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  1. Fables Scénario : Bill Willingham Dessin : Lan Medina, Mark Buckingham, Bryan Talbot, Linda Medley, Craig Hamilton, P.Craig Russel, Tony Akins, David Hahn, Jim Fern, Shawn MCManus, Gene Ha, etc... etc... Editeur : Urban Comics Collection : Vertigo Série de 25 tomes (en version softcover) et 23 tomes (en version hardcover) Date de parution du tome 1 (en français, chez Semic) : 2004 Date de parution du dernier tome (en français) : janvier 2016 Good bye, farewell, good bye farewell... Le titre original du dernier tome de Fables ("Farewell", isn't it ?) a pour moi les accents de cette chanson de marins bien connue. Avec cette sensation de tristesse qui se mêle à celle d'un aboutissement que l'on espère à la hauteur de treize années d'aventures. Ce n'est en tout cas pas sans une émotion certaine que j'ai refermé le vingt-cinquième et dernier tome de cette série au long cours, créée et scénarisée par Bill Willingham qui, en plus d'être doté d'un talent de conteur hors-normes, a réussi à garder un niveau d'excellence tout au long de cette relecture originale et inspirée des contes classiques, comptines et autres mythes. Et de gratifier le lecteur d'une conclusion (de l'histoire principale) inattendue qui le prend à contre-pied. Une fois encore. Car le scénariste, cocasse et iconoclaste, ne s'est jamais privé de surprendre et de faire prendre des directions imprévues dans ses arcs narratifs. Une de ses nombreuses qualités qui permet de tenir le lecteur en haleine. Serait-ce trop exagéré d'affirmer aujourd'hui, à l'aune de la saga maintenant complète, que Fables restera une référence incontournable du monde des comics et déjà un classique ? Le panégyrique est toujours forcément subjectif mais la série ne m'a de toute façon pas attendu pour récolter succès critique et public. Et de fait, je dois dire qu'il y avait longtemps qu'une BD n'avait pas suscité chez moi un tel engouement, d'autant que je n'ai jamais été très attiré par la BD anglo-saxonne à part de très rares exceptions (Courtney Crumrin, Locke & Key, Y le dernier homme). Mais comment rester de marbre devant un tel feu d'artifice d'inventivité, d'audaces, de qualité d'écriture, de densité psychologique, de suspense, d'émerveillement autant que de violence et de cruauté ? A partir d'un matériau brut qui plonge dans l'imaginaire collectif et même la culture universelle, Willingham a patiemment ouvragé et poli ces petits bijoux - certes plaisants mais limités - se perpétuant de générations en générations et qui n'offraient théoriquement plus guère de surprises en une saga véritablement littéraire où Blanche Neige, Pinocchio, Rose Rouge ou Barbe-Bleue ne sont plus de simples silhouettes réduites à une fonction souvent édifiante mais des êtres (presque) humains vivant, agissant, aimant, complotant, empêtrés dans leurs contradictions, leurs dilemmes moraux, leurs actes de gloire ou leurs erreurs (voir leur monstruosité). Tel est le premier aspect remarquable de Fables : celui d'avoir donné du relief à des figures archétypales sans consistance. On se surprend, du coup, à suivre les aventures de ces dizaines de personnages dont les destins se croisent ou s'activent en parallèle en oubliant presque leurs origines enfantines. C'est que Willingham s'est tellement bien emparé d'eux et permis d'énormes libertés (que ce soit dans leur comportement ou leur "pedigree") que l'on a l'impression d'avoir affaire à des personnages complètement originaux. Ce qui n'est pas tout à fait faux, vu le traitement en profondeur qu'il fait subir à certains. Exit la Blanche Neige, éternelle victime faisant le ménage en chantant dans la chaumière des sept nains avant de croquer la pomme : bonjour Mlle Blanche, femme de tête, survivante, gestionnaire impeccable et superviseuse implacable en temps de guerre. Pour ne donner qu'un exemple de la manière dont le scénariste détache ces personnages de leur contexte féérique un brin neu-neu pour les rendre plus pragmatiques et en phase avec un monde complexe où sévit rarement un rassurant manichéisme. Ce qui n'empêche nullement le merveilleux la fantaisie et surtout la magie (très présente à un certain stade de la série) de garder leurs prérogatives. Car l'auteur ne démolit pas les mythes et légendes pour en faire une sorte de soap au Perrault : avec un art consommé de la référence (parfois très pointue) et du clin d'oeil, il se les réapproprient, les modernisent, les triturent, les fait entrer dans des genres a priori fort éloignés des contes tel que le policier, l'espionnage ou encore l'univers des super-héros, pour en parsemer sa vaste (re)création flamboyante et en faire l'un des univers les plus riches et denses que j'ai pu rencontrer en bande dessinée. Evidemment, la matière première étant elle-même quasi illimitée, on ne s'en étonnera pas et Fables aurait tout aussi bien pu continuer jusqu'au tome 250. Encore faut-il être capable de puiser dans ce riche vivier à histoires et personnages hauts en couleur sans tomber dans la confusion, la répétitivité, l'incohérence, voir le n'importe quoi. La série n'est pas exempte de défauts pour autant. On peut ainsi reprocher au scénariste certaines facilités : utilisation d'événements, de personnages ou du fameux Deus Ex Machina venant débloquer une situation sans que l'auteur n'en explique vraiment la raison et/ou la cause. Comme si le fait que ses histoires se déroulent dans un monde féerique et gorgé de magie (bref un monde où tout est possible ou presque) le dispensait d'explications. Ou encore certains personnages aux destinées trop vite expédiés (conséquence fatale lorsque l'on jongle avec plus d'une centaine de protagonistes). Le besoin de surprendre à tout prix, peut-être aussi. Mais Willingham parvient toujours à rester clair et cohérent avec l'essentiel, malgré une structure souvent très éclatée où l'on passe souvent d'une histoire à une autre le temps d'une page ou deux, avant d'y revenir... Loin de donner une lecture saccadée, ce rapide passage d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, crée une dynamique qui empêche tout ennui sans risquer de rompre pour autant le(s) fil(s) narratif(s). Devant l'impossibilité évidente de rendre compte, même superficiellement, du contenu de vingt cinq tomes de plus de cent pages chacun (sans compter les spin-offs de la série-mère comme Jack of Fables ou Fairest), j'en suis donc réduit ici à simplement dégager ces généralités, notamment sur la réappropriation inspirée et décalée du vaste corpus de l'imaginaire enfantin à la sauce ado-adulte, le développement des principaux protagonistes et une narration fragmentée mais néanmoins fluide. Amateurs de contes ou non, je ne peux que conseiller l'acquisition d'une série dont la longueur pourrait en rebuter plus d'un. Car, contrairement à tant d'autres séries contemporaines qui s'éternisent inutilement, Fables offre dans chacun de ses volumes (évidemment avec des hauts et des bas) de quoi contenter le lecteur, que ce soit en terme d'intrigues ou de révélations venant enrichir toujours davantage le background. Un mot en ce qui concerne les récits courts, intercalés ou placés en fin des tomes : ceux-ci ont généralement pour fonction d'approfondir l'histoire personnelle de certains personnages plus secondaires tandis que d'autres ressemblent plus à de simples récréations un brin anecdotiques et inégalement appréciables, surtout en ce qui concerne les dessinateurs différents qui s'y succèdent. Voilà qui me permet d'en venir au travail graphique effectué sur la série, celui-ci étant bien souvent le critère principal d'adhésion ou non à une bande... dessinée. Qu'on se le dise : davantage habitué à la BD franco-belge/européenne, j'apprécie généralement peu les styles et parti-pris graphiques des comics, notamment en ce qui concerne l'encrage et surtout la colorisation (souvent trop "flashy"). Comme d'autres séries made in US/UK, Fables n'échappe pas à la règle (cela dit, ça reste subjectif, bien sûr). La colorisation, surtout, reste toujours trop criarde à mes yeux et donne ainsi la (fausse) impression de lire une BD ciblée jeunesse. C'est d'autant plus frappant si on établi la comparaison avec les couvertures de James Jean. Mais ce contraste est, on le sait, assez fréquent dans les comics. Toutefois, outre le fait que cela colle bien à l'univers, j'ai fini par m'y habituer et le savoir-faire du scénariste m'a permis d'aller au-delà de mes préférences/a-priori esthétiques. De même, le dessin de Mark Buckingham (qui, heureusement, officie sur la plus grande partie de la série) reste assez agréable et colle bien à l'univers, bien qu'assez basique. Idem pour un découpage classique cherchant avant tout la plus grande lisibilité tout en s'autorisant quelques audaces (les fameuses frises en bordure de planches, certains découpages plus osés, des splash pages ou double-pages, etc...) Les autres dessinateurs qui prennent parfois le relais le temps d'un chapitre n'ont pas son talent. Attendez-vous ainsi sur certains chapitres à un résultat parfois franchement médiocre, voir carrément... laid (tout simplement) ou très convenu. On se dit que certains tâcherons n'ont apparemment été convoqués que lorsque le dessinateur attitré était indisponible. Plus gênant est lorsque l'un de ces "seconds de cordée" trahit carrément la physionomie d'un personnage en accord avec son caractère (établis sans doute conjointement par Willingham et Buckingham : je pense notamment à Pinocchio ou Bigby). Soit... L'essentiel étant dû au pinceau de Mark Buckingham et en considérant un nombre de pages plus conséquent et/ou un rythme de parution plus soutenu, on s'en contentera. On notera que sur le dernier tome, le travail des 20 dessinateurs conviés pour illustrer les mini-récits de la seconde partie de l'ouvrage est nettement supérieur à leurs prédécesseurs, parmi lesquels on trouve il est vrai quelques pointures comme Gene Ha, Neal Adams ou encore Terry Dodson. Histoire de fêter le baisser de rideau en grande pompe. Au final, Fables aura réussi le pari de proposer une série grand public (mais pas tout public, comme le mentionne les couvertures) se dégageant des histoires de super-héros et de ses codes/contraintes de continuité souvent obscurs pour le néophyte autant que des comics à la limite de l'underground pour un public très ciblé. Accessible tout en étant audacieuse, dotée d'une narration (et d'un découpage) classique mais solide, maniant un sens du décalage par rapport à son matériau de base qui amuse autant qu'il surprend tout en exploitant au maximum les possibilités, Fables est une série dont le succès, la notoriété et le statut de classique s'expliquent assez aisément. Post par Phileas, le 8 février 2016 Note générale :
  2. poseidon2

