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  1. Kevin Nivek

    Seule contre Hollywood

    L'artiste complet Halim se lance dans l'adaptation d'une histoire vraie, un scandale hollywoodien à ses débuts dans les années 30. Patricia Douglas a été agressée sexuellement par deux hommes lors d'une soirée organisée par la toute puissante voire omnipotente Metro-Goldwin-Mayer (MGM) où 120 femmes avaient été invitées sans savoir que 282 hommes seraient présents pour se "distraire". Un véritable guet-apens où l'alcool coulait à flot avec les dérives qu'il peut entraîner dans une société patriarcale au possible. Nous suivrons le combat de cette femme qui va attaquer le studio de cinéma en justice. La grande partie de récit se déroule au tribunal avec les joutes verbales des avocats faisant intervenir une grande quantité de témoins et spécialistes. La MGM sentant le mauvais coup venir, distribue les pots de vin et autres arrangements pour faire plier la jeune Patricia. Halim mélange les cases et découpe le gaufrier en diagonales pour tonifier l'action, mais cela perd un peu le lecteur qui ne comprend plus trop dans quel sens lire les bulles. La trichromie est assez réussie et nous plonge bien dans l'ambiance "films noirs" de ces années, les personnages sont assez reconnaissables malgré leur nombre important, il faut s'accrocher à la lecture pour ne pas perdre le fil. Il s'agit d'une histoire vaste aux enjeux dépassant les protagonistes, même la pauvre victime Patricia ! Un scandale dans la lignée de celui de Wenstein, sauf que celui-ci aura mis 60 ans à être véritablement dénoncé, la vie de Patricia Douglas ayant été irrémédiablement brisée ! On peut reprocher à Halim cette fin qui nous laisse pantois suite au verdict prononcé : "sans suite" . Un final expédié un peu trop vite, qui aurait gagné en épaisseur au détriment de passages superflus en amont. Le plus important reste la dénonciation de cette affaire, et il le réussit plutôt bien.
  2. Titre de l'album : Seule contre Hollywood Scenariste de l'album : Halim Dessinateur de l'album : Halim Coloriste : Halim Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : L'affaire Patricia Douglas est probablement le plus gros scandale jamais enterré de l'histoire de Hollywood. " Je n'essayais pas d'obtenir quoi que ce soit. Je voulais juste que quelqu'un me croie. " Patricia Douglas A peine âgée de 20 ans, Patricia Douglas, ainsi que 120 danseuses professionnelles, sont recrutées pour un tournage par la Metro-Goldwyn-Mayer. Elles sont convoquées le soir du 5 mai 1937, mais, bien loin de participer au " tournage " prévu, les jeunes femmes se retrouvent propulsées dans une gigantesque soirée privée organisée pour les 282 représentants commerciaux. Agressée durant la soirée, Patricia Douglas décide de porter plainte contre le plus puissant des studios hollywoodiens. A l'époque, ce genre d'affaires se dénoue en privé, à coups d'intimidation et d'arrangements financiers mais, 80 ans avant #MeToo, Patricia Douglas aura le courage d'aller jusqu'au bout... Critique : L'artiste complet Halim se lance dans l'adaptation d'une histoire vraie, un scandale hollywoodien à ses débuts dans les années 30. Patricia Douglas a été agressée sexuellement par deux hommes lors d'une soirée organisée par la toute puissante voire omnipotente Metro-Goldwin-Mayer (MGM) où 120 femmes avaient été invitées sans savoir que 282 hommes seraient présents pour se "distraire". Un véritable guet-apens où l'alcool coulait à flot avec les dérives qu'il peut entraîner dans une société patriarcale au possible. Nous suivrons le combat de cette femme qui va attaquer le studio de cinéma en justice. La grande partie de récit se déroule au tribunal avec les joutes verbales des avocats faisant intervenir une grande quantité de témoins et spécialistes. La MGM sentant le mauvais coup venir, distribue les pots de vin et autres arrangements pour faire plier la jeune Patricia. Halim mélange les cases et découpe le gaufrier en diagonales pour tonifier l'action, mais cela perd un peu le lecteur qui ne comprend plus trop dans quel sens lire les bulles. La trichromie est assez réussie et nous plonge bien dans l'ambiance "films noirs" de ces années, les personnages sont assez reconnaissables malgré leur nombre important, il faut s'accrocher à la lecture pour ne pas perdre le fil. Il s'agit d'une histoire vaste aux enjeux dépassant les protagonistes, même la pauvre victime Patricia ! Un scandale dans la lignée de celui de Wenstein, sauf que celui-ci aura mis 60 ans à être véritablement dénoncé, la vie de Patricia Douglas ayant été irrémédiablement brisée ! On peut reprocher à Halim cette fin qui nous laisse pantois suite au verdict prononcé : "sans suite" . Un final expédié un peu trop vite, qui aurait gagné en épaisseur au détriment de passages superflus en amont. Le plus important reste la dénonciation de cette affaire, et il le réussit plutôt bien. