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Titre de l'album : L'âge de déraison Scenariste de l'album : Dounia Georgeon Dessinateur de l'album : Pascal M Coloriste : Pascal M Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Lors de sa promenade rituelle, Corinne tombe sur Marthe, une amie perdue de vue depuis longtemps. Ces retrouvailles signent un commencement pour Corinne. La manière de vivre de son amie, libre et émancipée, va l'amener à reconsidérer les années qui lui restent... Critique : La vieillesse et comment vieillir ? Voilà un thème assez rare dans la BD et notre duo d'auteurs tente d'y répondre avec la retraite paisible de Corinne, secouée par des retrouvailles. En effet, au cours d'une de ses balades qu'elle a l'habitude faire, elle rencontre une amie d'un lointain passé qui va faire ressurgir les souvenirs et un nouvel élan. Sa petite vie tranquille aux côtés de son mari pantouflard "mais presque" va intégrer peu à peu ce groupe d'anciens camarades et va même finir par bouleverser cet équilibre. Certes on peut reprocher cette vision féministe avec un mari en totale déliquescence, n'ayant envie de rien et vivant des jours bien trop paisibles. Il ne s'adapte absolument pas aux nouveautés que Corinne tente de proposer pour redonner un peu de piquant à une vie plutôt morne. Un tel écart de vision et de perceptions dans un vieux couple me semble un peu étrange, mais cela permet de souligner l'écoute importante du conjoint qui est en droit d'innover et chercher à se recréer. De jolies couleurs chaudes viennent agrémenter le récit comme pour insuffler un élan vital. Le dessin s'épargne les détails et se focalise sur les personnages, en les affublant de traits caractéristiques, long nez, bedaine, corpulence, etc.... Un trait minimaliste faisant aussi la part belles aux expressions et émotions perçues sur les visages. Un joli message d'espoir pour les futurs retraités, non ce n'est pas une fin en soi, à condition de savoir s'occuper, partager et préserver un lien social, chacun à son rythme 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-age-de-deraison-9782368467565/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La vieillesse et comment vieillir ? Voilà un thème assez rare dans la BD et notre duo d'auteurs tente d'y répondre avec la retraite paisible de Corinne, secouée par des retrouvailles. En effet, au cours d'une de ses balades qu'elle a l'habitude faire, elle rencontre une amie d'un lointain passé qui va faire ressurgir les souvenirs et un nouvel élan. Sa petite vie tranquille aux côtés de son mari pantouflard "mais presque" va intégrer peu à peu ce groupe d'anciens camarades et va même finir par bouleverser cet équilibre. Certes on peut reprocher cette vision féministe avec un mari en totale déliquescence, n'ayant envie de rien et vivant des jours bien trop paisibles. Il ne s'adapte absolument pas aux nouveautés que Corinne tente de proposer pour redonner un peu de piquant à une vie plutôt morne. Un tel écart de vision et de perceptions dans un vieux couple me semble un peu étrange, mais cela permet de souligner l'écoute importante du conjoint qui est en droit d'innover et chercher à se recréer. De jolies couleurs chaudes viennent agrémenter le récit comme pour insuffler un élan vital. Le dessin s'épargne les détails et se focalise sur les personnages, en les affublant de traits caractéristiques, long nez, bedaine, corpulence, etc.... Un trait minimaliste faisant aussi la part belles aux expressions et émotions perçues sur les visages. Un joli message d'espoir pour les futurs retraités, non ce n'est pas une fin en soi, à condition de savoir s'occuper, partager et préserver un lien social, chacun à son rythme 😉 .
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J'aurais du mal à vous expliquer mais parfois il y a des bandes dessinées que vous n'avez pas spécialement envie de lire. Vous savez qu'elles sont probablement excellentes, mais l'humeur du jour, le thème de la bd, ou vos envies du moment ne collent pas. C'est le cas avec ce Soà dont le moins que l'on puisse dire c'est que la couverture est réussie pourtant. Et puis finalement vous vous lancez, et vous vous rendez compte au fil des pages que vous êtes heureux de vous être faits violence. Ce Soà c'est exactement cela. Une très belle lecture, et si côté graphisme, j'ai mis un peu de temps à m'adapter au style; pourtant flamboyant mais pas si conventionnel en bd franco belge, côté scénario on plonge très vite dans ce monde là du début du vingtième siècle. Le style de "Shinja" est plus que remarquable et au fil des pages on a sous nos yeux des paysages somptueux et des personnages vivants. Bravo aux auteurs donc, il est souvent difficile de faire changer d'avis ou d'humeur sur une bd. Le destin de Soa est bouleversant et marquant, et sa mise en bd est très réussie. Je ne peux que vous en recommander la lecture, c'est marquant.
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Il faut des albums comme cela. Il en faut et il faut les lire. Et cela même si on a l'impression de bien connaitre le sujet ou si on a l'impression de trop en entendre parler. Car quand c'est bien fait, bien dessiné et très humain, on ne peut qu'être touché. Quand on sait que c'est une histoire vraie. On ne peut qu'être ému et admiratif. Et c'est tout ce que j'ai ressenti en lisant "Le dernier costume n'a pas de poche". De l'émotion, de la tension, des choix difficiles mais aussi de bonnes nouvelles... mais aussi des parallèles actuels avec une comparaison gênante, pour nous français, entre les immigrés Ukrainiens et les immigrés d'Afrique. Une lecture prenante et touchante sur un sujet qui le mérite et qui ne doit pas tomber dans l'oubli, n'en déplaise à messieurs les politiciens.
