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  1. Titre de l'album : Crépuscule des pères Scenariste de l'album : COJO Renaud Dessinateur de l'album : REVEL Sandrine Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : 2016, alors qu'il est en pleine procédure pour l'obtention de la garde alternée de sa fille Lise, Thomas découvre par hasard le « drame de Cestas » (1969), qui fut l'un des premiers faits divers médiatisés à outrance. Au terme d'une véritable enquête, il reconstitue le puzzle de cette tragédie. Critique : J’avais choisi cette BD car je ne connaissais pas le drame de Cestas qui s’est déroulé en 1969, où un père a mis fin à ses jours après avoir tué ses enfants. J’étais vraiment intriguée de connaitre si cette « enquête » allait mettre en évidence les motivations qui l’ont poussé à un tel geste. Hélas, au lieu de se cantonner au drame en question, l’auteur le fait à travers un homme qui vit une situation compliquée quant à la garde de sa fille. Les deux histoires s’entremêlent et la lecture n’est pas toujours très fluide. L’enquête et le déroulé sont plutôt bien faits, on se rend compte à quel point les enfants peuvent être influencés par leurs parents, surtout les jeunes ! Le graphisme est plutôt agréable. Seulement voilà, que ce soit pour l’affaire de 1969 ou pour celle de 2016, l’orientation des histoires est contestable car à aucun moment, nous avons le point de vue de la femme ! A peine, a-t-on l’information comme quoi le mari de Cestas était jaloux et violent, aucune information sur la vie du couple, ni sur la vie de cette femme pendant la douzaine de jours qu’a duré l’affaire. Quant à celle de 2016, la narration étant du point de vue du mari, c’est elle qui semble avoir tous les torts ! Un récit impartial, avec le ressenti et le vécu des deux partis aurait été plus intéressant. Car ici, on a juste une accusation à sens unique. Autres infos : Edition Arènes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-crepuscule-des-peres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Nickad

    Crépuscule des pères

    J’avais choisi cette BD car je ne connaissais pas le drame de Cestas qui s’est déroulé en 1969, où un père a mis fin à ses jours après avoir tué ses enfants. J’étais vraiment intriguée de connaitre si cette « enquête » allait mettre en évidence les motivations qui l’ont poussé à un tel geste. Hélas, au lieu de se cantonner au drame en question, l’auteur le fait à travers un homme qui vit une situation compliquée quant à la garde de sa fille. Les deux histoires s’entremêlent et la lecture n’est pas toujours très fluide. L’enquête et le déroulé sont plutôt bien faits, on se rend compte à quel point les enfants peuvent être influencés par leurs parents, surtout les jeunes ! Le graphisme est plutôt agréable. Seulement voilà, que ce soit pour l’affaire de 1969 ou pour celle de 2016, l’orientation des histoires est contestable car à aucun moment, nous avons le point de vue de la femme ! A peine, a-t-on l’information comme quoi le mari de Cestas était jaloux et violent, aucune information sur la vie du couple, ni sur la vie de cette femme pendant la douzaine de jours qu’a duré l’affaire. Quant à celle de 2016, la narration étant du point de vue du mari, c’est elle qui semble avoir tous les torts ! Un récit impartial, avec le ressenti et le vécu des deux partis aurait été plus intéressant. Car ici, on a juste une accusation à sens unique.
  3. Titre de l'album : La fête des ombres tome 1 Scenariste de l'album : PICHARD Olivier (atelier Sento) Dessinateur de l'album : BRUN Cécile (atelier Sento) Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Chaque été, dans un village isolé du Japon, on célèbre la Fête des ombres, un étrange festival pendant lequel les habitants accueillent les âmes errantes des morts qui ont tout perdu, jusqu’au souvenir de leurs vies passées. Naoko, une jeune femme un peu rêveuse, a pour mission de guider l’une de ces ombres, un homme mystérieux hanté par un terrible secret. Si elle ne parvient pas à l’aider avant l’été suivant, l’ombre sera perdue à jamais. Au fil des saisons naissent des sentiments qui les rapprochent et brouillent la frontière entre le monde des vivants et des morts. Mais à force de côtoyer un fantôme, Naoko ne risque-t-elle pas de passer à côté de sa propre vie ? Critique : Dans le village de Naoko, il est coutume, pour ceux qui ont le don, d’accueillir une ombre (une âme errante d’un mort) et de l’aider à passer de l’autre côté. Ces âmes ne savent plus vraiment qui elles sont et ce qu’elles ont vécu, seul le « passeur » peut voir à quoi ressemble l’ombre, il est donc le seul à pouvoir l’aider à se rappeler, mais le temps pour le faire n’est que de 1 an. Naoko est une jeune fille qui a échoué à aider sa première ombre, elle en accueille une autre, celle d’un homme mais n’ayant aucun signe particulier, la tâche s’annonce difficile. La fête des ombres propose un récit fantastique, fondé sur le folklore et les traditions. Naoko est devenue guide, comme sa mère avant elle, d’une certaine façon, elle subit le poids de cette tradition. Une vie difficile où l’on cohabite pendant un an avec un inconnu que l’on perd forcément le moment venu. Est-il possible de mener une vie normale et comment faire pour ne pas s’attacher ? Le graphisme est intéressant, les paysages sont travaillés et le rendu des ombres nous met bien dans l’ambiance. Les personnages sont un peu disproportionnés mais on oublie vite car l’histoire est entrainante, émouvante et emprunte d’une certaine mélancolie. Fin dans le second tome. Autres infos : Editions Issekinicho Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.issekinicho.fr/editions/produit/la-fete-des-ombres-1/ Voir la totalité de enregistrement
  4. Nickad

