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  1. Voilà ma claque de cette rentrée. Et c'est sans surprise tant les tomes précédents étaient tous excellents. C'était donc ma plus grosse attente, et elle ne fut pas déçue. Je profite donc de cette chronique pour remercier auteurs et éditeur d'avoir pris le risque de prendre le temps pour développer une série de qualité, avec de vraies prises de risques narratives, graphiquement proche du sublime, et qui nous livre un imaginaire riche, puissant, et résonnant d'échos de nos propres histoires. Vous avez su combler mes attentes, toujours plus hautes après chaque épisode et conclure en beauté cette série de haute volée. Et pour cela bravo ! Le dessin de Bourgier me coupe toujours autant le souffle, avec cette colorisation qui le sublime. J'aime cette galerie de gueules cassées, qui semblent naturelles et pas forcément héroïques. J'aime ces scènes d'actions bien découpées, ces plans quasi cinématographiques, ces décors grandioses mais détaillés. Bref, je suis un fan absolu du travail de Bourgier. Je ne ferais guère plus long même si ça l'aurait mérité. Les choix forts opérés scénaristiquement dans cette série se révèlent tous payants. Oui certains opus nous ont laissé perplexes, et sur certains la difficulté de différenciation entre certains personnages rajoutait à la difficulté de saisir cette intrigue dans sa globalité. D'autant plus que les auteurs nous la présentait chaque fois par un angle de vue différent. Et j'ai beaucoup de respect pour cette démarche intransigeante dans leur créativité. Quels magnifiques conteurs d'histoire ce duo forme. Si vous aimez la BD, vous ne pouvez pas ne pas lire Servitude. Oui cette série est aussi exigeante, avec sa narration toute en subtilité et son graphisme ultra détaillé. Mais elle vous marquera durablement et pose enfin un nouveau jalon remarquable dans le monde de la Fantasy.
  2. The_PoP

    Conan - Le maraudeur noir

    On a tout entendu sur ce Conan. Il faut bien reconnaitre que ce que nous a proposé Jean-Luc Masbou est assez étonnant dans le cadre d'une adaptation de Conan. Ok qu'on se le dise, le style graphique de Jean-Luc Masbou n'est pas dans les canons habituels de la Fantasy. Pas de tonnes d'hémoglobines ou de dessin semi réaliste, pas de filles pulpeuses et dénudées, un conan pas vraiment sous stéroïdes... Pour les amateurs de Masbou on retrouve son trait vu dans De Cape et de Crocs, mais sans les scènes d'humour en second plan. Moi, en grand amateur de son travail, j'aime son interprétation graphique du mythe, sans se dénaturer. Côté histoire, pareil, c'est probablement l'une des plus intéressante de Conan depuis un bail. D'abord parce que son déroulé n'est pas classique par rapport aux nouvelles de Howard. Ensuite parce que les interactions entre les personnages secondaires et les enjeux sont ici importants et intéressants. Bref, je crois que ce Conan est victime des attentes des fans purs et durs et conservateurs de l'héroic fantasy. Sauf que sorti de ce carcan on a une belle bd d'aventure de Conan.
  3. Titre de l'album : Conan - Le maraudeur noir Scenariste de l'album : Jean-Luc Masbou Dessinateur de l'album : Jean-Luc Masbou Coloriste : Jean-Luc Masbou Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Conan et le trésor maudit.Sur le territoire sauvage des Pictes, Zarono et ses hommes ont dû construire une forteresse de fortune après le naufrage de leur navire. Prisonniers de ce bout de terre, ils craignent le pire lorsqu’un bateau pirate des Barachas accoste sur la plage. Sous les ordres de Strom, le bastion est attaqué. Pourtant, les assaillants prennent la fuite devant l’imposant pavillon zingaréen qui arrive à son tour… Tout comme Strom, les Zingaréens sont à la recherche du trésor perdu de Tranicos le sanguinaire,... Critique : On a tout entendu sur ce Conan. Il faut bien reconnaitre que ce que nous a proposé Jean-Luc Masbou est assez étonnant dans le cadre d'une adaptation de Conan. Ok qu'on se le dise, le style graphique de Jean-Luc Masbou n'est pas dans les canons habituels de la Fantasy. Pas de tonnes d'hémoglobines ou de dessin semi réaliste, pas de filles pulpeuses et dénudées, un conan pas vraiment sous stéroïdes... Pour les amateurs de Masbou on retrouve son trait vu dans De Cape et de Crocs, mais sans les scènes d'humour en second plan. Moi, en grand amateur de son travail, j'aime son interprétation graphique du mythe, sans se dénaturer. Côté histoire, pareil, c'est probablement l'une des plus intéressante de Conan depuis un bail. D'abord parce que son déroulé n'est pas classique par rapport aux nouvelles de Howard. Ensuite parce que les interactions entre les personnages secondaires et les enjeux sont ici importants et intéressants. Bref, je crois que ce Conan est victime des attentes des fans purs et durs et conservateurs de l'héroic fantasy. Sauf que sorti de ce carcan on a une belle bd d'aventure de Conan. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. The_PoP

    Pecadilles

    Et voici un ouvrage qui attire l'attention. La couverture en effet, si elle ne me semble pourtant pas parfaite à l'oeil à le mérite de m'attirer positivement. Surtout que Pecadilles est la nouvelle parution des éditions Kalopsia, et vu la qualité des dernières, je ne pouvais qu'être curieux d'y jeter un oeil. Attention toutefois, il s'agit bien sûr d'un recueil d'histoires courtes, plutôt bien pensées, dans l'univers Fantasy, mais présentant des situations très bien travaillées, flirtant souvent entre réalisme et absurde dans des mondes imaginaires. On sent ici que l'auteure Cinzia Di Felice s'est régalée sur ce petit ovni; et Kalopsia lui a offert une édition de qualité mettant bien en avant les colorisations remarquables et chatoyantes de l'album. Attention cependant, aux amateurs d'Héroique Fantasy, ici peu d'héroïsme ou de grande histoire, on est plutôt sur les bêtises, les fourberies, ou le manque de chance de nos protagonistes...