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/seule-contre-hollywood/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. La déferlante #metoo a effectué un véritable tsunami sur le monde occidental, le malheur étant qu'il a fallu attendre des années et de nombreux drames pour qu'enfin les langues se délient ! Anne Bouillon fait partie de celles qui ont commencé leur combat pour la justice des femmes, bien avant l'arrivée de #metoo. Elle en a d'ailleurs souffert, subissant les quolibets de ses pairs, mais elle n'a jamais cessé et s'est engagée sur une voie 100% féminine, à savoir que la totalité de ses clients(es) sont donc des femmes victimes de violences. Un parti pris semé d'embûches, que la journaliste Charlotte Roman a choisi de mettre en lumière à travers ce documentaire BD saisissant. Au cours de la lecture, vous accompagnerez Maître Bouillon dans ses entretiens avec les victimes, les plaidoiries et interrogatoires de tribunaux, mais aussi ses discussions dans la salle de repos avec ses associés. Des échanges importants car ils traitent de leurs difficultés et leurs ressentis face à tel ou tel dossier. L'avocate nantaise ne s'économise pas et avance toujours d'un pas décidé et confiant. On observe ainsi les moeurs changer au sein des commissariats qui avaient tendance à prendre un peu à la légère les déclarations de femmes battues, le regard des juges aussi, c'est tout un monde judiciaire qui s'adapte à ces paroles libérées et cela fait le plus grand bien ! Vous assisterez à des témoignages durs et poignants, sous le trait de la dessinatrice Lison Ferné qui s'attarde sur les visages et les regards, elle les place au centre des cases sans arrière-plan pour bien signifier la solitude ressentie par les personnes concernées. Des couleurs sobres composent les pages, la joie est peu fréquente dans cet univers. Le poids des mots/maux jalonne les séquences dans les tribunaux, et vous découvrirez des agresseurs et victimes aux profils variés. La tâche est immense pour cette avocate téméraire, songez que dans les dossiers de violences sexuelles, 80% des plaintes sont classées sans suites et seulement 1% se terminent par une condamnation ! Des chiffres à peine croyables qui ne demandent qu'à changer avec ce très bel exemple d'abnégation d'une avocate décidée à bousculer les codes et rendre tout simplement justice. Un ouvrage engagé et engageant.
  4. Titre de l'album : Les femmes ne meurent pas par hasard Scenariste de l'album : Charlotte Rotman, Anne Bouillon Dessinateur de l'album : Lison Ferné Coloriste : Juliette Vaast Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Je ne défends plus les hommes. Leur violence, je n'en peux plus. Mais je veux vous raconter les femmes, celles qui viennent me trouver dans mon cabinet, celles qui veulent échapper à leurs oppresseurs, celles qui demandent justice. Je plaide pour elles. Anne Bouillon est avocate à Nantes et féministe. Depuis metoo, son cabinet ne désemplit pas. Chaque jour, des victimes s'adressent à elle. Chaque jour, elle se bat pour que la justice les entende. Critique : La déferlante #metoo a effectué un véritable tsunami sur le monde occidental, le malheur étant qu'il a fallu attendre des années et de nombreux drames pour qu'enfin les langues se délient ! Anne Bouillon fait partie de celles qui ont commencé leur combat pour la justice des femmes, bien avant l'arrivée de #metoo. Elle en a d'ailleurs souffert, subissant les quolibets de ses pairs, mais elle n'a jamais cessé et s'est engagée sur une voie 100% féminine, à savoir que la totalité de ses clients(es) sont donc des femmes victimes de violences. Un parti pris semé d'embûches, que la journaliste Charlotte Roman a choisi de mettre en lumière à travers ce documentaire BD saisissant. Au cours de la lecture, vous accompagnerez Maître Bouillon dans ses entretiens avec les victimes, les plaidoiries et interrogatoires de tribunaux, mais aussi ses discussions dans la salle de repos avec ses associés. Des échanges importants car ils traitent de leurs difficultés et leurs ressentis face à tel ou tel dossier. L'avocate nantaise ne s'économise pas et avance toujours d'un pas décidé et confiant. On observe ainsi les moeurs changer au sein des commissariats qui avaient tendance à prendre un peu à la légère les déclarations de femmes battues, le regard des juges aussi, c'est tout un monde judiciaire qui s'adapte à ces paroles libérées et cela fait le plus grand bien ! Vous assisterez à des témoignages durs et poignants, sous le trait de la dessinatrice Lison Ferné qui s'attarde sur les visages et les regards, elle les place au centre des cases sans arrière-plan pour bien signifier la solitude ressentie par les personnes concernées. Des couleurs sobres composent les pages, la joie est peu fréquente dans cet univers. Le poids des mots/maux jalonne les séquences dans les tribunaux, et vous découvrirez des agresseurs et victimes aux profils variés. La tâche est immense pour cette avocate téméraire, songez que dans les dossiers de violences sexuelles, 80% des plaintes sont classées sans suites et seulement 1% se terminent par une condamnation ! Des chiffres à peine croyables qui ne demandent qu'à changer avec ce très bel exemple d'abnégation d'une avocate décidée à bousculer les codes et rendre tout simplement justice. Un ouvrage engagé et engageant. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-femmes-ne-meurent-pas-par-hasard/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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