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  1. The_PoP

    Meuf - Guide pour nos filles

    Au moment de la journée de la femme, Le Lombard a sorti cet ouvrage de Marie Dubois consacré à la place de la femme dans la société. Papa de deux filles, comment ne pas être intéressé et sensibilisé à cette lecture. Alors soyons transparent, ce n'est pas un procès contre le masculin, simplement une tentative de réhabilitation du féminin. Evidemment parfois cela manque un peu d'objectivité ou d'arguments contraires, mais l'intérêt de cette bd n'est pas là. Il s'agit avant tout d'un livre éducatif, à faire lire à nos filles pour leur ouvrir des portes, libérer du potentiel, et comprendre des enjeux. Pas forcément fun donc, rarement drôle, mais sujet de réflexion réussi, je ne peux que vous recommander d'y jeter un coup d'oeil, en tant que femme, ou papa, ou en tant que compagnon ou simplement en tant qu'hommes.
  2. Titre de l'album : Meuf - Guide pour nos filles Scenariste de l'album : Marie Dubois Dessinateur de l'album : Marie Dubois Coloriste : Marie Dubois Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : « Mais au fait, ça veut dire quoi, être une femme ? » À cette question super simple, il existe une myriade de réponses ! « Meuf » les décrypte avec humour en explorant les thématiques liées au corps, à l'orientation sexuelle, au (cyber)harcèlement ou encore au sexisme de la société. Dans cette enquête aux allures de quête fantastique, les jeunes aventurières apprennent à mener à bien leur vie de meuf vers le graal ultime ; une vie pour soi et bien dans sa peau ! Critique : Au moment de la journée de la femme, Le Lombard a sorti cet ouvrage de Marie Dubois consacré à la place de la femme dans la société. Papa de deux filles, comment ne pas être intéressé et sensibilisé à cette lecture. Alors soyons transparent, ce n'est pas un procès contre le masculin, simplement une tentative de réhabilitation du féminin. Evidemment parfois cela manque un peu d'objectivité ou d'arguments contraires, mais l'intérêt de cette bd n'est pas là. Il s'agit avant tout d'un livre éducatif, à faire lire à nos filles pour leur ouvrir des portes, libérer du potentiel, et comprendre des enjeux. Pas forcément fun donc, rarement drôle, mais sujet de réflexion réussi, je ne peux que vous recommander d'y jeter un coup d'oeil, en tant que femme, ou papa, ou en tant que compagnon ou simplement en tant qu'hommes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/meuf-guide-pour-nos-filles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Monstera

    Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir .
  4. Kevin Nivek

    Monstera

    Titre de l'album : Monstera Scenariste de l'album : Simon Roure Dessinateur de l'album : Simon Roure Coloriste : Simon Roure Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Un jour, Simon se fait repérer dans la rue par une agence de mannequin. Lui qui est très timide se retrouve à poser et défiler. Alors qu'il découvre le milieu de la mode et du luxe, ses copains, eux, continuent à manifester : "Travaille, consomme, ferme-là", "De cette société on n'en veut pas"... Sa copine, elle, devient obsédée par son poids. Autofiction percutante, Monstera parle avec beaucoup de finesse de notre rapport au corps et à la société de consommation, du soin que l'on porte à soi et aux autres, de nos aspirations et contradictions. Critique : Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.decitre.fr/livres/monstera-9782743663209.html#resume/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : Joseph Smith et les Mormons Scenariste de l'album : Noah Van Sciver Dessinateur de l'album : Noah Van Sciver Coloriste : Noah Van Sciver Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : 1823 dans l'état de New York, les Smith sont une famille pauvre de prédicateurs itinérants louant à des chasseurs de trésors, les services de leur fils Joseph, doté d'un don de voyance. Rapidement cependant, le jeune analphabète est visité par des apparitions surnaturelles qui feront de lui le prophète d'une nouvelle religion encore très pratiquée aujourd'hui : le mormonisme. Critique : Noah Van Sciver réalise un roman graphique très imposant en pagination pour une biographie de Joseph Smith, le fondateur à la tête du mouvement des mormons. L'auteur ne prendra jamais parti ni jugement pour rester le plus fidèle à l'idéologie avec un glossaire important pour revenir sur les différentes phases importantes, avec des explications plus conséquentes. Ce roman graphique revient sur les débuts quand Joseph Smith s'est déclaré prophète, avec ses visions et comment il est contacté par des anges. D'un regard extérieur, il est toujours difficile de croire, rire ou de ne pas juger toutes les révélations dictées par Smith. Après au niveau historique, l’album retrace les grandes étapes du mouvement depuis sa création et les difficultés pour les mormons d’imposer leur nouvelle religion. Les dessins sont très minimalistes avec certain personnage aux corpulences très étrange ou déformées souvent pour représenter les opposants à Smith. Cette secte ou religion regroupe des millions de partisans dans le monde et même en France apparemment. Les parents de Noah Van Sciver étaient mormons donc l’auteur livre une vision qui se veut réaliste sans critiquer les mormons et leur leader Smith pratiquant la polygamie. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/joseph-smith-et-les-mormons/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. alx23

