Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Catégories

  • Critiques

Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Calendriers

  • Community Calendar

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Kevin Nivek

    Golden west

    Bercé par les westerns vus dans son enfance , notamment ceux de John Ford , Christian Rossi a été marqué par cette époque , ces gueules , cette société et ces paysages hors du temps . Les indiens y tenaient bien souvent les mauvais rôles , aussi il a décidé de leur donner leurs lettres de noblesse à travers cette histoire magnifiquement illustrée . Sur les vastes étendues désertiques , aux canyons et autres formations rocheuses monolithiques du Colorado et du Nouveau-Mexique , il nous offre les ultimes soubresauts des apaches et du contingent indien en général . Son trait lumineux aux couleurs chaudes , sublime cette ambiance crépusculaire . Car oui , Geronimo incarne le résistant en chef d'une "nation" indienne bousculée sur ses propres terres et invitée à aller voir ailleurs , dans des réserves dépourvues de sols fertiles . Il dépeint une société indienne en phase avec la nature , et respectueuse de son environnement . On y découvre des apaches pris en tenaille entre mexicains au sud et tuniques bleues au nord-est . Il alterne avec brio les phases d'action et celles plus intimistes où les indiens se livrent pleinement entre eux ou à leur dieu Ussen . La notion de dialogue est omniprésente , ils seraient presque les parents d'une forme de psychanalyse ! Le parcours de Woan qui est le héros de cette histoire est un formidable écho à cette civilisation . Banni de son peuple , il se recrée dans la solitude en communiant avec l'environnement sauvage et naturel . Ses monologues impriment cette notion de dialogue tellement culturelle chez les indiens . Cela permet aussi à Christian Rossi de nous offrir sa palette graphique somptueuse . Chaque page tournée est une ode aux grand espaces et à l'art du dessin . A ce niveau , c'est de l'Art , incontestablement . Si vous désirez chevaucher aux côtés de Woan et Geronimo au beau milieu de Monument Valley , cette remarquable aventure est faite pour vous ! Mais il serait réducteur de la conseiller uniquement aux amateurs de western tant l'histoire est belle , au diapason avec ce dessin subtil et lumineux . Bravo Monsieur Rossi !
  2. Titre de l'album : Le ciel dans la tête Scenariste de l'album : Antonio Altarriba Dessinateur de l'album : Sergio Garcia Sanchez Coloriste : Lola Moral Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Des mines du Kivu aux mirages de l'Europe, Nivek, l'enfant soldat, arraché aux griffes de la misère par l'appel d'une vie meilleure, traverse une Afrique magique et tragique, d'une violence et d'une beauté à couper le souffle. Les épreuves de ce voyage initiatique le préparent aux périls de la Méditerranée, mais pas aux déconvenues qui l'attendent sur sa rive privilégiée. À l'ombre de Cervantès et de Mark Twain, un récit épique porté par les visions hallucinées d'Altarriba et les images somptueuses de Sergio Garcia. Critique : Attention , chef d'oeuvre en vue ! Si ce n'est déjà fait , courez acheter ce roman graphique de toute urgence ! Vous serez en possession d'une réalisation marquante et tout simplement incroyable . Au cours de cette odyssée , vous passerez par toutes les émotions ! La curiosité , la peur , la tristesse , la joie (un peu) , la surprise ; et je ne parle là que de sensations éprouvées par le fil conducteur , le scénario . Si j'ajoute le dessin , c'est la contemplation qui vous saisira lorsque vous tournerez les pages les yeux écarquillés par tant de beauté . Le 9ème art dans ce qu'il peut proposer de mieux , tout simplement . Passé ce déluge de compliments , attardons-nous sur Nivek (le héros , pas votre serviteur 😉 ) et son destin tracé dans les méandres d'une Afrique violente , oppressante et habitée par des croyances maraboutées . Les auteurs le font "naître" des entrailles de la terre , ou plutôt la mine de Coltan (minerai destiné à la fabrication des condensateurs entre autres) suite à un accident d'éboulement . Les tensions montent avec une révolte des mineurs , les milices interviennent . Très vite , les évènements s'enchainent à toute vitesse et les libertés graphiques de Sergio Garcia Sanchez vont prendre la mesure du récit .La violence transparait sur ces protagonistes aux allures monstrueuses . Tels des rhizomes , les corps s'étalent sur la planche au point d'occuper les différentes cases et donnent un découpage énergique et totalement innovateur . Comment qualifier autrement ces recruteurs d'enfants soldats et leurs actes de guerre génocidaires ? Nivek et son acolyte aux allures de Candide , prennent la fuite et commencent un voyage de la Centre-Afrique vers le nord , direction l'Europe . La forêt luxuriante et ses dangers , la rencontre d'un curieux marabout en quête de rédemption , le désert , l'enfer des passeurs ; tout se déroule sous vos yeux dans une tempête graphique d'une beauté animale . 144 pages que vous tournerez, hypnotisé par la grâce de contempler une oeuvre majeure qui, je l'espère sincèrement laissera des traces dans le paysage de la BD . Ce n'est pas un coup de coeur , c'est LE coup de coeur de l'année en ce qui me concerne ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/congo-9782207164860/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Le ciel dans la tête