    La bête

    Que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit sur cet album ? Ben surement rien.... mais un aussi bon album mérite qu'on en parle mais si c'est pour sortir des poncifs. Il me faut dire à ceux qui seraient encore passé à côté que les dessins de Franc Pé sont somptueux. J'avais hésité à le prendre car la forme est étrange et ces grosse pages pas facile à ranger dans une étagère. Mais ces grosses pages sont là pour nous permettre d'admirer le travail de l'auteur de Zoo. C’est sublime. Mais cet album n'est pas juste une ode au graphisme de Franck Pé. Zidrou non contact un album qui porte bien son nom : En effet nul part on ne parle du Marsupilami. On nous parle de cette bête étrange qui débarque en Belgique. Le traitement du Marsu sur son coté bête sauvage est une vraie trouvaille. Il rappelle qu'un animal est à la base sauvage et qu'on ne sait jamais quoi attendre d'animaux sauvages quand on les sort de leur milieu naturel. Une belle histoire dont on attend la fin avec impatience qui nous montre, en se servant d'une icône de la BD comme fer de lance, ce qu'il pourrait arriver à toute nouvelle espèce de nos jours Prenant et sublime.
  3. poseidon2

    La bête

    Titre de l'album : La bête Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Franck Pé Coloriste : Franck Pé Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Capturé en pleine Palombie par des Indiens Chahutas et vendu à des trafiquants d'animaux exotiques, un marsupilami débarque dans les années 50 au port d'Anvers. Réussissant à s'enfuir, il arrive dans la banlieue de Bruxelles et est recueilli par François, un jeune garçon fan d'animaux dont le quotidien est loin d'être facile. Le début d'une aventure passionnante, parfois sombre mais toujours porteuse d'espoir, et d'une belle amitié. Critique : Que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit sur cet album ? Ben surement rien.... mais un aussi bon album mérite qu'on en parle mais si c'est pour sortir des poncifs. Il me faut dire à ceux qui seraient encore passé à côté que les dessins de Franc Pé sont somptueux. J'avais hésité à le prendre car la forme est étrange et ces grosse pages pas facile à ranger dans une étagère. Mais ces grosses pages sont là pour nous permettre d'admirer le travail de l'auteur de Zoo. C’est sublime. Mais cet album n'est pas juste une ode au graphisme de Franck Pé. Zidrou non contact un album qui porte bien son nom : En effet nul part on ne parle du Marsupilami. On nous parle de cette bête étrange qui débarque en Belgique. Le traitement du Marsu sur son coté bête sauvage est une vraie trouvaille. Il rappelle qu'un animal est à la base sauvage et qu'on ne sait jamais quoi attendre d'animaux sauvages quand on les sort de leur milieu naturel. Une belle histoire dont on attend la fin avec impatience qui nous montre, en se servant d'une icône de la BD comme fer de lance, ce qu'il pourrait arriver à toute nouvelle espèce de nos jours Prenant et sublime. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-bete-marsupilami-frank-pe-zidrou?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Malgre tout