  5. The_PoP

    Pecadilles

    Titre de l'album : Pecadilles Scenariste de l'album : Cinzia Di Felice Dessinateur de l'album : Cinzia Di Felice Coloriste : Cinzia Di Felice Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Peccaddiles est un recueil de 8 histoires courtes dans un univers fantastique. Chacune d'entre elles met en scène avec humour des personnages hauts en couleur sur le thème de l'expérimentation, de l'échec et de la persévérance. «Le dernier dragon», «L'attente», «La princesse et l'abruti», «Petit scarabée», «La belle est bête», «C'est juste un jeu», «Une femme à poil assise sur un arbre peut en cacher une autre...», «La mort te va si bien». Les maladresses des personnages sont autant de comptines riches en enseignements qui ne manqueront pas de vous faire sourire. Critique : Et voici un ouvrage qui attire l'attention. La couverture en effet, si elle ne me semble pourtant pas parfaite à l'oeil à le mérite de m'attirer positivement. Surtout que Pecadilles est la nouvelle parution des éditions Kalopsia, et vu la qualité des dernières, je ne pouvais qu'être curieux d'y jeter un oeil. Attention toutefois, il s'agit bien sûr d'un recueil d'histoires courtes, plutôt bien pensées, dans l'univers Fantasy, mais présentant des situations très bien travaillées, flirtant souvent entre réalisme et absurde dans des mondes imaginaires. On sent ici que l'auteure Cinzia Di Felice s'est régalée sur ce petit ovni; et Kalopsia lui a offert une édition de qualité mettant bien en avant les colorisations remarquables et chatoyantes de l'album. Attention cependant, aux amateurs d'Héroique Fantasy, ici peu d'héroïsme ou de grande histoire, on est plutôt sur les bêtises, les fourberies, ou le manque de chance de nos protagonistes... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/peccadilles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Allez, pour une fois je vais dire un peu de mal de cette série que j'adore : je n'aime pas trop la couverture, trop enfantine et gentillette pour une série qui contient l'une des meilleure histoire de boucle temporelle que j'ai lue depuis.... probablement UW one... Oui Oui, c'est dit. Servie par les dessins toujours aussi propres et à mon goût de Matteo Guerrero, cette série est toujours aussi savoureuse. On aurait presque aimé que les auteurs nous offrent un peu plus de pages par tomes pour s'attacher un peu plus aux personnages. Pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de découvrir cette série, qui ne devrait je pense pas dépasser les 5-6 tomes max, je ne peux que vous conseiller de ne pas passer à côté, vos enfants se régaleront et vous aussi.
  7. Titre de l'album : La forêt du temps - Tome 3 - Le voyage vers le sud Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Mateo Guerrero Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au coeur de la Forêt du temps, les enfants du village pensaient passer l'éternité à étudier sous la houlette du Vénérable. Mais l'impensable s'est produit : une voleuse s'est introduite au village, le cristal a été brisé et... Pour Théo, cette histoire a comme un goût de déjà-vu ! S'il parvenait à se souvenir de ce qu'il a déjà vécu, il pourrait changer le cours des choses. Un accident. Un détail. Cette fois, c'est Max qui reste au village et Miléva qui prend la tête de la troupe. Et tout redevient possible... Critique : Allez, pour une fois je vais dire un peu de mal de cette série que j'adore : je n'aime pas trop la couverture, trop enfantine et gentillette pour une série qui contient l'une des meilleure histoire de boucle temporelle que j'ai lue depuis.... probablement UW one... Oui Oui, c'est dit. Servie par les dessins toujours aussi propres et à mon goût de Matteo Guerrero, cette série est toujours aussi savoureuse. On aurait presque aimé que les auteurs nous offrent un peu plus de pages par tomes pour s'attacher un peu plus aux personnages. Pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de découvrir cette série, qui ne devrait je pense pas dépasser les 5-6 tomes max, je ne peux que vous conseiller de ne pas passer à côté, vos enfants se régaleront et vous aussi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-foret-du-temps-tome-3-le-voyage-vers-le-sud?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Le tome précédent d'ekho m'avait redonné envie de m'intéresser de plus près à cette série car j'y avais trouvé un savant mélange d'humour, d'aventure, et de fraicheur. Ce tome-ci réussit à mon goût un peu moins bien l'alchimie puisque l'aventure se révèle finalement un poil plate à mon goût, le scénario se révélant peut être trop léger notamment sur sa conclusion. Par contre côté dessin le duo Barbucci aux crayons et Lebreton à la couleur nous sort une partition sans défaut pour ce genre de bd plaisir. Héroïnes toujours séduisantes, action bien découpée, richesse du monde, c'est parfait pour le genre et on en redemande. Cette série reste néanmoins une très bonne héritière je trouve de l'esprit Lanfeust. Et rien que pour ça, je continue de la suivre.