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Titre de l'album : Le dernier costume n'a pas de poche Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Paolo Castaldi Coloriste : Paolo Castaldi Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En 2018, Chamesddine Marzoug, pêcheur et bénévole au Croissant Rouge, a lancé un appel au parlement européen de Strasbourg pour faire preuve d'humanité face à ceux qui fuient leur pays pour avoir un avenir. Insistant sur la mort d'un enfant âgé de 5 ans, il a demandé à l'auditoire : «Quelle erreur a-t-il commise, à son âge ?» Ce livre est l'histoire d'un homme qui s'est donné pour mission d'enterrer «dignement» les migrants morts au large de la Tunisie en tentant de rejoindre l'Europe. Laurent Galandon a tiré de sa rencontre avec Chamesddine Marzoug une fiction émouvante, inspirée des faits, lieux et situations réels, qui laisse une place à l'espoir. Chamesddine Marzoug. Bénévole au Croissant Rouge, ce pêcheur quinquagénaire de Zarzis, au sud de la Tunisie, offre aux migrants anonymes morts en Méditerranée une sépulture dans le cimetière des inconnus qu'il a lui-même créé. Ce matin de mars 2022, à bord d'un bateau de pêche, il est à nouveau témoin de corps flottants au large de la méditerranée. Le même jour, il fait la connaissance d'un adolescent perdu, Abdoulaye, qui est arrivé sur la plage sans savoir où il était exactement. Encore un migrant, parti de Lybie. Perdu en mer, sans vivres, il a survécu, dit-il, emporté par des tortues géantes jusqu'au rivage tunisien. Pour connaitre la misère des migrants, Chamesddine n'en est pas moins confronté à une autre réalité, celle de sa famille, à qui on refuse des visas, alors que l'Europe facilite l'arrivée des réfugiés d'Ukraine et ses amis, devenus Critique : Il faut des albums comme cela. Il en faut et il faut les lire. Et cela même si on a l'impression de bien connaitre le sujet ou si on a l'impression de trop en entendre parler. Car quand c'est bien fait, bien dessiné et très humain, on ne peut qu'être touché. Quand on sait que c'est une histoire vraie. On ne peut qu'être ému et admiratif. Et c'est tout ce que j'ai ressenti en lisant "Le dernier costume n'a pas de poche". De l'émotion, de la tension, des choix difficiles mais aussi de bonnes nouvelles... mais aussi des parallèles actuels avec une comparaison gênante, pour nous français, entre les immigrés Ukrainiens et les immigrés d'Afrique. Une lecture prenante et touchante sur un sujet qui le mérite et qui ne doit pas tomber dans l'oubli, n'en déplaise à messieurs les politiciens. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-costume-n-a-pas-de-poche?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Rarement un scénario m'aura autant déboussolé que celui-ci. Non pas car il serait torturé ou tortueux non mais plutôt pour son côté improbable et étonnant. Il est peu probable que vous ayez l'impression d'avoir déjà lu cette histoire. Ceci étant dit, Stéphane Piatzczek nous livre une galerie de personnages originaux mais crédibles et humains et déroule son chemin tranquillement. On s'interroge, puis on s'étonne puis on profite simplement du dépaysement et du calme que cette lecture nous apporte. C'est un bol d'air bien servi par les dessins chaleureux mais détaillés d'Emilie Beaud dont on avait pu apercevoir un peu du talent avec ses collaborations sur les séries Catamount et Wiloucha. On sent bien les inspirations du cinéma d'animation dans son trait mais il faut bien reconnaitre que ses couleurs hyper lumineuses font merveille sur les décors de forêts et font du bien aux yeux et au moral. Bravo et on a hâte de vous revoir aux crayons !
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Titre de l'album : Louise Beauvoir tome 2 - Neiges mortelles Scenariste de l'album : Sylviane Corgiat, Bruno Lecigne Dessinateur de l'album : Luca Albanese Coloriste : Luca Albanese Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Une nouvelle enquête est confiée à Louise Beauvoir. Coup dur pour notre gendarme préférée ! Cette année, sa fille ne veut pas la rejoindre pour les fêtes. Mutée en Haute-Savoie, Louise tourne en rond... jusqu'à ce qu'Alma, jeune parisienne qui lui fait penser à sa fille, débarque pour enquêter sur la mort de ses parents survenue dans un incendie, il y a près de vingt ans. Mais quelqu'un n'a pas très envie de remuer le passé... et dès le lendemain, sa logeuse est retrouvée assassinée. Alma est immédiatement soupçonnée. Louise se laissera-t-elle attendrir par la jeune fille ? Critique : La gendarme Louise Beauvoir délaisse les étroites routes de Corse ensoleillées pour le froid des Alpes dans une nouvelle aventure, bien des années après le premier tome. Précisément 13 ans durant lesquels elle a été "déclassée" ou mise au placard dans un petit village savoyard où en principe rien ne se passe. Elle s'est un peu laissée aller et fait grimper les chiffres sur la balance, ruminant l'échec de sa relation avec sa fille et sa situation professionnelle. Dans ce marasme, intervient Alma, une jeune parisienne débarquant en plein hiver pour une psychothérapie de choc en creusant dans un passé qu'elle semble avoir "oublié" ! Touchée par l'histoire de cette jeune femme, la gendarme chef de brigade va se lancer dans une nouvelle enquête et déterrer de vieux souvenirs, perturbant le biotope local ! On suit la progression de l'investigation à leurs côtés, avec les interrogatoires de témoins, les souvenirs émergeant d'Alma, les enquêtes de terrain mais aussi les dialogues entre gens du village peu enclins à ressortir les vieux dossiers ! Nouvelle aventure et donc nouvelle équipe pour Bruno Lecigne qui s'entoure d'une co-scénariste en la personne de Sylviane Corgiat (Les épées de verre, édition Humanoïdes associés) et d'un nouveau dessinateur : Luca Albanese ( Les grimaciers, édition Sarbacane) . Il signe des planches d'un trait semi-réaliste, avec des visages reconnaissables tout en s'épargnant les petits détails. Les traits sont grossiers, à l'image du long nez de Alma, mais il donne pas mal d'expressivité aux personnages. Ce n'est pas mon style de dessin mais les amateurs d'aquarelle et lavis seront satisfaits. Au final c'est une enquête aux multiples rebondissements qui entrouvre la porte à d'autres histoires de Louise Beauvoir, car une frise chronologique en fin d'album