Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'deuil'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


12 résultats trouvés

  1. Titre de l'album : Trois chardons Scenariste de l'album : Cécile Becq Dessinateur de l'album : Cécile Becq Coloriste : Cécile Becq Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Écosse, île de Skye, juin 1933. Habillée de noir, une jeune femme se recueille sur une tombe toute fraîche. C'est celle de son époux. Moïra a à peine 35 ans qu'elle se retrouve veuve et sans ressources. Margaret, sa soeur aînée, lui propose de l'héberger elle et ses deux jeunes enfants le temps de se retourner. Les deux soeurs commencent à cohabiter dans la ferme simple et austère où Margaret vit seule depuis qu'elle a perdu son enfant. Elles sont rapidement rejointes par Effie, leur jeune soeur, sensuelle et gaie, qui déboule d'Édimbourg fuyant Adam son mari volage. Confinées dans ce cottage perdu au milieu de la lande, ces trois femmes brisées tentent de se reconstruire ensemble au gré de moments de complicité mais aussi de mises au point sur des rancoeurs familiales enfouies. Une rencontre va venir tout chambouler : Moïra, en plein deuil, laissera-t-elle un nouvel homme entrer dans sa vie ? Critique : Vous connaissez l'adage sur la grande difficulté de garder un niveau élevé après une première oeuvre saluée par la critique de façon amplement méritée ? Son Ama , le souffle des femmes avaient enthousiasmé le public au point de recevoir un prix au salon du livre de Montreuil . Cécile Becq poursuit son ascension dans le monde du 9ème art avec ce drame romantique situé sur la non moins superbe île de Skye en Ecosse . Nous y suivons durant une année les différentes étapes du deuil de Moïra qui vient de perdre subitement son mari . Elle est entourée par ses enfants et surtout par ses deux soeurs , chacune au caractère bien trempé et rencontrant aussi des difficultés d'ordre personnel . Nous découvrons une fratrie soudée mais pas que ! Des passifs font irruption et viennent perturber cette entraide . Au détour de cases centrées sur des regards ou de mains se frôlant , l'auteure distille l'émotion ressentie par les protagonistes . Sa ligne claire amène une douceur et une certaine quiétude alors que les trois soeurs font face à une tempête de sentiments . Elle délaisse la bichromie de sa première oeuvre pour nous faire vivre une explosion de couleurs , telle que l'on peut ressentir en arpentant les contreforts de l'île de Skye , magnifique écrin écossais . Je soupçonne fortement Cécile Becq d'y avoir séjournée , car pour avoir eu la chance de la visiter , j'ai entre autres , reconnu sans peine le Old man of Storr et cette île a laissé une empreinte indélébile en moi . On comprend aisément qu'un tel environnement soit source d'inspiration ! 3 chardons pour 3 soeurs en pleine résilience , dans un récit prenant son temps et touchant le lecteur de plein fouet . Quel joli travail de l'auteure , on en redemande ! Un léger bémol me concernant : j'aurais souhaité revoir la baie de Talisker avec cette finesse du trait . Mais cela n'engage vraiment que moi 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/trois-chardons/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Trois chardons

