Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'bdeuro'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Bob Morane est avant tout un héros de romans d’Henri VERNES, apparu pour la 1ere fois dans le marabout junior n°16 en 1953. S’il était plus simple aventurier au départ, ses aventures sont devenues de plus en plus complexes, espionnage et science-fiction s’y sont mêlés. Henri Vernes a écrit 230 romans et une trentaine de nouvelles. Le personnage a été repris en 2012 par Gilles Devindilis dans les nouvelles aventures de Bob Morane. Une adaptation en bande dessinée existe également, parue d’abord dans les journaux comme Femmes d’aujourd’hui, Pilote et Tintin, on peut les trouver en intégrales. En 2015, Le lombard relance la série sous le nom de Bob Morane renaissance et une nouvelle BD, réalisé par des fans doit bientôt paraître en hommage à Henri Vernes, décédé le 25 juillet 2021.
  2. Nickad

    15 décembre 1967 naissance de ZEP

    Philippe CHAPPUIS dit ZEP est un auteur de bande dessinée suisse. A 12 ans il crée son 1er fanzine et l’appelle ZEP en hommage à Led Zeppelin, à 14 ans, il entre à l’école des arts décoratifs de Genève. En 1985, il commence à travailler au journal de Spirou et en 1992, il crée le personnage de Titeuf qui reste sa série phare mais dessine aussi d’autres albums en style plus réaliste (une histoire d’hommes, un bruit étrange et beau…)
  3. Philippe a fait 6 ans d’études à Bruxelles en suivant notamment les cours de François SCHUITEN et Philippe BERTHET afin de devenir dessinateur professionnel. Après plusieurs collaborations, il rencontre en 1988 Jean Van Hamme pour l’adaptation de ses romans Largo Winch. Depuis, il ne travaille plus que sur cette série.
  4. Titre de l'album : Aquablue T17 - La nuit de la miséricorde Scenariste de l'album : Hautière Dessinateur de l'album : Reno Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Terrorisme, écologie, xénophobie, extrémisme religieux, ce cycle, Retour aux Sources, aura abordé des sujets très en phase avec l'actualité et se conclue avec un formidable et généreux épisode de résolution. Sur Aquablue, Landon préside un banquet entre indigènes et colons humains pour célébrer l'apaisement et organiser la vie future en bonne entente. Nao, toujours prisonnier de son mystérieux geôlier, assiste à l'évènement par écran interposé. Bientôt le spectacle tourne au cauchemar et la situation s'embourbe. Il ne reste guère de solution diplomatique : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». Critique : Suite et fin de ce cycle entamé par Hautière et Reno , démarré en 2011 ! Ils avaient marqué une rupture graphique importante avec ces dessins plus "réalistes" , plus cinématographiques . On aime ou on aime pas , je le conçois . Etant fan de l'univers de Nao depuis ses débuts , j'ai adhéré totalement . Hautière se sert de problématiques actuelles telles l'écologie , la colonisation pour tisser son histoire et cela fonctionne parfaitement . Trahisons , vaisseaux spatiaux , mékas , lagons , surprises aussi , le cycle termine en feux d'artifices . Je dois préciser cependant que mes anciens Aquablue sont dans les cartons et je ne me souvenais plus tout à fait des tenants et aboutissants , j'aurai des blans à combler lorsque je relirai tout d'une traite . Il faut noter que la fin est une fin au sens propre du terme . Soit ils repartent sur un nouveau cycle , soit ils arrêtent . Avec toutes ces séries interminables , je trouve la démarche bienvenue . Un bon opus , dans la lignée des précédents , qui devrait combler les amateurs de l'autre planète bleue . Rakahanga Par @Kevin Nivek Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aquablue-tome-17-la-nuit-de-la-misericorde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Suite et fin de ce cycle entamé par Hautière et Reno , démarré en 2011 ! Ils avaient marqué une rupture graphique importante avec ces dessins plus "réalistes" , plus cinématographiques . On aime ou on aime pas , je le conçois . Etant fan de l'univers de Nao depuis ses débuts , j'ai adhéré totalement . Hautière se sert de problématiques actuelles telles l'écologie , la colonisation pour tisser son histoire et cela fonctionne parfaitement . Trahisons , vaisseaux spatiaux , mékas , lagons , surprises aussi , le cycle termine en feux d'artifices . Je dois préciser cependant que mes anciens Aquablue sont dans les cartons et je ne me souvenais plus tout à fait des tenants et aboutissants , j'aurai des blans à combler lorsque je relirai tout d'une traite . Il faut noter que la fin est une fin au sens propre du terme . Soit ils repartent sur un nouveau cycle , soit ils arrêtent . Avec toutes ces séries interminables , je trouve la démarche bienvenue . Un bon opus , dans la lignée des précédents , qui devrait combler les amateurs de l'autre planète bleue . Rakahanga Par @Kevin Nivek
  6. Après un bac philo, Laurent Chabosy dit Lewis Trondheim rencontre Jean-Christophe Menu en 1987 et découvre une nouvelle façon de faire de la bande dessinée. Il sortira 12 numéros de son fanzine ACCI H3319 puis rejoindra la revue Labo. Après plusieurs associations et rencontres, il lance chez Dargaud en 1994, la série Lapinot. A partir de 1997, il y l’apparition des « Donjon » en collaboration avec Joann Sfar, puis d’autres séries comme La mouche, Kaput & Zösky… Lewis Trondheim obtient le titre de Chevalier des arts et Lettres en 2005 et le Grand Prix à Angoulême en 2006. Il a plus de 200 publications à son actif.
  7. VladNirky

