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  1. poseidon2

    San Francisco 1906 tome 1

    Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir.
  2. Titre de l'album : San Francisco 1906 tome 1 Scenariste de l'album : Damien Marie Dessinateur de l'album : Fabrice Meddour Coloriste : Fabrice Meddour Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Et si sa seule chance de survivre à cette nuit d'enfer était la destruction totale de San Francisco ? 17 avril 1906, la nuit tombe sur San Francisco. Et comme tous les soirs, la petite femme de chambre vient prendre son service au majestueux Palace Hotel. Elle reçoit ses instructions pour s'occuper de la vedette du jour : Enrico Caruso, le fameux ténor italien qui se produit, en ce moment même, sur la scène du Grand Theatre Central... En vérifiant la bonne tenue de la chambre, elle découvre un colis qu'elle n'aurait pas dû voir et qui la propulse entre les mains des pires clans criminels de la ville, prêts à tout pour le récupérer... Alors que l'issue semble de plus en plus désespérée pour la jeune fille, le sol se met à trembler... Critique : Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/san-francisco-1906-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. The_PoP

    Vivre à en mourir

    Avec les cérémonies au panthéon de la semaine dernière, Le Lombard remet en avant "Vivre à en mourir", leur BD historique traitant du destin de Marcel Rayman, l'un des membres juifs de la résistance communiste étrangère à l'occupation à Paris pendant la seconde guerre mondiale. Son destin tragique sera partie intégrante de la fameuse affiche rouge dont on a tant parlé. Cette bd est illustrée dans le style de la ligne claire par Jeanne Puchol, qui retranscris assez bien le sérieux du propos. L'histoire elle, désormais très connue est toujours aussi bouleversante. Pour les amoureux de la France, comme de ceux de l'Histoire, ces destins tragiques mêlés à cette période trouble sont fascinants. Cette bd est un excellent moyen pour ceux étant passé à côté de cette petite histoire dans la grande de rattraper leur retard. Avec sérieux et émotion on se plonge dans leurs vécus d'après notamment le témoignage qu'a pu en livrer l'un des rescapés à la fin de la guerre. Impressionnant, et édifiant, à lire tout simplement.
  4. Titre de l'album : Vivre à en mourir Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Jeanne Puchol Coloriste : Laurence Croix Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Vivre à en mourir conte le destin de Marcel Rayman, ce jeune juif polonais pacifiste, qui, face à l'abomination nazie, prendra les armes auprès de Missak Manoukian et d'autres résistants. Pendant deux éprouvantes années, durant lesquelles il verra sa famille déportée, Marcel Rayman fait l'apprentissage de la clandestinité, de la « guérilla urbaine », de la mort, de la peur… et de la trahison. Son visage apparaîtra sur l'infamante Affiche Rouge, propagande de l'occupant destinée à discréditer les actions de la résistance parisienne. Critique : Avec les cérémonies au panthéon de la semaine dernière, Le Lombard remet en avant "Vivre à en mourir", leur BD historique traitant du destin de Marcel Rayman, l'un des membres juifs de la résistance communiste étrangère à l'occupation à Paris pendant la seconde guerre mondiale. Son destin tragique sera partie intégrante de la fameuse affiche rouge dont on a tant parlé. Cette bd est illustrée dans le style de la ligne claire par Jeanne Puchol, qui retranscris assez bien le sérieux du propos. L'histoire elle, désormais très connue est toujours aussi bouleversante. Pour les amoureux de la France, comme de ceux de l'Histoire, ces destins tragiques mêlés à cette période trouble sont fascinants. Cette bd est un excellent moyen pour ceux étant passé à côté de cette petite histoire dans la grande de rattraper leur retard. Avec sérieux et émotion on se plonge dans leurs vécus d'après notamment le témoignage qu'a pu en livrer l'un des rescapés à la fin de la guerre. Impressionnant, et édifiant, à lire tout simplement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vivre-a-en-mourir-vivre-a-en-mourir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Le combat d'Henry Fleming