    Attention , chef d'oeuvre en vue ! Si ce n'est déjà fait , courez acheter ce roman graphique de toute urgence ! Vous serez en possession d'une réalisation marquante et tout simplement incroyable . Au cours de cette odyssée , vous passerez par toutes les émotions ! La curiosité , la peur , la tristesse , la joie (un peu) , la surprise ; et je ne parle là que de sensations éprouvées par le fil conducteur , le scénario . Si j'ajoute le dessin , c'est la contemplation qui vous saisira lorsque vous tournerez les pages les yeux écarquillés par tant de beauté . Le 9ème art dans ce qu'il peut proposer de mieux , tout simplement . Passé ce déluge de compliments , attardons-nous sur Nivek (le héros , pas votre serviteur 😉 ) et son destin tracé dans les méandres d'une Afrique violente , oppressante et habitée par des croyances maraboutées . Les auteurs le font "naître" des entrailles de la terre , ou plutôt la mine de Coltan (minerai destiné à la fabrication des condensateurs entre autres) suite à un accident d'éboulement . Les tensions montent avec une révolte des mineurs , les milices interviennent . Très vite , les évènements s'enchainent à toute vitesse et les libertés graphiques de Sergio Garcia Sanchez vont prendre la mesure du récit .La violence transparait sur ces protagonistes aux allures monstrueuses . Tels des rhizomes , les corps s'étalent sur la planche au point d'occuper les différentes cases et donnent un découpage énergique et totalement innovateur . Comment qualifier autrement ces recruteurs d'enfants soldats et leurs actes de guerre génocidaires ? Nivek et son acolyte aux allures de Candide , prennent la fuite et commencent un voyage de la Centre-Afrique vers le nord , direction l'Europe . La forêt luxuriante et ses dangers , la rencontre d'un curieux marabout en quête de rédemption , le désert , l'enfer des passeurs ; tout se déroule sous vos yeux dans une tempête graphique d'une beauté animale . 144 pages que vous tournerez, hypnotisé par la grâce de contempler une oeuvre majeure qui, je l'espère sincèrement laissera des traces dans le paysage de la BD . Ce n'est pas un coup de coeur , c'est LE coup de coeur de l'année en ce qui me concerne !
  4. Titre de l'album : Paysans , le champ des possibles Scenariste de l'album : Céline Grandner , Marie-France Barrier Dessinateur de l'album : Marie Jaffredo Coloriste : Marie Jaffredo Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un road trip à la rencontre des nouveaux modèles de paysans. On devient ce que l'on mange et chaque repas préparé et partagé nous connecte à celles et ceux qui sont responsables de la qualité de notre nourriture, de la beauté de nos paysages et pourtant ils sont si peu reconnus, respectés, si ce n'est, malmenés. En quête de sens, Marie-France Barrier est partie, caméra à l'épaule, sur les routes de France et en plein champ à la rencontre des pionniers du monde agricole, de ces audacieux éleveurs, viticulteurs, céréaliers, forestiers qui, avec autant d'humilité que de courage, ont décidé de questionner leurs pratiques, leurs certitudes, leurs apprentissages, leurs héritages pour écouter une intuition commune : celle d'une autre voie, non seulement possible mais aussi nécessaire que désirable. En apprenant à faire équipe avec l'arbre, la chauve-souris, le ver de terre et le champignon, ces nouveaux paysans explorent le champ des possibles, et nous offrent des pistes pour inventer une autre façon d'être au monde. Cet album est également le passionnant récit de la mue de Marie-France Barrier qui, à chaque rencontre, questionne son rapport à la Terre et murit son projet personnel. Réalisatrice de documentaires depuis plus de 20 ans, elle effectuera finalement un changement de vie radical en créant l'association. Des Enfants et des Arbres, qui, à ce jour, a permis à plus de 6 000 enfants de planter 40 000 arbres chez plus de 180 agriculteurs. Critique : Vous commencez votre lecture par ces trois mots : pays , paysan , paysage . Ma grande surprise de n'avoir jamais réalisé cette évidence m'a immédiatement fait réaliser que cette lecture allait être passionnante . Et croyez moi , je n'ai pas été déçu , cela va même au-delà de toutes mes attentes , suite à ces 3 mots qui marquent . Nous suivons donc Marie-France Barrier partie à la rencontre de paysans "différents" aux quatre coins de la France , et nous découvrons un mode de fonctionnement qui semble tellement lucide et ancré dans le réel , qu'il semble impossible que nul n'y est pensé avant ! Prenez pour exemple le labourage , méthode ancestrale qui consiste à remuer la terre pour l'oxygéner (sois-disant) . Tout semble remis en cause avec ces découvertes récentes qui vont à contre sens et nous expliquent qu'il faut laisser la terre tranquille et au lieu de s'échiner à labourer , rendre le sol à ses occupants : les insectes et autres rampants , les oligo-éléments , et les végétaux enracinés . Dans une poignée de terre , se trouvent plus "d'habitants" que sur toute notre planète ! Les anciens disent :" soit on récolte en l'air , soit en terre , mais pas les deux" . Quelle grossière erreur , que des paysans nous démontrent avec des arbres plantés au milieu des vignes et apportant l'humus et sels minéraux nécessaires au bon développement des ceps . L'arbre est le sujet central de ce documentaire et il est grand temps qu'il le soit pour tout le monde . L'auteure démonte ces années où l'on arrachait des arbres pour étendre les cultures . Le résultat : de l'érosion et des sols pauvres , qui plus est enrichis en produits chimiques . Les pluies ruisselles et finissent leur chemin dans les ruisseaux , non en pourvoyeur d'eau pour les végétaux . Tant d'inepties de ce genre sont exposées dans cette BD passionnante , que je ne peux que recommander et le plus vite possible . Il est NECESSAIRE de la lire et de la partager . Quoi de mieux qu'une aquarelle savamment maîtrisée pour exposer la nature et son plus digne représentant : l'arbre . Marie Jaffredo , auteure du splendide Printemps de Sakura , nous expose tout son talent en magnifiant la nature et donne aux champs , un possible avenir radieux , passant par notre volonté d'agir . Plantez des arbres et des haies !