    Nous vivons une époque compliquée. Entre COVID, violences quotidiennes, replis sur soi et montée de l'extremisme quel qu'il soit, le XXI ieme siècle est compliqué et je n'ose vraiment pas penser au monde de mes futurs (enfin pas tout suite !) petits enfants. Et cela déteint sur la production de bande dessinée. Entre des BD ouvertement orientées vers l'imaginaire, pour se sauver de la realité, et BD réalistes nous décrivant une fin du monde humain de diverses façon, les produtions actuelles sont globalement violente ou torturée comme leur époque. Alors pour les gens un peu fleurs bleus comme moi, cette BD fait un bien fou. Vraiment. Car cette BD parle d'amour. Un amour profond. Un amour qui n'a pas de barrières à franchir tellement il est grand. Un amour qui se base sur une confiance absolue. Des personnes qui aiment l'autre comme un tout sans rien vouloir jeter. Un amour réciproque comme beaucoup de cyniques (ou réalistes ?) diront que cela n'existe pas. Et quand bien meme cela n'existerait pas cela ne serait pas grave. Car la BD de Jordi Lafèbre n'est pas la pour nous raconter une histoire vraie. Elle est la pour nous faire nous sentir dans une vraie grosse bulle d'amour. Un petit moment de calme et de bonheur dans ce monde, c'est un moment qu'on échangerait contre rien. Ajoutez à cela une mise en page à la "Memento" très sympa et une sublime mise en album par Dargaud et vous aurez mon coeur de coeur au sens premier du terme.
  5. poseidon2

    Malgre tout

    Titre de l'album : Malgre tout Scenariste de l'album : Jordi Lafebre Dessinateur de l'album : Jordi Lafebre Coloriste : Jordi Lafebre Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : C'est l'histoire d'un amour à rebours. Une passion platonique mais éternelle entre deux êtres. D'un côté, il y a Ana. Sexagénaire charismatique, ancienne maire tout juste retraitée, mariée et maman. Une battante au grand coeur qui impose le respect. De l'autre, il y a Zeno. Célibataire endurci, libraire proche de la retraite et doctorant en physique qui aura mis quarante ans pour terminer sa thèse. Un esprit libre et voyageur, aussi séduisant que mystérieux. Au fil des années, ils ont tissé ensemble un amour impossible et intarissable. Tout en égrainant les excuses qui ont empêché qu'elle ne prenne forme, on remonte le temps de cette romance et de ses méandres... jusqu'à sa source. Avec Malgré tout, Jordi Lafebre (Les Beaux Étés, La Mondaine, Lydie) nous offre, avec toute la poésie et la tendresse qui le caractérisent, son premier album en tant qu'auteur complet. Un puzzle amoureux complexe, qu'il recompose savamment au travers de scènes distinctes... et pourtant indissociables les unes des autres. Critique : Nous vivons une époque compliquée. Entre COVID, violences quotidiennes, replis sur soi et montée de l'extremisme quel qu'il soit, le XXI ieme siècle est compliqué et je n'ose vraiment pas penser au monde de mes futurs (enfin pas tout suite !) petits enfants. Et cela déteint sur la production de bande dessinée. Entre des BD ouvertement orientées vers l'imaginaire, pour se sauver de la realité, et BD réalistes nous décrivant une fin du monde humain de diverses façon, les produtions actuelles sont globalement violente ou torturée comme leur époque. Alors pour les gens un peu fleurs bleus comme moi, cette BD fait un bien fou. Vraiment. Car cette BD parle d'amour. Un amour profond. Un amour qui n'a pas de barrières à franchir tellement il est grand. Un amour qui se base sur une confiance absolue. Des personnes qui aiment l'autre comme un tout sans rien vouloir jeter. Un amour réciproque comme beaucoup de cyniques (ou réalistes ?) diront que cela n'existe pas. Et quand bien meme cela n'existerait pas cela ne serait pas grave. Car la BD de Jordi Lafèbre n'est pas la pour nous raconter une histoire vraie. Elle est la pour nous faire nous sentir dans une vraie grosse bulle d'amour. Un petit moment de calme et de bonheur dans ce monde, c'est un moment qu'on échangerait contre rien. Ajoutez à cela une mise en page à la "Memento" très sympa et une sublime mise en album par Dargaud et vous aurez mon coeur de coeur au sens premier du terme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/malgre-tout?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Doomsday Clock

    Titre de l'album : Doomsday Clock Scenariste de l'album : Geoff Johns Dessinateur de l'album : Gary Franck Coloriste : Gary Franck Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Il y a trente ans, sur une Terre où le cours de l'Histoire a évolué de manière bien différente, un justicier milliardaire nommé Ozymandias a tenté de sauver l'humanité d'une guerre nucléaire imminente en concevant une machination effroyable... et réussit. Mais, ses plans ayant été révélés, ce dernier dut prendre la fuite et tente à présent de retrouver le seul être capable de restaurer un équilibre sur sa planète : le Dr Manhattan, surhomme omnipotent. Un seul problème s'offre à lui : le Dr Manhattan a quitté sa dimension pour visiter celle de la Ligue de Justice et interférer avec le cours des événements, manipulant à leur insu les héros de cet univers. Mais pour Ozymandias, ce défi n'est qu'un obstacle de plus dans sa quête d'une paix éternelle pour son monde et ses habitants : résolu, il décide de franchir la barrière entre les dimensions quitte à y affronter ces métahumains. Critique : 4 ans. Il fallut 4 ans à Geoff Johns pour peaufiner son Doomsday Clock. 4 ans depuis la parution du DC Universe Rebirth : le badge et l'apparition de l'étrange badge du Comédien dans l'univers DC. Si l'attente fut longue (moi j'avais abdiqué pour tout dire) elle fut surement moins frustrante pour nous européens que pour nos amis américains qui ont vu les numéros s’étaler sur plus de 2 ans (soit un numéro tous les 2 mois !). Et je suis bien content d'avoir eu toute l'histoire d'un coup. Car pour ne rien vous cacher c'est la première fois depuis bien.... 5 ou 6 que j'ai lu un comics de 500 pages d'une traite. Sans interruption.... bon ok je me suis couché un peu tard. Mais qu'est-ce que c'était bon. Un excellent bon gout de Watchmen saupoudré d'un très léger gout de justice league. C'est le premier truc qui est excellent dans ce "crossover" (qui est plus une suite à Watchmen qu'autre chose) : les héros de l'univers DC sont complètement dépassés par l'arrivée des protagonistes de Watchmen. Mais à la ramasse. Aussi bien les héros que les méchants. Ils font de la figuration. Et ça c'est rafraîchissant. Mais ce n'est que la cerise sur un gâteau assez énorme. En prenant son temps Geoff Johns a réussi à vraiment prendre à bras le corps l'univers de Watchmen, pas juste l'histoire. Il le montre au travers d'une narration très proche de celle de Moore et des personnages vraiment conformes à leur version de base. Mais il le montre aussi avec des intermèdes entre les chapitre plein d’extrait de journaux, de photos, de carnet de notre de Rorschach ou d'autre détails qui densifie énormément le revit et l’inclut définitivement dans la ligne droite de Watchmen. Comme le récit de Moore, celui-ci n'est pas à mettre entre toutes les mains car il sera peut être compliqué pour un "béotien" et incompréhensible si vous n'avez pas lu Watchmen. Mais pour les autres.... c'est LE comic à lire en ce moment. Il est suffisamment bon pour qu'il m'ait automatiquement donné envie de relire Watchmen pour relire celui-ci dans la foulé. Et a tout ceux que la présence de Superman et Batman trouble, ne vous inquiétez pas, ils font vraiment de la figuration. Si l'histoire sert aussi d'explication à l'imbroglio temporel de DC, ça reste compréhensible et, au final, n'est que peu de chose par rapport au plaisir de retrouver Rorschach ! A Noter qu'une sublime édition de luxe (pas donnée par contre) est prévu pour la fin du mois. Avec noël qui arrive.... Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/doomsday-clock-watchmen?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. poseidon2

