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  1. Et pan voici une conclusion comme on aimerait en voir plus souvent... Le convoyeur est une super série ambitieuse en 4 tomes, et au vu des éléments mis en places dans les 3 premiers tomes, on pouvait se demander fort logiquement comment ils allaient bien pouvoir conclure leur bazar proprement. Et bien.... Fort justement, fort logiquement, avec du rythme mais pas trop, en prenant parfois même leur temps, signe d'une narration très bien maitrisée. J'ai lu ces 4 tomes à plusieurs années d'intervalle et pourtant tout reste logique et fluide. Bravo M. Roulot. Pour les dessins, est-il besoin de dire que M. Armand est bien aujourd'hui dans la catégorie des très bons, il va falloir le suivre car sa série est graphiquement au diapason de la narration. Ne vous y trompez pas, le convoyeur est excellent et mémorable, il lui manque peut être un petit quelque chose, notamment au niveau de ses personnages pour franchir le dernier cap dans nos coeurs, mais c'est surtout à cause du choix de narration très très osé et réussi de la transition entre tome 1 et tome 2. Bref, merci, une lecture d'apocalypse fantatstque pas déjà lue trente fois et qui nous surprend assez souvent, c'est un beau cadeau.
  2. Titre de l'album : Le convoyeur - Tome 4 - La saison des spores Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Dimitri Armand Coloriste : Lucille Noël et Dimitri Armand Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Minerva a récupéré son aimé mais l'esprit de ce dernier appartient toujours à la Reine des Convoyeurs. Et les stocks du sérum capable de le rendre à son humanité diminuent drastiquement. A présent, pour sauver Kivan, à défaut d'avoir pu sauver leur fils Iram, Minerva n'a plus le choix : elle doit retrouver le cargo et tuer la Reine ! Enfin, si la horde des Convoyeurs, la Nature ou le mystérieux homme lancé à ses trousses ne la tuent pas avant... Critique : Et pan voici une conclusion comme on aimerait en voir plus souvent... Le convoyeur est une super série ambitieuse en 4 tomes, et au vu des éléments mis en places dans les 3 premiers tomes, on pouvait se demander fort logiquement comment ils allaient bien pouvoir conclure leur bazar proprement. Et bien.... Fort justement, fort logiquement, avec du rythme mais pas trop, en prenant parfois même leur temps, signe d'une narration très bien maitrisée. J'ai lu ces 4 tomes à plusieurs années d'intervalle et pourtant tout reste logique et fluide. Bravo M. Roulot. Pour les dessins, est-il besoin de dire que M. Armand est bien aujourd'hui dans la catégorie des très bons, il va falloir le suivre car sa série est graphiquement au diapason de la narration. Ne vous y trompez pas, le convoyeur est excellent et mémorable, il lui manque peut être un petit quelque chose, notamment au niveau de ses personnages pour franchir le dernier cap dans nos coeurs, mais c'est surtout à cause du choix de narration très très osé et réussi de la transition entre tome 1 et tome 2. Bref, merci, une lecture d'apocalypse fantatstque pas déjà lue trente fois et qui nous surprend assez souvent, c'est un beau cadeau. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-convoyeur-tome-4-la-saison-des-spores?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Detour par Epsilon , tome 1

    Encore une jolie trouvaille pour les "humanos" que cette jeune artiste Lolita Couturier , née en 2000 ! Biberonnée par les mangas (Gunm entre autres) et la BD , elle ne pouvait , pour une première oeuvre ,passer outre le récit de science-fiction ! Ainsi , elle imagine une histoire dans un monde post-apocalyptique , avec pour introduction, le réveil d'une jeune femme au ventre arrondi , juste à côté d'un immense mur . Qui est-elle , que représente ce mur ? D'autres questions vont venir se greffer au fil du récit , mais rassurez-vous , pas mal de réponses aussi . Tension , action et suspens sont au programme de ce premier tome qu'on lit d'une traite ! Alors me direz-vous , où se situe l'originalité d'un tel univers maintes et maintes fois utilisé ? Une héroïne enceinte n'est déjà pas fréquent , d'autant qu'elle est profondément humaine , avec ses doutes , ses peurs , son langage "fleuri" etc .... Ajoutez une certaine douceur du trait dans ce monde à la fois beau et violent , certaines planches laissent contemplatif quand d'autres expriment une violence certaine . Son dessin , certes épuré de détails , parvient à nous captiver et rendre les personnages attachants .Car oui , au delà de ce mur , tout n'est pas mort , des surprises vous attendent 😉 Elle ne réinvente pas le sujet , mais lui donne de la profondeur et une sensibilité graphique remplie de fraîcheur et d'empathie . A découvrir en attendant la sortie du tome 2 concluant l'histoire , l'année prochaine .
