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  1. Kevin Nivek

    La neige était sale

    Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant !
  2. Titre de l'album : La neige était sale Scenariste de l'album : Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Yslaire Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire. Critique : Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/collection-simenon-la-neige-etait-sale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Et hop, un peu plus d'un an après un tome 1 sympa mais globalement peu marquant, nous retrouvons nos activistes hackeurs pour la poursuite de leur affaire. Sans trop en dire, le scénario va s'étoffer et prendre de l'ampleur pour aboutir sur de la SF qui ne sera pas sans rappeler les premiers Travis aux amateurs. Les thèmes chers à la science-fiction auront la part belle dans ce second tome, avec un scénrio qui finit comme cela arrive parfois par devenir un peu confus. Et qui n'apporte finalement pas tant d'explication. Bon. Soit. le tout reste quand même super sympa à lire, et on dévore les pages ce qui n'était pas le cas du 1 dans mes souvenirs. Le dessin de Geanes Holland est plutôt très chouette, surtout pour le genre du thriller ou de la sf ou les graphismes sont parfois les parents pauvre la faute à un "sérieux" trop contraignant. La mise en couleur est réussie, et les planches sont assez dynamiques. Le tout va à 100 à l'heure, mais je lirais la suite avec plaisir finalement.
  4. Titre de l'album : H@cktivists - Tome 2 - Enfants de l'enfer Scenariste de l'album : LF Bollée Dessinateur de l'album : Geanes Holland Coloriste : Thiago Rocha Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : À la suite des événements de Miami (voir T1), la cellule FREEquency composée de nos hackers professionnels se déplace sur deux nouveaux fronts : Osaka, où la jeune HANA a été manifestement enlevée par des yakuzas - et surtout Novgorod, en Russie. Là-bas, c'est une vérité incroyable qui va se révéler, avec une intelligence artificielle qui est à l'oeuvre et qui modifie la réalité... Critique : Et hop, un peu plus d'un an après un tome 1 sympa mais globalement peu marquant, nous retrouvons nos activistes hackeurs pour la poursuite de leur affaire. Sans trop en dire, le scénario va s'étoffer et prendre de l'ampleur pour aboutir sur de la SF qui ne sera pas sans rappeler les premiers Travis aux amateurs. Les thèmes chers à la science-fiction auront la part belle dans ce second tome, avec un scénrio qui finit comme cela arrive parfois par devenir un peu confus. Et qui n'apporte finalement pas tant d'explication. Bon. Soit. le tout reste quand même super sympa à lire, et on dévore les pages ce qui n'était pas le cas du 1 dans mes souvenirs. Le dessin de Geanes Holland est plutôt très chouette, surtout pour le genre du thriller ou de la sf ou les graphismes sont parfois les parents pauvre la faute à un "sérieux" trop contraignant. La mise en couleur est réussie, et les planches sont assez dynamiques. Le tout va à 100 à l'heure, mais je lirais la suite avec plaisir finalement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hacktivists-tome-2-enfants-de-l-enfer?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Ce Sherlock Holmes vient conclure le diptyque sur l'enquête des mystères de Londres. On y retrouve la même équipe que pour le tome 1 sorti en avril de l'année dernière. Si sur le premier tome je regrettais parfois le manque de détail dans le dessin de Michel Suro, je crains que sur ce second tome cette impression se soit renforcée, au point que j'ai eu du mal à prendre plaisir à parcourir ses planches. C'est évidemment subjectif mais je trouve que l'ensemble manque un peu de profondeur et de richesse, et que les personnages sont un peu secs à mon goût. Reste que soyons honnêtes, pour un polar, ce style sérieux et un peu froid ne nuit pas vraiment à la lecture de la fin de cette intrigue. Et c'est bien le second reproche que je ferais à ce tome, on lit généralement un Sherlock Holmes pour y voir du génie, le sens du détail et de l'enquête du meilleur détective au monde (non ce n'est pas Batman, je vous vois venir), et de ce côté là, et bien l'enquête n'impressionne pas beaucoup. Pire j'ai eu le sentiment que certaines déductions du détective sont contredites en fin d'affaire sans pour autant qu'il y ai eu d'explications. L'humour, est parfois aussi mal dosé, avec un comique de répétition qui finit par devenir un peu lourd sur le couple Watson Rose. J'ai été un peu déçu par la conclusion de ce diptyque sur Sherlock. Reste que retrouver la Tamise et l'europe de la fin du XIX est très agréable et que les références historiques sont nombreuses.
  6. Titre de l'album : Sherlock Holmes et les mystères de Londres tome 2 - Le Retour de Spring-Heeled Jack Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Michel Suro Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Londres a peur, la Tamise continue à charrier les cadavres de jeunes filles affublées d'un horrible masque. Les autorités sont sur les charbons ardents. Dans les quartiers du EastEnd, les classes populaires commencent à s'agiter en accusant sans preuve les étrangers de commettre ces forfaits. Pour Holmes il faut faire vite avant que Londres s'embrase. Fénéon demande l'aide de ses amis anarchistes. Critique : Ce Sherlock Holmes vient conclure le diptyque sur l'enquête des mystères de Londres. On y retrouve la même équipe que pour le tome 1 sorti en avril de l'année dernière. Si sur le premier tome je regrettais parfois le manque de détail dans le dessin de Michel Suro, je crains que sur ce second tome cette impression se soit renforcée, au point que j'ai eu du mal à prendre plaisir à parcourir ses planches. C'est évidemment subjectif mais je trouve que l'ensemble manque un peu de profondeur et de richesse, et que les personnages sont un peu secs à mon goût. Reste que soyons honnêtes, pour un polar, ce style sérieux et un peu froid ne nuit pas vraiment à la lecture de la fin de cette intrigue. Et c'est bien le second reproche que je ferais à ce tome, on lit généralement un Sherlock Holmes pour y voir du génie, le sens du détail et de l'enquête du meilleur détective au monde (non ce n'est pas Batman, je vous vois venir), et de ce côté là, et bien l'enquête n'impressionne pas beaucoup. Pire j'ai eu le sentiment que certaines déductions du détective sont contredites en fin d'affaire sans pour autant qu'il y ai eu d'explications. L'humour, est parfois aussi mal dosé, avec un comique de répétition qui finit par devenir un peu lourd sur le couple Watson Rose. J'ai été un peu déçu par la conclusion de ce diptyque sur Sherlock. Reste que retrouver la Tamise et l'europe de la fin du XIX est très agréable et que les références historiques sont nombreuses. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sherlock-holmes-et-les-mysteres-de-londres-tome-2-le-retour-de-spring-heeled-jack?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Qu'il est difficile de parler de Blacksad en restant juste. Cette série est devenue à juste titre une icône, une référence. Mais comme toute série, on se doit d'en juger chaque épisode à sa juste valeur, sans pour autant faire abstraction de l'ensemble. Ce tome de Blacksad est-il génial ? Peut être pas, car pour moi, il reste moins marquant probablement que les 3 premiers. Mais il reste excellent voir peut être même mieux que cela. Graphiquement on tutoie toujours l'extraordinaire avec des planches riches, une ambiance toujours réussie et des personnages toujours plus expressifs. Les couleurs sont au diapason, c'est fin et une bonne partie des planches pourraient s'afficher chez vous. Rien de nouveau donc pour les amateurs de la série, mais il faut quand même tirer son chapeau au maître qu'est Juanjo Guarnido pour son travail. C'est bien un blacksad. L'histoire elle, pour la première fois en diptyque sur cette série, se voulait donc forcément plus ambitieuse. Hors c'est une enquête finalement assez banale, dont les enjeux dépassent vite Blacksad pour se jouer autour de lui. On est peu surpris, et le déroulé se révèle assez classique. Par contre l'intrigue reste riche, les personnages secondaires réellement influents et des indices disséminés au fil des pages pour le lecteur avertit. Et surtout, surtout on retrouve ce New York si magnifiquement représenté avec son ambiance. On s'y croit. La ville devient un acteur de l'intrigue, et on sent que notre John est revenu aux sources. Ces 2 tomes tiennent finalement plus du roman fleuve que de l'enquête en coup de griffe de notre chat noir préféré mais cela reste très très bien notamment pour sa capacité à nous rendre vivants et plus vrais que nature une galerie de personnages secondaires comme principaux. Et c'est aussi ça la magie de Blacksad, nous raconter des histoires de vies et de personnages, parfois en deux apparitions et 2 lignes de dialogues, tout en nous laissant l'impression de tout connaître d'eux et de les côtoyer depuis notre naissance. Bref, ce Blacksad est-il le meilleur de la série ? Je ne le crois pas. Est-il une superbe bd pour autant, venant fort bien conclure ce diptyque et relancer la série ? Sans aucun doutes. Ne vous privez pas de ce plaisir.
  8. Titre de l'album : Blacksad - Tome 7 - Alors tout tombe (seconde partie) Scenariste de l'album : Juan Díaz Canalès Dessinateur de l'album : Juanjo Guarnido Coloriste : Juanjo Guarnido Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : En enquêtant sur Solomon, le maître bâtisseur de New York à l'origine de l'immense pont en construction, Blacksad découvre que l'empire du faucon est bâti sur un monceau de cadavres dont Iris Allen, la directrice de théâtre, n'est pas la première victime. Piégé par Solomon, Weekly est alors accusé du meurtre. Une véritable course contre la montre débute pour Blacksad afin de réunir les preuves innocentant son ami et permettant de faire tomber l'architecte tout en renouant avec son amour, Alma, dont le rôle dans cette affaire sera déterminant. Suite et fin du diptyque réalisé de mains de maîtres par Juanjo Guarnido et Juan Diaz Canales ! Critique : Qu'il est difficile de parler de Blacksad en restant juste. Cette série est devenue à juste titre une icône, une référence. Mais comme toute série, on se doit d'en juger chaque épisode à sa juste valeur, sans pour autant faire abstraction de l'ensemble. Ce tome de Blacksad est-il génial ? Peut être pas, car pour moi, il reste moins marquant probablement que les 3 premiers. Mais il reste excellent voir peut être même mieux que cela. Graphiquement on tutoie toujours l'extraordinaire avec des planches riches, une ambiance toujours réussie et des personnages toujours plus expressifs. Les couleurs sont au diapason, c'est fin et une bonne partie des planches pourraient s'afficher chez vous. Rien de nouveau donc pour les amateurs de la série, mais il faut quand même tirer son chapeau au maître qu'est Juanjo Guarnido pour son travail. C'est bien un blacksad. L'histoire elle, pour la première fois en diptyque sur cette série, se voulait donc forcément plus ambitieuse. Hors c'est une enquête finalement assez banale, dont les enjeux dépassent vite Blacksad pour se jouer autour de lui. On est peu surpris, et le déroulé se révèle assez classique. Par contre l'intrigue reste riche, les personnages secondaires réellement influents et des indices disséminés au fil des pages pour le lecteur avertit. Et surtout, surtout on retrouve ce New York si magnifiquement représenté avec son ambiance. On s'y croit. La ville devient un acteur de l'intrigue, et on sent que notre John est revenu aux sources. Ces 2 tomes tiennent finalement plus du roman fleuve que de l'enquête en coup de griffe de notre chat noir préféré mais cela reste très très bien notamment pour sa capacité à nous rendre vivants et plus vrais que nature une galerie de personnages secondaires comme principaux. Et c'est aussi ça la magie de Blacksad, nous raconter des histoires de vies et de personnages, parfois en deux apparitions et 2 lignes de dialogues, tout en nous laissant l'impression de tout connaître d'eux et de les côtoyer depuis notre naissance. Bref, ce Blacksad est-il le meilleur de la série ? Je ne le crois pas. Est-il une superbe bd pour autant, venant fort bien conclure ce diptyque et relancer la série ? Sans aucun doutes. Ne vous privez pas de ce plaisir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blacksad-tome-7-alors-tout-tombe-partie-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Arcadium