    Vous connaissez l'adage sur la grande difficulté de garder un niveau élevé après une première oeuvre saluée par la critique de façon amplement méritée ? Son Ama , le souffle des femmes avaient enthousiasmé le public au point de recevoir un prix au salon du livre de Montreuil . Cécile Becq poursuit son ascension dans le monde du 9ème art avec ce drame romantique situé sur la non moins superbe île de Skye en Ecosse . Nous y suivons durant une année les différentes étapes du deuil de Moïra qui vient de perdre subitement son mari . Elle est entourée par ses enfants et surtout par ses deux soeurs , chacune au caractère bien trempé et rencontrant aussi des difficultés d'ordre personnel . Nous découvrons une fratrie soudée mais pas que ! Des passifs font irruption et viennent perturber cette entraide . Au détour de cases centrées sur des regards ou de mains se frôlant , l'auteure distille l'émotion ressentie par les protagonistes . Sa ligne claire amène une douceur et une certaine quiétude alors que les trois soeurs font face à une tempête de sentiments . Elle délaisse la bichromie de sa première oeuvre pour nous faire vivre une explosion de couleurs , telle que l'on peut ressentir en arpentant les contreforts de l'île de Skye , magnifique écrin écossais . Je soupçonne fortement Cécile Becq d'y avoir séjournée , car pour avoir eu la chance de la visiter , j'ai entre autres , reconnu sans peine le Old man of Storr et cette île a laissé une empreinte indélébile en moi . On comprend aisément qu'un tel environnement soit source d'inspiration ! 3 chardons pour 3 soeurs en pleine résilience , dans un récit prenant son temps et touchant le lecteur de plein fouet . Quel joli travail de l'auteure , on en redemande ! Un léger bémol me concernant : j'aurais souhaité revoir la baie de Talisker avec cette finesse du trait . Mais cela n'engage vraiment que moi 🙂 .
  3. Titre de l'album : Au nom du fils Scenariste de l'album : Pauline Djian, Jean-Blaise Djian Dessinateur de l'album : Sébastien Corbet Coloriste : Sébastien Corbet Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Paris, de nos jours. Au chômage et divorcé, Stéphane mène une vie solitaire et morose. Un soir comme un autre, il reçoit un appel téléphonique en provenance de la Bolivie : son fils Max, avec qui le lien est rompu depuis des années, serait décédé dans la prison de San Pedro, unique en son genre car autogérée par les détenus. Honteux d'avoir été un père absent, Stéphane décide de « bazarder » sa dérive quotidienne et de partir pour la Paz afin d'élucider les mystères qui entourent la mort de son fils. Sur place, il parvient à se faire incarcérer pour pouvoir mener son enquête, quitte à y laisser sa peau...Dans cette prison qui ressemble bien à l'enfer sur Terre, Stéphane fera tout pour découvrir la vérité, dans l'espoir d'y trouver par la même occasion sa propre rédemption. Critique : Une petite claque cette BD écrite à 4 mains par la famille Djian sur cette rédemption d'un père en fin de carrière , ayant fait les mauvais choix à certains moments de sa vie . Seul et divorcé , sans perspective d'avenir , attendant la retraite , Stéphane vit dans une léthargie complète . Puis un événement inattendu : son fils est mort dans une prison bolivienne ! Face à ce drame et cet échec personnel car il était en froid avec son fils , il vend tous ses biens et part pour la plus haute capitale du monde : La Paz . Comprendre les raisons de sa mort , pourquoi était-il en prison , qui l'a tué etc .... Tant de questions auxquelles il fait face , avec une surplombant les autres : Comment rentrer dans ce lieu si particulier et unique ? L'histoire prend de faux airs de la série Prison break , car il va commettre un crime pour être incarcéré , puis étapes par étapes , une fois à l'intérieur , faire son enquête . Les auteurs abordent le deuil et ses différentes phases , la vengeance , la rédemption , l'amour , ainsi que la relation père/fils . C'est une histoire magnifique et poignante , à tel point qu'une fois la lecture terminée , on est toujours aux côtés de Stéphane . De l'humain , ancré dans le réel d'une prison gérée par les détenus eux mêmes . Imaginez un "monsieur tout le monde" évoluant dans une enceinte sans matons ! L'histoire est magnifiée par le trait réaliste de Sébastien Corbet . Peu de couleurs dans ce monde triste dénué d'espoir ,avec des pastels gris et nuancés . De l'aplat sombre et crayonné dans les coins , comme pour mieux signifier la violence omniprésente . De la belle ouvrage ! On tourne les pages avec avidité en se demandant comment va t'il s'en sortir et parviendra t'il à ses fins ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-nom-du-fils-9782810200979/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Au nom du fils

    Une petite claque cette BD écrite à 4 mains par la famille Djian sur cette rédemption d'un père en fin de carrière , ayant fait les mauvais choix à certains moments de sa vie . Seul et divorcé , sans perspective d'avenir , attendant la retraite , Stéphane vit dans une léthargie complète . Puis un événement inattendu : son fils est mort dans une prison bolivienne ! Face à ce drame et cet échec personnel car il était en froid avec son fils , il vend tous ses biens et part pour la plus haute capitale du monde : La Paz . Comprendre les raisons de sa mort , pourquoi était-il en prison , qui l'a tué etc .... Tant de questions auxquelles il fait face , avec une surplombant les autres : Comment rentrer dans ce lieu si particulier et unique ? L'histoire prend de faux airs de la série Prison break , car il va commettre un crime pour être incarcéré , puis étapes par étapes , une fois à l'intérieur , faire son enquête . Les auteurs abordent le deuil et ses différentes phases , la vengeance , la rédemption , l'amour , ainsi que la relation père/fils . C'est une histoire magnifique et poignante , à tel point qu'une fois la lecture terminée , on est toujours aux côtés de Stéphane . De l'humain , ancré dans le réel d'une prison gérée par les détenus eux mêmes . Imaginez un "monsieur tout le monde" évoluant dans une enceinte sans matons ! L'histoire est magnifiée par le trait réaliste de Sébastien Corbet . Peu de couleurs dans ce monde triste dénué d'espoir ,avec des pastels gris et nuancés . De l'aplat sombre et crayonné dans les coins , comme pour mieux signifier la violence omniprésente . De la belle ouvrage ! On tourne les pages avec avidité en se demandant comment va t'il s'en sortir et parviendra t'il à ses fins !
  5. Kevin Nivek

