la rencontre du monde . Il recommence ici avec un véritable artiste en dévoilant sa (courte) vie dans un méli-mélo de planches passées et présentes . Là réside le seul bémol de ce roman graphique volumineux : ces alternances temporelles sans aucun moyen d'identifier l'époque en place , si ce n'est le contexte et les personnages . Car le trait de Duchazeau , aussi remarquable soit-il sur les paysages et descriptions des villes d'époque ; souffre en revanche d'un manque de finesse sur les visages . Rassurez-vous , il délivre ceci dit des planches remarquables dans un noir et blanc "crayonné" puissant et vivace . La trame principale suit donc Robert Johnson qui décide de partir à New-York pour un concours musical , sans savoir que durant son périple , deux personnes le recherchent pour justement le mener à cette compétition . Quelle ironie de voir ce pauvre ère déambuler dans la campagne américaine du sud , sans le sou , dormant à la belle étoile et cherchant de la nourriture et de l'alcool dans les petites villes traversées . Dans les années 30 de ce pays , le racisme est omniprésent avec des pancartes de ségrégation et autres pendaisons sauvages initiées par le Ku Klux Klan . On ressent à travers ces pages , les difficultés éprouvées par la population noire à cette époque . Tout au long du récit , vous découvrirez aussi une autre quête jalonnant la vie de Robert Johnson , une recherche sur son passé et ce qui le rend tel qu'il est : un alcoolique et un guitariste touché par la grâce de Dieu (mais pas que 😉 ) . Un scénario riche et un dessin contemplatif . J'avais découvert le talent de Duchazeau dans son crépusculaire Les vaincus , depuis , le natif d'Angoulême ne cesse de progresser !
  4. Titre de l'album : Les derniers jours de Robert Johnson Scenariste de l'album : Frantz Duchazeau Dessinateur de l'album : Frantz Duchazeau Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Années 1930, un homme, la vingtaine, mi vagabond, mi dandy, sillonne les routes poussiéreuses du Mississippi avec pour seuls bagages une guitare acoustique et une bouteille de vin. Malgré son jeune âge, il semble porter sur les épaules tout le poids du monde, traînant derrière lui comme un boulet de forçat un passé déjà trop douloureux : l'abandon d'un père, une enfance passée dans les champs de coton, sous la surveillance un beau-père violent, puis la mort en couches de l'amour de sa vie ... Qui peut douter qu'il s'agit de Robert Johnson, l'auteur de « Sweet Home Chicago», et que, de ses souffrances, il tire un blues à nul autre pareil ? Disséminant sa musique encore méconnue de ville en ville, dans un Sud raciste, Johnson a rendez-vous avec sa gloire en une date et en un lieu : la scène du Carnegie Hall, à New York, où des producteurs qui croient en son talent l'attendent impatiemment. Mais son autodestruction est à la hauteur de son talent : immense. Arrivera-t-il à destination ? Critique : Grand initiateur du "club des 27" (artistes décédés à l'âge de 27 ans : Cobain , Winehouse , Basquiat , Morrison , Hendrix entre autres) , Robert Johnson a brûlé la vie par les deux bouts . Je dois avouer ma méconnaissance du guitariste de blues , mort en 1938 , mais ayant influencé de nombreux musiciens par la suite . Frantz Duchazeau avait déjà démontré ses talents de conteur avec Le rêve de Meteor Slim , sur la vie imaginaire d'un guitariste de blues taillant la route à la rencontre du monde . Il recommence ici avec un véritable artiste en dévoilant sa (courte) vie dans un méli-mélo de planches passées et présentes . Là réside le seul bémol de ce roman graphique volumineux : ces alternances temporelles sans aucun moyen d'identifier l'époque en place , si ce n'est le contexte et les personnages . Car le trait de Duchazeau , aussi remarquable soit-il sur les paysages et descriptions des villes d'époque ; souffre en revanche d'un manque de finesse sur les visages . Rassurez-vous , il délivre ceci dit des planches remarquables dans un noir et blanc "crayonné" puissant et vivace . La trame principale suit donc Robert Johnson qui décide de partir à New-York pour un concours musical , sans savoir que durant son périple , deux personnes le recherchent pour justement le mener à cette compétition . Quelle ironie de voir ce pauvre ère