détaille son parcours avec les grandes dates de sa vie pro et perso ! On pourrait donc tout à fait la retrouver bien plus jeune dans un prochain tome ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/louise-beauvoir-tome-2-neiges-mortelles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La gendarme Louise Beauvoir délaisse les étroites routes de Corse ensoleillées pour le froid des Alpes dans une nouvelle aventure, bien des années après le premier tome. Précisément 13 ans durant lesquels elle a été "déclassée" ou mise au placard dans un petit village savoyard où en principe rien ne se passe. Elle s'est un peu laissée aller et fait grimper les chiffres sur la balance, ruminant l'échec de sa relation avec sa fille et sa situation professionnelle. Dans ce marasme, intervient Alma, une jeune parisienne débarquant en plein hiver pour une psychothérapie de choc en creusant dans un passé qu'elle semble avoir "oublié" ! Touchée par l'histoire de cette jeune femme, la gendarme chef de brigade va se lancer dans une nouvelle enquête et déterrer de vieux souvenirs, perturbant le biotope local ! On suit la progression de l'investigation à leurs côtés, avec les interrogatoires de témoins, les souvenirs émergeant d'Alma, les enquêtes de terrain mais aussi les dialogues entre gens du village peu enclins à ressortir les vieux dossiers ! Nouvelle aventure et donc nouvelle équipe pour Bruno Lecigne qui s'entoure d'une co-scénariste en la personne de Sylviane Corgiat (Les épées de verre, édition Humanoïdes associés) et d'un nouveau dessinateur : Luca Albanese ( Les grimaciers, édition Sarbacane) . Il signe des planches d'un trait semi-réaliste, avec des visages reconnaissables tout en s'épargnant les petits détails. Les traits sont grossiers, à l'image du long nez de Alma, mais il donne pas mal d'expressivité aux personnages. Ce n'est pas mon style de dessin mais les amateurs d'aquarelle et lavis seront satisfaits. Au final c'est une enquête aux multiples rebondissements qui entrouvre la porte à d'autres histoires de Louise Beauvoir, car une frise chronologique en fin d'album détaille son parcours avec les grandes dates de sa vie pro et perso ! On pourrait donc tout à fait la retrouver bien plus jeune dans un prochain tome !
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La tête dans les nuages - quand le TDA(H) s'invite à la maison
The_PoP a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : La tête dans les nuages - quand le TDA(H) s'invite à la maison Scenariste de l'album : Emmanuelle Friedmann Dessinateur de l'album : Céline Bailleux Coloriste : Céline Bailleux Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : La rentrée en CP s'avère compliquée pour Anaïs, 6 ans : elle a du mal à se concentrer, est très lente dans les apprentissages, les devoirs prennent des heures, distraite, elle oublie constamment ses affaires. Commence alors pour Céline, sa maman, et Anaïs, un long parcours de spécialistes. Des tests effectués pour comprendre d'où viennent ses difficultés révèlent qu'elle a TDAH, à prédominance inattentive. Critique : Il faut savoir tout d'abord que cette bd est un petit peu une auto biographie, mais c'est celle de la dessinatrice, Céline Bailleux, et non pas de la scénariste comme on aurait pu le penser. L'exercice est difficile et on le sait car parler d'éducation et de trouble de déficit de l'attention est complexe en tant que parent, cela se ressent forcément suivant notre propre biais de lecteur sur le regard que l'on va porter sur cette histoire et sur le propos. La tête dans les nuages est un roman graphique qui se présente comme des tranches du parcours de vie d'Anaïs et de ses parents. On y suit le quotidien et comment la famille tente de s'adapter face à ce trouble. C'est un bon moment de lecture car on sent que le propos n'est pas trop à charge sur l'éducation nationale ou le médico social comme c'est parfois le cas, il ne présente pas non plus de "solution" miracle, et ne culpabilise personne. Cela le rend facile à lire et agréable. Et mine de rien cela ne parlera pas seulement aux parents d'enfants atteints de ce trouble car beaucoup d'autres sujets de la vie quotidienne s'y trouvent mêlés. Le dessin de Céline Bailleux s'inscrit dans les codes du genre avec des décors minimalistes, et des personnages en ligne claire avec des visages expressifs. Peu de surprise donc, ni dans un sens, ni dans l'autre, ce qui est peut être dommage car j'aurais apprécié un supplément d'âme ou un peu plus de prise de risque pour que cela me marque ou me permette de ressentir plus d'empathie pour les personnages... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tete-dans-les-nuages-quand-le-tda-h-s-invite-a-la-maison/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement-
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Il faut savoir tout d'abord que cette bd est un petit peu une auto biographie, mais c'est celle de la dessinatrice, Céline Bailleux, et non pas de la scénariste comme on aurait pu le penser. L'exercice est difficile et on le sait car parler d'éducation et de trouble de déficit de l'attention est complexe en tant que parent, cela se ressent forcément suivant notre propre biais de lecteur sur le regard que l'on va porter sur cette histoire et sur le propos. La tête dans les nuages est un roman graphique qui se présente comme des tranches du parcours de vie d'Anaïs et de ses parents. On y suit le quotidien et comment la famille tente de s'adapter face à ce trouble. C'est un bon moment de lecture car on sent que le propos n'est pas trop à charge sur l'éducation nationale ou le médico social comme c'est parfois le cas, il ne présente pas non plus de "solution" miracle, et ne culpabilise personne. Cela le rend facile à lire et agréable. Et mine de rien cela ne parlera pas seulement aux parents d'enfants atteints de ce trouble car beaucoup d'autres sujets de la vie quotidienne s'y trouvent mêlés. Le dessin de Céline Bailleux s'inscrit dans les codes du genre avec des décors minimalistes, et des personnages en ligne claire avec des visages expressifs. Peu de surprise donc, ni dans un sens, ni dans l'autre, ce qui est peut être dommage car j'aurais apprécié un supplément d'âme ou un peu plus de prise de risque pour que cela me marque ou me permette de ressentir plus d'empathie pour les personnages...