    La fête des ombres tome 1

    Dans le village de Naoko, il est coutume, pour ceux qui ont le don, d’accueillir une ombre (une âme errante d’un mort) et de l’aider à passer de l’autre côté. Ces âmes ne savent plus vraiment qui elles sont et ce qu’elles ont vécu, seul le « passeur » peut voir à quoi ressemble l’ombre, il est donc le seul à pouvoir l’aider à se rappeler, mais le temps pour le faire n’est que de 1 an. Naoko est une jeune fille qui a échoué à aider sa première ombre, elle en accueille une autre, celle d’un homme mais n’ayant aucun signe particulier, la tâche s’annonce difficile. La fête des ombres propose un récit fantastique, fondé sur le folklore et les traditions. Naoko est devenue guide, comme sa mère avant elle, d’une certaine façon, elle subit le poids de cette tradition. Une vie difficile où l’on cohabite pendant un an avec un inconnu que l’on perd forcément le moment venu. Est-il possible de mener une vie normale et comment faire pour ne pas s’attacher ? Le graphisme est intéressant, les paysages sont travaillés et le rendu des ombres nous met bien dans l’ambiance. Les personnages sont un peu disproportionnés mais on oublie vite car l’histoire est entrainante, émouvante et emprunte d’une certaine mélancolie. Fin dans le second tome.
  5. Nickad

    Hantée

    Il y a beaucoup d’éléments dans cette histoire et elle ne manque pas de rebondissements ! L’histoire commence comme un drame : Tilda a perdu sa sœur dans un accident et comme elle se sent coupable, elle n’arrive pas à faire son deuil ni à se pardonner. Elle devient alors pensionnaire du Refuge, un endroit pour aider les jeunes en difficultés, au cours d’une séance de spiritisme, elle va obtenir le don de voir les fantômes. C’est à partir de là, que l’histoire prend une tournure à la fois spirituelle mais aussi fantastique. Si certains passages font un peu penser au film 6eme sens, l’histoire va plus loin car Tilda n’est pas qu’une personne qui a un don, elle a aussi subi un traumatisme. Il y a toute une partie autour des fantômes : pourquoi sont-ils là ? que ressentent-ils ? peuvent-ils interagir avec le commun des mortels ? mais aussi, toute une évolution dans le deuil : comment vivre la perte d’un proche. L’histoire réserve encore une part d’action et de sciences mais ce sera à vous de le découvrir. Je ne me suis pas du tout ennuyée dans la lecture même si certains aspects peuvent sembler classiques (la fin notamment).
  6. Nickad

    Hantée

    Titre de l'album : Hantée Scenariste de l'album : OLLIVIER Mikaël Dessinateur de l'album : PITZ Nicolas Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Tilda a perdu sa sœur dans un accident de scooter. Depuis, ça ne va pas très fort et elle se retrouve au Refuge, un endroit pour jeunes en difficulté. Camille l'entraine à une séance de spiritisme et tout bascule, elle se met à voir des fantômes... Voilà qu'en plus, une chasseuse de fantômes fait son apparition et semble trouver ça tout à fait normal ! Tilda est à deux doigts de penser qu'elle perd la tête. Mais cette chasseuse est-elle vraiment là pour l'aider ? Se pourrait-il que grâce à ce don elle puisse prendre contact avec sa sœur ? Qui sont donc ces fantômes qui nous hantent ? Ne seraient-ils pas plutôt hantés par ceux qui ne peuvent pas les laisser partir ? Critique : Il y a beaucoup d’éléments dans cette histoire et elle ne manque pas de rebondissements ! L’histoire commence comme un drame : Tilda a perdu sa sœur dans un accident et comme elle se sent coupable, elle n’arrive pas à faire son deuil ni à se pardonner. Elle devient alors pensionnaire du Refuge, un endroit pour aider les jeunes en difficultés, au cours d’une séance de spiritisme, elle va obtenir le don de voir les fantômes. C’est à partir de là, que l’histoire prend une tournure à la fois spirituelle mais aussi fantastique. Si certains passages font un peu penser au film 6eme sens, l’histoire va plus loin car Tilda n’est pas qu’une personne qui a un don, elle a aussi subi un traumatisme. Il y a toute une partie autour des fantômes : pourquoi sont-ils là ? que ressentent-ils ? peuvent-ils interagir avec le commun des mortels ? mais aussi, toute une évolution dans le deuil : comment vivre la perte d’un proche. L’histoire réserve encore une part d’action et de sciences mais ce sera à vous de le découvrir. Je ne me suis pas du tout ennuyée dans la lecture même si certains aspects peuvent sembler classiques (la fin notamment). Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hantee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Nickad

    Le bruit de la pluie

    Plus construite comme un documentaire avec un exemple concret, cette bande dessinée permet d’aborder le sujet douloureux de la tumeur au cerveau chez l’enfant. Elle revient rapidement sur les signes de la maladie et le traitement mais s’attarde sur les conséquences, sur les séquelles qui peuvent arriver, celles qui ne sont pas forcément visibles à l’œil nu (fatigue, problème de concentration, de mémorisation…) Cet ouvrage est comme un guide à destination des familles qui seraient touchées, qui permet de mieux comprendre la maladie et qui permet de faire découvrir les organismes et solutions pour aider l’enfant dans sa vie courante. Ce livre apporte surtout de l’espoir, la famille est soutenue, l’enfant grandit et arrive à mener une vie normale. L’histoire est vraiment concrète, on est vraiment dans des faits mais c’est abordé avec une certaine douceur, rendue en partie par des colorisations monochromes et des aquarelles.
  8. Titre de l'album : Le bruit de la pluie Scenariste de l'album : ALESSANDRA Joël Dessinateur de l'album : ALESSANDRA Joël Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Antoine et sa famille croquent la vie à pleines dents mais des signes inquiétants dans le comportement de l'enfant viennent troubler cette joyeuse ambiance. Le diagnostic révèle rapidement qu'Antoine est atteint d'une tumeur au cerveau. L'accompagnement de la famille, des amis, des enseignants et du corps médical s'avèrera essentiel dans sa guérison. Critique : Plus construite comme un documentaire avec un exemple concret, cette bande dessinée permet d’aborder le sujet douloureux de la tumeur au cerveau chez l’enfant. Elle revient rapidement sur les signes de la maladie et le traitement mais s’attarde sur les conséquences, sur les séquelles qui peuvent arriver, celles qui ne sont pas forcément visibles à l’œil nu (fatigue, problème de concentration, de mémorisation…) Cet ouvrage est comme un guide à destination des familles qui seraient touchées, qui permet de mieux comprendre la maladie et qui permet de faire découvrir les organismes et solutions pour aider l’enfant dans sa vie courante. Ce livre apporte surtout de l’espoir, la famille est soutenue, l’enfant grandit et arrive à mener une vie normale. L’histoire est vraiment concrète, on est vraiment dans des faits mais c’est abordé avec une certaine douceur, rendue en partie par des colorisations monochromes et des aquarelles. Autres infos : Edition Des ronds dans l'O Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-bruit-de-la-pluie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Nickad