déambuler dans la campagne américaine du sud , sans le sou , dormant à la belle étoile et cherchant de la nourriture et de l'alcool dans les petites villes traversées . Dans les années 30 de ce pays , le racisme est omniprésent avec des pancartes de ségrégation et autres pendaisons sauvages initiées par le Ku Klux Klan . On ressent à travers ces pages , les difficultés éprouvées par la population noire à cette époque . Tout au long du récit , vous découvrirez aussi une autre quête jalonnant la vie de Robert Johnson , une recherche sur son passé et ce qui le rend tel qu'il est : un alcoolique et un guitariste touché par la grâce de Dieu (mais pas que 😉 ) . Un scénario riche et un dessin contemplatif . J'avais découvert le talent de Duchazeau dans son crépusculaire Les vaincus , depuis , le natif d'Angoulême ne cesse de progresser ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-derniers-jours-de-robert-johnson/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : Spirou et la gorgone bleue Scenariste de l'album : Yann Le Pennetier Dessinateur de l'album : Daniel Henrotin Coloriste : Daniel Henrotin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Lors d'un reportage sur un groupe « écolo-terroriste », Seccotine découvre que ses activités sont financées par le comte de Champignac, le vieil ami de Spirou et Fantasio ! En prenant le relais de l'enquête, le célèbre duo va se retrouver embarqué à son insu sur un porte-avions dans un combat acharné entre un milliardaire producteur d'engrais chimiques extrêmement polluants et une organisation 100 % féminine qui lutte avec des moyens originaux contre la malbouffe et la pollution des océans. Avec La Gorgone Bleue, Yann et Dany nous livrent une grande aventure humoristique de Spirou qui n'hésite pas à aborder quelques thèmes d'actualité brûlants : écolo-terrorisme, pollution des océans, greenwashing, déontologie médiatique, etc. Critique : Alors la ! Je dois avouer avoir pris une grosse claque. En partie parce que je n'attends jamais trop rien de ces versions "vu par" des différents grandes séries de la BD franco/belges. Mais pas que.... car Dany et Yann nous livrent une superbe histoire qui m'a rappelé les Spirou de mon enfance. Déjà ils sont repris la base des aventures de notre groom : Une aventure rocambolesque ou Spirou et Spip (et Fantasio !) se trouvent mêlés par le plus grand des hasards. Mais on retrouve surtout un second degré de folie. Les réflexions de Spip sont à mourir de rire tout comme le traitement de Fantasio comme une "extension" de Spirou et le fait que cela l'énerve au plus haut point. Et que dire du contexte et des références à l'actualité signée Dany : Le porte-avion uniquement piloté par des Blacks avec le blanc de service qui est forcément un espion, le "méchant" copie de Trump qui retombe toujours sur ces pates, la malbouffe et les gens qui s'en foutent tant qu'il y a un goodies à gagner… Tout un ensemble qui rend la lecture truculente. Et tout ça saupoudré du trait de Dany qui, cela va sans dire, met en avant le personnage de Secotine comme rarement 🙂 bref j'ai adoré et je m'en vais le relire pour trouver des réferences/blagues que j'aurais pu rater ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-spirou-de-dany-et-yann-spirou-et-la-gorgone-bleue?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. La série la drôle de guerre de papi et Lucien se poursuit avec ce troisième tome qui se déroule en Afrique. Fabrice Erre construit le scénario des albums en se basant sur des faits historiques réels de la seconde guerre mondiale. Cette fois, Lucien et son papi vont récupérer les lingots d’or que la banque de France a envoyé en Amérique du sud et en Afrique avant que les nazis ne puissent les voler. Les deux héros partent sans plus attendre dans des aventures pour les plus jeunes lecteurs avec humour tout en insérant des anecdotes du conflit. Le rythme de la série est lancé avec le papi dépassé par tous les évènements, encore heureux que son petit-fils assure. Leur ennemi juré est de retour après s’être échappé d’une prison anglaise. La partie graphique fonctionne bien sur ce genre de série, enfantin et caricatural. Les plus jeunes apprécieront de retrouver ce duo de choc dans une mission périlleuse en pleine guerre.
