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  1. Titre de l'album : Les gardiennes d'aether t1 : Un héros improbable Scenariste de l'album : Gay Dessinateur de l'album : Aucomte Coloriste : Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Entre magie et technologie, l'Empire de Valania prospérait, jusqu'à ce qu'il soit envahi par des monstres quasi-invulnérables. Seule une étrange épée peut les blesser mais elle s'est liée à la première personne qui l'a touchée : un jeune serviteur du palais. Le destin du monde dépend désormais de lui. Il a pour l'aider une princesse caractérielle aux puissants pouvoirs magiques ; son amie d'enfance, épéiste de renom ; et une dangereuse pirate aux motivations mystérieuses. Lui, par contre ? Non, il ne sert vraiment à rien... Critique : Ca y est Olivier Gay a trouvé sa marque en tant que scénariste de BD. Et cela se voit dans ce premier tome des Gardiennes d'Aether. Ce tome est, en termes de dialogue, savoureux à souhait. Très caustique et un peu irrévérencieux Olivier Gray nous livre des dialogues de seconds plans tout simplement hilarant. Mais être drôle sur une page c'est une chose, être drôle sur la longueur et inclure comme il faut ces piques d'humour dans une BD d'aventure, c'est autre chose. Et c'est ce qui est extrêmement bien fait ici. Les moments d'humour et les moments très WTF (une attaque par des cafards géant quand même) se marient très bien avec l'aventure de nos trois fille, toute globalement amoureux de Aether, et de notre grand nigaud de service. On se délecte de suivre ces 3 filles aux caractères bien trempés, au rythme de blagues et situation abracabrantesques que leur aventure leur fait vivre. Un grand et excellent moment de détente qui offre suffisamment de niveaux d'humour pour être lu par toute la famille. Bravo monsieur Gay ! Par contre on veut la suite ! Et rapidement serait bien🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-gardiennes-d-aether-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. The_PoP

    Psykoparis

    Bon. J'ai vérifié je n'avais pas souvenir du tome 1 de ce Psykoparis qui sort aujourd'hui en version complète intégrale. Pas anormal, le premier tome étant sorti il y a désormais plus de dix ans. J'imagine que les possesseurs du tome 1 avaient abandonné espoir. Alors je vous avoue que d'un point de vue respect du client je trouve ça un peu moyen. Certes ce genre de BD est bien plus dans l'air du temps en ce moment et promet de plus belles ventes, mais sortir seulement une intégrale comprenant la fin de ce diptyque c'est faire un très très joli pied de nez aux possesseurs du premier tome. Qui ont attendu la suite depuis dix ans. Deuxième accroc : cette série est bonne. Ce diptyque est excellent et j'y reviendrais plus tard. Alors je comprends que les éditeurs aient pu pour pleins de raisons attendre le bon moment pour sortir le second tome, mais dix ans c'est trop d'attente pour un diptyque plein de qualités. Car ce Psychoparis c'est la réponse parfaite au succès récent de Il faut flinguer Ramirez, un récit survitaminé, complètement déjanté, mais finalement très cohérent, rempli d'action, de punch lines, et de personnages plus hors du commun les uns que les autres. Dur de vous parler du scénario, tant il peut paraitre loufoque au premier abord, mais force est de constater que l'on se régale. Point commun, l'un des twist scénaristique est proche de celui utilisé dans le second tome du convoyeur, bientôt à paraitre. Les dessins eux sont fluides, les scènes d'actions super bien découpées, les personnages sont plus que réussis, et l'ambiance déjantée est parfaitement rendue avec ce dessin rond et gentil au service d'un propos sanguinaire et sans pitié. L'intrigue elle est efficace, et plutôt bien amenée ce qui m'a fait pensé un peu à la construction du film Snatch. Bref, si ce que je raconte vous semble bien décousu et difficile à appréhender, allez découvrir Psykoparis, les scènes d'actions sont fluides, les persos sont sympas, c'est foufou et original, ça se lit avec très grand plaisir, et je ne peux que vous le recommander. A mon avis c'est de la très bonne bd de détente, qu'on relira quelques fois avec toujours autant de plaisir.
  3. The_PoP

