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  1. Titre de l'album : Moi, Edin Björnsson Scenariste de l'album : Edith Grattery Dessinateur de l'album : Edith Grattery Coloriste : Edith Grattery Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : CE ROMAN GRAPHIQUE, SIGNE EDITH, EST NE D'UNE IDÉE FASCINANTE : LA RÉVÉLATION DE SA VIE ANTÉRIEURE. Edith ignore si elle croit en la réincarnation... À vrai dire, elle ne s'est jamais vraiment posé la question. Comme pour d'autres perspectives mystiques, religieuses, philosophiques, par curiosité, elle laisse la porte entrouverte. Alors, quand une magnétiseuse lui a proposé de connaître sa vie antérieure, la conteuse en images qu'elle est a exprimé un intérêt certain pour une révélation aussi intrigante... C'est ainsi qu'elle a appris, dans cet ordre, que cette vie se passait en Suède, au XVIIIe siècle, qu'elle était un homme, pêcheur, qui aimait les femmes et qui était décédé de mort violente, assassiné... sans doute par un mari jaloux !... Edith, a-t-elle été Edin Björnsson ? Critique : Auréolée de nombreux prix dont un Alph-art en 1993 pour Jack , Edith Grattery a voulu raconter sa possible vie antérieure . Une révélation survenue suite à sa rencontre avec une magnétiseuse l'a poussée en ce sens , elle la conteuse et dessinatrice . La Suède au XVIIIe siècle , un enfant se nommant Edin (presque Edith) et son destin funeste se déroulant sous nos yeux . La narratrice n'omet rien , de son enfance dans la difficulté , la rudesse du climat , la pauvreté , les rencontres ... Puis l'adolescence avec un caractère qui commence à s'affirmer , et une voie tracée qui semble sinueuse . Des aventures , le jeune homme va en vivre et en éprouver , son amour pour les femmes et la bagatelle lui vaudra quelques soucis , et dans ces villages où tout le monde se connait , vous pouvez imaginer les répercussions . Reste un exil forcé où il va donc prendre le large vers d'autres horizons , en reviendra t'il ? La narration est indéniablement le point fort de ce récit , Edith Grattery sait parfaitement raconter les histoires . Son dessin au style si particulier peut en revanche gêner des lecteurs , il semble naïf et ces visages taillés à la serpe peuvent surprendre ; en revanche les couleurs aux tons crépusculaires sont réussies et donnent de la sincérité au récit . Un postulat de départ original pour une histoire que ne l'est pas moins , découvrez les déboires de Edin Bjornon et plongez dans le passé de Edith Grattery 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moi-edin-bj-rnsson-p-cheur-su-dois-au-xviiie-si-cle-coureur-de-jupons-et-assassin-par-un-mari-jaloux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Contre pied complet de Blue Beetle sur ce WW HIstoria. Ici, on est dans du roman graphique pure. Un roman graphique qui raconte l'histoire des amazones, de leurs créations par les déesses à leur exclusion sur Themiscyra. Cette histoire n'a "rien" à voir avec Wonder Woman, autant vous le dire. c'est l'histoire d'Hippolyte et de la rébellion des déesses devant le sort qui est réservé aux femmes sur terre. C'est, toujours a contrario de Blue Bettle, subliment bien dessiné et détaillé. Le découpage est original, le parti prix graphique étonnant et exigeant pour nous fournir une œuvre assez hors norme qui... ne trouvera peut-être son public dans les fans classiques de super héros. Car ici on est plus dans de la mythologie que dans du super héroïsme. N'attendez pas d'autres héros, ou de lasso de la vérité ou de bracelet magique ou de fille qui vole.... On est définitivement plus proche de l'odyssée que d'une crise à la DC. Loin de moi l'idée de dire que ce n'est pas bien, j'ai adoré. C'est juste pour que vous sachiez à quoi vous attendre.
  3. Titre de l'album : Wonder woman historia - The amazons Scenariste de l'album : Kelly Sue DeConnick Dessinateur de l'album : Gene Ha | Phil Jimenez | Nicola Scott Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Il y a des millénaires, la reine Héra et les déesses du panthéon olympien se sont montrées très insatisfaites de leurs homologues masculins. Loin de leur regard, elles mirent un plan à exécution : une nouvelle société était, une société jamais vue sur Terre, capable de choses merveilleuses et terribles : les Amazones. Mais leur existence ne pouvait rester secrète éternellement, si bien que lorsqu'une femme désespérée du nom d'Hippolyte croisa leur chemin, une guerre totale entre le ciel et la Terre débuta, et sans que personne ne puisse l'imaginer, allait mener à la naissance de la plus grande gardienne de la Terre ! Critique : Contre pied complet de Blue Beetle sur ce WW HIstoria. Ici, on est dans du roman graphique pure. Un roman graphique qui raconte l'histoire des amazones, de leurs créations par les déesses à leur exclusion sur Themiscyra. Cette histoire n'a "rien" à voir avec Wonder Woman, autant vous le dire. c'est l'histoire d'Hippolyte et de la rébellion des déesses devant le sort qui est réservé aux femmes sur terre. C'est, toujours a contrario de Blue Bettle, subliment bien dessiné et détaillé. Le découpage est original, le parti prix graphique étonnant et exigeant pour nous fournir une œuvre assez hors norme qui... ne trouvera peut-être son public dans les fans classiques de super héros. Car ici on est plus dans de la mythologie que dans du super héroïsme. N'attendez pas d'autres héros, ou de lasso de la vérité ou de bracelet magique ou de fille qui vole.... On est définitivement plus proche de l'odyssée que d'une crise à la DC. Loin de moi l'idée de dire que ce n'est pas bien, j'ai adoré. C'est juste pour que vous sachiez à quoi vous attendre. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/wonder-woman-historia-the-amazons?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Lapérouse 64

    Titre de l'album : Lapérouse 64 Scenariste de l'album : Laurent-Frédéric Bollée , Marie-Agnès Le Roux Dessinateur de l'album : Vincenzo Bizzarri Coloriste : Vincenzo Bizzarri Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Quand l'océan livre ses secrets : le mystère du naufrage de LapérouseParis. 