  7. Titre de l'album : La Drôle De Guerre De Papi Et Lucien - Tome 3 Scenariste de l'album : Frabice Erre Dessinateur de l'album : Thierry Maunier Coloriste : Thierry Maunier Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Papi et Lucien sont toujours à Brazzaville, au Congo, la capitale de la France Libre. À leur grande surprise, le général de Gaulle leur confie une nouvelle mission : aller récupérer l’or de la Banque de France stocké à Tombouctou, avant que les nazis ne mettent la main dessus ! Critique : La série la drôle de guerre de papi et Lucien se poursuit avec ce troisième tome qui se déroule en Afrique. Fabrice Erre construit le scénario des albums en se basant sur des faits historiques réels de la seconde guerre mondiale. Cette fois, Lucien et son papi vont récupérer les lingots d’or que la banque de France a envoyé en Amérique du sud et en Afrique avant que les nazis ne puissent les voler. Les deux héros partent sans plus attendre dans des aventures pour les plus jeunes lecteurs avec humour tout en insérant des anecdotes du conflit. Le rythme de la série est lancé avec le papi dépassé par tous les évènements, encore heureux que son petit-fils assure. Leur ennemi juré est de retour après s’être échappé d’une prison anglaise. La partie graphique fonctionne bien sur ce genre de série, enfantin et caricatural. Les plus jeunes apprécieront de retrouver ce duo de choc dans une mission périlleuse en pleine guerre. Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Titre de l'album : L'enfer pour aube - Tome 2 - Paris Rouge Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Tiburce Oger Coloriste : Estelle Kreweras Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Mai 1871. Se sachant menacé par les Communards, le gouverneur de la Banque de France décide d'en ensabler les sous-sols, sans pour autant empêcher quelques opportunistes de mettre la main sur un véritable trésor. Trente ans plus tard, Angèle, traquée par les policiers, s'apprête à affronter ses propres démons du ventre de Paris jusqu'au symbole même de la répression : le Sacré-Coeur. Critique : Et hop déjà la suite et la fin de ce diptyque consacré aux évènements de la commune et au début du vingtième siècle à paris. A travers son intrigue de polar sombre et sanguinaire, Phillipe Pelaez nous livre une histoire de la commune. Cette période de l'histoire pourtant si riche mais si peu étudiée a pourtant marqué des générations de parisiens et inspiré poètes et grands écrivains. Philippe Pelaez nous livre des pages, des dialogues et des descriptions qui font honneur à la prose française et à nos écrivains. Bravo. L'histoire elle est toujours menée tambour battante mais que dire ici des illustrations de Tiburce Oger. Une maestria, mise en lumière par le choix d'une colorisation monochrome à quelques exceptions près. On se régale, il nous rend ce paris vivant, avec ces drames, ces histoires et ces humains. Le choix des colorisations vous rappellera forcément une des oeuvres majeures de la bd au passage... Le seul léger bémol pour moi c'est la fin car si elle est logique et classique, je trouve qu'elle manque peut être un peu de panache, mais après tout c'est aussi le sens de ce diptyque, de salut il n'y aura point. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-pour-aube-tome-2-paris-rouge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. The_PoP

    Rebis

    Oh que c'est bien Rebis. Une belle histoire de sorcières, de différence, et de quête de soi dans un moyen âge tenté par l'obscurantisme. Parfois dramatique, souvent positif, c'est une magnifique histoire portée par un dessin sublime et élégant. Les influences du dessins sont riches, on se croit parfois dans un Myasaki, les images semblent en mouvement, les personnages semblent vivre et les paysages sortir du livre. On en prend plein les mirettes, surtout qu'il ne s'agit que d'une influence, bien digérée, et intégrée à un dessin plus européen. Un régal. La colorisation est au diapason du trait, et apporte un gros plus avec ces couleurs lumineuses mais douces. L'histoire aurait pu être plus marquante, ou plus dramatique, mais finalement, on en ressort presque apaisé, et c'est une belle lecture, de celles qui enrichissent un peu l'âme mais aussi les réflexions. Bref, je vous le recommande, ce n'est peut être pas la bd la plus marquante de cette année, mais vous passerez un moment de lecture d'une grande douceur.
  10. The_PoP

    La guerre des amazones

    Voici un one shot sur une période assez méconnue de notre histoire européenne : les guerres de bohème du roi charlemagne. Les auteurs y rajoutent une dose de Fantasy et de mysticisme. Ce one shot est particulier car si la lecture en est agréable, je crois que le rythme de narration est trop rapide pour une histoire assez ambitieuse, du coup on a parfois l'impression de sauter un peu du coq à l'âne, et de perdre des pans de l'histoire en route, cela donne finalement une histoire dont on a du mal à saisir la finalité. Les dessins de Guillermo Gonzalez Escalada sont parfois très beau, mais parfois aussi un peu confus au niveau des visages de ces personnages, parfois difficiles à identifier. Dommage car l'ensemble est intéressant et forme un tout plutôt agréable à lire, sur une histoire que l'on n'a pas déjà entendu mille fois...