    Alors sur le site, on n'est pas d'accord sur cet album, je dois donc dire que c'est uniquement mon avis et que @Kevin Nivek n'est pas d'accord avec moi. Pas d'accord sur quoi ? pas sur la qualité graphique. Rien à dire sur celle-ci. Les dessins sont sublimes et la mise en couleur bien adaptée au différent passage de l'histoire. Non, nous ne sommes pas d'accord sur le scenario. On ne l'a pas vécu de la même façon. Pas du tout. Pour tout vous dire, moi cette adaptation m'a laissé froide. J'ai trouvé qu'il manquait des scènes de transition, ce qui faisait que les changements psychologiques de notre héros étaient trop brutaux. Le personnage principal m'a paru froid au possible et pleins de décision plus irrationnelles les unes que les autres. Je ne saurais juger si cela vient de la nouvelle de Stephen Crane ou de l'adaptation, mais j'ai eu, tout le long de l'album, l'impression de lire l'histoire d'un mec bipolaire. Non pas que cela ne puisse pas être intéressant, mais il aurait été nécessaire, de mon point de vue, ne prendre plus de temps pour faire comprendre aux lecteurs ces changements, pour créer un minimum d'empathie envers un personnage principal froid au possible.
  6. Titre de l'album : Le combat d'Henry Fleming Scenariste de l'album : Steve Cuzor Dessinateur de l'album : Steve Cuzor Coloriste : Steve Cuzor Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : « Et vous ? Quel genre de types êtes-vous pour foncer têtes baissées vers votre propre tombeau ? Des surhommes magnifiques ou des abrutis inconscients ? ». Printemps 1863. Sur les rives du Rappahanock, État de Virginie, 190 000 soldats américains s'affrontent dans le chaos mortifère d'une guerre civile fratricide. Les uns portent l'uniforme gris, les autres sont en uniforme bleu. Parmi ces derniers, le jeune Henry Fleming monte sur la ligne de front pour la première fois. Désormais, la frontière entre la vie et la mort ne tient qu'à la trajectoire d'une balle de fusil ou d'un éclat d'obus. Dans la foule anonyme d'hommes transformés en guerriers d'occasion, Henry sait-il vraiment pour quelle raison il doit se battre ? Contre qui ? Pour qui ? Et le premier de ses combats n?est-il pas celui à mener contre son propre ennemi intérieur ? Entre le son du canon et le chant du colibri, entre la folie des hommes et la sagesse de la nature, entre l'exaltation et la terreur, entre le courage et la lâcheté, Henry doit trouver sa place sur l'échiquier. Avec Le combat d'Henry Fleming, Steve Cuzor s'empare du roman qui fonda la littérature américaine moderne, The Red badge of Courage, écrit en 1894 par Stephen Crane. Avec puissance et sensibilité, l'art narratif de Steve Cuzor réinterprète ce récit d'apprentissage sur fond d'apocalypse où se mêlent la poussière et le sang, la rage et la peur. Critique : Alors sur le site, on n'est pas d'accord sur cet album, je dois donc dire que c'est uniquement mon avis et que @Kevin Nivek n'est pas d'accord avec moi. Pas d'accord sur quoi ? pas sur la qualité graphique. Rien à dire sur celle-ci. Les dessins sont sublimes et la mise en couleur bien adaptée au différent passage de l'histoire. Non, nous ne sommes pas d'accord sur le scenario. On ne l'a pas vécu de la même façon. Pas du tout. Pour tout vous dire, moi cette adaptation m'a laissé froide. J'ai trouvé qu'il manquait des scènes de transition, ce qui faisait que les changements psychologiques de notre héros étaient trop brutaux. Le personnage principal m'a paru froid au possible et pleins de décision plus irrationnelles les unes que les autres. Je ne saurais juger si cela vient de la nouvelle de Stephen Crane ou de l'adaptation, mais j'ai eu, tout le long de l'album, l'impression de lire l'histoire d'un mec bipolaire. Non pas que cela ne puisse pas être intéressant, mais il aurait été nécessaire, de mon point de vue, ne prendre plus de temps pour faire comprendre aux lecteurs ces changements, pour créer un minimum d'empathie envers un personnage principal froid au possible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-combat-d-henry-fleming?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    L'homme du Mexique

    Les éditions Mosquito poursuivent les rééditions des grands titres du maître italien Sergio Toppi décédé en 2012 . Après L'homme du Nil centré sur le Soudan , il aborde cette fois l'Amérique centrale et ce gigantesque pays qu'est le Mexique . Au début du siècle dernier , le pays est en effervescence , sous le joug d'une dictature et de grandes disparités sociales . Aussi , du nord du pays , une révolte est alimentée par Pancho Villa , tandis qu'au sud l'insurrection est fomentée par Zapata . La capitale se retrouve prise entre deux , dans un pays à feu et à sang ! C'est après une introduction écrite bienveillante décrivant les forces politiques en présence que le lecteur peut enfin découvrir les planches somptueuses de Toppi avec ces gueules sentant bon le mezcal et le désert . La violence est omniprésente et l'adage d'une révolution dans un bain de sang se vérifie une fois de plus . Ajoutez à cela des opinions politiques divergentes entre les deux héros de la "revolucion" et vous découvrirez comme cet américain venu filmer le conflit , une tension palpable et l'impression que cela n'en finira jamais ! Les dialogues sont ciselés , les costumes et sombreros typiques bien présents , les galops dans le désert mexicain jonché de cactées et crotales , Toppi propose une immersion profonde avec son trait détaillé aux encrages profonds . Un regret , c'est un peu court ce format 58 pages , pour une révolution compliquée et longue . Vous découvrirez cependant la rencontre des deux figures de la révolte ainsi qu'une connaissance un peu plus approfondie de l'ancien empire de Maximilien .
  8. Titre de l'album : L'homme du Mexique Scenariste de l'album : Sergio Toppi Dessinateur de l'album : Sergio Toppi Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : En 1910, le Mexique est une immense poudrière : les causes de l'explosion révolutionnaire se sont accumulées au cours des quarante ans de dictature de Porfirio Diaz. Un jeune cinéaste américain a décidé de rencontrer et filmer le rebelle Pancho Villa... En 1976 l'éditeur italien Sergio Bonelli lance une nouvelle collection Un Homme, une aventure. Cette série innovante est inaugurée par Sergio Toppi avec L'Homme du Nil. Les plus grands auteurs italiens et internationaux de l'époque (Battaglia, Buzzelli, Crepax, Manara, Micheluzzi, Pratt...) apportent leur talent à cette aventure éditoriale. Dans cette série, Mosquito a édité L'Homme de la légion et L'Homme de la Nouvelle Angleterre de Dino Battaglia, ainsi que deux titres d'Attilio Micheluzzi. Critique : Les éditions Mosquito poursuivent les rééditions des grands titres du maître italien Sergio Toppi décédé en 2012 . Après L'homme du Nil centré sur le Soudan , il aborde cette fois l'Amérique centrale et ce gigantesque pays qu'est le Mexique . Au début du siècle dernier , le pays est en effervescence , sous le joug d'une dictature et de grandes disparités sociales . Aussi , du nord du pays , une révolte est alimentée par Pancho Villa , tandis qu'au sud l'insurrection est fomentée par Zapata . La capitale se retrouve prise entre deux , dans un pays à feu et à sang ! C'est après une introduction écrite bienveillante décrivant les forces politiques en présence que le lecteur peut enfin découvrir les planches somptueuses de Toppi avec ces gueules sentant bon le mezcal et le désert . La violence est omniprésente et l'adage d'une révolution dans un bain de sang se vérifie une fois de plus . Ajoutez à cela des opinions politiques divergentes entre les deux héros de la "revolucion" et vous découvrirez comme cet américain venu filmer le conflit , une tension palpable et l'impression que cela n'en finira jamais ! Les dialogues sont ciselés , les costumes et sombreros typiques bien présents , les galops dans le désert mexicain jonché de cactées et crotales , Toppi propose une immersion profonde avec son trait détaillé aux encrages profonds . Un regret , c'est un peu court ce format 58 pages , pour une révolution compliquée et longue . Vous découvrirez cependant la rencontre des deux figures de la révolte ainsi qu'une connaissance un peu plus approfondie de l'ancien empire de Maximilien . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-du-mexique/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Kaioh dante tome 3 & 4