  9. Titre de l'album : Ekhö - monde miroir tome 12 - La walkyrie des fjords Scenariste de l'album : Christophe Arleston Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Nolwen Lebreton Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Fourmille est à Copenhague pour un groupe de rock nordique. Avec Yuri et Grace, les musiciens l'entraînent dans le célèbre quartier de Christiania où toutes sortes de substances naturelles sont en vente libre. Là, elle se retrouve à héberger l'esprit d'une walkyrie qui vient de mourir sans avoir pu achever sa mission : voler un anneau maléfique pour aller le détruire au coeur d'un volcan islandais. Critique : Le tome précédent d'ekho m'avait redonné envie de m'intéresser de plus près à cette série car j'y avais trouvé un savant mélange d'humour, d'aventure, et de fraicheur. Ce tome-ci réussit à mon goût un peu moins bien l'alchimie puisque l'aventure se révèle finalement un poil plate à mon goût, le scénario se révélant peut être trop léger notamment sur sa conclusion. Par contre côté dessin le duo Barbucci aux crayons et Lebreton à la couleur nous sort une partition sans défaut pour ce genre de bd plaisir. Héroïnes toujours séduisantes, action bien découpée, richesse du monde, c'est parfait pour le genre et on en redemande. Cette série reste néanmoins une très bonne héritière je trouve de l'esprit Lanfeust. Et rien que pour ça, je continue de la suivre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ekho-monde-miroir-tome-12-la-walkyrie-des-fjords/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Grym est le dernier tome et conclusion de la série spin off sur la jeunesse de Thorgal. Cette série a été un vrai plaisir pour moi, tant j'ai retrouvé les ambiances des premiers Thorgal. Des vikings, des mythes, de l'aventure. Certes ce Thorgal version jeune est un combattant plus tendre que sa version adulte, mais il brille déjà par son courage et sa morale. Ses qualités lui attirent déjà ennemis et amis, mais surtout des aventures à n'en plus finir. La jeune Aaricia ne démérite pas pour autant et offre un personnage faisant écho à celui de Thorgal, parfois même un peu dépassé. Les drames et les rebondissements vont se succéder dans cet épisode qui va voir une nouvelle fois des peuples du nord s'affronter sur fond d'exclusion et de conflits larvés. Le personnage de Grym se révèlera particulièrement intéressant par sa dramaturgie. Pour le dessin, il n'y a évidemment pas grand chose à redire sur le travail remarquable de Surzhenko qui dessine désormais cette série depuis le début et à su comme le créateur de Thorgal s'approprier finalement ce héros hors du commun et son univers graphique. C'est beau, c'est bien, c'est réussi. Merci donc pour cette petite rallonge de plaisir de 11 tomes qui nous aura fait profiter de Thorgal un peu plus. Place désormais à Thorgal Saga !