  11. Titre de l'album : La guerre des amazones Scenariste de l'album : Stéphane Piatzszek Dessinateur de l'album : Guillermo Gonzalez Escalada Coloriste : Guillermo Gonzalez Escalada & Inaki Holgado & Nicolas Begue Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Krok, roi de Bohème, se prépare à affronter le fils de Charlemagne. Il cède la charge du royaume à la plus sage de ses filles, Libussa. La jeune reine entre en résistance, guidée par les puissantes visions de sa soeur, Téta, soutenue par la détermination des femmes demeurées au château. Et par le courage de ses guerrières, dont l'une la trouble profondément, Vlasta aux longs cheveux blancs. Critique : Voici un one shot sur une période assez méconnue de notre histoire européenne : les guerres de bohème du roi charlemagne. Les auteurs y rajoutent une dose de Fantasy et de mysticisme. Ce one shot est particulier car si la lecture en est agréable, je crois que le rythme de narration est trop rapide pour une histoire assez ambitieuse, du coup on a parfois l'impression de sauter un peu du coq à l'âne, et de perdre des pans de l'histoire en route, cela donne finalement une histoire dont on a du mal à saisir la finalité. Les dessins de Guillermo Gonzalez Escalada sont parfois très beau, mais parfois aussi un peu confus au niveau des visages de ces personnages, parfois difficiles à identifier. Dommage car l'ensemble est intéressant et forme un tout plutôt agréable à lire, sur une histoire que l'on n'a pas déjà entendu mille fois... Autres infos : Collection Quadrants aux éditions Soleil Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-guerre-des-amazones/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Nouvelle collection chez Bamboo nommé "aventuriers d'ailleurs". Une collection qui fait suite aux éditions "Les aventuriers de l'étrange" et reprend une partie du catalogue qui devrait avoir le droit à une nouvelle édition. Cette collection a pour but de dénicher les pépites étrangères inconnues dans nos contrées. Pour commencer voici venir Le "Observations animalières de Ryuyard Kilpin", un ouvrage humoristique se servant des poèmes de Kipling pour nous livrer 5 histoires très drôle et bien illustré. 5 histoires qui feront rire, adultes comme enfants, portés par le trait superbe du dessinateur espagnol Pedro Rodriguez. Une bonne mise en jambe
  13. Titre de l'album : Les observations animalières de Rudyard Kipling Scenariste de l'album : Pedro Rodriguez Dessinateur de l'album : Pedro Rodriguez Coloriste : Pedro Rodriguez Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Pourquoi le léopard a-t-il des taches ? D'où vient la trompe de l'éléphant ? Et la peau rugueuse du rhinocéros et la bosse du chameau ? Rudyard Kipling, l'écrivain-explorateur du Livre de la Jungle, nous livre ses explications imaginaires et poétiques sur quatre phénomènes inexpliqués de la faune sauvage. Critique : Nouvelle collection chez Bamboo nommé "aventuriers d'ailleurs". Une collection qui fait suite aux éditions "Les aventuriers de l'étrange" et reprend une partie du catalogue qui devrait avoir le droit à une nouvelle édition. Cette collection a pour but de dénicher les pépites étrangères inconnues dans nos contrées. Pour commencer voici venir Le "Observations animalières de Ryuyard Kilpin", un ouvrage humoristique se servant des poèmes de Kipling pour nous livrer 5 histoires très drôle et bien illustré. 5 histoires qui feront rire, adultes comme enfants, portés par le trait superbe du dessinateur espagnol Pedro Rodriguez. Une bonne mise en jambe Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-observations-animalieres-de-rudyard-kipling?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Rhoooo la bonne trouvaille de chez Drakoo. Une trouvaille jeunesse qui a dû rendre jaloux les dénicheurs de trouvaille de Dupuis. Cette belle fable, ode à l'entente et la compréhension entre les peuples, est aussi dynamique que bien dessinée. Sous couvert d'aventure médiévale sur fond d'animaux humanisés, nos auteurs nous livrent une histoire très humaine, bien rythmée avec un personnage principal haut en couleur. Porté par un dessin très joli, avec une pagination importante (80 pages) ce one shot est sans nul doute l'un des tomes jeunesses de l'année !