    Psykoparis

    Titre de l'album : Psykoparis Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Corentin Martinage Coloriste : Jean-Noël Le Moal & Julie Poupart & Mikl Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Paris. Pas de bagnoles, pas de police, et une seule justice : l'épée ! Dans la capitale mise à feu et à sang, des triades s'affrontent pour mettre la main sur un carnet au contenu stratégique. Un carnet dont se sont emparés deux jeunes cambrioleurs qui ignorent son importance. Or, s'en emparer, c'est contrôler la capitale. Mais tous craignent de croiser la route du terrifiant Prospecteur... Critique : Bon. J'ai vérifié je n'avais pas souvenir du tome 1 de ce Psykoparis qui sort aujourd'hui en version complète intégrale. Pas anormal, le premier tome étant sorti il y a désormais plus de dix ans. J'imagine que les possesseurs du tome 1 avaient abandonné espoir. Alors je vous avoue que d'un point de vue respect du client je trouve ça un peu moyen. Certes ce genre de BD est bien plus dans l'air du temps en ce moment et promet de plus belles ventes, mais sortir seulement une intégrale comprenant la fin de ce diptyque c'est faire un très très joli pied de nez aux possesseurs du premier tome. Qui ont attendu la suite depuis dix ans. Deuxième accroc : cette série est bonne. Ce diptyque est excellent et j'y reviendrais plus tard. Alors je comprends que les éditeurs aient pu pour pleins de raisons attendre le bon moment pour sortir le second tome, mais dix ans c'est trop d'attente pour un diptyque plein de qualités. Car ce Psychoparis c'est la réponse parfaite au succès récent de Il faut flinguer Ramirez, un récit survitaminé, complètement déjanté, mais finalement très cohérent, rempli d'action, de punch lines, et de personnages plus hors du commun les uns que les autres. Dur de vous parler du scénario, tant il peut paraitre loufoque au premier abord, mais force est de constater que l'on se régale. Point commun, l'un des twist scénaristique est proche de celui utilisé dans le second tome du convoyeur, bientôt à paraitre. Les dessins eux sont fluides, les scènes d'actions super bien découpées, les personnages sont plus que réussis, et l'ambiance déjantée est parfaitement rendue avec ce dessin rond et gentil au service d'un propos sanguinaire et sans pitié. L'intrigue elle est efficace, et plutôt bien amenée ce qui m'a fait pensé un peu à la construction du film Snatch. Bref, si ce que je raconte vous semble bien décousu et difficile à appréhender, allez découvrir Psykoparis, les scènes d'actions sont fluides, les persos sont sympas, c'est foufou et original, ça se lit avec très grand plaisir, et je ne peux que vous le recommander. A mon avis c'est de la très bonne bd de détente, qu'on relira quelques fois avec toujours autant de plaisir. Autres infos : Paris déjanté Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/psykoparis-integrale?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Un nouveau récit des contes de la Pieuvre est toujours un événement très important dans le monde la bande dessinée. J'attendais donc avec impatience de pouvoir replonger dans cet univers parallèle se déroulant dans le Paris de la fin du XIX siècle. Une organisation criminelle est menée par un quatuor qui gère tout depuis l'auberge de la Pieuvre. Les quatre membres fondateurs de cette organisation possèdent des talents, c'est à dire des pouvoirs qui leur permettent de connaitre la personnalité des gens. L'auberge est fréquentée par tous les truands de la ville. Ce troisième épisode se déroule dans cette auberge autour serveur qui est le personnage principal. Gess réussi le pari de construire son histoire sur un personne simple et honnête entouré les plus grands criminels de l'époque dont certain possède des pouvoirs. De plus, chaque album est une occasion pour l'auteur d'approfondir certain personnage que l'on a déjà croisé dans les deux tomes précédents et ainsi étoffer cette histoire fantastique. Il est amusant de revoir Mama-Brûleur avant les évènements du destin du trouveur et découvrir le sort de sa fille. On croise également Anjou avant qu’il ne soit inspecteur et bien d'autres encore. La partie graphique n’est pas en reste et Gess réalise des planches magnifiques surtout pour représenter les pouvoirs. Les angles de vues sont originaux avec la vision au-dessus de la salle principale de l’auberge de la Pieuvre. La malédiction de Gustave Babel m'avait marqué avec l'histoire de ce tueur mais le destin de trouveur m'avait définitivement conquis avec les pouvoirs des personnages qui prenaient davantage d'importance dans le récit. Maintenant, Célestin et le cœur de Vendrezanne confirme que Gess signe sa série culte avec les récits des contes de la pieuvre. Ce troisième tome est mon coup de cœur que j'attendais pour 2021, je recommande cette série.
  5. Titre de l'album : Célestin et le coeur de Vendrezanne, un récit des contes de la Pieuvre Scenariste de l'album : Gess Dessinateur de l'album : Gess Coloriste : Gess Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Ce n'était qu'un enfant quand son père l'a déposé à l'auberge de la Pieuvre. Il devait revenir... Célestin ne l'a jamais revu. Alors il est devenu le serveur de l'auberge. Le discret, l'invisible Célestin... dont personne ne soupçonne le talent. Mais parfois, le destin en veut autrement. Devenu détenteur du secret du Passage Vendrezanne, c'est seul que le jeune homme va devoir affronter la Pieuvre... Critique : Un nouveau récit des contes de la Pieuvre est toujours un événement très important dans le monde la bande dessinée. J'attendais donc avec impatience de pouvoir replonger dans cet univers parallèle se déroulant dans le Paris de la fin du XIX siècle. Une organisation criminelle est menée par un quatuor qui gère tout depuis l'auberge de la Pieuvre. Les quatre membres fondateurs de cette organisation possèdent des talents, c'est à dire des pouvoirs qui leur permettent de connaitre la personnalité des gens. L'auberge est fréquentée par tous les truands de la ville. Ce troisième épisode se déroule dans cette auberge autour serveur qui est le personnage principal. Gess réussi le pari de construire son histoire sur un personne simple et honnête entouré les plus grands criminels de l'époque dont certain possède des pouvoirs. De plus, chaque album est une occasion pour l'auteur d'approfondir certain personnage que l'on a déjà croisé dans les deux tomes précédents et ainsi étoffer cette histoire fantastique. Il est amusant de revoir Mama-Brûleur avant les évènements du destin du trouveur et découvrir le sort de sa fille. On croise également Anjou avant qu’il ne soit inspecteur et bien d'autres encore. La partie graphique n’est pas en reste et Gess réalise des planches magnifiques surtout pour représenter les pouvoirs. Les angles de vues sont originaux avec la vision au-dessus de la salle principale de l’auberge de la Pieuvre. La malédiction de Gustave Babel m'avait marqué avec l'histoire de ce tueur mais le destin de trouveur m'avait définitivement conquis avec les pouvoirs des personnages qui prenaient davantage d'importance dans le récit. Maintenant, Célestin et le cœur de Vendrezanne confirme que Gess signe sa série culte avec les récits des contes de la pieuvre. Ce troisième tome est mon coup de cœur que j'attendais pour 2021, je recommande cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-contes-de-la-pieuvre-celestin-et-le-coeur-de-vendrezanne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. The_PoP

