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  1. Quatrième tome des enquêtes de notre vétéran de guerre devenu Privé dans les Etats Unis d'après guerre et cette fois-ci on va le suivre sur les terres du Klan. L'ambiance de la Louisiane de ces années là est assez réussie et si la partie graphique des bd de messieurs Warnauts et Raives n'arrivent pas à me séduire par leur style, il faut reconnaitre qu'au fil des tomes ils ont su agréablement corriger mes principaux reproches à cette série. L'usage des textes descriptifs/narratifs a ainsi été diminué, fluidifiant par la même je trouve le récit. On pourra reprocher à ce tome le peu d'impact final de notre héros dans le dénouement de cette intrigue mais finalement c'est parfois intéressant aussi de simplement témoigner d'une époque et d'une histoire sordide. Toutes proportions gardées, car qualitativement je trouve que cette série en reste loin, mais l'évolution de notre privé tout au long de ces 4 tomes ne peut que m'évoquer celle d'un John Blacksad, nous livrant des pans d'histoire et de la sociologie de l'Amérique au fil de ses enquêtes. Tant mieux car j'aime explorer ces différentes facettes de cette Amérique aujourd'hui toujours si fascinante pour moi.
  2. Titre de l'album : Purple heart tome 4 - Jambalaya blues Scenariste de l'album : Eric Warnauts & Guy Raives Dessinateur de l'album : Eric Warnauts & Guy Raives Coloriste : Eric Warnauts & Guy Raives Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Pour aider Winston, son camarade de régiment, à retrouver sa nièce disparue en Louisiane, Josuah Flanagan va devoir endosser le rôle d'un riche blanc dont Winston sera le chauffeur. Car, au beau milieu des années 50, le Sud demeure une terre de traditions... et il n'est pas question de cuisine cajun. Les deux anciens soldats vont devoir remuer les immondices tapies dans la vase du bayou et accomplir des actions plus qu'affirmatives pour ne pas finir sous les crocs des alligators. Critique : Quatrième tome des enquêtes de notre vétéran de guerre devenu Privé dans les Etats Unis d'après guerre et cette fois-ci on va le suivre sur les terres du Klan. L'ambiance de la Louisiane de ces années là est assez réussie et si la partie graphique des bd de messieurs Warnauts et Raives n'arrivent pas à me séduire par leur style, il faut reconnaitre qu'au fil des tomes ils ont su agréablement corriger mes principaux reproches à cette série. L'usage des textes descriptifs/narratifs a ainsi été diminué, fluidifiant par la même je trouve le récit. On pourra reprocher à ce tome le peu d'impact final de notre héros dans le dénouement de cette intrigue mais finalement c'est parfois intéressant aussi de simplement témoigner d'une époque et d'une histoire sordide. Toutes proportions gardées, car qualitativement je trouve que cette série en reste loin, mais l'évolution de notre privé tout au long de ces 4 tomes ne peut que m'évoquer celle d'un John Blacksad, nous livrant des pans d'histoire et de la sociologie de l'Amérique au fil de ses enquêtes. Tant mieux car j'aime explorer ces différentes facettes de cette Amérique aujourd'hui toujours si fascinante pour moi. Autres infos : Dernier tome - Conclusion de la série. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/purple-heart-tome-4-jambalaya-blues?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Reckless Tome 3 : Eliminer les monstres Scenariste de l'album : Ed Brubaker Dessinateur de l'album : Sean Phillips Coloriste : Jacob Phillips Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nous sommes en 1988 et Ethan a été engagé pour enquêter sur l'affaire la plus étrange qu'il a jamais connue : découvrir les secrets d'un magnat de l'immobilier de Los Angeles. Rien de très difficile en apparence... Mais ce qui débute comme une plongée dans la vie d'un inconnu va bientôt prendre une tournure mortelle, et Ethan risque bien d'y perdre tout ce qui compte encore pour lui... Critique : Ce troisième tome de Reckless se focalise sur la relation professionnelle et amicale entre Ethan et sa jeune assistante Anna, depuis leur rencontre. Ed Brubaker en profite pour développer la personnalité de ses deux héros qui gagne en profondeur. Bien évidemment, une nouvelle affaire est confiée à Ethan avec des politiciens influents de Los Angeles pour cible. Le héros se sent vieilli dans ce tome et fait des mauvais choix. Brubaker connait bien les mécaniques du polar pour mettre en place une histoire sombre. Une voix-off accompagne le héros pour nous informer de son état mais aussi des réflexions personnelles suivant les situations et sa relation avec Anna. Les dessins de Sean Phillips gagnent en qualité d'album en album. Les planches sont plus détaillées pour dépeindre la géante LA, des années 80 avec beaucoup d'informations sur cette ville avec son réseau routier. La mise en couleur de Jacob Phillips renforce le rendu final. Une fois de plus, Brubaker et les deux Phillips frappent très fort avec une histoire moins intense mais toujours aussi plaisante. L'auteur annonce un quatrième tome plus étrange après déjà trois albums sortis en moins d'une année. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/reckless-eliminer-les-monstres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Ce troisième tome de Reckless se focalise sur la relation professionnelle et amicale entre Ethan et sa jeune assistante Anna, depuis leur rencontre. Ed Brubaker en profite pour développer la personnalité de ses deux héros qui gagne en profondeur. Bien évidemment, une nouvelle affaire est confiée à Ethan avec des politiciens influents de Los Angeles pour cible. Le héros se sent vieilli dans ce tome et fait des mauvais choix. Brubaker connait bien les mécaniques du polar pour mettre en place une histoire sombre. Une voix-off accompagne le héros pour nous informer de son état mais aussi des réflexions personnelles suivant les situations et sa relation avec Anna. Les dessins de Sean Phillips gagnent en qualité d'album en album. Les planches sont plus détaillées pour dépeindre la géante LA, des années 80 avec beaucoup d'informations sur cette ville avec son réseau routier. La mise en couleur de Jacob Phillips renforce le rendu final. Une fois de plus, Brubaker et les deux Phillips frappent très fort avec une histoire moins intense mais toujours aussi plaisante. L'auteur annonce un quatrième tome plus étrange après déjà trois albums sortis en moins d'une année.