    C'est un petit ovni que nous sort Nikopek avec ce thriller ambiance années 80 au doux parfum fantasmagorique ! Attendez-vous à être surpris au cours de ces 144 pages que vous ne verrez pas défiler , car au fil des aveux de Gavin , l'histoire prend des allures fantastiques et oniriques , tout en se complexifiant . C'est ici le (léger) point faible de ce one-shot selon moi , une complexité qui laisse perplexe , mais en même temps qui va vous amener à relire des passages , voire le livre dans son intégralité une nouvelle fois ! Vous chercherez les détails ou encore à quel moment l'histoire change et avec quels personnages , car ils sont nombreux dans ce récit ! Le suspens est omniprésent , il est impossible de poser le livre avant de l'avoir terminé . L'époque choisie par l'auteur est fidèlement retranscrite , vous retrouvez les standards aperçus dans nombre de films américains , comme le beau-père violent ou encore le "dinner's bar" avec sa serveuse clope au bec vous proposant un café ! Bien entendu , les bornes d'arcades sont présentes , comme les vidéoclubs 😉 . On sent Nikopek nourri à cette culture pop et voulant la retrouver et l'exposer telle une madeleine de Proust . L'atout mémorable de cette bd étant la palette graphique de l'artiste . On passe d'un style proche de Andrea Sorrentino pour l'ambiance noire et poisseuse ainsi que la façon de décrire les personnages ; à un style réaliste presque photographique sur certains paysages ou éléments de décors . Les couleurs chaudes , du jaune-orangé au rouge-sang , apportent du réalisme et une ambiance particulière , tout autant que des effets lumineux très réussis . Le découpage est cinématographique à souhait , on visualise sans peine les visions des protagonistes , on pourrait même percevoir les sons émis par les planches . Immersion garantie . Il est proposé d'écouter 3 morceaux musicaux réalisés par l'artiste Christine , afin de plonger encore plus dans la lecture . En résumé, c'est un polar noir et violent des années 80 avec une teinte de fantastique , un dessin réaliste sublime , mais une complexité sensiblement risquée , à vous de voir 😉
  10. Kevin Nivek