    Idiss

    Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous.
  7. The_PoP

    Idiss

    Titre de l'album : Idiss Scenariste de l'album : Richard Malka Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : "J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils". Robert Badinter. Richard Malka et Fred Bernard s'emparent de ce récit poignant et intime pour en livrer une interprétation lumineuse tout en pudeur et à l'émotion intacte. Critique : Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous. Autres infos : Adaptation du Roman de Robert Badinter Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/idiss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. The_PoP

    Peer Gynt - Tome 1

    Je ne suis jamais vraiment objectif avec les histoires de gentils fous, de rêveurs, de mythomanes, de fainéants et autres crapules. Alors comprenez bien que cette adaptation de Peer Gynt ne pouvait pas ne pas me plaire. Ne connaissant pas la pièce de théatre, quoi de mieux que la mise en images extraordinaire d'Antoine Carrion pour la découvrir ? Peer Gynt est un fou, un vaurien, mais du genre attachant, et qui va nous embarquer dans ses aventures. Chacun y lira en creux le sens caché qu'il voudra bien y découvrir car Peer Gynt parle d'abord de nous, de nos lâchetés, de nos bassesses et de nos rêves et frustrations. La narration est globalement bien maitrisée, ce qui n'est jamais simple quand on choisit d'adapter une pièce de théatre. Certaines ellipses ou transitions mériteront toutefois une attention particulière du lecteur pour ne pas en rater l'essence. L'édition elle même est sublime avec cette double page brumeuse merveilleuse qui n'a pas été sans me rappeler le Siegfried d'Alex Alice. Oui quand elle est à ce niveau la BD est bien un Art à n'en point douter. Merci aux éditions Soleil de nous proposer avec leur collection Métamorphose des œuvres littéraires plus complexes mais permettant de découvrir la littérature sous un autre angle. A noter qu'il s'agit d'une adaptation complète prévue en 2 tomes. Ce tome-ci reprend les actes I, II, et III.
  9. Titre de l'album : Peer Gynt - Tome 1 Scenariste de l'album : Antoine Carrion Dessinateur de l'album : Antoine Carrion Coloriste : Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Peer Gynt est l'adaptation en deux tomes d'une pièce de théâtre d'Henrik Ibsen. Cet opus adapte les actes I, II et III, le second, les actes IV et V. Antoine Carrion propose une relecture inspirée par le romantisme du XIXe siècle afin d'en épouser les reliefs dramatiques. Peer Gynt se rêve empereur, faisant le tour du monde. Des ambitions loin de son quotidien de paysan. Mais tout a un prix... Critique : Je ne suis jamais vraiment objectif avec les histoires de gentils fous, de rêveurs, de mythomanes, de fainéants et autres crapules. Alors comprenez bien que cette adaptation de Peer Gynt ne pouvait pas ne pas me plaire. Ne connaissant pas la pièce de théatre, quoi de mieux que la mise en images extraordinaire d'Antoine Carrion pour la découvrir ? Peer Gynt est un fou, un vaurien, mais du genre attachant, et qui va nous embarquer dans ses aventures. Chacun y lira en creux le sens caché qu'il voudra bien y découvrir car Peer Gynt parle d'abord de nous, de nos lâchetés, de nos bassesses et de nos rêves et frustrations. La narration est globalement bien maitrisée, ce qui n'est jamais simple quand on choisit d'adapter une pièce de théatre. Certaines ellipses ou transitions mériteront toutefois une attention particulière du lecteur pour ne pas en rater l'essence. L'édition elle même est sublime avec cette double page brumeuse merveilleuse qui n'a pas été sans me rappeler le Siegfried d'Alex Alice. Oui quand elle est à ce niveau la BD est bien un Art à n'en point douter. Merci aux éditions Soleil de nous proposer avec leur collection Métamorphose des œuvres littéraires plus complexes mais permettant de découvrir la littérature sous un autre angle. A noter qu'il s'agit d'une adaptation complète prévue en 2 tomes. Ce tome-ci reprend les actes I, II, et III. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/peer-gynt-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Sur un air de Fado