    Castelmaure

    Pour revenir sur la sélection de quai des bulles, voici une chronique sur Castelmaure. Cette bande dessinée réunit Lewis Trondheim et Alfred pour leur 1ere collaboration. Le livre commence avec de petites histoires courtes se déroulant au Moyen-âge, avec la présence d’éléments fantastiques : une sorcière, des personnes qui semblent possédées et un mythographe parcourant les terres, au départ à la recherche du roi disparu il y a 20 ans puis ensuite à la recherche de contes. Cela semble indépendant mais petit à petit, tout va se relier, les premiers chapitres n’étant qu’une présentation des personnages, on découvre l’histoire de Castelmaure et sa malédiction. Castelmaure c’est d’abord une histoire de sorcellerie, ponctuée de petites touches d’humour. Et puis c’est aussi tout un travail autour des contes, de la transmission via le bouche-à-oreille, de la création des légendes. Et une fin… des plus intéressantes !
  10. Nickad

    Castelmaure

    Titre de l'album : Castelmaure Scenariste de l'album : TRONDHEIM Lewis Dessinateur de l'album : ALFRED Coloriste : Lou & Alfred Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Depuis plus de vingt ans, le mythographe arpente routes et chemins de tout le pays afin d'en collecter les contes et légendes populaires. Il aime ce travail modeste qui lui fait rencontrer toutes sortes d'affabulateurs et autres baratineurs. Mais s'il est une histoire après laquelle il court depuis toujours, c'est bien celle de la Malédiction de Castelmaure, une légende extraordinaire à laquelle tant de destins sont étrangement liés. Critique : Pour revenir sur la sélection de quai des bulles, voici une chronique sur Castelmaure. Cette bande dessinée réunit Lewis Trondheim et Alfred pour leur 1ere collaboration. Le livre commence avec de petites histoires courtes se déroulant au Moyen-âge, avec la présence d’éléments fantastiques : une sorcière, des personnes qui semblent possédées et un mythographe parcourant les terres, au départ à la recherche du roi disparu il y a 20 ans puis ensuite à la recherche de contes. Cela semble indépendant mais petit à petit, tout va se relier, les premiers chapitres n’étant qu’une présentation des personnages, on découvre l’histoire de Castelmaure et sa malédiction. Castelmaure c’est d’abord une histoire de sorcellerie, ponctuée de petites touches d’humour. Et puis c’est aussi tout un travail autour des contes, de la transmission via le bouche-à-oreille, de la création des légendes. Et une fin… des plus intéressantes ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/castelmaure?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Nickad

    Poly-A

    Etrange livre que ce Poly-A, ce n’est sans doute pas la bande dessinée de l’année, le dessin est de qualité mais pas exceptionnel, d’aucuns diraient même qu’il y aurait des lacunes, des passages qui auraient pu être plus approfondis. Mais il y a eu comme une alchimie à la lecture, une montée d’émotions. C’est un livre qui m’a touché, d’abord parce que le texte est beau, intime, sentimental et puis, parce que c’est triste et que cela a peut-être réveillé des souvenirs… Le postulat de départ est simple : le grand Amour existe, celui que l’on ne vit qu’une fois, celui qui bouleverse tout dans votre vie, qui permet de soulever des montagnes et qui vous prend aux tripes. Maintenant, imaginez que quelqu’un ait une maladie / une malédiction qui ferait qu’elle ressentirait de tels sentiments envers chaque personne qu’elle croise ou presque. Comment vivrait cette personne ? Quelles seraient les conséquences au quotidien ? Voilà, le sujet de Poly-A. Alors même si la situation est invraisemblable et que le livre n’est pas parfait, quand une histoire est bien racontée et qu’on est bon public, on la vit, on rit et on pleure avec ! Et c’est exactement l’effet que cette BD m’a fait, j’ai été happée par son univers romantique et douloureux.
  12. Nickad