    Doomsday Clock

    4 ans. Il fallut 4 ans à Geoff Johns pour peaufiner son Doomsday Clock. 4 ans depuis la parution du DC Universe Rebirth : le badge et l'apparition de l'étrange badge du Comédien dans l'univers DC. Si l'attente fut longue (moi j'avais abdiqué pour tout dire) elle fut surement moins frustrante pour nous européens que pour nos amis américains qui ont vu les numéros s’étaler sur plus de 2 ans (soit un numéro tous les 2 mois !). Et je suis bien content d'avoir eu toute l'histoire d'un coup. Car pour ne rien vous cacher c'est la première fois depuis bien.... 5 ou 6 que j'ai lu un comics de 500 pages d'une traite. Sans interruption.... bon ok je me suis couché un peu tard. Mais qu'est-ce que c'était bon. Un excellent bon gout de Watchmen saupoudré d'un très léger gout de justice league. C'est le premier truc qui est excellent dans ce "crossover" (qui est plus une suite à Watchmen qu'autre chose) : les héros de l'univers DC sont complètement dépassés par l'arrivée des protagonistes de Watchmen. Mais à la ramasse. Aussi bien les héros que les méchants. Ils font de la figuration. Et ça c'est rafraîchissant. Mais ce n'est que la cerise sur un gâteau assez énorme. En prenant son temps Geoff Johns a réussi à vraiment prendre à bras le corps l'univers de Watchmen, pas juste l'histoire. Il le montre au travers d'une narration très proche de celle de Moore et des personnages vraiment conformes à leur version de base. Mais il le montre aussi avec des intermèdes entre les chapitre plein d’extrait de journaux, de photos, de carnet de notre de Rorschach ou d'autre détails qui densifie énormément le revit et l’inclut définitivement dans la ligne droite de Watchmen. Comme le récit de Moore, celui-ci n'est pas à mettre entre toutes les mains car il sera peut être compliqué pour un "béotien" et incompréhensible si vous n'avez pas lu Watchmen. Mais pour les autres.... c'est LE comic à lire en ce moment. Il est suffisamment bon pour qu'il m'ait automatiquement donné envie de relire Watchmen pour relire celui-ci dans la foulé. Et a tout ceux que la présence de Superman et Batman trouble, ne vous inquiétez pas, ils font vraiment de la figuration. Si l'histoire sert aussi d'explication à l'imbroglio temporel de DC, ça reste compréhensible et, au final, n'est que peu de chose par rapport au plaisir de retrouver Rorschach ! A Noter qu'une sublime édition de luxe (pas donnée par contre) est prévu pour la fin du mois. Avec noël qui arrive....
  8. Série : Lanfeust de Troy Scénario : Arleston Dessin : Didier Tarquin Couleur : Lencot (T1 à 6) puis Guth (T7 à 😎 Genre : Fantasy Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : [iDans le monde de Troy où chacun possède un pouvoir, Lanfeust, un apprenti forgeron peut fondre le métal. Il connaît une vie paisible jusqu'au jour où il découvre qu'au contact d'une épée, il peut posséder le pouvoir absolu ! Accompagné du vieux sage Nicolède et de ses deux filles, Cyan et Cixi, il est emporté dans un tourbillon d'aventures au cours desquelles il va se lier d'amitié avec la plus dangereuse des créatures, le troll Hébus ! De son petit village de Glinin à la ville éternelle d'Eckmül, en passant par les lointaines baronnies, suivez Lanfeust dans sa fabuleuse quête qui décidera du sort de Troy ![/i] Mon avis : Cela fait quelques temps qu'on se montre régulièrement critique avec certaines production Soleil, moi le premier. Mais si Soleil est ajourd'hui l'un des acteurs majeurs de l'édition en BD franco belge c'est vers les origines de ce succès que je souhaite aujourd'hui vous ramener. Oui Lanfeust fut pour moi, lecteur jeune adolescent, une claque. Me replonger dedans une nouvelle fois, à l'aune de cette chronique et de notre BDthèque fut un vrai bon moment. Je vous avoue, que quand l'idée à émergée, mon snobisme habituel m'a poussé à un certain manque d'enthousiasme. J'avais beau défendre Lanfeust de Troy et l'avoir beaucoup aimé, et relu, avec le temps mes souvenirs se sont émoussés et j'en ai gardé l'image finalement d'une bonne partie de la production soleil actuelle. De l'humour facile, du sexy parfois mal dosé, une aventure granguignollesque et finalement peu de sérieux. Méprise il y a donc eu. Car oui, je me suis enfilé les 8 tomes avec beaucoup d'appétit et de plaisir, une fois digéré l'adaptation un peu laborieuse au trait de Tarquin en début de série (Ceci n'est en aucun cas un reproche, prenez Thorgal, les premiers albums demandent un temps d'adaptation graphiquement parlant si vous lisez de la BD régulièrement). Lanfeust c'est effectivement une série qui a dépoussiéré la BD, oui cette série a apporté beaucoup de fraicheur à la BD, et continue de le faire. Relisez la première série. La narration y est exemplaire, le rythme est fluide, les temps morts sont faibles, les rebondissements sont bien amenés et bien gérés et il est difficile de trouver un album moins bon parmi ces 8. Le trait de Tarquin monte en finesse et en précision au fur et à mesure que sa maitrise de ses personnages et de son monde augmente. Et que de trouvailles, scénaristiques d'abord, imaginaires ensuite, mises en valeur par un humour moderne, parfois corrosif ou gamin, souvent graveleux sans jamais être lourd. Je me suis probablement plus marré sur ces 8 tomes de Lanfeust que sur l'année écoulée dans mes lectures BD. Gags de situation, Gags d'arrière plan, personnages ciselés, mimiques prenantes, c'est varié et ça fonctionne. Et on sait tous que l'humour en BD est un art délicat. Ici il est consommé à la perfection et surtout il reste toujours en retrait de l'histoire. Certes l'émotion, le dram et les enjeux finissent par en prendre un coup, mais sans jamais s'effacer. Et puis j'aime cette romance si particulière finalement entre Lanfeust, Cixi et C'ian, cette critique permanente que l'on retrouve souvent chez Arleston du romantisme vieux jeu. Oui ses personnages féminins sont trop souvent sexy, mais ils sont avant tout forts, puissants, libres et ils tiennent largement la dragée haute aux hommes. Lanfeust finalement pour moi, c'est à la BD d'aventure ce que Belmondo fut aux films d'aventure. Et le pire. Mon père a adoré lire et découvrir Lanfeust. Comme moi, il a finit par se lasser après le cycle des étoiles, plus inégal, plus ambitieux aussi, pour finalement abandonner ce héros que l'on a tant aimé lors du cycle Lanfeust Odyssey. Note : The_PoP, qui s'est retrouvé ado l'espace de quelques heures, toujours amoureux de la farouche Cixi...
  9. Série : Aquablue Scenario : Thierry Cailleteau Dessin : Olivier Vatine my 2 cents de la vraie et pur SF Edition : DelcourtBD Acheter sur BDfugue Résumé : Seul rescapé d'un naufrage spatial, le jeune orphelin Nao atterrit sur une planète inconnue : Aquablue, la planète-océan, où de paisibles pêcheurs se chargent de son éducation. Mais cette vie idéale sera bouleversée par l'arrivée de Terriens venus créer un complexe industriel aux conséquences climatiques désastreuses. Nao est au coeur de la lutte inégale qui s'engage : détenteur d'un mystérieux héritage, il possède aussi un lien privilégié avec le plus puissant habitant d'Aquablue... Ça doit être à cause du confinement. Le besoin d'aventure, d’extérieur... je ne sais pas en fait. Mais reste que je suis retombé comme un gosse dans les titres phares de la collection "série B" de chez Delcourt. Vous savez ces titres de la fin des années 90 à début 2000. Et bien il n'y a pas à dire, ils avaient un talent pour nous faire des séries assez longues, intéressantes et dont les premiers arcs resteront dans les annales de la BD. Et comme parler Série BD sans citer Aquablue ? Franchement? Je viens de relire le premier arc (les 5 premiers tomes) et... ben c'est peut être ma meilleure lecture de l'année. En plus... ben j'avais tout oublié. Mais vraiment (les tomes 4 et 5 j'en suis venu à douter de les avoir lus). Entre des héros charismatiques, ennemis puissants à la soldes de grosses boites industriels inhumaines, des clins d'œil aux grands films de SF (faucon mon amour) et un scenario aussi dynamique qu’intéressant, on a tous les ingrédients pour faire une série dont on lit les tomes d'affilé. Une série qui nous fait rêver et sortir de notre quotidien durant 3h comme rarement le fond les nouvelles. En gros tous ce qui fait que cette série se doit d'avoir sa place dans la BDtheque de 1001bd ! Ma Note:
  10. poseidon2