  15. Titre de l'album : Léonarde tome 1 - La barbe du Houéran Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Anne-Catherine Ott Coloriste : Anne-Catherine Ott Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Une aventure médiévale animalière drôle et trépidante, inspirée d'une légende vosgienne, portée par des personnages forts culbutant les clichés ! Intrépide, gaffeuse mais guerrière prometteuse, Léonarde rêve d'aventures dans lesquelles elle entraîne la princesse Eldorise, sa meilleure amie.Changée en Goupile par une formule magique trompeuse, elle est chassée du château et, pour retrouver son apparence, doit s'improviser émissaire auprès d'ennemis tous plus butés les uns que les autres !C'est alors qu'apparaît le Houéran, géant au fessier cornu, qui aime réchauffer sa barbe au coin du feu mais apprécie peu que sa forêt se transforme en champ de bataille.Comment la jeune fille - ou la jeune renarde - parviendra-t-elle à éviter une guerre entre toutes ces têtes de mules ? Critique : Rhoooo la bonne trouvaille de chez Drakoo. Une trouvaille jeunesse qui a dû rendre jaloux les dénicheurs de trouvaille de Dupuis. Cette belle fable, ode à l'entente et la compréhension entre les peuples, est aussi dynamique que bien dessinée. Sous couvert d'aventure médiévale sur fond d'animaux humanisés, nos auteurs nous livrent une histoire très humaine, bien rythmée avec un personnage principal haut en couleur. Porté par un dessin très joli, avec une pagination importante (80 pages) ce one shot est sans nul doute l'un des tomes jeunesses de l'année ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/leonarde-tome-1-la-barbe-du-houeran?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : Gaston - Le retour de Lagaffe Scenariste de l'album : Delaf Dessinateur de l'album : Delaf Coloriste : Delaf Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Né il y a 66 ans sous le crayon d'André Franquin, Gaston est au début un antihéros paresseux qui très vite va devenir un personnage à l'imagination et à l'énergie débordantes (tant qu'il ne s'agit pas de travailler). La série comporte une galerie de personnages réjouissante : Moizelle Jeanne, l'amoureuse transie de Gaston (qui ne capte aucun des signaux qu'elle envoie) ; M. De Mesmaecker, l'homme d'affaires irascible qui n'arrive jamais à signer des contrats ; Prunelle, le patron stressé de Gaston, victime favorite de ses inventions, etc. Critique : Gaston... Gaston Lagaffe... Ce nom évoque chez moi une partie de mon enfance. Mon papa me ramenait toujours les nouveaux albums de Gaston avec un grand et large sourire. Je pense qu'il lisait l'album dans les transports en rentrant du travail le soir avant de me les donner. Les 1er albums sont tellement abimés qu'ils ont sans doute été lus des dizaines de fois et pour les plus anciens (et les plus en morceaux), sans doute ont-ils été parcourus et torturés par des petites mains malhabiles bien avant que je ne sache lire. Il est bien possible que certains gags rappelaient la vie de bureau à mon père avec son lot d'absurdité (son activité s'y prêtait bien en plus). Il aurait sans doute lu cet album avec un grand sourire au minimum. C'est dans doute grâce à ces moments (et d'autres avec d'autres BD) que j'en rempli encore mes étagères de nos jours. Pour resituer un peu, pour les plus jeunes (que moi), la série humoristique, de Franquin, est en gags par planche. Elle raconte globalement comment Gaston est embauché au journal de Spirou et surtout comment ses collègues, qui bouclent le magazine souvent en retard et dans la douleur, tentent de travailler et de survivre avec cet énergumène gaffeur dans leur entourage qui sait surtout éviter le travail qu'on lui confie tout en provoquant catastrophes sur catastrophes dans la rédaction avec ses activités et inventions diverses et variées. Ce nouvel album, réalisé par Delaf qui reprend le pinceau, est bon. Très bon et même excellent. L'auteur a fait un travail remarquable sur le graphisme, le découpage, les gags, le bestiaire de Gaston, ses personnages, les lieux, l'inventaire des objets farfelus... tout. C'est dans l'esprit à tout point de vue. Même si la temporalité continue de s'ancrer dans les années 60 à 90, certains gags bénéficient d'une approche plus actuelle (le gag de l'Aïe-Phone par exemple, ou celui du vélo électrique pour n'en citer que deux). Seule la fin où, sur quelques planches, un fil rouge est repris de planches en planches pour raconter une aventurette pourrait paraitre plus innovante. Delaf semble se lâcher en effet un peu plus dans cette dernière partie et sortir du cadre imposé par le maitre (mais l'album de Gaston Globe trotter (dans mon édition, c'est le tome 19) avait déjà ouvert cette voie de l'album aventure - et de mon point de vue, ce n'était pas le plus réussi). Alors voila... C'est bien. C'est à faire découvrir ou à redécouvrir pour soit même et son entourage. Je ne suis pas certain que les jeunes apprécient ce genre (les plus jeunes je pense que oui, ca peut passer, les ado hummm... vous me direz dans les commentaires... mais ce n'est tout simplement pas leur époque). Vieux de la vieille, en tout cas... Ne boudez pas votre plaisir, si vous avez aimé Gaston, la reprise est plus que réussie. 🙂 🙂 🙂 Autres infos : Et je me suis bien marré. M'enfin... Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gaston-le-retour-de-lagaffe?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. The_PoP

    Thorgal Saga - Wendigo

    Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
  18. En voilà une bd intéressante. Une BD historique qui nous montre comment s'est mis en place l'abolition de l'esclavage qui a suivi la révolution française. Une abolition qui a changé radicalement le visage des colonies. Encore plus que le nom des iles, comme notre ile de la réunion qui se nommait l'ile Bourbon, cette abolition a changé les rapports de force sur l'ile... sauf pour les plus riches qui le sont restés bien sûr. La vie de notre héros, personnage historique, est aussi intéressante que bien remplie. Le découpage en 5 époques, qui nous montre 5 passages de la vie d'Edmond, nous présente aussi 5 évolutions de l'ile dans sa transformation d'ile esclavagiste en ile... capitaliste. Un long cours d'histoire comme on les aime qui marque la différence de points de vue entre les français d'outre-mer et de Métropole.