    C'est marrant comme l'histoire franchie peu les frontières. Rien que Franco en Espagne c'est assez brumeux. Alors les dictatures de Salazare au Portugal c'était complètement inconnu pour moi. Ce "Sur un air de Fado" corrige déjà mon manque de culture. Mais 'sur un air de Fado" c'est surtout une excellente BD. Une excellente BD qui va au rythme du Fado. On suit notre étrange médecin. Étrange car en permanence rempli de mélancolie qu'il traîne comme on traînerait un amis d'enfance : Tiraillé entre le souvenir que l'on aime et le boulet dont on aimerait se séparer. Une mélancolie qui s'explique petit à petit et dont on n'arrive jamais à savoir si notre médecin a vraiment envie de se séparer. En utilisant la mélancolie de notre médecin, Nicolas Barral réussit le tour de force de nous montrer l'ambiance à l'époque au Portugal sans pour autant chercher à nous surcharger de violence. Notre médecin qui cherche à faire le moins de vague possible permet de prendre de la hauteur et de bien comprendre les différentes force en présence. Là où Nicolas Barral est très bon c'est qu'il case aussi une vraie belle et intéressante histoire de famille sur le passée de notre médecin qui nous sert de fil rouge et nous permet de bien comprendre à quel point, dans ce genre de dictature, il est difficile de condamner les gens qui servent le régime tellement chaque personne un lien avec ce régime tentaculaire. Une superbe lecture ou mélancolie se mêle avec histoire.
  11. Titre de l'album : Sur un air de Fado Scenariste de l'album : Nicolas Barral Dessinateur de l'album : Nicolas Barral Coloriste : Nicolas Barral Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Lisbonne, été 1968. Depuis 40 ans, le Portugal vit sous la dictature de Salazar. Mais, pour celui qui décide de fermer les yeux, la douceur de vivre est possible sur les bords du Tage. C'est le choix de Fernando Pais, médecin à la patientèle aisée. Tournant la page d'une jeunesse militante tourmentée, le quadragénaire a décidé de mettre de la légèreté dans sa vie et de la frivolité dans ses amours. Un jour où il rend visite à un patient au siège de la police politique, Fernando prend la défense d'un gamin venu narguer l'agent en faction. Mais entre le ? ic et le médecin, le gosse ne fait pas de distinguo. Et si le révolutionnaire en culottes courtes avait vu juste ? Si la légèreté de Fernando était coupable ? Le médecin ne le sait pas encore, mais cette rencontre fera basculer sa vie... Critique : C'est marrant comme l'histoire franchie peu les frontières. Rien que Franco en Espagne c'est assez brumeux. Alors les dictatures de Salazare au Portugal c'était complètement inconnu pour moi. Ce "Sur un air de Fado" corrige déjà mon manque de culture. Mais 'sur un air de Fado" c'est surtout une excellente BD. Une excellente BD qui va au rythme du Fado. On suit notre étrange médecin. Étrange car en permanence rempli de mélancolie qu'il traîne comme on traînerait un amis d'enfance : Tiraillé entre le souvenir que l'on aime et le boulet dont on aimerait se séparer. Une mélancolie qui s'explique petit à petit et dont on n'arrive jamais à savoir si notre médecin a vraiment envie de se séparer. En utilisant la mélancolie de notre médecin, Nicolas Barral réussit le tour de force de nous montrer l'ambiance à l'époque au Portugal sans pour autant chercher à nous surcharger de violence. Notre médecin qui cherche à faire le moins de vague possible permet de prendre de la hauteur et de bien comprendre les différentes force en présence. Là où Nicolas Barral est très bon c'est qu'il case aussi une vraie belle et intéressante histoire de famille sur le passée de notre médecin qui nous sert de fil rouge et nous permet de bien comprendre à quel point, dans ce genre de dictature, il est difficile de condamner les gens qui servent le régime tellement chaque personne un lien avec ce régime tentaculaire. Une superbe lecture ou mélancolie se mêle avec histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sur-un-air-de-fado?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Le baron perché

    Voilà ce qui fut ma plus belle lecture des vacances. Oui j'ai eu la chance de lire ce Baron perché avant tout le monde et je dois dire que j'ai été charmé. Charmé par cette histoire, charmé par le dessin et charmé par la volonté du personnage principal. Car notre baron est un personnage atypique. Un beau personnage. Un personnage qui nous montre tout l'étendu de sa détermination... mais sans haine ni violence. Ce début de XXIieme siècle nous a trop montré que la détermination et la démonstration devait se faire dans les larmes et la douleur. Le baron lui nous montre qu'on peut vivre avec ses convictions mais sans jamais montrer agressifs. Et il nous montre que les gens aiment et respectent cela. Une vraie hymne au bonheur sublimement mis en image par Claire Martin. Un vrai coup du fond du cœur
  13. Titre de l'album : Le baron perché Scenariste de l'album : Claire Martin Dessinateur de l'album : Claire Martin Coloriste : Claire Martin Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : L'adaptation du roman de Italo Calvino par Claire Martin. Agé d'à peine douze ans, Côme, fils ainé du baron Laversedu Rondeau, décide, suite à une dispute avec ses parents au sujet d'un plat d'escargots qu'il refusait de manger, de monter au sommet de l'yeuse de leur jardin. Il se jure de ne plus jamais redescendre. Dans les cimes, se déplaçant d'arbre en arbre, il apprend à se forger un caractère et de faire de nombreuses rencontres. Critique : Voilà ce qui fut ma plus belle lecture des vacances. Oui j'ai eu la chance de lire ce Baron perché avant tout le monde et je dois dire que j'ai été charmé. Charmé par cette histoire, charmé par le dessin et charmé par la volonté du personnage principal. Car notre baron est un personnage atypique. Un beau personnage. Un personnage qui nous montre tout l'étendu de sa détermination... mais sans haine ni violence. Ce début de XXIieme siècle nous a trop montré que la détermination et la démonstration devait se faire dans les larmes et la douleur. Le baron lui nous montre qu'on peut vivre avec ses convictions mais sans jamais montrer agressifs. Et il nous montre que les gens aiment et respectent cela. Une vraie hymne au bonheur sublimement mis en image par Claire Martin. Un vrai coup du fond du cœur Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-baron-perche?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Marathon

    Je ne sais pas pourquoi j'avais mis cette BD de côté. Pourtant j'adore tout ce qui parle de sport en générale. Etrangement j'ai pris cette BD à reculons.... et j'ai été happé dans un vrai moment que seul le sport procure. Un moment hors du temps qui parle d'un homme que la France a, comme beaucoup en son temps, choisit d'ignorer au lieu de l'honorer. En effet Boughéra El Ouafi est surement inconnu de la plus part des Français alors même qu'il a réussi une performance majeure dans l'histoire du sport Français. Pour revenir à cette BD, plus qu'un hommage, c'est un vrai récit d'époque que nous livre Nicolas Debon. Il nous livre son récit au travers des yeux d'un chroniqueur de l'époque. Un chroniqueur qui n'avait pas de drone et de camera pour l'aider. Le récit s'en trouve être beaucoup plus calme. En effet le commentateur ne voyant que peu la course, Nicolas Debon nous épargne des commentaires superflu pour laisser le dessin parler de lui-même. Cela nous propulse dans la course, à lutter contre le vent et à dépasser les stars de l'époque les unes après les autres aux cotés de El Ouafi. Ajouter à cette lecture "fatigante" un cahier historique revenant sur la vie de cet athlète délaissé par sa patrie. Un beau moment de sport qui m’était inconnu. Merci monsieur Debon.
  15. poseidon2