    Poly-A

    Titre de l'album : Poly-A Scenariste de l'album : RINCIONE Marco Dessinateur de l'album : MARINO Sara Coloriste : Editeur de l'album : Shockdom Note : Résumé de l'album : Poly-a est une jeune fille simple avec un problème simple : elle tombe amoureuse de tous les hommes quelle rencontre au long de sa vie. A cause de cette malédiction, elle s'isole du reste du monde en sen remettant aux soins de Selena, une vieille dame qui l'assiste au quotidien. Mais quand Selena et son support disparaissent de sa vie, tout est mis en question et Poly-a est obligée d'affronter le monde extérieur quelle avait ignoré pendant longtemps. Critique : Etrange livre que ce Poly-A, ce n’est sans doute pas la bande dessinée de l’année, le dessin est de qualité mais pas exceptionnel, d’aucuns diraient même qu’il y aurait des lacunes, des passages qui auraient pu être plus approfondis. Mais il y a eu comme une alchimie à la lecture, une montée d’émotions. C’est un livre qui m’a touché, d’abord parce que le texte est beau, intime, sentimental et puis, parce que c’est triste et que cela a peut-être réveillé des souvenirs… Le postulat de départ est simple : le grand Amour existe, celui que l’on ne vit qu’une fois, celui qui bouleverse tout dans votre vie, qui permet de soulever des montagnes et qui vous prend aux tripes. Maintenant, imaginez qu'une personne ait une maladie / une malédiction qui ferait qu’elle ressentirait de tels sentiments envers chaque personne qu’elle croise ou presque. Comment vivrait cette personne ? Quelles seraient les conséquences au quotidien ? Voilà, le sujet de Poly-A. Alors même si la situation est invraisemblable et que le livre n’est pas parfait, quand une histoire est bien racontée et qu’on est bon public, on la vit, on rit et on pleure avec ! Et c’est exactement l’effet que cette BD m’a fait, j’ai été happée par son univers romantique et douloureux. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/poly-a?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Paris 1913, des meurtres de vagabonds et de prostituées ont eu lieu, la police patauge, le professeur Prudhomme vient à la rescousse et découvre la présence d’homoncules, sorte de pantins animés obéissant à des ordres simples. Qui se cache derrière eux et pourquoi ? L’histoire manque un peu de teneur, l’enquête est vite menée, il manque des explications sur les enjeux que ce soit de la société secrète ou de l’activiste anti-Allemagne. Des zones d’ombres aussi sur les personnages, sur leur passé, sur la partie scientifique (limite fantastique). Tout passe très vite au profit de scènes d’action plutôt bien représentées avec des points de vue et des lignes de fuite qui soulignent le dynamisme. Le graphisme est plutôt bien fait mais parfois manque de précision. Une bande dessinée pas inintéressante mais qui aurait pu être plus étoffée.
  14. Titre de l'album : Monsieur Prudhomme - Homo Homini Lupus Scenariste de l'album : MARGIOTTA Paolo Dessinateur de l'album : ADILETTO Andrea Coloriste : Editeur de l'album : Shockdom Note : Résumé de l'album : Paris, automne 1913. Le rêve de paix et de progrès de la Belle Epoque est sur le point de se transformer en cauchemar avec la 1ère Guerre Mondiale qui toque à la porte. Tandis que les journaux se focalisent sur la situation politique européenne, le sang de sans-abris et de prostitués salit les ruelles sombres de Paris. Chaque assassinat, toujours perpétré brutalement et dans l'obscurité, est accompagné par un bout de papier citant "Les Misérables" de Victor Hugo. L'inspecteur Clairmont fait appel à Guillaume Prudhomme, un ex-professeur universitaire banni de l'Académie pour ses expériences illégales. Lorsque Prudhomme arrive sur le lieu du dernier crime, il comprend tout de suite qu'il y a bien plus derrière ce sillage de meurtres. Critique : Paris 1913, des meurtres de vagabonds et de prostituées ont eu lieu, la police patauge, le professeur Prudhomme vient à la rescousse et découvre la présence d’homoncules, sorte de pantins animés obéissant à des ordres simples. Qui se cache derrière eux et pourquoi ? L’histoire manque un peu de teneur, l’enquête est vite menée, il manque des explications sur les enjeux que ce soit de la société secrète ou de l’activiste anti-Allemagne. Des zones d’ombres aussi sur les personnages, sur leur passé, sur la partie scientifique (limite fantastique). Tout passe très vite au profit de scènes d’action plutôt bien représentées avec des points de vue et des lignes de fuite qui soulignent le dynamisme. Le graphisme est plutôt bien fait mais parfois manque de précision. Une bande dessinée pas inintéressante mais qui aurait pu être plus étoffée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/monsieur-prudhomme?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Nickad

    Spada tome 1

    Il y a beaucoup d’éléments dans Spada, d’abord, une ville futuriste sur plusieurs niveaux et de la technologie avancée. Il y a des personnages à double personnalité ou plutôt qui cachent des secrets, un homme important assassinée et une enquête qui piétine, une horde d’assassins, une société avec des activités annexes dissimulées, un passé à découvrir… Beaucoup d’informations, cela semble un peu fourre-tout au début mais cela s’organise petit à petit, le style graphique est également un peu vague et n’aide pas forcément à la compréhension ; il faut d’ailleurs un peu de temps pour s’y habituer. C’est donc un bon début pour la série, un peu fouillis certes, mais qui contient assez d’éléments pour éveiller l’intérêt et avoir envie d’en apprendre plus. On sent que l’auteur a pris le temps de travailler chaque image, tant au niveau des détails que sur la palette de couleur qui peut varier complétement en fonction des situations.
  16. Nickad

    Spada tome 1

    Titre de l'album : Spada tome 1 Scenariste de l'album : TRIPOOD Alexander Dessinateur de l'album : TRIPOOD Alexander Coloriste : Editeur de l'album : Shockdom Note : Résumé de l'album : Anghywir, ville incroyable et futuriste construite sur plusieurs niveaux, dont le style architectural et le code vestimentaire des habitants suivent le goût et l'esprit moyenâgeux dictés par la mode populaire des Lames Blanches. Watt Weland, agent de maintenance de drones facteurs de la multinationale Knightzone, se voit impliqué dans un braquage de banque. Dans ces circonstances, il rencontre Spada Rodriguez, un curieux sans-abri qui bouleversera sa vie ainsi que le destin de la ville elle-même. Critique : Il y a beaucoup d’éléments dans Spada, d’abord, une ville futuriste sur plusieurs niveaux et de la technologie avancée. Il y a des personnages à double personnalité ou plutôt qui cachent des secrets, un homme important assassinée et une enquête qui piétine, une horde d’assassins, une société avec des activités annexes dissimulées, un passé à découvrir… Beaucoup d’informations, cela semble un peu fourre-tout au début mais cela s’organise petit à petit, le style graphique est également un peu vague et n’aide pas forcément à la compréhension ; il faut d’ailleurs un peu de temps pour s’y habituer. C’est donc un bon début pour la série, un peu fouillis certes, mais qui contient assez d’éléments pour éveiller l’intérêt et avoir envie d’en apprendre plus. On sent que l’auteur a pris le temps de travailler chaque image, tant au niveau des détails que sur la palette de couleur qui peut varier complétement en fonction des situations. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spada-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Nickad