    Vega nous offre deux nouveaux tomes de sa série qui revisite l'histoire et les grandes explorations de l'histoire au travers des aventures fantastiques de Dante te Napolio. Sur ces deux tomes ci, on ne traite rien de moins que de l'esclavage sur le continent américain et de la découverte de l'Australie et du traitement des espèces endémiques et des peuples autochtones. Ce qui est vraiment bien, c'est qu'en plus du traitement "fantastique" dû à la présence des livres, nos auteurs font évoluer la vision de Dante sur l'Angleterre. D'une vision très manichéenne, très en vogue à la fin du XIXieme, qui montre l'Angleterre comme une référence absolue en termes de gouvernance, Dante découvre via ses rencontres que son pays d'adoptions est tout sauf tout blanc. Le choix des faire des aventures qui se limite a un tome permet de nous faire découvrir des pays radicalement différents et nous fait attendre le prochain tome avec envie, ne sachant pas quel en sera le sujet. Une série ou l'on espère voir Life prendre une plus grande importance dans les prochains tomes... Même si il reste 9 tomes pour cela.
  10. Titre de l'album : Kaioh dante tome 3 & 4 Scenariste de l'album : Fukurō Izumi Dessinateur de l'album : Ryouji Minagawa Coloriste : Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : Durant un nouveau périple, de nouveaux matelots sont recrutés pour aider la marine britannique. Dante et ses compagnons font alors la connaissance d'Orca, un matelot très adroit et énigmatique. Un peu plus tard, la marine est soudainement attaquée par des pirates, et découvre qu'Orca est leur chef. Le Reasonable devient alors la propriété des pirates qui font des officiers de la marine leurs prisonniers. Le navire est contraint de prendre la direction de la Virginie, en Amérique... Arrivés sur place, marins et pirates sont attaqués par une tribu amérindienne... Critique : Vega nous offre deux nouveaux tomes de sa série qui revisite l'histoire et les grandes explorations de l'histoire au travers des aventures fantastiques de Dante te Napolio. Sur ces deux tomes ci, on ne traite rien de moins que de l'esclavage sur le continent américain et de la découverte de l'Australie et du traitement des espèces endémiques et des peuples autochtones. Ce qui est vraiment bien, c'est qu'en plus du traitement "fantastique" dû à la présence des livres, nos auteurs font évoluer la vision de Dante sur l'Angleterre. D'une vision très manichéenne, très en vogue à la fin du XIXieme, qui montre l'Angleterre comme une référence absolue en termes de gouvernance, Dante découvre via ses rencontres que son pays d'adoptions est tout sauf tout blanc. Le choix des faire des aventures qui se limite a un tome permet de nous faire découvrir des pays radicalement différents et nous fait attendre le prochain tome avec envie, ne sachant pas quel en sera le sujet. Une série ou l'on espère voir Life prendre une plus grande importance dans les prochains tomes... Même si il reste 9 tomes pour cela. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kaioh-dante-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    Les filles de Sapphô

