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  1. Nickad

    Bons Plans

    On avait parlé de faire un topic sur le sujet alors voilà : Opération Comics à 4.90 euros chez Urban à partir du 16 Juin 2021 sur les Vilains de l'univers de DC comics Voici la liste (édition souple) : Le Joker de Brian Azzarello et Lee Bermejo Batman - L'Asile d'Arkham de Dan Slott et Ryan Sook Les Sirènes de Gotham, de Paul Dini Suicide Squad Rebirth, la relance de 2016 de l'équipe avec Rob Williams à l'écriture et Jim Lee sur une partie des dessins Justice League vs Suicide Squad, un premier crossover de l'époque Rebirth Justice League : Forever Evil, le grand premier event de l'époque DC Renaissance Batman vs Bane, soit le troisième arc du Batman de Tom King, avec David Finch aux dessins. Batman vs Deathstroke, qui est bien l'arc éponyme du run de Christopher Priest sur Deathstroke Batman vs Pingouin, sous lequel se cache en fait La Splendeur du Pingouin, piloté par Gregg Hurwitz et dessiné par Szymon Kudranski. Harley Quinn Rebirth, d'Amanda Conner et Jimmy Palmiotti,
  2. poseidon2

    Le dieu-fauve

    Titre de l'album : Le dieu-fauve Scenariste de l'album : Fabien Vehlmann Dessinateur de l'album : Roger Coloriste : Roger Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Remontez jusqu'à l'ère lointaine du Déluge, celle qu'évoquent à demi-mots tous les textes anciens de l'humanité... En ces temps de famine, Sans-Voix, un jeune singe orphelin, cherche à prouver sa valeur à son clan d'adoption en chassant le « longue-gueule », un vieil alligator blessé et vicieux. Manger ou être mangé : le cycle immuable de la nature. Mais en osant s'aventurer au coeur des terres interdites, celles des humains, Sans-Voix sera confronté au plus cruel des destins : voir les siens massacrés sous ses yeux avant d'être capturé puis dressé dans les arènes de l'Empire afin de devenir un « Dieu-Fauve », un guerrier sacré façonné pour la violence et l'art du combat. Mais ces longues années de souffrance auront surtout fait grandir en lui une brûlante obsession : se venger de ses bourreaux, quel qu'en soit le prix. Récit de bruit et de fureur, empreint d'une poésie sauvage, Le Dieu-Fauve dresse le portrait d'une civilisation soudainement confrontée à la perspective de sa disparition. Mettant les nerfs à vif, cet album donne à voir et à ressentir la violence de la nature, la chaleur étouffante, le bourdonnement des insectes, les cris de rage et les larmes de désespoir des protagonistes, croquant avec force le ballet incessant qui fait s'entrelacer la vie et la mort, le règne animal et l'humanité. Car, au fond, qui est le réel héros de cette histoire ? L'homme ou... l'animal ? Une oeuvre à la construction magistrale, écrite par Fabien Vehlmann et portée par le dessin spectaculaire de Roger Critique : Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dieu-fauve?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Le dieu-fauve

    Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
  4. Titre de l'album : Le partage des mondes Scenariste de l'album : Olivier Grenson Dessinateur de l'album : Olivier Grenson Coloriste : Olivier Grenson Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Septembre 1940. Les bombes de la Luftwaffe ont laissé deux trous béants dans la vie d'Isaac : celui qui lui tient désormais lieu de fenêtre sur un Londres dévasté. Et celui qui, chaque jour, attire un peu plus son coeur vers l'abîme car sa femme Eva, elle, y est restée. Mais les retrouvailles devront attendre : au beau milieu du tumulte des sirènes, Isaac rencontre Mary, une petite fille évacuée qui ne retrouve plus sa famille. Pour elle, il devra réapprendre à rêver, à raconter un monde en couleurs. Critique : Les amateurs de bd connaissent surtout Olivier Grenson pour sa série Nikos Kloda, pour ma part j'ai découvert et parlé de son travail pour La fée assassine. Le partage des mondes est l'ouvrage auquel il s'est consacré depuis. Cette histoire lui tient réellement à coeur puisqu'il l'a réalisé seul malgré ses 240 pages. On plonge dans le Blitz londonien, ces nuits oppressantes de l'hiver 40-41 ou l'Allemagne nazie bombarde Londres pour faire plier l'Angleterre et préparer son invasion. Pas d'héroïsme ou de morceau de bravoure ici, mais plutôt le quotidien des civils pris au milieu de cet enfer. On y suit un vieil homme, Isaac a qui le destin va mettre entre les mains une petite fille perdue. C'est l'histoire de la vie qui prend souvent des chemins innatendus malgré la mort, c'est l'histoire de l'imaginaire et de la création, c'est l'histoire d'un livre, et d'un conte. Il vous sera difficile de ne pas être touché par cette histoire car entre ses échos dans notre actualité mondiale brûlante, et sa portée sur l'analyse de notre monde, elle ne pourra que vous pousser à la réflexion. Sans compter que l'alternance entre bombes et enfance m'a déstabilisé tout en me rendant cette impression que l'insoutenable peut être vécu par les petits moments de grâce qui subsistent parfois dans l'innocence. Côté dessin, Olivier Grenson nous livre une bd d'une grande finesse, dont les planches parfois oniriques, parfois réalistes nous dépeignent les deux univers qui se côtoient dans ce livre avec une grande justesse ? Sa mise en couleur est d'ailleurs très réussie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-partage-des-mondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Le partage des mondes