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Et voici la conclusion de cette magnifique série, adaptation du roman éponyme à succès de Jean Philippe Jawoski qui l'avait fait rentrer dans la cour des grands auteurs de Fantasy, et quand il s'agit en plus d'un auteur français qui écrit dans un superbe français et que son héros est un immense salopard presque attachant, on ne peut que se réjouir. Foncez donc lire le livre, puis vous pourrez en profiter une seconde fois avec ces 5 bd qui sont une merveille d'adaptation. C'est fidèle à l'esprit du roman, et on se régale avec le dessin toujours aussi soigné et détaillé de Frédéric Genêt. Bref, ici c'est la conclusion de la saga, et je ne vous spoilerai rien, mais ce sera intense jusqu'au bout, et toujours un peu infâme. Attention cela reste de la fantasy bavarde et les machinations de l'infâme patron du non moins infâme Don Benvenuto Gesufal sont assez retorses. Et c'est peut être ce qui finit par nous rendre le Don Benvenuto sympathique, moi qui ai d'habitude horreur de voir des "méchants" glorifiés... Il n'est clairement pas un gentil, et il n'est clairement pas dans le camp des "louables", mais dans une république bien pourrie jusqu'à l'os, malgré sa malice, il finit par être presque toujours un pion pour son infâme patron. Bref, Gagner la guerre, c'est du médiéval Fantastique, et le couteau y sert plus souvent que l'épée, le complot y est monnaie courante, et finalement c'est notre game of throne à la française, mais vu des gueux. On adore. Merci aux deux auteurs pour cette belle saga. Les autres romans seront y adaptés ? Pour ma part, je rêve d'une adaptation respectueuse du chevalier aux épines....
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Sex drugs and RER tome 1 - Attention à la fermeture des portes !
alx23 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Sex drugs and RER tome 1 - Attention à la fermeture des portes ! Scenariste de l'album : Natacha Ratto Dessinateur de l'album : Natacha Ratto Coloriste : Natacha Ratto Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Léon, un jeune diplomé vivant en Charente est ravi d'apprendre qu'il a été accepté à la fac à Paris. Pas de chance, sa copine le largue juste avant son grand saut vers la capitale, et pire : ses images romantiques de la ville lumière sont vite dissipées quand il réalise qu'il devra vivre en banlieue proche. Il découvre un quotidien de galères de RER, dramas entre amis et histoires d'amour… Critique : Sex drugs and RER est initialement un webtoon de l'autrice Natacha Ratto à l'énorme succès avec plus de 21 millions de lecture. Les éditions Delcourt éditent aujourd'hui ces histoires au format album dans une adaptation améliorée au niveau des cases et illustrations inédites pour l'occasion de la sortie du premier tome. L'histoire revient sur le parcours de Léon quittant sa campagne pour poursuivre ses études à Paris et vivre en collocation en banlieue. Ce jeune héros va devoir se faire des amis suivre son école d'ingénieur et participer à de nombreuses soirées alcoolisées où tous les jeunes ne pensent qu'à s'amuser. Les dessins de Natacha Ratto sont dans un style proche des mangas, très simplistes. Il en ressort un rendu très gentillet pour mettre en image ses tranches de vies de jeunes. L'autrice revient en fin d'album sur les étapes de création entre webtoon et album. De nombreux lecteurs et lectrices se retrouveront dans cet album avec les années d'études, les amis et les fête interminables. Natacha Ratto annonce en fin d'album travailler déjà sur la suite. Sex drugs and RER est un album léger qui se lit avec plaisir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sex-drugs-and-rer-tome-1-attention-a-la-fermeture-des-portes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Sex drugs and RER est initialement un webtoon de l'autrice Natacha Ratto à l'énorme succès avec plus de 21 millions de lecture. Les éditions Delcourt éditent aujourd'hui ces histoires au format album dans une adaptation améliorée au niveau des cases et illustrations inédites pour l'occasion de la sortie du premier tome. L'histoire revient sur le parcours de Léon quittant sa campagne pour poursuivre ses études à Paris et vivre en collocation en banlieue. Ce jeune héros va devoir se faire des amis suivre son école d'ingénieur et participer à de nombreuses soirées alcoolisées où tous les jeunes ne pensent qu'à s'amuser. Les dessins de Natacha Ratto sont dans un style proche des mangas, très simplistes. Il en ressort un rendu très gentillet pour mettre en image ses tranches de vies de jeunes. L'autrice revient en fin d'album sur les étapes de création entre webtoon et album. De nombreux lecteurs et lectrices se retrouveront dans cet album avec les années d'études, les amis et les fête interminables. Natacha Ratto annonce en fin d'album travailler déjà sur la suite. Sex drugs and RER est un album léger qui se lit avec plaisir.