    La bibliomule de Cordoue

    L'année dernière nous avions eu Les Indes fourbes , cette année place à La bibliomule de Cordoue ! Cette petite merveille est à lire absolument . LA surprise assurément de fin d'année . Lupano nous délivre un scénario comme il sait les faire avec un travail de documentation historique et géographique assez poussé . L'époque byzantine de l'Espagne n'étant pas forcément approfondie dans nos manuels scolaires . Cela m'a permis d'apprendre des tas de faits , car derrière cette histoire de "braquage" de livres , il y a la grande histoire , et Lupano surfe dessus tel Alexandre Dumas .Il délivre une quête saupoudrée de suspens et d'humour , haletante ; dans l'univers des romans on appelle ça un "page turner" ! Mais surtout , c'est une déclaration d'amour sur la culture , le savoir , la curiosité , tous véhiculés par un support : LE LIVRE . Et l'histoire nous démontre qu'ils ont souffert nos amis les livres 😞 , ce n'est d'ailleurs sûrement pas fini avec le possible avènement de "l'ebook" ... Mais une belle histoire ne suffit pas en bd , il faut aussi l'illustrateur . Et là aussi , Chemineau se met à la mesure . Je l'avais découvert dans sa biographie sur Julius Popper scénarisée par Matz ,et je garde un excellent souvenir de son trait . Il s'améliore et se trouve sublimé par ces couleurs chaudes , "calliente" typiques de l'ancienne Andalousie . Le sens du découpage est à souligner avec des cases dynamiques et innovantes . Vous l'aurez compris , c'est un véritable coup de coeur . J'ajoute que la qualité de l'édition est remarquable . Oui Mr Lupano , je suis d'accord avec vous , les livres ont de l'avenir , je le souhaite de tout coeur 🙂 Par @Kevin Nivek
  8. Titre de l'album : La bibliomule de Cordoue Scenariste de l'album : Lupano Dessinateur de l'album : Chemineau Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Califat d'Al Andalus, Espagne. Année 976. Voilà près de soixante ans que le califat est placé sous le signe de la paix, de la culture et de la science. Le calife Abd el-Rahman III et son fils al-Hakam II ont fait de Cordoue la capitale occidentale du savoir. Mais al-Hakam II meurt jeune, et son fils n'a que dix ans. L'un de ses vizirs, Amir, saisit l'occasion qui lui est donnée de prendre le pouvoir. Il n'a aucune légitimité, mais il a des alliés. Parmi eux, les religieux radicaux, humiliés par le règne de deux califes épris de culture grecque, indienne, ou perse, de philosophie et de mathématiques. Le prix de leur soutien est élevé : ils veulent voir brûler les 400 000 livres de la bibliothèque de Cordoue. La soif de pouvoir d'Amir n'ayant pas de limites, il y consent. La veille du plus grand autodafé du monde, Tarid, eunuque grassouillet en charge de la bibliothèque, réunit dans l'urgence autant de livres qu'il le peut, les charge sur le dos d'une mule qui passait par là et s'enfuit par les collines au nord de Cordoue, dans l'espoir de sauver ce qui peut l'être du savoir universel. Rejoint par Lubna, une jeune copiste noire, et par Marwan, son ancien apprenti devenu voleur, il entreprend la plus folle des aventures : traverser presque toute l'Espagne avec une « bibliomule » surchargée, poursuivi par des mercenaires berbères. Cette fable historique savoureuse écrite par Wilfrid Lupano (Les Vieux Fourneaux, Blanc Autour, ...) et servie par le trait joyeux de Léonard Chemineau (Le Travailleur de la nuit, Edmond, ...), fait écho aux conflits, toujours d'actualité, entre la soif de pouvoir et la liberté qu'incarne le savoir. Critique : L'année dernière nous avions eu Les Indes fourbes , cette année place à La bibliomule de Cordoue ! Cette petite merveille est à lire absolument . LA surprise assurément de fin d'année . Lupano nous délivre un scénario comme il sait les faire avec un travail de documentation historique et géographique assez poussé . L'époque byzantine de l'Espagne n'étant pas forcément approfondie dans nos manuels scolaires . Cela m'a permis d'apprendre des tas de faits , car derrière cette histoire de "braquage" de livres , il y a la grande histoire , et Lupano surfe dessus tel Alexandre Dumas .Il délivre une quête saupoudrée de suspens et d'humour , haletante ; dans l'univers des romans on appelle ça un "page turner" ! Mais surtout , c'est une déclaration d'amour sur la culture , le savoir , la curiosité , tous véhiculés par un support : LE LIVRE . Et l'histoire nous démontre qu'ils ont souffert nos amis les livres 😞 , ce n'est d'ailleurs sûrement pas fini avec le possible avènement de "l'ebook" ... Mais une belle histoire ne suffit pas en bd , il faut aussi l'illustrateur . Et là aussi , Chemineau se met à la mesure . Je l'avais découvert dans sa biographie sur Julius Popper scénarisée par Matz ,et je garde un excellent souvenir de son trait . Il s'améliore et se trouve sublimé par ces couleurs chaudes , "calliente" typiques de l'ancienne Andalousie . Le sens du découpage est à souligner avec des cases dynamiques et innovantes . Vous l'aurez compris , c'est un véritable coup de coeur . J'ajoute que la qualité de l'édition est remarquable . Oui Mr Lupano , je suis d'accord avec vous , les livres ont de l'avenir , je le souhaite de tout coeur 🙂 Par @Kevin Nivek Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-bibliomule-de-cordoue?