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/paysans-le-champ-des-possibles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Vous commencez votre lecture par ces trois mots : pays , paysan , paysage . Ma grande surprise de n'avoir jamais réalisé cette évidence m'a immédiatement fait réaliser que cette lecture allait être passionnante . Et croyez moi , je n'ai pas été déçu , cela va même au-delà de toutes mes attentes , suite à ces 3 mots qui marquent . Nous suivons donc Marie-France Barrier partie à la rencontre de paysans "différents" aux quatre coins de la France , et nous découvrons un mode de fonctionnement qui semble tellement lucide et ancré dans le réel , qu'il semble impossible que nul n'y est pensé avant ! Prenez pour exemple le labourage , méthode ancestrale qui consiste à remuer la terre pour l'oxygéner (sois-disant) . Tout semble remis en cause avec ces découvertes récentes qui vont à contre sens et nous expliquent qu'il faut laisser la terre tranquille et au lieu de s'échiner à labourer , rendre le sol à ses occupants : les insectes et autres rampants , les oligo-éléments , et les végétaux enracinés . Dans une poignée de terre , se trouvent plus "d'habitants" que sur toute notre planète ! Les anciens disent :" soit on récolte en l'air , soit en terre , mais pas les deux" . Quelle grossière erreur , que des paysans nous démontrent avec des arbres plantés au milieu des vignes et apportant l'humus et sels minéraux nécessaires au bon développement des ceps . L'arbre est le sujet central de ce documentaire et il est grand temps qu'il le soit pour tout le monde . L'auteure démonte ces années où l'on arrachait des arbres pour étendre les cultures . Le résultat : de l'érosion et des sols pauvres , qui plus est enrichis en produits chimiques . Les pluies ruisselles et finissent leur chemin dans les ruisseaux , non en pourvoyeur d'eau pour les végétaux . Tant d'inepties de ce genre sont exposées dans cette BD passionnante , que je ne peux que recommander et le plus vite possible . Il est NECESSAIRE de la lire et de la partager . Quoi de mieux qu'une aquarelle savamment maîtrisée pour exposer la nature et son plus digne représentant : l'arbre . Marie Jaffredo , auteure du splendide Printemps de Sakura , nous expose tout son talent en magnifiant la nature et donne aux champs , un possible avenir radieux , passant par notre volonté d'agir . Plantez des arbres et des haies !!!
  6. Titre de l'album : MBS : l'enfant terrible d'Arabie saoudite Scenariste de l'album : Antoine Vitkine Dessinateur de l'album : Christophe Girard Coloriste : Christophe Girard Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Entre séduction et répression, le portrait sans concession de MBS, prince héritier d'Arabie Saoudite, l'un des futurs dirigeants les plus influents du XXIe siècle. Fils du roi d'Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane, dit MBS, est devenu à trente-deux ans l'homme fort d'un pays qui possède les premières réserves pétrolières du monde et les principaux lieux saints de l'Islam. Allié indocile de l'Occident, deuxième client de l'industrie d'armement de la France, ce prince ambitieux joue un rôle clef au Moyen-Orient et tente de peser sur le conflit en Ukraine. Depuis son arrivée au pouvoir, il affiche un bilan aussi détonant que contradictoire. Dans un pays longtemps obscurantiste, il a impulsé des réformes sociétales inédites, comme la possibilité pour les femmes de conduire ou la mise au pas de la police religieuse. Il a lancé de pharamineux projets économiques mais aussi embastillé des dizaines d'hommes d'affaires saoudiens. Il a autorisé des concerts mixtes et traqué des opposantes féministes. Il veut peser dans la géopolitique internationale et a kidnappé un premier ministre en exercice. Il livre une impitoyable guerre au Yémen, mène tambour battant une opération de relations publiques mondiale et a commandité l'assassinat du journaliste, Jamal Khassoggi. Cet homme-là se trouve être notre allié au Moyen-Orient. Pétrole, lutte anti-terroriste, paix israélo-arabe, nous avons besoin de lui mais sa fiabilité est sujette à caution. Si son pays apparait comme un pôle de stabilité´, son impulsivité´ menace, dans le même temps, la paix. Entre realpolitik et fidélité´ aux valeurs démocratiques, le Prince oblige l'Occident à des choix difficiles. Qui est-il et que peut-il vraiment ? Critique : Vous connaissez l'excellente revue XXI proposant des reportages poussés ? J'ai eu l'impression d'en lire un avec cet excellentissime MBS ! Où comment pousser l'investigation au sommet , sur un sujet qui n'en est pas moins compliqué , car dissimulé ! On est saisit d'emblée par les difficultés éprouvées par le scénariste qui n'en est pas à son galop d'essai : Poutine, Bachar , Kadhafi , Magda Goebbels , entre autres sont passés sous sa plume , et ils ne sont pas les plus simples à interviewer ! Après un travail de recherche important et perpétuel , car le sujet est étroitement lié à l'actualité , il délivre une biographie de Mohammed Ben Salmane, dit MBS , devenu la tête de proue de l'Arabie Saoudite . Après une brève présentation du personnage adulte sur son yacht, il présente sa jeunesse dans cette gigantesque famille où les princes sont légions (polygamie oblige) , au sein d'une cour royale où les femmes sont cachées , où les profs particuliers doivent avaler des couleuvres face aux richissimes héritiers qui ne travaillent absolument pas leurs cours , bref j'en passe et vous laisse découvrir 😉 . Il inscrit ensuite l'évolution de MBS dans une chronologie liée aux événements touchant le monde , car ce pays possédant les plus grandes réserves pétrolières au monde , reste en contact avec les grandes puissances économiques . Obama