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Pour les retardataires, dont je fais partie, il faut se plonger dans cette sublime réédition du chef d'oeuvre de Fabien Nury et John Cassaday, Je suis Légion ! Pour ses 50 ans, les Humanos sortent des petits bijoux de leur catalogue et les proposent dans de véritables écrins, tel ce format rigide à la couverture splendide rouge sang. Et quelle histoire ! Moi qui découvrait cette aventure mêlant seconde guerre mondiale, espionnage et un soupçon de fantastique, j'ai dévoré cette intégrale avec un plaisir immense et une avidité "vampiresque" 😉 Les dialogues, les plans sur les visages scrutant des failles (ami ou ennemi ?) ou en pleines réflexions, la profondeur de l'histoire avec une importante galerie de personnages, des rebondissements ; c'est une merveille de scénario magistralement mis en scène par l'artiste américain John Cassaday. Il avait délaissé pour un temps Marvel et embrassé le franco-belge avec brio, on l'en remercie ! Son découpage associé au propos délivre une tension qui ne vous quittera pas tout au long de la lecture ! Son trait ultra-réaliste associé aux couleurs subtiles et lumineuses de Laura Martin vous plongera dans une ambiance de film noir à la musique stressante. Le seul et unique reproche que je lui ferais, tient justement au grand nombre de protagonistes et leur ressemblances, je dois bien avouer avoir parfois tourné les pages en arrière pour mieux identifier les "acteurs" en jeu. Un léger bémol qui vous permettra de vous replonger dans cette intégrale que je vous recommande chaudement, car elle se relit sans aucun problème quelques mois plus tard, histoire d'être sûr d'avoir tout saisi 😉 Un scénario exigeant qui laisse une porte entre-ouverte à la fin. On rêve d'un second cycle, qui sait, un jour peut-être !!!
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Titre de l'album : On a mangé la mer Scenariste de l'album : Maxime De Lisle Dessinateur de l'album : Olivier Martin Coloriste : Olivier Martin Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En France, les mers qui bordent nos côtes ont été vidées de 80% de leurs poissons de fond. On les a mangés. D'un appétit vorace et aveugle. Par des décennies de politique de surpêche, de consommateurs mal informés demandant plus de poissons à des prix moindre, et d'industriels courant derrière la croissance. C'est une histoire qui nous concerne tous, où la responsabilité de chacun est engagée. Les pêcheurs n'en sont que le bras armé, ils n'agissent que comme exécutants des attentes de la société. On a mangé la mer est une plongée dans le système qui tue, chaque année, des centaines de milliers de tonnes de poissons en France. Réalisée par Maxime de Lisle, président de l'ONG Seastemik et coordinateur de l'International Panel for Ocean Sustainability et sous le pinceau d'Olivier Martin, cette bande dessinée documentaire explore la complexité de la crise de la pêche, et montre comment la responsabilité partagée de la surconsommation de poissons, des pratiques non durables et des politiques publiques menacent l'océan, tout en soulignant l'espoir de préserver notre patrimoine marin. Activistes, capitaines de navires ou d'industrie, personnalités comme Isabelle Autissier : ce livre apporte un regard neuf sur le contenu de nos assiettes et notre façon de consommer. Critique : Attention attention. Une fois n'est pas coutume je trouve le titre de cet album des éditions Futuropolis très mal choisi. C'est un titre choc. Mais cela ne rend pas du tout hommage à la qualité du reportage et à sa couverture transverse du sujet de la crise de la population marine de nos océans. En effet cet album traite de toutes (enfin des plus dramatiques) les causes du manque de poissons et de la dégradation des océans. Car on n'a pas que mangé la mer. On l'a aussi pollué, détérioré et j'en passe. C'est ce qui est excellent dans ce reportage : le traitement global de la chaine de la consommation de poissons en france/europe. Un traitement qui va des réglementations européennes, aux nécessités de pêches "au gros", en passant par une histoire de la pèche qui voit nos pécheurs français râler contre les gros conglomérats néerlandais alors même qu'ils étaient bien contents de les voir sauver la marine française dans les années 90. Le reportage va jusqu'à l'impact de la surproduction de saumon qui dépeuple les mers africaines de leurs petits poissons pour nourrir les fermes d'élevage en Norvège. Comme ils disent : "C'est l'argent public du Sénégal qui aide les européens à manger moins cher" Tout le monde s'exprime dans un reportage qui se veut alarmiste, mais pas non plus dénué de note d'espoir, avec des exemples qui marchent et des pistes à suivre, pour tout un chacun. Un état des lieux de la partie la plus importante de notre planète dans une BD longue, bien illustrée avec Olivier Martin qui réussi à merveille à passer d'un univers à l'autre, et à faire lire à tous ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-a-mange-la-mer?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon attention ce Sector 5 n'est pas à mettre entre toutes les mains, car c'est un polar très sombre qui se déroule dans le milieu des travailleuse du sexe en roumanie. Christophe Bec est très attaché à la Roumanie comme il l'explique en préambule et en conclusion du livre, son épouse étant roumaine. il a donc bien connu le Sector 5 dont il parle puisqu'il y a séjournée à plusieurs reprises. C'est son envie de nous faire découvrir cette société roumaine, avec toute sa noirceur mais aussi pour démonter quelques clichés qui nous permet de découvrir aujourd'hui ce sector 5. Sachez tout d'abord qu'on aura bien du mal à ressentir la moindre empathie pour notre brillant mais désabusé inspecteur. Il fallait un personnage sombre pour plonger dans ces abîmes de Noirceur, et bien Christophe Bec à la gentillesse de nous en construire un, qui semble terriblement humain. L'intrigue est plutôt classique ceci étant dit, même si certains dénouements sont bien vus. Le dessin lui est dans un style que j'ai plus eu l'habitude de voir en comics US indépendant qu'en BD, mais il est assez réussi, colle bien aux atmosphères poisseuses et mafieuses et nous livre pas mal de détails. J'aurais peut être juste souhaité une coloration plus fine, mais je fais la fine bouche. L'ensemble se lit très bien sous la forme d'un one shot de 109 pages. Avis aux amateurs de polar Dark !