  5. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Titre de l'album : L'enfer pour aube Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Tiburce Oger Coloriste : Tiburce Oger Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans le Paris du début du vingtième siècle, des notables sont éliminés les uns après les autres par un étrange Inconnu au visage recouvert d'une écharpe rouge. Celui-ci, qui n'oublie jamais de laisser un Louis d'Or près de chacune de ses victimes, oeuvre de concert avec les redoutables Apaches pour semer la terreur dans la capitale. Dans quel but ? Critique : Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa. Autres infos : FONCEZ ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-pour-aube-tome-1-paris-apache?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa.
  7. Après un premier tome sorti chez Physalis , les éditions Petit à Petit reprennent le flambeau et sortent la suite , ainsi qu'une intégrale des aventures du fameux détective psychanalyste . La qualité est au rendez-vous tant sur le plan de l'édition elle-même que du contenu . En effet , le livre avec sa couverture percée à 3 endroits laissant apparaître une autre image derrière , puis les nombreuses énigmes à l'intérieur et des annexes fournies , sont du plus bel effet . L'originalité principale de cette lecture est que vous allez y prendre part : des pages à lire en transparence , des bulles où vous aurez à retourner le livre pour les lire , l'aide d'un petit miroir vous sera utile pour des passages écrits à l'envers , il y a même des pliages à faire selon les pointillés , et pour finir , de nombreux indices à déceler disséminés à travers le récit . C'est un réel plaisir de participer à l'enquête . Tout ceci est sublimé par le dessin semi-réaliste précis de Benoït Dahan qui laisse vraiment tout son talent exploser . Certaines double-pages sont stupéfiantes , malgré une difficulté évidente étant donné l'atout de ce détective pas comme les autres : la capacité d'entrer littéralement dans votre esprit et d'y naviguer à son aise . Les passerelles imaginatives trouvées par les auteurs sont extraordinaires , on trouve cela logique alors qu'il fallait vraiment y penser . Un exercice de style à souligner tant il est performant et innovant . Après ses déboires du premier tome , Simon Radius est appelé pour une nouvelle enquête afin de déceler un trésor enfoui dans la mémoire d'un centenaire amnésique . De quel trésor s'agit-il , et pourquoi a-t'il perdu la mémoire ? Une introspection dans les arcanes fournies et psychédéliques du passé chargé du vieil homme , qui ne sera pas sans surprises pour le sujet en question ainsi que le détective . Entrez donc dans l'esprit des gens avec Simon Radius et découvrez un monde de magie où l'imagination n'a pas de limites !
  8. Titre de l'album : Psycho-investigateur , l'héritage de l'homme-siècle Scenariste de l'album : Erwan Courbier , Benoît Dahan Dessinateur de l'album : Benoît Dahan Coloriste : Benoît Dahan Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Simon Radius, le psycho-investigateur, possède le pouvoir de voyager physiquement dans l'esprit des gens. Dans cette aventure inédite, il pénètre la mémoire d'un centenaire en quête d'un mystérieux trésor... Mais comment voyager dans les souvenirs d'un amnésique ? Critique : Après un premier tome sorti chez Physalis , les éditions Petit à Petit reprennent le flambeau et sortent la suite , ainsi qu'une intégrale des aventures du fameux détective psychanalyste . La qualité est au rendez-vous tant sur le plan de l'édition elle-même que du contenu . En effet , le livre avec sa couverture percée à 3 endroits laissant apparaître une autre image derrière , puis les nombreuses énigmes à l'intérieur et des annexes fournies , sont du plus bel effet . L'originalité principale de cette lecture est que vous allez y prendre part : des pages à lire en transparence , des bulles où vous aurez à retourner le livre pour les lire , l'aide d'un petit miroir vous sera utile pour des passages écrits à l'envers , il y a même des pliages à faire selon les pointillés , et pour finir , de nombreux indices à déceler disséminés à travers le récit . C'est un réel plaisir de participer à l'enquête . Tout ceci est sublimé par le dessin semi-réaliste précis de Benoït Dahan qui laisse vraiment tout son talent exploser . Certaines double-pages sont stupéfiantes , malgré une difficulté évidente étant donné l'atout de ce détective pas comme les autres : la capacité d'entrer littéralement dans votre esprit et d'y naviguer à son aise . Les passerelles imaginatives trouvées par les auteurs sont extraordinaires , on trouve cela logique alors qu'il fallait vraiment y penser . Un exercice de style à souligner tant il est performant et innovant . Après ses déboires du premier tome , Simon Radius est appelé pour une nouvelle enquête afin de déceler un trésor enfoui dans la mémoire d'un centenaire amnésique . De quel trésor s'agit-il , et pourquoi a-t'il perdu la mémoire ? Une introspection dans les arcanes fournies et psychédéliques du passé chargé du vieil homme , qui ne sera pas sans surprises pour le sujet en question ainsi que le détective . Entrez donc dans l'esprit des gens avec Simon Radius et découvrez un monde de