    Arcadium

    Titre de l'album : Arcadium Scenariste de l'album : Nikopek Dessinateur de l'album : Nikopek Coloriste : Nikopek Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : 1989, Rosebud, Montana. Gavin, 20 ans, se rend à la police et passe aux aveux : il aurait tué son beau-père, sa mère et ses demi-frère et soeur. Il dévoile alors les événements des jours qui ont précédé son acte et les raisons qui l'ont poussé à commettre l'irréparable... Et ce qui ne devait être qu'un simple interrogatoire pour l'inspecteur Dumond, va progressivement sombrer dans la noirceur d'un récit fantasmagorique dont personne ne sortira indemne. Et vous, êtes-vous prêt à connaître la vérité?? Critique : C'est un petit ovni que nous sort Nikopek avec ce thriller ambiance années 80 au doux parfum fantasmagorique ! Attendez-vous à être surpris au cours de ces 144 pages que vous ne verrez pas défiler , car au fil des aveux de Gavin , l'histoire prend des allures fantastiques et oniriques , tout en se complexifiant . C'est ici le (léger) point faible de ce one-shot selon moi , une complexité qui laisse perplexe , mais en même temps qui va vous amener à relire des passages , voire le livre dans son intégralité une nouvelle fois ! Vous chercherez les détails ou encore à quel moment l'histoire change et avec quels personnages , car ils sont nombreux dans ce récit ! Le suspens est omniprésent , il est impossible de poser le livre avant de l'avoir terminé . L'époque choisie par l'auteur est fidèlement retranscrite , vous retrouvez les standards aperçus dans nombre de films américains , comme le beau-père violent ou encore le "dinner's bar" avec sa serveuse clope au bec vous proposant un café ! Bien entendu , les bornes d'arcades sont présentes , comme les vidéoclubs 😉 . On sent Nikopek nourri à cette culture pop et voulant la retrouver et l'exposer telle une madeleine de Proust . L'atout mémorable de cette bd étant la palette graphique de l'artiste . On passe d'un style proche de Andrea Sorrentino pour l'ambiance noire et poisseuse ainsi que la façon de décrire les personnages ; à un style réaliste presque photographique sur certains paysages ou éléments de décors . Les couleurs chaudes , du jaune-orangé au rouge-sang , apportent du réalisme et une ambiance particulière , tout autant que des effets lumineux très réussis . Le découpage est cinématographique à souhait , on visualise sans peine les visions des protagonistes , on pourrait même percevoir les sons émis par les planches . Immersion garantie . Il est proposé d'écouter 3 morceaux musicaux réalisés par l'artiste Christine , afin de plonger encore plus dans la lecture . En résumé, c'est un polar noir et violent des années 80 avec une teinte de fantastique , un dessin réaliste sublime , mais une complexité sensiblement risquée , à vous de voir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arcadium/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    Gotham city - année un