    Joseph Smith et les Mormons

    Noah Van Sciver réalise un roman graphique très imposant en pagination pour une biographie de Joseph Smith, le fondateur à la tête du mouvement des mormons. L'auteur ne prendra jamais parti ni jugement pour rester le plus fidèle à l'idéologie avec un glossaire important pour revenir sur les différentes phases importantes, avec des explications plus conséquentes. Ce roman graphique revient sur les débuts quand Joseph Smith s'est déclaré prophète, avec ses visions et comment il est contacté par des anges. D'un regard extérieur, il est toujours difficile de croire, rire ou de ne pas juger toutes les révélations dictées par Smith. Après au niveau historique, l’album retrace les grandes étapes du mouvement depuis sa création et les difficultés pour les mormons d’imposer leur nouvelle religion. Les dessins sont très minimalistes avec certain personnage aux corpulences très étrange ou déformées souvent pour représenter les opposants à Smith. Cette secte ou religion regroupe des millions de partisans dans le monde et même en France apparemment. Les parents de Noah Van Sciver étaient mormons donc l’auteur livre une vision qui se veut réaliste sans critiquer les mormons et leur leader Smith pratiquant la polygamie.
  7. alx23

    Shadow Hills

    Shadow hills est le deuxième roman graphique de Sean Ford, un auteur de comics indépendants, après only skin. L'auteur nous présente une petite ville en perdition où une jeune fille disparait et permet aux habitants de découvrir une source de richesse dans une grotte durant les recherches. Quelques années plus tard, une étrange épidémie recouvre les habitants de matière noire. L'auteur raconte l'histoire de Dana la jeune fille disparue avec son explication et l'histoire de sa sœur jumelle dans le futur où l'épidémie frappe la ville. Sean Ford prend le temps de mettre en place son intrigue avec une ambiance fantastique et étrange, tout en donnant en racontant l'histoire des personnages principaux avec leur famille. Ford réalise également la partie graphique dans un style très maitrisé avec des couleurs très pale pour donner une atmosphère particulière au récit. Shadow hills est un récit fantastique avec une thématique écologique dans le fond puisque les abus de l'homme pour extraire du gaz naturel influence sur la santé de toute une population. Shadow hills est une lecture intéressante.
  8. alx23

    Shadow Hills

    Titre de l'album : Shadow Hills Scenariste de l'album : Sean Ford Dessinateur de l'album : Sean Ford Coloriste : Sean Ford Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : L'histoire suit deux soeurs, Anne et Dana, qui sont séparées enfants lorsque Dana disparaît. Nous suivons chaque soeur dans des chronologies distinctes : Dana dans le passé et Anne dans le présent. Jusqu'au jour où une peste éclate et cette épidémie semble avoir un lien avec l'entreprise de fracturation hydraulique où une grande partie de la ville, Shadow Hills, est employée... Critique : Shadow hills est le deuxième roman graphique de Sean Ford, un auteur de comics indépendants, après only skin. L'auteur nous présente une petite ville en perdition où une jeune fille disparait et permet aux habitants de découvrir une source de richesse dans une grotte durant les recherches. Quelques années plus tard, une étrange épidémie recouvre les habitants de matière noire. L'auteur raconte l'histoire de Dana la jeune fille disparue avec son explication et l'histoire de sa sœur jumelle dans le futur où l'épidémie frappe la ville. Sean Ford prend le temps de mettre en place son intrigue avec une ambiance fantastique et étrange, tout en donnant en racontant l'histoire des personnages principaux avec leur famille. Ford réalise également la partie graphique dans un style très maitrisé avec des couleurs très pale pour donner une atmosphère particulière au récit. Shadow hills est un récit fantastique avec une thématique écologique dans le fond puisque les abus de l'homme pour extraire du gaz naturel influence sur la santé de toute une population. Shadow hills est une lecture intéressante. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/shadow-hills/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    Au pied des étoiles