    Les amateurs de bd connaissent surtout Olivier Grenson pour sa série Nikos Kloda, pour ma part j'ai découvert et parlé de son travail pour La fée assassine. Le partage des mondes est l'ouvrage auquel il s'est consacré depuis. Cette histoire lui tient réellement à coeur puisqu'il l'a réalisé seul malgré ses 240 pages. On plonge dans le Blitz londonien, ces nuits oppressantes de l'hiver 40-41 ou l'Allemagne nazie bombarde Londres pour faire plier l'Angleterre et préparer son invasion. Pas d'héroïsme ou de morceau de bravoure ici, mais plutôt le quotidien des civils pris au milieu de cet enfer. On y suit un vieil homme, Isaac a qui le destin va mettre entre les mains une petite fille perdue. C'est l'histoire de la vie qui prend souvent des chemins innatendus malgré la mort, c'est l'histoire de l'imaginaire et de la création, c'est l'histoire d'un livre, et d'un conte. Il vous sera difficile de ne pas être touché par cette histoire car entre ses échos dans notre actualité mondiale brûlante, et sa portée sur l'analyse de notre monde, elle ne pourra que vous pousser à la réflexion. Sans compter que l'alternance entre bombes et enfance m'a déstabilisé tout en me rendant cette impression que l'insoutenable peut être vécu par les petits moments de grâce qui subsistent parfois dans l'innocence. Côté dessin, Olivier Grenson nous livre une bd d'une grande finesse, dont les planches parfois oniriques, parfois réalistes nous dépeignent les deux univers qui se côtoient dans ce livre avec une grande justesse ? Sa mise en couleur est d'ailleurs très réussie.
  6. Et hop, tome 3 de Révolutionnaires, la série jeunesse historiquement riche de chez Lombard, sur la période Révolution française que l'on maitrise paradoxalement souvent mal. Comme souvent dans les séries jeunesse, nos héros sont des enfants/jeunes ados plongés dans les tourments de l'Histoire. Ils luttent pour leur survie, aussi ne vous attendez pas à l'humour et à la légèreté que l'on retrouve parfois dans les séries jeunesse. Le scénario est riche avec pas mal de personnages secondaires. Par contre je vous avoue que j'ai toujours un peu de mal avec le dessin de Xavier Fourquemin. Attention hein, c'est travaillé, détaillé et il y a un vrai style. Simplement comme parfois, le dessin vous aide à adhérer ou non aux personnages, et là pour moi cela reste difficile. Question de goûts et de couleurs donc. Ce bémol étant posé, le scénario et le contexte historique font de cette bd une série à mettre entre les mains de nos enfants et jeunes ados.
  7. Titre de l'album : Révolutionnaires - Tome 3 - Le roi est mort, vive la république ! Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Xavier Fourquemin Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1793. Le Marquis de Valoire a fait rappeler son fils Enguerrand de l'armée pour lui prêter main-forte dans la contre-révolution qui couve en Vendée. Mais dans l'ombre des ruelles, Célénie et son nouvel allié Mange-Doigts sont plus vivants que jamais et ont fait alliance pour faire tomber le Marquis. Quant au nouveau commissaire Lambert, sa loyauté vacille entre l'aristocrate et le roi des bas-fonds. À Nantes comme à la capitale, la valse des alliances bat son plein au gré du chaos politique. Critique : Et hop, tome 3 de Révolutionnaires, la série jeunesse historiquement riche de chez Lombard, sur la période Révolution française que l'on maitrise paradoxalement souvent mal. Comme souvent dans les séries jeunesse, nos héros sont des enfants/jeunes ados plongés dans les tourments de l'Histoire. Ils luttent pour leur survie, aussi ne vous attendez pas à l'humour et à la légèreté que l'on retrouve parfois dans les séries jeunesse. Le scénario est riche avec pas mal de personnages secondaires. Par contre je vous avoue que j'ai toujours un peu de mal avec le dessin de Xavier Fourquemin. Attention hein, c'est travaillé, détaillé et il y a un vrai style. Simplement comme parfois, le dessin vous aide à adhérer ou non aux personnages, et là pour moi cela reste difficile. Question de goûts et de couleurs donc. Ce bémol étant posé, le scénario et le contexte historique font de cette bd une série à mettre entre les mains de nos enfants et jeunes ados. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revolutionnaires-tome-3-le-roi-est-mort-vive-la-republique/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Titre de l'album : La route par Manu Larcenet Scenariste de l'album : Manu Larcenet Dessinateur de l'album : Manu Larcenet Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur périple ? Après "Le Rapport de Brodeck", Manu Larcenet adapte de nouveau une oeuvre majeure de la littérature. Couronnée par le prix Pulitzer en 2007, "La Route" a connu un grand succès et a été adaptée au cinéma en 2009 avec Vigo Mortensen dans le rôle principal. Avec cet album, Manu Larcenet réussit une adaptation d'une originalité absolue et pourtant d'une totale fidélité. En posant son trait sous les mots du romancier, en illustrant les silences du récit, l'artiste s'est approprié l'univers sombre et fascinant du roman de Cormac McCarthy. D'un roman-culte il a fait un album d'une beauté saisissante, à la fois puissant et poignant. Incontestablement un des chefs-d'oeuvre de la bande dessinée moderne. Cormac McCarthy a signé plusieurs romans phares dont "La Route" mais aussi "No Country for old men", également adapté par les frères Coen au cinéma. Son oeuvre est essentiellement disponible aux éditions de L'Olivier (et Points), associées à Dargaud sur ce projet. L'écrivain est décédé le 13 juin 2023. Son roman, publié aux Éditions de l'Olivier et chez Points pour la version poche, a été vendu à près de 800 000 exemplaires. Critique : Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale. Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer. L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond.... Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime. Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-route-larcenet?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Barcelona, âme noire Scenariste de l'album : Denis Lapière | Gani Jakupi | Martín Pardo Dessinateur de l'album : Eduard Torrents | Rubén Pellejero Coloriste : Eduard Torrents | Rubén Pellejero Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Orphelin, industriel en vue, mafieux, amoureux sincère ou baron de la drogue : difficile de définir Carlitos, devenu le puissant Don Carlos. Peut-être parce qu'il est tout cela à la fois... Dans une Barcelone prise dans l'étau de la dictature franquiste, venez assister à un destin riche en aventures, en amours et en couleurs, porté par des auteurs au summum de leur talent respectif : Denis Lapière et Gani Jakupi, accompagnés d'un trio barcelonais : Ruben Pellejero, Eduard Torrents et Martín Pardo. Don Carlos est un personnage que vous n'oublierez pas. Critique : Nouveau Air Libre sur la guerre civile espagnole, après la réédition du "Convoi" de Lapierre et Torrents. Cette fois-ci on ne parle pas de personnes ayant fui le conflit, mais bien de personnes en ayant profité. Profitant tout le temps, quoi qu'il arrive, en fait : les mafieux. On suit un enfant que la vie guide invariablement vers un destin qui se devait être exceptionnel. Un Destin qui le mène de quasiment rien au niveau de grand patron de la pègre de Barcelone. Nos auteurs nous livrent une fresque nous présentant l'ensemble de la vie de Carlitos. On s'attache au personnage malgré ses exactions, notre jeune homme surfant essentiellement sur les maigres possibilités offertes par le régime de Franco. L'évolution du personnage de Carlitos à Don Carlos est vraiment bien pensée, avec un excellent mis entre les "réalités" du milieu et l'attachement de l'enfant Carlitos à certains personnages. Une histoire qui n'a rien, sauf sa longueur, à envier aux parrains et autres films de gangster amériains. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/barcelona-ame-noire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Barcelona, âme noire