    Auteure complète , Ariana Melone a déjà sorti des oeuvres comme Gianna et Le bal des folles , avec à chaque fois une présence féminine forte . Elle continue son chemin en remontant le temps au VII et VI èmes siècles avant JC , en proposant un pan de la vie de Sapphô . Avec le peu d'écrits restants sur elle , Ariana Melone imagine la vie de cette femme , poétesse aux idées tellement contemporaines ! Sur l'île de Lesbos ( n'imaginez pas que le terme lesbien vient de là , il s'agit d'autre chose en lien avec cette île , à découvrir dans les annexes de fin d'album) , Sapphô est éducatrice pour les jeunes filles nobles . Elle les initie aux arts , le chant , la délicatesse , l'amour , les devoirs féminins au sein d'un couple , bref , tout le nécessaire devenir une épouse modèle . Mais ces formations peuvent prendre un caractère plus personnel lorsque Sapphô se met à dévoiler ses envies sentimentales voire plus ,envers des élèves ! Imaginez le contexte historique dans une Athènes toute puissante faisant la part belle aux couples hétéros . Toute promotion du féminisme voire d'homosexualité féminine est très vite mal perçue lorsqu'elle touche des nobles . Sapphô aura bien du mal à naviguer dans ces eaux troubles , d'autant qu'elle a sa propre famille avec d'autres sources d'ennuis ! De son trait doux crayonné , aux couleurs passées , "antiques" , Arian Melone expose la vie de cette femme tellement précurseure d'un idéal féminin et féministe , dans une reconstruction historique plutôt fidèle . Il subsiste cependant un manque de liant parfois , elle use d'ellipse fréquemment et cela peut nuire au déroulé de l'histoire , d'autant qu'elle est riche en personnages (pas toujours reconnaissables) . Cela reste néanmoins un vibrant hommage à cette poétesse incarnant par ses écrits une manière différente et plus libre de concevoir l'amour , en tant que femme . A noter une annexe particulièrement bien détaillée et explicative en fin d'album , très enrichissante d'un point de vue culturel .
  12. Titre de l'album : Les filles de Sapphô Scenariste de l'album : Arianna Melone Dessinateur de l'album : Arianna Melone Coloriste : Arianna Melone Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Que diront-ils de moi ? Que la beauté ne m'a jamais effleurée et que j'ai trouvé refuge dans la mort ? Qu'est-ce qui me rappelait l'apparence de la divine Aphrodite ? Que je fus l'icône de l'amour entre femmes, défenseur d'une justice féminine ? Ou que je fus si pudique que je ne pouvais écrire quelconque obscénités dans mes oeuvres ? Qui suis-je ? Qui est Sappho ?". Originaire de l'île de Lesbos, Sappho est éducatrice à la Maison des Muses, une confrérie de jeunes filles nobles, où l'on enseigne les arts, la délicatesse,... Critique : Auteure complète , Ariana Melone a déjà sorti des oeuvres comme Gianna et Le bal des folles , avec à chaque fois une présence féminine forte . Elle continue son chemin en remontant le temps au VII et VI èmes siècles avant JC , en proposant un pan de la vie de Sapphô . Avec le peu d'écrits restants sur elle , Ariana Melone imagine la vie de cette femme , poétesse aux idées tellement contemporaines ! Sur l'île de Lesbos ( n'imaginez pas que le terme lesbien vient de là , il s'agit d'autre chose en lien avec cette île , à découvrir dans les annexes de fin d'album) , Sapphô est éducatrice pour les jeunes filles nobles . Elle les initie aux arts , le chant , la délicatesse , l'amour , les devoirs féminins au sein d'un couple , bref , tout le nécessaire devenir une épouse modèle . Mais ces formations peuvent prendre un caractère plus personnel lorsque Sapphô se met à dévoiler ses envies sentimentales voire plus ,envers des élèves ! Imaginez le contexte historique dans une Athènes toute puissante faisant la part belle aux couples hétéros . Toute promotion du féminisme voire d'homosexualité féminine est très vite mal perçue lorsqu'elle touche des nobles . Sapphô aura bien du mal à naviguer dans ces eaux troubles , d'autant qu'elle a sa propre famille avec d'autres sources d'ennuis ! De son trait doux crayonné , aux couleurs passées , "antiques" , Arian Melone expose la vie de cette femme tellement précurseure d'un idéal féminin et féministe , dans une reconstruction historique plutôt fidèle . Il subsiste cependant un manque de liant parfois , elle use d'ellipse fréquemment et cela peut nuire au déroulé de l'histoire , d'autant qu'elle est riche en personnages (pas toujours reconnaissables) . Cela reste néanmoins un vibrant hommage à cette poétesse incarnant par ses écrits une manière différente et plus libre de concevoir l'amour , en tant que femme . A noter une annexe particulièrement bien détaillée et explicative en fin d'album , très enrichissante d'un point de vue culturel . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://graphzeppelin.com/mythologie-grecque/305-achille-3-la-chute-des-legendes.html/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    Mongolia

    Assistant d'Hugo Pratt , Lele Vianello a imaginé une histoire avec ce personnage célèbre , rencontré dans Corto Maltese en Sibérie : Le baron Von Ungern-Sternberg , surnommé "le baron fou" . Il rêvait de créer une Asie unifiée , en mesure de lutter à armes égales avec l'Europe . Aussi , il commença par libérer la Mongolie de l'occupant chinois en 1921 , puis mis sur le trône le Koutouktou , équivalent mongol du Dalaï-Lama . Ce qui tranche avec le personnage romancé que l'on découvre dans Corto Maltese puis cet opus , le présentant comme un fou sanguinaire paranoïaque . Ainsi , dans cette hsitoire , Lele Vianello imagine le baron enterrant un trésor de guerre dans un coin de steppes et assassinant tous les témoins de cet emplacement . Puis , 10 plus tard , une expédition scientifique subit une avalanche sur les contreforts de l'Himalaya . Un seul survivant , un européen est recueilli dans un monastère tibétain , puis invité à utiliser ses compétences d'ingénieur pour retrouver le trésor du baron fou . Car ce dernier , avant de mourir fusillé par les russes , avait pris soin d'envoyer sa carte au trésor au monastère , en pratiquant bouddhiste qu'il était . L'histoire commence donc pour Gordon , accompagné de Dobs-dobs , des moines guerriers , parcourant les montagnes himalayennes jusqu'aux vastes étendues des steppes mongoles . De l'aventure avec un grand A pour ce premier tome , qui est vraiment prometteur . On attend la suite rapidement , tant le ton donné , et l'histoire , sont prenants . Ajoutez un dessin en noir et blanc , avec des visages expressifs et des paysages "encrés" assez réduits mais tellement évocateurs ! On sent l'ombre du maître Pratt planer sur ce récit . Inutile de dire que j'attends le tome 2 avec impatience 😉
  14. Kevin Nivek

