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Titre de l'album : L'arpenteur Scenariste de l'album : Victor Hachmang Dessinateur de l'album : Victor Hachmang Coloriste : Victor Hachmang Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Dans un futur lointain, l'humanité vit sur une planète artificielle, tandis que la Terre est devenue une immense décharge. Geo, un humble éboueur de l'espace, s'échoue accidentellement sur cette planète dépotoir. Tel un Robinson post-apocalyptique, il lutte pour survivre dans ce milieu hostile peuplé de ruines, de déchets et de lacs pollués. Au cours de son errance, il découvre un exemplaire de La Tempête de Shakespeare. Ce récit initiatique le captive et devient son guide pour affronter les défis de cet environnement impitoyable. Mais cet échouage est-il vraiment un accident ? Et si une entité mystérieuse l'avait orchestré pour lui révéler le véritable visage de la planète qu'il arpente ? Critique : Designer, illustrateur, artiste, tant de casquettes pour le hollandais Victor Hachmang qui s'essaie aux BD et comics expérimentaux parfois avec grand talent ! Il délivre ici un ovni graphique aux multiples influences. Tout commence par un homme seul s'essayant à la pêche, sa silhouette est décharnée, il est vêtu de haillons, le monde environnant est dévasté, envahi de décombres en tous genres avec un ciel noir chargé d'éclairs menaçants. On va suivre son quotidien, et peu à peu au fil des pages, comprendre comment en est-il arrivé là . Un scénario certes classique mais qui va prendre une tournure onirique lorsque Geo notre héros au nom symbolique (terre en grec) se perd dans les méandres de ses rêves. L'artiste peut exprimer tout son talent graphique avec des pages incroyables où les couleurs disparaissent pour un noir et blanc que le grand Otomo n'aurait pas renié. Il transperce ces mêmes pages d'un rayon fluo orangé, symbole d'une aube naissante et donc d'espoir, tout n'est pas si noir pour ce pauvre hère seul (ou presque 😉 ) dans la décrépitude. Le récit est scindé en quatre saisons, avec chacune sa tonalité de couleurs pour un rendu du plus bel effet. Les écrits de Shakespeare s'insèrent ça et là durant la lecture et installent un semblant de dialogue entre le dramaturge et Geo en quête de vérité. L'environnement post-apocalyptique est formidablement bien illustré avec des variations de couleurs incroyables ! Il alterne les styles graphiques selon les ambiances pour un rendu des plus étonnants. Imaginez une architecture dans l'esprit Druillet avec des personnages issus du trait de Otomo, le tout nimbé d'une palette de couleurs allant du noir et blanc au fluo "radioactif" ! Une partition graphique de haute volée qui aurait sa place dans les pages de Metal Hurlant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-arpenteur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Designer, illustrateur, artiste, tant de casquettes pour le hollandais Victor Hachmang qui s'essaie aux BD et comics expérimentaux parfois avec grand talent ! Il délivre ici un ovni graphique aux multiples influences. Tout commence par un homme seul s'essayant à la pêche, sa silhouette est décharnée, il est vêtu de haillons, le monde environnant est dévasté, envahi de décombres en tous genres avec un ciel noir chargé d'éclairs menaçants. On va suivre son quotidien, et peu à peu au fil des pages, comprendre comment en est-il arrivé là . Un scénario certes classique mais qui va prendre une tournure onirique lorsque Geo notre héros au nom symbolique (terre en grec) se perd dans les méandres de ses rêves. L'artiste peut exprimer tout son talent graphique avec des pages incroyables où les couleurs disparaissent pour un noir et blanc que le grand Otomo n'aurait pas renié. Il transperce ces mêmes pages d'un rayon fluo orangé, symbole d'une aube naissante et donc d'espoir, tout n'est pas si noir pour ce pauvre hère seul (ou presque 😉 ) dans la décrépitude. Le récit est scindé en quatre saisons, avec chacune sa tonalité de couleurs pour un rendu du plus bel effet. Les écrits de Shakespeare s'insèrent ça et là durant la lecture et installent un semblant de dialogue entre le dramaturge et Geo en quête de vérité. L'environnement post-apocalyptique est formidablement bien illustré avec des variations de couleurs incroyables ! Il alterne les styles graphiques selon les ambiances pour un rendu des plus étonnants. Imaginez une architecture dans l'esprit Druillet avec des personnages issus du trait de Otomo, le tout nimbé d'une palette de couleurs allant du noir et blanc au fluo "radioactif" ! Une partition graphique de haute volée qui aurait sa place dans les pages de Metal Hurlant !
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