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  1. alx23

    Fidji

    Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz. Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant.
  2. alx23

    Fidji

    Titre de l'album : Fidji Scenariste de l'album : Pierre-Denis Goux Dessinateur de l'album : Jean-Luc Cano Coloriste : Julia Pinchuk Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Vincent et Sam. Plus que des amis, des frères. Ils ne se sont pas vus depuis que Sam est parti aux Fidji. Et quand il redébarque sans prévenir, il entraîne Vincent dans un road trip vers Biarritz, la ville de leur enfance. Sauf que depuis un an, la vie de Vincent a changé. Leur voyage de retrouvailles va vite dérailler, et se transformer en règlement de compte. Entre eux, mais aussi avec la vie. Critique : Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz. Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fidji/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. alx23

    Lee Winters, shérif de l'étrange

    Lee Winters, shérif de l'étrange est un roman graphique des éditions les Moutons électriques, entre le livre illustré et la bande dessinée classique. Le scénario se base sur une histoire de Lon T. Williams, un auteur de pulps dans les années 1950, spécialisé dans le genre weird western. Pour l'histoire, on accompagne le shérif sur la route du retour après un duel contre les forces maléfiques. Il rencontre des esprits lui demandant de l'aide qu'il ne pourra pas refuser comme une apparition spectrale a les mêmes traits sa femme. Le dessinateur Lasth instaure une ambiance particulière avec des fonds de décors souvent rouge et un dessin très minimaliste dans un style manga pour toutes les scènes de bande dessinée. Le rendu final est trait graphique avec des planches en noir et blanc sur fond rouge ou des illustrations fantomatiques épurées pour accompagner les textes. Le genre Weird Western est respecté avec cette touche fantastique où un cowboy armé de révolver combat des monstres. Le rythme est partagé entre les illustrations avec beaucoup de textes et planches de bd pour l’action.
  4. Titre de l'album : Lee Winters, shérif de l'étrange Scenariste de l'album : Lon T. Williams Dessinateur de l'album : Lasth Coloriste : Lasth Editeur de l'album : Les Moutons Electriques Note : Résumé de l'album : Pour Lee Winters, shérif d’une bourgade perdue de l’Ouest profond, s’il n’y avait que des malandrins à appréhender tout serait tellement simple... Mais le Far West recèle bien d’autres mystères, autrement plus terrifiants et que le seul maniement du colt ne saurait résoudre. Alors qu’il rentre d’un duel contre un criminel, Lee Winters croise la route d’une mystérieuse femme. Si elle ne semble pas tout à fait appartenir au monde des vivants, ce qu’elle fuit s’avère bien pire. Que peut un six-coups contre les hordes de l’Enfer ? Critique : Lee Winters, shérif de l'étrange est un roman graphique des éditions les Moutons électriques, entre le livre illustré et la bande dessinée classique. Le scénario se base sur une histoire de Lon T. Williams, un auteur de pulps dans les années 1950, spécialisé dans le genre weird western. Pour l'histoire, on accompagne le shérif sur la route du retour après un duel contre les forces maléfiques. Il rencontre des esprits lui demandant de l'aide qu'il ne pourra pas refuser comme une apparition spectrale a les mêmes traits sa femme. Le dessinateur Lasth instaure une ambiance particulière avec des fonds de décors souvent rouge et un dessin très minimaliste dans un style manga pour toutes les scènes de bande dessinée. Le rendu final est trait graphique avec des planches en noir et blanc sur fond rouge ou des illustrations fantomatiques épurées pour accompagner les textes. Le genre Weird Western est respecté avec cette touche fantastique où un cowboy armé de révolver combat des monstres. Le rythme est partagé entre les illustrations avec beaucoup de textes et planches de bd pour l’action. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lee-winters-sherif-de-l-etrange/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : Moon - Tome 1- Une balle pour un croisé Scenariste de l'album : Johan Vandevelde Dessinateur de l'album : Stephan Louwes Coloriste : Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Trois cents ans après une guerre nucléaire mondiale, l'humanité a repris le dessus. Les hommes se sont rassemblés dans des mégapoles construites sur les ruines de ce qui était autrefois l'Europe. Les scientifiques ont enfin mis au point une technologie qui permet de voyager dans le passé. Mais les plans sont malheureusement révélés au grand jour. Désormais, toute personne disposant de ressources financières suffisantes peut construire sa propre machine à remonter le temps... Avec des parents très souvent absents pour des raisons professionnelles, les triplés Emily, Cleo et Alex sont élevés par des robots, et se révèlent plutôt turbulents. Quand Alex réussit à convaincre ses soeurs de suivre leurs parents, ils découvrent la nature particulière de leur travail: voyager dans le temps pour arrêter de dangereux criminels... Aris Critique : Domaine en vogue dans le monde du 9ème art , la science-fiction parvient encore et toujours à nous surprendre ! Avec Moon, Johan Vandevelde prouve que l'on peut mélanger grande histoire et monde futuriste dans un seul et même écrin . On commence l'histoire en 2323 dans la ville de Perris , qui ressemble étrangement à Paris mais , sous les eaux . 3 enfants semblant livrés à eux même , se retrouvent convoqués chez le principal comme fauteurs de troubles . On découvre leur triste sort , puis , en tournant la page , nous voilà plongés dans une Jérusalem en pleine guerres de croisades en 1187 ! Le couple présenté , que nous identifions rapidement comme les parents des enfants , se retrouve plongé dans la poursuite d'un criminel . Ces derniers voyagent dans le temps et en modifient l'histoire tout en cherchant à s'enrichir ! La brigade secrète dont sont membres les parents , traque ces individus . Mais concilier travail et vie de famille n'est pas aisé , surtout lorsque vos enfants sont plutôt brillants et découvrent par hasard un objet les mettant sur une piste pouvant nuire à ce travail dangereux et secret ! Il s'agit d'un premier tome introductif à ce nouveau monde et les auteurs prennent le temps de bien nous y installer . On sent que les aventures tourneront autour de cette famille , d'autant que les pistes scénaristiques semblent sans fin avec ce genre de postulat . Les voyages dans le temps fascinent toujours et sont une source inépuisable d'histoires , d 'autant qu'ils n'usent pas d'un violence accrue ni des fameux "paradoxes temporels" (pour l'instant) , rendant la lecture tout public . Le dessin en noir et blanc fourmille de détails , le découpage des scènes d'action est dynamique et cinématographique . Cela va à 100 à l'heure, pour notre plus grand plaisir . Une bonne découverte qui ravira les amateurs de SF 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moon-tome-1-une-balle-pour-un-croise/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Domaine en vogue dans le monde du 9ème art , la science-fiction parvient encore et toujours à nous surprendre ! Avec Moon, Johan Vandevelde prouve que l'on peut mélanger grande histoire et monde futuriste dans un seul et même écrin . On commence l'histoire en 2323 dans la ville de Perris , qui ressemble étrangement à Paris mais , sous les eaux . 3 enfants semblant livrés à eux même , se retrouvent convoqués chez le principal comme fauteurs de troubles . On découvre leur triste sort , puis , en tournant la page , nous voilà plongés dans une Jérusalem en pleine guerres de croisades en 1187 ! Le couple présenté , que nous identifions rapidement comme les parents des enfants , se retrouve plongé dans la poursuite d'un criminel . Ces derniers voyagent dans le temps et en modifient l'histoire tout en cherchant à s'enrichir ! La brigade secrète dont sont membres les parents , traque ces individus . Mais concilier travail et vie de famille n'est pas aisé , surtout lorsque vos enfants sont plutôt brillants et découvrent par hasard un objet les mettant sur une piste pouvant nuire à ce travail dangereux et secret ! Il s'agit d'un premier tome introductif à ce nouveau monde et les auteurs prennent le temps de bien nous y installer . On sent que les aventures tourneront autour de cette famille , d'autant que les pistes scénaristiques semblent sans fin avec ce genre de postulat . Les voyages dans le temps fascinent toujours et sont une source inépuisable d'histoires , d 'autant qu'ils n'usent pas d'un violence accrue ni des fameux "paradoxes temporels" (pour l'instant) , rendant la lecture tout public . Le dessin en noir et blanc fourmille de détails , le découpage des scènes d'action est dynamique et cinématographique . Cela va à 100 à l'heure, pour notre plus grand plaisir . Une bonne découverte qui ravira les amateurs de SF 😉
  7. poseidon2