    black Hammer t4

    Titre de l'album : black Hammer t4 Scenariste de l'album : Jeff Lemire Dessinateur de l'album : Ormston Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Maintenant qu'ils savent comment ils se sont retrouvés coincés dans la ferme qui les a si longtemps retenus prisonniers, les héros se retrouvent avec tout ce qu'ils voulaient à leur disposition. Mais quelque chose cloche, et il faudra toute la volonté du nouveau Black Hammer pour réunir l'équipe entière et constater que de nombreuses révélations vont une fois de plus drastiquement changer leur monde. Contenu vo : Black Hammer Age of Doom #6-12 + Black Hammer - Cthu-Louise + The World of Black Hammer Encyclopedia + Black Hammer Annual #1+ Black Hammer Free Comic Book Day 2019. Critique : Et voilà. Avec Lemire il fallait s'en douter : la série aurait une fin. Et même si on aurait aimé que cela dure bien plus longtemps, cette fin évite de tourner trop longtemps une mayonnaise déjà montée. Et Lemire tient à finir son hommage comme il l'a commencé: en respectant les codes du comics. En effet cette fin est, à contrario de beaucoup d'oeuvre de Lemire, très classique et ressemble vraiment aux happy end que l'on retrouve très souvent dans le comics mainstream. Mais on ne s'en plaint pas. Avec toutes ses aventures on ne pouvait que souhaiter une bonne fin pour nos héros. On regrettera juste que la partie centrale ne soit pas plus developpée et on espère un spin-off centré sur ce "hall of fame". Malgré ce tome 4 un poil trop court, Black Hammer reste pour moi une superbe série à posséder pour tout fan de comics. A noter que ce tome 4 est doté d'un cahier de fin de série très sympa avec des minis histoire et plein d'explications sur le monde de black Hammer. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/black-hammer-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    black Hammer t4