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Titre de l'album : Sector 5 Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Christian Pacurariu Coloriste : Alex Guimaraes Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : L'inspecteur Marian Ferentari enquête sur le crime d'un avocat assassiné devant ses deux enfants. Dans l'ordinateur de la victime sont trouvées des milliers de photos pornographiques de femmes de tous âges. Quelques jours après, c'est un jeune entrepreneur lié à la mafia qui est retrouvé empalé sur un chantier, puis un chauffeur de taxi immolé sur des docks. Ces crimes sont-ils tous liés ? Critique : Bon attention ce Sector 5 n'est pas à mettre entre toutes les mains, car c'est un polar très sombre qui se déroule dans le milieu des travailleuse du sexe en roumanie. Christophe Bec est très attaché à la Roumanie comme il l'explique en préambule et en conclusion du livre, son épouse étant roumaine. il a donc bien connu le Sector 5 dont il parle puisqu'il y a séjournée à plusieurs reprises. C'est son envie de nous faire découvrir cette société roumaine, avec toute sa noirceur mais aussi pour démonter quelques clichés qui nous permet de découvrir aujourd'hui ce sector 5. Sachez tout d'abord qu'on aura bien du mal à ressentir la moindre empathie pour notre brillant mais désabusé inspecteur. Il fallait un personnage sombre pour plonger dans ces abîmes de Noirceur, et bien Christophe Bec à la gentillesse de nous en construire un, qui semble terriblement humain. L'intrigue est plutôt classique ceci étant dit, même si certains dénouements sont bien vus. Le dessin lui est dans un style que j'ai plus eu l'habitude de voir en comics US indépendant qu'en BD, mais il est assez réussi, colle bien aux atmosphères poisseuses et mafieuses et nous livre pas mal de détails. J'aurais peut être juste souhaité une coloration plus fine, mais je fais la fine bouche. L'ensemble se lit très bien sous la forme d'un one shot de 109 pages. Avis aux amateurs de polar Dark ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sector-5/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Avec les générations d'auteurs qui s'en vont, viennent les tentations très "marvelienne" de rebooter des séries à succès, avec le risque que l'histoire ne soit plus vraiment actuelle. C'est le cas avec les séries de Jean Graton. Après Michel Vaillant qui "survit" à son créateur, c'est au tour de Julie Wood de voir ses aventures redémarrer et nous fournir une saison 2 qui n'est rien de plus qu'un reboot. Et si le nouveau Michel Vaillant a trouvé son public, j'ai un peu plus peur pour ce Julie Wood. En effet le scenario est assez convenu et l'histoire a tendance à courir deux chevaux en même temps. Deux chevaux radicalement différents ! Et je trouve que les deux histoires en parallèle ne match pas très bien. J'aurais largement préféré que l'o se concentre soit sur les courses, soit sur l'enquête... Enfin non surtout sur les courses. Je n'ai jamais trouvé crédibles les justifications de la volonté d'implication dans une enquête criminelle. Cela colle moyennement au personnage la ou par contre les courses de voitures, dans le monde machiste des "engins à moteurs" et des réseaux sociaux, est plutôt bien fait. Bref un début de série qui s'éparpille un peu trop pour me passionner.