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Jonathan - tome 17, La piste de Yeshe Scenariste de l'album : Cosey Dessinateur de l'album : Cosey Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : C'est une lettre, reçue poste restante à Delhi la veille de son retour en Europe, qui entraîne Jonathan sur la piste de Yéshé. Là, installé dans un monastère perdu au coeur de l'Himalaya, alors que les « libérateurs » venus de Beijing cherchent à anéantir l'identité tibétaine, Jonathan, accompagné du malicieux moine Chamba, retrouve après de longues années celle qui donnera une réponse à ses questions. Critique : Et voilà , clap de fin pour l'ami Jonathan . Une aventure commencée il y a 46 ans dans le journal "Tintin" . Ce "double" de Cosey clôture son histoire , et il ne le fait pas seul , vous comprendrez mieux le sens de cette phrase à la fin de l'album 🙂 . Je dois avouer que je l'ai découvert tardivement , lors des sorties de ces intégrales , très bien illustrées et documentées , avec en prime des pistes musicales (fournies pas Cosey) à mettre en fond sonore lors de la lecture des tomes . Tangerine dream , Pink Floyd etc .... Des auteurs de cette époque avec un côté psychédélique . On est bien dans l'univers de l'auteur suisse , amateur de C.G. Jung . Car la quête de Jonathan a toujours été empreint de spiritualité , ponctuée de méditation et d'une profonde recherche de soi , et quel autre pays peut mieux symboliser cette recherche que le Tibet ? Durant ces 17 tomes nous apprenons à découvrir cette culture , ces couleurs , son alimentation et , ses habitants . Hormis un passage aux Etats-Unis (Cosey avoue d'ailleurs que ce n'est pas le meilleur moment de la série , et je suis bien d'accord) , Jonathan n'aura de cesse de voyager sur ces terres fantastiques du toit du monde . Je dois préciser qu'il me restait 2 intégrales à lire avant ce 17ème opus , mais j'ai pu saisir la presque totalité des événements se déroulants . Les noms des principaux protagonistes me sont revenus aussi , car il s'agit surtout de ceux ayant marqué Jonathan . Mais en refermant ces pages , je suis victime d'une furieuse envie de me replonger dedans et tout relire à la suite . Ce récit nous transporte littéralement , on sentirait presque l'odeur de la Tsampa et du thé au beurre . Cosey achève les aventures de son "clone" ou ami imaginaire de la façon la plus simple qu'il soit , et , sans qu'il n'y ait de happy end ou de drame , on n'éprouve une certaine nostalgie quand même . L'histoire se tient , mais je ne mets pas 5 sur 5 étoiles , car , il manque un "je ne sais quoi" comme disent les américains . Est-ce le fait de savoir qu'il n'y aura plus de nouveau Jonathan dans les bacs des libraires ? Le dessin de Cosey est reconnaissable entre mille et je peux comprendre les personnes réfractaires . Pour moi il est de ces auteurs "simples" mais qui à la manière d'un Hugo Prat , sont capables de vous transporter avec si peu de détails . Il sait rajouter des détails et le fait parfois dans certaines cases , mais il suffit de regarder ses décors enneigés pour comprendre de quelle simplicité je parle . Car au delà du dessin , il y a son écriture , et sa neige "simple" sera perçue comme authentique lors de ses descriptions , et vous aussi , vous la sentirez craquer sous vos pieds . Il fait assurément partie des grands du 9ème art , et Jonathan va rejoindre Tintin , Astérix et autres têtes d'affiches . Par Kevin Nivek Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jonathan-tome-17-la-piste-de-yeshe?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Et voilà , clap de fin pour l'ami Jonathan . Une aventure commencée il y a 46 ans dans le journal "Tintin" . Ce "double" de Cosey clôture son histoire , et il ne le fait pas seul , vous comprendrez mieux le sens de cette phrase à la fin de l'album 🙂 . Je dois avouer que je l'ai découvert tardivement , lors des sorties de ces intégrales , très bien illustrées et documentées , avec en prime des pistes musicales (fournies pas Cosey) à mettre en fond sonore lors de la lecture des tomes . Tangerine dream , Pink Floyd etc .... Des auteurs de cette époque avec un côté psychédélique . On est bien dans l'univers de l'auteur suisse , amateur de C.G. Jung . Car la quête de Jonathan a toujours été empreint de spiritualité , ponctuée de méditation et d'une profonde recherche de soi , et quel autre pays peut mieux symboliser cette recherche que le Tibet ? Durant ces 17 tomes nous apprenons à découvrir cette culture , ces couleurs , son alimentation et , ses habitants . Hormis un passage aux Etats-Unis (Cosey avoue d'ailleurs que ce n'est pas le meilleur moment de la série , et je suis bien d'accord) , Jonathan n'aura de cesse de voyager sur ces terres fantastiques du toit du monde . Je dois préciser qu'il me restait 2 intégrales à lire avant ce 17ème opus , mais j'ai pu saisir la presque totalité des événements se déroulants . Les noms des principaux protagonistes me sont revenus aussi , car il s'agit surtout de ceux ayant marqué Jonathan . Mais en refermant ces pages , je suis victime d'une furieuse envie de me replonger dedans et tout relire à la suite . Ce récit nous transporte littéralement , on sentirait presque l'odeur de la Tsampa et du thé au beurre . Cosey achève les aventures de son "clone" ou ami imaginaire de la façon la plus simple qu'il soit , et , sans qu'il n'y ait de happy end ou de drame , on n'éprouve une certaine nostalgie quand même . L'histoire se tient , mais je ne mets pas 5 sur 5 étoiles , car , il manque un "je ne sais quoi" comme disent les américains . Est-ce le fait de savoir qu'il n'y aura plus de nouveau Jonathan dans les bacs des libraires ? Le dessin de Cosey est reconnaissable entre mille et je peux comprendre les personnes réfractaires . Pour moi il est de ces auteurs "simples" mais qui à la manière d'un Hugo Prat , sont capables de vous transporter avec si peu de détails . Il sait rajouter des détails et le fait parfois dans certaines cases , mais il suffit de regarder ses décors enneigés pour comprendre de quelle simplicité je parle . Car au delà du dessin , il y a son écriture , et sa neige "simple" sera perçue comme authentique lors de ses descriptions , et vous aussi , vous la sentirez craquer sous vos pieds . Il fait assurément partie des grands du 9ème art , et Jonathan va rejoindre Tintin , Astérix et autres têtes d'affiches . Par Kevin Nivek
  11. Nickad