puis Trump , Sarkozy , Hollande , Macron , passent et l'on découvre ce monde des affaires où un grand nombre de contrats sont établis sous des contraintes économiques . L'Arabie investit partout , mais non sans réclamer de contreparties , avec une principale et qui prédomine chez MBS : le besoin de reconnaissance ! En atteste son "caprice" lorsqu'il achète une toile (présumée) de DaVinci un peu moins de 500 millions et désire l'exposer dans la même salle que la Joconde ... Dans cette cour royale où les coups bas sont rois , on va découvrir tout ce cheminement fait de tueries , trahisons , décisions soudaines et brutales aux lourdes conséquences , pour accéder au pouvoir suprême . Il est nécessaire d'avoir un support pour exposer ce reportage aux allures de film d'espionnage . Christophe Girard illustre tout ceci avec un dessin réaliste et précis . Je lui reprocherais juste les visages des "têtes connues présidentielles" qui manquent légèrement de ressemblance . Un docu-bd excellent , qui va vous apprendre une multitude d'informations sur ce pays et son expansion . Mais surtout , vous découvrirez qui est MBS , car il sera assurément un personnage important du XXI ème siècle . Ce livre se paye même le luxe d'avoir un potentiel relecture important , tellement il est fourni . SAISISSANT ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mbs-l-enfant-terrible-d-arabie-saoudite/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Vous connaissez l'excellente revue XXI proposant des reportages poussés ? J'ai eu l'impression d'en lire un avec cet excellentissime MBS ! Où comment pousser l'investigation au sommet , sur un sujet qui n'en est pas moins compliqué , car dissimulé ! On est saisit d'emblée par les difficultés éprouvées par le scénariste qui n'en est pas à son galop d'essai : Poutine, Bachar , Kadhafi , Magda Goebbels , entre autres sont passés sous sa plume , et ils ne sont pas les plus simples à interviewer ! Après un travail de recherche important et perpétuel , car le sujet est étroitement lié à l'actualité , il délivre une biographie de Mohammed Ben Salmane, dit MBS , devenu la tête de proue de l'Arabie Saoudite . Après une brève présentation du personnage adulte sur son yacht, il présente sa jeunesse dans cette gigantesque famille où les princes sont légions (polygamie oblige) , au sein d'une cour royale où les femmes sont cachées , où les profs particuliers doivent avaler des couleuvres face aux richissimes héritiers qui ne travaillent absolument pas leurs cours , bref j'en passe et vous laisse découvrir 😉 . Il inscrit ensuite l'évolution de MBS dans une chronologie liée aux événements touchant le monde , car ce pays possédant les plus grandes réserves pétrolières au monde , reste en contact avec les grandes puissances économiques . Obama puis Trump , Sarkozy , Hollande , Macron , passent et l'on découvre ce monde des affaires où un grand nombre de contrats sont établis sous des contraintes économiques . L'Arabie investit partout , mais non sans réclamer de contreparties , avec une principale et qui prédomine chez MBS : le besoin de reconnaissance ! En atteste son "caprice" lorsqu'il achète une toile (présumée) de DaVinci un peu moins de 500 millions et désire l'exposer dans la même salle que la Joconde ... Dans cette cour royale où les coups bas sont rois , on va découvrir tout ce cheminement fait de tueries , trahisons , décisions soudaines et brutales aux lourdes conséquences , pour accéder au pouvoir suprême . Il est nécessaire d'avoir un support pour exposer ce reportage aux allures de film d'espionnage . Christophe Girard illustre tout ceci avec un dessin réaliste et précis . Je lui reprocherais juste les visages des "têtes connues présidentielles" qui manquent légèrement de ressemblance . Un docu-bd excellent , qui va vous apprendre une multitude d'informations sur ce pays et son expansion . Mais surtout , vous découvrirez qui est MBS , car il sera assurément un personnage important du XXI ème siècle . Ce livre se paye même le luxe d'avoir un potentiel relecture important , tellement il est fourni . SAISISSANT !
  8. Titre de l'album : La dernière reine Scenariste de l'album : Jean- Marc Rochette Dessinateur de l'album : Jean-Marc Rochette Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître. Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14. Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art. Critique : Il était une fois la nature , sauvage et brute . Les montagnes tutoyant les nuages , bercées par le bruit des ruisseaux alimentant les forêts voisines , refuges du monde animal vivant en harmonie depuis des millénaires . Il était une fois l'homme , naissant au sein de ce paradis , et commençant sa lente et profonde modification de son milieu naturel . Il était une fois une histoire d'amour entre un colosse abimé par les conflits et une femme frêle , mais capable de (re)donner vie à l'inerte . De la Grande guerre va naître cette union , pure et partagée , sans concession . Son nom est Roux , comme le pelage du goupil ; son nom à elle est Sauvage , comme la vie sur les hauts plateaux . Enfin , il était une fois une ours , car il s'agit bien d'elle , la reine de ces lieux , évoluant au fil des siècles , de générations en générations et transmettant à sa manière une certain art de vivre ensemble , en respectant son environnement . A travers cette fable magnifique , Rochette nous questionne sur le sens profond de la vie . Continuons-nous ainsi alors qu'il est (peut-être)encore temps de changer , de s'adapter ? Son trait capture les arrêtes des montagnes aussi bien que les visages des protagonistes , mais il dégage une douceur chez les animaux , hères bienveillants . Vous l'avez compris , il s'agit d'un gros coup de coeur pour cet album , disponible aussi en version collector grand format noir et blanc . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-reine Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    La dernière reine