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Titre de l'album : Julie Wood - saison 2 tome 1 - Mortel rodéo Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Claudio Stassi Coloriste : Claudio Stassi Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : ^La jeune Julie Wood vit avec ses deux frères, Indy et Phil, chez leur oncle Chris, garagiste les ayant recueillis depuis la mort de leurs parents. Addict au Flat Track ? discipline de moto cross par laquelle elle espère percer sur les circuits pro ? Julie traîne avec ses potes motards, mais aussi sur les réseaux sociaux, où elle poste des vidéos à l'adresse de sa communauté. Mais ce quotidien plein de rêves et de runs se trouve soudain chahuté par la visite de deux policiers. Car un certain Mason Green, motard assassiné au cours d'un rodéo urbain à Los Angeles, avait sur son portable un étrange message, où il était question de la famille Wood. Peut-être de quoi éclairer la disparition des parents de Julie sous un jour nouveau... Retrouvez Julie Wood, la mythique motarde de Jean Graton, pour un nouveau tour de piste, dans un reboot aussi moderne que respectueux ! Pelaez, à l'aise dans tous les registres, conjugue le background codifié par Jean Graton à un polar moderne. Le réputé Claudio Stassi donne, lui, une tonicité graphique impeccable à ce reboot ! Critique : Avec les générations d'auteurs qui s'en vont, viennent les tentations très "marvelienne" de rebooter des séries à succès, avec le risque que l'histoire ne soit plus vraiment actuelle. C'est le cas avec les séries de Jean Graton. Après Michel Vaillant qui "survit" à son créateur, c'est au tour de Julie Wood de voir ses aventures redémarrer et nous fournir une saison 2 qui n'est rien de plus qu'un reboot. Et si le nouveau Michel Vaillant a trouvé son public, j'ai un peu plus peur pour ce Julie Wood. En effet le scenario est assez convenu et l'histoire a tendance à courir deux chevaux en même temps. Deux chevaux radicalement différents ! Et je trouve que les deux histoires en parallèle ne match pas très bien. J'aurais largement préféré que l'o se concentre soit sur les courses, soit sur l'enquête... Enfin non surtout sur les courses. Je n'ai jamais trouvé crédibles les justifications de la volonté d'implication dans une enquête criminelle. Cela colle moyennement au personnage la ou par contre les courses de voitures, dans le monde machiste des "engins à moteurs" et des réseaux sociaux, est plutôt bien fait. Bref un début de série qui s'éparpille un peu trop pour me passionner. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/julie-wood-saison-2-tome-1-mortel-rodeo?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Attention attention. Une fois n'est pas coutume je trouve le titre de cet album des éditions Futuropolis très mal choisi. C'est un titre choc. Mais cela ne rend pas du tout hommage à la qualité du reportage et à sa couverture transverse du sujet de la crise de la population marine de nos océans. En effet cet album traite de toutes (enfin des plus dramatiques) les causes du manque de poissons et de la dégradation des océans. Car on n'a pas que mangé la mer. On l'a aussi pollué, détérioré et j'en passe. C'est ce qui est excellent dans ce reportage : le traitement global de la chaine de la consommation de poissons en france/europe. Un traitement qui va des réglementations européennes, aux nécessités de pêches "au gros", en passant par une histoire de la pèche qui voit nos pécheurs français râler contre les gros conglomérats néerlandais alors même qu'ils étaient bien contents de les voir sauver la marine française dans les années 90. Le reportage va jusqu'à l'impact de la surproduction de saumon qui dépeuple les mers africaines de leurs petits poissons pour nourrir les fermes d'élevage en Norvège. Comme ils disent : "C'est l'argent public du Sénégal qui aide les européens à manger moins cher" Tout le monde s'exprime dans un reportage qui se veut alarmiste, mais pas non plus dénué de note d'espoir, avec des exemples qui marchent et des pistes à suivre, pour tout un chacun. Un état des lieux de la partie la plus importante de notre planète dans une BD longue, bien illustrée avec Olivier Martin qui réussi à merveille à passer d'un univers à l'autre, et à faire lire à tous !
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L'artiste complet Halim se lance dans l'adaptation d'une histoire vraie, un scandale hollywoodien à ses débuts dans les années 30. Patricia Douglas a été agressée sexuellement par deux hommes lors d'une soirée organisée par la toute puissante voire omnipotente Metro-Goldwin-Mayer (MGM) où 120 femmes avaient été invitées sans savoir que 282 hommes seraient présents pour se "distraire". Un véritable guet-apens où l'alcool coulait à flot avec les dérives qu'il peut entraîner dans une société patriarcale au possible. Nous suivrons le combat de cette femme qui va attaquer le studio de cinéma en justice. La grande partie de récit se déroule au tribunal avec les joutes verbales des avocats faisant intervenir une grande quantité de témoins et spécialistes. La MGM sentant le mauvais coup venir, distribue les pots de vin et autres arrangements pour faire plier la jeune Patricia. Halim mélange les cases et découpe le gaufrier en diagonales pour tonifier l'action, mais cela perd un peu le lecteur qui ne comprend plus trop dans quel sens lire les bulles. La trichromie est assez réussie et nous plonge bien dans l'ambiance "films noirs" de ces années, les personnages sont assez reconnaissables malgré leur nombre important, il faut s'accrocher à la lecture pour ne pas perdre le fil. Il s'agit d'une histoire vaste aux enjeux dépassant les protagonistes, même la pauvre victime Patricia ! Un scandale dans la lignée de celui de Wenstein, sauf que celui-ci aura mis 60 ans à être véritablement dénoncé, la vie de Patricia Douglas ayant été irrémédiablement brisée ! On peut reprocher à Halim cette fin qui nous laisse pantois suite au verdict prononcé : "sans suite" . Un final expédié un peu trop vite, qui aurait gagné en épaisseur au détriment de passages superflus en amont. Le plus important reste la dénonciation de cette affaire, et il le réussit plutôt bien.
