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Titre de l'album : Bug tome 4 Scenariste de l'album : Enki Bilal Dessinateur de l'album : Enki Bilal Coloriste : Enki Bilal Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Alors que le grand Bug planétaire a rendu impossible l'accès aux données numériques, l'hypermnésique Kameron Obb est la proie de toutes les convoitises. Traqué à travers le monde par des instances gouvernementales autant que par des groupuscules contestataires, il réussit à communiquer avec sa fille, elle-même kidnappée par de mystérieux ravisseurs... Mais quelle est la véritable nature du Bug ? Est-ce seulement une catastrophe technologique ou bien la conséquence d'une véritable attaque contre l'humanité ? Dans ce quatrième épisode, Obb, contaminé par le dédoublement du Bug, voit sa santé mentale défaillir : il semble qu'une entité, pareille à un dieu, prenne possession de son esprit... Critique : Avant-dernier tome de cette formidable saga nerveuse et plutôt pessimiste sur notre avenir et la technologie ! Souvenez-vous, le livre précédent nous laissait sur Kameron Obb entièrement bleu et frappé d'amnésie car il ne reconnaissait même pas sa fille ! L'entité ou "bug" semblait prendre le dessus sur lui au point d'effacer toute sa personnalité ! D'autant qu'il est toujours traqué par les groupes religieux, les services secrets des pays et surtout les chinois qui se rapprochent dangereusement ! Une nouvelle aventure menée tambours battants où l'on en apprend un peu plus sur cette fameuse entité et où l'on voyage encore énormément, vous irez même sur les contreforts du Mont Olympus de la planète Mars, mais je ne vous en dit pas plus 😉 . Enki Bilal continue d'insérer des critiques sociétales sur le rapport de l'homme aux technologies et notre dépendance accrue, mais aussi l'omniprésence de la presse avide de scoops ainsi qu'un monde suffoquant sous le brouillard issu de la pollution avec peu de végétation autour des protagonistes. Un univers triste à l'image des couleurs froides qu'il utilise pour les paysages, gardant de la chaleur pour l'humain et quelques planches dignes de tableaux d'art abstrait, abordant les phases oniriques du récit. En effet le bug fait l'objet d'une dualité où rouge et bleu s'entremêlent dans un patchwork impressionniste que l'on imagine aisément sur une toile ! Nouvelle preuve irréfutable du grand talent d'un artiste rare et digne représentant des grands noms de la BD franco-belge. Un tome transitoire nous préparant pour le feu d'artifice final, l'année prochaine espérons le 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/bug-tome-4-9782203273450/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Avant-dernier tome de cette formidable saga nerveuse et plutôt pessimiste sur notre avenir et la technologie ! Souvenez-vous, le livre précédent nous laissait sur Kameron Obb entièrement bleu et frappé d'amnésie car il ne reconnaissait même pas sa fille ! L'entité ou "bug" semblait prendre le dessus sur lui au point d'effacer toute sa personnalité ! D'autant qu'il est toujours traqué par les groupes religieux, les services secrets des pays et surtout les chinois qui se rapprochent dangereusement ! Une nouvelle aventure menée tambours battants où l'on en apprend un peu plus sur cette fameuse entité et où l'on voyage encore énormément, vous irez même sur les contreforts du Mont Olympus de la planète Mars, mais je ne vous en dit pas plus 😉 . Enki Bilal continue d'insérer des critiques sociétales sur le rapport de l'homme aux technologies et notre dépendance accrue, mais aussi l'omniprésence de la presse avide de scoops ainsi qu'un monde suffoquant sous le brouillard issu de la pollution avec peu de végétation autour des protagonistes. Un univers triste à l'image des couleurs froides qu'il utilise pour les paysages, gardant de la chaleur pour l'humain et quelques planches dignes de tableaux d'art abstrait, abordant les phases oniriques du récit. En effet le bug fait l'objet d'une dualité où rouge et bleu s'entremêlent dans un patchwork impressionniste que l'on imagine aisément sur une toile ! Nouvelle preuve irréfutable du grand talent d'un artiste rare et digne représentant des grands noms de la BD franco-belge. Un tome transitoire nous préparant pour le feu d'artifice final, l'année prochaine espérons le 🙂