    Et voilà. Avec Lemire il fallait s'en douter : la série aurait une fin. Et même si on aurait aimé que cela dure bien plus longtemps, cette fin évite de tourner trop longtemps une mayonnaise déjà montée. Et Lemire tient à finir son hommage comme il l'a commencé: en respectant les codes du comics. En effet cette fin est, à contrario de beaucoup d'oeuvre de Lemire, très classique et ressemble vraiment aux happy end que l'on retrouve très souvent dans le comics mainstream. Mais on ne s'en plaint pas. Avec toutes ses aventures on ne pouvait que souhaiter une bonne fin pour nos héros. On regrettera juste que la partie centrale ne soit pas plus developpée et on espère un spin-off centré sur ce "hall of fame". Malgré ce tome 4 un poil trop court, Black Hammer reste pour moi une superbe série à posséder pour tout fan de comics. A noter que ce tome 4 est doté d'un cahier de fin de série très sympa avec des minis histoire et plein d'explications sur le monde de black Hammer.
  12. Titre de l'album : Black badge Scenariste de l'album : Matt Kindt Dessinateur de l'album : Tyler Jenkins Coloriste : Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : De toutes les organisations scouts, les Black Badges sont l'élite ; les meilleurs parmi les meilleurs. Les Black Badges sont une branche très secrète de scouts, chargée de missions secrètes qu'aucun adulte ne pourrait entreprendre. Mais en définitive, les petits gars en vert toujours prêts (selon la légende) savent peu de choses les uns des autres, et encore moins des autres organisations. Au sein de celles-ci, se cacherait un groupuscule utilisé par le gouvernement pour effectuer des opérations paramilitaires secrètes. En Corée du Nord, comme en Sibérie, qui se méfierait d'une bande d'ados étrangers en short ? Pourtant, au cours de l'une de ses missions, l'escouade des Black Badge devra choisir entre accomplir leur objectif ou secourir l'un de leurs camarades présumé mort des années auparavant. Les Black Badge sont une troupe de scouts d'élite. Ils sont chargés de missions que les adultes ne peuvent entreprendre. Une équipe d'espions digne de Mission impossible en culottes courtes. Mais il faut se méfier des apparences, le bien et le mal ne sont pas toujours là où l'on s'y attend... Après la série à succès GrassKings, Matt Kindt et Tyler Jenkins reviennent avec un roman graphique de 300 pages émouvant, drôle ou... horrible, parfois sur la même page. Critique : Si comme moi vous etes fan de Matt Kindt, et bien jetez vous directement et le plus rapidement possible sur ce Black Badge. Le duo aux commandes de de GrassKings nous revient avec un énorme one shot et thriller d'espionnage sublime. L'idée de base est deja aussi osé que bien pensée : et si les scouts du monde étaient bien plus que de simple "campeurs à tendance Mac Gyver" ? Et si sous la bonhomie d'un groupe d'enfant, Matt Kindt voit lui de potentiels espions et agents de terrain capable, plus que des adultes, de passer inaperçu et de réaliser des actes de "protections de la nations". Et comme dans toute bonne histoire d'espionnage, comment savoir qui est le bon et qui est le mauvais espion, au milieu de menteurs professionnels ? Entre des personnages bien travaillés, un graphisme toujours au top et une histoires surprenante du début à la fin, ce Black Badge se révèle un must have complètement imprévu. Et donc une excellente et magnifique surprise Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/black-badge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Admin1001BD

    Black badge

    Si comme moi vous etes fan de Matt Kindt, et bien jetez vous directement et le plus rapidement possible sur ce Black Badge. Le duo aux commandes de de GrassKings nous revient avec un énorme one shot et thriller d'espionnage sublime. L'idée de base est deja aussi osé que bien pensée : et si les scouts du monde étaient bien plus que de simple "campeurs à tendance Mac Gyver" ? Et si sous la bonhomie d'un groupe d'enfant, Matt Kindt voit lui de potentiels espions et agents de terrain capable, plus que des adultes, de passer inaperçu et de réaliser des actes de "protections de la nations". Et comme dans toute bonne histoire d'espionnage, comment savoir qui est le bon et qui est le mauvais espion, au milieu de menteurs professionnels ? Entre des personnages bien travaillés, un graphisme toujours au top et une histoires surprenante du début à la fin, ce Black Badge se révèle un must have complètement imprévu. Et donc une excellente et magnifique surprise
  14. ......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.
  15. Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite. Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux. Et c'est là où la narration de Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer. Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée
  16. Titre de l'album : Anais Nin, sur la mer des mensonges Scenariste de l'album : Leonie Bischoff Dessinateur de l'album : Leonie Bischoff Coloriste : Leonie Bischoff Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l'angoisse de sa vie d'épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s'est inventé, depuis l'enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d'explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C'est alors qu'elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s'avère la 1re étape vers de grands bouleversements. Critique : Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite. Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux. Et c'est là où la narration de Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer. Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sur-la-mer-des-mensonges-recit-inspire-de-la-vie-d-anais-nin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. poseidon2

    Super girl : being super

    Difficile de se réinventer la façon de voir les supers héros. C'est pourtant le challenge que se donnent Urban et DC via la collection Link. Collection pour l'instant plutôt réussi et porté par deux titres excellents: Catwoman et Harley Quinn. Et bien il faudra ajouter à ceux-ci ce Super Girl : Being Super. Et étrangement on retrouve aux scénario de cet excellent super girl, Mariko Tamaki, la scénariste.... de Harley Quinn, Breaking Glass. Le moins que l'on puisse dire c'est que Mariko Tamaki a bien compris la philosophie de de la collection "Roman Graphique" de DC. Encore une fois elle réussit à se couper de l'aspect super héroïque du personnage pour nous livrer une vision extrêmement humaine de Kara Zor-el. Un personnage qui, avant d'être une fille pleine de pouvoir et extraterrestre de surcroit, est avant tout une lycéenne de 16 ans vivant avec et pour ses deux meilleures copines dans un monde presque parfait. Etant quand même une histoire de super héros, un petit grain détraque l'engrenage. ET l'histoire de Mariko Tamaki est tellement bien pensée que lorsque ce grain de sable arrive on est vraiment ému. Mais vraiment tout comme on est en colère autant que Kara quand elle découvre qui est derrière tout ça. Une superbe lecture qu'il est difficile de quitter et qui vient de placer Super Girl dans mon top 5 de mes personnages DC préférés. Superbe !
  18. Titre de l'album : Super girl : being super Scenariste de l'album : Mariko Tamaki Dessinateur de l'album : Joelle Jones Coloriste : Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : A seize ans - du moins, c'est à peu près l'âge qu'elle pense avoir -, Kara aimerait être aussi insouciante et pleine d'assurance que Jennifer et Dolly, ses deux meilleures amies. Les deux jeunes femmes savent ce qu'elles veulent et ce qu'elles sont, contrairement à Kara, qui semble pourtant tout avoir pour être heureuse, notamment des parents adoptifs aimants qui n'ont jamais craints sa différence. Pourtant, les huit premières années de sa vie restent une énigme qui ne cesse de hanter ses nuits, et la perte de ses pouvoirs au moment où elle en avait le plus besoin ne fera qu'accentuer son mal être et sa profonde remise en question. Le chemin vers la vérité est encore long. Critique : Difficile de se réinventer la façon de voir les supers héros. C'est pourtant le challenge que se donnent Urban et DC via la collection Link. Collection pour l'instant plutôt réussi et porté par deux titres excellents: Catwoman et Harley Quinn. Et bien il faudra ajouter à ceux-ci ce Super Girl : Being Super. Et étrangement on retrouve aux scénario de cet excellent super girl, Mariko Tamaki, la scénariste.... de Harley Quinn, Breaking Glass. Le moins que l'on puisse dire c'est que Mariko Tamaki a bien compris la philosophie de de la collection "Roman Graphique" de DC. Encore une fois elle réussit à se couper de l'aspect super héroïque du personnage pour nous livrer une vision extrêmement humaine de Kara Zor-el. Un personnage qui, avant d'être une fille pleine de pouvoir et extraterrestre de surcroit, est avant tout une lycéenne de 16 ans vivant avec et pour ses deux meilleures copines dans un monde presque parfait. Etant quand même une histoire de super héros, un petit grain détraque l'engrenage. ET l'histoire de Mariko Tamaki est tellement bien pensée que lorsque ce grain de sable arrive on est vraiment ému. Mais vraiment tout comme on est en colère autant que Kara quand elle découvre qui est derrière tout ça. Une superbe lecture qu'il est difficile de quitter et qui vient de placer Super Girl dans mon top 5 de mes personnages DC préférés. Superbe ! Autres infos : La couverture chez bdfugue n'est pas la bonne, la mienne si :) Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/supergirl-being-super?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. alx23