    Le train de Dalí

    Titre de l'album : Le train de Dalí Scenariste de l'album : VIVENZIO Salvatore Dessinateur de l'album : LAMARTINO Fabio Coloriste : LAMARTINO Fabio Editeur de l'album : Shockdom Note : Résumé de l'album : Dalí, détective privé sans talent, accepte une mission qui l'amène à Nouvelle Ville pour retrouver une personne disparue. Cependant, à chaque fois que Dalí commence ses recherches, des événements absurdes et inexplicables l'interrompent brusquement. Résigné, il est sur le point de baisser les bras, mais une étrange rencontre lui redonne espoir... Critique : Sachez tout d’abord que je ne vais pas noter cette bande dessinée, je n’ai pas assez de recul sur ce genre d’œuvre pour me permettre de donner un avis objectif. La seule chose que je peux faire, c’est vous dire comment je l’ai perçue. Au premier abord, Le train de Dali est une œuvre peu attrayante, je n’ai pas du tout accroché au graphisme, aux couleurs. La composition n'est pas sans rappeler certaines œuvres du peintre, et les auteurs ne cachent pas la référence, prenant ouvertement le parti du surréalisme. Et puis vint la lecture, et il y a ce décalage permanent entre le texte et les images, cette incompréhension, cette difficulté à lier les deux. Dali est détective privé, il part faire un voyage pour trouver quelqu’un, on ne sait pas qui, on ne sait pas pourquoi. Pendant qu’il est dans le train, les arrières plans sont variés, on dirait des bribes d’histoires, des images du passé, du fantastique, du futur, tout est très métaphorique, allégorique… Il court après le temps et dit qu’on ne peut pas revenir en arrière alors ne serait-ce pas son propre voyage qu’il effectue, le retour sur sa vie, son introspection ? Pour ceux qui en aurait le temps et l’envie, il y a sans doute une analyse à faire, comprendre les métaphores… car je pense qu’il y a beaucoup à découvrir. L’œuvre est complexe et difficile d’accès. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/train-de-dali?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Nickad