    Les origines du sacré

    Attention, les origines du sacré a beau être édité par Dargaud, ce n'est PAS une bande dessinée mais bien un livre illustré. Ceci dit, ce livre est particulièrement intéressant. Il nous retrace, depuis les premiers humains et leurs peintures rupestres, l'influence qu'a pu avoir la nature sur les hommes, que ce soit d'un point de vue mystique ou physique. Si une partie du livre est de l'ordre de la culture générale, l'ensemble nous apprend quand même énormément sur le rôle donné par les hommes à la nature et par là même à ce qu'ils ne comprenaient pas. Les illustrations sont très belles et jalonnent le livre tout au long des paragraphes, aidant bien le lecteur à conceptualiser sa lecture.
  8. Titre de l'album : Les origines du sacré Scenariste de l'album : Patrick Banon Dessinateur de l'album : Antoine Pateau Coloriste : Antoine Pateau Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Depuis qu'elle a su imaginer l'invisible, l'humanité a pensé la nature, a cherché à en percer les mystères et a tracé les frontières du Sacré. Comprendre le cycle des saisons, agir sur la fertilité de la terre, donner un sens aux mouvements des astres, du Soleil et de la Lune, ... Ces interrogations ont inspiré les premières croyances. Entre anthropologie, mythologie et religion, ces chroniques du Sacré vont à la rencontre des puissances de la nature, à la découverte des mythes qui ont forgé la pensée de l'humanité et les rites qui organisent ses sociétés. Critique : Attention, les origines du sacré a beau être édité par Dargaud, ce n'est PAS une bande dessinée mais bien un livre illustré. Ceci dit, ce livre est particulièrement intéressant. Il nous retrace, depuis les premiers humains et leurs peintures rupestres, l'influence qu'a pu avoir la nature sur les hommes, que ce soit d'un point de vue mystique ou physique. Si une partie du livre est de l'ordre de la culture générale, l'ensemble nous apprend quand même énormément sur le rôle donné par les hommes à la nature et par là même à ce qu'ils ne comprenaient pas. Les illustrations sont très belles et jalonnent le livre tout au long des paragraphes, aidant bien le lecteur à conceptualiser sa lecture. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-origines-du-sacre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : American Parano tome 1 - Black House Scenariste de l'album : Hervé Bourhis Dessinateur de l'album : Lucas Varela Coloriste : Lucas Varela Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : San Francisco. 1967. La jeune inspectrice Kim Tyler et le lieutenant Ulysses Ford - un vieux de la vieille - enquêtent sur l'assassinat d'une étudiante retrouvée près du Golden Gate. Signe particulier sur le cadavre : un signe satanique gravé au couteau sur le ventre... Un indice qui pousse Kim et Ford à s'intéresser de près à Baron Yeval, le gourou de « l'Église de Satan ». Intriguée par Yeval, Kim va vite mener l'enquête en solo, au risque de brûler son âme au contact du troublant gourou... Bourhis, qui connaît par cœur la société et la musique sixties, donne un crédit total à la toile de fond de ses enquêtes, auxquelles Varela apporte une élégance graphique à la fois rétro-pop et moderne. Critique : Nouveau diptyque de Dupuis dans un genre qui tranche un peu avec les parutions régulières de l'éditeur. Pour tout dire, on dirait un Grand Angle. Par là j'entends que cet album est très "cinématographique" et très adulte. Loin des séries jeunesses de Dupuis ou