  11. Titre de l'album : La jeunesse de Thorgal - Tome 11 - Grym Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Roman Surzhenko Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Thorgal est mort... mais ce n'est pas encore aujourd'hui que Hel l'accueillera en son royaume ! Ayyur, la déesse berbère de la Lune, l'a pris sous sa protection. Mais pour revenir des limbes, il y aura un prix à payer ! Critique : Grym est le dernier tome et conclusion de la série spin off sur la jeunesse de Thorgal. Cette série a été un vrai plaisir pour moi, tant j'ai retrouvé les ambiances des premiers Thorgal. Des vikings, des mythes, de l'aventure. Certes ce Thorgal version jeune est un combattant plus tendre que sa version adulte, mais il brille déjà par son courage et sa morale. Ses qualités lui attirent déjà ennemis et amis, mais surtout des aventures à n'en plus finir. La jeune Aaricia ne démérite pas pour autant et offre un personnage faisant écho à celui de Thorgal, parfois même un peu dépassé. Les drames et les rebondissements vont se succéder dans cet épisode qui va voir une nouvelle fois des peuples du nord s'affronter sur fond d'exclusion et de conflits larvés. Le personnage de Grym se révèlera particulièrement intéressant par sa dramaturgie. Pour le dessin, il n'y a évidemment pas grand chose à redire sur le travail remarquable de Surzhenko qui dessine désormais cette série depuis le début et à su comme le créateur de Thorgal s'approprier finalement ce héros hors du commun et son univers graphique. C'est beau, c'est bien, c'est réussi. Merci donc pour cette petite rallonge de plaisir de 11 tomes qui nous aura fait profiter de Thorgal un peu plus. Place désormais à Thorgal Saga ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Hawkmoon - Tome 2 - Le dieu Fou

    Dur dur dur. J'ai adoré le premier tome. Du coup j'ai eu envie de lire le livre de Moorcock. Bon j'ai vite compris que les auteurs ont fait un gros travail d'aménagement du scénario, car qu'est ce que le livre est parfois mal amené... Il a pris un gros coup de vieux. Je suis un gros lecteur de fanatsy en livre et je vous avoue que malgré mon envie d'avoir la fin de l'histoire, je n'ai pu terminer le premier livre. Echec. Bref, vu les libertés prisent par Jerôme Le Gris sur le premier tome, je n'étais donc pas trop inquiet pour le second. Las je pense que même deux auteurs aussi talentueux que Jérôme Le Gris et Benoit Dellac, dont j'adore le travail n'ont pas réussi à conserver le souffle épique du premier tome pour ce second. La faute au personnage principal de Moorcock qui est quand même très plat pour le moment, l'action se déroule elle, mais il nous manque du liant, les actions du héros sont assez plates finalement, et les enchainements se font de manières un peu trop parachutés pour moi. Bref, ce tome n'est pas marquant alors qu'au milieu des géniales sorties du mois, c'est l'un de ceux que j'avais le plus hâte de lire. Heureusement malgré cette déception, née d'une trop forte attente peut être, il nous reste cet univers si riche imaginé par Moorcock et magnifiquement mis en images par Benoit Dellac, des personnages secondaires charismatiques, y compris le méchant, et une ouverture vers un scénario plus prometteur pour les prochains tomes. A voir donc sur le prochain tome, car après tout, je me suis arrêté avant dans le livre 😉
  13. Titre de l'album : Hawkmoon - Tome 2 - Le dieu Fou Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Benoit Dellac Coloriste : Bruno Tatti & Greg Lofé & Arancia Studio Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : La Kamarg seule contre le Mal !Le Ténébreux Empire continue d'étendre son pouvoir sur le Vieux Continent. Tombé aux mains de l'ennemi, le duc Dorian Hawkmoon a été victime d'une expérimentation effroyable, et le joyau noir implanté sur son front assujettit désormais son esprit à la volonté du Baron Meliadus. Envoyé comme espion en Kamarg, un des derniers royaumes libres, Dorian a pour mission de gagner la confiance de son souverain, le Comte Airain, et d'enlever sa fille Yisselda ! Mais ce plan machiavélique pourrait bien échouer grâce à la science des savants de Kamarg. Toujours menacé par le pouvoir de la pierre noire, Hawkmoon pourra-t-il arrêter les Granbretons qui marchent sur la cité d'Aigues-Mortes ? Protégée derrière ses hautes tours sentinelles et dotée d'une technologie puissante, la Kamarg peut se défendre. Mais elle n'a encore jamais affronté d'adversaire aussi redoutable. Le légendaire duc de Koln parviendra-t-il à protéger ses alliés et empêcher la chute du Comte Airain face aux armées maléfiques du Roi-Empereur dégénéré... Après Elric, l'adaptation de l'autre grande saga de fantasy de Michael Moorcock, cette ambitieuse série continue de nous surprendre, révélant une oeuvre sombre, mâtinée de science primitive et de magie futuriste. Cycle épique et inclassable par son mélange de références, Hawkmoon est aussi le récit d'une vengeance terrible que Jérôme Le Gris et Benoît Dellac magnifient avec générosité. Ils redonnent à cette oeuvre magistrale un souffle d'une troublante modernité. Critique : Dur dur dur. J'ai adoré le premier tome. Du coup j'ai eu envie de lire le livre de Moorcock. Bon j'ai vite compris que les auteurs ont fait un gros travail d'aménagement du scénario, car qu'est ce que le livre est parfois mal amené... Il a pris un gros coup de vieux. Je suis un gros lecteur de fanatsy en livre et je vous avoue que malgré mon envie d'avoir la fin de l'histoire, je n'ai pu terminer le premier livre. Echec. Bref, vu les libertés prisent par Jerôme Le Gris sur le premier tome, je n'étais donc pas trop inquiet pour le second. Las je pense que même deux auteurs aussi talentueux que Jérôme Le Gris et Benoit Dellac, dont j'adore le travail n'ont pas réussi à conserver le souffle épique du premier tome pour ce second. La faute au personnage principal de Moorcock qui est quand même très plat pour le moment, l'action se déroule elle, mais il nous manque du liant, les actions du héros sont assez plates finalement, et les enchainements se font de manières un peu trop parachutés pour moi. Bref, ce tome n'est pas marquant alors qu'au milieu des géniales sorties du mois, c'est l'un de ceux que j'avais le plus hâte de lire. Heureusement malgré cette déception, née d'une trop forte attente peut être, il nous reste cet univers si riche imaginé par Moorcock et magnifiquement mis en images par Benoit Dellac, des personnages secondaires charismatiques, y compris le méchant, et une ouverture vers un scénario plus prometteur pour les prochains tomes. A voir donc sur le prochain tome, car après tout, je me suis arrêté avant dans le livre 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hawkmoon-tome-2-le-dieu-fou?