    Le train de Dalí

    Sachez tout d’abord que je ne vais pas noter cette bande dessinée, je n’ai pas assez de recul sur ce genre d’œuvre pour me permettre de donner un avis objectif. La seule chose que je peux faire, c’est vous dire comment je l’ai perçue. Au premier abord, Le train de Dali est une œuvre peu attrayante, je n’ai pas du tout accroché au graphisme, aux couleurs. La composition n'est pas sans rappeler certaines œuvres du peintre, et les auteurs ne cachent pas la référence, prenant ouvertement le parti du surréalisme. Et puis vint la lecture, et il y a ce décalage permanent entre le texte et les images, cette incompréhension, cette difficulté à lier les deux. Dali est détective privé, il part faire un voyage pour trouver quelqu’un, on ne sait pas qui, on ne sait pas pourquoi. Pendant qu’il est dans le train, les arrières plans sont variés, on dirait des bribes d’histoires, des images du passé, du fantastique, du futur, tout est très métaphorique, allégorique… Il court après le temps et dit qu’on ne peut pas revenir en arrière alors ne serait-ce pas son propre voyage qu’il effectue, le retour sur sa vie, son introspection ? Pour ceux qui en aurait le temps et l’envie, il y a sans doute une analyse à faire, comprendre les métaphores… car je pense qu’il y a beaucoup à découvrir. L’œuvre est complexe et difficile d’accès.
  19. Titre de l'album : L'homme qui inventait le monde Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Bertrand Marchal Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : La Terre fait face à une terrible menace extraterrestre, et la guerre qui fait rage dans l'espace semble perdue. Engagé sur le front, le capitaine John Bowman, navigateur d'exception, est victime d'un incident qui le fait entrer en contact avec une mystérieuse matière noire. Rapatrié et placé en quarantaine, il fait l'objet d'une surveillance constante et se retrouve en proie à des cauchemars récurrents. Épuisé, il décide de s'évader et découvre que l'entité avec laquelle il a été en contact l'a doté d'étranges pouvoirs. Il se pourrait même que ses pouvoirs puissent bouleverser le cours de la guerre et... sauver l'humanité ! Critique : Il ne manquerait que Léo au casting de cet album pour qu'on retrouve la même équipe que celle qui était aux commandes des séries Kenya, Namibia et Amazonie. Léo n'est néanmoins pas très loin vu qu'il préface l'album de ses deux complices en regrettant visiblement de ne pas faire partie de l'aventure. Ce oneshot, à la très belle couverture, m'évoquant quelque part la guerre éternelle, reste dans le domaine de la SF comme souvent avec ces auteurs. Il est toutefois éloigné des productions habituelles, tant des auteurs, que des BD de SF plus habituelles de ces dernières années. Car même si on y retrouve des thèmes assez classiques en SF (une menace Alien, un héros doté de pouvoirs étranges qu'il va découvrir en même temps qu'il se découvre) ce n’est pas un album d’action. Ce n’est pas du Space opéra non plus, contrairement à ce qu'on peut croire en lisant le résumé et en regardant la couverture, c'est plutôt un road movie. Un cheminement à petit pas pour les protagonistes qui va les amener vers la conclusion. L'histoire de déroule avec lenteur, ce qui n'est pas un défaut, en trois tiers et j'ai bien accroché au 1er et au dernier. Il me manque sans doute un petit quelque chose dans le développement central pour être plus emballé. L'album aurait gagné en force sous forme de nouvelle ou de livre plus classique je crois, avec un développement plus important. Point fort, le lecteur de SF, que je suis, y a retrouvé de nombreuses influences. Des références, comme celles de La stratégie Ender par exemple, ou 2001 semblent les plus évidentes, et j'en découvrirais certainement bien d'autres à la relecture. C'est un album qui s'adresse en priorité aux amateurs de SF. Il s'analyse et se digère lentement. Mais en parler plus serait prendre le risque de spoiler de manière importante... En tout cas cette aventure du capitaine Bowman est très sympathique mais n’en attendez pas trop. C’est un album qui repose sur des twist …. Qu’on voit nettement arriver, si on est habitué au genre, et il y a globalement peu d’émotions affichés par les personnages malgré les enjeux présentés. Que ce soit dans les faits, les situations ou entre les personnages. Les dessins sont légèrement rétro mais me rappellent la guerre éternelle (autre grosse référence SF et BD). Il manque cependant à l’album quelque chose. Un supplément d’âme je dirais pour marquer les esprits durablement. En résumé c’est une bonne histoire de SF, qui sort des sentiers battus en BD, mais qui se mérite. A réserver aux amateurs de SF. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-inventait-le-monde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Donjon Antipodes +10 000 : Rubeus Khan Scenariste de l'album : Joann Sfar et Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Vince Coloriste : Walter Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Pour lutter contre l'invasion des démons géants surgis des entrailles de Terra Amata, l'oncle de Rubéus a créé une usine de robots géants prêts à les affronter. Rubéus, lui, est gardien de nuit dans cette usine. Un travail plutôt tranquille jusqu'au jour où il est accusé de sabotage. Mais le jeune homme est bien décidé à faire la lumière sur son innocence. Critique : Alors quand on est un tome de Donjon, dernier sorti d'une longue lignée, on est un peu comme le dernier petit frère d'une très très grande famille. Mais quand en plus on est le 1er du bout du bout (du bout positif: +10 000!), c'est à dire sur la chronologie, le 1er tome de l'ère moderne de Donjon. La pression sur ses petites épaules doit être très grande. Surtout quand l'écart (qui se compte en niveau dans Donjon, soit 1 album) est dans les +10 000.... Wha wha ou... Beaucoup de questions peuvent se poser. Suis je encore un Donjon ? Qu'est ce que je peux encore amener dans l'histoire alors que je suis si loin de ma base de départ ? Et à la série ? Est ce que je vais être aussi drôle et fin que les 1ers Donjon de la période Zénith et conquérir le monde ? Ou triste comme un crépuscule ? Et ou sont les objets du destin ? Ah bah non, cette question, on ne va pas y répondre pour l'instant. Donjon +10 000 ou Donjon et demi ? Alors est ce qu'on est encore dans Donjon ? Incontestablement oui. On retrouve dans ce tome du Donjon. Le héros s'appelle Rubéus Khan. Rien que ce grand nom devrait faire frémir des tas de fantômes et démon encore vivants. Pourtant dans ce 1er tome, la filiation est lointaine même si on peut retrouver ici un trait de caractère, là un nom ou une apparence physique qui n'est pas forcément sans rappeler quelques ancêtres potentiels ou encore mieux, des références. Et cet album en fait pas mal, sans toutefois être très clair sur les références. Un peu comme dans un Donjon de la grande époque en fait. Ce qui prouve qu'on est encore dans du Donjon. Mais alors l'album il est bien ou pas ? Bah il est pas mal. Faudrait être difficile quand