1964. Le nageur de combat François Guérin est dépêché à l'autre bout du monde pour une opération « secret-défense » : retrouver l'épave perdue de La Boussole, le mythique vaisseau amiral de Lapérouse ! De nouvelles informations ont en effet été livrées aux autorités françaises, qui se mobilisent pour percer enfin le mystère de Vanikoro... François n'est pas attiré par cette légende lapérousienne mais le devoir l'appelle et il sait que le destin funeste de cette expédition n'a cessé d'obséder tous les pouvoirs français en place depuis près de deux siècles. Partie de Brest en 1785 à bord de deux frégates, La Boussole et L'Astrolabe, l'expédition a subi plusieurs drames avant de disparaître corps et biens début 1788, après une halte dans la nouvelle colonie anglaise de Sydney. Sous la Révolution et durant tout le XIXe siècle, des recherches et fouilles ont été entreprises, notamment à Vanikoro, une île maudite du Pacifique. Là, on sait qu'en effet L'Astrolabe s'est bien fracassée sur des récifs coralliens... mais quid de La Boussole, le navire où se trouvait Lapérouse ? Il semble bien que cette fois, on puisse apporter la preuve définitive du lieu du naufrage. Lorsque le patrouilleur français, La Lilloise, arrive aux abords de Vanikoro, François ne se doute pas encore de ce qui l'attend. Sous les ordres du Capitaine de frégate Durieux, c'est une véritable fièvre qui semble s'emparer de l'équipage, prêt à tout pour arracher une relique des profondeurs... François va devoir agir avec prudence. Après tout n'est-ce pas l'orgueil des hommes qui mena l'équipage à sa perte 176 ans en arrière ? Et si la quête de la preuve ultime du naufrage de Lapérouse ne devenait pas, sous une météo exécrable et des périples hasardeux dans la jungle, le terrain idéal pour se tromper encore une fois et mettre des vies en danger ? Sous l'oeil parfois narquois de Viviane, une journaliste photographe indépendante et peu encline à suivre la hiérarchie militaire, François navigue assurément en eaux troubles... Critique : L'astrolabe et la Boussole , Lapérouse , des noms mythiques , encore à ce jour teintés de mystères . Plus de 200 ans après leur naufrage près des côtes de Vanikoro , l'histoire avec un grand H de ces deux navires d'expéditions fascine toujours autant . Tout au long de la lecture de ce captivant one-shot , le souffle de l'aventure parcours l'échine du lecteur . Bollé a le don de créer ces ambiances romancées sur un fond de véracité . Il s'entoure ici de Marie-Agnès Le Roux , passionnée de Lapérouse , et ce duo nous délivre un scénario sans faille . Ils se permettent même le luxe d'y ajouter du suspens et de la romance ! La passion qui va gagner les protagonistes peu enclins à ce genre de mission est passionnante , c'est surtout le cas chez notre héros plongeur François , plus habitué à des missions "barbouzes" en ce début des années 60 . On reste dans la veine des opus précédents de Bollé comme La bombe et ce formidable diptyque sur la colonisation de l'Australie : Terra australis et Terra doloris , avec certes une pagination moins importante , mais nous gagnons les couleurs du Pacifique et ses îles verdoyantes voire dangereuses . La ligne claire de Vincenzo Bizzarri dépeint cette époque avec brio , les scènes de plongées sous-marine sont réussies et il se permet d'apporter pas mal de lumières dans ses fonds marins inexpugnables . Une nouvelle réussite pour Bollé , qui vient de reprendre l'espionne crée par Van Hamme : Lady S ; un passage de flambeau en somme entre deux scénaristes de grand talent ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/laperouse-64/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Lapérouse 64

    L'astrolabe et la Boussole , Lapérouse , des noms mythiques , encore à ce jour teintés de mystères . Plus de 200 ans après leur naufrage près des côtes de Vanikoro , l'histoire avec un grand H de ces deux navires d'expéditions fascine toujours autant . Tout au long de la lecture de ce captivant one-shot , le souffle de l'aventure parcours l'échine du lecteur . Bollé a le don de créer ces ambiances romancées sur un fond de véracité . Il s'entoure ici de Marie-Agnès Le Roux , passionnée de Lapérouse , et ce duo nous délivre un scénario sans faille . Ils se permettent même le luxe d'y ajouter du suspens et de la romance ! La passion qui va gagner les protagonistes peu enclins à ce genre de mission est passionnante , c'est surtout le cas chez notre héros plongeur François , plus habitué à des missions "barbouzes" en ce début des années 60 . On reste dans la veine des opus précédents de Bollé comme La bombe et ce formidable diptyque sur la colonisation de l'Australie : Terra australis et Terra doloris , avec certes une pagination moins importante , mais nous gagnons les couleurs du Pacifique et ses îles verdoyantes voire dangereuses . La ligne claire de Vincenzo Bizzarri dépeint cette époque avec brio , les scènes de plongées sous-marine sont réussies et il se permet d'apporter pas mal de lumières dans ses fonds marins inexpugnables . Une nouvelle réussite pour Bollé , qui vient de reprendre l'espionne crée par Van Hamme : Lady S ; un passage de flambeau en somme entre deux scénaristes de grand talent !
  6. Titre de l'album : La voie du glaive - Tome 1 - Les frères furieux Scenariste de l'album : Emmanuel Herzet & Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Benoît Dellac Coloriste : Denis Béchu Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Lento le tacticien, Sutura le flamboyant. Dans les arènes de Ravenne, les « Frères Furieux » sont de vraies célébrités. Et leur avenir s'annonce radieux, tandis que s'ouvrent à eux les sélections pour les jeux du Colisée. Rome : l'occasion de se faire un nom. Malgré tout, Lento n'entend pas arrêter ses petites combines parallèles et espère toujours faire fortune en marge des circuits légaux. Hélas, dans les bas-fonds, la violence n'a rien d'un spectacle. Ici-bas, on tranche pour tuer, pas pour briller. Critique : Bon, je suis habituellement très fan du travail de Messieurs Dellac Brugeas et Herzet, alors vous pensez bien qu'une nouvelle série de bd façon péplum avec ces 3 auteurs qui nous ont déjà livrés les 3 très bons tomes de Nottingham, cela ne pouvait que me tenter fortement. Je vais rester prudent car ces 3 auteurs nous ont habitué à de très belles choses mais ce tome 1 m'a laissé un peu sur ma faim. Il manque un petit quelque chose je trouve à notre duo de héros pour nous embarquer avec eux, cela viendra peut être mais ce premier tome, s'il pose bien les bases d'une aventure à tiroirs prometteuse, manque peut être un poil de panache ou d'héroïsme pour nous faire vibrer. Par contre l'histoire est réellement originale là où j'aurais pu craindre une trame trop classique. J'ai par contre parfois eu un peu de mal avec les visages dessinés par Benoit Dellac. Attendons donc de voir ce que la tome 2 aura sous le pied. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-voie-du-glaive-tome-1-les-freres-furieux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Bon, je suis habituellement très fan du travail de Messieurs Dellac Brugeas et Herzet, alors vous pensez bien qu'une nouvelle série de bd façon péplum avec ces 3 auteurs qui nous ont déjà livrés les 3 très bons tomes de Nottingham, cela ne pouvait que me tenter fortement. Je vais rester prudent car ces 3 auteurs nous ont habitué à de très belles choses mais ce tome 1 m'a laissé un peu sur ma faim. Il manque un petit quelque chose je trouve à notre duo de héros pour nous embarquer avec eux, cela viendra peut être mais ce premier tome, s'il pose bien les bases d'une aventure à tiroirs prometteuse, manque peut être un poil de panache ou d'héroïsme pour nous faire vibrer. Par contre l'histoire est réellement originale là où j'aurais pu craindre une trame trop classique. J'ai par contre parfois eu un peu de mal avec les visages dessinés par Benoit Dellac. Attendons donc de voir ce que la tome 2 aura sous le pied.