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Titre de l'album : Le peuple des brumes tome 3 - Le bal des saisons Scenariste de l'album : Katia Even Dessinateur de l'album : Styloïde Coloriste : Marina Duclos Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : « La nature de ce que l'on est ne ment pas. Quand on est une fée, on doit rester une fée. À moins que notre destin s'en mêle : Ailina ne peut plus reculer face à ses choix. Le retour au village pour sauver Amandil se fera. D'une forme ou d'une autre. Et la nature reprendra ses droits. Le chaud cédera la place au froid. Le soleil à la pluie. Le beau temps à l'orage. Le printemps éclora enfin dans un grand bal des saisons aux notes harmonieuses. Du moins, c'est ce que le peuple de la forêt du Rocher du Dragon espère... ». Porté par le dessin très doux et rond de Styloïde, l'adéquate mise en couleurs de Marina Duclos et le scénario très soft et tendre de Katia Even, ce dernier tome clôt l'aventure féérique et sensuelle du Peuple des Brumes. Le voyage s'achève ici ! Critique : Clap de fin pour notre peuple de fées et de lutins dénudés ! Katia Even ménage le suspens avec une Ailina acculée face au peu de choix qu'il lui reste , ainsi qu'une nature en proie à de nombreuses difficultés . Restaurer l'équilibre en alliant plaisirs des sens sera au menu de ce dernier tome assez explosif .Les évènements s'enchainent à vive allure , le rythme est soutenu . Dans le pur style graphique de Barbucci , avec un trait tout en rondeur , Styloïde délivre des planches superbes ; bien aidé par la coloriste Marina Duclos ayant oeuvré sur Les naufragés d'Ythaq entre autres . Cette dernière démontre tout son talent avec des nuances sublimes et lumineuses , semblant presque visibles dans l'obscurité ! Ce trio fonctionne à merveille et délivre un ultime récit d'une qualité certaine . Que les fans se rassurent , les scènes "érotico-orgiaques" sont toujours présentes , les protagonistes infiniment nus , ainsi qu'un cycle des saisons toujours dépendant du petit peuple des brumes . Cette "hérotiquo-fantasy" ravira aussi le public féminin car le batifolage reste sobre , pas de gros plans à signaler 😉 . Vous l'aurez compris , si vous avez aimé les deux premiers , cette fin comblera vos attentes , attentes en tout genre bien entendu 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-peuple-des-brumes-3-le-bal-des-saisons/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Clap de fin pour notre peuple de fées et de lutins dénudés ! Katia Even ménage le suspens avec une Ailina acculée face au peu de choix qu'il lui reste , ainsi qu'une nature en proie à de nombreuses difficultés . Restaurer l'équilibre en alliant plaisirs des sens sera au menu de ce dernier tome assez explosif .Les évènements s'enchainent à vive allure , le rythme est soutenu . Dans le pur style graphique de Barbucci , avec un trait tout en rondeur , Styloïde délivre des planches superbes ; bien aidé par la coloriste Marina Duclos ayant oeuvré sur Les naufragés d'Ythaq entre autres . Cette dernière démontre tout son talent avec des nuances sublimes et lumineuses , semblant presque visibles dans l'obscurité ! Ce trio fonctionne à merveille et délivre un ultime récit d'une qualité certaine . Que les fans se rassurent , les scènes "érotico-orgiaques" sont toujours présentes , les protagonistes infiniment nus , ainsi qu'un cycle des saisons toujours dépendant du petit peuple des brumes . Cette "hérotiquo-fantasy" ravira aussi le public féminin car le batifolage reste sobre , pas de gros plans à signaler 😉 . Vous l'aurez compris , si vous avez aimé les deux premiers , cette fin comblera vos attentes , attentes en tout genre bien entendu 😉 .
  16. AH qu'est ce que j'aime tomber sur ce type d'ouvrages. A première vue, une histoire d'héroique fantasy de plus, portée par un éditeur indépendant, de quoi avoir quelques craintes sur l'intérêt réel. Et puis finalement vous ouvrez la bd et vous y trouvez tout ce qui fait l'intérêt et le charme de l'édition indépendante. Une liberté donnée à un très bon auteur ayant déjà fait ses preuves pour commencer car Bojan Vukic est plus que connu pour qui a suivi les parutions Soleil de ces dernières années : Elfes et Orcs, Maitres inquisiteurs, Merlin et Mages ont vu passer ses crayons. Autant vous dire que quand on parle d'héroic Fantasy, ça pose un cv tout de même. Il s'agit ici en plus de sa deuxième collaboration avec l'éditeur indépendant Kalopsia puisqu'il avait déjà dessiné le premier tome de Sow pour eux. Ici il a eu en plus la main sur le scénario, et quel régal. C'est créatif, l'humour est bien dosé, l'univers n'a pas été vu mille fois, il y a des ressemblances et de grosses différences avec nos univers d'Heroci Fantasy habituels, et tant mieux. Le choix des personnages, leurs motivations, une narration simple mais bien rythmée, tout participe à un vent de fraicheur plus que salutaire. Je n'ai pas été emballé par la couverture, mais ce n'est qu'un détail tant Bojan maitrise le reste de son dessin. Il regorge peut être un peu moins de détails que ces productions pour Soleil sur la série Elfes ou Orcs mais c'est aussi une question de moyens je pense. Ceci étant dit ce n'est pas du tout gênant vu que l'on y gagne en fluidité de lecture je trouve. En refermant ce tome, une seule envie lire la suite, et puis tout de suite une pensée me vient... On n'est pas si loin du Grand pouvoir du Chninkel finalement... Et c'est un très beau compliment je crois. Bravo donc à l'éditeur, bravo à Bojan Vukic, je n'étais pas sûr d'y croire, Sow était bien mais il lui manquait je trouve quelque chose, Les élus de Swarga est une oeuvre complète, intéressante, très agréable à lire, et pleine de créativité et d'humour, j'en redemande !