même. C'est de la bonne aventure. Il y a de la bagarre par exemple. Et Rubéus est un peu le roi de la bagarre dans cet album. Ça va castagner au fil des cases en effet. Après on est aussi dans les temps modernes. Avec critique de la société actuelle en arrière plan sur fond de voitures, de petites magouilles, de grands patrons, d'économie de la vie moderne... La vie quoi. Du coup, on est quand même loin des Donjons de l'époque du milieu tout en y étant clairement affilié (maintenant j'appelle comme ça les albums qui sont entre deux antipodes). Et ça, ça peut-être compliqué pour le lecteur que je suis. Pour tous je suppose. Et du coup qu'en penser ? Du coup, à titre personnel, je me pose encore la question. Est ce que j'ai aimé l'album ou est ce que j'ai aimé la nostalgie de la lecture des anciens albums qui sont rappelés ici ? Pour l'instant difficile à dire... J'hésite. J'hésite tellement que je verrais par la suite en fait. Les albums s’imbriquent les uns dans les autres pour former un grand tout, et parmi tous les Donjons parus à ce jour, il y a forcément des albums que vous allez aimer plus que d'autres. En tout cas, les auteurs sont toujours là avec des choses à faire passer. L'album est très réussi sur le plan visuel, les couleurs, les dessins, la galerie de personnages, les situations croquignolesques. Le scénario. Les dialogues percutants. Ça le fait grave en fait!!! Sur tous ces points on est bien dans du Donjon! Et c'est du plaisir. Donc c'est génial ? Donjon est de retour ? Et pourtant.... Je n'y retrouve pas la joie de mes lectures des tomes du milieu (période Zénith ou Potron minet, Crépuscule était tout de même bien sombre). Bref, dans le Donjon tout est-il toujours aussi bon ? A chacun de juger aussi avec sa propre expérience du Donjon. Certains vont beaucoup aimer, d'autres moins. C'est en tout cas un bon divertissement Donjonesque, aucun doute la dessus. Pour info les auteurs semblent à nouveau en période de croisière Donjonesque et des tas de Donjons sont annoncés pour les mois qui viennent! Et Ça c'est quand même très très cool! Autres infos : Je me demande si le gardien à eu des descendants. Je crois que non. Mince j'ai oublié. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/donjon-antipodes-10000-rubeus-khan?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Alors quand on est un tome de Donjon, dernier sorti d'une longue lignée, on est un peu comme le dernier petit frère d'une très très grande famille. Mais quand en plus on est le 1er du bout du bout (du bout positif: +10 000!), c'est à dire sur la chronologie, le 1er tome de l'ère moderne de Donjon. La pression sur ses petites épaules doit être très grande. Surtout quand l'écart (qui se compte en niveau dans Donjon, soit 1 album) est dans les +10 000.... Wha wha ou... Beaucoup de questions peuvent se poser. Suis je encore un Donjon ? Qu'est ce que je peux encore amener dans l'histoire alors que je suis si loin de ma base de départ ? Et à la série ? Est ce que je vais être aussi drôle et fin que les 1ers Donjon de la période Zénith et conquérir le monde ? Ou triste comme un crépuscule ? Et ou sont les objets du destin ? Ah bah non, cette question, on ne va pas y répondre pour l'instant. Donjon +10 000 ou Donjon et demi ? Alors est ce qu'on est encore dans Donjon ? Incontestablement oui. On retrouve dans ce tome du Donjon. Le héros s'appelle Rubéus Khan. Rien que ce grand nom devrait faire frémir des tas de fantômes et démon encore vivants. Pourtant dans ce 1er tome, la filiation est lointaine même si on peut retrouver ici un trait de caractère, là un nom ou une apparence physique qui n'est pas forcément sans rappeler quelques ancêtres potentiels ou encore mieux, des références. Et cet album en fait pas mal, sans toutefois être très clair sur les références. Un peu comme dans un Donjon de la grande époque en fait. Ce qui prouve qu'on est encore dans du Donjon. Mais alors l'album il est bien ou pas ? Bah il est pas mal. Faudrait être difficile quand même. C'est de la bonne aventure. Il y a de la bagarre par exemple. Et Rubéus est un peu le roi de la bagarre dans cet album. Ça va castagner au fil des cases en effet. Après on est aussi dans les temps modernes. Avec critique de la société actuelle en arrière plan sur fond de voitures, de petites magouilles, de grands patrons, d'économie de la vie moderne... La vie quoi. Du coup, on est quand même loin des Donjons de l'époque du milieu tout en y étant clairement affilié (maintenant j'appelle comme ça les albums qui sont entre deux antipodes). Et ça, ça peut-être compliqué pour le lecteur que je suis. Pour tous je suppose. Et du coup qu'en penser ? Du coup, à titre personnel, je me pose encore la question. Est ce que j'ai aimé l'album ou est ce que j'ai aimé la nostalgie de la lecture des anciens albums qui sont rappelés ici ? Pour l'instant difficile à dire... J'hésite. J'hésite tellement que je verrais par la suite en fait. Les albums s’imbriquent les uns dans les autres pour former un grand tout, et parmi tous les Donjons parus à ce jour, il y a forcément des albums que vous allez aimer plus que d'autres. En tout cas, les auteurs sont toujours là avec des choses à faire passer. L'album est très réussi sur le plan visuel, les couleurs, les dessins, la galerie de personnages, les situations croquignolesques. Le scénario. Les dialogues percutants. Ça le fait grave en fait!!! Sur tous ces points on est bien dans du Donjon! Et c'est du plaisir. Donc c'est génial ? Donjon est de retour ? Et pourtant.... Je n'y retrouve pas la joie de mes lectures des tomes du milieu (période Zénith ou Potron minet, Crépuscule était tout de même bien sombre). Bref, dans le Donjon tout est-il toujours aussi bon ? A chacun de juger aussi avec sa propre expérience du Donjon. Certains vont beaucoup aimer, d'autres moins. C'est en tout cas un bon divertissement Donjonesque, aucun doute la dessus. Pour info les auteurs semblent à nouveau en période de croisière Donjonesque et des tas de Donjons sont annoncés pour les mois qui viennent! Et Ça c'est quand même très très cool!
  22. Comme d'habitude c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai attaqué la lecture de ce tome 6 de Donjon Parade. Les auteurs nous ramènent entre le T1 et le T2 de l'époque Zénith pour une trentaine de planches tout en humour et en déconne. La chose qui frappe l'esprit en ouvrant l'album ce sont les dessins. Alexis Nesme, qui prend la suite de Manu Larcenet, nous livre ici, dans un style très différent, des tomes précédents, des planches superbes, hautes en couleur et bourrées de détails. C'est vraiment de la folie furieuse. Et quand parfois il n'y a qu"une case sur toute la planche... Ça en jette ! Et je ne parle pas uniquement du sang qui dégouline ou qui gicle. C'est beau... Et ensuite on déroule la 1ère planche et on attaque avec une vanne. Les habitués du Donjon reconnaîtront instantanément la méthode de communication employée (et qui m'a fait bien marrer): Le poulet lancé. Donjon Parade oblige, toute l'histoire est très axée humour potache, et ce tome n'échappe pas à la règle même si l'histoire ne manquera pas de rebondissements dans sa 2è partie. Ca va beaucoup chahuter avec les petits enfants que les parents auront laissé à Herbert en garderie pendant qu'ils sont partis piller le Donjon. Une journée comme un autre au Donjon. Bref un Très bon Donjon Parade. L'humour est bien trouvé, les gags bien présents. La mise en place est superbe. L'action et les retournements de situations nombreux. Les auteurs font même très fort car ils arrivent à caser beaucoup des personnages habituels : Herbert bien sur, Marvin, mais aussi Grogro, Jean Jean, Horus, Alciade.... Et je ne vais pas tous les cités, mais je trouve que les placer dans l'histoire sur 30 pages, c'est fortiche. Et sympa pour le lecteur qui prendra plaisir à les retrouver. Ca fait presque hommage. Espérons que ce ne soit pas le dernier Parade.