    Nouveau Air Libre sur la guerre civile espagnole, après la réédition du "Convoi" de Lapierre et Torrents. Cette fois-ci on ne parle pas de personnes ayant fui le conflit, mais bien de personnes en ayant profité. Profitant tout le temps, quoi qu'il arrive, en fait : les mafieux. On suit un enfant que la vie guide invariablement vers un destin qui se devait être exceptionnel. Un Destin qui le mène de quasiment rien au niveau de grand patron de la pègre de Barcelone. Nos auteurs nous livrent une fresque nous présentant l'ensemble de la vie de Carlitos. On s'attache au personnage malgré ses exactions, notre jeune homme surfant essentiellement sur les maigres possibilités offertes par le régime de Franco. L'évolution du personnage de Carlitos à Don Carlos est vraiment bien pensée, avec un excellent mis entre les "réalités" du milieu et l'attachement de l'enfant Carlitos à certains personnages. Une histoire qui n'a rien, sauf sa longueur, à envier aux parrains et autres films de gangster amériains.
  11. Kevin Nivek

    La rafle d'Izieu

    A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain .
  12. Titre de l'album : La rafle d'Izieu Scenariste de l'album : Pascal Bresson Dessinateur de l'album : Giulio Salvadori Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France. Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle... Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ? Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination. Critique : A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-rafle-d-izieu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. "Les justiciers de justice" faitt partie de ces petites BDs qui ne payent pas de mine, mais qui se trouvent être, assez souvent, un très bon divertissement. Bon alors je ne vous cache pas que pour apprécier cette BD il faut un minimum de connaissance en Marvel et DC. En effet, la plupart des gags font référence à des héros et de tics de ces héros. Et, pour un fan de comics comme moi, c'est ce qui était très drole ! Que ce soit la volonté de se faire piquer par une araignée (et comment ils cherchent à la rendre radioactive) ou l'état des maisons après leurs essais super héroïques, toutes les blagues sont bien trouvées avec un niveau d'humour assez adulte. Bref un bon moment de détente et une belle surprise
  14. Titre de l'album : Les Justiciers de la justice tome 1 Scenariste de l'album : Sti Dessinateur de l'album : Stivo Coloriste : Stivo Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Ils ont un seul but : mettre les Avengers à la retraite ! C'est génial toutes ces BD avec des super héros auxquels les enfants peuvent s'identifier... sauf que les enfants ne sont ni des mutants, ni des scientifiques qui ont des rayons laser dans les yeux suite à une expérience qui a mal tourné, ni des ninjas experts en karaté... Mais à force d'en lire, forcément, ils vont avoir envie de le devenir... suivez la quête de trois enfants qui vont chercher par tous les moyens (même les pires... surtout les pires) à devenir les nouveaux superhéros... Critique : "Les justiciers de justice" faitt partie de ces petites BDs qui ne payent pas de mine, mais qui se trouvent être, assez souvent, un très bon divertissement. Bon alors je ne vous cache pas que pour apprécier cette BD il faut un minimum de connaissance en Marvel et DC. En effet, la plupart des gags font référence à des héros et de tics de ces héros. Et, pour un fan de comics comme moi, c'est ce qui était très drole ! Que ce soit la volonté de se faire piquer par une araignée (et comment ils cherchent à la rendre radioactive) ou l'état des maisons après leurs essais super héroïques, toutes les blagues sont bien trouvées avec un niveau d'humour assez adulte. Bref un bon moment de détente et une belle surprise Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-justiciers-de-la-justice-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Le convoi - intégrale Scenariste de l'album : Denis Lapière Dessinateur de l'album : Eduard Torrents Coloriste : Eduard Torrents Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Montpellier, 1975. Angelita, fille de réfugiés espagnols à qui sa vie tranquille semble trop rangée, est tentée de flirter avec l'un de ses collègues. Mais son existence va soudain prendre un tour dramatique lorsqu'elle découvre que sa mère a fait une crise cardiaque. À Barcelone. Alors qu'elle avait promis de ne pas y retourner tant que Franco serait encore vivant... Accompagnée de René, son beau-père français, qui l'a élevée après la mort de son père alors qu'elle avait 10 ans, Angelita va partir à la redécouverte de son passé, celui de la retirada, qui vit des milliers d'Espagnols républicains fuir leur pays vers la France, avant de se retrouver dans les camps d'Argelès, d'Angoulême, ou pire : de Mauthausen... Eduard Torrents, dessinateur barcelonais, nourrit cette histoire de son propre passé familial, mis en scène par le réputé Denis Lapière, qui compose avec Angelita un personnage tout en subtilité. Une fiction universelle, nourrie d'une Histoire qui l'est tout autant, proposée dans une indispensable édition intégrale complétée d'un dossier historique exclusif. Critique : Dupuis réédite Le convoi de Torrents et Lapière en édition intégrale, en parallèle d'un autre récit sur le francisme : Barcelone âme noir. Et cette réédition est une bonne idée. Le dessin d'Eduard Torrents n'a pas vraiment vieilli et le scenario de Denis Lapière est toujours frappant. On est scotché par le traitement réservé aux immigrés Espagnol fuyant Franco et à ce que ces mêmes immigrés ont dû endurer pour survivre dans l'espoir de revoir un jour leur pays. On pourra juste reprocher à Denis Lapière de s'être trop fait happer par l'histoire, au détriment des réflexions psychologiques d'Angelica sur la place de la femme dans le foyer et son envie de continuer à plaire. C'est un poil dommage, car on aurait aimé quelques pages de plus pour lier son passé à sa réflexion, et ce, autrement que par une case en toute fin de tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-convoi-integrale-tomes-1-et-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Le convoi - intégrale