  8. Une lecture à la fois et complexe et enrichissante que cet épais volume consacré à un pan de la vie riche du plus grand des sociologues ! Pascal Génot livre un condensé extrêmement bien documenté en marchant dans les pas de Pierre Bourdieu . Il réalise plus une enquête sur le personnage qu'une véritable biographie ( Bourdieu détestait les biographies) . De sa jeunesse béarnaise où cet esprit déjà brillant sortait des classes populaires et rurales pour suivre ses études dans les grandes écoles parisiennes , à sa mobilisation durant la guerre d'Algérie ; Génot explore les recoins et tente de comprendre la vision de cet humaniste , contemporain de Sartres et Camus . Ainsi , nous suivons son parcours et celui de Bourdieu dans une chronologie filaire . Là où le sociologue est allé , Pascal Génot fera de même , du moins tentera d'y aller , car si les portes s'ouvrent assez facilement en Algérie , les archives sont un peu plus compliquées à retrouver parfois . Cette enquête en parallèle donne au récit des accents de polar politique . Marqué par les "événements" , Bourdieu va cimenter sa théorie en utilisant l'Algérie comme laboratoire . Ses rencontres , ses photographies , ses observations des diverses populations de ce grand pays vont constituer le terreau de sa vision de la sociologie . C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres faits marquants durant ce conflit . Les 256 pages défilent avec , il est vrai parfois des textes un brin complexes à déchiffrer et analyser , qui nécessitent une seconde lecture . Cela reste passionnant et enrichissant ,d'autant que le dessin réaliste en noir et blanc est très détaillé , ce qui rend l'immersion saisissante . A lire donc à tête reposée et prête à faire fonctionner les neurones 😉
  9. Titre de l'album : Bourdieu - Une enquête algérienne Scenariste de l'album : Pascal Génot Dessinateur de l'album : Olivier Thomas Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Jeune agrégé de philo, Pierre Bourdieu est appelé pour son service militaire dans les premières années de la guerre d'Algérie. Démobilisé deux ans plus tard, il tirera parti de cette épreuve malheureuse, restant à Alger malgré la guerre pour y enseigner la sociologie. Pris d'amour pour un pays qui lui rappelle ses propres origines rurales, il étudie les transformations brutales de cette société, découvrant la sociologie tout en apprenant à mieux se connaître lui-même. Comment cette expérience a-t-elle fait du jeune Bourdieu un sociologue porteur d'un regard à la fois empathique et critique, attentif à toutes les formes de domination ? Comment peut-elle nous aider à mieux comprendre une Algérie aussi familière que méconnue ? Aujourd'hui, nous partons sur ses traces, à la recherche de la genèse de cet intellectuel majeur, qui a révolutionné la sociologie. Critique : Une lecture à la fois et complexe et enrichissante que cet épais volume consacré à un pan de la vie riche du plus grand des sociologues ! Pascal Génot livre un condensé extrêmement bien documenté en marchant dans les pas de Pierre Bourdieu . Il réalise plus une enquête sur le personnage qu'une véritable biographie ( Bourdieu détestait les biographies) . De sa jeunesse béarnaise où cet esprit déjà brillant sortait des classes populaires et rurales pour suivre ses études dans les grandes écoles parisiennes , à sa mobilisation durant la guerre d'Algérie ; Génot explore les recoins et tente de comprendre la vision de cet humaniste , contemporain de Sartres et Camus . Ainsi , nous suivons son parcours et celui de Bourdieu dans une chronologie filaire . Là où le sociologue est allé , Pascal Génot fera de même , du moins tentera d'y aller , car si les portes s'ouvrent assez facilement en Algérie , les archives sont un peu plus compliquées à retrouver parfois . Cette enquête en parallèle donne au récit des accents de polar politique . Marqué par les "événements" , Bourdieu va cimenter sa théorie en utilisant l'Algérie comme laboratoire . Ses rencontres , ses photographies , ses observations des diverses populations de ce grand pays vont constituer le terreau de sa vision de la sociologie . C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres faits marquants durant ce conflit . Les 256 pages défilent avec , il est vrai parfois des textes un brin complexes à déchiffrer et analyser , qui nécessitent une seconde lecture . Cela reste passionnant et enrichissant ,d'autant que le dessin réaliste en noir et blanc est très détaillé , ce qui rend l'immersion saisissante . A lire donc à tête reposée et prête à faire fonctionner les neurones 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bourdieu-une-enquete-algerienne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    Les paradis inaccessibles

    Le 9ème art a déjà abordé à maintes reprises les grandes ascensions des sommets les plus mythiques du monde . Nicolas Julo parvient encore à nous surprendre avec ce one-shot où l'humour est présent avec une légère dose de fantastique . Au lieu de nous proposer 4 montées historiques divisées en 4 chapitres , il intègre ces courses en un seul et même récit . Nous commençons à notre époque avec un alpiniste (peut-être est-ce Nicolas Julo lui même , car il vit à Chambéry) qui trouve une crevasse en forme de clé . Tombant dedans il va chercher une sortie parmi d'autres , et se retrouver plongé dans les méandres de l'histoire . 4 chronologies différentes sur des ascensions jalonnées d'un souffle épique incroyable . Non seulement il va à l'encontre de ces lieux comme le Mont Blanc , le Cervin et l'Everest , mais il croise aussi les héros de ces temps et converse avec eux , les emmenant même dans d'autres lieux et époques ! Ainsi , sir Hillary peut se retrouver déambulant dans les rues de Chamonix en 1786 à la recherche de sherpas ayant emprunté les couloirs du temps eux aussi 🙂 . Vous l'avez compris , notre alpiniste amateur va devoir remettre de l'ordre dans l'histoire et accompagner ces aventuriers jusque dans leur but ultime , car l'histoire ne peut être changée ! La ligne claire aux (presque) gros nez fait des merveilles sur ce type de récit , le trait est net et précis , on sent l'habitude de dessiner des montagnes pour l'auteur de la série Aventures en Chartreuse , du même éditeur . Il nous délivre un agréable moment de lecture et d'histoire dans des varappes aux accents humoristiques et sincères . Si vous désirez sortir d'un registre plus sérieux d'un Rochette ou Le sommet des dieux (qui sont excellents aussi) , lancez vous dans l'aventure de Nicolas Julo 😉