    Ivo a mis les voiles

    C'est un road-trip délicieux et prenant que nous livre ce jeune auteur franco-brésilien de grand talent ! Nous suivons en parallèle tout au long du récit , Ivo le mécanicien et Pedro un jeune homme, sur les voies côtières brésiliennes du sud au nord . L'un chasse le temps , pendant que l'autre le remonte . Le certificat de décès d'Ivo en main , Pedro va parcourir le même chemin que le défunt sur fond de quête initiatique . Un véritable pèlerinage jalonné de surprises , de personnages en fuite ou en recherche de passé , ou de futur . Cette galerie de rencontres est à la fois émouvante et rafraichissante tant les histoires de chacun nous prennent aux tripes . L'empathie fonctionne à merveille et il faut féliciter l'auteur pour cela . Les pages se tournent et passent d'un protagoniste à l'autre sans que le lecteur ne se perde en route . Il faut dire que le dessin aide énormément , son trait semi-réaliste aux couleurs chatoyantes est un régal pour les pupilles . La couverture donne le ton , on y aperçoit 4 jeunes gens marchant sur le fil de l'eau entre ciel et mer ,une ligne séparant le passé et les promesses d'un futur . L'auteur insiste sur le "jeu des acteurs" , on s'attarde parfois sur une seule personne dans 2 ou 3 cases afin de mieux cerner ses réactions et suivre cette histoire comme un film . Je mettrais un léger bémol sur la grande quantité de personnages , pas toujours évidente à ingérer , mais cela peut inviter à une seconde lecture des plus agréable , tant l'histoire est belle et graphiquement de grande qualité . Une aventure humaine émouvante et prenante à la façon d'un polar . On en redemande monsieur Pinheiro , et merci pour le voyage 🙂
  6. Titre de l'album : Ivo a mis les voiles Scenariste de l'album : Nicolaï Pinheiro Dessinateur de l'album : Nicolaï Pinheiro Coloriste : Nicolaï Pinheiro Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Fin des années 80. Un quinquagénaire qui porte sur son visage brun les stigmates d'une vie sans concession, gare sa vieille coccinelle sur le bord d'une route poussiéreuse. Il pousse la porte d'un bar miteux et commande une cachaça. On entend à peine ce qu'il dit : Ivo, mécanicien de métier, fumeur invétéré et alcoolique, souffre d'un cancer de la gorge. Mais son plus grand vice, c'est la route : sa vie durant, il n'a jamais pu se poser, toujours en perpétuel mouvement. Que quitte-il ? Où va-t-il ? Cette fois, plus que toutes les autres, seul Ivo le sait. Pedro, un jeune Carioca, beau garçon taiseux, apprend la mort d'Ivo et se lance alors sur la trace de son dernier périple, sur les routes du Nordeste. Allant d'indice en indice, l'amour et l'amitié s'invitent bientôt au voyage. Pedro embarque dans sa voiture des compagnons improvisés, pour quelques kilomètres, parfois quelques jours : la jolie Vania qui a fui sa famille, Valdo, un surfeur à la recherche de son fils, ou encore Gabriel et Kadu, jeunes chercheurs scientifiques à l'âme poétique. Mais qui est Ivo pour Pedro ? Et qui est Pedro pour Ivo ? Le savent-ils eux-mêmes ? Critique : C'est un road-trip délicieux et prenant que nous livre ce jeune auteur franco-brésilien de grand talent ! Nous suivons en parallèle tout au long du récit , Ivo le mécanicien et Pedro un jeune homme, sur les voies côtières brésiliennes du sud au nord . L'un chasse le temps , pendant que l'autre le remonte . Le certificat de décès d'Ivo en main , Pedro va parcourir le même chemin que le défunt sur fond de quête initiatique . Un véritable pèlerinage jalonné de surprises , de personnages en fuite ou en recherche de passé , ou de futur . Cette galerie de rencontres est à la fois émouvante et rafraichissante tant les histoires de chacun nous prennent aux tripes . L'empathie fonctionne à merveille et il faut féliciter l'auteur pour cela . Les pages se tournent et passent d'un protagoniste à l'autre sans que le lecteur ne se perde en route . Il faut dire que le dessin aide énormément , son trait semi-réaliste aux couleurs chatoyantes est un régal pour les pupilles . La couverture donne le ton , on y aperçoit 4 jeunes gens marchant sur le fil de l'eau entre ciel et mer ,une ligne séparant le passé et les promesses d'un futur . L'auteur insiste sur le "jeu des acteurs" , on s'attarde parfois sur une seule personne dans 2 ou 3 cases afin de mieux cerner ses réactions et suivre cette histoire comme un film . Je mettrais un léger bémol sur la grande quantité de personnages , pas toujours évidente à ingérer , mais cela peut inviter à une seconde lecture des plus agréable , tant l'histoire est belle et graphiquement de grande qualité . Une aventure humaine émouvante et prenante à la façon d'un polar . On en redemande monsieur Pinheiro , et merci pour le voyage 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ivo-a-mis-les-voiles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Robbie