  17. Titre de l'album : Les élus de Swarga - Tome 1 - Le prophète Grozlin Scenariste de l'album : Bojan Vukic Dessinateur de l'album : Bojan Vukic Coloriste : Sladjana Kocevska & Big Doors Studio Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Il n'y a jamais eu de prophète grozlin, c'est bien connu ! Le Kréateur ne saurait choisir ses représentants au sein d'une tribu aussi corrompue ! A moins que... Les Elus de Swarga est une aventure en trois volumes dans un univers Fantasy préhistorique. Le grozlin Kratak semble avoir été choisi comme prophète par le Kréateur pour rassembler des héros issus de différentes tribus afin de les mener vers leur destin et prévenir la fin du monde. Ils devront chacun apprendre à contrôler le don que leur a accordé le Kréateur et à collaborer pour faire face aux nombreux dangers de ce monde sauvage et à la guerre qui approche. Critique : AH qu'est ce que j'aime tomber sur ce type d'ouvrages. A première vue, une histoire d'héroique fantasy de plus, portée par un éditeur indépendant, de quoi avoir quelques craintes sur l'intérêt réel. Et puis finalement vous ouvrez la bd et vous y trouvez tout ce qui fait l'intérêt et le charme de l'édition indépendante. Une liberté donnée à un très bon auteur ayant déjà fait ses preuves pour commencer car Bojan Vukic est plus que connu pour qui a suivi les parutions Soleil de ces dernières années : Elfes et Orcs, Maitres inquisiteurs, Merlin et Mages ont vu passer ses crayons. Autant vous dire que quand on parle d'héroic Fantasy, ça pose un cv tout de même. Il s'agit ici en plus de sa deuxième collaboration avec l'éditeur indépendant Kalopsia puisqu'il avait déjà dessiné le premier tome de Sow pour eux. Ici il a eu en plus la main sur le scénario, et quel régal. C'est créatif, l'humour est bien dosé, l'univers n'a pas été vu mille fois, il y a des ressemblances et de grosses différences avec nos univers d'Heroci Fantasy habituels, et tant mieux. Le choix des personnages, leurs motivations, une narration simple mais bien rythmée, tout participe à un vent de fraicheur plus que salutaire. Je n'ai pas été emballé par la couverture, mais ce n'est qu'un détail tant Bojan maitrise le reste de son dessin. Il regorge peut être un peu moins de détails que ces productions pour Soleil sur la série Elfes ou Orcs mais c'est aussi une question de moyens je pense. Ceci étant dit ce n'est pas du tout gênant vu que l'on y gagne en fluidité de lecture je trouve. En refermant ce tome, une seule envie lire la suite, et puis tout de suite une pensée me vient... On n'est pas si loin du Grand pouvoir du Chninkel finalement... Et c'est un très beau compliment je crois. Bravo donc à l'éditeur, bravo à Bojan Vukic, je n'étais pas sûr d'y croire, Sow était bien mais il lui manquait je trouve quelque chose, Les élus de Swarga est une oeuvre complète, intéressante, très agréable à lire, et pleine de créativité et d'humour, j'en redemande ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-elus-de-swarga-tome-1-le-prophete-grozlin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. C'est peu dire qu'il s'agit probablement de l'un des albums les plus attendus de l'année. En effet depuis le cycle de Lah'saa, les séries sur les terres d'Arran manquait d'un cycle suivi et ambitieux. Attention l'ensemble formait un des lore les plus ambitieux, complet et riche de la Fantasy moderne, mais le souffle commençait à manquer. Hors pas mal de tomes sur les séries Elfes, Orcs et Nains entre autres commençaient à nous suggérer la possibilité d'une nouvelle guerre Titanesque. Le voile avait été levé l'année dernière avec l'annonce donc de la future parution d'un tome 1 d'une nouvelle série intitulées sobrement Guerres d'Arran. Depuis tous les fans retenaient leur souffle. Autant vous dire tout de suite que la plupart sont aujourd'hui plus qu'enchantés par ce début d'évènements majeurs magnifiquement mis en scène par Brice Cossu. Son travail est venu encore réhausser ce qui se faisait habituellement sur les séries des terres d'arran, qui étaient déjà pourtant d'un très bon niveau graphique en Fantasy. Pour ma part j'ai été un brin déçu, certains enchaînements d'évènements ne m'ont pas trop convaincus sur la fin du tome qui devait être en apothéose. En fait je fais le difficile car globalement cela passe très très bien, mais je me suis fait la remarque qu'il était dommage d'avoir eu recours à certaines facilités scénaristiques après avoir eu autant de temps pour faire monter la mayonnaise. Le déclencheur reste un poil faiblard pour ma part. Gardez cependant en tête que globalement je pinaille un peu car je suis très très loin d'être un expert en terres d'Arran, et que les fans sont globalement plus que très enthousiastes. Faisons leur confiance, faisons confiance aux auteurs pour la suite de cette mini série qui s'annonce pour le coup encore plus dantesque. Régalez vous, si vous avez lu les terres d'arran jusqu'ici je n'ai pas trop de doutes sur le fait que vous avez déjà lu ce tome 1 d'ailleurs. Il est clairement indispensable pour les amateurs de la série.