magie où l'imagination n'a pas de limites ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/psycho-investigateur-l-heritage-de-l-homme-siecle/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Cette première partie du Labeur du diable n'est pas une lecture pour tout public, l'histoire se déroule dans une ambiance très sombre dans les bas-fonds de Los Angeles. Fathi Beddiar nous propose de suivre Webster un quarantenaire qui subit sa vie et devient le souffre-douleur de tous les personnages qu'ils croisent sur son chemin, cela va du motard jusqu'à ses collègues de travail. Il écrit chaque détail et toutes les problématiques de sa vie et ses désirs et fantasmes refoulés dans un cahier. Progressivement il commence à entendre un bruit sourd ou comme une respiration qui devient une voix à l'intérieur de lui pour lui dicter sa conduite. A partir de ce moment, le récit sombre devient plus trash et violent. Webster se transforme en psychopathe sadique en liberté dans des quartiers pauvres. Les dessins de Babbyan conviennent parfaitement au récit avec un beaucoup d'encrage et un trait très réaliste. L'auteur gère bien les angles de vue et dépeint sans détour, la prostitution, la violence et les quartiers défavorisés de LA. Geannes Holland est le deuxième dessinateur à intervenir avant la fin de cette première partie intense. L'album se termine sur un making of complet avec tous les sources d'inspirations pour les auteurs avec des films et de la musique. Proche d'un film dans sa construction, le labeur du diable est une lecture marquante pour public averti. Vivement la suite pour connaitre le dénouement qui ne se fera pas sans violence.
  10. Titre de l'album : Le labeur du diable Première partie Scenariste de l'album : Fathi Beddiar Dessinateur de l'album : Babbyan & Geannes Holland Coloriste : Francesco Segala Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Los Angeles. Webster Fehler, 40 ans, souffre du mal existentiel qui touche la majorité de la population angeleno : la dépression. Son quotidien ne se définit qu'à travers l'isolement et la frustration. Webster n'a personne à aimer, ni à qui parler. Il subit le poids d'une existence au rabais dans un cabinet d'avocats où il n'essuie que mépris et reproches. Jusqu'au jour où le destin intervient d'une façon sournoise : Webster trouve une sacoche égarée qui renferme un badge de policier et une arme chargée. Cette découverte va provoquer le réveil d'une part d'ombre dont il sera à la merci. Webster sent naître en lui un sentiment grisant de toute-puissance. Par-delà le bien et le mal, il va sortir de sa chrysalide, dominer et prendre sa revanche. En usurpant une identité de policier, Webster ira s'aventurer au-delà des frontières interdites de Los Angeles pour se complaire dans l'immoralité. Ses exactions vont mettre la ville à feu et à sang. Personne ne sera à l'abri de ses actes... y compris le policier ayant perdu son badge et son arme ! Critique : Cette première partie du Labeur du diable n'est pas une lecture pour tout public, l'histoire se déroule dans une ambiance très sombre dans les bas-fonds de Los Angeles. Fathi Beddiar nous propose de suivre Webster un quarantenaire qui subit sa vie et devient le souffre-douleur de tous les personnages qu'ils croisent sur son chemin, cela va du motard jusqu'à ses collègues de travail. Il écrit chaque détail et toutes les problématiques de sa vie et ses désirs et fantasmes refoulés dans un cahier. Progressivement il commence à entendre un bruit sourd ou comme une respiration qui devient une voix à l'intérieur de lui pour lui dicter sa conduite. A partir de ce moment, le récit sombre devient plus trash et violent. Webster se transforme en psychopathe sadique en liberté dans des quartiers pauvres. Les dessins de Babbyan conviennent parfaitement au récit avec un beaucoup d'encrage et un trait très réaliste. L'auteur gère bien les angles de vue et dépeint sans détour, la prostitution, la violence et les quartiers défavorisés de LA. Geannes Holland est le deuxième dessinateur à intervenir avant la fin de cette première partie intense. L'album se termine sur un making of complet avec tous les sources d'inspirations pour les auteurs avec des films et de la musique. Proche d'un film dans sa construction, le labeur du diable est une lecture marquante pour public averti. Vivement la suite pour connaitre le dénouement qui ne se fera pas sans violence. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-labeur-du-diable-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Titre de l'album : Alpha - Tome 17 - Liberty Ship Scenariste de l'album : Emmanuel Herzet Dessinateur de l'album : Alain Queireix Coloriste : Didier Ray Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Un groupe de hooligans serbes projette un attentat terroriste à Londres... Parmi eux, des anciens combattants d'un commando déterminé à régler de vieux comptes liés à la guerre en Yougoslavie. Pour les arrêter, l'agent Alpha n'aura d'autre choix que de les infiltrer, allant jusqu'à participer à un tournoi de « street fight » en toute illégalité... Critique : Le tome 17 de la série Alpha est un quasi one shot puisqu'il nous présente une intrigue en 1 tome qui a le mérite d'être plutôt originale. Surfant sur des thèmes d'actu mais les mêlant audacieusement, ce tome 17 se lit avec plaisir. le dessin d'Alain Queireix reste fidèle à l'esprit de ce que Jigounov avait insufflé à l'origine de la série. Sans être révolutionnaire, Alpha s'installe parmis ces séries de Thriller à la sauce franco belge qui commence à durer, gardant tout de même pas mal de fraicheur. On a hâte de lire à nouveau une intrigue sur plusieurs tomes cependant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alpha-tome-17-liberty-ship?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Alpha - Tome 17 - Liberty Ship