    Ma Révérence

    Ma révérence Scénario : Wilfrid Lupano Dessin : Rodguen Couleur : Ohazar Genre : Policier Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Vincent vient d’utiliser les dernières unités de sa carte téléphonique pour appeler Rana sa copine qui vit au Sénégal. Il s’énerve dans la cabine téléphonique de la situation avec Rana enceinte et lui bloqué en France par manque de finance. Il décide de rejoindre son ami Gaby Rocket un looser avec au look ringard. Ensemble, ils tentent d’organiser un braquage de fourgon blindé sans faire de victimes pour pouvoir se payer leur rêve et tirer leurs révérences. Vincent suit chaque jour depuis un mois Bernard le convoyeur de fond et Gaby note le parcours de son fils qui se rend aux leçons de piano le mercredi. Wilfrid Lupano continue sa carrière de scénariste à succès avec ma révérence, un thriller sur fond de chronique sociale sur la vie de deux loosers qui organisent un braquage de fourgon blindé. Leur méthode joue sur la psychologie et non sur la violence, d'ailleurs ils comptent donner une partie de leur butin au convoyeur de fond concerné. L'auteur nous présente Vincent avec sa vie de paumé mais aussi son passé et celui de sa famille ordinaire. Puis son ami Gabi, un éternel glandeur alcoolique en adoration devant Johnny Halliday et Dick Rivers. Les deux héros deviennent rapidement attachants pour le lecteur qui constate les faits défavorables qui s'accumulent pour eux. Les anecdotes de la vie de Vincent se multiplient pour connaitre son rêve et mieux comprendre ses agissements. Aux dessins, Rodguen nous offre des planches de grande qualité pour une première bande dessinée. Cet auteur a déjà une énorme expérience dans le domaine de l’animation, ce qui lui permet d’être à l’aise avec ce média. Wilfrid Lupano s’est servi d’anecdotes insolites alors qu’il travaillait dans des bars et boites de nuit pour s’en inspirer avec Ma révérence. Le talent des auteurs respectif de cette histoire font de ce titre une référence à lire absolument. Note : Alx23
  20. Série: Watchmen Dessinateur: Gibbons Scénariste: Moore A. Genre: Mythe Editeur: urban Comics L'acheter sur BDFugue Résumé : Le comédien est mort. La police a conclu à un crime crapuleux. Rorschach n'est pas du même avis. Trop de détails troublant, trop de personne s'en prenant aux anciens héros costumés.... Mais "who is watching the watchmen?" Mais cette histoire de meurtre est bien loin de faire la une des journaux. Car dans le monde se prépare quelque chose de bien plus terrifiant, de bien plus global. En effet la guerre froide dégénère et le monde entier sans arriver..... L'holocauste nucléaire. Alors les inquiétudes de Rorschach paraissent bien pauvre aux yeux de ces ex compagnons.... à tord ou à raison. Nous cherchions depuis quelques semaines à changer un peu les news. Nous nous sommes donc dis que présenter, à de plus jeunes lecteurs, ou à de nouveaux lecteurs, nos coups de coeurs et incontournables, pourrait être intéressant. Pour avoir des repères sur se qu'il faut absolument lire. Et comment, avec l'actualité brulante du film, trouver meilleur incontournable que "Watchmen". Car plus qu'un incontournable de 1001BD, c'est surtout un incontournable tout court. C'est le comic qui a été salué comme "la réponse du monde du comic aux grands romans du vingtième siècle". Seul, à ma connaissance, comic faisant partis des 100 meilleurs histoires du <i>Times</i> à ce jour. Qu'est ce qui rend "Watchmen" si incontournable me direz vous ? Tout d'abord le fait qu'il soit la plus grande oeuvre de Alan Moore. Et Mr Moore n'est pas n'importe qui. C’est l'auteur de V pour Vandetta, La ligues des gentlemen extraordinaire, Top 10, Promethea et j'en passe. Et en lisant Watchmen on se rend rapidement compte du talent de conteur de Moore. La mise en place de l'histoire, les présentations successives des personnages, le voile qui se lève petit à petit et la fin en apothéose sont passionnants ! Les personnages sont quand à eux très bien décris mais surtout très recherchés. Le personnage de Rorschach étant particulièrement bien fait malgré la difficulté de mettre en scène un homme qui est à la limite entre la psychose et le génie. Et il en va de même pour Dr Manhattan, Ozymandias et les autres ..... Tous cela sublimés par une réflexion très approfondis sur la société américaine des années 80, qui peux aisément se transfigurer à notre époque, et une fin ..... De toute beauté ! Le dessin de Gibbons est quand à lui bien adapté au scénario. Un poil vieillot mais collant bien à l'univers sombre et décadent de l'Amérique des années Nixon. Un véritable incontournable de la littérature américaine, à lire de toute urgence…Ou à relire de toute urgence. Note : Poseidon2 qui surveille les Watchmen
  21. poseidon2