    Marathon

    Titre de l'album : Marathon Scenariste de l'album : Nicolas Debon Dessinateur de l'album : Nicolas Debon Coloriste : Nicolas Debon Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Cette année-là le Français d'origine algérienne Boughéra El Ouafi, simple ouvrier, remporta l' épreuve du marathon et devint champion olympique, affolant tous les pronostics. Retombé dans l'oubli après cet exploit, il finit pourtant tragiquement sa vie dans la misère, tué par balles dans des circonstances troubles, oublié de l'Histoire... Nicolas Debon s'attarde sur cette course en nous plongeant au coeur de cette course, décrivant les émotions vécues par ce jeune athlète, le temps d'une course mythique. Magistral. Critique : Je ne sais pas pourquoi j'avais mis cette BD de côté. Pourtant j'adore tout ce qui parle de sport en générale. Etrangement j'ai pris cette BD à reculons.... et j'ai été happé dans un vrai moment que seul le sport procure. Un moment hors du temps qui parle d'un homme que la France a, comme beaucoup en son temps, choisit d'ignorer au lieu de l'honorer. En effet Boughéra El Ouafi est surement inconnu de la plus part des Français alors même qu'il a réussi une performance majeure dans l'histoire du sport Français. Pour revenir à cette BD, plus qu'un hommage, c'est un vrai récit d'époque que nous livre Nicolas Debon. Il nous livre son récit au travers des yeux d'un chroniqueur de l'époque. Un chroniqueur qui n'avait pas de drone et de camera pour l'aider. Le récit s'en trouve être beaucoup plus calme. En effet le commentateur ne voyant que peu la course, Nicolas Debon nous épargne des commentaires superflu pour laisser le dessin parler de lui-même. Cela nous propulse dans la course, à lutter contre le vent et à dépasser les stars de l'époque les unes après les autres aux cotés de El Ouafi. Ajouter à cette lecture "fatigante" un cahier historique revenant sur la vie de cet athlète délaissé par sa patrie. Un beau moment de sport qui m’était inconnu. Merci monsieur Debon. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marathon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Le premier tome de ce diptyque a rencontré un énorme succès auprès des critiques mais également auprès des lecteurs. Dans cette suite, on va pouvoir replonger à l'intérieur de la tête de Sherlock Holmes pour comprendre comment fonctionne son génie et comment le détective met en place toutes les déductions ou résultats qu'il tire de l'analyse des indices. L'histoire est prenante car originale et pas une énième adaptation des romans ou des nouvelles de Conan Doyle. Cyril Liéron nous livre une vengeance compréhensible face à la vie du mauvais de l'histoire. On se rapproche du professeur Moriarty pour le machiavélisme et le génie. Pour accompagner cette fabuleuse enquête, Benoit Dahan réalise un travail exceptionnel de création sur chaque planche. Déjà la couverture de cette suite est le prolongement du premier album avec les deux personnages qui se font face. Ensuite, la construction des planches ainsi que sa mise en scène sont fabuleuses surtout quand on rentre dans la tête de Sherlock. Il faut feuilleter l'album pour se rendre compte du travail. Il serait vraiment dommage de passer à côté de ce diptyque juste pour l'expérience de lecture mise en place par Benoit Dahan. Suite au succès, les auteurs annoncent déjà travailler sur une nouvelle enquête pour Sherlock Holmes et Watson.
  17. Titre de l'album : Dans la tête de Sherlock Holmes, l'affaire du ticket scandaleux tome 2 Scenariste de l'album : Cyril Liéron Dessinateur de l'album : Benoit Dahan Coloriste : Benoit Dahan Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Alors que Sherlock Holmes et le Dr Watson sont sur la piste du magicien chinois Wu-Jing, le ministre des Colonies Britanniques est à son tour visé. Cette fois, ce sont les plus hautes sphères de l'Etat qui sont frappées. Quel genre de complot le sulfureux mage peut-il bien tramer ? Le célèbre détective est décidément confronté à un personnage aussi secret qu'inquiétant et il n'est pas au bout de ses surprises... Critique : Le premier tome de ce diptyque a rencontré un énorme succès auprès des critiques mais également auprès des lecteurs. Dans cette suite, on va pouvoir replonger à l'intérieur de la tête de Sherlock Holmes pour comprendre comment fonctionne son génie et comment le détective met en place toutes les déductions ou résultats qu'il tire de l'analyse des indices. L'histoire est prenante car originale et pas une énième adaptation des romans ou des nouvelles de Conan Doyle. Cyril Liéron nous livre une vengeance compréhensible face à la vie du mauvais de l'histoire. On se rapproche du professeur Moriarty pour le machiavélisme et le génie. Pour accompagner cette fabuleuse enquête, Benoit Dahan réalise un travail exceptionnel de création sur chaque planche. Déjà la couverture de cette suite est le prolongement du premier album avec les deux personnages qui se font face. Ensuite, la construction des planches ainsi que sa mise en scène sont fabuleuses surtout quand on rentre dans la tête de Sherlock. Il faut feuilleter l'album pour se rendre compte du travail. Il serait vraiment dommage de passer à côté de ce diptyque juste pour l'expérience de lecture mise en place par Benoit Dahan. Suite au succès, les auteurs annoncent déjà travailler sur une nouvelle enquête pour Sherlock Holmes et Watson. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-la-tete-de-sherlock-holmes-tome-2-l-affaire-du-ticket-scandaleux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. The_PoP