    Le tome 17 de la série Alpha est un quasi one shot puisqu'il nous présente une intrigue en 1 tome qui a le mérite d'être plutôt originale. Surfant sur des thèmes d'actu mais les mêlant audacieusement, ce tome 17 se lit avec plaisir. le dessin d'Alain Queireix reste fidèle à l'esprit de ce que Jigounov avait insufflé à l'origine de la série. Sans être révolutionnaire, Alpha s'installe parmis ces séries de Thriller à la sauce franco belge qui commence à durer, gardant tout de même pas mal de fraicheur. On a hâte de lire à nouveau une intrigue sur plusieurs tomes cependant.
  13. The_PoP

    Le serpent et le coyote

    C'est peu dire que j'aime la collection "Signé" du Lombard. Je n'ai eu que peu d'albums juste bons, ce sont souvent de superbes one shots, avec une densité intéressante et des auteurs de renom. Ce serpent et coyote rentre pleinement dans cette optique avec un road movie mafieux se déroulant dans les désert de l'Ouest américain pour la plus grande partie. Peu d'originalité toutefois dans la trame principale, même si l'approche avec le Buddy coyote est bien pensée et apporte un contrepoint sympa évitant fort justement les textes trop narratifs en voix off. Au final ce tome nous fera indubitablement penser à une version longue et fournie d'un Tango vieillissant. Et pour ceux qui aiment Tango comme moi, c'est un fort beau compliment. A noter que les couleurs de Jérôme Maffre collent parfaitement à l'ambiance et aux dessins de Philippe Xavier. Matz et Xavier nous brossent des personnages hauts en couleurs qui brillent par leurs charismes plus que par leur originalité mais on ne leur en tiendra pas vraiment rigueur. L'ensemble fonctionne parfaitement, et si l'air de déjà vu plane bien sur l'ensemble, ce Serpent et Coyote est finalement comme une bonne blanquette, on a beau connaître la recette, quand c'est bien exécuté, on savoure et on dit chapeau les artistes !
  14. Titre de l'album : Le serpent et le coyote Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : USA, 1970. Joe est un sympathique retraité en balade dans le Far West américain. Au cours de ses tribulations en camping-car, il fait de surprenantes rencontres : un petit coyote, des agents du FBI, un U. S. Marshal pas forcément bienveillant, des crapules locales, d'anciens amis plus ou moins fréquentables... Mais Joe n'est pas qu'un inoffensif promeneur. L'espérance de vie a tendance à chuter dangereusement quand on croise sa route... Road movie, western moderne, Le Serpent et le Coyote vous fait aller de surprise en surprise et évoque un moment particulier de l'histoire des Etats-Unis. En route ! Critique : C'est peu dire que j'aime la collection "Signé" du Lombard. Je n'ai eu que peu d'albums juste bons, ce sont souvent de superbes one shots, avec une densité intéressante et des auteurs de renom. Ce serpent et coyote rentre pleinement dans cette optique avec un road movie mafieux se déroulant dans les désert de l'Ouest américain pour la plus grande partie. Peu d'originalité toutefois dans la trame principale, même si l'approche avec le Buddy coyote est bien pensée et apporte un contrepoint sympa évitant fort justement les textes trop narratifs en voix off. Au final ce tome nous fera indubitablement penser à une version longue et fournie d'un Tango vieillissant. Et pour ceux qui aiment Tango comme moi, c'est un fort beau compliment. A noter que les couleurs de Jérôme Maffre collent parfaitement à l'ambiance et aux dessins de Philippe Xavier. Matz et Xavier nous brossent des personnages hauts en couleurs qui brillent par leurs charismes plus que par leur originalité mais on ne leur en tiendra pas vraiment rigueur. L'ensemble fonctionne parfaitement, et si l'air de déjà vu plane bien sur l'ensemble, ce Serpent et Coyote est finalement comme une bonne blanquette, on a beau connaître la recette, quand c'est bien exécuté, on savoure et on dit chapeau les artistes ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-serpent-et-le-coyote?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Atom[ka]