    Grand silence

    J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse.
  12. Nickad

    Grand silence

    Titre de l'album : Grand silence Scenariste de l'album : ROJZMAN Théa Dessinateur de l'album : REVEL Sandrine Coloriste : Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Sur une île inconnue où vivent des humains qui nous ressemblent, une sorte d'usine géante œuvre depuis toujours. Cette étrange usine a pour mission d'avaler les cris rendus muets des enfants.Elle s'appelle Grand Silence...Dans un conte pour adultes aussi beau que son sujet est délicat, Théa Rojzman et Sandrine Revel livrent un roman graphique puissant qui explore sans brutalité ni complaisance un fléau que l'on préfère ignorer : celui des violences sexuelles commises sur les enfants. Critique : J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/grand-silence?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Le manoir Sheridan tome 1 la porte de géhenne Scenariste de l'album : LAMONTAGNE Jacques Dessinateur de l'album : YI MA Coloriste : YI MA Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : La magie n'existe que parce qu'il y a des secrets...Québec, Canada 1922. En fuite après avoir volé la caisse d'un magasin général, Daniel est englouti avec son traîneau dans les eaux d'un lac gelé. Angus Mac Mahon le sauve de justesse et l'emmène dans sa demeure, le Manoir Sheridan, une grande bâtisse isolée et inquiétante. Au fil de sa convalescence, Daniel va découvrir par hasard, dans une aile dont l'accès lui est totalement interdit, la nièce d'Angus, la belle Edana, plongée dans un profond état de catalepsie. Daniel va découvrir qu'il a ouvert la porte d'un monde cauchemardesque qu'il lui faudra affronter en passant un dangereux pacte avec le maître des lieux, pour défendre sa vie et celle de cette mystérieuse créature dont le charme l'a envouté...Baigné d'une aura ténébreuse à la Edgar Alan Poe, ou encore d'ambiances proches de certains films de Tim Burton, le premier tome de ce diptyque nous transporte dans une aventure fantastique enlevée et magnifiée par un dessin des plus inspiré! Critique : Au Quebec en 1922, l’histoire commence avec un accident de voiture à cheval en plein hiver sur un lac gelé, Daniel est sauvé de justesse et se réveille au manoir Sheridan, un étrange manoir perdu au milieu de la forêt avec peu d’habitants. Mais lui comme les habitants ont tous des secrets et il va profiter de sa convalescence pour fouiner un peu. Les dessins sont somptueux, l’histoire est mystérieuse à souhait. Concernant le scenario, il part dans le fantastique mais vu le sous-titre ce n’est pas une surprise car pour ceux qui l’ignore, la Géhenne est le nom donné à l’enfer dans la bible. Annoncé comme un diptyque, cette bande dessinée est une réussite. Autres infos : Collection Vents d'Ouest Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-manoir-sheridan-tome-1-la-porte-de-gehenne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Au Quebec en 1922, l’histoire commence avec un accident de voiture à cheval en plein hiver sur un lac gelé, Daniel est sauvé de justesse et se réveille au manoir Sheridan, un étrange manoir perdu au milieu de la forêt avec peu d’habitants. Mais lui comme les habitants ont tous des secrets et il va profiter de sa convalescence pour fouiner un peu. Les dessins sont somptueux, l’histoire est mystérieuse à souhait. Concernant le scenario, il part dans le fantastique mais vu le sous-titre ce n’est pas une surprise car pour ceux qui l’ignore, la Géhenne est le nom donné à l’enfer dans la bible. Annoncé comme un diptyque, cette bande dessinée est une réussite.
  15. Titre de l'album : Les bonhommes de pluie Scenariste de l'album : DUPRAT François Dessinateur de l'album : DUPRAT François Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : L’été, c’est le temps des jeux, des premières amours de vacances, de la détente et de l’aventure. Celui d’Héloïse s’annonce pourtant pluvieux et morose. Tracassée par le déménagement qui l’attend à la rentrée, la jeune fille part camper au bord de la mer avec son oncle, sa tante et son petit cousin. Un petit groupe d’adolescents, habitués des lieux, met Héloïse et Théo au défi d’aller récupérer un objet dans la vieille maison qui se dresse sur la plage… Il paraît que, cette année, la bâtisse est hantée par des fantômes, des bonshommes de pluie. Critique : Héloïse part en vacances au camping avec ses cousins, elle n’a pas vraiment le moral car elle va devoir déménager à cause de la mutation de sa mère. Heureusement, son cousin est plutôt sympathique et elle a croisé un garçon qui lui plait. Mais ce dernier se la pète un peu et les met au défi de se rendre dans une maison abandonnée en pleine nuit. Il semblerait cependant que cette maison soit occupée, est-ce qu’il s’agit de fantômes, de créatures fantastiques que l’on appelle des bonhommes de nuit ou encore des malfaiteurs ? Car le bruit court qu’il y aurait des voleurs au camping… Difficile de faire une critique sans dévoiler l’intrigue. Il y a tout un aspect sur les relations familiales, Héloïse prend conscience de ce qui est le plus important pour elle. Et il y a toute une partie sur un sujet d’actualité sensible, et cette BD permet d’en faire une 1ere approche auprès des plus jeunes. Bien sûr, comme il s’agit d’un livre « jeunesse » et même s’il y a une certaine gravité dans le thème, il est abordé avec une certaine retenue, de façon à pouvoir en discuter en famille ensuite. Une bd intelligente, avec de beaux dessins pour permettre de discuter de certains sujets en famille. Autres infos : Editions de la Gouttière Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-bonhommes-de-pluie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Nickad