    Dupuis réédite Le convoi de Torrents et Lapière en édition intégrale, en parallèle d'un autre récit sur le francisme : Barcelone âme noir. Et cette réédition est une bonne idée. Le dessin d'Eduard Torrents n'a pas vraiment vieilli et le scenario de Denis Lapière est toujours frappant. On est scotché par le traitement réservé aux immigrés Espagnol fuyant Franco et à ce que ces mêmes immigrés ont dû endurer pour survivre dans l'espoir de revoir un jour leur pays. On pourra juste reprocher à Denis Lapière de s'être trop fait happer par l'histoire, au détriment des réflexions psychologiques d'Angelica sur la place de la femme dans le foyer et son envie de continuer à plaire. C'est un poil dommage, car on aurait aimé quelques pages de plus pour lier son passé à sa réflexion, et ce, autrement que par une case en toute fin de tome.
  17. Titre de l'album : Rwama tome 1 - Mon enfance en Algérie (1975-1992) Scenariste de l'album : Salim Zerrouki Dessinateur de l'album : Salim Zerrouki Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Salim Zerrouki a grandi en Algérie, dans un immeuble atypique au coeur de la Cité Olympique construite par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer pour accueillir les « Jeux méditerranéens de 1975 ». À cette époque, l'Algérie est une dictature dirigée par Houari Boumediene qui voit dans cet événement sportif l'occasion d'exhiber sa puissance devant le monde entier. C'est dans ce contexte que Salim Zerrouki revient sur son histoire avec justesse, pudeur et humour. Depuis son immeuble melting pot surnommé « Rwama » (littéralement « Les Français » en algérois- , où se mêlent Algériens, Russes, Allemands de l'Est, Cubains, venus de nations socialistes amies enseigner le sport aux Algériens), l'auteur déploie ses souvenirs d'enfance et d'adolescence pour dépeindre un portrait personnel, politique et religieux d'une Algérie méconnue et terrible entre 1975 et 2000. Un récit dur, sensible, documenté mais toujours drôle. Critique : Quelle excellente surprise que ce Rwama. Une excellente surprise, car un traitement tout en justesse et en "neutralité" de l'évolution de l'Algérie dans les années qui suivirent son indépendance. Une histoire qui est inconnue à beaucoup de français n'ayant connu l'Algérie que comme un pays étranger comme un autre. Et surtout une histoire traitée sans complexe et avec juste ce qu'il faut d'humour pour la rendre passionnante.À mi-chemin entre l'arabe du futur et Dans la combi de Thomas Pesquet, Salim Zerrouki nous offre un témoignage sincère porté par une retranscription de sa vision d'enfant qui donne une justesse au propos. Ça se lit très bien et réussit avec brio à nous intéresser au passé d'une nation qui n'est pas forcement la nôtre. Vivement la suite !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rwama-tome-1-mon-enfance-en-algerie-1975-1992?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Quelle excellente surprise que ce Rwama. Une excellente surprise, car un traitement tout en justesse et en "neutralité" de l'évolution de l'Algérie dans les années qui suivirent son indépendance. Une histoire qui est inconnue à beaucoup de français n'ayant connu l'Algérie que comme un pays étranger comme un autre. Et surtout une histoire traitée sans complexe et avec juste ce qu'il faut d'humour pour la rendre passionnante.À mi-chemin entre l'arabe du futur et Dans la combi de Thomas Pesquet, Salim Zerrouki nous offre un témoignage sincère porté par une retranscription de sa vision d'enfant qui donne une justesse au propos. Ça se lit très bien et réussit avec brio à nous intéresser au passé d'une nation qui n'est pas forcement la nôtre. Vivement la suite !!!
  19. poseidon2