    Franck Thilliez est un romancier incontournable pour tous les amateurs de polars et autres thrillers. Les éditions Philéas poursuivent les adaptations des enquêtes de Franck Sharko et Lucie Henebelle, un couple tourmenté par leur profession et le mal qui s'en dégage. Atom[ka] est le dernier tome adapté de la trilogie des premières aventures des deux héros regroupés dans les mêmes enquêtes. L'histoire d'Atom[ka] se veut encore bien sombre avec un journaliste assassiné dont ses dernières recherches pour un reportage pourrait en être la cause. Des femmes retrouvées mortes et un enfant mal en point est retrouvé dans la rue avec un étrange tatouage. Sylvain Runberg gère très bien les adaptations de Thilliez en conservant le rythme des enquêtes et avancées même s’il y a quelques raccourcis car trop difficile à mettre en image en bande dessinée. Les dessins de Luc Brahy sont parfaits pour dépeindre cet univers dans un style réaliste. J'espère que les adaptions des nombreux autres romans de Franck Thilliez continueront avec la même qualité. Une série Tv est actuellement en cours de diffusion sur TF1, pour les lecteurs qui souhaiteraient poursuivre avec Sharko et Lucie. Chronique de Gataca Chronique de Le syndrome [E]
  16. alx23

    Atom[ka]

    Titre de l'album : Atom[ka] Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Luc Brahy Coloriste : Greg Lofé Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : 1986. Tchernobyl. Ukraine. Une catastrophe nucléaire sans précédent sur le Vieux Continent. De nos jours, un journaliste retrouvé mort de froid dans son congélateur, des femmes enlevées retrouvées entre la vie et la mort dans un lac gelé, un enfant d'Europe de l'Est errant, malade, avec un tatouage étrange et pour seule destination l'adresse d'une reporter disparue… Quels sont les liens entre ces évènements qui vont obliger Henebelle et Sharko à enquêter en France, aux USA, en Ukraine, sur fond de meurtres en série et d’un conflit qui gronde aux portes de l’Europe ? Critique : Franck Thilliez est un romancier incontournable pour tous les amateurs de polars et autres thrillers. Les éditions Philéas poursuivent les adaptations des enquêtes de Franck Sharko et Lucie Henebelle, un couple tourmenté par leur profession et le mal qui s'en dégage. Atom[ka] est le dernier tome adapté de la trilogie des premières aventures des deux héros regroupés dans les mêmes enquêtes. L'histoire d'Atom[ka] se veut encore bien sombre avec un journaliste assassiné dont ses dernières recherches pour un reportage pourrait en être la cause. Des femmes retrouvées mortes et un enfant mal en point est retrouvé dans la rue avec un étrange tatouage. Sylvain Runberg gère très bien les adaptations de Thilliez en conservant le rythme des enquêtes et avancées même s’il y a quelques raccourcis car trop difficile à mettre en image en bande dessinée. Les dessins de Luc Brahy sont parfaits pour dépeindre cet univers dans un style réaliste. J'espère que les adaptions des nombreux autres romans de Franck Thilliez continueront avec la même qualité. Une série Tv est actuellement en cours de diffusion sur TF1, pour les lecteurs qui souhaiteraient poursuivre avec Sharko et Lucie. Chronique de Gataca Chronique de Le syndrome [E] Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/atomka?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. alx23