    Titre de l'album : Robbie Scenariste de l'album : Olivier Bruneau Dessinateur de l'album : Emilie Gleason Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Au cœur des ténèbres d’une nuit d’orage, dans un cimetière lugubre, le jeune Robbie émerge, à sa grande surprise, du fond d’une tombe frappée par la foudre. Comment a-t-il atterri là?? Mystère. Seule certitude, lorsqu’il découvre avec horreur son reflet?: il est devenu ce qu’on appelle communément un… zombie. Accompagné de Carrie, ado de son âge en plein trip gothique, Robbie va enquêter?pour découvrir les raisons de sa mort. Si la vie est une poursuite de sens, la mort peut-elle en avoir un?? Une bande dessinée à la liberté et la folie uniques. Critique : Quelle étonnante aventure que nous livre ce duo d'auteurs ! Imaginez un enfant de 12 ans sortant de sa tombe en ayant tout oublié des raisons de sa mort . Une jeune fille de son âge légèrement gothique va l'aider à comprendre les raisons de son décès . Leur long voyage semé d'embûches et de rencontres hétéroclites va les mener vers une vérité à laquelle ils ne s'attendent absolument pas , idem pour le lecteur d'ailleurs 😉 . C'est bien là l'originalité du propos : donner un sens à la mort , se fixer un objectif alors que tout est perdu , enterré 6 pieds sous terre . Une "nouvelle" vie débute alors pour Robbie . Mais en tant que mort-vivant ou "zombie" , comment retrouver ses parents lorsque vous empestez la mort 4 rues à la ronde et que votre cervelle semble vouloir sortir du crâne ? Et si vous trouvez vos parents , que faire ? Leur travail de deuil en cours , difficile d'imaginer leurs réactions ! Tant de contraintes sur le chemin de nos deux ados en quête de vérité ! Emilie Gleason use d'un trait crayonné noir et blanc avec de la simplicité dans ses cases ( le peu de cases qu'il y a d'ailleurs) . Cela donne l'impression que le récit est dessiné par Robbie lui même , avec des éléments de décors qui semblent "scolaires" et enfantins . Une immersion dans sa vie/mort qui n'est pas évident de prime abord . L'absence de "gaufrier" ainsi que certaines proportions dans les visages voire les corps des protagonistes pourrait gêner le lecteur . Il faut accepter l'exercice de style différent et se laisser porter par le scénario et sa révélation finale , très subtile 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/robbie-9782743660970/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Kevin Nivek