    C'est le mois de Tom King chez Urban. Après Killing time (qui divise pas mal la redac) et avant sa reprise de Human Target, voici venir son Gotham City année un. Qui dit Gotham city dit forcement polar... mais un polar à la Tom King. Un polar qui voit revivre l'un des premiers enquêteurs de l'univers DC en la personne de Sam Bradley. A son habitude, Tom King nous propose un personnage torturé dont les réflexions sur lui-même rythme le récit. Notre Sam Bradley n'est pas un mauvais bourge, mais vit à une époque ou les hommes parlaient avant tout avec leurs points... et ca, il sait faire. Le personnage principal est une vraie réussite. King nous livre un personnage hommage aux polars des années 50 et réussit à le rendre attachant. L'histoire en elle-même est superbe. Elle oscille entre une trame historique de Gotham avec un lien fort avec la famille Wayne, et une trame polar sombre ou l'argent et le pouvoir pousse à toutes les folies. C'est sombre, c'est fort et violent. Un polar qui ravira les amateurs du genre
  12. Titre de l'album : Gotham city - année un Scenariste de l'album : Tom King Dessinateur de l'album : Phil Hester Coloriste : Phil Hester Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Deux générations avant Batman, le détective privé Slam Bradley se retrouve mêlé au "kidnapping du siècle" lorsque l'enfant héritier des Wayne disparaît dans la nuit... Lancé à sa recherche, il découvre vite que les faux-semblants se multiplient, et que les justes ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. Ainsi débute l'histoire brutale d'une Gotham devenue moderne, cité d'abord radieuse abritant en son sein le vice, la violence et la corruption, et prête à déverser le chaos sur ses habitants. Critique : C'est le mois de Tom King chez Urban. Après Killing time (qui divise pas mal la redac) et avant sa reprise de Human Target, voici venir son Gotham City année un. Qui dit Gotham city dit forcement polar... mais un polar à la Tom King. Un polar qui voit revivre l'un des premiers enquêteurs de l'univers DC en la personne de Sam Bradley. A son habitude, Tom King nous propose un personnage torturé dont les réflexions sur lui-même rythme le récit. Notre Sam Bradley n'est pas un mauvais bourge, mais vit à une époque ou les hommes parlaient avant tout avec leurs points... et ca, il sait faire. Le personnage principal est une vraie réussite. King nous livre un personnage hommage aux polars des années 50 et réussit à le rendre attachant. L'histoire en elle-même est superbe. Elle oscille entre une trame historique de Gotham avec un lien fort avec la famille Wayne, et une trame polar sombre ou l'argent et le pouvoir pousse à toutes les folies. C'est sombre, c'est fort et violent. Un polar qui ravira les amateurs du genre Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gotham-city-annee-un?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Qu'il est difficile d'expliquer pourquoi l'on s'attache parfois à une série et pas a une autre... Tango est clairement une des séries que j'aime beaucoup et dont je lis toujours les aventures avec grand plaisir... Pour autant la baisse d'intensité des derniers tomes, le côté assez prévisible des situations, et l'ensemble finalement très classique et masculin des aventures rendent l'ensemble ni vraiment original ni particulièrement audacieux. Alors pourquoi j'aime autant cette série ? Tango c'est de la bd de polar / aventures à l'ancienne, avec les bonnes recettes traditionnelles : héros baroudeur charismatique, taiseux et mystérieux, aventure en pays exotique pour nous franco-belges, belles femmes fatales et violence maitrisée... Il y a du Bob Morane, du XIII et du Bernard Prince dans Tango. Pour les amateurs de jeux vidéo, ce nouvel opus vous fera forcément penser à Nathan Drake aussi... Car oui ce tome 7 lance un nouveau cycle qui nous emmène sur la trace d'un trésor presque de pirate aux philippines ! Et ce n'est pas plus mal tant l'intrigue des premiers tomes était arrivée au bout, et tant Tango gagne en intérêt dans les scénarios clairs et limpides. Bref, voici un nouveau tome de Tango, et je ne peux que m'en réjouir, je continue cette série qui relance bien son intérêt après quelques tomes moins trépidants et plus faciles. Certes les ficelles sont toujours connues et un peu grosses, certes l'histoire a pour le moment un parfum de déjà vu, mais il continue de faire rêver le petit garçon qui sommeille encore en moi, et ça ce n'est pas rien finalement. Tango c'est avant tout un parfum des bd d'aventures action des années 70-90, héros viril, jolies filles, soleil et aventures exotiques...
  14. Titre de l'album : Tango - Tome 7 - La flèche de Magellan Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérome Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Manille, Philippines. Tango et Mario ont du temps à tuer, alors pourquoi ne pas se mettre en chasse de reliques oubliées : le casque du plus grand navigateur de l'histoire, Magellan, et la flèche qui l'a tué sur ces rivages lointains ? Seulement, cette idée romantique et aventureuse s'avère bien plus compliquée et dangereuse que prévu. Tango n'est pas au bout de ses surprises... Critique : Qu'il est difficile d'expliquer pourquoi l'on s'attache parfois à une série et pas a une autre... Tango est clairement une des séries que j'aime beaucoup et dont je lis toujours les aventures avec grand plaisir... Pour autant la baisse d'intensité des derniers tomes, le côté assez prévisible des situations, et l'ensemble finalement très classique et masculin des aventures rendent l'ensemble ni vraiment original ni particulièrement audacieux. Alors pourquoi j'aime autant cette série ? Tango c'est de la bd de polar / aventures à l'ancienne, avec les bonnes recettes traditionnelles : héros baroudeur charismatique, taiseux et mystérieux, aventure en pays exotique pour nous franco-belges, belles femmes fatales et violence maitrisée... Il y a du Bob Morane, du XIII et du Bernard Prince dans Tango. Pour les amateurs de jeux vidéo, ce nouvel opus vous fera forcément penser à Nathan Drake aussi... Car oui ce tome 7 lance un nouveau cycle qui nous emmène sur la trace d'un trésor presque de pirate aux philippines ! Et ce n'est pas plus mal tant l'intrigue des premiers tomes était arrivée au bout, et tant Tango gagne en intérêt dans les scénarios clairs et limpides. Bref, voici un nouveau tome de Tango, et je ne peux que m'en réjouir, je continue cette série qui relance bien son intérêt après quelques tomes moins trépidants et plus faciles. Certes les ficelles sont toujours connues et un peu grosses, certes l'histoire a pour le moment un parfum de déjà vu, mais il continue de faire rêver le petit garçon qui sommeille encore en moi, et ça ce n'est pas rien finalement. Tango c'est avant tout un parfum des bd d'aventures action des années 70-90, héros viril, jolies filles, soleil et aventures exotiques... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tango-tome-7-la-fleche-de-magellan?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Lodger