des romans graphiques de Air Libre. On y suit une enquête policière en hommage au film noir des années 60 rondement menée et agréablement prenante. Que se soit le mystère sur l’enquête dans une ambiance délétère ou le passé du père de notre policière, le tout savamment recouvert de l'ambiance matcho corrompu des années 60, tout les voyants sont au vert pour faire une tres bonne histoire. Le trait de Lucas Varela participe à la qualité de l'album. Faussement enfantin, il nous induit en erreur sur le sérieux et la dureté de l'enquête qui attend notre héroïne, et c'est tant mieux pour le lecteur qui se fait d'autant plus surprendre. Un bon premier tome pour un diptyque qui ne devrait pas l'être moins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/american-parano-tome-1-black-house?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Nouveau diptyque de Dupuis dans un genre qui tranche un peu avec les parutions régulières de l'éditeur. Pour tout dire, on dirait un Grand Angle. Par là j'entends que cet album est très "cinématographique" et très adulte. Loin des séries jeunesses de Dupuis ou des romans graphiques de Air Libre. On y suit une enquête policière en hommage au film noir des années 60 rondement menée et agréablement prenante. Que se soit le mystère sur l’enquête dans une ambiance délétère ou le passé du père de notre policière, le tout savamment recouvert de l'ambiance matcho corrompu des années 60, tout les voyants sont au vert pour faire une tres bonne histoire. Le trait de Lucas Varela participe à la qualité de l'album. Faussement enfantin, il nous induit en erreur sur le sérieux et la dureté de l'enquête qui attend notre héroïne, et c'est tant mieux pour le lecteur qui se fait d'autant plus surprendre. Un bon premier tome pour un diptyque qui ne devrait pas l'être moins.
  11. Titre de l'album : Ce que je sais de Rokia Scenariste de l'album : Quitterie Simon Dessinateur de l'album : Francesca Vartuli Coloriste : Francesca Vartuli Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Marion décide d'accueillir sous son toit où elle vit avec Julien, son compagnon et Lou, leur dernière fille, une jeune migrante. Une association la met en relation avec Rokia, 19 ans, originaire du Libéria, passée par la Lybie puis l'Italie. Rokia, mutique avec ses hôtes, discute la nuit avec des inconnus, disparait dans la ville, se voile soudainement... L'enthousiasme de Marion laisse bientôt place aux incompréhensions, aux doutes... Qui a-t-elle introduit chez elle, au seul nom d'une humanité commune ? La relation entre les deux femmes se noue à la manière d'un pas de deux : un pas en avant, un autre en arrière, chacune dansant au rythme de ses priorités, ses croyances, ses valeurs. Lorsqu'intervient un troisième tempo, celui imposé par la loi européenne et l'administration française. Rokia reçoit un arrêté de reconduite à la frontière italienne, exécutable dans les 6 mois. Elle a alors le choix : accepter la procédure ou entrer dans la clandestinité. À partir de l'expérience vécue par la scénariste, ce récit explore les joies et les motivations de l'accueil d'une jeune migrante, sans en gommer les difficultés. Chronique du quotidien du point de vue de Marion, le livre confronte le lecteur à ses élans d'empathie, interrogations, suppositions et difficultés de compréhension. Critique : Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-que-je-sais-de-rokia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Ce que je sais de Rokia

    Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
  13. Kevin Nivek

    Amy Winehouse en BD

    Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais . Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez !
  14. Titre de l'album : Amy Winehouse en BD Scenariste de l'album : Tony Lourenco , Elsa Gambin Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Avec son timbre de voix unique, Amy Winehouse s'est rapidement imposée comme l'une des figures de la soul britannique de ce début du XXIe siècle. Raflant toutes les récompenses sur son passage après l'immense Back to Black, sa carrière a été une explosion dans le monde de la musique. Une explosion trop brève. Multipliant les addictions et d'une santé mentale fragile, Amy s'éteint prématurément, laissant derrière elle une oeuvre mémorable. Découvrez dans ce Docu-BD, entre planches de bande dessinée et pages documentaires, la vie mouvementée de cette artiste au style si reconnaissable, qui résonne encore aujourd'hui partout dans le monde. Critique : Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais . Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/amy-winehouse-en-bd/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. La série publiée dans Géo Ado (Milan éditions) poursuit sa route avec la sortie du tome 2 , les galères continuent pour Sacha ! Vous connaissez l'adage du grand pouvoir et des responsabilités , et bien imaginez vous , réveillé tous les matins avec un nouveau pouvoir ! Invisible c'est plutôt sympa de prime abord , mais pas lorsque vous avez école 😉 . De grandes oreilles , des jambes de chèvre , tout peut arriver , pour le pire et le meilleur . Thitaume qui excelle dans l'humour avec la saga des lapins crétins , dégaine les gags à chacune des pages au cours de petits scènettes savoureuses . Les ennuis de l'adolescence sont exacerbés ici avec les super-pouvoirs de Sacha , mais il n'en demeure pas moins que les thématiques approchées sont les mêmes : moqueries , harcèlement , amitiés , amourettes etc.... On rit et il arrive de repenser (pour nous les adultes) à des situations rencontrées au cours de notre scolarité passée 😉 L'artiste franco-égyptienne Stella Lory réalise des planches "cartoon" , sur un gaufrier d'une ou deux pages . C'est parfait pour le sujet et adapté au lectorat ciblé ( à partir de 11 ans) . On souhaite bon vent à Sacha et ses amis pour de nombreux autres tomes !
  16. Titre de l'album : Sacha - Tome 2 - Céréales loser Scenariste de l'album : Thitaume Dessinateur de l'album : Stella Lory Coloriste : Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : La morning-routine de Sacha, 14 ans ? Réveil à 8 heures, douche, petit dej', brossage de dents... et puis se téléporter au collège, ranger sous une casquette ses oreilles de lapin, passer à travers le mur, arrêter le temps ou encore discuter avec ses poux ! Car Sacha n'est pas tout à fait un ado comme les autres : lui se réveille chaque matin avec un pouvoir différent, et pas franchement les plus stylés. Aucune de ses journées ne se ressemblent vraiment, mais elles ont toutes un point commun : c'est TOUJOURS la super-galère ! d Critique : La série publiée dans Géo Ado (Milan éditions) poursuit sa route avec la sortie du tome 2 , les galères continuent pour Sacha ! Vous connaissez l'adage du grand pouvoir et des responsabilités , et bien imaginez vous , réveillé tous les matins avec un nouveau pouvoir ! Invisible c'est plutôt sympa de prime abord , mais pas lorsque vous avez école 😉 . De grandes oreilles , des jambes de chèvre , tout peut arriver , pour le pire et le meilleur . Thitaume qui excelle dans l'humour avec la saga des lapins crétins , dégaine les gags à chacune des pages au cours de petits scènettes savoureuses . Les ennuis de l'adolescence sont exacerbés ici avec les super-pouvoirs de Sacha , mais il n'en demeure pas moins que les thématiques approchées sont les mêmes : moqueries , harcèlement , amitiés , amourettes etc.... On rit et il arrive de repenser (pour nous les adultes) à des situations rencontrées au cours de notre scolarité passée 😉 L'artiste franco-égyptienne Stella Lory réalise des planches "cartoon" , sur un gaufrier d'une ou deux pages . C'est parfait pour le sujet et adapté au lectorat ciblé ( à partir de 11 ans) . On souhaite bon vent à Sacha et ses amis pour de nombreux autres tomes ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sacha-tome-2-cereales-loser/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Le fantôme de Canterville

    Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉
  18. Titre de l'album : Le fantôme de Canterville Scenariste de l'album : Rodolphe , Oscar Wilde Dessinateur de l'album : Marcelé Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Angleterre 1890, un riche américain achète le manoir de Canterville. L'ancien propriétaire le prévient que le fantôme d'un de ses ancêtres hante les lieux. L'Américain ne s'en laisse pas conter et le malheureux fantôme aura bien de la peine à retrouver la paix. D'Oscar Wilde on connait le Portrait de Dorian Gray, il est également l'auteur de contes fantastiques évoquant châteaux hantés, revenants terrifiants, et autres malédictions, le tout avec une ironie dans la meilleure tradition britannique. Les meilleurs de ces récits ont pour titre Le Fantôme de Canterville et Le Crime de Lord Arthur Savile. Mêlant à leur tour fantastique et humour noir via le dessin volontiers gothique de Marcelé, Rodolphe et lui revisitent ces chefs d'oeuvre en offrant une version aussi grinçante que jubilatoire. Critique : Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fantome-de-canterville-9782493343451/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. poseidon2

    Toubab

    Toubab est une réédition d'un album déjà paru en 2021 chez les aventuriers de l'étrange. Et j'avoue que je salue cette remise en avant d'un album qui le mérite. Cette histoire d'une jeune fille qui suit sa mère et découvre un pays africain ou les gens ne sont pas des clichés, mais où c'est plus elle, le cliché, est une très belle lecture. Si le graphisme est engageant et ne plaira peut-être pas à tous, l'histoire est elle marquante dès lors que, comme moi, ont une ado à la maison. En effet, le changement de philosophie de Mar se fait petit à petit et intelligemment… un peu comme un chemin de désintoxication de son éducation européenne de la vie qui amené notre héroïne à une remise en question sur sa propre vie. On peut juste regretter de ne pas avoir une suite sur le retour à son ancienne vie pour voir l'impact de ce séjour dans un "autre monde". Mention spéciale à une phrase de notre héroïne : En arrivant ici, j'étais stressé de ne pas être stressée.
  20. poseidon2