    Étrange récit que celui-ci. Étrange, car il partait d'une histoire qui devait être un "reportage" sur les étoiles du haut de l'observatoire chili du désert d'Atacama. Mais un documentaire qui, par la force d'une chose appelé COVID, a dû dériver dans le temps et a dû dériver dans son contenu pour se transformer en une dissertation entre Emmanuel Lepage et Edmond Baudoin sur le temps qui passe, la différence d'age et les différences de vision sur le monde. Du Covid, à la révolution Chilienne, en passant par la sexualité des jeunes du XXI ieme siècle et la différence avec celle passée, nos deux auteurs utilisent ce récit pour s'ouvrir à leurs lecteurs sur tout un tas de sujet qui n'ont rien à voir avec les étoiles. C'est tout sauf inintéressant .... mais pas du tout ce à quoi on s'attendait.
  10. Titre de l'album : Au pied des étoiles Scenariste de l'album : Edmond Baudoin | Emmanuel Lepage Dessinateur de l'album : Edmond Baudoin | Emmanuel Lepage Coloriste : Edmond Baudoin | Emmanuel Lepage Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Un professeur de physique dans un lycée de Grenoble, José Olivares, avait un rêve : emmener ses élèves voir les étoiles dans le désert d'Atacama, au Chili. Là où se trouvent les plus grands observatoires sur terre. Il avait imaginé que deux auteurs de bande dessinée racontent en images cette expédition. Le voyage était prévu en avril 2020, mais rien ne s'est passé comme prévu. Alors que le monde est confiné pour cause de pandémie, on découvre chez Emmanuel Lepage une tumeur maligne. Plus question de partir. Un premier voyage aura finalement lieu en décembre 2021, sans les lycéens, faute d'argent, mais avec le professeur et les deux auteurs. C'est le moment de l'élection présidentielle au Chili, qui devra départager un candidat d'extrême droite et le jeune candidat de la gauche unie, Gabriel Boric. Dans cette effervescence du résultat de l'élection, où se joue l'avenir du Chili, les deux auteurs se mêlent au peuple qui afflue en masse vers la place d'Italie... Depuis ses débuts, l'aîné, Edmond Baudoin, s'est tourné vers une bande dessinée autobiographique, tandis que le cadet, Emmanuel Lepage, a choisi de s'exprimer dans la fiction, pendant vingt ans, avant de se permettre de dire « je » dans ses livres. Mais ce qui les réunit est bien plus fort que ce qui les sépare : le voyage d'abord, leur amour de l'art et du beau ensuite, leur engagement passionné pour l'humain enfin. Témoin, ce livre de non-fiction magnifique, singulier, foisonnant, riche de leurs échanges, écrit et dessiné à quatre mains. Il raconte leur voyage au Chili en décembre 2021, les étoiles du désert d'Atacama, le dessin, l'amour, les rencontres, la nécessité de transmettre, la beauté des êtres et des choses, et toujours, toujours, la vie. Critique : Étrange récit que celui-ci. Étrange, car il partait d'une histoire qui devait être un "reportage" sur les étoiles du haut de l'observatoire chili du désert d'Atacama. Mais un documentaire qui, par la force d'une chose appelé COVID, a dû dériver dans le temps et a dû dériver dans son contenu pour se transformer en une dissertation entre Emmanuel Lepage et Edmond Baudoin sur le temps qui passe, la différence d'age et les différences de vision sur le monde. Du Covid, à la révolution Chilienne, en passant par la sexualité des jeunes du XXI ieme siècle et la différence avec celle passée, nos deux auteurs utilisent ce récit pour s'ouvrir à leurs lecteurs sur tout un tas de sujet qui n'ont rien à voir avec les étoiles. C'est tout sauf inintéressant .... mais pas du tout ce à quoi on s'attendait. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-pied-des-etoiles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. La jeune autrice Tohar Sherman-Friedman revient avec un deuxième roman graphique autobiographique après Les filles sages vont en enfer. Elle reprend le même concept que pour son premier album avec un tome découpé en plusieurs chapitres pour raconter ses expériences et anecdotes de sa vie. Mon âme vagabonde commence avec une conversation entre Tohar et un bon ami auquel elle se confie. Les thématiques abordées seront autour de ses angoisses qu'elle ressent au quotidien. Elle se questionne sur sa personnalité, son corps ainsi que sa profession. Comme l'album relate les derniers évènements, on retrouve un passage sur la covid avec les doutes et peurs de la situation. Elle revient également sur sa relation amoureuse avec son conjoint et les difficultés de la vie en général. Le style graphique est de qualité très centralisé autour de sa personne. Mon âme vagabonde, Chroniques de Tel-Aviv est un roman graphique très intimiste mais dans la continuité de son premier album de bande dessinée. D'ailleurs si vous avez apprécié le premier, vous serez passionné ce nouveau chapitre de sa vie.
  12. Titre de l'album : Mon âme vagabonde - Chroniques de Tel-Aviv Scenariste de l'album : Tohar Sherman-Friedman Dessinateur de l'album : Tohar Sherman-Friedman Coloriste : Tohar Sherman-Friedman Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le livre s'ouvre sur une discussion avec le meilleur ami de Tohar, qui va peu à peu se transformer en monologue dans lequel l'autrice abordera de nombreuses questions existentielles et générationnelles. Elle partagera ses peurs et ses pensées les plus intimes. Véritable voix pour sa génération, Tohar trouve les mots justes pour décrire ce que l'on peut ressentir avec la sincérité qui la caractérise. Critique : La jeune autrice Tohar Sherman-Friedman revient avec un deuxième roman graphique autobiographique après Les filles sages vont en enfer. Elle reprend le même concept que pour son premier album avec un tome découpé en plusieurs chapitres pour raconter ses expériences et anecdotes de sa vie. Mon âme vagabonde commence avec une conversation entre Tohar et un bon ami auquel elle se confie. Les thématiques abordées seront autour de ses angoisses qu'elle ressent au quotidien. Elle se questionne sur sa personnalité, son corps ainsi que sa profession. Comme l'album relate les derniers évènements, on retrouve un passage sur la covid avec les doutes et peurs de la situation. Elle revient également sur sa relation amoureuse avec son conjoint et les difficultés de la vie en général. Le style graphique est de qualité très centralisé autour de sa personne. Mon âme vagabonde, Chroniques de Tel-Aviv est un roman graphique très intimiste mais dans la continuité de son premier album de bande dessinée. D'ailleurs si vous avez apprécié le premier, vous serez passionné ce nouveau chapitre de sa vie. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-ame-vagabonde-chroniques-de-tel-aviv/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Le champ des possibles Scenariste de l'album : Vero Cazot Dessinateur de l'album : Anais Bernabe Coloriste : Anais Bernabe Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Quand Marsu et Thom se rencontrent dans un congrès d'architectes au bout du monde, c'est un véritable coup de foudre professionnel. Thom, qui achète des droits d'utilisation virtuelle d'habitations remarquables, fait découvrir à Marsu, grâce à un casque de VR, quelques endroits paradisiaques. Marsu et Thom vont entamer une relation amoureuse dans ces mondes virtuels. Dans la vie réelle, Marsu a un compagnon, Harry, qu'elle aime profondément et qu'elle ne veut absolument pas quitter. Mais elle ne veut renoncer à aucune de ces deux relations... Avec Le Champ des possibles, Véro Cazot et Anaïs Bernabé nous racontent l'histoire d'une femme qui aime deux hommes et qui veut vivre pleinement ces deux relations, sans (presque) rien cacher à ses compagnons. Le Champ des possibles, c'est aussi une fable sur les possibilités de la VR... et ses dangers ? Critique : Étonnante lecture que ce champ des possibles. Nos auteurs nous parlent ici du stade supérieur de la réalité virtuelle, avec l'apparition d'une vraie vie virtuelle et la possibilité (ou l'impossibilité) de vivre deux vies différentes dans la vraie vie et dans le monde virtuelle. Et surtout de vivre ces deux vies en parallèles ! Cette histoire pose un certain nombre de questions. La première étant qu'un univers virtuel offrant des possibilités infinies, comment faire pour que le monde réel garde un intérêt ? La deuxième est tout bêtement une question morale : tromper quelqu'un dans un univers virtuel est-il vraiment le tromper, alors qu'il n'y a aucun rapport "physique" ? Ces deux questions sont super bien traitées dans cet album et ne sont surtout pas évitées. Si l'histoire que l'on lit n'est possible que part le rapport particulier de notre héroïne et son mari, elle n'en reste pas moins une vraie réussite. On est aspiré par les possibilités de cet univers parallèle et déchiré par les questions que se pose Marsu sur un choix qui devient vite impossible à faire. Si l'ensemble est un peu fleur bleue, l'album est quand même envoutant et subliment illustré avec un choix de distinction visuel, entre monde réel et monde virtuel, particulièrement bien pensé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-champ-des-possibles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Le champ des possibles