    Renault - Les mains noires

    Je tiens d'emblée à préciser que je ne suis amateur ni d'automobile, ni de documentaires en BD. Et pourtant ce n'est pas une erreur et j'ai bien mis 5 à cette BD. Que je ne peux que vous conseiller. Je l'ai ouverte sans grandes conviction hier soir, un peu claqué. Et je l'ai refermée après un très beau et long temps de lecture. Car oui, les 80 pages sont intenses, pleines de dialogues, et demande une attention certaine pour être appréciées, d'autant que certains découpages de cases peu orthodoxe mais diablement efficaces ne manqueront pas de perturber vos habitudes de lecture. J'ai lu ce Renault comme j'ai lu Il était une fois en France. Et pour moi on est sur la même intensité. Le personnage présenté l'est sans concession, même si l'on ressent beaucoup de tendresse pour leur sujet de la part des auteurs. Louis Renault fut un géant de ce début du siècle, un homme dont le destin a pesé durablement sur la France et sur le monde. Et pourtant jusqu'à hier j'ignorais tout de lui. Le boulot d'historien des deux auteurs est assez fabuleux, et si parfois la fiction ou le romanesque s'invitent dans le traitement de leur sujet, cela sonne globalement juste. Alors quand une BD vous propose de vous instruire sur la grande Histoire de France en vous passionnant autant, chapeau bas.
  19. Titre de l'album : Renault - Les mains noires Scenariste de l'album : Antoine Lapasset Dessinateur de l'album : Benjamin Benéteau Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis le petit atelier au fond du jardin où il bricolait ses premiers moteurs, jusqu'à la création d'un empire si puissant qu'on disait de lui que toute la France s'enrhumait quand son usine toussait, Louis Renault a traversé son époque comme un bolide. Revenir sur la vie de Renault, c'est s'intéresser à la première moitié du XIXe siècle. Cinquante années d'une transformation fulgurante du monde, propulsée par un progrès qui ne veut croire en aucune limite. Mais aussi cinquante années tourmentées de conflits idéologiques majeurs, jalonnées de deux guerres mondiales. Si la première va mener Renault au sommet, la seconde précipitera sa chute. Inventeur, visionnaire, pilote, businessman... On connait sa signature, reste à découvrir l'homme. Critique : Je tiens d'emblée à préciser que je ne suis amateur ni d'automobile, ni de documentaires en BD. Et pourtant ce n'est pas une erreur et j'ai bien mis 5 à cette BD. Que je ne peux que vous conseiller. Je l'ai ouverte sans grandes conviction hier soir, un peu claqué. Et je l'ai refermée après un très beau et long temps de lecture. Car oui, les 80 pages sont intenses, pleines de dialogues, et demande une attention certaine pour être appréciées, d'autant que certains découpages de cases peu orthodoxe mais diablement efficaces ne manqueront pas de perturber vos habitudes de lecture. J'ai lu ce Renault comme j'ai lu Il était une fois en France. Et pour moi on est sur la même intensité. Le personnage présenté l'est sans concession, même si l'on ressent beaucoup de tendresse pour leur sujet de la part des auteurs. Louis Renault fut un géant de ce début du siècle, un homme dont le destin a pesé durablement sur la France et sur le monde. Et pourtant jusqu'à hier j'ignorais tout de lui. Le boulot d'historien des deux auteurs est assez fabuleux, et si parfois la fiction ou le romanesque s'invitent dans le traitement de leur sujet, cela sonne globalement juste. Alors quand une BD vous propose de vous instruire sur la grande Histoire de France en vous passionnant autant, chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/renault-les-mains-noires?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. The_PoP

    Elles - Tome 1 - La nouvelle(s)