    Mongolia

    Titre de l'album : Mongolia Scenariste de l'album : Lele Vianello Dessinateur de l'album : Lele Vianello Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : En 1920, le baron von Ungern-Sternberg s'avance dans les montagnes avec quelques cosaques de sa garde rapprochée, il revient seul... Quelques années plus tard, une mission archéologique menée par un aventurier français se rend au Tibet à la recherche du trésor disparu de von Ungern... Critique : Assistant d'Hugo Pratt , Lele Vianello a imaginé une histoire avec ce personnage célèbre , rencontré dans Corto Maltese en Sibérie : Le baron Von Ungern-Sternberg , surnommé "le baron fou" . Il rêvait de créer une Asie unifiée , en mesure de lutter à armes égales avec l'Europe . Aussi , il commença par libérer la Mongolie de l'occupant chinois en 1921 , puis mis sur le trône le Koutouktou , équivalent mongol du Dalaï-Lama . Ce qui tranche avec le personnage romancé que l'on découvre dans Corto Maltese puis cet opus , le présentant comme un fou sanguinaire paranoïaque . Ainsi , dans cette hsitoire , Lele Vianello imagine le baron enterrant un trésor de guerre dans un coin de steppes et assassinant tous les témoins de cet emplacement . Puis , 10 plus tard , une expédition scientifique subit une avalanche sur les contreforts de l'Himalaya . Un seul survivant , un européen est recueilli dans un monastère tibétain , puis invité à utiliser ses compétences d'ingénieur pour retrouver le trésor du baron fou . Car ce dernier , avant de mourir fusillé par les russes , avait pris soin d'envoyer sa carte au trésor au monastère , en pratiquant bouddhiste qu'il était . L'histoire commence donc pour Gordon , accompagné de Dobs-dobs , des moines guerriers , parcourant les montagnes himalayennes jusqu'aux vastes étendues des steppes mongoles . De l'aventure avec un grand A pour ce premier tome , qui est vraiment prometteur . On attend la suite rapidement , tant le ton donné , et l'histoire , sont prenants . Ajoutez un dessin en noir et blanc , avec des visages expressifs et des paysages "encrés" assez réduits mais tellement évocateurs ! On sent l'ombre du maître Pratt planer sur ce récit . Inutile de dire que j'attends le tome 2 avec impatience 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mongolia/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Moi, Edin Björnsson

    Auréolée de nombreux prix dont un Alph-art en 1993 pour Jack , Edith Grattery a voulu raconter sa possible vie antérieure . Une révélation survenue suite à sa rencontre avec une magnétiseuse l'a poussée en ce sens , elle la conteuse et dessinatrice . La Suède au XVIIIe siècle , un enfant se nommant Edin (presque Edith) et son destin funeste se déroulant sous nos yeux . La narratrice n'omet rien , de son enfance dans la difficulté , la rudesse du climat , la pauvreté , les rencontres ... Puis l'adolescence avec un caractère qui commence à s'affirmer , et une voie tracée qui semble sinueuse . Des aventures , le jeune homme va en vivre et en éprouver , son amour pour les femmes et la bagatelle lui vaudra quelques soucis , et dans ces villages où tout le monde se connait , vous pouvez imaginer les répercussions . Reste un exil forcé où il va donc prendre le large vers d'autres horizons , en reviendra t'il ? La narration est indéniablement le point fort de ce récit , Edith Grattery sait parfaitement raconter les histoires . Son dessin au style si particulier peut en revanche gêner des lecteurs , il semble naïf et ces visages taillés à la serpe peuvent surprendre ; en revanche les couleurs aux tons crépusculaires sont réussies et donnent de la sincérité au récit . Un postulat de départ original pour une histoire que ne l'est pas moins , découvrez les déboires de Edin Bjornon et plongez dans le passé de Edith Grattery 🙂
  16. Titre de l'album : Moi, Edin Björnsson Scenariste de l'album : Edith Grattery Dessinateur de l'album : Edith Grattery Coloriste : Edith Grattery Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : CE ROMAN GRAPHIQUE, SIGNE EDITH, EST NE D'UNE IDÉE FASCINANTE : LA RÉVÉLATION DE SA VIE ANTÉRIEURE. Edith ignore si elle croit en la réincarnation... À vrai dire, elle ne s'est jamais vraiment posé la question. Comme pour d'autres perspectives mystiques, religieuses, philosophiques, par curiosité, elle laisse la porte entrouverte. Alors, quand une magnétiseuse lui a proposé de connaître sa vie antérieure, la conteuse en images qu'elle est a exprimé un intérêt certain pour une révélation aussi intrigante... C'est ainsi qu'elle a appris, dans cet ordre, que cette vie se passait en Suède, au XVIIIe siècle, qu'elle était un homme, pêcheur, qui aimait les femmes et qui était décédé de mort violente, assassiné... sans doute par un mari jaloux !... Edith, a-t-elle été Edin Björnsson ? Critique : Auréolée de nombreux prix dont un Alph-art en 1993 pour Jack , Edith Grattery a voulu raconter sa possible vie antérieure . Une révélation survenue suite à sa rencontre avec une magnétiseuse l'a poussée en ce sens , elle la conteuse et dessinatrice . La Suède au XVIIIe siècle , un enfant se nommant Edin (presque Edith) et son destin funeste se déroulant sous nos yeux . La narratrice n'omet rien , de son enfance dans la difficulté , la rudesse du climat , la pauvreté , les rencontres ... Puis l'adolescence avec un caractère qui commence à s'affirmer , et une voie tracée qui semble sinueuse . Des aventures , le jeune homme va en vivre et en éprouver , son amour pour les femmes et la bagatelle lui vaudra quelques soucis , et dans ces villages où tout le monde se connait , vous pouvez imaginer les répercussions . Reste un exil forcé où il va donc prendre le large vers d'autres horizons , en reviendra t'il ? La narration est indéniablement le point fort de ce récit , Edith Grattery sait parfaitement raconter les histoires . Son dessin au style si particulier peut en revanche gêner des lecteurs , il semble naïf et ces visages taillés à la serpe peuvent surprendre ; en revanche les couleurs aux tons crépusculaires sont réussies et donnent de la sincérité au récit . Un postulat de départ original pour une histoire que ne l'est pas moins , découvrez les déboires de Edin Bjornon et plongez dans le passé de Edith Grattery 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moi-edin-bj-rnsson-p-cheur-su-dois-au-xviiie-si-cle-coureur-de-jupons-et-assassin-par-un-mari-jaloux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Lapérouse 64