    Toubab

    Titre de l'album : Toubab Scenariste de l'album : Núria Tamarit Dessinateur de l'album : Núria Tamarit Coloriste : Núria Tamarit Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Un voyage initiatique sensuel et envoutant. Une adolescente accompagne sa mère dans un voyage humanitaire au Sénégal. Au contact de cette culture différente, de cet autre mode de vie, la jeune femme va s'interroger sur le monde, sur elle-même, sur l'essentiel. Feel-good bd, Toubab est inspiré de la propre expérience de l'auteure. Critique : Toubab est une réédition d'un album déjà paru en 2021 chez les aventuriers de l'étrange. Et j'avoue que je salue cette remise en avant d'un album qui le mérite. Cette histoire d'une jeune fille qui suit sa mère et découvre un pays africain ou les gens ne sont pas des clichés, mais où c'est plus elle, le cliché, est une très belle lecture. Si le graphisme est engageant et ne plaira peut-être pas à tous, l'histoire est elle marquante dès lors que, comme moi, ont une ado à la maison. En effet, le changement de philosophie de Mar se fait petit à petit et intelligemment… un peu comme un chemin de désintoxication de son éducation européenne de la vie qui amené notre héroïne à une remise en question sur sa propre vie. On peut juste regretter de ne pas avoir une suite sur le retour à son ancienne vie pour voir l'impact de ce séjour dans un "autre monde". Mention spéciale à une phrase de notre héroïne : En arrivant ici, j'étais stressé de ne pas être stressée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/toubab-9782386040030?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Et hop une nouvelle série Soleil. Et quand elle s'appelle Guerres & Dragons, forcément on est plutôt sur une lecture fantastique plaisir que sur du rigoureux. Qu'à cela ne tienne, ici le concept est simple : imaginons la bataille d'angleterre si des dragons s'en mêlaient. Oui le pitch est simpliste, mais la période historique suffisamment riche pour permettre de raconter une histoire. Alors attention, il s'agit à priori si j'ai bien compris d'une série en 4 épisodes se déroulant pour la plupart dans des époques et des lieux différents. Leurs point communs : une guerre d'ampleur et l'intervention des dragons. Nicolas Jarry a bien trop de métier pour essayer de creuser trop profond la question de l'existence de ces dragons, de leur arrivée, de leurs liens avec les humains. Ce n'est pas l'objet ici, et cela serait probablement casse gueule. Donc il nous demande d'accepter cet état de fait pour mieux nous parler du destin d'une famille pendant cette bataille d'angleterre. Tant mieux, c'est bien fait. Il faut dire aussi que les planches de Vax sont très très réussies je trouve dans le style désormais facilement reconnaissable des séries Soleil. Rien de novateur, mais des couleurs vives et nuancées qui viennent cette fois-ci rendre les planches encore plus dynamiques et exaltantes. Bravo M. Powell.
  22. Titre de l'album : Guerres et dragons - Tome 1 - La bataille d'Angleterre Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Vax Coloriste : Vincent Powell Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1940. Hitler souhaite un traité de non-agression avec l'Angleterre qui rejette la proposition. L'armée allemande s'apprête à déferler sur les côtes britanniques défendues par la Royal Air Force. Tandis qu'un dragon cherche à se lier à elle, Alexandra doit fuir vers les USA avec son frère. Alors que leur navire s'éloigne, ils sont attaqués par deux dragons allemands. Critique : Et hop une nouvelle série Soleil. Et quand elle s'appelle Guerres & Dragons, forcément on est plutôt sur une lecture fantastique plaisir que sur du rigoureux. Qu'à cela ne tienne, ici le concept est simple : imaginons la bataille d'angleterre si des dragons s'en mêlaient. Oui le pitch est simpliste, mais la période historique suffisamment riche pour permettre de raconter une histoire. Alors attention, il s'agit à priori si j'ai bien compris d'une série en 4 épisodes se déroulant pour la plupart dans des époques et des lieux différents. Leurs point communs : une guerre d'ampleur et l'intervention des dragons. Nicolas Jarry a bien trop de métier pour essayer de creuser trop profond la question de l'existence de ces dragons, de leur arrivée, de leurs liens avec les humains. Ce n'est pas l'objet ici, et cela serait probablement casse gueule. Donc il nous demande d'accepter cet état de fait pour mieux nous parler du destin d'une famille pendant cette bataille d'angleterre. Tant mieux, c'est bien fait. Il faut dire aussi que les planches de Vax sont très très réussies je trouve dans le style désormais facilement reconnaissable des séries Soleil. Rien de novateur, mais des couleurs vives et nuancées qui viennent cette fois-ci rendre les planches encore plus dynamiques et exaltantes. Bravo M. Powell. Autres infos : Script Doctor : David Courtois Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. The_PoP

    La Légion sombre

    Bon la Légion sombre s'adresse aux fans inconditionnels de ISS SNipers. Guerriers surpuissants, morale douteuse, montée en puissance, pouvoirs limite surnaturels, le tout dans un univers de sf en guerre permanente. Ce n'est pas très fin, cela donne suite directement aux derniers tomes de iss snipers, et les amateurs ne seront pas déboussolés pour deux sous par ce nouvel opus puisqu'on retrouve les mêmes personnages, le même univers, et que cela se passe directement après la fin de iss snipers. Graphiquement cela reste très joli, c'est de la belle sf, comme soleil sait bien le faire. Côté histoire là je vais être plus mesuré car c'est aussi vite lu qu'oublié. Pour développer un peu, ce que je trouve dommage dans cet univers de méchants surpuissants c'est que globalement cela manque un peu de finesse et que le "toujours plus méchant et sans coeur" montre vite ses limites. Les persos ne sont pas franchement attachants, et les méchants manquent de nuances. En résumé, cette série a pour moi les mêmes défauts et qualités qu'ISS Snipers... A réserver donc aux amateurs de cette dernière, pour les autres, je conseille plutôt de commencer par Conquêtes.
  24. The_PoP