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Titre de l'album : Seule contre Hollywood Scenariste de l'album : Halim Dessinateur de l'album : Halim Coloriste : Halim Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : L'affaire Patricia Douglas est probablement le plus gros scandale jamais enterré de l'histoire de Hollywood. " Je n'essayais pas d'obtenir quoi que ce soit. Je voulais juste que quelqu'un me croie. " Patricia Douglas A peine âgée de 20 ans, Patricia Douglas, ainsi que 120 danseuses professionnelles, sont recrutées pour un tournage par la Metro-Goldwyn-Mayer. Elles sont convoquées le soir du 5 mai 1937, mais, bien loin de participer au " tournage " prévu, les jeunes femmes se retrouvent propulsées dans une gigantesque soirée privée organisée pour les 282 représentants commerciaux. Agressée durant la soirée, Patricia Douglas décide de porter plainte contre le plus puissant des studios hollywoodiens. A l'époque, ce genre d'affaires se dénoue en privé, à coups d'intimidation et d'arrangements financiers mais, 80 ans avant #MeToo, Patricia Douglas aura le courage d'aller jusqu'au bout... Critique : L'artiste complet Halim se lance dans l'adaptation d'une histoire vraie, un scandale hollywoodien à ses débuts dans les années 30. Patricia Douglas a été agressée sexuellement par deux hommes lors d'une soirée organisée par la toute puissante voire omnipotente Metro-Goldwin-Mayer (MGM) où 120 femmes avaient été invitées sans savoir que 282 hommes seraient présents pour se "distraire". Un véritable guet-apens où l'alcool coulait à flot avec les dérives qu'il peut entraîner dans une société patriarcale au possible. Nous suivrons le combat de cette femme qui va attaquer le studio de cinéma en justice. La grande partie de récit se déroule au tribunal avec les joutes verbales des avocats faisant intervenir une grande quantité de témoins et spécialistes. La MGM sentant le mauvais coup venir, distribue les pots de vin et autres arrangements pour faire plier la jeune Patricia. Halim mélange les cases et découpe le gaufrier en diagonales pour tonifier l'action, mais cela perd un peu le lecteur qui ne comprend plus trop dans quel sens lire les bulles. La trichromie est assez réussie et nous plonge bien dans l'ambiance "films noirs" de ces années, les personnages sont assez reconnaissables malgré leur nombre important, il faut s'accrocher à la lecture pour ne pas perdre le fil. Il s'agit d'une histoire vaste aux enjeux dépassant les protagonistes, même la pauvre victime Patricia ! Un scandale dans la lignée de celui de Wenstein, sauf que celui-ci aura mis 60 ans à être véritablement dénoncé, la vie de Patricia Douglas ayant été irrémédiablement brisée ! On peut reprocher à Halim cette fin qui nous laisse pantois suite au verdict prononcé : "sans suite" . Un final expédié un peu trop vite, qui aurait gagné en épaisseur au détriment de passages superflus en amont. Le plus important reste la dénonciation de cette affaire, et il le réussit plutôt bien. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/seule-contre-hollywood/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : The kong crew tome 3 - Central dark Scenariste de l'album : Éric Hérenguel Dessinateur de l'album : Éric Hérenguel Coloriste : Éric Hérenguel Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Il semblerait que les efforts de Betty pour lever des fonds et sauver Spit le teckel vont enfin payer. Pendant ce temps, Virgil est toujours inconscient et prisonnier des Amazones alors que Jonas et Irvin tentent de percer le secret des mutations des dinosaures sur les toits de Manhattan Jungle... Critique : Rhooo l'excellente nouvelle ! Un minispoiler alert mais... Eric Herenguel va nous faire une deuxième "partie" à son Kong crew. Je suis super content. Surtout que ce n'est pas un étirage de notre histoire, mais bien une extension de l'univers et des perspectives qu'il offre. Et c'est une excellente façon de faire, car cela permet à monsieur Herenguel ne nous livrer une fin de trilogie cohérente, graphiquement superbe et toujours avec une belle pointe d'humour. Mais ça lui permet surtout de ne pas alourdir le récit avec des explications qui viendront surement plus tard. Mais des explications que dont l'on peut très bien se passer si l'on veut s'en tenir à cette trilogie. Une excellente nouvelle pour un excellent tome de fin de trilogie pour une histoire au départ osée, mais qui a réussi à tenir toutes ses promesses. Une très belle trilogie d'aventure dans un univers jamais vu jusqu'à présent ! Merci monsieur Herenguel ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-kong-crew-tome-3-central-dark?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Rhooo l'excellente nouvelle ! Un minispoiler alert mais... Eric Herenguel va nous faire une deuxième "partie" à son Kong crew. Je suis super content. Surtout que ce n'est pas un étirage de notre histoire, mais bien une extension de l'univers et des perspectives qu'il offre. Et c'est une excellente façon de faire, car cela permet à monsieur Herenguel ne nous livrer une fin de trilogie cohérente, graphiquement superbe et toujours avec une belle pointe d'humour. Mais ça lui permet surtout de ne pas alourdir le récit avec des explications qui viendront surement plus tard. Mais des explications que dont l'on peut très bien se passer si l'on veut s'en tenir à cette trilogie. Une excellente nouvelle pour un excellent tome de fin de trilogie pour une histoire au départ osée, mais qui a réussi à tenir toutes ses promesses. Une très belle trilogie d'aventure dans un univers jamais vu jusqu'à présent ! Merci monsieur Herenguel !
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En partant de la fameuse théorie du 100ème singe, qui voudrait qu'une nouvelle pratique ou savoir se transmette au sein d'une population sans aucun contact préalable ou transmission visible, une fois que 100 personnes l'ont acquis; l'auteure Julia Billet imagine un contexte social et politique délétère dans un futur proche dont la seule issue semble cette hypothèse. Des phénomènes étranges apparaissent soudainement, des animaux aux races éteintes, ou encore des poissons lévitant dans une serre, des méduses perturbant le fonctionnement des réacteurs nucléaires qui disparaissent une fois leur "mission" accomplie, une impression de danse vengeresse de l'état animal contre les méfaits de l'homme. Alix une jeune femme aux traits autistiques semble vivre en communion avec ces phénomènes et amène littéralement de la couleur au récit en noir et blanc du dessinateur Jérôme Ruillier. Son trait charbonneux voit apparaître des formes lumineuses colorées, ces fameux "blooms" prometteurs de lendemains meilleurs à la manière des floraisons printanières. C'est une histoire exigeante, avec un dessin ne facilitant pas toujours la compréhension des cases par des transitions et des changements de contextes soudains. On perçoit ce que dénoncent les auteurs mais cette fin aux notes un peu trop oniriques m'a un peu déconcerté.
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