    Titre de l'album : Lodger Scenariste de l'album : David Lapham & María Lapham Dessinateur de l'album : David Lapham Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Ricky Toledo avait quinze ans lorsqu'elle est tombée amoureuse d'un beau et ténébreux vagabond qui louait une chambre dans sa maison familiale. Puis le bellâtre a tué sa mère et fait en sorte que son père soit envoyé en prison pour ce meurtre. Trois ans plus tard, Ricky ne recule devant rien pour se venger. Et la jeune femme brisée est accompagnée de son fidèle compagnon - un Smith et Wesson 45 en or nommé Golddigger... Critique : David Lapham s'est construit une solide réputation de scénariste de polar avec Stray Bullets, dont cinq intégrales sont déjà disponibles aux éditions Delcourt. Avec Lodger, l'auteur s'associe à sa femme pour écrire l'histoire, elle produisait également Stray Bullets. Ce one shot nous propose de suivre la destinée tragique de Ricky Toledo, une jeune femme en quête de vengeance. L'histoire se sépare en deux parties entre le passé avec des flashbacks pour comprendre la situation et la partie présente en suivant le parcours de cette femme accompagnée de son meilleur ami, un Smith & Wesson. Au travers de ce polar, on découvre une histoire d'amour très étrange tout au long de l'album avec un côté bien déjanté et sombre. L'ambiance est pesante durant ce road-trip dans les campagnes américaine. Si vous connaissez Stray Bullets, vous avez une bonne vision des dessins. Le trait de l'auteur est réaliste et en noir et blanc. Dans la continuité de sa série de polars, Lodger nous présente des tranches de vie désespérées avec tous les codes du genre et des rebondissement surprenants. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lodger/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. alx23

    Lodger

    David Lapham s'est construit une solide réputation de scénariste de polar avec Stray Bullets, dont cinq intégrales sont déjà disponibles aux éditions Delcourt. Avec Lodger, l'auteur s'associe à sa femme pour écrire l'histoire, elle produisait également Stray Bullets. Ce one shot nous propose de suivre la destinée tragique de Ricky Toledo, une jeune femme en quête de vengeance. L'histoire se sépare en deux parties entre le passé avec des flashbacks pour comprendre la situation et la partie présente en suivant le parcours de cette femme accompagnée de son meilleur ami, un Smith & Wesson. Au travers de ce polar, on découvre une histoire d'amour très étrange tout au long de l'album avec un côté bien déjanté et sombre. L'ambiance est pesante durant ce road-trip dans les campagnes américaine. Si vous connaissez Stray Bullets, vous avez une bonne vision des dessins. Le trait de l'auteur est réaliste et en noir et blanc. Dans la continuité de sa série de polars, Lodger nous présente des tranches de vie désespérées avec tous les codes du genre et des rebondissement surprenants.
  17. alx23