    La route par Manu Larcenet

    Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale. Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer. L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond.... Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime. Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés.
  20. Kevin Nivek

    Aparthotel Deluxe

    Après un enrichissant Touristes à la Havane paru chez Steinkis , Edo Brenes publie chez La boîte à bulles une nouvelle histoire sociétale en Amérique latine . Ce récit choral se déroule sur les terres de l'auteur : le Costa Rica . Il situe une dizaine de personnages vivant dans une même copropriété . Un événement va bouleverser ce petit monde et nous offrir un maelström de pensées profondes ! Chacun des protagonistes est lié de près ou de loin à ce fameux voisin monsieur B qui laisse sa douche couler depuis un certain temps sans répondre aux appels . Du gardien de l'immeuble en pleine crise de couple , en passant par la voisine du dessus inquiète , des jeunes fraichement parents et demandant du calme pour que le bébé dorme tout en se questionnant sur la future sexualité de leur enfant , une prostitué accueillant divers clients et leurs névroses , bref vous l'aurez compris , l'auteur ratisse large 🙂 ! Il ajoute à ces petits chapitres centrés sur chacun des protagonistes , des pages intermédiaires sur le fils de monsieur B , en pleine introspection et revisitant la vie de son père en ouvrant les placards . Le destin funeste de monsieur B n'est pas la surprise de ce récit , en effet il faut plutôt chercher dans cette petite fourmilière qui s'agite autour et qui nous offre un final assez surprenant pour certains ! Je veux bien concevoir que nous sommes tous névrosés , mais il me semble que l'auteur s'emporte un peu et grossit le trait sur certains "portraits" en pleine crise existentielle . Ce pays à dominance catholique garde un socle religieux profond et la mutation de la société ne se fait pas sans heurts . Cela reste plaisant à lire , le suspens lié au devenir des personnages est bien amené et la ligne claire de l'artiste costaricain est toujours aussi douce et détaillée . A l'image des nombreuses variétés d'oiseaux et de fleurs de ce pays vert , il nous offre un bouquet de portraits colorés et rafraîchissants . A découvrir .
  21. Titre de l'album : Aparthotel Deluxe Scenariste de l'album : Edo Brenes Dessinateur de l'album : Edo Brenes Coloriste : Edo Brenes Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : La douche de monsieur B. coule en continu depuis ce matin mais personne ne répond quand on frappe à sa porte. Ses voisins s'inquiètent... Et s'il avait glissé sur le carrelage ? Au fil de leurs allées et venues, le pallier de Monsieur B. devient un point de rencontre. On s'y croise, on s'y questionne, avant de reprendre chacun le cours de sa vie. Dans ce vieil immeuble costaricain, typique de San José, sa capitale, cohabitent des individus en proie aux doutes : Garçon, un jeune homme profondément croyant mais adepte du travestissement, Isaac, un jeune père célibataire à l'avenir trouble, ou encore Jan, leur concierge, et sa femme Tori, qui fuient un mariage engagé trop jeune. Critique : Après un enrichissant Touristes à la Havane paru chez Steinkis , Edo Brenes publie chez La boîte à bulles une nouvelle histoire sociétale en Amérique latine . Ce récit choral se déroule sur les terres de l'auteur : le Costa Rica . Il situe une dizaine de personnages vivant dans une même copropriété . Un événement va bouleverser ce petit monde et nous offrir un maelström de pensées profondes ! Chacun des protagonistes est lié de près ou de loin à ce fameux voisin monsieur B qui laisse sa douche couler depuis un certain temps sans répondre aux appels . Du gardien de l'immeuble en pleine crise de couple , en passant par la voisine du dessus inquiète , des jeunes fraichement parents et demandant du calme pour que le bébé dorme tout en se questionnant sur la future sexualité de leur enfant , une prostitué accueillant divers clients et leurs névroses , bref vous l'aurez compris , l'auteur ratisse large 🙂 ! Il ajoute à ces petits chapitres