    Étonnante lecture que ce champ des possibles. Nos auteurs nous parlent ici du stade supérieur de la réalité virtuelle, avec l'apparition d'une vraie vie virtuelle et la possibilité (ou l'impossibilité) de vivre deux vies différentes dans la vraie vie et dans le monde virtuelle. Et surtout de vivre ces deux vies en parallèles ! Cette histoire pose un certain nombre de questions. La première étant qu'un univers virtuel offrant des possibilités infinies, comment faire pour que le monde réel garde un intérêt ? La deuxième est tout bêtement une question morale : tromper quelqu'un dans un univers virtuel est-il vraiment le tromper, alors qu'il n'y a aucun rapport "physique" ? Ces deux questions sont super bien traitées dans cet album et ne sont surtout pas évitées. Si l'histoire que l'on lit n'est possible que part le rapport particulier de notre héroïne et son mari, elle n'en reste pas moins une vraie réussite. On est aspiré par les possibilités de cet univers parallèle et déchiré par les questions que se pose Marsu sur un choix qui devient vite impossible à faire. Si l'ensemble est un peu fleur bleue, l'album est quand même envoutant et subliment illustré avec un choix de distinction visuel, entre monde réel et monde virtuel, particulièrement bien pensé.
  15. Titre de l'album : Oken - Combats et rêveries d'un poète taïwanais Scenariste de l'album : Shih-Hung Wu Dessinateur de l'album : Shih-Hung Wu Coloriste : Shih-Hung Wu Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La jeunesse d'Oken a bien failli s'achever dans les flammes de l'Histoire. Contraints de fuir Taiwan pour fuir les bombes américaines, le jeune garçon et sa famille trouvent refuge dans les montagnes. Mais contre la mélancolie, Oken possède une arme à nulle autre pareille : la poésie. Celle-là même qui lui permet de percer la beauté du monde, et de comprendre que la vie est telle une araignée d'eau : fragile, mais tellement élégante et fascinante. Critique : Ce Oken me faisait diablement envie, mais force est de reconnaître, que pour moi qui ne suis pas tant attiré par l'art que cela, l'ensemble m'a finalement paru un peu trop abstrait. J'ai aimé découvrir ce contexte taiwanais de l'après guerre avec sa complexité historique et son côté méconnu pour nous européens. Il se dégage de belles choses de ces planches, et de ces rêveries. Malheureusement je pense ne pas avoir l'âme assez portée vers les belles rêveries poétiques pour tout en apprécier. Je ne peux que conseille Oken aux amoureux de la poésie, de l'asie et de l'art en général. Pour les autres, cela risque d'être plus abscons. Autres infos : D'après Yang Mu Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oken-combats-et-reveries-d-un-poete-taiwanais?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. alx23

