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  1. Kevin Nivek

    Pour l'amour de Monna Lisa

    Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure .
  2. Titre de l'album : Pour l'amour de Monna Lisa Scenariste de l'album : Marco Rizzo Dessinateur de l'album : Lelio Bonaccorso Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Qui a volé La Joconde ? Voici l'histoire incroyable et presque totalement vraie de Vincenzo Perugia, l'homme qui vola La Joconde en août 1911, pour l'apporter en Italie, pays auquel il pensait qu'elle devait appartenir. Critique : Quelle belle histoire que celle de Vincenzo Peruggia et ce braquage d'oeuvre d'art ! Mais pas n'importe laquelle s'il vous plaît 😉 L'oeuvre mondialement connue située au Louvres : la Joconde . Vous découvrirez comment ce simple employé du musée , ayant un poste subalterne va s'emparer du tableau et le conserver chez lui 2 ans , avant de vouloir le ramener dans son pays natal , l'Italie . Rocambolesque est le mot convenant le mieux à cette affaire mobilisant les plus hautes strates de l'Etat . Mais raconter juste le vol n'est pas suffisant pour faire une bonne histoire , et là réside le talent du scénariste Marco Rizzo . Il explore Paris et la société française au début du XX ème siècle . Ainsi cet immigré italien subit les quolibets et autres bassesses infligés par des supérieurs se considérant plus français que lui . L'auteur ajoute un collègue de travail d'origine africaine pour amplifier ce sentiment de rejet de la société , car lui aussi subit des remarques peu avenantes . Cette mise en écho à la vie actuelle , donne au récit de la modernité et l'ancre dans le réel .On découvre aussi les conditions de vie assez misérables pour ces travailleurs dont le salaire suffisait à peine . Cela existe toujours plus de 100 ans après ... Quand le tableau a t'il été récupéré et dans quelles circonstances ? Il vous faudra parcourir les très belles pages de Lelio Bonaccorso pour le découvrir 😉 . Son trait est clair , simple et élégant . Il donne des tonalités de beige à son noir et blanc , et dessine le héros tel un Charlie Chaplin dépassé par son geste . Les visages sont expressifs et le mouvement perceptible à souhait . Il n'hésite pas à découper le gaufrier en 3 cases ou 2 selon ses envies , voire en double page , tout ceci amène un dynamisme rendant la lecture passionnante . Pourquoi en revanche ne pas avoir opté pour un format type "fumetti" (plus large que haut) au détriment d'une édition de taille "comics" ? Plus un détail qu'un défaut assurément . L'ouvrage est pourvu en fin d'album de portraits de la Joconde "vue par" de grands artistes , ainsi que d'anecdotes sur son histoire au musée . Une explication sur la réalisation de cet album par Marco Rizzo finalise cette très belle aventure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pour-l-amour-de-monna-lisa/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Justes parmi les nations

    L'éditeur monégasque Plein Vent publie un premier tome centré sur un réseau de résistants dans Nice et ses environs . Une histoire passionnante et d'un réalisme assez effroyable car elle situe le contexte de l'occupation de façon précise et détaillée . La trame narrative se compose d'un échange entre David un homme âgé racontant son histoire à deux enfants , et nous alternons ses phases de récit avec celles du passé où David est un enfant durant le conflit . S'appuyant sur des documents authentiques , les auteurs réalisent un travail de reconstitution remarquable . A travers l'architecture locale (Nice et les villages avoisinants) , les costumes , les noms de personnes ayant réellement existé , et bien-sûr le contexte historique avec la présence des allemands , des italiens , mais aussi des français "collabos" ; c'est tout un pan de l'histoire de l'occupation dans le sud de la France qui s'offre à nous . On découvre ainsi un clergé cachant des enfants au sein des monastères , mais aussi et c'est assez surprenant , le consul général italien dont l'épouse est de confession juive, qui va oeuvrer pour exfiltrer des juifs en Afrique du nord .On apprend surtout les origines de la création du "réseau Marcel" initié par Moussa Abadi et Odette Rosenstock , qui va sauver des centaines d'enfants . Etant donnée la densité des échanges et d'informations, les cases sont chargées en texte ! Explications , dialogues et pensées jalonnent le récit et peuvent parfois "encombrer" les pages . C'est très verbal , les 64 pages ne se lisent pas rapidement comme une BD "normale" . Mais peut-on le reprocher tellement le sujet est lourd ? Il en va de même pour le dessin qui se met au service de la grande histoire , il se veut réaliste et précis . L'importante galerie de personnages est reconnaissable , c'est assurément un atout . Les couleurs sont un peu trop "numériques" , mais cela amène une netteté à l'image et nous offre de belles reconstitutions architecturales ou de l'arrière pays niçois . A noter des annexes sur les noms des "justes parmi les nations" en fin d'album ainsi qu'un texte du fils de Simone Veil , président du Comité français pour Yad Vashem .
  4. Titre de l'album : Justes parmi les nations Scenariste de l'album : Serge Scotto, Eric Stoffel, Yvon Bertorello Dessinateur de l'album : Frédéric Allali , Michel Espinosa Coloriste : Bruno Pradelle Editeur de l'album : Plein vent Note : Résumé de l'album : Durant la seconde guerre mondiale, de nombreuses personnes, au péril de leur propre vie, ont secouru et sauvé des Juifs persécutés : ces héros de l’ombre, ce sont les « Justes parmi les Nations » ! Critique : L'éditeur monégasque Plein Vent publie un premier tome centré sur un réseau de résistants dans Nice et ses environs . Une histoire passionnante et d'un réalisme assez effroyable car elle situe le contexte de l'occupation de façon précise et détaillée . La trame narrative se compose d'un échange entre David un homme âgé racontant son histoire à deux enfants , et nous alternons ses phases de récit avec celles du passé où David est un enfant durant le conflit . S'appuyant sur des documents authentiques , les auteurs réalisent un travail de reconstitution remarquable . A travers l'architecture locale (Nice et les villages avoisinants) , les costumes , les noms de personnes ayant réellement existé , et bien-sûr le contexte historique avec la présence des allemands , des italiens , mais aussi des français "collabos" ; c'est tout un pan de l'histoire de l'occupation dans le sud de la France qui s'offre à nous . On découvre ainsi un clergé cachant des enfants au sein des monastères , mais aussi et c'est assez surprenant , le consul général italien dont l'épouse est de confession juive, qui va oeuvrer pour exfiltrer des juifs en Afrique du nord .On apprend surtout les origines de la création du "réseau Marcel" initié par Moussa Abadi et Odette Rosenstock , qui va sauver des centaines d'enfants . Etant donnée la densité des échanges et d'informations, les cases sont chargées en texte ! Explications , dialogues et pensées jalonnent le récit et peuvent parfois "encombrer" les pages . C'est très verbal , les 64 pages ne se lisent pas rapidement comme une BD "normale" . Mais peut-on le reprocher tellement le sujet est lourd ? Il en va de même pour le dessin qui se met au service de la grande histoire , il se veut réaliste et précis . L'importante galerie de personnages est reconnaissable , c'est assurément un atout . Les couleurs sont un peu trop "numériques" , mais cela amène une netteté à l'image et nous offre de belles reconstitutions architecturales ou de l'arrière pays niçois . A noter des annexes sur les noms des "justes parmi les nations" en fin d'album ainsi qu'un texte du fils de Simone Veil , président du Comité français pour Yad Vashem . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-justes-parmi-les-nations-tome-1-les-reseaux-de-la-liberte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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