centrés sur chacun des protagonistes , des pages intermédiaires sur le fils de monsieur B , en pleine introspection et revisitant la vie de son père en ouvrant les placards . Le destin funeste de monsieur B n'est pas la surprise de ce récit , en effet il faut plutôt chercher dans cette petite fourmilière qui s'agite autour et qui nous offre un final assez surprenant pour certains ! Je veux bien concevoir que nous sommes tous névrosés , mais il me semble que l'auteur s'emporte un peu et grossit le trait sur certains "portraits" en pleine crise existentielle . Ce pays à dominance catholique garde un socle religieux profond et la mutation de la société ne se fait pas sans heurts . Cela reste plaisant à lire , le suspens lié au devenir des personnages est bien amené et la ligne claire de l'artiste costaricain est toujours aussi douce et détaillée . A l'image des nombreuses variétés d'oiseaux et de fleurs de ce pays vert , il nous offre un bouquet de portraits colorés et rafraîchissants . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aparthotel-deluxe/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Quand on aime le dessin "moderne" et les couleurs vives comme moi, on guette les trop rare parution de Krystel. De Magda Ikklepotts à Ash, ces dessins m'ont toujours marqué et ses albums sont toujours bien rangé dans ma bibliothèque. Alors quand en plus, elle sort un album avec Matthieu Salva, auteur de deux des scenarios les plus innovants des dernières années (Vermines et In memoriam chez Dupuis), j'ai n'ai pas résisté… et j'ai diablement bien fait. Graphiquement déjà, c'est superbe. Krystel a même progressé sur les effets de mouvements et la gestion des émotions. Rien à redire, c'est beau. Au niveau du scenario, Matthieu Salva nous livre une histoire un poil moins original que ces précédentes parutions mais surtout beaucoup plus posée et émouvante. La narration est prenante, les personnages touchants et ce premier tome assez envoutant. Un superbe hommage à l'histoire sans fin pour ceux qui connaissent encore ! PS: en plus Dargaud n'abuse pas sur le prix avec un album de 56 pages à 11.95....
  23. Titre de l'album : Petits dieux tome 1 - Le dragon blanc Scenariste de l'album : Mathieu Salvia Dessinateur de l'album : Krystel Coloriste : Krystel Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Certaines histoires sont spéciales, celle-ci est l'une d'entre elles. Elle parle d'un rat et d'une fée sur le point de disparaître, d'un raton laveur au grand coeur et d'une guerrière prête à tout pour sauver le monde. Elle parle d'un monde qui se déchire sous les crocs d'un monstre invincible. Elle parle de la fin et de ce qui vient ensuite, lorsque tout s'arrête. Plus qu'un grand récit d'aventure fantastique en trois tomes, Petits Dieux est une histoire dans laquelle l'imagination, la mémoire et la filiation s'invitent en tant que personnages à part entière, abordant une thématique inattendue qui se dévoile petit à petit, au fil des pages. Critique : Quand on aime le dessin "moderne" et les couleurs vives comme moi, on guette les trop rare parution de Krystel. De Magda Ikklepotts à Ash, ces dessins m'ont toujours marqué et ses albums sont toujours bien rangé dans ma bibliothèque. Alors quand en plus, elle sort un album avec Matthieu Salva, auteur de deux des scenarios les plus innovants des dernières années (Vermines et In memoriam chez Dupuis), j'ai n'ai pas résisté… et j'ai diablement bien fait. Graphiquement déjà, c'est superbe. Krystel a même progressé sur les effets de mouvements et la gestion des émotions. Rien à redire, c'est beau. Au niveau du scenario, Matthieu Salva nous livre une histoire un poil moins original que ces précédentes parutions mais surtout beaucoup plus posée et émouvante. La narration est prenante, les personnages touchants et ce premier tome assez envoutant. Un superbe hommage à l'histoire sans fin pour ceux qui connaissent encore ! PS: en plus Dargaud n'abuse pas sur le prix avec un album de 56 pages à 11.95.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/petits-dieux-tome-1-le-dragon-blanc?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Kevin Nivek