    Robbie

    Quelle étonnante aventure que nous livre ce duo d'auteurs ! Imaginez un enfant de 12 ans sortant de sa tombe en ayant tout oublié des raisons de sa mort . Une jeune fille de son âge légèrement gothique va l'aider à comprendre les raisons de son décès . Leur long voyage semé d'embûches et de rencontres hétéroclites va les mener vers une vérité à laquelle ils ne s'attendent absolument pas , idem pour le lecteur d'ailleurs 😉 . C'est bien là l'originalité du propos : donner un sens à la mort , se fixer un objectif alors que tout est perdu , enterré 6 pieds sous terre . Une "nouvelle" vie débute alors pour Robbie . Mais en tant que mort-vivant ou "zombie" , comment retrouver ses parents lorsque vous empestez la mort 4 rues à la ronde et que votre cervelle semble vouloir sortir du crâne ? Et si vous trouvez vos parents , que faire ? Leur travail de deuil en cours , difficile d'imaginer leurs réactions ! Tant de contraintes sur le chemin de nos deux ados en quête de vérité ! Emilie Gleason use d'un trait crayonné noir et blanc avec de la simplicité dans ses cases ( le peu de cases qu'il y a d'ailleurs) . Cela donne l'impression que le récit est dessiné par Robbie lui même , avec des éléments de décors qui semblent "scolaires" et enfantins . Une immersion dans sa vie/mort qui n'est pas évident de prime abord . L'absence de "gaufrier" ainsi que certaines proportions dans les visages voire les corps des protagonistes pourrait gêner le lecteur . Il faut accepter l'exercice de style différent et se laisser porter par le scénario et sa révélation finale , très subtile 😉 .
  9. Kevin Nivek

    La volière aux souvenirs

    Enseignante à temps plein , mais passionnée d'écritures depuis son enfance , Valérie Weishar-Giuliani décide un jour de se lancer dans le grand bain . Passant de dossiers pédagogiques à de petits romans , elle réalise son premier scénario de BD avec ce très bel ouvrage paru chez Jungle . Bénéficiant d'une édition de qualité , elle s'entoure d'une dessinatrice de talent , au graphisme moderne et aux couleurs chaleureuses : Nina Jacqmin . Traiter du deuil n'est pas aisé , surtout à travers les yeux d'une enfant . Mais en décrivant le lien indéfectible de la jeune Louison à Fantine sa grand-mère , la scénariste parvient à éviter le "pathos" et injecter de la joie et une certaine note d'espoir dans les moments difficiles que traversent l'ensemble des protagonistes . En effet , au fil des pages , les situations dramatiques s'enchainent , mais grâce à ce système ingénieux de souvenirs sur papiers en origami (qui peut sembler loufoque comme idée), l'optimisme et l'espérance viennent faire irruption . Louison va découvrir le passé de ses aînés(es) dans la volière de Fantine et comprendre le comportement de sa maman . Cette transmission intergénérationnelle "par écrits" va l'aider à affronter cette situation dramatique et envisager l'avenir sous un regard nouveau . Le dessin de Nina Jacqmin aborde ce sujet triste avec une clarté et un style épuré , empruntant les codes des films Disney/Pixar . Elle met de la profondeur dans ses cases , avec des reflets lumineux et des couleurs chaudes . Le public jeune-ado ciblé ne sera pas pris au dépourvu avec ces très belles planches de la dessinatrice de George Sand (entre autres) . BDfugue mentionne une histoire fantastique , je me dois de vous préciser qu'il n'est nulle mention de magie ou autre dans ce récit . Il s'agit d'une histoire familiale touchante marquée par le personnalité et l'imaginaire de Fantine , une "mamie gâteau" que tout le monde aimerait avoir .
  10. Titre de l'album : La volière aux souvenirs Scenariste de l'album : Valérie Weishar-Giuliani Dessinateur de l'album : Nina Jacqmin Coloriste : Nina Jacqmin Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Et si nos souvenirs se transformaient en oiseaux de papiers ? Depuis toute petite, Fantine raconte ses souvenirs, heureux comme malheureux, sur des feuilles de papier. C'est sa façon à elle de se sentir bien, car les larmes ne lui viennent jamais, qu'elles soient de tristesse ou de joie. Mais ses écrits prennent de plus en plus de place et elle ne veut pas les ranger dans un classeur : ce serait trop triste, trop banal. Un jour, elle a l'idée d'en faire de beaux oiseaux de papier, et c'est ainsi qu'une magnifique volière aux souvenirs se crée au fil des ans... La curiosité de sa petite-fille Louison l'entraîne à déplier chaque oiseau qui orne cette volière. Louison découvrira alors l'histoire de sa famille et soignera des blessures enfouies. Critique : Enseignante à temps plein , mais passionnée d'écritures depuis son enfance , Valérie Weishar-Giuliani décide un jour de se lancer dans le grand bain . Passant de dossiers pédagogiques à de petits romans , elle réalise son premier scénario de BD avec ce très bel ouvrage paru chez Jungle . Bénéficiant d'une édition de qualité , elle s'entoure d'une dessinatrice de talent , au graphisme moderne et aux couleurs chaleureuses : Nina Jacqmin . Traiter du deuil n'est pas aisé , surtout à travers les yeux d'une enfant . Mais en décrivant le lien indéfectible de la jeune Louison à Fantine sa grand-mère , la scénariste parvient à éviter le "pathos" et injecter de la joie et une certaine note d'espoir dans les moments difficiles que traversent l'ensemble des protagonistes . En effet , au fil des pages , les situations dramatiques s'enchainent , mais grâce à ce système ingénieux de souvenirs sur papiers en origami (qui peut sembler loufoque comme idée), l'optimisme et l'espérance viennent faire irruption . Louison va découvrir le passé de ses aînés(es) dans la volière de Fantine et comprendre le comportement de sa maman . Cette transmission intergénérationnelle "par écrits" va l'aider à affronter cette situation dramatique et envisager l'avenir sous un regard nouveau . Le dessin de Nina Jacqmin aborde ce sujet triste avec une clarté et un style épuré , empruntant les codes des films Disney/Pixar . Elle met de la profondeur dans ses cases , avec des reflets lumineux et des couleurs chaudes . Le public jeune-ado ciblé ne sera pas pris au dépourvu avec ces très belles planches de la dessinatrice de George Sand (entre autres) . BDfugue mentionne une histoire fantastique , je me dois de vous préciser qu'il n'est nulle mention de magie ou autre dans ce récit . Il s'agit d'une histoire familiale touchante marquée par le personnalité et l'imaginaire de Fantine , une "mamie gâteau" que tout le monde aimerait avoir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-voliere-aux-souvenirs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Vague de froid