    Les bonhommes de pluie

    Héloïse part en vacances au camping avec ses cousins, elle n’a pas vraiment le moral car elle va devoir déménager à cause de la mutation de sa mère. Heureusement, son cousin est plutôt sympathique et elle a croisé un garçon qui lui plait. Mais ce dernier se la pète un peu et les met au défi de se rendre dans une maison abandonnée en pleine nuit. Il semblerait cependant que cette maison soit occupée, est-ce qu’il s’agit de fantômes, de créatures fantastiques que l’on appelle des bonhommes de nuit ou encore des malfaiteurs ? Car le bruit court qu’il y aurait des voleurs au camping… Difficile de faire une critique sans dévoiler l’intrigue. Il y a tout un aspect sur les relations familiales, Héloïse prend conscience de ce qui est le plus important pour elle. Et il y a toute une partie sur un sujet d’actualité sensible, et cette BD permet d’en faire une 1ere approche auprès des plus jeunes. Bien sûr, comme il s’agit d’un livre « jeunesse » et même s’il y a une certaine gravité dans le thème, il est abordé avec une certaine retenue, de façon à pouvoir en discuter en famille ensuite. Une bd intelligente, avec de beaux dessins pour permettre de discuter de certains sujets en famille.
  17. Titre de l'album : Big G - Paris-Plage sous les bombes Scenariste de l'album : MARCO Victor et Jean-Louis Dessinateur de l'album : MARCO Jean-Louis Coloriste : OOSHIMA Hiroyuki Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Après la Seconde Révolution française de 2042, la France a été renommée Les États-Unis de France et sa capitale Paris-Plage. C'est dans cet univers futuriste fait de violence et d'excès que vit BIG G, Gérard pour les intimes, un vétéran des S.C.E.U.F (Super commandos des États-Unis de France). Ce dernier aimerait profiter d'une vie normale dans la capitale Paris-Plage mais le destin semble s'acharner sur lui. Quoi qu'il fasse, il se retrouve, toujours malgré lui, au mauvais endroit au mauvais moment. Heureusement, ses capacités physiques hors normes et son entraînement militaire lui permettent à chaque fois de se sortir de ces mauvais pas. Critique : C’est un peu par hasard que j’ai acheté cette BD et quand je l’ai reçue, j’ai été assez rebutée par le dessin ! Malgré ça, je m’y suis plongée et l’ai lue d’une traite. Dans une France post-apocalyptique et un Paris entièrement reconstruit comme la plus grande station balnéaire du monde, Big G, un ancien agent des forces spéciales aux gros bras, mène une vie de débrouille, il se retrouve malgré lui impliqué dans des histoires diverses où il va croiser le président (qui est un peu spécial) et un gros vilain bien moche. Les auteurs ont très bien pensé leur nouveau monde, ils ont d’ailleurs la gentillesse de nous mettre une frise chronologique avec les grands événements pour mieux nous situer et poussent le souci du détail à nous mettre des publicités de leur univers entre les chapitres !. La nouvelle Paris est très originale et très bien pensée. L’histoire et les personnages ont tous un côté déjanté, un peu WTF. Apparemment, ce serait un 1er tome. Autres infos : Edition Fluide glacial Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/big-g-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. C’est un peu par hasard que j’ai acheté cette BD et quand je l’ai reçue, j’ai été assez rebutée par le dessin ! Malgré ça, je m’y suis plongée et l’ai lue d’une traite. Dans une France post-apocalyptique et un Paris entièrement reconstruit comme la plus grande station balnéaire du monde, Big G, un ancien agent des forces spéciales aux gros bras, mène une vie de débrouille, il se retrouve malgré lui impliqué dans des histoires diverses où il va croiser le président (qui est un peu spécial) et un gros vilain bien moche. Les auteurs ont très bien pensé leur nouveau monde, ils ont d’ailleurs la gentillesse de nous mettre une frise chronologique avec les grands événements pour mieux nous situer et poussent le souci du détail à nous mettre des publicités de leur univers entre les chapitres !. La nouvelle Paris est très originale et très bien pensée. L’histoire et les personnages ont tous un côté déjanté, un peu WTF. Apparemment, ce serait un 1er tome.
  19. Titre de l'album : Crépuscule des pères Scenariste de l'album : COJO Renaud Dessinateur de l'album : REVEL Sandrine Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : 2016, alors qu'il est en pleine procédure pour l'obtention de la garde alternée de sa fille Lise, Thomas découvre par hasard le « drame de Cestas » (1969), qui fut l'un des premiers faits divers médiatisés à outrance. Au terme d'une véritable enquête, il reconstitue le puzzle de cette tragédie. Critique : J’avais choisi cette BD car je ne connaissais pas le drame de Cestas qui s’est déroulé en 1969, où un père a mis fin à ses jours après avoir tué ses enfants. J’étais vraiment intriguée de connaitre si cette « enquête » allait mettre en évidence les motivations qui l’ont poussé à un tel geste. Hélas, au lieu de se cantonner au drame en question, l’auteur le fait à travers un homme qui vit une situation compliquée quant à la garde de sa fille. Les deux histoires s’entremêlent et la lecture n’est pas toujours très fluide. L’enquête et le déroulé sont plutôt bien faits, on se rend compte à quel point les enfants peuvent être influencés par leurs parents, surtout les jeunes ! Le graphisme est plutôt agréable. Seulement voilà, que ce soit pour l’affaire de 1969 ou pour celle de 2016, l’orientation des histoires est contestable car à aucun moment, nous avons le point de vue de la femme ! A peine, a-t-on l’information comme quoi le mari de Cestas était jaloux et violent, aucune information sur la vie du couple, ni sur la vie de cette femme pendant la douzaine de jours qu’a duré l’affaire. Quant à celle de 2016, la narration étant du point de vue du mari, c’est elle qui semble avoir tous les torts ! Un récit impartial, avec le ressenti et le vécu des deux partis aurait été plus intéressant. Car ici, on a juste une accusation à sens unique. Autres infos : Edition Arènes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-crepuscule-des-peres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Nickad