  11. Titre de l'album : Les paradis inaccessibles Scenariste de l'album : Nicolas Julo Dessinateur de l'album : Nicolas Julo Coloriste : Nicolas Julo Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Récit croisé de quatre ascensions fondatrices de l'histoire de l'alpinisme et avec elles, l'histoire d'hommes exceptionnels qui ont osé s'attaquer à des sommets jugés inaccessibles à l'époque. (Première ascension du Mont Aiguille en 1492, première ascension du Mont blanc en 1786, première ascension du Cervin en 1865, première ascension de l'Everest en 1953.) Critique : Le 9ème art a déjà abordé à maintes reprises les grandes ascensions des sommets les plus mythiques du monde . Nicolas Julo parvient encore à nous surprendre avec ce one-shot où l'humour est présent avec une légère dose de fantastique . Au lieu de nous proposer 4 montées historiques divisées en 4 chapitres , il intègre ces courses en un seul et même récit . Nous commençons à notre époque avec un alpiniste (peut-être est-ce Nicolas Julo lui même , car il vit à Chambéry) qui trouve une crevasse en forme de clé . Tombant dedans il va chercher une sortie parmi d'autres , et se retrouver plongé dans les méandres de l'histoire . 4 chronologies différentes sur des ascensions jalonnées d'un souffle épique incroyable . Non seulement il va à l'encontre de ces lieux comme le Mont Blanc , le Cervin et l'Everest , mais il croise aussi les héros de ces temps et converse avec eux , les emmenant même dans d'autres lieux et époques ! Ainsi , sir Hillary peut se retrouver déambulant dans les rues de Chamonix en 1786 à la recherche de sherpas ayant emprunté les couloirs du temps eux aussi 🙂 . Vous l'avez compris , notre alpiniste amateur va devoir remettre de l'ordre dans l'histoire et accompagner ces aventuriers jusque dans leur but ultime , car l'histoire ne peut être changée ! La ligne claire aux (presque) gros nez fait des merveilles sur ce type de récit , le trait est net et précis , on sent l'habitude de dessiner des montagnes pour l'auteur de la série Aventures en Chartreuse , du même éditeur . Il nous délivre un agréable moment de lecture et d'histoire dans des varappes aux accents humoristiques et sincères . Si vous désirez sortir d'un registre plus sérieux d'un Rochette ou Le sommet des dieux (qui sont excellents aussi) , lancez vous dans l'aventure de Nicolas Julo 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-paradis-inaccessibles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Quelle excellente idée de la part de Mosquito de rééditer la vie du Khan en intégrale ! Pour ceux , dont je fais partie , qui sont passés à côté de cette épopée parue à la fin des années 90 , jetez vous sur ce concentré d'histoire et de culture . De sa naissance à sa mort , nous parcourons la vie tumultueuse du guerrier mongol qui a mis le continent asiatique à sa botte . Un scénario ciselé et documenté au service de l'histoire avec un grand H . Pourquoi était-il si cruel ? Quelles sont ses origines ? Comment a t'il pu établir cet empire allant de la Chine jusqu'à la Perse ? Au delà de ces grandes questions, les auteurs nous amènent au plus près de ces régions reculées de l'Asie centrale . Ainsi , nous découvrons les joutes politiques de ce peuple divisé en clans , les villages de yourtes , les coutumes locales etc .... Le trait réaliste assez emblématique des années 80 90 , de André Houot nous plonge littéralement dans les steppes . Les costumes et autres armures sont superbes et finement détaillés . Les paysages prennent vie , on entendrait presque les galopades des chevaux sur les grandes plaines désertes , ou encore le fracas des armes dans les nombreux sièges qu'il a tenu pour anéantir ses ennemis . Découvrir ce peuple de cavaliers aux abords de la grande muraille de Chine , se demandant comment passer à travers et conquérir les immensités se trouvant derrière , sonne comme l'aventure avec un grand A . Une grande intégrale pour un grand conquérant (ou assassin , c'est selon) !
  13. Titre de l'album : Le Khan - Empereur des steppes Scenariste de l'album : Georges Ramaïoli Dessinateur de l'album : André Houot Coloriste : Jocelyne Charrance Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : En Mongolie au 13ème siècle un chef de clan légendaire va conquérir un immense empire. Cette BD retrace le parcours de cet intraitable guerrier. Critique : Quelle excellente idée de la part de Mosquito de rééditer la vie du Khan en intégrale ! Pour ceux , dont je fais partie , qui sont passés à côté de cette épopée parue à la fin des années 90 , jetez vous sur ce concentré d'histoire et de culture . De sa naissance à sa mort , nous parcourons la vie tumultueuse du guerrier mongol qui a mis le continent asiatique à sa botte . Un scénario ciselé et documenté au service de l'histoire avec un grand H . Pourquoi était-il si cruel ? Quelles sont ses origines ? Comment a t'il pu établir cet empire allant de la Chine jusqu'à la Perse ? Au delà de ces grandes questions, les auteurs nous amènent au plus près de ces régions reculées de l'Asie centrale . Ainsi , nous découvrons les joutes politiques de ce peuple divisé en clans , les villages de yourtes , les coutumes locales etc .... Le trait réaliste assez emblématique des années 80 90 , de André Houot nous plonge littéralement dans les steppes . Les costumes et autres armures sont superbes et finement détaillés . Les paysages prennent vie , on entendrait presque les galopades des chevaux sur les grandes plaines désertes , ou encore le fracas des armes dans les nombreux sièges qu'il a tenu pour anéantir ses ennemis . Découvrir ce peuple de cavaliers aux abords de la grande muraille de Chine , se demandant comment passer à travers et conquérir les immensités se trouvant derrière , sonne comme l'aventure avec un grand A . Une grande intégrale pour un grand conquérant (ou assassin , c'est selon) ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-khan/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. 15 chapitres , pour 15 villes visitées par la pucelle , sonnants comme un compte à rebours mortel et hélas inéluctable . A l'occasion du centenaire de la canonisation de Jeanne d'Arc , les éditions Petitàpetit proposent un docu-bd passionnant sur ce symbole de la révolte française contre les anglais . De Domremy , village où elle naît , à Rouen , dernière étape de sa croisade , nous découvrons une jeune femme possédée et animée d'une immense détermination . Pensez en 1428 , et imaginez qu'une femme puisse diriger des hommes ! Cette héroïne des temps modernes (ou passés) va littéralement conquérir le coeur des français et des instances dirigeantes éparpillées ,car sous occupation anglaise . En s'appuyant sur ces messages de Dieu lui-même , elle va envoûter le tout puissant clergé , puis Charles VII en personne , voyant à travers cette jeune femme le moyen de récupérer son trône . Le peu d'archives qu'il reste de cette époque laisse libre cours à Céka pour imaginer la teneur des échanges avec les dignitaires ainsi que la chronologie des événements . Il pose des questions sur certains faits et donne au récit des airs d'enquête parfois . Sur le modèle des Docu-bd de l'éditeur , les chapitres sont séparés par des documents et autres images et photos afin d'immerger le lecteur , et lui donner envie de visiter des lieux visités par la pucelle , comme des forteresses encore existantes , voire les maisons où elle a séjourné . La partie graphique a été confiée à un habitué de la maison , Léo Chéret ,et son trait "Munueresque" . Il signe tous les chapitres , pour notre plus grand bonheur , car il réalise des prouesses . Les châteaux , armures , costumes d'époque , tout est limpide et magnifiquement illustré . On est happé par la passion de Jeanne et son visage colérique et tendre à la fois . Les jeux d'ombres , le découpage cinématographique , tout est d'une grande qualité ! Il n'en fallait pas moins pour cette figure de la France qui fascine toujours autant les pays étrangers .