    Glacé

    Titre de l'album : Glacé Scenariste de l'album : Philippe Thirault Dessinateur de l'album : Mig Coloriste : Mig Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Le commandant Martin Servaz se voit confier l’enquête la plus étrange de toute sa carrière : les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d’un cheval, accroché à la falaise d'une vallée encaissée des Pyrénées. L'ADN d'un criminel interné à l'asile proche est retrouvé sur le corps du cheval... et quelques jours plus tard, le premier meurtre a lieu. Aidé par la capitaine de la gendarmerie Irène Ziegler, il va devoir mettre fin aux agissements d'un criminel diabolique. Critique : Bernard Minier est un romancier à succès, avec Glacé il a reçu le prix du meilleur roman francophone au festival Polar de Cognac en 2011. Philippe Thirault se charge de l'adaptation en bande dessinée, avec la présentation du commandant Martin Servza, un personnage central dans les romans de Bernard Minier. Dès l'introduction, on comprend que cette enquête nous réserve bien des surprises avec un récit bien sombre comme le veut l'ambiance des polars. L'enquêteur va devoir remonter dans le temps pour comprendre les agissements du tueur et résoudre l'affaire. En parallèle, on suit sa vie personnelle centrée autour de sa fille, une adolescente qu'il ne voit jamais avec son travail. Les planches de Mig sont magnifiques avec des aquarelles qui rendent à merveille une atmosphère pesante dans les montagnes enneigées. La couverture représente très bien les dessins intérieurs avec une dominance de couleurs bleutées ou orangées suivant la situation. Les éditions Philéas poursuivent leur adaptation de romans à succès français pour notre plus grand plaisir avec un catalogue de titre de grande qualité. J'ai toujours eu envie de lire un roman de Minier, cette adaptation est un très bon moyen de découvrir le travail de l'auteur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/glace-233846?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. alx23

    Glacé

    Bernard Minier est un romancier à succès, avec Glacé il a reçu le prix du meilleur roman francophone au festival Polar de Cognac en 2011. Philippe Thirault se charge de l'adaptation en bande dessinée, avec la présentation du commandant Martin Servza, un personnage central dans les romans de Bernard Minier. Dès l'introduction, on comprend que cette enquête nous réserve bien des surprises avec un récit bien sombre comme le veut l'ambiance des polars. L'enquêteur va devoir remonter dans le temps pour comprendre les agissements du tueur et résoudre l'affaire. En parallèle, on suit sa vie personnelle centrée autour de sa fille, une adolescente qu'il ne voit jamais avec son travail. Les planches de Mig sont magnifiques avec des aquarelles qui rendent à merveille une atmosphère pesante dans les montagnes enneigées. La couverture représente très bien les dessins intérieurs avec une dominance de couleurs bleutées ou orangées suivant la situation. Les éditions Philéas poursuivent leur adaptation de romans à succès français pour notre plus grand plaisir avec un catalogue de titre de grande qualité. J'ai toujours eu envie de lire un roman de Minier, cette adaptation est un très bon moyen de découvrir le travail de l'auteur.
  19. Si le premier tome de la résurrection de ces polars sentant bon les années 80 ne m'avait guère emballé, le second tome très "L'aventurier" m'avait déjà plus plu. Je vous colle ici le lien vers la chronique du second tome : https://www.1001bd.com/index.php?/ecriturecritiques/les-nouvelles-aventures-de-bruno-brazil-tome-2-black-program-r351/ Ce troisième opus confirme lui tout le bien qu'on peut penser de la résurrection de Bruno Brazil. Inventif, punchy, ne s'encombrant pas d'un réalisme exacerbé, lorgnant une nouvelle fois volontiers du côté de James Bond, il ne manque plus grand chose à ce Bruno Brazil pour devenir plus marquant. Je trouve que les personnages secondaires de son équipe ne sont peut être pas encore assez étoffés, et le brave Bruno souffre pour ma part d'un déficit de charisme un peu gênant. Pas de quoi vous gâcher l'aventure ceci dit, d'autant plus que le travail de Philippe Aymond est dans la plus pure traditions du polar franco belge. Ni plus, ni moins, et c'est déjà pas mal pour les amateurs et les nostalgiques. Ce tome 3 est donc un bon cru de cet ersatz de Bob Morane. Pour le moment d'ailleurs meilleur que le reboot dudit Bob à mon humble avis.
  20. Titre de l'album : Les nouvelles aventures de Bruno Brazil - Tome 3 - Terreur boréale à eskimo point Scenariste de l'album : LF Bollée Dessinateur de l'album : Philippe Aymond Coloriste : Didier Ray Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Lorsque le cadavre d'un jeune homme recouvert d'écailles de poisson est retrouvé dans un container de pêche, le Commando Caïman est chargé de l'enquête. Bruno Brazil et le Nomade remontent ainsi la piste du corps jusqu'à Eskimo Point. Ils réalisent rapidement que les ours polaires sont loin d'être les créatures les plus hostiles du lieu. Et que, pour laisser la neige recouvrir les secrets de cet étrange cadavre, certains sont prêts à les refroidir plus vite que le climat local... Critique : Si le premier tome de la résurrection de ces polars sentant bon les années 80 ne m'avait guère emballé, le second tome très "L'aventurier" m'avait déjà plus plu. Je vous colle ici le lien vers la chronique du second tome : https://www.1001bd.com/index.php?/ecriturecritiques/les-nouvelles-aventures-de-bruno-brazil-tome-2-black-program-r351/ Ce troisième opus confirme lui tout le bien qu'on peut penser de la résurrection de Bruno Brazil. Inventif, punchy, ne s'encombrant pas d'un réalisme exacerbé, lorgnant une nouvelle fois volontiers du côté de James Bond, il ne manque plus grand chose à ce Bruno Brazil pour devenir plus marquant. Je trouve que les personnages secondaires de son équipe ne sont peut être pas encore assez étoffés, et le brave Bruno souffre pour ma part d'un déficit de charisme un peu gênant. Pas de quoi vous gâcher l'aventure ceci dit, d'autant plus que le travail de Philippe Aymond est dans la plus pure traditions du polar franco belge. Ni plus, ni moins, et c'est déjà pas mal pour les amateurs et les nostalgiques. Ce tome 3 est donc un bon cru de cet ersatz de Bob Morane. Pour le moment d'ailleurs meilleur que le reboot dudit Bob à mon humble avis. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nouvelles-aventures-de-bruno-brazil-tome-3-terreur-boreale-a-eskimo-point?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. alx23