  19. Titre de l'album : Saint-Elme tome 5 - Les Thermopyles Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Frederik Peeters Coloriste : Frederik Peeters Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Les mensonges de Stan au cimetière entraînent une cascade de conséquences. Gregor se penche sur le rôle joué par Félix Morba le soir du massacre à la ferme. Marqué par les derniers mots de Kémi, le Derviche préssent une catastrophe, tandis qu'à la Vache Brûlée, le fantôme d'Hélène Mertens se confie à Franck. La nuit tombe sur Saint-Elme ; c'est l'heure des régler les comptes. Critique : Saint-Elme s'inscrit comme une série culte à posséder dans sa bibliothèque, c'est un sans-faute mais normal avec Serge Lehman au scénario et Frederik Peeters aux dessins, cela ne pouvait donner qu'une série d'exception. Lehman prend le temps d’apporter toutes les réponses au fur et à mesure pour clôturer toutes les zones d’ombre ou étrange tout en conservant une partie fantastique qui fonctionne bien avec l’ambiance particulière de Saint-Elme. Ce tome est porté sur l’action avec un règlement de compte important et une fin explosive comme on était en droit de l’attendre. Frederik Peeters assure des planches magnifiques et parfaitement réalisées avec des dessins toujours juste avec un découpage nerveux dans les scènes d'action qui représentent une bonne moitié de ce dernier tome. Les frères Sangaré tiennent un siège dans un chalet en compagnie d'habitants de la ville en révolte face au gangster local. Les couleurs apportent un rendu original et le cachet de la série. Ce cinquième tome de Saint-Elme est excellent comme tous les albums de cette série incontournable. A lire absolument et vivement la prochaine collaboration des deux auteurs. Chronique du Tome 1 Chronique du Tome 2 Chronique du Tome 3 Chronique du Tome 4 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-elme-tome-5-les-thermopyles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Les âmes fendues Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Jean-Luc Loyer Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Schizophrénie : du grec skizo qui signifie " fendre, séparer " et de phrên qui signifie " l'âme, l'esprit " . L'hôpital psychiatrique est un endroit empreint de fantasmes et d'appréhensions. Lieu de libération pour certains, de peur pour d'autres, il traverse nos imaginaires. Mais que se passe-t-il réellement derrière ses murs ? Quelles maladies y sont soignées et par quelles méthodes ? Qui sont ces malades souffrant de stigmatisation sociale ? C'est en plongeant dans le quotidien de l'hôpital et dans la relation singulière entre les soignants et les patients que vous découvrirez la vie de ces " âmes fendues "... Réalisé avec la participation du Centre hospitalier Camille Claudel (La Couronne). Critique : La psychiatrie a toujours été le parent pauvre des services hospitaliers . Celui que l'on met dans un pavillon loin à l'écart , ou au sous-sol . Je le sais car j'y ai travaillé et mon épouse est infirmière dans un service d'addictions . Cet endroit mystérieux que l'on nommait "l'asile" , trouve peu à peu quelques lettres de noblesses avec de nombreuses avancées en matière de traitement médicamenteux et thérapies cognitives . Les patients ne sont plus des "fous" mais de réels malades souffrant de pathologies reconnues et traitées en tant que telles . Cette immersion intra muros dans le CH Camille Claudel tente de démystifier cette spécialité de médecine et démontre tout le courage des soignants y exerçant . On suit les équipes pluri-disciplinaires dans leur quotidien avec les difficultés rencontrées . Manque de moyens , à l'image de locaux vétustes et d'une pénurie de personnels ! On passe donc au cours du récit d'un soignant à l'autre , avec des explications de cas concrets sur des patients atteints de troubles psychiatriques , tout en alternant avec leurs témoignages sur le combat mené . Schizophrénie , les différents types de névroses , dépression etc .... Le journaliste Xavier Bétaucourt tente de rendre ces pathologies moins mystérieuses pour le lecteur , en les illustrant avec des témoignages et des définitions employées par le corps soignant tout au long de la lecture . Le dessinateur Jean-Luc Loyer réalise une ligne claire en colorant soignants et décors mais pas les patients , afin d'aider le lecteur à mieux les identifier . Ils sont représentés en teintes de gris , comme des âmes en peine . Grâce à Freud entre autres, et une pharmacologie en constants progrès , des avancées sont réalisées en ce domaine , mais le combat est encore long car les maladies mentales ne se traitent pas comme une entorse ou une fracture du myocarde . Une BD sincère qui mérite d'être lue par le plus grand nombre , pour peu que le sujet intéresse . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ames-fendues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Les âmes fendues