    Harleen

    Titre de l'album : Harleen Scenariste de l'album : Stjepan Šejic Dessinateur de l'album : Stjepan Šejic Coloriste : Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Après des études mouvementées qui ont entamé sa confiance en elle, la jeune psychologue Harleen Quinzel pense enfin avoir décroché le poste de ses rêves en étant embauchée à l'Asile d'Arkham afin d'apporter son soutien et son expertise aux plus grands criminels de Gotham. Mais il est un être au sein de cet asile qui va à la fois faire chavirer son esprit et son coeur : le Joker ! Petit à petit, Harleen va se laisser séduire puis sombrer dans un abîme de folie y laissant à tout jamais son innocence et ses illusions perdues. Contenu vo : Harleen #1-3. Critique : Somptueux.... c'est le premier mot qui vient quand on voit la couverture. Somptueux graphiquement mais aussi au niveau de sa conception. Cette image reflette à elle seule toute la dictotomie du personnage d'Harleen Quinzel : Une intelligence au service de la folie. Avec une couverture tellement belle on se dit que l'interieur sera forcement moins bon, comme souvent dans l'univers du Comic. Et bien non. Non et non. Stjepan Šejic nous livre un véritable récital. Graphiquement c'est une tuerie du début à la fin... Et donc au final "c'est juste un beau recueil d'illustration ? "me demanderont les lecteurs saoulés par l'omniprésence-présence de ce personnage "secondaire" du monde DC. Et bien... meme pas. Stjepan Šejic nous livre la première vrai histoire d'Haley Quinn depuis... fiouuu depuis un baille. Ici il n'est pas question d'une Harley Quinn gentille/méchante un peu bébête et sexy qui inondes les sorties et les écrans. Non la on parle de la jeune femme psychologue fraichement diplomée qui pense sincerement pouvoir aider les criminels à revenir dans le droit chemin. Stjepan Šejic nous livre une vrai auto psychanalyse du personnage. Via une voie off, le personnage d'Harleen décrypte sa lente descente aux enfers. Descente guidée par le maitre des lieux : Monsieur J. Entre manipulation du joker, véritable amour et relation interdite, Stjepan Šejic nous livre un récit complet et complexe sur un personnage qui gagne une densité impressionnante au point d'être vraiment l'objet de toutes les attentions. Bref Stjepan Šejic a prit son temps mais nous a livré un album superbe qui, à L'instar du Luthor de Azzarello, met en avant un personnages méchant tout en le traitant de facon sérieuse et réfléchit. Et sur un personnage publique et délurée commme Harley Quinn, ca fait un bien fou 🙂 Merci monsieur Stjepan Šejic PS: Attention tout de même, les lecteurs de comics qui espère des combats, des colants partout et un sauvetage de Gotham, vous risquez d'etre déçu. Autres infos : C'est qu'on l'aime comme ca la petite Harleen Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/harleen?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    Harleen

    Somptueux.... c'est le premier mot qui vient quand on voit la couverture. Somptueux graphiquement mais aussi au niveau de sa conception. Cette image reflette à elle seule toute la dictotomie du personnage d'Harleen Quinzel : Une intelligence au service de la folie. Avec une couverture tellement belle on se dit que l'interieur sera forcement moins bon, comme souvent dans l'univers du Comic. Et bien non. Non et non. Stjepan Šejic nous livre un véritable récital. Graphiquement c'est une tuerie du début à la fin... Et donc au final "c'est juste un beau recueil d'illustration ? "me demanderont les lecteurs saoulés par l'omniprésence-présence de ce personnage "secondaire" du monde DC. Et bien... meme pas. Stjepan Šejic nous livre la première vrai histoire d'Haley Quinn depuis... fiouuu depuis un baille. Ici il n'est pas question d'une Harley Quinn gentille/méchante un peu bébête et sexy qui inondes les sorties et les écrans. Non la on parle de la jeune femme psychologue fraichement diplomée qui pense sincerement pouvoir aider les criminels à revenir dans le droit chemin. Stjepan Šejic nous livre une vrai auto psychanalyse du personnage. Via une voie off, le personnage d'Harleen décrypte sa lente descente aux enfers. Descente guidée par le maitre des lieux : Monsieur J. Entre manipulation du joker, véritable amour et relation interdite, Stjepan Šejic nous livre un récit complet et complexe sur un personnage qui gagne une densité impressionnante au point d'être vraiment l'objet de toutes les attentions. Bref Stjepan Šejic a prit son temps mais nous a livré un album superbe qui, à L'instar du Luthor de Azzarello, met en avant un personnages méchant tout en le traitant de facon sérieuse et réfléchit. Et sur un personnage publique et délurée commme Harley Quinn, ca fait un bien fou 🙂 Merci monsieur Stjepan Šejic PS: Attention tout de même, les lecteurs de comics qui espère des combats, des colants partout et un sauvetage de Gotham, vous risquez d'etre déçu.
  23. Titre de l'album : La BDtheque de 1001bd : Vauriens Scenariste de l'album : Luc Brunschwig Dessinateur de l'album : Laurent Cagniat Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Condamné à mort par son peuple, un roi parvient de justesse à transmettre à une petite fille deux étranges statuettes contenant des forces extraordinaires : la tourmente pour mieux régner en maître, et la clémence pour mieux diviser et asservir. Mais, à cette époque trouble, les routes sont dangereuses et les destins fragiles. Critique : En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vauriens-t-1-pop-bras-d-argile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi.
  25. C'est l'été ! Et pour ne pas lire que les comics et des mangas (qui sont les parutions qui ne craignent pas la chaleur), je me suis dit que continuer notre BDtheque ne serait pas un mal. Place aujourd’hui à l'une des séries magiques de feu "poisson-pilote", la collection d’humour adulte de Dargaud. On devrait la collection loufoque de Dargaud. J'ai choisi les cosmonautes du futur car ils représentent bien cette collection : Un des premiers titres portés par un jeune dessinateur qui débute (qui ne donnera surement rien) et auteur déjà reconnu pour son humour pas comme les autres. Mais je l'ai aussi choisi parce que cette série est excellente. Les deux jeunes personnages que sont Gildas et Martina sont juste parfaits. Ils sont aussi drôle qu'émouvant, aussi bêtes que lucide. Des enfants qui croiseront de extraterrestres, des robots, des clones (une vraie guerre des clones d'ailleurs :D), des clones de robots, des extraterrestres dans des robots.... une vie normale quoi ! C'est dur de parler de cette BDs sans révéler la surprise principale du premier tome mais ce qu'il faut retenir c'est que cette BD marqua le début de plus de 10 ans loufoquerie sympathique et déjantée pour adultes ne se prenant pas la tête. 10 ans qui auront vu l’émergence de futur grand nom de la BD européenne. Une collection déjantée qui manque au panel actuel d'une bande dessinée devenu peut être un peu trop sérieuse.
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