    Titre de l'album : Lapérouse 64 Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée , Marie-Agnès Le Roux Dessinateur de l'album : Vincenzo Bizzarri Coloriste : Vincenzo Bizzarri Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Quand l'océan livre ses secrets : le mystère du naufrage de LapérouseParis. 1964. Le nageur de combat François Guérin est dépêché à l'autre bout du monde pour une opération « secret-défense » : retrouver l'épave perdue de La Boussole, le mythique vaisseau amiral de Lapérouse ! De nouvelles informations ont en effet été livrées aux autorités françaises, qui se mobilisent pour percer enfin le mystère de Vanikoro... François n'est pas attiré par cette légende lapérousienne mais le devoir l'appelle et il sait que le destin funeste de cette expédition n'a cessé d'obséder tous les pouvoirs français en place depuis près de deux siècles. Partie de Brest en 1785 à bord de deux frégates, La Boussole et L'Astrolabe, l'expédition a subi plusieurs drames avant de disparaître corps et biens début 1788, après une halte dans la nouvelle colonie anglaise de Sydney. Sous la Révolution et durant tout le XIXe siècle, des recherches et fouilles ont été entreprises, notamment à Vanikoro, une île maudite du Pacifique. Là, on sait qu'en effet L'Astrolabe s'est bien fracassée sur des récifs coralliens... mais quid de La Boussole, le navire où se trouvait Lapérouse ? Il semble bien que cette fois, on puisse apporter la preuve définitive du lieu du naufrage. Lorsque le patrouilleur français, La Lilloise, arrive aux abords de Vanikoro, François ne se doute pas encore de ce qui l'attend. Sous les ordres du Capitaine de frégate Durieux, c'est une véritable fièvre qui semble s'emparer de l'équipage, prêt à tout pour arracher une relique des profondeurs... François va devoir agir avec prudence. Après tout n'est-ce pas l'orgueil des hommes qui mena l'équipage à sa perte 176 ans en arrière ? Et si la quête de la preuve ultime du naufrage de Lapérouse ne devenait pas, sous une météo exécrable et des périples hasardeux dans la jungle, le terrain idéal pour se tromper encore une fois et mettre des vies en danger ? Sous l'oeil parfois narquois de Viviane, une journaliste photographe indépendante et peu encline à suivre la hiérarchie militaire, François navigue assurément en eaux troubles... Critique : L'astrolabe et la Boussole , Lapérouse , des noms mythiques , encore à ce jour teintés de mystères . Plus de 200 ans après leur naufrage près des côtes de Vanikoro , l'histoire avec un grand H de ces deux navires d'expéditions fascine toujours autant . Tout au long de la lecture de ce captivant one-shot , le souffle de l'aventure parcours l'échine du lecteur . Bollé a le don de créer ces ambiances romancées sur un fond de véracité . Il s'entoure ici de Marie-Agnès Le Roux , passionnée de Lapérouse , et ce duo nous délivre un scénario sans faille . Ils se permettent même le luxe d'y ajouter du suspens et de la romance ! La passion qui va gagner les protagonistes peu enclins à ce genre de mission est passionnante , c'est surtout le cas chez notre héros plongeur François , plus habitué à des missions "barbouzes" en ce début des années 60 . On reste dans la veine des opus précédents de Bollé comme La bombe et ce formidable diptyque sur la colonisation de l'Australie : Terra australis et Terra doloris , avec certes une pagination moins importante , mais nous gagnons les couleurs du Pacifique et ses îles verdoyantes voire dangereuses . La ligne claire de Vincenzo Bizzarri dépeint cette époque avec brio , les scènes de plongées sous-marine sont réussies et il se permet d'apporter pas mal de lumières dans ses fonds marins inexpugnables . Une nouvelle réussite pour Bollé , qui vient de reprendre l'espionne crée par Van Hamme : Lady S ; un passage de flambeau en somme entre deux scénaristes de grand talent ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/laperouse-64/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Lapérouse 64