    La psychiatrie a toujours été le parent pauvre des services hospitaliers . Celui que l'on met dans un pavillon loin à l'écart , ou au sous-sol . Je le sais car j'y ai travaillé et mon épouse est infirmière dans un service d'addictions . Cet endroit mystérieux que l'on nommait "l'asile" , trouve peu à peu quelques lettres de noblesses avec de nombreuses avancées en matière de traitement médicamenteux et thérapies cognitives . Les patients ne sont plus des "fous" mais de réels malades souffrant de pathologies reconnues et traitées en tant que telles . Cette immersion intra muros dans le CH Camille Claudel tente de démystifier cette spécialité de médecine et démontre tout le courage des soignants y exerçant . On suit les équipes pluri-disciplinaires dans leur quotidien avec les difficultés rencontrées . Manque de moyens , à l'image de locaux vétustes et d'une pénurie de personnels ! On passe donc au cours du récit d'un soignant à l'autre , avec des explications de cas concrets sur des patients atteints de troubles psychiatriques , tout en alternant avec leurs témoignages sur le combat mené . Schizophrénie , les différents types de névroses , dépression etc .... Le journaliste Xavier Bétaucourt tente de rendre ces pathologies moins mystérieuses pour le lecteur , en les illustrant avec des témoignages et des définitions employées par le corps soignant tout au long de la lecture . Le dessinateur Jean-Luc Loyer réalise une ligne claire en colorant soignants et décors mais pas les patients , afin d'aider le lecteur à mieux les identifier . Ils sont représentés en teintes de gris , comme des âmes en peine . Grâce à Freud entre autres, et une pharmacologie en constants progrès , des avancées sont réalisées en ce domaine , mais le combat est encore long car les maladies mentales ne se traitent pas comme une entorse ou une fracture du myocarde . Une BD sincère qui mérite d'être lue par le plus grand nombre , pour peu que le sujet intéresse .
  22. Titre de l'album : Hana et Taru - La folie de la forêt Scenariste de l'album : Leo Schilling Dessinateur de l'album : Motteux Coloriste : Motteux Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au coeur d'une forêt ancestrale, la jeune Taru cherche sa place parmi les siens. Issue d'une tribu de chasseurs-guerriers, elle se voit marginalisée pour sa naïveté et ses innovations ingénieuses jugées étranges. La rencontre d'Hana, une jeune humaine au passé mystérieux retenue prisonnière, sera pour elle un refuge autant qu'une porte ouverte pour trouver sa propre voie. Alors que le village est pris une fois de plus pour cible par des animaux monstrueux, Hana et Taru vont s'allier pour tenter de comprendre cette nature devenue incontrôlable et mortelle... Critique : Premier tome de la nouvelle collection Dargaud à destination des jeunes adultes nommée Combo. Une collection qui a pour but de marcher sur les plats de bande du Label Drakkoo de bamboo qui a du succès avec des titres dédiés aux jeunes adultes. Des titres de fictions populaires réalisés par des auteurs de la nouvelle génération, débusqués sur les réseaux. "Hana et Taru" est le premier titre que j'aie eu entre les mains et il correspond parfaitement au descriptif de Combo : on a une histoire de fiction, mais aussi d'aventure s'inspirant du sublime "Princesse Monoké" de Hayao Miyazaki. La place de l' "Homme" dans cette histoire est particulièrement savoureuse, relégué au titre de chose dans un univers qui lui est hostile. l'amitié inter espèce est un autre point fort d'une histoire qui nous charme autant qu'elle nous intéresse. Une réussite pour ce premier album qui donne envie de continuer d'explorer cette nouvelle collection Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hana-et-taru-la-folie-de-la-foret?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Premier tome de la nouvelle collection Dargaud à destination des jeunes adultes nommée Combo. Une collection qui a pour but de marcher sur les plats de bande du Label Drakkoo de bamboo qui a du succès avec des titres dédiés aux jeunes adultes. Des titres de fictions populaires réalisés par des auteurs de la nouvelle génération, débusqués sur les réseaux. "Hana et Taru" est le premier titre que j'aie eu entre les mains et il correspond parfaitement au descriptif de Combo : on a une histoire de fiction, mais aussi d'aventure s'inspirant du sublime "Princesse Monoké" de Hayao Miyazaki. La place de l' "Homme" dans cette histoire est particulièrement savoureuse, relégué au titre de chose dans un univers qui lui est hostile. l'amitié inter espèce est un autre point fort d'une histoire qui nous charme autant qu'elle nous intéresse. Une réussite pour ce premier album qui donne envie de continuer d'explorer cette nouvelle collection