    Reckless - Descente aux enfers

    Déjà cinq albums et un sans-faute pour le duo Brubaker et Phillips avec leur série Reckless, ils annoncent une petite pause sur la série avant d'y revenir plus tard sur une autre période. Le tome précédent se consacrait au personnage d'Anna, l'assistante d'Ethan le héros principal parti en déplacement sur une autre affaire mystérieuse. Ce cinquième tome revient sur cette enquête autour d'une jeune femme portée disparue par son mari. Brubaker exploite encore des faits sordides pour construire son intrigue autour d'une ancienne toxico partie en quête de vengeance. L'écriture de Brubaker est maitrisée, on plonge dans l'histoire dès les premières pages. Le cheminement reste très classique mais l'on prend plaisir à découvrir ce polar qui utilise les codes du genre. Sean Phillips dessine à merveille la partie graphique avec une vision du héros plus âgé pour l'occasion de cette histoire. Il gère bien les ambiances avec les différents lieux visités à la recherche de cette femme. Sons fils assure les couleurs pour un rendu au top. Cette série est excellent, je vous conseille de relire le tome précédent pour replonger et enchainer les deux albums qui se lisent comme un diptyque. Descente aux enfers est une réussite et on peut déjà être content de retrouver les mêmes auteurs le mois prochain avec le thriller Night fever.
  18. Titre de l'album : Reckless - Descente aux enfers Scenariste de l'album : Ed Brubaker Dessinateur de l'album : Sean Phillips Coloriste : Jacob Phillips Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À la suite du tremblement de terre survenu en 1989, Ethan se rend à San Francisco afin de rechercher une femme disparue. Mais il est bientôt pris dans les méandres d'une sombre affaire, bien différente de tout ce à quoi il a été confronté auparavant. Critique : Déjà cinq albums et un sans-faute pour le duo Brubaker et Phillips avec leur série Reckless, ils annoncent une petite pause sur la série avant d'y revenir plus tard sur une autre période. Le tome précédent se consacrait au personnage d'Anna, l'assistante d'Ethan le héros principal parti en déplacement sur une autre affaire mystérieuse. Ce cinquième tome revient sur cette enquête autour d'une jeune femme portée disparue par son mari. Brubaker exploite encore des faits sordides pour construire son intrigue autour d'une ancienne toxico partie en quête de vengeance. L'écriture de Brubaker est maitrisée, on plonge dans l'histoire dès les premières pages. Le cheminement reste très classique mais l'on prend plaisir à découvrir ce polar qui utilise les codes du genre. Sean Phillips dessine à merveille la partie graphique avec une vision du héros plus âgé pour l'occasion de cette histoire. Il gère bien les ambiances avec les différents lieux visités à la recherche de cette femme. Sons fils assure les couleurs pour un rendu au top. Cette série est excellent, je vous conseille de relire le tome précédent pour replonger et enchainer les deux albums qui se lisent comme un diptyque. Descente aux enfers est une réussite et on peut déjà être content de retrouver les mêmes auteurs le mois prochain avec le thriller Night fever. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/reckless-descente-aux-enfers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Balto c'est la série policière que vous aimez regarder le soir, mais dont vous n'osez pas parler à vos collègues de moins de 40 ans. Vous savez, la série de policiers made in France TV... Cela suffit presque à présenter ce one shot. En effet on retrouve tous les codes de ce qui fait qu'on aime regarder des séries de ce genre: un vieux flic qui refuse la retraite. Un flic qui a fait passer la loi au-dessus de l'amour. Mais un bon flic qui fera tout ce qu'il peut pour aider les gens en manque qui en ont besoin... en partie parce qu'il ne sait faire que ca. Un bon one shot qui en appelle d'autre sur un personnage touchant et très humain. Espérons qu'il y en aura un autre !
  20. Titre de l'album : Inspecteur Balto - Manufrance, bichons et camgirls Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Anthony Geoffroy Coloriste : Anthony Geoffroy Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Inspecteur, il adorait son métier presque autant que sa femme. Il l'a fait mettre en cabane. Personne n'est au-dessus de la loi... On n'arrête jamais d'être flic. C'est pas moi qui vais contester l'adage. Je viens de prendre ma retraite, mais je continue encore un peu. Je m'occupe de ce qui est pas important pour la police. Des affaires où les gens demandent d'être discret. On me dit intransigeant, vieux jeu, anti-technologie. Alors quand les deux gamines sont venues pour que je les aide à retrouver leur ami « camgirl » dont tout le monde se fout, je me suis retrouvé dans un autre monde. « Camgirl », pour moi c'est du chinois. J'ai même pas Internet. Je pourrais faire comme Columbo et demander à ma femme, mais elle est plus là. Je l'ai fait coffrer. Intransigeant, je vous dis ! Critique : Balto c'est la série policière que vous aimez regarder le soir, mais dont vous n'osez pas parler à vos collègues de moins de 40 ans. Vous savez, la série de policiers made in France TV... Cela suffit presque à présenter ce one shot. En effet on retrouve tous les codes de ce qui fait qu'on aime regarder des séries de ce genre: un vieux flic qui refuse la retraite. Un flic qui a fait passer la loi au-dessus de l'amour. Mais un bon flic qui fera tout ce qu'il peut pour aider les gens en manque qui en ont besoin... en partie parce qu'il ne sait faire que ca. Un bon one shot qui en appelle d'autre sur un personnage touchant et très humain. Espérons qu'il y en aura un autre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/inspecteur-balto-manufrance-bichons-et-camgirls?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Et bien voilà une belle surprise en bd, et pourtant c'est peu dire que la couverture ne m'inspirait pas. Et puis, et puis, sans savoir de quoi cela allait nous parler je me suis plongé dedans, et en la refermant j'ai envie d'en lire la suite. Preuve à minima d'une histoire réussie et bien menée. Le scénario s'il n'est pas des plus original et a un parfum de déjà vu a le mérite d'apporter des éléments en plus par petites touches bien dosées. Je m'y suis pris. Le dessin de Elisa Ferrari est finalement plutôt bien, même si pas mal d'arrières plans et de cases manquent de détails pour moi, les personnages sont finalement bien rendus et le découpage des cases et des scènes est efficace. Ce n'est pas l'ouvrage artistique de l'année en bd, mais c'est un polar et il faut que le lecteur puisse se laisser emporter par l'intrigue. Ici ça fonctionne. Bref je vous conseille d'aller jeter un oeil là dessus si vous êtes amateurs de polar.
  22. Titre de l'album : Le regard invisible - Tome 1 - La marque des souvenirs Scenariste de l'album : Gwenaël & Serge Carrère Dessinateur de l'album : Elisa Ferrari Coloriste : Alex Gonzalbo Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Voilà sept ans, cinq amis, adolescents à l'époque, ont vécu une expérience traumatisante lors d'un séjour en montagne. Aujourd'hui, alors qu'ils vivent chacun leur vie mais gardent ce secret enfoui dans leur mémoire, des lettres leur parviennent qui font explicitement référence à leurs souvenirs. Qui connaît autant de détails ?... Ils trouveront des réponses mais qu'ils paieront au prix fort... Critique : Et bien voilà une belle surprise en bd, et pourtant c'est peu dire que la couverture ne m'inspirait pas. Et puis, et puis, sans savoir de quoi cela allait nous parler je me suis plongé dedans, et en la refermant j'ai envie d'en lire la suite. Preuve à minima d'une histoire réussie et bien menée. Le scénario s'il n'est pas des plus original et a un parfum de déjà vu a le mérite d'apporter des éléments en plus par petites touches bien dosées. Je m'y suis pris. Le dessin de Elisa Ferrari est finalement plutôt bien, même si pas mal d'arrières plans et de cases manquent de détails pour moi, les personnages sont finalement bien rendus et le découpage des cases et des scènes est efficace. Ce n'est pas l'ouvrage artistique de l'année en bd, mais c'est un polar et il faut que le lecteur puisse se laisser emporter par l'intrigue. Ici ça fonctionne. Bref je vous conseille d'aller jeter un oeil là dessus si vous êtes amateurs de polar. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-regard-invisible-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. alx23