    L'astrolabe et la Boussole , Lapérouse , des noms mythiques , encore à ce jour teintés de mystères . Plus de 200 ans après leur naufrage près des côtes de Vanikoro , l'histoire avec un grand H de ces deux navires d'expéditions fascine toujours autant . Tout au long de la lecture de ce captivant one-shot , le souffle de l'aventure parcours l'échine du lecteur . Bollé a le don de créer ces ambiances romancées sur un fond de véracité . Il s'entoure ici de Marie-Agnès Le Roux , passionnée de Lapérouse , et ce duo nous délivre un scénario sans faille . Ils se permettent même le luxe d'y ajouter du suspens et de la romance ! La passion qui va gagner les protagonistes peu enclins à ce genre de mission est passionnante , c'est surtout le cas chez notre héros plongeur François , plus habitué à des missions "barbouzes" en ce début des années 60 . On reste dans la veine des opus précédents de Bollé comme La bombe et ce formidable diptyque sur la colonisation de l'Australie : Terra australis et Terra doloris , avec certes une pagination moins importante , mais nous gagnons les couleurs du Pacifique et ses îles verdoyantes voire dangereuses . La ligne claire de Vincenzo Bizzarri dépeint cette époque avec brio , les scènes de plongées sous-marine sont réussies et il se permet d'apporter pas mal de lumières dans ses fonds marins inexpugnables . Une nouvelle réussite pour Bollé , qui vient de reprendre l'espionne crée par Van Hamme : Lady S ; un passage de flambeau en somme entre deux scénaristes de grand talent !
  19. Titre de l'album : La voie du glaive - Tome 1 - Les frères furieux Scenariste de l'album : Emmanuel Herzet & Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Benoît Dellac Coloriste : Denis Béchu Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Lento le tacticien, Sutura le flamboyant. Dans les arènes de Ravenne, les « Frères Furieux » sont de vraies célébrités. Et leur avenir s'annonce radieux, tandis que s'ouvrent à eux les sélections pour les jeux du Colisée. Rome : l'occasion de se faire un nom. Malgré tout, Lento n'entend pas arrêter ses petites combines parallèles et espère toujours faire fortune en marge des circuits légaux. Hélas, dans les bas-fonds, la violence n'a rien d'un spectacle. Ici-bas, on tranche pour tuer, pas pour briller. Critique : Bon, je suis habituellement très fan du travail de Messieurs Dellac Brugeas et Herzet, alors vous pensez bien qu'une nouvelle série de bd façon péplum avec ces 3 auteurs qui nous ont déjà livrés les 3 très bons tomes de Nottingham, cela ne pouvait que me tenter fortement. Je vais rester prudent car ces 3 auteurs nous ont habitué à de très belles choses mais ce tome 1 m'a laissé un peu sur ma faim. Il manque un petit quelque chose je trouve à notre duo de héros pour nous embarquer avec eux, cela viendra peut être mais ce premier tome, s'il pose bien les bases d'une aventure à tiroirs prometteuse, manque peut être un poil de panache ou d'héroïsme pour nous faire vibrer. Par contre l'histoire est réellement originale là où j'aurais pu craindre une trame trop classique. J'ai par contre parfois eu un peu de mal avec les visages dessinés par Benoit Dellac. Attendons donc de voir ce que la tome 2 aura sous le pied. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-voie-du-glaive-tome-1-les-freres-furieux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Bon, je suis habituellement très fan du travail de Messieurs Dellac Brugeas et Herzet, alors vous pensez bien qu'une nouvelle série de bd façon péplum avec ces 3 auteurs qui nous ont déjà livrés les 3 très bons tomes de Nottingham, cela ne pouvait que me tenter fortement. Je vais rester prudent car ces 3 auteurs nous ont habitué à de très belles choses mais ce tome 1 m'a laissé un peu sur ma faim. Il manque un petit quelque chose je trouve à notre duo de héros pour nous embarquer avec eux, cela viendra peut être mais ce premier tome, s'il pose bien les bases d'une aventure à tiroirs prometteuse, manque peut être un poil de panache ou d'héroïsme pour nous faire vibrer. Par contre l'histoire est réellement originale là où j'aurais pu craindre une trame trop classique. J'ai par contre parfois eu un peu de mal avec les visages dessinés par Benoit Dellac. Attendons donc de voir ce que la tome 2 aura sous le pied.
  21. Contre pied complet de Blue Beetle sur ce WW HIstoria. Ici, on est dans du roman graphique pure. Un roman graphique qui raconte l'histoire des amazones, de leurs créations par les déesses à leur exclusion sur Themiscyra. Cette histoire n'a "rien" à voir avec Wonder Woman, autant vous le dire. c'est l'histoire d'Hippolyte et de la rébellion des déesses devant le sort qui est réservé aux femmes sur terre. C'est, toujours a contrario de Blue Bettle, subliment bien dessiné et détaillé. Le découpage est original, le parti prix graphique étonnant et exigeant pour nous fournir une œuvre assez hors norme qui... ne trouvera peut-être son public dans les fans classiques de super héros. Car ici on est plus dans de la mythologie que dans du super héroïsme. N'attendez pas d'autres héros, ou de lasso de la vérité ou de bracelet magique ou de fille qui vole.... On est définitivement plus proche de l'odyssée que d'une crise à la DC. Loin de moi l'idée de dire que ce n'est pas bien, j'ai adoré. C'est juste pour que vous sachiez à quoi vous attendre.
  22. Titre de l'album : Wonder woman historia - The amazons Scenariste de l'album : Kelly Sue DeConnick Dessinateur de l'album : Gene Ha | Phil Jimenez | Nicola Scott Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Il y a des millénaires, la reine Héra et les déesses du panthéon olympien se sont montrées très insatisfaites de leurs homologues masculins. Loin de leur regard, elles mirent un plan à exécution : une nouvelle société était, une société jamais vue sur Terre, capable de choses merveilleuses et terribles : les Amazones. Mais leur existence ne pouvait rester secrète éternellement, si bien que lorsqu'une femme désespérée du nom d'Hippolyte croisa leur chemin, une guerre totale entre le ciel et la Terre débuta, et sans que personne ne puisse l'imaginer, allait mener à la naissance de la plus grande gardienne de la Terre ! Critique : Contre pied complet de Blue Beetle sur ce WW HIstoria. Ici, on est dans du roman graphique pure. Un roman graphique qui raconte l'histoire des amazones, de leurs créations par les déesses à leur exclusion sur Themiscyra. Cette histoire n'a "rien" à voir avec Wonder Woman, autant vous le dire. c'est l'histoire d'Hippolyte et de la rébellion des déesses devant le sort qui est réservé aux femmes sur terre. C'est, toujours a contrario de Blue Bettle, subliment bien dessiné et détaillé. Le découpage est original, le parti prix graphique étonnant et exigeant pour nous fournir une œuvre assez hors norme qui... ne trouvera peut-être son public dans les fans classiques de super héros. Car ici on est plus dans de la mythologie que dans du super héroïsme. N'attendez pas d'autres héros, ou de lasso de la vérité ou de bracelet magique ou de fille qui vole.... On est définitivement plus proche de l'odyssée que d'une crise à la DC. Loin de moi l'idée de dire que ce n'est pas bien, j'ai adoré. C'est juste pour que vous sachiez à quoi vous attendre. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/wonder-woman-historia-the-amazons?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Une lecture à la fois et complexe et enrichissante que cet épais volume consacré à un pan de la vie riche du plus grand des sociologues ! Pascal Génot livre un condensé extrêmement bien documenté en marchant dans les pas de Pierre Bourdieu . Il réalise plus une enquête sur le personnage qu'une véritable biographie ( Bourdieu détestait les biographies) . De sa jeunesse béarnaise où cet esprit déjà brillant sortait des classes populaires et rurales pour suivre ses études dans les grandes écoles parisiennes , à sa mobilisation durant la guerre d'Algérie ; Génot explore les recoins et tente de comprendre la vision de cet humaniste , contemporain de Sartres et Camus . Ainsi , nous suivons son parcours et celui de Bourdieu dans une chronologie filaire . Là où le sociologue est allé , Pascal Génot fera de même , du moins tentera d'y aller , car si les portes s'ouvrent assez facilement en Algérie , les archives sont un peu plus compliquées à retrouver parfois . Cette enquête en parallèle donne au récit des accents de polar politique . Marqué par les "événements" , Bourdieu va cimenter sa théorie en utilisant l'Algérie comme laboratoire . Ses rencontres , ses photographies , ses observations des diverses populations de ce grand pays vont constituer le terreau de sa vision de la sociologie . C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres faits marquants durant ce conflit . Les 256 pages défilent avec , il est vrai parfois des textes un brin complexes à déchiffrer et analyser , qui nécessitent une seconde lecture . Cela reste passionnant et enrichissant ,d'autant que le dessin réaliste en noir et blanc est très détaillé , ce qui rend l'immersion saisissante . A lire donc à tête reposée et prête à faire fonctionner les neurones 😉
  24. Titre de l'album : Bourdieu - Une enquête algérienne Scenariste de l'album : Pascal Génot Dessinateur de l'album : Olivier Thomas Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Jeune agrégé de philo, Pierre Bourdieu est appelé pour son service militaire dans les premières années de la guerre d'Algérie. Démobilisé deux ans plus tard, il tirera parti de cette épreuve malheureuse, restant à Alger malgré la guerre pour y enseigner la sociologie. Pris d'amour pour un pays qui lui rappelle ses propres origines rurales, il étudie les transformations brutales de cette société, découvrant la sociologie tout en apprenant à mieux se connaître lui-même. Comment cette expérience a-t-elle fait du jeune Bourdieu un sociologue porteur d'un regard à la fois empathique et critique, attentif à toutes les formes de domination ? Comment peut-elle nous aider à mieux comprendre une Algérie aussi familière que méconnue ? Aujourd'hui, nous partons sur ses traces, à la recherche de la genèse de cet intellectuel majeur, qui a révolutionné la sociologie. Critique : Une lecture à la fois et complexe et enrichissante que cet épais volume consacré à un pan de la vie riche du plus grand des sociologues ! Pascal Génot livre un condensé extrêmement bien documenté en marchant dans les pas de Pierre Bourdieu . Il réalise plus une enquête sur le personnage qu'une véritable biographie ( Bourdieu détestait les biographies) . De sa jeunesse béarnaise où cet esprit déjà brillant sortait des classes populaires et rurales pour suivre ses études dans les grandes écoles parisiennes , à sa mobilisation durant la guerre d'Algérie ; Génot explore les recoins et tente de comprendre la vision de cet humaniste , contemporain de Sartres et Camus . Ainsi , nous suivons son parcours et celui de Bourdieu dans une chronologie filaire . Là où le sociologue est allé , Pascal Génot fera de même , du moins tentera d'y aller , car si les portes s'ouvrent assez facilement en Algérie , les archives sont un peu plus compliquées à retrouver parfois . Cette enquête en parallèle donne au récit des accents de polar politique . Marqué par les "événements" , Bourdieu va cimenter sa théorie en utilisant l'Algérie comme laboratoire . Ses rencontres , ses photographies , ses observations des diverses populations de ce grand pays vont constituer le terreau de sa vision de la sociologie . C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres faits marquants durant ce conflit . Les 256 pages défilent avec , il est vrai parfois des textes un brin complexes à déchiffrer et analyser , qui nécessitent une seconde lecture . Cela reste passionnant et enrichissant ,d'autant que le dessin réaliste en noir et blanc est très détaillé , ce qui rend l'immersion saisissante . A lire donc à tête reposée et prête à faire fonctionner les neurones 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bourdieu-une-enquete-algerienne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Les paradis inaccessibles