  19. Titre de l'album : Guerres d'Arran - Tome 1 - La compagnie des bannis Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Brice Cossu Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dunnrak et Hidden ont créé la compagnie des bannis avec un objectif : Détruire la veuve noire, l'alliance visant à droguer les anciennes races pour les anéantir. Aidé du troublant mage Altherat, Dunnrak décide de frapper fort en s'attaquant à l'un de ses fondateurs : le roi du Venkor. En les provoquant de la sorte, il pourrait déclencher une guerre comme jamais les terres d'Arran n'en ont connue. Critique : C'est peu dire qu'il s'agit probablement de l'un des albums les plus attendus de l'année. En effet depuis le cycle de Lah'saa, les séries sur les terres d'Arran manquait d'un cycle suivi et ambitieux. Attention l'ensemble formait un des lore les plus ambitieux, complet et riche de la Fantasy moderne, mais le souffle commençait à manquer. Hors pas mal de tomes sur les séries Elfes, Orcs et Nains entre autres commençaient à nous suggérer la possibilité d'une nouvelle guerre Titanesque. Le voile avait été levé l'année dernière avec l'annonce donc de la future parution d'un tome 1 d'une nouvelle série intitulées sobrement Guerres d'Arran. Depuis tous les fans retenaient leur souffle. Autant vous dire tout de suite que la plupart sont aujourd'hui plus qu'enchantés par ce début d'évènements majeurs magnifiquement mis en scène par Brice Cossu. Son travail est venu encore réhausser ce qui se faisait habituellement sur les séries des terres d'arran, qui étaient déjà pourtant d'un très bon niveau graphique en Fantasy. Pour ma part j'ai été un brin déçu, certains enchaînements d'évènements ne m'ont pas trop convaincus sur la fin du tome qui devait être en apothéose. En fait je fais le difficile car globalement cela passe très très bien, mais je me suis fait la remarque qu'il était dommage d'avoir eu recours à certaines facilités scénaristiques après avoir eu autant de temps pour faire monter la mayonnaise. Le déclencheur reste un poil faiblard pour ma part. Gardez cependant en tête que globalement je pinaille un peu car je suis très très loin d'être un expert en terres d'Arran, et que les fans sont globalement plus que très enthousiastes. Faisons leur confiance, faisons confiance aux auteurs pour la suite de cette mini série qui s'annonce pour le coup encore plus dantesque. Régalez vous, si vous avez lu les terres d'arran jusqu'ici je n'ai pas trop de doutes sur le fait que vous avez déjà lu ce tome 1 d'ailleurs. Il est clairement indispensable pour les amateurs de la série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-guerres-d-arran-tome-1-la-compagnie-des-bannis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Et hop, après le très très attendu Guerres d'arran dont je vous parlais hier, les terres d'ogon, la nouvelle série se déroulant sur le nouveau continent dans le même univers nous présente son second tome. Exit au passage la com sur la Fantasy à l'africaine, place à la Fantasy tout court, qui puise clairement par contre ses inspirations sur les mythes et légendes du continent africain (en tous cas vu par les occidentaux). Le tome 1 était plutôt très réussi et sympa et ce second tome est dans la même veine, on a vraiment envie d'en savoir plus, de découvrir ce monde et ces enjeux, et comme pour les terres d'arran, peut être de voir s'y dessiner un arc d'envergure avec des enjeux importants. Au vu des personnages présentés et des indices disséminés dans ce tome 1 et ce tome 2, je ne doute pas que ce sera le cas. Le dessin d'Alex Sierra, que l'on avait déjà vu officier sur quelques tomes d'Orcs et Gobelins est toujours aussi efficace et réussi, nous entrainant dans une action dynamique et lisible sans pour autant négliger ses personnages. Quand à la colorisation de J. Nanjan, on ne la présente plus, on lui doit une si grande partie des couleurs des terres d'Arran que ce serait vous faire injure que de vous présenter plus son travail. C'est très bon, et le nouvel univers plus chatoyant lui réussit une nouvelle fois très bien. L'histoire elle est bien soignée, centrée sur des personnages forts et attachants, l'aventure reste rythmée et les enjeux en sont plutôt clairs, bref c'est très bien sur un one shot de quasi démarrage de l'univers. Très franchement si vous avez aimé les terres d'Arran, je ne vois pas bien de raison pouvant vous pousser à ne pas poursuivre sur les terres d'ogon, à part la place prise dans votre bibliothèque ou sur votre compte en banque. Surtout que je ne vois pas ces continents ne pas se mêler d'ici quelques années sur des cross over ou des arcs narratifs encore plus démentiels.