    Pffffff, rarement une bd m'aura fait aussi radicalement changé d'avis que ce Elles. Pour être sincère avec vous, je ne l'avais même pas demandé aux éditions Le Lombard au début. Je ne me sentais clairement pas intéressé et je pensais que cette BD n'était juste pas faite pour moi. Et puis la grosse communication des éditions Le Lombard sur le sujet, et le nom de Kid Toussaint au scénario (entre autres), dont Pos' nous rabâche ici régulièrement tout le bien qu'il pense de son travail m'ont convaincu de me laisser tenter. Heureusement. C'est frais. C'est beau. C'est intelligent. C'est fait pour des ados, et c'est bien fait. Et les adultes le liront aussi avec intérêt et plaisir. J'ai vraiment besoin de vous en dire plus ? On ferme Elles avec un goût de trop peu, on trouve que finalement la pagination est un peu courte, alors même que vous venez de lire 96 pages. Certes elles sont petites, mais quand même. Elles traite d'un sujet complexe, sans démagogie ni simplisme, avec bienveillance et intelligence. Et humour parfois. Tout est bien dosé. Pour la partie graphique, quand l'argument de vente de l'éditeur est : " par l'auteur aux 300000 abonnés sur Instagram", habituellement je fuis. Mais là on est devant un pixar en image. Oui ce n'est pas nécessairement mon style préféré, mais cela fonctionne formidablement bien avec le propos et la colorisation est juste top. Petit bémol d'une demi étoile, car j'attends la confirmation de l'intelligence du scénario avec la suite... M. Toussaint ne nous décevez pas.
  21. Titre de l'album : Elles - Tome 1 - La nouvelle(s) Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Aveline Stokart Coloriste : Aveline Stokart Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Elle, c'est une fille un peu comme tout le monde mais pas tout à fait comme les autres. Jeune fille pétillante et équilibrée, c'est tout naturellement qu'elle est intégrée dans une joyeuse bande d'amis dès son arrivée au collège Mercury. Mais se doutent-ils qu'Elle n'est pas seule ? Elle serait même plutôt cinq... Cinq personnalités hautes en couleurs et pas toujours amicales. Qui est Elle, réellement ? Critique : Pffffff, rarement une bd m'aura fait aussi radicalement changé d'avis que ce Elles. Pour être sincère avec vous, je ne l'avais même pas demandé aux éditions Le Lombard au début. Je ne me sentais clairement pas intéressé et je pensais que cette BD n'était juste pas faite pour moi. Et puis la grosse communication des éditions Le Lombard sur le sujet, et le nom de Kid Toussaint au scénario (entre autres), dont Pos' nous rabâche ici régulièrement tout le bien qu'il pense de son travail m'ont convaincu de me laisser tenter. Heureusement. C'est frais. C'est beau. C'est intelligent. C'est fait pour des ados, et c'est bien fait. Et les adultes le liront aussi avec intérêt et plaisir. J'ai vraiment besoin de vous en dire plus ? On ferme Elles avec un goût de trop peu, on trouve que finalement la pagination est un peu courte, alors même que vous venez de lire 96 pages. Certes elles sont petites, mais quand même. Elles traite d'un sujet complexe, sans démagogie ni simplisme, avec bienveillance et intelligence. Et humour parfois. Tout est bien dosé. Pour la partie graphique, quand l'argument de vente de l'éditeur est : " par l'auteur aux 300000 abonnés sur Instagram", habituellement je fuis. Mais là on est devant un pixar en image. Oui ce n'est pas nécessairement mon style préféré, mais cela fonctionne formidablement bien avec le propos et la colorisation est juste top. Petit bémol d'une demi étoile, car j'attends la confirmation de l'intelligence du scénario avec la suite... M. Toussaint ne nous décevez pas. Autres infos : Adolescence Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elles-tome-1-la-nouvelle-s?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. The_PoP

    Androïdes - Tome 10 - Darwin

    Une fois fini cette lecture, je vous avoue que je savais que j'avais déjà lu quelque chose de cet auteur. Après recherches, Alain Brion est aussi l'un des auteurs des Chroniques d'Excalibur, une série que j'avais démarrée dans ma jeunesse. Pourquoi je vous raconte mon inculture de départ ? Pour vous montrer que le traitement graphique remarquable de cet album m'a poussé à en chercher l'auteur, et à en reconnaitre le trait. Oui c'est évidemment particulier et stylisé, mais je trouve que cela fonctionne à merveille sur un univers de science fiction. Ceux qui me lisent régulièrement savent que je suis souvent un peu dur avec les dessinateurs/scénaristes qui réalisent leur bd seuls. Je trouve souvent que l'un des deux aspects devient un point faible. Ici ce n'est pas le cas. Du tout. Le scénario est brillant, enthousiasmant, haletant. Le déroulement est logique mais pourtant on brûle de lire la page d'après. Les personnages sont plutôt réussis, les retournements de situation sont bien pensés. On a de la grande histoire, avec de petites histoires qui s'entremêlent. C'est parfait. Le tout en one shot. Alors pourquoi simplement 4,5/5 ? Simplement car l'histoire est parfaitement réalisée mais qu'elle n'est pas si originale que cela. C'est le temps qui me dira si ce Darwin restera dans ma mémoire à une place de choix ou non. Mais quoiqu'il en soit c'est déjà une réussite. Surtout pour cette série de one shots Androïdes qui présentait jusqu'à présent des tomes certes de qualité mais pas toujours mémorables.
  23. Titre de l'album : Androïdes - Tome 10 - Darwin Scenariste de l'album : Alain Brion Dessinateur de l'album : Alain Brion Coloriste : Alain Brion Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : An 2073. La situation du monde est devenue dramatique. Tandis que sur la Lune des scientifiques attendent leur rapatriement, un astéroïde dévaste la Terre. L'androïde Darwin envoyé sur place devra trouver un moyen de les sauver. Il découvrira que la planète a basculée dans l'anarchie. Sur la Lune des morts suspectes surviennent et la poignée de survivants sombre dans la paranoïa. Critique : Une fois fini cette lecture, je vous avoue que je savais que j'avais déjà lu quelque chose de cet auteur. Après recherches, Alain Brion est aussi l'un des auteurs des Chroniques d'Excalibur, une série que j'avais démarrée dans ma jeunesse. Pourquoi je vous raconte mon inculture de départ ? Pour vous montrer que le traitement graphique remarquable de cet album m'a poussé à en chercher l'auteur, et à en reconnaitre le trait. Oui c'est évidemment particulier et stylisé, mais je trouve que cela fonctionne à merveille sur un univers de science fiction. Ceux qui me lisent régulièrement savent que je suis souvent un peu dur avec les dessinateurs/scénaristes qui réalisent leur bd seuls. Je trouve souvent que l'un des deux aspects devient un point faible. Ici ce n'est pas le cas. Du tout. Le scénario est brillant, enthousiasmant, haletant. Le déroulement est logique mais pourtant on brûle de lire la page d'après. Les personnages sont plutôt réussis, les retournements de situation sont bien pensés. On a de la grande histoire, avec de petites histoires qui s'entremêlent. C'est parfait. Le tout en one shot. Alors pourquoi simplement 4,5/5 ? Simplement car l'histoire est parfaitement réalisée mais qu'elle n'est pas si originale que cela. C'est le temps qui me dira si ce Darwin restera dans ma mémoire à une place de choix ou non. Mais quoiqu'il en soit c'est déjà une réussite. Surtout pour cette série de one shots Androïdes qui présentait jusqu'à présent des tomes certes de qualité mais pas toujours mémorables. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/androides-tome-10-darwin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. VladNirky