    Le 9ème art a déjà abordé à maintes reprises les grandes ascensions des sommets les plus mythiques du monde . Nicolas Julo parvient encore à nous surprendre avec ce one-shot où l'humour est présent avec une légère dose de fantastique . Au lieu de nous proposer 4 montées historiques divisées en 4 chapitres , il intègre ces courses en un seul et même récit . Nous commençons à notre époque avec un alpiniste (peut-être est-ce Nicolas Julo lui même , car il vit à Chambéry) qui trouve une crevasse en forme de clé . Tombant dedans il va chercher une sortie parmi d'autres , et se retrouver plongé dans les méandres de l'histoire . 4 chronologies différentes sur des ascensions jalonnées d'un souffle épique incroyable . Non seulement il va à l'encontre de ces lieux comme le Mont Blanc , le Cervin et l'Everest , mais il croise aussi les héros de ces temps et converse avec eux , les emmenant même dans d'autres lieux et époques ! Ainsi , sir Hillary peut se retrouver déambulant dans les rues de Chamonix en 1786 à la recherche de sherpas ayant emprunté les couloirs du temps eux aussi 🙂 . Vous l'avez compris , notre alpiniste amateur va devoir remettre de l'ordre dans l'histoire et accompagner ces aventuriers jusque dans leur but ultime , car l'histoire ne peut être changée ! La ligne claire aux (presque) gros nez fait des merveilles sur ce type de récit , le trait est net et précis , on sent l'habitude de dessiner des montagnes pour l'auteur de la série Aventures en Chartreuse , du même éditeur . Il nous délivre un agréable moment de lecture et d'histoire dans des varappes aux accents humoristiques et sincères . Si vous désirez sortir d'un registre plus sérieux d'un Rochette ou Le sommet des dieux (qui sont excellents aussi) , lancez vous dans l'aventure de Nicolas Julo 😉
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