  15. Titre de l'album : Jeanne d'arc - De Domremy au bûcher Scenariste de l'album : Céka Dessinateur de l'album : Léo Chérel Coloriste : Léo Chérel Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : De Domrémy à Rouen, suivez en 15 étapes, le parcours de « la Pucelle d'Orléans ». Revivez le destin incroyable de cette jeune paysanne, qui ayant entendu la voix de Dieu, parvient à convaincre le roi de France de lui confier une armée pour combattre les Anglais et inverser le cours de la guerre de Cent Ans. Sous l'angle inédit du Docu-BD, mêlant bandes dessinées et pages documentaires riches en archives, cet album vous conte l'histoire de Jeanne d'Arc au fil des quinze villes où elle fit étape. Sous l'angle inédit du Docu-BD, découvrez l'histoire de Jeanne d'Arc au fil de quinze villes emblématiques qui ont marqué son histoire. Critique : 15 chapitres , pour 15 villes visitées par la pucelle , sonnants comme un compte à rebours mortel et hélas inéluctable . A l'occasion du centenaire de la canonisation de Jeanne d'Arc , les éditions Petitàpetit proposent un docu-bd passionnant sur ce symbole de la révolte française contre les anglais . De Domremy , village où elle naît , à Rouen , dernière étape de sa croisade , nous découvrons une jeune femme possédée et animée d'une immense détermination . Pensez en 1428 , et imaginez qu'une femme puisse diriger des hommes ! Cette héroïne des temps modernes (ou passés) va littéralement conquérir le coeur des français et des instances dirigeantes éparpillées ,car sous occupation anglaise . En s'appuyant sur ces messages de Dieu lui-même , elle va envoûter le tout puissant clergé , puis Charles VII en personne , voyant à travers cette jeune femme le moyen de récupérer son trône . Le peu d'archives qu'il reste de cette époque laisse libre cours à Céka pour imaginer la teneur des échanges avec les dignitaires ainsi que la chronologie des événements . Il pose des questions sur certains faits et donne au récit des airs d'enquête parfois . Sur le modèle des Docu-bd de l'éditeur , les chapitres sont séparés par des documents et autres images et photos afin d'immerger le lecteur , et lui donner envie de visiter des lieux visités par la pucelle , comme des forteresses encore existantes , voire les maisons où elle a séjourné . La partie graphique a été confiée à un habitué de la maison , Léo Chéret ,et son trait "Munueresque" . Il signe tous les chapitres , pour notre plus grand bonheur , car il réalise des prouesses . Les châteaux , armures , costumes d'époque , tout est limpide et magnifiquement illustré . On est happé par la passion de Jeanne et son visage colérique et tendre à la fois . Les jeux d'ombres , le découpage cinématographique , tout est d'une grande qualité ! Il n'en fallait pas moins pour cette figure de la France qui fascine toujours autant les pays étrangers . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/personnages-celebres-en-bd-jeanne-d-arc-de-domremy-au-bucher/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Sefardim

    Difficile exercice que de livrer un récit sur l'histoire d'une famille et de sa religion sans tomber dans le prosélytisme. C'est pourtant chose faite et réussit par Anne Benoliel-Defreville dans Sefardim. Se basant plus sur une recherche d'identité et d'historique culturelle plus que sur du fondamentalisme religieux, Anne Benoliel-Defreville nous livre un récit historique assez passionnant, même si un peu long à lire. Mais cette longueur n'est pas étonnante vu que l'on passe par 3000 années d'histoire. Elle est surtout bien gérée, entrecoupant réflexion sur ce besoin d'identité et récit historique, et forme un rappel super intéressant de l'histoire globale du judaïsme au travers les ages. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour tous les fans d'histoire, de famille ou de la grande histoire.