  24. Titre de l'album : Pensées profondes Scenariste de l'album : Anne-Laure Reboul Dessinateur de l'album : Régis Penet Coloriste : Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : DANS CET ALBUM D'HISTOIRES COURTES AU TON SOUVENT CYNIQUE, DÉCOUVREZ LE QUOTIDIEN TORTUEUX DE LOUISE OÙ LES ÉCHECS RETENTISSANTS SONT ROIS. Jeune femme résolue et ambitieuse, Louise met tout en oeuvre pour vivre un amour plus exaltant, s'entourer de relations plus gratifiantes, gravir l'échelle sociale... Malheureusement, elle se confronte à un ennemi sans pitié, qui l'entrave dans toutes ses démarches : son surmoi tyrannique, qui se nourrit des multiples injonctions de l'époque et de sa propre morale. Tout devient l'objet de plans machiavéliques, par souci de trop bien faire, de trop bien paraître. Les plus minuscules obstacles deviennent des montagnes et la ligne droite évidente se transforme en billard à cinq bandes... Critique : On a probablement tous en nous une part de Louise ici présente ! Cette héroïne des temps modernes , avec ses névroses nous fait passer un magnifique moment de lecture dans un florilège d'émotions . D'emblée le ton est donné avec cette première page scindée en deux , pour le ying et le yang de cette jeune femme en perpétuelles réflexions qui se met à nu (dans tous les sens du terme) sous nos yeux . Puis les petites histoires s'enchainent avec une première "fausse rupture" qui risque fort de marquer les lecteurs(trices) , on rit à gorge déployée , pour ne pas dire "gorge profonde" 😉 .Impossible de ne pas avoir d'empathie pour Louise , peu importe le genre du lecteur , elle est touchante par ses péripéties et tentatives d'y échapper , à tel point qu'il est impossible de refermer le livre sans l'avoir fini . Car ces histoires toutes différentes gardent un lien commun : la vie de Louise et son mode de pensée . Anne-Laure Reboul réalise une immersion profonde dans la psyché féminine avec maestria . On pense au film Ce que veulent les femmes , avec Mel Gibson , sauf qu'ici , c'est Louise qui nous expose ses plus intimes pensées au moment T avec une spontanéité déroutante . On rit , on grimace , on vit littéralement avec elle ces aventures somme toute banales , mais tellement bien racontées . Régis Penet se fait plaisir avec des cases épurées mais une expressivité des visages détonante . Louise n'a pas de bouche la plupart du temps , comme pour mieux signifier le combat intérieur qu'elle vit avec ses interrogations , mais le dessinateur réalise un jeu de regards saisissant . C'est un livre qui je l'espère fera parler de lui , et je souhaite bon vent à ces deux auteurs de grand talent . D'autres aventures de Louise s'il vous plaît , on en redemande !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pensees-profondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Titre de l'album : Brigantus - Tome 1 - Banni Scenariste de l'album : Yves H. Dessinateur de l'album : Hermann Coloriste : Hermann Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au sein de la centurie, tout le monde connaît Melonius Brigantus, dit « Le Picte ». Un monstre, une machine de guerre. L'image vivante de la barbarie que les légions romaines sont venues combattre en Écosse. Et à présent, la survie des quelques rescapés d'une bataille particulièrement sanglante ne tient qu'au bon vouloir de celui qu'ils ont toujours tenu à l'écart. Et Jupiter seul sait ce qui peut se passer dans la tête du Picte... Critique : Les habitués de 1001bd le savent, je suis plutôt dur ces dernières années avec les séries dessinées par Hermann et scénarisées par son fils Yves H.. J'ai souvent été déçu, parfois par le dessin de Hermann, parfois par les scénarios de Yves H avec in fine l'impression latente qu'Hermann avait déjà donné tout ce qu'il pouvait à la bd. Et bien j'avais tord. Ce Brigantus fonctionne très bien. Le dessin d'Hermann colle comme un gant à l'atmosphère poisseuse de cette Ecosse des pictes et des romains. C'est un format court prévu en deux tomes, l'histoire ne s'encombre pas des informations inutiles. C'est brut, âpre, avec le sentiment que ce sont de vraies hommes qui souffrent et se battent. L'humanité n'en ressort évidemment pas très belle. Après tout c'est Hermann. Ne vous attendez pas à des décors magistraux, ici on verra du marais, de la pluie, du brouillard, du sang et de la boue. On retrouve les atmosphère de certains Jeremiah ou Comanche qui ont fait la renommée d'Hermann. Le scénario de Yves H, sans nuances, ni circonvolutions inutiles, tout en brutalité et en phrases courtes nous ramène à l'essentiel de cette lutte entre sauvagerie et civilisation, ou pas. Alors non ce n'est peut être pas leur meilleur, mais c'est de nouveau une BD dont j'attends la suite avec impatience. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/brigantus-tome-1-banni?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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