    Il était une fois la nature , sauvage et brute . Les montagnes tutoyant les nuages , bercées par le bruit des ruisseaux alimentant les forêts voisines , refuges du monde animal vivant en harmonie depuis des millénaires . Il était une fois l'homme , naissant au sein de ce paradis , et commençant sa lente et profonde modification de son milieu naturel . Il était une fois une histoire d'amour entre un colosse abimé par les conflits et une femme frêle , mais capable de (re)donner vie à l'inerte . De la Grande guerre va naître cette union , pure et partagée , sans concession . Son nom est Roux , comme le pelage du goupil ; son nom à elle est Sauvage , comme la vie sur les hauts plateaux . Enfin , il était une fois une ours , car il s'agit bien d'elle , la reine de ces lieux , évoluant au fil des siècles , de générations en générations et transmettant à sa manière une certain art de vivre ensemble , en respectant son environnement . A travers cette fable magnifique , Rochette nous questionne sur le sens profond de la vie . Continuons-nous ainsi alors qu'il est (peut-être)encore temps de changer , de s'adapter ? Son trait capture les arrêtes des montagnes aussi bien que les visages des protagonistes , mais il dégage une douceur chez les animaux , hères bienveillants . Vous l'avez compris , il s'agit d'un gros coup de coeur pour cet album , disponible aussi en version collector grand format noir et blanc .
  10. Titre de l'album : Lucky Luke vu par Blutch - Les indomptés Scenariste de l'album : Blutch Dessinateur de l'album : Blutch Coloriste : Blutch Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Pour Lucky Luke, c'est le repos. Une dernière mission et enfin le calme... C'est du moins ce qu'il croit, avant qu'une petite fille au caractère bien trempé ne le menace d'une arme en criant « Les bras en l'air, coyote ! » ! Lucky Luke reprend vite la situation en main et découvre que cette petite fille, Rose, vit seule avec son frère, Casper, dans une cabane isolée, leurs parents ayant disparu. Lucky Luke décide de les ramener au shérif, en ville... Mais il réalise vite qu'il devra, jusque-là, jouer à « la nounou » avec ces enfants particulièrement turbulents ! Un rôle totalement inattendu pour lui... Critique : C'est au tour de Blutch de nous livrer sa version de Lucky Luke. Blutch nous livre un Lucky Luke en mode "parent" qui, si c'est surprenant au début, s'avère très bien trouvé. L'intérêt de cet album est tant le rôle de garde d'enfant de Luke que la difficile application de la loi quand elle touche une famille et risque de faire payer aux enfants les fautes de leurs parents. Un questionnement qui dérange Luke, mais qui le force à évoluer et qui, en tant que lecteur, nous fait découvrir un Lucky Luke encore une fois très différents du cowboy pour enfant. Cette collection Lucky Luke vu part était déjà une réussite et le sera encore plus avec cet album-ci. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lucky-luke-vu-par-les-indomptes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. C'est au tour de Blutch de nous livrer sa version de Lucky Luke. Blutch nous livre un Lucky Luke en mode "parent" qui, si c'est surprenant au début, s'avère très bien trouvé. L'intérêt de cet album est tant le rôle de garde d'enfant de Luke que la difficile application de la loi quand elle touche une famille et risque de faire payer aux enfants les fautes de leurs parents. Un questionnement qui dérange Luke, mais qui le force à évoluer et qui, en tant que lecteur, nous fait découvrir un Lucky Luke encore une fois très différents du cowboy pour enfant. Cette collection Lucky Luke vu part était déjà une réussite et le sera encore plus avec cet album-ci.
  12. alx23