  17. poseidon2

    Sefardim

    Titre de l'album : Sefardim Scenariste de l'album : Anne Benoliel-Defreville Dessinateur de l'album : Anne Benoliel-Defreville Coloriste : Anne Benoliel-Defreville Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En 1492, Isabelle Ire de Castille et Ferdinand II d'Aragon, premiers rois catholiques d'Espagne, ordonnent à tous les Juifs de quitter leur royaume. En 2015, le roi Felipe VI d'Espagne présente des excuses et propose une forme de retour aux familles juives expulsées 500 ans plus tôt. L'occasion de retracer 3000 ans d'histoire d'une famille.D'origine juive par son père, Anne Defréville s'interroge sur le sens de son histoire. Son récit parle aussi de sa volonté de retrouver une nationalité espagnole, et des lieux de mémoires et documents qui évoquent ses origines. Anne Defréville questionne l'identité juive, restée pour elle en grande partie silencieuse pendant longtemps. Ce récit l'a réveillée, l'a questionnée. Elle le porte en elle, comme une multitude d'autres histoires cachées dans les gènes. Critique : Difficile exercice que de livrer un récit sur l'histoire d'une famille et de sa religion sans tomber dans le prosélytisme. C'est pourtant chose faite et réussit par Anne Benoliel-Defreville dans Sefardim. Se basant plus sur une recherche d'identité et d'historique culturelle plus que sur du fondamentalisme religieux, Anne Benoliel-Defreville nous livre un récit historique assez passionnant, même si un peu long à lire. Mais cette longueur n'est pas étonnante vu que l'on passe par 3000 années d'histoire. Elle est surtout bien gérée, entrecoupant réflexion sur ce besoin d'identité et récit historique, et forme un rappel super intéressant de l'histoire globale du judaïsme au travers les ages. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour tous les fans d'histoire, de famille ou de la grande histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sefardim?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Titre de l'album : Montpellier en BD tome 1 - De la Préhistoire à Rabelais Scenariste de l'album : Dobbs Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : À travers une fiction passionnante, découvrez le premier tome de l’histoire de Montpellier. Si la région est peuplée depuis l’aube de l’humanité, la ville, cosmopolite dès son origine, naît officiellement en 985 : la dynastie des Guilhem, puis le lignage aragonais la feront rayonner et devenir un centre du savoir que fréquenteront des gens aussi connus que Rabelais ou Nostradamus. S’appuyant sur des faits avérés, des personnages réels, des reconstitutions de lieux et des archives historiques, les différents chapitres évoquent l’histoire d’une cité au destin épique. Les événements qui ont marqué les Montpelliérains, par leur caractère légendaire, fédérateur ou emblématique, ont été soigneusement choisis et scénarisés. Ils s’accompagnent d’une documentation riche et précise. Critique : De nombreuses villes de France son passées à la loupe des éditions Petitàpetit , dont Paris , Marseille , Saint-Malo , et même des villes étrangères mais néanmoins frontalières , telles que Genève et Bruxelles . Il s'agit donc d'un réel succès pour cette "petite" maison d'édition qui ne cesse de monter ! Ici , nous abordons Montpellier et sa riche histoire débutée à la Préhistoire avec la venue des premiers hommes dans cette région . Relatée en 9 chapitres illustrés par des artistes différents , la trame historique croissante est supervisée par Dobbs qui s'appuie sur de nombreuses recherches et a bénéficié de l'aide de Béatrice Merdrignac pour la documentation riche proposée dans ces 80 pages . Tout commence donc avec la venue de l'homme de Néandertal , puis nous remontons le temps progressivement , chapitre par chapitre , en passant entre autres par la légende de la vierge noire ,les pogroms perpétrés , la peste noire , Jacques Coeur le grand commerçant et pour clôturer , les facéties de Rabelais et Nostradamus au sein de la plus vieille faculté de médecine du monde et encore en activité (et oui elle est à Montpellier) . Chacune des histoires dessinées est suivie d' une double page riche en photos et autres archives qui complètent et expliquent le fait historique proposé . C'est une méthode bien connue de la maison d'édition car elle utilise le même procédé sur les Docu-bd . Je dois avouer que c'est assez efficace et surtout , cela atténue l'impression mitigée sur la qualité des dessins rencontrés . Mais on ne lit pas ce genre de BD pour l'aspect graphique , soyons bien clair 🙂 ! Il s'agit plus d'apprendre et mieux connaître sa ville de prédilection . Si vous souhaitez découvrir l'étymologie de Montpellier , plongez-vous dans cette lecture passionnante , je vous laisse , j'ai le tome 2 à lire 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/montpellier-en-bd-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. De nombreuses villes de France son passées à la loupe des éditions Petitàpetit , dont Paris , Marseille , Saint-Malo , et même des villes étrangères mais néanmoins frontalières , telles que Genève et Bruxelles . Il s'agit donc d'un réel succès pour cette "petite" maison d'édition qui ne cesse de monter ! Ici , nous abordons Montpellier et sa riche histoire débutée à la Préhistoire avec la venue des premiers hommes dans cette région . Relatée en 9 chapitres illustrés par des artistes différents , la trame historique croissante est supervisée par Dobbs qui s'appuie sur de nombreuses recherches et a bénéficié de l'aide de Béatrice Merdrignac pour la documentation riche proposée dans ces 80 pages . Tout commence donc avec la venue de l'homme de Néandertal , puis nous remontons le temps progressivement , chapitre par chapitre , en passant entre autres par la légende de la vierge noire ,les pogroms perpétrés , la peste noire , Jacques Coeur le grand commerçant et pour clôturer , les facéties de Rabelais et Nostradamus au sein de la plus vieille faculté de médecine du monde et encore en activité (et oui elle est à Montpellier) . Chacune des histoires dessinées est suivie d' une double page riche en photos et autres archives qui complètent et expliquent le fait historique proposé . C'est une méthode bien connue de la maison d'édition car elle utilise le même procédé sur les Docu-bd . Je dois avouer que c'est assez efficace et surtout , cela atténue l'impression mitigée sur la qualité des dessins rencontrés . Mais on ne lit pas ce genre de BD pour l'aspect graphique , soyons bien clair 🙂 ! Il s'agit plus d'apprendre et mieux connaître sa ville de prédilection . Si vous souhaitez découvrir l'étymologie de Montpellier , plongez-vous dans cette lecture passionnante , je vous laisse , j'ai le tome 2 à lire 😉