  4. Titre de l'album : Detour par Epsilon , tome 1 Scenariste de l'album : Lolita Couturier Dessinateur de l'album : Lolita Couturier Coloriste : Lolita Couturier Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Le jour où Tom est bannie sans explication de sa cité fortifiée, elle doit survivre dans un monde jadis dévasté par la guerre et grouillant d'humains contaminés. Accompagnée par une mystérieuse enfant muette du nom de Lélé, Tom entame un périple pour rejoindre une nouvelle cité où elles pourront se mettre en sécurité. Il faut faire vite ... car Tom est enceinte. Critique : Encore une jolie trouvaille pour les "humanos" que cette jeune artiste Lolita Couturier , née en 2000 ! Biberonnée par les mangas (Gunm entre autres) et la BD , elle ne pouvait , pour une première oeuvre ,passer outre le récit de science-fiction ! Ainsi , elle imagine une histoire dans un monde post-apocalyptique , avec pour introduction, le réveil d'une jeune femme au ventre arrondi , juste à côté d'un immense mur . Qui est-elle , que représente ce mur ? D'autres questions vont venir se greffer au fil du récit , mais rassurez-vous , pas mal de réponses aussi . Tension , action et suspens sont au programme de ce premier tome qu'on lit d'une traite ! Alors me direz-vous , où se situe l'originalité d'un tel univers maintes et maintes fois utilisé ? Une héroïne enceinte n'est déjà pas fréquent , d'autant qu'elle est profondément humaine , avec ses doutes , ses peurs , son langage "fleuri" etc .... Ajoutez une certaine douceur du trait dans ce monde à la fois beau et violent , certaines planches laissent contemplatif quand d'autres expriment une violence certaine . Son dessin , certes épuré de détails , parvient à nous captiver et rendre les personnages attachants .Car oui , au delà de ce mur , tout n'est pas mort , des surprises vous attendent 😉 Elle ne réinvente pas le sujet , mais lui donne de la profondeur et une sensibilité graphique remplie de fraîcheur et d'empathie . A découvrir en attendant la sortie du tome 2 concluant l'histoire , l'année prochaine . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/detour-par-epsilon/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. alx23

    Patriarchy tome 1 - Le châtiment

    Les deux scénaristes avaient initialement pensé cette série pour la télévision avant de l'adapter en bande dessinée. Le premier cycle sera une trilogie avec ce premier tome qui pose les bases de l'intrigue et du monde post-apocalyptique ainsi que le contexte particulier des survivants. Une femme est accusée de la situation catastrophique dans laquelle vit la population alors un système se développa sur le protectorat et une dictature masculiniste. Un territoire refuse cette loi, cette endroit se nomme Thing où vivent des femmes, les valkyries. Ces dernières combattent sans relâche la dictature en place et les hommes qui la mène. L'histoire n'est pas forcément très originale pour ce registre mais les deux scénaristes maitrisent bien leur sujet. Les dessins de Belén Ortega sont de qualité pour dépeindre cet univers. On retrouve une influence comics avec des planches bien détaillées. Patriarchy démarre bien une série d'anticipation où l'homme est le véritable danger et sans monstre à combattre. L'aventure et l’action sont présentes dans cette introduction et second tome est déjà programmée pour le début d'année prochaine.