    Crépuscule des pères

    J’avais choisi cette BD car je ne connaissais pas le drame de Cestas qui s’est déroulé en 1969, où un père a mis fin à ses jours après avoir tué ses enfants. J’étais vraiment intriguée de connaitre si cette « enquête » allait mettre en évidence les motivations qui l’ont poussé à un tel geste. Hélas, au lieu de se cantonner au drame en question, l’auteur le fait à travers un homme qui vit une situation compliquée quant à la garde de sa fille. Les deux histoires s’entremêlent et la lecture n’est pas toujours très fluide. L’enquête et le déroulé sont plutôt bien faits, on se rend compte à quel point les enfants peuvent être influencés par leurs parents, surtout les jeunes ! Le graphisme est plutôt agréable. Seulement voilà, que ce soit pour l’affaire de 1969 ou pour celle de 2016, l’orientation des histoires est contestable car à aucun moment, nous avons le point de vue de la femme ! A peine, a-t-on l’information comme quoi le mari de Cestas était jaloux et violent, aucune information sur la vie du couple, ni sur la vie de cette femme pendant la douzaine de jours qu’a duré l’affaire. Quant à celle de 2016, la narration étant du point de vue du mari, c’est elle qui semble avoir tous les torts ! Un récit impartial, avec le ressenti et le vécu des deux partis aurait été plus intéressant. Car ici, on a juste une accusation à sens unique.
  21. Titre de l'album : La fête des ombres tome 1 Scenariste de l'album : PICHARD Olivier (atelier Sento) Dessinateur de l'album : BRUN Cécile (atelier Sento) Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Chaque été, dans un village isolé du Japon, on célèbre la Fête des ombres, un étrange festival pendant lequel les habitants accueillent les âmes errantes des morts qui ont tout perdu, jusqu’au souvenir de leurs vies passées. Naoko, une jeune femme un peu rêveuse, a pour mission de guider l’une de ces ombres, un homme mystérieux hanté par un terrible secret. Si elle ne parvient pas à l’aider avant l’été suivant, l’ombre sera perdue à jamais. Au fil des saisons naissent des sentiments qui les rapprochent et brouillent la frontière entre le monde des vivants et des morts. Mais à force de côtoyer un fantôme, Naoko ne risque-t-elle pas de passer à côté de sa propre vie ? Critique : Dans le village de Naoko, il est coutume, pour ceux qui ont le don, d’accueillir une ombre (une âme errante d’un mort) et de l’aider à passer de l’autre côté. Ces âmes ne savent plus vraiment qui elles sont et ce qu’elles ont vécu, seul le « passeur » peut voir à quoi ressemble l’ombre, il est donc le seul à pouvoir l’aider à se rappeler, mais le temps pour le faire n’est que de 1 an. Naoko est une jeune fille qui a échoué à aider sa première ombre, elle en accueille une autre, celle d’un homme mais n’ayant aucun signe particulier, la tâche s’annonce difficile. La fête des ombres propose un récit fantastique, fondé sur le folklore et les traditions. Naoko est devenue guide, comme sa mère avant elle, d’une certaine façon, elle subit le poids de cette tradition. Une vie difficile où l’on cohabite pendant un an avec un inconnu que l’on perd forcément le moment venu. Est-il possible de mener une vie normale et comment faire pour ne pas s’attacher ? Le graphisme est intéressant, les paysages sont travaillés et le rendu des ombres nous met bien dans l’ambiance. Les personnages sont un peu disproportionnés mais on oublie vite car l’histoire est entrainante, émouvante et emprunte d’une certaine mélancolie. Fin dans le second tome. Autres infos : Editions Issekinicho Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.issekinicho.fr/editions/produit/la-fete-des-ombres-1/ Voir la totalité de enregistrement
  22. Nickad

    La fête des ombres tome 1