    Deep it

    Après Deep me, un album assez expérimental, Marc-Antoine Mathieu apporte la suite de ce diptyque commencé avec Deep it, avec un album plus accès sur la philosophie cette fois. D'abord avant tout, on remarque le soin apporté à l'édition l’album avec cette couverture toute blanche comme le titre, le nom de l'auteur de la maison d'édition, en opposition à l'album précédent tout en noir Deep me. Pour l'histoire, nous sommes avec Adam, une intelligence artificielle à l'intérieur d'une capsule dans un voyage qui semble infini. Adam est la dernière IA qui analyse l'humanité, la planète Terre, la nature et toutes les choses qui caractérisent tant l'humain. Les phases de veille s'alternent avec les phases où Adam s'interroge et philosophe. La partie graphique est plus travaillé ou apporte davantage de personne en vision à l'aide de petits points pour former des visages, des éléments ou des lieux. Les planches toute blanche ou toute noire apportent une ambiance à cet album. Marc-Antoine Mathieu est connu pour créer des albums étranges, originaux, expérimentaux dans le monde de la dessinée et c'est toujours avec plaisir que l'on découvre sa dernière création.
  13. alx23

    Deep it

    Titre de l'album : Deep it Scenariste de l'album : Marc-Antoine Mathieu Dessinateur de l'album : Marc-Antoine Mathieu Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Après le grand Deuil, absolument tout ce qui répondait à la définition du « vivant » a disparu de la Terre... Adam, unique IA dotée d'une conscience, gardien de la totalité de la data générée par l'humanité, traverse l'infinité du temps au fond des océans avec pour seule compagnie un programme conversationnel. Là, il attend avec philosophie l'émergence des conditions propices au miracle de la vie... Critique : Après Deep me, un album assez expérimental, Marc-Antoine Mathieu apporte la suite de ce diptyque commencé avec Deep it, avec un album plus accès sur la philosophie cette fois. D'abord avant tout, on remarque le soin apporté à l'édition l’album avec cette couverture toute blanche comme le titre, le nom de l'auteur de la maison d'édition, en opposition à l'album précédent tout en noir Deep me. Pour l'histoire, nous sommes avec Adam, une intelligence artificielle à l'intérieur d'une capsule dans un voyage qui semble infini. Adam est la dernière IA qui analyse l'humanité, la planète Terre, la nature et toutes les choses qui caractérisent tant l'humain. Les phases de veille s'alternent avec les phases où Adam s'interroge et philosophe. La partie graphique est plus travaillé ou apporte davantage de personne en vision à l'aide de petits points pour former des visages, des éléments ou des lieux. Les planches toute blanche ou toute noire apportent une ambiance à cet album. Marc-Antoine Mathieu est connu pour créer des albums étranges, originaux, expérimentaux dans le monde de la dessinée et c'est toujours avec plaisir que l'on découvre sa dernière création. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/deep-it/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Voilà une série dont j'avais raté le premier tome. C'est bien dommage car avec ce tome 2 je découvre une série pour enfants, jeunes ados intelligente et bien pensée. Certes les ficelles scénaristiques sont connues, et ce Castelwitch vous fera penser nécessairement à pas mal de références, mais les mélanges d'idées et de genre mis en oeuvre fonctionnent bien. Les personnages des enfants sont bien pensés, l'univers est riche, et l'intrigue se déroule sans accrocs ni temps mort. Les dialogues sont réussis, et même en adulte j'ai accroché assez vite, alors même que je ne connaissais pas l'univers ou le tome 1. Si je vous dis qu'en plus le prochain tome terminere cette petite série en 3 tomes, il n'y a pas bien de raison de se priver si vous avez des enfants dans votre entourage un peu rêveurs. Le dessin de François Gomes rend le tout sympathique, même si ce n'est peut être pas à la hauteur de la forêt du temps, on reste quand même sur du très bien, et qui plaira aux jeunes mais aussi aux moins jeunes. La colorisation vive dynamise le tout. Voici une série jeunesse qui a le mérite de très bien fonctionner.
  15. Titre de l'album : H@cktivists - Tome 2 - Enfants de l'enfer Scenariste de l'album : LF Bollée Dessinateur de l'album : Geanes Holland Coloriste : Thiago Rocha Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : À la suite des événements de Miami (voir T1), la cellule FREEquency composée de nos hackers professionnels se déplace sur deux nouveaux fronts : Osaka, où la jeune HANA a été manifestement enlevée par des yakuzas - et surtout Novgorod, en Russie. Là-bas, c'est une vérité incroyable qui va se révéler, avec une intelligence artificielle qui est à l'oeuvre et qui modifie la réalité... Critique : Et hop, un peu plus d'un an après un tome 1 sympa mais globalement peu marquant, nous retrouvons nos activistes hackeurs pour la poursuite de leur affaire. Sans trop en dire, le scénario va s'étoffer et prendre de l'ampleur pour aboutir sur de la SF qui ne sera pas sans rappeler les premiers Travis aux amateurs. Les thèmes chers à la science-fiction auront la part belle dans ce second tome, avec un scénrio qui finit comme cela arrive parfois par devenir un peu confus. Et qui n'apporte finalement pas tant d'explication. Bon. Soit. le tout reste quand même super sympa à lire, et on dévore les pages ce qui n'était pas le cas du 1 dans mes souvenirs. Le dessin de Geanes Holland est plutôt très chouette, surtout pour le genre du thriller ou de la sf ou les graphismes sont parfois les parents pauvre la faute à un "sérieux" trop contraignant. La mise en couleur est réussie, et les planches sont assez dynamiques. Le tout va à 100 à l'heure, mais je lirais la suite avec plaisir finalement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hacktivists-tome-2-enfants-de-l-enfer?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Et hop, un peu plus d'un an après un tome 1 sympa mais globalement peu marquant, nous retrouvons nos activistes hackeurs pour la poursuite de leur affaire. Sans trop en dire, le scénario va s'étoffer et prendre de l'ampleur pour aboutir sur de la SF qui ne sera pas sans rappeler les premiers Travis aux amateurs. Les thèmes chers à la science-fiction auront la part belle dans ce second tome, avec un scénrio qui finit comme cela arrive parfois par devenir un peu confus. Et qui n'apporte finalement pas tant d'explication. Bon. Soit. le tout reste quand même super sympa à lire, et on dévore les pages ce qui n'était pas le cas du 1 dans mes souvenirs. Le dessin de Geanes Holland est plutôt très chouette, surtout pour le genre du thriller ou de la sf ou les graphismes sont parfois les parents pauvre la faute à un "sérieux" trop contraignant. La mise en couleur est réussie, et les planches sont assez dynamiques. Le tout va à 100 à l'heure, mais je lirais la suite avec plaisir finalement.
  17. Titre de l'album : Je suis leur silence Scenariste de l'album : Jordi Lafebre Dessinateur de l'album : Jordi Lafebre Coloriste : Jordi Lafebre Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Barcelone, de nos jours. Eva Rojas, une jeune et brillante psychiatre, rechigne à répondre aux questions du Dr Llull. Pourtant, elle n'a d'autre choix que de collaborer pour espérer récupérer sa licence et exercer à nouveau son métier. Il y a quelques jours, Eva a été appelée en renfort par l'une de ses patientes, Pénélope, pour l'accompagner, en tant que personne de confiance, durant la lecture du testament de sa grand-mère. Si cette dernière est toujours vivante, cette réunion familiale n'en demeurera pas moins éprouvante. À son arrivée à Can Monturós, l'excentrique psy perçoit rapidement les lourds secrets qui pèsent sur le domaine viticole. Et pour cause : percer les gens à jour, c'est son fonds de commerce. Les Monturós, qui ont fait fortune grâce à leurs vignes pendant la période franquiste, semblent dissimuler quelques secrets inavouables... Alors qu'elle séjourne au domaine, un membre de la famille est assassiné. Et les regards inquisiteurs ont tôt fait de se tourner vers Eva, qui mènera l'enquête pour tenter de prouver son innocence. Après le poétique Malgré tout, Jordi Lafebre nous livre, à coups de récits enchâssés et de personnalités hautes en couleurs, un roman graphique lumineux, au rythme résolument moderne et au ton empreint d'humour. Un récit entre la comédie et le polar catalan. Critique : Comment ai-je pu rater la sortie (bon ok en octobre) du dernier Jordi Lefebvre ? Surtout moi qui ai adoré Malgré nous et qui adore son coup de crayon, quelle honte. Mais je me rattrape et j'ai bien fait. Cette enquête est jouissive. L'histoire est menée de main de maitre, comme une pièce de théâtre. Nous deux personnages "principaux" nous servent de caution humoristique mais aussi de narrateurs et rythmes à merveille une enquête policières pas comme les autres. Une aventure qui est portée par un personnage principal très haut en couleur. Un petit bout de jeune femme toute mignonne et pleine de caractère qui nous fait autant rire qu'elle mène son enquête avec entrain et volonté. Une superbe lecture qu'il ne faut absolument pas rater ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/je-suis-leur-silence?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    Je suis leur silence

    Comment ai-je pu rater la sortie (bon ok en octobre) du dernier Jordi Lefebvre ? Surtout moi qui ai adoré Malgré nous et qui adore son coup de crayon, quelle honte. Mais je me rattrape et j'ai bien fait. Cette enquête est jouissive. L'histoire est menée de main de maitre, comme une pièce de théâtre. Nous deux personnages "principaux" nous servent de caution humoristique mais aussi de narrateurs et rythmes à merveille une enquête policières pas comme les autres. Une aventure qui est portée par un personnage principal très haut en couleur. Un petit bout de jeune femme toute mignonne et pleine de caractère qui nous fait autant rire qu'elle mène son enquête avec entrain et volonté. Une superbe lecture qu'il ne faut absolument pas rater !
  19. Kevin Nivek