  6. Titre de l'album : Patriarchy tome 1 - Le châtiment Scenariste de l'album : Sylvain Runberg & Anna Saveg Dessinateur de l'album : Belén Ortega Coloriste : Amparo Crespo Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Europe, 2077, cinquante ans après le premier conflit nucléaire mondial. Un monde en ruine a vu l’avènement d’un nouveau régime autoritaire : « Le Protectorat », une dictature masculiniste affirmant la supériorité naturelle des hommes sur les femmes. Mais depuis un ancien parc d’attractions transformé en forteresse, le clan des valkyries lutte contre l’oppression, offrant un havre de paix et de résistance à celles qui les rejoignent. C’est là que vont s’affronter Sigrid et Kahina, autour de deux visions du monde qui les mèneront à un conflit dont l’enjeu sera l’avenir de ces femmes libres. Critique : Les deux scénaristes avaient initialement pensé cette série pour la télévision avant de l'adapter en bande dessinée. Le premier cycle sera une trilogie avec ce premier tome qui pose les bases de l'intrigue et du monde post-apocalyptique ainsi que le contexte particulier des survivants. Une femme est accusée de la situation catastrophique dans laquelle vit la population alors un système se développa sur le protectorat et une dictature masculiniste. Un territoire refuse cette loi, cette endroit se nomme Thing où vivent des femmes, les valkyries. Ces dernières combattent sans relâche la dictature en place et les hommes qui la mène. L'histoire n'est pas forcément très originale pour ce registre mais les deux scénaristes maitrisent bien leur sujet. Les dessins de Belén Ortega sont de qualité pour dépeindre cet univers. On retrouve une influence comics avec des planches bien détaillées. Patriarchy démarre bien une série d'anticipation où l'homme est le véritable danger et sans monstre à combattre. L'aventure et l’action sont présentes dans cette introduction et second tome est déjà programmée pour le début d'année prochaine. Autres infos : Edition Caurette Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/patriarchy-tome-1-le-chatiment?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Décidément, l'actualité du scénariste du Convoyeur est chargée en ce moment puisqu'après la conclusion de son excellent diptyque Psykoparis sortie toute récemment et que j'avais déjà adoré, voici la sortie du non moins attendu tome 2 du Convoyeur, l'une des nouvelles séries qui nous avait le plus impressionné l'année dernière. Rien que ça. Alors si je vous dis qu'en plus M. Armand, le dessinateur est aussi l'homme derrière les excellentissimes Sykes et Texas Jack, et qu'on a là une superbe aventure de post apo, encore plus ambitieuse qu'entrevue dans le tome 1, je vous avoue que je vais avoir du mal à garder ma mesure. Commençons par les bémols : la partie graphique est excellente encore une fois, mais je trouve Le Convoyeur un léger cran en dessous de Sykes en terme d'effet Waouh. Rien de gênant, cette série se plaçant de toute façon en haut des sorties du genre graphiquement. Les couleurs sont belles, l'action est fluide, les découpages soignés, et les personnages aisément identifiables. Et c'est tout pour les bémols. Oui j'ai adoré tout le reste. L'histoire m'a plu. J'ai aimé qu'elle prenne encore plus d'ampleur, et que l'on ai immédiatement envie de relire le premier tome une fois le second bouclé. J'ai aimé l'évolution des personnages. J'ai aimé que l'on soit finalement bousculés dans ce que l'on croyait avoir compris. L'univers présenté est toujours plus fascinant, et je n'ai finalement qu'une hâte : La suite vite !