    Blacking out

    Titre de l'album : Blacking out Scenariste de l'album : Chip Mosher Dessinateur de l'album : Peter Krause Coloriste : Giulia Brusco Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Tout en luttant contre son alcoolisme, Conrad - ex-flic - ne dispose que d'un seul maigre indice pour élucider la mort de la jeune Karen Littleton dont le corps a été retrouvé calciné dans une petite ville de Californie. Les rebondissements continus de cette affaire changent constamment le point de vue du lecteur, jusqu'à ce que le récit atteigne son apogée avec un final puissant et inattendu. Critique : Blacking out est un comics au format bande dessinée issu d'un financement participatif aux Etats-Unis. Le scénariste Chip Mosher nous propose un polar bien sombre et poisseux. D'ailleurs la couverture donne déjà le ton de ce qui va nous attendre dans les pages de ce titre. On suit les mésaventures d'un ex-policier, en chute libre depuis la perte de son travail à cause de sa consommation d'alcool en service. Mais dès le début la chance semble avoir tournée pour le héros mal en point. Il va enquêter pour le compte d'un avocat qui défend un père accusé d'avoir tué sa fille et déclencher un incendie sans précédent. Le détective consomme toujours autant d'alcool mais reste un bon enquêteur et remonte la piste du véritable meurtrier. Pour la partie graphique, les connaisseurs de comics de super-héros reconnaitront le travail de Peter Krause. Il réalise des planches très bien découpées dans un style cinématographique de qualité. En plus, le format BD permet de bien profiter des dessins. L'atmosphère est très sombre comme on est en droit de l'attendre dans ce genre d'histoire. Blacking out est un très bon polar efficace avec plusieurs pistes à suivre sans jamais deviner la fin. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blacking-out?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. alx23

    Blacking out

    Blacking out est un comics au format bande dessinée issu d'un financement participatif aux Etats-Unis. Le scénariste Chip Mosher nous propose un polar bien sombre et poisseux. D'ailleurs la couverture donne déjà le ton de ce qui va nous attendre dans les pages de ce titre. On suit les mésaventures d'un ex-policier, en chute libre depuis la perte de son travail à cause de sa consommation d'alcool en service. Mais dès le début la chance semble avoir tournée pour le héros mal en point. Il va enquêter pour le compte d'un avocat qui défend un père accusé d'avoir tué sa fille et déclencher un incendie sans précédent. Le détective consomme toujours autant d'alcool mais reste un bon enquêteur et remonte la piste du véritable meurtrier. Pour la partie graphique, les connaisseurs de comics de super-héros reconnaitront le travail de Peter Krause. Il réalise des planches très bien découpées dans un style cinématographique de qualité. En plus, le format BD permet de bien profiter des dessins. L'atmosphère est très sombre comme on est en droit de l'attendre dans ce genre d'histoire. Blacking out est un très bon polar efficace avec plusieurs pistes à suivre sans jamais deviner la fin.
  23. The_PoP