    Dans le village de Naoko, il est coutume, pour ceux qui ont le don, d’accueillir une ombre (une âme errante d’un mort) et de l’aider à passer de l’autre côté. Ces âmes ne savent plus vraiment qui elles sont et ce qu’elles ont vécu, seul le « passeur » peut voir à quoi ressemble l’ombre, il est donc le seul à pouvoir l’aider à se rappeler, mais le temps pour le faire n’est que de 1 an. Naoko est une jeune fille qui a échoué à aider sa première ombre, elle en accueille une autre, celle d’un homme mais n’ayant aucun signe particulier, la tâche s’annonce difficile. La fête des ombres propose un récit fantastique, fondé sur le folklore et les traditions. Naoko est devenue guide, comme sa mère avant elle, d’une certaine façon, elle subit le poids de cette tradition. Une vie difficile où l’on cohabite pendant un an avec un inconnu que l’on perd forcément le moment venu. Est-il possible de mener une vie normale et comment faire pour ne pas s’attacher ? Le graphisme est intéressant, les paysages sont travaillés et le rendu des ombres nous met bien dans l’ambiance. Les personnages sont un peu disproportionnés mais on oublie vite car l’histoire est entrainante, émouvante et emprunte d’une certaine mélancolie. Fin dans le second tome.
  23. Titre de l'album : La dernière ombre tome 1 Scenariste de l'album : FILIPPI Denis-Pierre Dessinateur de l'album : YVAN Gaspard Coloriste : YVAN Gaspard Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : L'imaginaire pour transcender la guerre.À bout de forces, un groupe composé de soldats et de civils russes s'éloigne péniblement du front. La Première Guerre mondiale s'étire et si cet ignoble conflit meurtrit les corps, il épuise aussi les esprits les plus sains. Pour soulager le moral des troupes, le soldat Zvoga, ancien capitaine de son état, préconise une halte dans un manoir isolé près duquel ils passent. Ce n'est pas du goût de son lieutenant, mais ce sera l'occasion pour le «Doc.» de soigner les blessés et d'offrir à ses filles qui l'accompagnent, Natalia et Irina, un peu de repos. La Baronne qui vit dans ses lieux avec les siens les accueille malgré elle, mais leur dissimule un secret. En effet, vit caché dans les murs de sa propriété un groupe d'enfants qu'elle tente de préserver de la guerre et de ses ravages. Une nuit, Natalia les découvre mais ces derniers la prennent tout de suite en amitié grâce aux histoires merveilleuses qu'elle leur conte et qui allègent leur souffrance et les tourments de la guerre. Mais la barbarie n'est jamais loin; une mutinerie se prépare au sein du groupe de soldats et des rumeurs inquiétantes circulent... On aurait vu la dernière ombre roder en ces lieux... Premier tome d'un diptyque inspiré dans ses ambiances par le Labyrinthe de Pan, La Dernière Ombre met en scène les tourments de la guerre et comment la puissance de l'imaginaire peut permettre d'oublier la violence humaine. Critique : Au cœur de la première guerre mondiale, une petite troupe de soldats russes accompagnés d’un médecin et de ses deux filles tente de regagner les lignes arrières. A bout de force et souhaitant donner du repos et des soins à leurs blessés, ils trouvent refuge dans un manoir perdu au milieu de la forêt. Mais les discordances montent et les tensions deviennent inévitables. Cette bande dessinée en 2 tomes nous propose de voir la guerre au travers des yeux d’enfants, le graphisme est très beau, très métaphorique, les adultes sont représentés comme des monstres, quel que soit leur camp. La dure réalité de la guerre est bien présente, violente dans les combats, dans les blessures et violente dans les rapports ne laissant pas de place aux compromis. Au milieu de tout ça, il y a des enfants qui se cachent, qui tentent d’échapper à cette réalité et se réfugient dans l’imaginaire. Et puis, il y a cette légende, l’existence de la dernière ombre, va-t-elle intervenir pour y mettre un terme ? Une bd intéressante, mais on ignore encore où elle va nous mener. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-ombre-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Nickad