    Marée blanche

    Titre de l'album : Marée blanche Scenariste de l'album : Gaël Séjourné Dessinateur de l'album : Gaël Séjourné Coloriste : Gaël Séjourné Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Quand l'équipage du Fargo remonte d'étranges paquets dans ses filets, il ne s'attend pas à 40 kilos de cocaïne. Théo, Laurent, Paul et Jordan se partagent leur trouvaille et jurent de n'en parler à personne, espérant écouler leur trésor compromettant. Sauf que rien ne se passe comme prévu, et la pêche miraculeuse s'avèrera être un cadeau empoisonné qui ruinera la vie des pêcheurs. Marée blanche est une aventure stupéfiante ! Critique : Il y avait longtemps que je n’avais pas eu l'occasion de lire une bd dessinée par Gaël Séjourné, depuis l'appel des origines. En, plus, avec Marée blanche, Séjourné signe également le scénario qui annonce dès le début des problèmes pour le quatuor d'amis pêcheurs. En effet, ils repêchent 40 kilos de cocaïne en pleine mer et décident de la garder pour se faire de l'argent facile. L'accroche fonctionne bien avec un récit qui pourrait être réel et une mise en scène efficace où tous les protagonistes seront pris dans une tourmente fatale. Une fois sur terre, on suit en alternance les quatre pêcheurs avec leurs mauvaises décisions. La partie graphique est maitrisée avec des planches bien détaillées et les scènes d'action sont dynamiques. Marée blanche est une excellente surprise pour un one shot percutant comme on aimerait en lire plus souvent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/maree-blanche/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. alx23

    Marée blanche

    Il y avait longtemps que je n’avais pas eu l'occasion de lire une bd dessinée par Gaël Séjourné, depuis l'appel des origines. En, plus, avec Marée blanche, Séjourné signe également le scénario qui annonce dès le début des problèmes pour le quatuor d'amis pêcheurs. En effet, ils repêchent 40 kilos de cocaïne en pleine mer et décident de la garder pour se faire de l'argent facile. L'accroche fonctionne bien avec un récit qui pourrait être réel et une mise en scène efficace où tous les protagonistes seront pris dans une tourmente fatale. Une fois sur terre, on suit en alternance les quatre pêcheurs avec leurs mauvaises décisions. La partie graphique est maitrisée avec des planches bien détaillées et les scènes d'action sont dynamiques. Marée blanche est une excellente surprise pour un one shot percutant comme on aimerait en lire plus souvent.
  25. Titre de l'album : Sherlock Holmes et les mystères de Londres - Tome 1 - La noyée de la tamise Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Michel Suro Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Une jeune fille est retrouvée morte, noyée dans la Tamise. Elle porte un masque étrange sur le visage. Aussitôt, les autorités pensent à la communauté jamaïcaine de l'East End, mais le célèbre détective n'est pas d'accord. Pour étayer ses dires, il va faire appel à Felix Fénéon, spécialiste des masques anciens, mais qui est poursuivi pour avoir posé une bombe dans un restaurant parisien ! Critique : Attention ceci n'est ni une one shot, ni une enquête complète au sein d'une série sur Sherlock Holmes mais bien le premier tome d'une nouvelle enquête de Sherlock Holmes apocryphe imaginée par Jean-Pierre Pécau. Il est important de le dire, car je le sais parmi vous se cachent des puristes en Sherlock Holmes. Cette nouvelle aventure démarre en 1894 et s'intercale donc parmi les autres enquêtes de Sherlock écrites par Sir Arthur Conan Doyle. Les dessins de Michel Suro collent bien à cette ambiance de polar sérieux, même si parfois l'on regrettera le manque de détails sur certaines cases ou visages. L'ambiance de la fin du 19ème siècle est palpable et réussie. L'intrigue est bien ficelée pour le moment et nous entraîne dans plusieurs endroits et ambiances différentes, et la personnalité complexe de Sherlock Holmes est toujours aussi prégnante. Ce premier tome est agréable à lire et ravira les amateurs de polar et ceux de Sherlock ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sherlock-holmes-et-les-mysteres-de-londres-tome-1-la-noyee-de-la-tamise?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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