  20. Titre de l'album : Quatre vies de Mario Marret Scenariste de l'album : Nina Almberg Dessinateur de l'album : Laure Guille-Bon Coloriste : Laure Guille-Bon Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Les vies de roman d'un homme étonnement méconnu. IMPOSSIBLE D'ÉCRIRE LA VIE DE MARIO MARRET AU SINGULIER. Espion anarchiste, explorateur polaire, cinéaste militant et psychanalyste, Mario Marret a vécu autant de vies, faisant table rase ou presque de la précédente. Reconstituées au fil de recherches et d'entretiens, ces quatre vies de Mario Marret forment toutes ensemble l'existence d'un homme singulier, énigmatique et tellement fascinant. Critique : Pour être très franc , j'ignorais totalement l'existence de ce curieux personnage ayant traversé tant de périodes troubles du XXème siècle . Le duo d'auteures , non plus , en atteste leur témoignage en fin d'album dans les annexes , pages enrichies par ailleurs de nombreux croquis , photos et explications sur les personnages rencontrés durant l'aventure . Car oui , Mario Marret a connu une vie d'aventures avec un grand A ! La scénariste Nina Almberg a choisi d'opter pour une narration en 4 chapitres , un pour chacun des pans de sa riche vie . C'est bien vu , et change des biographies plus traditionnelles et ancrées dans une chronologie linéaire des faits . Nous découvrons donc un jeune homme , membre actif du parti communiste avant guerre ( 39-45) ayant des idées bien établies et ne déviant pas de ses principes ( il se fait opérer d' une vasectomie , ne voulant pas "procréer dans ce monde pourri" à l'âge de 16 ans) . S'ensuit une vie de résistant et d'espion de Vichy en passant par Alger ! Seconde vie , celle-ci post guerre , en tant qu'opérateur radio pour une expédition polaire . Le cinéaste embarqué pour l'occasion décède et sans vraiment le vouloir , Marret s'empare de sa caméra et débute une nouvelle carrière . Troisième chapitre : le cinéaste engagé , filmant la colère du prolétariat , traversant mai 68 et donnant des interviews aux côtés de Jean-Luc Godart entre autres . Ultime partie : au cours de ses nombreuses lectures, dont Freud et Lacan , il va se découvrir une fibre analyste . Débute ainsi au crépuscule de sa vie un Mario Marret psychanalyste "sauvage" comme il aime le préciser . Tout ceci en fumant clopes sur clopes 🙂 ! Pour illustrer cette odyssée , une novice extrêmement talentueuse en la personne de Laure Guille-Bon . Elle use d'un noir et blanc lumineux au réalisme saisissant . Quelques visages semblent figés , mais la douceur et l'élégance du trait personnifient les pages . Le découpage est somme toute classique , mais elle se permet quelques fantaisies en déposant avec parcimonie des pages en couleurs , synonymes d'émotions passagères du protagoniste principal . Je serais vraiment curieux de voir son trait dans un autre registre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quatre-vies-de-mario-marret/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Quatre vies de Mario Marret

    Pour être très franc , j'ignorais totalement l'existence de ce curieux personnage ayant traversé tant de périodes troubles du XXème siècle . Le duo d'auteures , non plus , en atteste leur témoignage en fin d'album dans les annexes , pages enrichies par ailleurs de nombreux croquis , photos et explications sur les personnages rencontrés durant l'aventure . Car oui , Mario Marret a connu une vie d'aventures avec un grand A ! La scénariste Nina Almberg a choisi d'opter pour une narration en 4 chapitres , un pour chacun des pans de sa riche vie . C'est bien vu , et change des biographies plus traditionnelles et ancrées dans une chronologie linéaire des faits . Nous découvrons donc un jeune homme , membre actif du parti communiste avant guerre ( 39-45) ayant des idées bien établies et ne déviant pas de ses principes ( il se fait opérer d' une vasectomie , ne voulant pas "procréer dans ce monde pourri" à l'âge de 16 ans) . S'ensuit une vie de résistant et d'espion de Vichy en passant par Alger ! Seconde vie , celle-ci post guerre , en tant qu'opérateur radio pour une expédition polaire . Le cinéaste embarqué pour l'occasion décède et sans vraiment le vouloir , Marret s'empare de sa caméra et débute une nouvelle carrière . Troisième chapitre : le cinéaste engagé , filmant la colère du prolétariat , traversant mai 68 et donnant des interviews aux côtés de Jean-Luc Godart entre autres . Ultime partie : au cours de ses nombreuses lectures, dont Freud et Lacan , il va se découvrir une fibre analyste . Débute ainsi au crépuscule de sa vie un Mario Marret psychanalyste "sauvage" comme il aime le préciser . Tout ceci en fumant clopes sur clopes 🙂 ! Pour illustrer cette odyssée , une novice extrêmement talentueuse en la personne de Laure Guille-Bon . Elle use d'un noir et blanc lumineux au réalisme saisissant . Quelques visages semblent figés , mais la douceur et l'élégance du trait personnifient les pages . Le découpage est somme toute classique , mais elle se permet quelques fantaisies en déposant avec parcimonie des pages en couleurs , synonymes d'émotions passagères du protagoniste principal . Je serais vraiment curieux de voir son trait dans un autre registre !
  22. J'aime bien cette série chez Rue de Sèvres qui vient nous parler de philosopie en la vulgarisant un peu, mais aidé de véritables professeurs de philosophie. Certes cela n'a que peu à voir avec mon univers de la bd habituel, mais je vous avoue qu'en vieillissant, certains de mes cours de philosophie me sont restés en mémoire et ont pris du sens avec le temps, l'expérience, les épreuves. Bref, j'apprécie un peu de philosophie accessible. Nietzsche étant par exemple un peu trop touffu pour moi, ce Libres de penser vient, en plus de mettre en lumière des personnages que l'histoire a un peu oublié, jeter des sujets passionnants avec des approches pas forcément classiques. De beaux sujets de réflexion et d'enrichissement intellectuel, faits pourtant en douceur. C'est parfois honteux, mais c'est un ouvrage que je recommande pour ceux qui aiment parfois lire de petits passage lors de moments de calme et d'intimité. Oui sur les toilettes par exemple. On apprendra ici, tout en finesse, sans facilité, mais avec fluidité. Le dessin de Marie Dubois et sa mise en scène sont finalement très classiques, et malheureusement l'amateur de bd n'en retiendras peut être pas grand chose, mais l'essentiel est ici ailleurs, et son trait permet de garder la fluidité de la pensée.