  8. Titre de l'album : Le convoyeur - Tome 2 - La cité des mille flèches Scenariste de l'album : Tristan Roulot Dessinateur de l'album : Dimitri Armand Coloriste : Dimitri Armand Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : De retour d'une de ses missions, le Convoyeur est attaqué par surprise par la mystérieuse Chasseresse. Il sort vainqueur de l'affrontement, mais renonce à achever son adversaire. Les deux ennemis se croisent à nouveau à la cour du Duc d'Arcasso, où cruauté et dépravation règnent en maîtres. Face à un mal qui les dépasse, Convoyeur et Chasseresse seront-ils capables de s'allier ? Critique : Décidément, l'actualité du scénariste du Convoyeur est chargée en ce moment puisqu'après la conclusion de son excellent diptyque Psykoparis sortie toute récemment et que j'avais déjà adoré, voici la sortie du non moins attendu tome 2 du Convoyeur, l'une des nouvelles séries qui nous avait le plus impressionné l'année dernière. Rien que ça. Alors si je vous dis qu'en plus M. Armand, le dessinateur est aussi l'homme derrière les excellentissimes Sykes et Texas Jack, et qu'on a là une superbe aventure de post apo, encore plus ambitieuse qu'entrevue dans le tome 1, je vous avoue que je vais avoir du mal à garder ma mesure. Commençons par les bémols : la partie graphique est excellente encore une fois, mais je trouve Le Convoyeur un léger cran en dessous de Sykes en terme d'effet Waouh. Rien de gênant, cette série se plaçant de toute façon en haut des sorties du genre graphiquement. Les couleurs sont belles, l'action est fluide, les découpages soignés, et les personnages aisément identifiables. Et c'est tout pour les bémols. Oui j'ai adoré tout le reste. L'histoire m'a plu. J'ai aimé qu'elle prenne encore plus d'ampleur, et que l'on ai immédiatement envie de relire le premier tome une fois le second bouclé. J'ai aimé l'évolution des personnages. J'ai aimé que l'on soit finalement bousculés dans ce que l'on croyait avoir compris. L'univers présenté est toujours plus fascinant, et je n'ai finalement qu'une hâte : La suite vite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-convoyeur-tome-2-la-cite-des-mille-fleches?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Je suis dans une période neigeuse.... je relis le Transperceneige à l’occasion de la sortie d’Extinctions, j’ai commandé Terminus, j’ai vu le film il y a quelques mois et je ne donnais pas cher de la série tv vu ses débuts laborieux ..... et pourtant la magie du train fini par opérer à partir de l’épisode 5 je trouve... À l’occasion de quelques révélations sur les personnages. La série n’est pas dénuée d’intérêt et je vois ça comme une variante d’une histoire désormais bien connue. D’autres arpenteurs sont dans la place ? http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=19982.html
  10. Titre de l'album : Le culte de Mars Scenariste de l'album : Mobidic Dessinateur de l'album : Mobidic Editeur de l'album : Delcourt Note : https://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png Résumé de l'album : Les ressources de la Terre sont épuisées. Les plus riches sont partis pour Mars, les plus démunis attendent désespérément qu'on vienne les chercher. Ses survivants ont sombré dans l'obscurantisme. Au beau milieu de ce gâchis, Hermès, tente de consigner tous les anciens savoirs pour les rassembler dans une encyclopédie afin de les partager et aider l'humanité à aller de l'avant, à renaître de ses cendres. Critique : Avant tout , je dois rendre à César ce qui est à César, Mobidic est une autrice et non pas un auteur comme j'ai pu le dire ailleurs. Une erreur impardonnable, surtout dans ce milieu de la bd plutôt masculin . Elle m'avait donc surpris et assez accroché sur Le roi ours , un joli conte ; et bien elle met la barre encore plus haute avec ce récit post-apocalyptique sans en être un véritablement. On constate les restes de notre ancienne civilisation, parsemés dans des cases somptueuses, mais le plus important est bien l'étude de ce "nouveau" monde. En effet les plus riches sont partis sur Mars et ont laissé le reste des habitants sur Terre. Des siècles ont passé et toute notre culture, notamment religieuse s'est effondrée. Ici, point de dieux d'une quelconque religion, les "idoles" du peuple sont bel et bien ces terriens partis sur Mars, et bien-sûr la planète rouge elle même. Cette nouvelle société a par ailleurs fait l'objet d'un profond recul technologique comme on a pu le voir suite à des effondrements de civilisations dans le passé (amis du collapse bonjour). On sent derrière toute cette création une profonde réflexion de Mobidic, qui rend ce cadre "terrien" particulièrement plausible. Dans ce nouveau monde aux accents mayas parfois, va évoluer Hermès notre héro, un des rares qui sait lire et surtout, porteur d'un secret inimaginable. Nous l'accompagnons jusqu'à ce dénouement plus ou moins tragique, selon les points de vue 🙂 . Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action. Le dessin est là aussi, dans la lignée de son précèdent opus, de toute beauté. Les couleurs des forêts nous immergent totalement. Delcourt tient avec elle, à l'instar de Joor et son Kanopé, une nouvelle génération d'auteurs de grand talent. J'ai déjà hâte de découvrir son prochain album. Espérons que le confinement l'ait inspiré et dégagé du temps pour une future création. Merci Mobidic et chapeau l'artiste !!! Kevin Nivek Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-culte-de-mars/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. VladNirky

    Le culte de Mars

    Avant tout , je dois rendre à César ce qui est à César, Mobidic est une autrice et non pas un auteur comme j'ai pu le dire ailleurs. Une erreur impardonnable, surtout dans ce milieu de la bd plutôt masculin . Elle m'avait donc surpris et assez accroché sur Le roi ours , un joli conte ; et bien elle met la barre encore plus haute avec ce récit post-apocalyptique sans en être un véritablement. On constate les restes de notre ancienne civilisation, parsemés dans des cases somptueuses, mais le plus important est bien l'étude de ce "nouveau" monde. En effet les plus riches sont partis sur Mars et ont laissé le reste des habitants sur Terre. Des siècles ont passé et toute notre culture, notamment religieuse s'est effondrée. Ici, point de dieux d'une quelconque religion, les "idoles" du peuple sont bel et bien ces terriens partis sur Mars, et bien-sûr la planète rouge elle même. Cette nouvelle société a par ailleurs fait l'objet d'un profond recul technologique comme on a pu le voir suite à des effondrements de civilisations dans le passé (amis du collapse bonjour). On sent derrière toute cette création une profonde réflexion de Mobidic, qui rend ce cadre "terrien" particulièrement plausible. Dans ce nouveau monde aux accents mayas parfois, va évoluer Hermès notre héro, un des rares qui sait lire et surtout, porteur d'un secret inimaginable. Nous l'accompagnons jusqu'à ce dénouement plus ou moins tragique, selon les points de vue 🙂 . Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action. Le dessin est là aussi, dans la lignée de son précèdent opus, de toute beauté. Les couleurs des forêts nous immergent totalement. Delcourt tient avec elle, à l'instar de Joor et son Kanopé, une nouvelle génération d'auteurs de grand talent. J'ai déjà hâte de découvrir son prochain album. Espérons que le confinement l'ait inspiré et dégagé du temps pour une future création. Merci Mobidic et chapeau l'artiste !!! Kevin Nivek
  12. Série : Le transperceneige Scenario : Matz Dessin : Rochette my 2 cents La fin du prequel Edition : Casterman Acheter sur BDfugue Résumé : Terre, nouvelle ère glaciaire, la course pour la survie a commencé. Le train aux mille et un wagons a débuté sa course pour la survie. Sa première mission consiste à aller chercher tous ceux qui ont « gagné » leur place à bord. Ceux qui sont encore vivants, ceux qui savent où aller, ceux qui peuvent y aller… Pour Jimmy et son père, un contre la montre désespéré s’engage. À bord du Transperceneige, Zeng assiste, impuissant, à la fin de son utopie. Ca y est Matz et Rochette ont fini leur prequel au Transperceneige. Et c'est tellement logique et bon... qu'il manque quasiment un peu de folie. C'est dur à dire. En effet le travail de graphique de Rochette est super. Le scénario de Matz et lui aussi très bon et nous amène exactement là où l'on est au début de l'album mythique de Rochette et Lob. Mais presque "trop parfaitement". Ce que je veux dire c'est que si cette lecture est vraiment très sympa, amenant la fameuse clef sur ce qu'il s'est passé sur terre, mais... je ne sais pas j'aurais aimé un peu plus de folie à défaut d'espoir. C'est un peu le problème dans ce genre de prequel c'est que vu que l'on connait la finalité (si non hop hop on va chez son libraire !!), il est difficile de nous surprendre et de dépasser le statut de "bonne introduction. Et c'est le cas ici. La lecture est super intéressante et captivante. Mais la place dans la postérité est déjà prise par l'original. Ma Note:
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