    Le pilleur de cimetières

    Non , Robert Louis Stevenson n'a pas écrit uniquement L'île au trésor et Docteur Jekyll et mister Hyde , il a aussi à son actif des nouvelles , telles cette "comédie" horrifique : Le pilleur de cimetières . En tant qu'auteur complet , Sebastià Cabot s'est lancé dans cette adaptation avec beaucoup d'entrain . A vrai dire , je ne sais dans quelle case ranger cette histoire : drame , comédie , épouvante , historique ... Tout semble mêlé pour nous offrir une réelle descente aux enfers du timide apprenti médecin Fettes . Il va se retrouver pris dans un engrenage infernal morbide malgré lui et le lecteur va observer pages après pages son inéluctable destinée . On lit avec malice cette aventure car les visages "aux gros nez" , expressifs au possible , amènent une note d'humour sur fond de tragédie . L'auteur est économe en détails d'arrières plans pour mieux mettre en avant les protagonistes et leurs dialogues savoureux . L'empathie fonctionne à merveille . Ceci dit j'ai quand même l'impression que cette adaptation arrive un peu tard . Une histoire de profanation de tombes dans les cimetières a été à maintes reprises utilisée auparavant ; on pense à Frankenstein entre autres . Les turpitudes du héros Fettes sont un peu trop lisibles . Cela reste une lecture sympathique et on attend cet artiste espagnol et son trait "cartoon" dans d'autres registres , car il sait donner une atmosphère à ses oeuvres . Auteur à suivre donc !
  20. Titre de l'album : Le pilleur de cimetières Scenariste de l'album : Sebastià Cabot Dessinateur de l'album : Sebastià Cabot Coloriste : Sebastià Cabot Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Edimbourg, XIXe siècle. Fettes, timide et maladroit étudiant en médecine, se voit proposer le poste d'assistant du grand Mc Farlane. Voulant à tout prix épater Jane, étudiante elle aussi, il accepte la proposition et découvre alors bien malgré lui que les corps utilisés à l'école sont fournis par des criminels qui tuent dans le seul but de les revendre au professeur. Désormais impliqué dans ce complot macabre, il devra choisir entre la fidélité, la moralité... et la survie. Critique : Non , Robert Louis Stevenson n'a pas écrit uniquement L'île au trésor et Docteur Jekyll et mister Hyde , il a aussi à son actif des nouvelles , telles cette "comédie" horrifique : Le pilleur de cimetières . En tant qu'auteur complet , Sebastià Cabot s'est lancé dans cette adaptation avec beaucoup d'entrain . A vrai dire , je ne sais dans quelle case ranger cette histoire : drame , comédie , épouvante , historique ... Tout semble mêlé pour nous offrir une réelle descente aux enfers du timide apprenti médecin Fettes . Il va se retrouver pris dans un engrenage infernal morbide malgré lui et le lecteur va observer pages après pages son inéluctable destinée . On lit avec malice cette aventure car les visages "aux gros nez" , expressifs au possible , amènent une note d'humour sur fond de tragédie . L'auteur est économe en détails d'arrières plans pour mieux mettre en avant les protagonistes et leurs dialogues savoureux . L'empathie fonctionne à merveille . Ceci dit j'ai quand même l'impression que cette adaptation arrive un peu tard . Une histoire de profanation de tombes dans les cimetières a été à maintes reprises utilisée auparavant ; on pense à Frankenstein entre autres . Les turpitudes du héros Fettes sont un peu trop lisibles . Cela reste une lecture sympathique et on attend cet artiste espagnol et son trait "cartoon" dans d'autres registres , car il sait donner une atmosphère à ses oeuvres . Auteur à suivre donc ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-pilleur-de-cimetieres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Morpheus

    Yann Bécu adapte son roman à succès Les bras de Morphée dans cette nouvelle parution de grande qualité aux Humanos . Le postulat de départ est des plus innovant et intrigant , surtout à une époque où le temps de sommeil de l'humanité ne fait que régresser . En effet , il imagine un monde ayant subi les outrages du virus nommé Morpheus en hommage à la déesse Morphée ,divinité des rêves . Plus question d'insomnies , bien au contraire , les hommes dorment 20h par jour ! Le romancier nous expose une nouvelle société régie par ce nouveau monde de fonctionnement. Les frontières sont tombées et les villes retranchées derrière de hauts murs , chacun tente de vivre en utilisant du mieux possible son compte d'heures "éveillé" ! Juliette , la protagoniste principale désire sauver sa fille de ce fléau et entreprend avec un professeur une quête à travers une Europe dévastée pour trouver un antidote . De nombreux secrets pèsent sur les épaules des personnages , il est impossible de refermer le livre sans l'avoir terminé 😉 . A l'image de la couverture , riche en mouvement , attendez-vous à être transportés et saisis par le suspens et la tension omniprésents . Le dessinateur italien Francesco Trifogli , continue son association avec les Humanoïdes associés (Feu de Thésée , Sang des immortels) et nous délivre un dessin certes académique , mais d'un réalisme saisissant . Le découpage est cinématographique , on est littéralement immergé dans cette aventure . Un très bon one-shot qui pourrait avoir une suite , étant donnée la fin et cet univers si riche , à suivre je l'espère 🙂
  22. Kevin Nivek