    La dernière ombre tome 1

    Au cœur de la première guerre mondiale, une petite troupe de soldats russes accompagnés d’un médecin et de ses deux filles tente de regagner les lignes arrières. A bout de force et souhaitant donner du repos et des soins à leurs blessés, ils trouvent refuge dans un manoir perdu au milieu de la forêt. Mais les discordances montent et les tensions deviennent inévitables. Cette bande dessinée en 2 tomes nous propose de voir la guerre au travers des yeux d’enfants, le graphisme est très beau, très métaphorique, les adultes sont représentés comme des monstres, quel que soit leur camp. La dure réalité de la guerre est bien présente, violente dans les combats, dans les blessures et violente dans les rapports ne laissant pas de place aux compromis. Au milieu de tout ça, il y a des enfants qui se cachent, qui tentent d’échapper à cette réalité et se réfugient dans l’imaginaire. Et puis, il y a cette légende, l’existence de la dernière ombre, va-t-elle intervenir pour y mettre un terme ? Une bd intéressante, mais on ignore encore où elle va nous mener.
  25. Nickad

    Hantée

    Titre de l'album : Hantée Scenariste de l'album : OLLIVIER Mikaël Dessinateur de l'album : PITZ Nicolas Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Tilda a perdu sa sœur dans un accident de scooter. Depuis, ça ne va pas très fort et elle se retrouve au Refuge, un endroit pour jeunes en difficulté. Camille l'entraine à une séance de spiritisme et tout bascule, elle se met à voir des fantômes... Voilà qu'en plus, une chasseuse de fantômes fait son apparition et semble trouver ça tout à fait normal ! Tilda est à deux doigts de penser qu'elle perd la tête. Mais cette chasseuse est-elle vraiment là pour l'aider ? Se pourrait-il que grâce à ce don elle puisse prendre contact avec sa sœur ? Qui sont donc ces fantômes qui nous hantent ? Ne seraient-ils pas plutôt hantés par ceux qui ne peuvent pas les laisser partir ? Critique : Il y a beaucoup d’éléments dans cette histoire et elle ne manque pas de rebondissements ! L’histoire commence comme un drame : Tilda a perdu sa sœur dans un accident et comme elle se sent coupable, elle n’arrive pas à faire son deuil ni à se pardonner. Elle devient alors pensionnaire du Refuge, un endroit pour aider les jeunes en difficultés, au cours d’une séance de spiritisme, elle va obtenir le don de voir les fantômes. C’est à partir de là, que l’histoire prend une tournure à la fois spirituelle mais aussi fantastique. Si certains passages font un peu penser au film 6eme sens, l’histoire va plus loin car Tilda n’est pas qu’une personne qui a un don, elle a aussi subi un traumatisme. Il y a toute une partie autour des fantômes : pourquoi sont-ils là ? que ressentent-ils ? peuvent-ils interagir avec le commun des mortels ? mais aussi, toute une évolution dans le deuil : comment vivre la perte d’un proche. L’histoire réserve encore une part d’action et de sciences mais ce sera à vous de le découvrir. Je ne me suis pas du tout ennuyée dans la lecture même si certains aspects peuvent sembler classiques (la fin notamment). Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hantee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
×
×
  • Créer...