    Le petit Bruce Lee

    A l'occasion de ce cinquième tome des Petits génies , William Augel nous plonge dans les origines de Monsieur Bruce Lee . Une véritable madeleine de Proust pour moi qui ai visionné ses films à maintes reprises dans ma jeunesse avec émerveillement . Une fois de plus , l'auteur fait mouche en conjuguant humour et histoire avec talent . Sa ligne claire nous fait découvrir les origines de Bruce Lee , au sein de sa famille à Hong Kong , berceau de son enfance . Les scénettes s'enchaînent et on sourit aux péripéties qu'il rencontre . On apprend entre autres ses lointaines origines allemandes , avec pour effet principal le refus de nombreuses écoles d'arts martiaux chinois de l'incorporer . Il faudra toute la persévérance de Yip man pour le garder avec le succès que l'on connait dorénavant . C'est une mine d'informations pour les fans ! La véritable raison de sa mort ayant été il y a peu dévoilée , j'ai été surpris d'apprendre aussi qu'il n'était pas mort sur le tournage du film Le jeu de la mort , mais bien d'un accident vasculaire cérébral . Qu'importe cette mort "naturelle" , il restera à mes yeux une icône de la pop culture et un modèle du genre ! Cette BD est un vibrant hommage à sa mémoire , elle rend ses "yataaaii" encore plus attachants 🙂 Amateurs , foncez 😉 Merci monsieur Augel , et Bruce Lee : chapeau l'artiste .Je me permets de glisser en fichier joint une photo de la légende .
  25. Titre de l'album : Le petit Bruce Lee Scenariste de l'album : William Augel Dessinateur de l'album : William Augel Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Avant de revêtir son célèbre costume jaune et de devenir l'un des plus célèbres maîtres du kung-fu, Bruce Lee était un enfant comme les autres... Enfin, presque ! Aux côtés de son père, chanteur d'opéra, de ses grandes soeurs ou bien de son dragon imaginaire, le jeune Bruce apprend les choses de la vie. À l'entrainement, à l'école et même en rêves, toute leçon est bonne à prendre pour devenir un homme qui compte ! Et pour botter les fesses de Chuck Norris quelques années plus tard, il lui aura fallu s'entraîner avec acharnement. Et découvrir qu'il convient aussi de savoir faire preuve de ruse et de pondération ! Car c'est par la voie de la sagesse que l'on devient un "petit génie" ! Critique : A l'occasion de ce cinquième tome des Petits génies , William Augel nous plonge dans les origines de Monsieur Bruce Lee . Une véritable madeleine de Proust pour moi qui ai visionné ses films à maintes reprises dans ma jeunesse avec émerveillement . Une fois de plus , l'auteur fait mouche en conjuguant humour et histoire avec talent . Sa ligne claire nous fait découvrir les origines de Bruce Lee , au sein de sa famille à Hong Kong , berceau de son enfance . Les scénettes s'enchaînent et on sourit aux péripéties qu'il rencontre . On apprend entre autres ses lointaines origines allemandes , avec pour effet principal le refus de nombreuses écoles d'arts martiaux chinois de l'incorporer . Il faudra toute la persévérance de Yip man pour le garder avec le succès que l'on connait dorénavant . C'est une mine d'informations pour les fans ! La véritable raison de sa mort ayant été il y a peu dévoilée , j'ai été surpris d'apprendre aussi qu'il n'était pas mort sur le tournage du film Le jeu de la mort , mais bien d'un accident vasculaire cérébral . Qu'importe cette mort "naturelle" , il restera à mes yeux une icône de la pop culture et un modèle du genre ! Cette BD est un vibrant hommage à sa mémoire , elle rend ses "yataaaii" encore plus attachants 🙂 Amateurs , foncez 😉 Merci monsieur Augel , et Bruce Lee : chapeau l'artiste .Je me permets de glisser en fichier joint une photo de la légende . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-petit-bruce-lee/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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