    La Légion sombre

    Titre de l'album : La Légion sombre Scenariste de l'album : Louis Dessinateur de l'album : Erwan Seure - Lebihan Coloriste : Erwan Seure - Lebihan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : En quête permanente de recrues et de défis et sous l'égide de son chef suprême, Reid Eckart, l'armée d'I.S.S. Snipers s'est rebaptisée : « la Légion Sombre ». Dans cet univers sans espoir où seuls les plus forts survivent, Erioch prendra sous son aile Khali et leur rivalité s'étalera sur des années. La Légion Sombre semble quant à elle, sur le point d'éradiquer la dernière poche de résistance. Critique : Bon la Légion sombre s'adresse aux fans inconditionnels de ISS SNipers. Guerriers surpuissants, morale douteuse, montée en puissance, pouvoirs limite surnaturels, le tout dans un univers de sf en guerre permanente. Ce n'est pas très fin, cela donne suite directement aux derniers tomes de iss snipers, et les amateurs ne seront pas déboussolés pour deux sous par ce nouvel opus puisqu'on retrouve les mêmes personnages, le même univers, et que cela se passe directement après la fin de iss snipers. Graphiquement cela reste très joli, c'est de la belle sf, comme soleil sait bien le faire. Côté histoire là je vais être plus mesuré car c'est aussi vite lu qu'oublié. Pour développer un peu, ce que je trouve dommage dans cet univers de méchants surpuissants c'est que globalement cela manque un peu de finesse et que le "toujours plus méchant et sans coeur" montre vite ses limites. Les persos ne sont pas franchement attachants, et les méchants manquent de nuances. En résumé, cette série a pour moi les mêmes défauts et qualités qu'ISS Snipers... A réserver donc aux amateurs de cette dernière, pour les autres, je conseille plutôt de commencer par Conquêtes. Autres infos : Suite de ISS SNipers Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-legion-sombre-iss-snipers?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Avenir

    En usant des oeuvres passées comme 1984 de Orwell ou encore des principes de liberté de Rousseau , les auteurs imaginent un futur sous dominance de l'IA . Ainsi , l'IA détermine l'avenir de nos enfants en fonction d'algorithmes bien définis en vue d'orientations "forcées" n'autorisant aucun échec . Le chômage et la délinquance diminuent , les résultats semblent probants . L'histoire suit donc cette famille avec le jeune Matt soumis à ces tests avec un résultat négatif . Ses parents sont divisés sur le sujet , aussi sa mère tente le tout pour le tout afin de démontrer les failles du système , cette dernière croyant aux chances de son fils à un avenir autre que celui prédit . Elle et son frère journaliste , se lancent dans une quête sur les dessous de cette IA si omnipotente , mais aussi dans une introspection . Les auteurs posent ces questions essentielles : sommes-nous libres et avons-nous réellement envie de l'être ? Un avenir tracé par une IA , en dépit des rêves et autres souhaits établis durant l'enfance ? Un calcul froid et mathématique face à l'imaginaire et l'art ! Comment cette croisade familiale pour "sauver" Matt va t'elle se finir ? Dans cette course poursuite , vous découvrirez le travail de Eliot le dessinateur formé à l'école belge . Il signe sa première oeuvre avec ce one-shot . Son trait crayonné et rond propose des planches sombres et pluvieuses . Les visages sont expressifs et facilement reconnaissables . Le découpage des scènes est pertinent et sert un récit qui va à toute allure .
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