    Morpheus

    Titre de l'album : Morpheus Scenariste de l'album : Yann Bécu Dessinateur de l'album : Francesco Trifogli Coloriste : Axel Gonzalbo Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Depuis l'apparition du virus Morpheus, l'humanité est condamnée au sommeil vingt heures par jour. Pour tenter de survivre à ce chaos, les principales capitales ont déclaré leur indépendance dans une Europe au bord de l'implosion. A Prague, la mercenaire Juliette tente d'offrir une vie décente à sa fille en multipliant les missions périlleuses et en prenant des drogues pour rester éveillée. Sa rencontre avec le professeur Ivanov lui redonne l'espoir d'éradiquer le virus et de sauver sa fille. Commence alors pour eux une course frénétique à travers le no-man's land européen, avec plusieurs groupes armés à leurs trousses... Critique : Yann Bécu adapte son roman à succès Les bras de Morphée dans cette nouvelle parution de grande qualité aux Humanos . Le postulat de départ est des plus innovant et intrigant , surtout à une époque où le temps de sommeil de l'humanité ne fait que régresser . En effet , il imagine un monde ayant subi les outrages du virus nommé Morpheus en hommage à la déesse Morphée ,divinité des rêves . Plus question d'insomnies , bien au contraire , les hommes dorment 20h par jour ! Le romancier nous expose une nouvelle société régie par ce nouveau monde de fonctionnement. Les frontières sont tombées et les villes retranchées derrière de hauts murs , chacun tente de vivre en utilisant du mieux possible son compte d'heures "éveillé" ! Juliette , la protagoniste principale désire sauver sa fille de ce fléau et entreprend avec un professeur une quête à travers une Europe dévastée pour trouver un antidote . De nombreux secrets pèsent sur les épaules des personnages , il est impossible de refermer le livre sans l'avoir terminé 😉 . A l'image de la couverture , riche en mouvement , attendez-vous à être transportés et saisis par le suspens et la tension omniprésents . Le dessinateur italien Francesco Trifogli , continue son association avec les Humanoïdes associés (Feu de Thésée , Sang des immortels) et nous délivre un dessin certes académique , mais d'un réalisme saisissant . Le découpage est cinématographique , on est littéralement immergé dans cette aventure . Un très bon one-shot qui pourrait avoir une suite , étant donnée la fin et cet univers si riche , à suivre je l'espère 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/morpheus/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Ce Sherlock Holmes vient conclure le diptyque sur l'enquête des mystères de Londres. On y retrouve la même équipe que pour le tome 1 sorti en avril de l'année dernière. Si sur le premier tome je regrettais parfois le manque de détail dans le dessin de Michel Suro, je crains que sur ce second tome cette impression se soit renforcée, au point que j'ai eu du mal à prendre plaisir à parcourir ses planches. C'est évidemment subjectif mais je trouve que l'ensemble manque un peu de profondeur et de richesse, et que les personnages sont un peu secs à mon goût. Reste que soyons honnêtes, pour un polar, ce style sérieux et un peu froid ne nuit pas vraiment à la lecture de la fin de cette intrigue. Et c'est bien le second reproche que je ferais à ce tome, on lit généralement un Sherlock Holmes pour y voir du génie, le sens du détail et de l'enquête du meilleur détective au monde (non ce n'est pas Batman, je vous vois venir), et de ce côté là, et bien l'enquête n'impressionne pas beaucoup. Pire j'ai eu le sentiment que certaines déductions du détective sont contredites en fin d'affaire sans pour autant qu'il y ai eu d'explications. L'humour, est parfois aussi mal dosé, avec un comique de répétition qui finit par devenir un peu lourd sur le couple Watson Rose. J'ai été un peu déçu par la conclusion de ce diptyque sur Sherlock. Reste que retrouver la Tamise et l'europe de la fin du XIX est très agréable et que les références historiques sont nombreuses.
  24. Titre de l'album : Sherlock Holmes et les mystères de Londres tome 2 - Le Retour de Spring-Heeled Jack Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Michel Suro Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Londres a peur, la Tamise continue à charrier les cadavres de jeunes filles affublées d'un horrible masque. Les autorités sont sur les charbons ardents. Dans les quartiers du EastEnd, les classes populaires commencent à s'agiter en accusant sans preuve les étrangers de commettre ces forfaits. Pour Holmes il faut faire vite avant que Londres s'embrase. Fénéon demande l'aide de ses amis anarchistes. Critique : Ce Sherlock Holmes vient conclure le diptyque sur l'enquête des mystères de Londres. On y retrouve la même équipe que pour le tome 1 sorti en avril de l'année dernière. Si sur le premier tome je regrettais parfois le manque de détail dans le dessin de Michel Suro, je crains que sur ce second tome cette impression se soit renforcée, au point que j'ai eu du mal à prendre plaisir à parcourir ses planches. C'est évidemment subjectif mais je trouve que l'ensemble manque un peu de profondeur et de richesse, et que les personnages sont un peu secs à mon goût. Reste que soyons honnêtes, pour un polar, ce style sérieux et un peu froid ne nuit pas vraiment à la lecture de la fin de cette intrigue. Et c'est bien le second reproche que je ferais à ce tome, on lit généralement un Sherlock Holmes pour y voir du génie, le sens du détail et de l'enquête du meilleur détective au monde (non ce n'est pas Batman, je vous vois venir), et de ce côté là, et bien l'enquête n'impressionne pas beaucoup. Pire j'ai eu le sentiment que certaines déductions du détective sont contredites en fin d'affaire sans pour autant qu'il y ai eu d'explications. L'humour, est parfois aussi mal dosé, avec un comique de répétition qui finit par devenir un peu lourd sur le couple Watson Rose. J'ai été un peu déçu par la conclusion de ce diptyque sur Sherlock. Reste que retrouver la Tamise et l'europe de la fin du XIX est très agréable et que les références historiques sont nombreuses. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sherlock-holmes-et-les-mysteres-de-londres-tome-2-le-retour-de-spring-heeled-jack?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Voici la conclusion de cette mini série en 4 tomes, parallèle à la série des maitres inquisiteurs en 6 tomes et se déroulant dans l'univers imaginé par le prolifique J-L Istin. Soyons honnête cette série lorgnait sur le succès de l'univers des terres d'arran, et malheureusement elle n'a pas forcément rencontré le même lot de fans. Il faut dire que Soleil avec son rythme de parution dantesque sur ces deux univers a peut être cannibalisé ses propres clients. Ce tome 4 vient donc nous brosser un nouveau portrait d'un jeune assassin en devenir. Malheureusement l'histoire peine à décoller de cette sensation de déjà lu qui une fois qu'elle vous a attrapé ne vous lâche guère. Le personnage est intéressant, mais le destin du héros ne parvient pas à nous captiver plus que cela et l'ensemble a du mal à s'inscrire dans des enjeux plus grandioses de l'univers créé. La trame globale est un peu en dessous de ce que nous avaient offerts les premiers tomes. Le dessin de Victor Drujiniu est plutôt bon, même si peut être un petit peu froid encore, on est sur ce qui se fait de très bien sur cette série, au niveau du grand frère des terres d'arran. Les affamés de fantasy médiévale, ou ceux qui ne veulent pas se lancer dans la série fleuve des terres d'arran s'y retrouveront avec plaisir avec ces aventures dans le monde d'Oscitan.
×
×
  • Créer...