  23. Titre de l'album : Libres de penser - Dix femmes, dix vies philosophiques Scenariste de l'album : Jérôme Vermer & Anne Idoux & Jean-Philippe Thivet & Marie Dubois Dessinateur de l'album : Marie Dubois Coloriste : Marie Dubois Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Littérature, mathématiques, société ou encore philosophie : les réflexions et les avancées de nos civilisations antiques et modernes sont-elles l'apanage des hommes ? Les autrices et auteurs de Libres de penser reviennent sur 10 personnalités féminines auxquelles l'Histoire n'a, pour la plupart, pas rendu hommage malgré leur avance évidente sur leur temps. Sei Shonagon et ses innovations littéraires, Christine de Pizan et sa recherche de sagesse par l'érudition, ou encore Simone de Beauvoir et ses réflexions novatrices sur l'égalité des sexes : 10 femmes innovantes dont les modes de pensée ont traversé les âges et les frontières. Critique : J'aime bien cette série chez Rue de Sèvres qui vient nous parler de philosopie en la vulgarisant un peu, mais aidé de véritables professeurs de philosophie. Certes cela n'a que peu à voir avec mon univers de la bd habituel, mais je vous avoue qu'en vieillissant, certains de mes cours de philosophie me sont restés en mémoire et ont pris du sens avec le temps, l'expérience, les épreuves. Bref, j'apprécie un peu de philosophie accessible. Nietzsche étant par exemple un peu trop touffu pour moi, ce Libres de penser vient, en plus de mettre en lumière des personnages que l'histoire a un peu oublié, jeter des sujets passionnants avec des approches pas forcément classiques. De beaux sujets de réflexion et d'enrichissement intellectuel, faits pourtant en douceur. C'est parfois honteux, mais c'est un ouvrage que je recommande pour ceux qui aiment parfois lire de petits passage lors de moments de calme et d'intimité. Oui sur les toilettes par exemple. On apprendra ici, tout en finesse, sans facilité, mais avec fluidité. Le dessin de Marie Dubois et sa mise en scène sont finalement très classiques, et malheureusement l'amateur de bd n'en retiendras peut être pas grand chose, mais l'essentiel est ici ailleurs, et son trait permet de garder la fluidité de la pensée. Autres infos : D'après une idée originale de Jean-Philippe Thivet Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/libres-de-penser-dix-femmes-dix-vies-philosophiques?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : Jean Cocteau et Jean Marais - Les choses sérieuses Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Maurane Mazars Coloriste : Maurane Mazars Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Paris, 1937. Jean Cocteau, artiste génial, connu et reconnu, fait la rencontre d'un jeune aspirant comédien, Jean Marais. Souvent réduite, avec un brin de condescendance, à une relation de pygmalion et de muse, la relation des deux hommes s'avère bien plus profonde. Face à la guerre qui menace puis éclate, Cocteau refuse « de se laisser distraire à aucun prix des choses sérieuses par la frivolité dramatique de la guerre ». Ce n'est alors pas l'intellectuel privilégié qui fait le choix de l'engagement mais le jeune premier qui réagit avec ses tripes, son courage et son intelligence... Critique : Les éditions Steinkis proposent un nouvel opus dans la collection Dyade .Après la relation amoureuse entre Simone Signoret et Yves Montand , ils abordent ici l'idylle entre Jean Cocteau et Jean Marais avant et pendant la seconde guerre mondiale . Une période trouble et riche en événements qui va donner à cette romance des airs de film dramatique . Poète , peintre , cinéaste , sans oublier opiomane , Jean Cocteau n'est plus à présenter en 1937 , il a 48 ans et profite du confort financier de sa mère ( tout en ayant une relation compliquée avec elle) , sa carrière bat son plein . Lors d'auditions pour sa pièce Oedipe-roi , il fait la rencontre d'un jeune acteur de 24 ans : Jean Marais . Le coup de foudre est réciproque , s'engage alors une relation passionnée entre les deux hommes . Séparés par la guerre , Marais étant mobilisé , ils se retrouvent sous l'occupation et vivent dans un Paris en proie à la censure nazi . Le duo d'autrices intègre des coupures de presse authentiques au fil des pages pour mieux nous immerger dans l'époque . Les rencontres sont nombreuses , on croise Reggiani , Piaf , Colette , Guitry ,au hasard de soirées ou auditions . Il est proposé en fin de récit une petite biographie des illustres femmes et hommes jalonnant l'histoire ; ce qui est fort instructif pour le quadra que je suis ! Déjà à l'oeuvre sur le récompensé Tanz , Maurane Mazars garde son style texturé en utilisant des pastels . Elle peut ainsi donner un certain mouvement aux protagonistes . C'est un style particulier de prime abord , mais on finit par s'y habituer . Je précise qu'il n'est pas toujours évident de reconnaître les personnages , et la scénariste change très (trop) facilement de contexte et/ou de décors , d'une page à l'autre . On tourne et on se sait plus où l'on est , voire ce qui est en jeu . Un peu dommageable , mais j'imagine que 120 pages ne suffisent pas à illustrer la richesse de cette romance ancrée à une telle époque ; les ellipses deviennent impératives . Cela permet toutefois de nous dévoiler un amour sincère et passionné , à fleur de peau (d'âne) 😉 . Une belle plongée historique , qui s'adresserait plus à des littéraires ou des sexagénaires (voire plus) bien au fait de cette période et connaissant un peu plus les "stars" des années 30 . La prochaine romance publiée sera celle entre Simone de Beauvoir et Nelson Algren , nous serons donc en "après guerre' . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jean-cocteau-et-jean-marais-les-choses-serieuses/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Les éditions Steinkis proposent un nouvel opus dans la collection Dyade .Après la relation amoureuse entre Simone Signoret et Yves Montand , ils abordent ici l'idylle entre Jean Cocteau et Jean Marais avant et pendant la seconde guerre mondiale . Une période trouble et riche en événements qui va donner à cette romance des airs de film dramatique . Poète , peintre , cinéaste , sans oublier opiomane , Jean Cocteau n'est plus à présenter en 1937 , il a 48 ans et profite du confort financier de sa mère ( tout en ayant une relation compliquée avec elle) , sa carrière bat son plein . Lors d'auditions pour sa pièce Oedipe-roi , il fait la rencontre d'un jeune acteur de 24 ans : Jean Marais . Le coup de foudre est réciproque , s'engage alors une relation passionnée entre les deux hommes . Séparés par la guerre , Marais étant mobilisé , ils se retrouvent sous l'occupation et vivent dans un Paris en proie à la censure nazi . Le duo d'autrices intègre des coupures de presse authentiques au fil des pages pour mieux nous immerger dans l'époque . Les rencontres sont nombreuses , on croise Reggiani , Piaf , Colette , Guitry ,au hasard de soirées ou auditions . Il est proposé en fin de récit une petite biographie des illustres femmes et hommes jalonnant l'histoire ; ce qui est fort instructif pour le quadra que je suis ! Déjà à l'oeuvre sur le récompensé Tanz , Maurane Mazars garde son style texturé en utilisant des pastels . Elle peut ainsi donner un certain mouvement aux protagonistes . C'est un style particulier de prime abord , mais on finit par s'y habituer . Je précise qu'il n'est pas toujours évident de reconnaître les personnages , et la scénariste change très (trop) facilement de contexte et/ou de décors , d'une page à l'autre . On tourne et on se sait plus où l'on est , voire ce qui est en jeu . Un peu dommageable , mais j'imagine que 120 pages ne suffisent pas à illustrer la richesse de cette romance ancrée à une telle époque ; les ellipses deviennent impératives . Cela permet toutefois de nous dévoiler un amour sincère et passionné , à fleur de peau (d'âne) 😉 . Une belle plongée historique , qui s'adresserait plus à des littéraires ou des sexagénaires (voire plus) bien au fait de cette période et connaissant un peu plus les "stars" des années 30 . La prochaine romance publiée sera celle entre Simone de Beauvoir et Nelson Algren , nous serons donc en "après guerre' .
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