  23. Titre de l'album : Donjon Parade Tome 6 - Garderie pour petiots Scenariste de l'album : Lewis Trondheim / Joann Sfar Dessinateur de l'album : Alexis Nesme Coloriste : Alexis Nesme Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Herbert a eu la bonne idée de créer une garderie pour occuper la progéniture des guerriers et guerrières venus se confronter aux monstres du Donjon. Marvin, Grogro, Jean-Jean la Terreur, tous sont mis à contribution pour occuper les petiots. Mais comme toujours, avec les plans d'Herbert de Vaucanson, rien ne se passe comme prévu... Critique : Comme d'habitude c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai attaqué la lecture de ce tome 6 de Donjon Parade. Les auteurs nous ramènent entre le T1 et le T2 de l'époque Zénith pour une trentaine de planches tout en humour et en déconne. La chose qui frappe l'esprit en ouvrant l'album ce sont les dessins. Alexis Nesme, qui prend la suite de Manu Larcenet, nous livre ici, dans un style très différent, des tomes précédents, des planches superbes, hautes en couleur et bourrées de détails. C'est vraiment de la folie furieuse. Et quand parfois il n'y a qu"une case sur toute la planche... Ça en jette ! Et je ne parle pas uniquement du sang qui dégouline ou qui gicle. C'est beau... Et ensuite on déroule la 1ère planche et on attaque avec une vanne. Les habitués du Donjon reconnaîtront instantanément la méthode de communication employée (et qui m'a fait bien marrer): Le poulet lancé. Donjon Parade oblige, toute l'histoire est très axée humour potache, et ce tome n'échappe pas à la règle même si l'histoire ne manquera pas de rebondissements dans sa 2è partie. Ca va beaucoup chahuter avec les petits enfants que les parents auront laissé à Herbert en garderie pendant qu'ils sont partis piller le Donjon. Une journée comme un autre au Donjon. Bref un Très bon Donjon Parade. L'humour est bien trouvé, les gags bien présents. La mise en place est superbe. L'action et les retournements de situations nombreux. Les auteurs font même très fort car ils arrivent à caser beaucoup des personnages habituels : Herbert bien sur, Marvin, mais aussi Grogro, Jean Jean, Horus, Alciade.... Et je ne vais pas tous les cités, mais je trouve que les placer dans l'histoire sur 30 pages, c'est fortiche. Et sympa pour le lecteur qui prendra plaisir à les retrouver. Ca fait presque hommage. Espérons que ce ne soit pas le dernier Parade. Autres infos : Quel bonne idée de laisser ses enfants à Herbert Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/donjon-parade-tome-6-garderie-pour-petiots?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : Black badge Scenariste de l'album : Matt Kindt Dessinateur de l'album : Tyler Jenkins Coloriste : Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : De toutes les organisations scouts, les Black Badges sont l'élite ; les meilleurs parmi les meilleurs. Les Black Badges sont une branche très secrète de scouts, chargée de missions secrètes qu'aucun adulte ne pourrait entreprendre. Mais en définitive, les petits gars en vert toujours prêts (selon la légende) savent peu de choses les uns des autres, et encore moins des autres organisations. Au sein de celles-ci, se cacherait un groupuscule utilisé par le gouvernement pour effectuer des opérations paramilitaires secrètes. En Corée du Nord, comme en Sibérie, qui se méfierait d'une bande d'ados étrangers en short ? Pourtant, au cours de l'une de ses missions, l'escouade des Black Badge devra choisir entre accomplir leur objectif ou secourir l'un de leurs camarades présumé mort des années auparavant. Les Black Badge sont une troupe de scouts d'élite. Ils sont chargés de missions que les adultes ne peuvent entreprendre. Une équipe d'espions digne de Mission impossible en culottes courtes. Mais il faut se méfier des apparences, le bien et le mal ne sont pas toujours là où l'on s'y attend... Après la série à succès GrassKings, Matt Kindt et Tyler Jenkins reviennent avec un roman graphique de 300 pages émouvant, drôle ou... horrible, parfois sur la même page. Critique : Si comme moi vous etes fan de Matt Kindt, et bien jetez vous directement et le plus rapidement possible sur ce Black Badge. Le duo aux commandes de de GrassKings nous revient avec un énorme one shot et thriller d'espionnage sublime. L'idée de base est deja aussi osé que bien pensée : et si les scouts du monde étaient bien plus que de simple "campeurs à tendance Mac Gyver" ? Et si sous la bonhomie d'un groupe d'enfant, Matt Kindt voit lui de potentiels espions et agents de terrain capable, plus que des adultes, de passer inaperçu et de réaliser des actes de "protections de la nations". Et comme dans toute bonne histoire d'espionnage, comment savoir qui est le bon et qui est le mauvais espion, au milieu de menteurs professionnels ? Entre des personnages bien travaillés, un graphisme toujours au top et une histoires surprenante du début à la fin, ce Black Badge se révèle un must have complètement imprévu. Et donc une excellente et magnifique surprise Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/black-badge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Admin1001BD

    Black badge

    Si comme moi vous etes fan de Matt Kindt, et bien jetez vous directement et le plus rapidement possible sur ce Black Badge. Le duo aux commandes de de GrassKings nous revient avec un énorme one shot et thriller d'espionnage sublime. L'idée de base est deja aussi osé que bien pensée : et si les scouts du monde étaient bien plus que de simple "campeurs à tendance Mac Gyver" ? Et si sous la bonhomie d'un groupe d'enfant, Matt Kindt voit lui de potentiels espions et agents de terrain capable, plus que des adultes, de passer inaperçu et de réaliser des actes de "protections de la nations". Et comme dans toute bonne histoire d'espionnage, comment savoir qui est le bon et qui est le mauvais espion, au milieu de menteurs professionnels ? Entre des personnages bien travaillés, un graphisme toujours au top et une histoires surprenante du début à la fin, ce Black Badge se révèle un must have complètement imprévu. Et donc une excellente et magnifique surprise
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