    Oh que j'ai bien aimé ce petit opus. Bon forcément mon statut de jeune papa joue un peu. mais qu'est ce que c'est fin, bien amené, pas mélo, souvent drôle et toujours touchant. La partie dessin y est pour beaucoup, mais les dialogues sont bien envoyés et sonnent juste. Ce petit voyage initiatique de deux frangins dans ce grand nord qu'on ne connait que si peu est une belle réussite, et si je ne suis pas certain de son potentiel de relecture il offrira tout de même à ses lecteurs un beau moment de réflexion et de découverte et de belles émotions. C'est déjà très très bien. Ce vague de froid ne fera pas trop de vague, mais c'est un vrai bon roman graphique qui saura parler à chacun d'entre nous je pense.
  12. The_PoP

    Vague de froid

    Titre de l'album : Vague de froid Scenariste de l'album : Jean Cremers Dessinateur de l'album : Jean Cremers Coloriste : Jean Cremers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Officiellement, Jules et Martin sont partis en Norvège avec l'objectif de gravir le Preikestolen. Mais le benjamin veut avant tout remplir son carnet de croquis. Et puis, peut-être, parler enfin avec ce grand frère qui semble s'enfermer de plus en plus dans ses obsessions. Car pour Martin, il ne s'agit pas d'un simple voyage touristique : il espère une communion avec les dieux nordiques. Mais pour pousser les portes du Valhalla, les Vikings doivent d'abord vaincre leurs démons. Critique : Oh que j'ai bien aimé ce petit opus. Bon forcément mon statut de jeune papa joue un peu. mais qu'est ce que c'est fin, bien amené, pas mélo, souvent drôle et toujours touchant. La partie dessin y est pour beaucoup, mais les dialogues sont bien envoyés et sonnent juste. Ce petit voyage initiatique de deux frangins dans ce grand nord qu'on ne connait que si peu est une belle réussite, et si je ne suis pas certain de son potentiel de relecture il offrira tout de même à ses lecteurs un beau moment de réflexion et de découverte et de belles émotions. C'est déjà très très bien. Ce vague de froid ne fera pas trop de vague, mais c'est un vrai bon roman graphique qui saura parler à chacun d'entre nous je pense. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vague-de-froid?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
×
×
  • Créer...