    Jours de sable

    C'est une très beau roman graphique que réalise ici l'auteur, Aimée De Jongh. Jeune auteure de 32 ans, qui à déjà à son actif plusieurs réalisations, reconnues au niveau international comme le retour de bondrée, paru en 2016, pour rester dans la bande dessinée. Nous allons suivre ici, le parcours d'un jeune homme photographe, John Clarke, qui va être envoyé de Washington vers l'Oklahoma dans les années 30, pendant la période du Dust Bowl. Ce phénomène des tempêtes de poussières, également décrit dans le film Interstellar, résulte d'une période de sécheresse de plusieurs années consécutives et de méthodes d'agriculture intensives de l'époque provoque l’appauvrissement des sols et des fermiers. L'objectif de John Clarke ? Un reportage photos d'un mois pour la Farm Security Administration sur la région, et surtout ses habitants, la pauvreté à laquelle ils sont confrontés. Le tout afin de faire passer ces informations au reste de la population des états unis pour les aider. A travers cette histoire toute en finesse, tout en rondeur, John, va petit à petit apprivoiser les habitants de la région autant qu'il va se faire apprivoiser par ces derniers. D'hostile, les habitants vont finir par le connaître et l'accepter, l'aider, l'intégrer jusqu'au dénouement. Plus l'album avancera et plus ses convictions seront remises en cause, autant sur le plan personnel, que professionnel. Difficile d'en parler plus sans spoiler la fin de l'histoire. Côté réalisation, l'album est très proche de la photo pour certaines planches avec un dessin semi réaliste à encrage à gros trait du plus bel effet. Il est d'ailleurs parsemé de photographies d'époque. Saisissantes pour la plupart, qui donnent carrément envie d'en savoir plus sur cette période à travers les nombreux sites sur le sujet et les photographies disponibles, pour certaines très connues. Vous l'aurez compris, un album que les amateurs de roman graphique ou de reportage documentaire pourront difficilement laisser passer et qui ne laisse pas indifférent même une fois refermé. C'est donc un grand Oui. Pour en savoir un peu plus: http://photonumerique.codedrops.net/L-epopee-de-la-Farm-Security-Administration Quelques photos de la page wikipedia sur les Dust Bowl
  25. VladNirky

    Jours de sable

    Titre de l'album : Jours de sable Scenariste de l'album : Aimée De Jongh Dessinateur de l'album : Aimée De Jongh Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Washington, 1937. John Clarke, journaliste photo reporter de 22 ans, est engagé par la Farm Security Administration, l'organisme gouvernemental chargé d'aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Sa mission : témoigner de la situation dramatique des agriculteurs du Dust Bowl. Située à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas, cette région est frappée par la sécheresse et les tempêtes de sable plongent les habitants dans la misère. En Oklahoma, John tente de se faire accepter par la population. Au cours de son séjour, qui prend la forme d'un voyage initiatique, il devient ami avec une jeune femme, Betty. Grâce à elle, il prend conscience du drame humain provoqué par la crise économique. Mais il remet en question son rôle social et son travail de photographe... Critique : C'est une très beau roman graphique que réalise ici l'auteur, Aimée De Jongh. Jeune auteure de 32 ans, qui à déjà à son actif plusieurs réalisations, reconnues au niveau international comme le retour de bondrée, paru en 2016, pour rester dans la bande dessinée. Nous allons suivre ici, le parcours d'un jeune homme photographe, John Clarke, qui va être envoyé de Washington vers l'Oklahoma dans les années 30, pendant la période du Dust Bowl. Ce phénomène des tempêtes de poussières, également décrit dans le film Interstellar, résulte d'une période de sécheresse de plusieurs années consécutives et de méthodes d'agriculture intensives de l'époque provoque l’appauvrissement des sols et des fermiers. L'objectif de John Clarke ? Un reportage photos d'un mois pour la Farm Security Administration sur la région, et surtout ses habitants, la pauvreté à laquelle ils sont confrontés. Le tout afin de faire passer ces informations au reste de la population des états unis pour les aider. A travers cette histoire toute en finesse, tout en rondeur, John, va petit à petit apprivoiser les habitants de la région autant qu'il va se faire apprivoiser par ces derniers. D'hostile, les habitants vont finir par le connaître et l'accepter, l'aider, l'intégrer jusqu'au dénouement. Plus l'album avancera et plus ses convictions seront remises en cause, autant sur le plan personnel, que professionnel. Difficile d'en parler plus sans spoiler la fin de l'histoire. Côté réalisation, l'album est très proche de la photo pour certaines planches avec un dessin semi réaliste à encrage à gros trait du plus bel effet. Il est d'ailleurs parsemé de photographies d'époque. Saisissantes pour la plupart, qui donnent carrément envie d'en savoir plus sur cette période à travers les nombreux sites sur le sujet et les photographies disponibles, pour certaines très connues. Vous l'aurez compris, un album que les amateurs de roman graphique ou de reportage documentaire pourront difficilement laisser passer et qui ne laisse pas indifférent même une fois refermé. C'est donc un grand Oui. Pour en savoir un peu plus: http://photonumerique.codedrops.net/L-epopee-de-la-Farm-Security-Administration Quelques photos de la page wikipedia sur les Dust Bowl Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jours-de-sable?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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