    Mortel Imprévu

    Titre de l'album : Mortel Imprévu Scenariste de l'album : Dominique Monféry Dessinateur de l'album : Dominique Monféry Coloriste : Dominique Monféry Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Mariée à un riche mais violent médecin de Londres, Edith décide de partir en secret vers la lointaine Amérique pour une nouvelle vie, et y fera la rencontre de Hans, un charpentier dont elle tombe rapidement amoureuse. Poussée par ses sentiments, elle décide de suivre ce dernier dans sa ruée vers l'or, dans le grand nord canadien. Sur place, ils établiront un camp avec trois hommes rencontrés durant leur voyage. Malgré ses personnalités éclectiques, le groupe d'apparence soudé entreprend d'affronter le rude hiver, son froid glacial et les loups affamés rôdant aux alentours. Mais l'isolement et l'avidité peuvent aussi pousser bien des hommes vers les plus sombres et primitifs de leurs aspects... Critique : J'ai souvent tendance à reprocher aux auteurs solo d'affaiblir leurs créations en ne travaillant pas avec un autre dessinateur ou scénariste (suivant leur propre domaine de prédilection). Alors je vais profiter de ce Mortel Imprévu pour reconnaître aussi que certains arrivent très bien à nous livrer de magnifiques bd qui ne nous laisse pas ce sentiment là, et Dominique Monféry en fait partie. Ce Mortel Imprévu sur lequel plane fort l'ombre des récits de Jack London est un coup de maître car c'est une réussite graphique et scénaristique remarquable. Les planches sont très très belles, avec leur style propre mais adapté à cette histoire. Les décors et les personnages sont une réussite, les uns au service des autres et vice versa lorsque l'histoire le demande. Quand à la narration, parfois lente, parfois plus rapide, elle joue avec nos nerfs, installant avec succès des ambiances rendues palpables par un dessin inspiré. Bref, ce Mortel Imprévu est un one shot qui ravira d'abord les amateurs de Jack London, puis ceux qui aiment s'immerger dans une histoire un brin oppressante, et enfin à peu près tous les amateurs de bd et de bonnes lectures que je peux connaître. Pour les amateurs du genre, ce sera un 5/5 je pense, pour ma part, ce n'est juste pas mon type de récit préféré en général 🙂 Autres infos : Western de survie dans le grand nord Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mortel-imprevu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. The_PoP

    Mortel Imprévu

    J'ai souvent tendance à reprocher aux auteurs solo d'affaiblir leurs créations en ne travaillant pas avec un autre dessinateur ou scénariste (suivant leur propre domaine de prédilection). Alors je vais profiter de ce Mortel Imprévu pour reconnaître aussi que certains arrivent très bien à nous livrer de magnifiques bd qui ne nous laisse pas ce sentiment là, et Dominique Monféry en fait partie. Ce Mortel Imprévu sur lequel plane fort l'ombre des récits de Jack London est un coup de maître car c'est une réussite graphique et scénaristique remarquable. Les planches sont très très belles, avec leur style propre mais adapté à cette histoire. Les décors et les personnages sont une réussite, les uns au service des autres et vice versa lorsque l'histoire le demande. Quand à la narration, parfois lente, parfois plus rapide, elle joue avec nos nerfs, installant avec succès des ambiances rendues palpables par un dessin inspiré. Bref, ce Mortel Imprévu est un one shot qui ravira d'abord les amateurs de Jack London, puis ceux qui aiment s'immerger dans une histoire un brin oppressante, et enfin à peu près tous les amateurs de bd et de bonnes lectures que je peux connaître. Pour les amateurs du genre, ce sera un 5/5 je pense, pour ma part, ce n'est juste pas mon type de récit préféré en général 🙂
  25. The_PoP

    Le goût du sang

    Après nous avoir livré un ouvrage originale avec son "De la nécessité d'avoir un ours chez soi", Debuhme nous revient cette fois-ci avec un polar humoristique en one shot, ou les règlements de compte entre mafiosos à la ferme vont s'enchaîner sur un rythme effréné pour notre plus grand bonheur. Si le scénario de cet ovni est rafraichissant et sans prétention, j'avoue avoir été un peu déçu par la partie graphique un brin minimaliste et que j'ai trouvée moins inspirée que sur sa précédente comédie en bd. Attention ce n'est pas mal du tout, il y a du style, mais l'ensemble m'a globalement moins emballé. Reste que dans le genre humoristique c'est plus qu'honorable. Le goût du sang est un polar drôle et sans prétention ou bêtise et meurtres font bon ménage chez les cochons 🙂
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