  21. Titre de l'album : Les terres d'ogon - Tome 2 - Blancs visages Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Alex Sierra Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Pour sauver son frère, Itomë pactise avec un ancien esprit malfaisant. Bannie par les siens pour avoir bravé les lois sacrées de son clan, luttant contre l'esprit du sorcier qui cherche à s'emparer de son âme, elle entreprend une quête sans retour à travers les terres d'Ogon. Mais Itomë l'a juré : quelles que soient les épreuves qui l'attendent elle ne laissera plus la peur guider ses choix. Critique : Et hop, après le très très attendu Guerres d'arran dont je vous parlais hier, les terres d'ogon, la nouvelle série se déroulant sur le nouveau continent dans le même univers nous présente son second tome. Exit au passage la com sur la Fantasy à l'africaine, place à la Fantasy tout court, qui puise clairement par contre ses inspirations sur les mythes et légendes du continent africain (en tous cas vu par les occidentaux). Le tome 1 était plutôt très réussi et sympa et ce second tome est dans la même veine, on a vraiment envie d'en savoir plus, de découvrir ce monde et ces enjeux, et comme pour les terres d'arran, peut être de voir s'y dessiner un arc d'envergure avec des enjeux importants. Au vu des personnages présentés et des indices disséminés dans ce tome 1 et ce tome 2, je ne doute pas que ce sera le cas. Le dessin d'Alex Sierra, que l'on avait déjà vu officier sur quelques tomes d'Orcs et Gobelins est toujours aussi efficace et réussi, nous entrainant dans une action dynamique et lisible sans pour autant négliger ses personnages. Quand à la colorisation de J. Nanjan, on ne la présente plus, on lui doit une si grande partie des couleurs des terres d'Arran que ce serait vous faire injure que de vous présenter plus son travail. C'est très bon, et le nouvel univers plus chatoyant lui réussit une nouvelle fois très bien. L'histoire elle est bien soignée, centrée sur des personnages forts et attachants, l'aventure reste rythmée et les enjeux en sont plutôt clairs, bref c'est très bien sur un one shot de quasi démarrage de l'univers. Très franchement si vous avez aimé les terres d'Arran, je ne vois pas bien de raison pouvant vous pousser à ne pas poursuivre sur les terres d'ogon, à part la place prise dans votre bibliothèque ou sur votre compte en banque. Surtout que je ne vois pas ces continents ne pas se mêler d'ici quelques années sur des cross over ou des arcs narratifs encore plus démentiels. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terres-d-ogon-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Forgotten blade Scenariste de l'album : Tze Chun Dessinateur de l'album : Toni Fejzula Coloriste : Toni Fejzula Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : L'aventure épique de deux destins croisés, dans un univers empreint de magie mais soumis au pouvoir religieux. L'Église de la Citadelle règne sur la Terre des Cinq Rivières. Le peuple a perdu tout espoir depuis que "Ruza le Crasseux", le plus grand guerrier au monde et porteur de la lame oubliée, a mis à mort le prêtre Loquan, dernier homme encore capable de renverser la cruelle tyrannie de l'Église. Des années plus tard, Noa, jeune femme en quête de vengeance, convainc Ruza, qui n'est plus que l'ombre de lui-même, de l'accompagner dans une périlleuse mission afin de sauver les âmes de ses deux enfants maudits par les terribles Inquisiteurs. Pour ce faire, ils devront s'infiltrer dans la Citadelle, découvrir la source des Cinq Rivières et affronter le plus grand ennemi de tous les temps : le Patriarche, le "Dieu tout puissant". Un récit d'aventure captivante aux croisées de la fantasy et de la science-fiction. Tze Chun et Tonu Fejzula imaginent un univers et une mythologie complètes pour nous raconter l'aventure de deux personnages hors du commun : Ruza, le guerrier désabusé, et Noa, mère en deuil et en quête de vengeance. Critique : De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/forgotten-blade/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Forgotten blade

    De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa, lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa . Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art ! Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs !
  24. The_PoP

    Thorgal Saga - Adieu Aaricia

    Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
  25. Titre de l'album : Thorgal Saga - Adieu Aaricia Scenariste de l'album : Robin Recht Dessinateur de l'album : Robin Recht Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le temps est le plus cruel des dieux… Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister… Critique : Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique. Autres infos : A ne manquer sous aucun prétexte. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-tome-1-adieu-aaricia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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