    Les Pizzlys

    Titre de l'album : Les Pizzlys Scenariste de l'album : Jeremie Moreau Dessinateur de l'album : Jeremie Moreau Coloriste : Jeremie Moreau Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Sillonnant Paris jour et nuit au volant de sa BMW à crédit, Nathan enchaîne les courses Uber pour subvenir aux besoins de ses frères et soeurs. Faisant littéralement corps avec son GPS, Nathan plonge dans un vide assourdissant quand son portable tombe en panne. Suite à un accident, Annie, sa dernière cliente, lui propose de partir vivre en forêt avec Zoé et Etienne au fin fond de l'Alaska. Critique : Le titre de ce roman graphique provient du croisement entre un ours polaire et un grizzli. En effet, ce résultat est de plus en plus visible suite au réchauffement climatique, les ours polaires quittent les banquises pour trouver de la nourriture et croisent les territoires des grizzlys. C'est à partir de ce constat que Jérémie Moreau s'inspire pour écrire cette aventure incroyable de deux frères et une sœur qui partent vivre en Alaska, chez une vieille femme originaire de ce pays. Elle retourne dans son pays après avoir passé quarante ans en France. L'auteur met en évidence le décalage entre les deux enfants les plus jeunes par rapport aux enfants en Alaska qui vivent en harmonie avec la nature, sans besoins de consoles et téléphones. En parallèle, le frère le plus âgé vient de faire un burn-out, après quatre années intenses pour élever son frère et sa sœur suite au décès de leur mère. Le constat de la vie dans les grandes villes est assez rapide pour qu'ensuite Jérémie Moreau passe au constat du dérèglement climatique avec les répercussions déjà bien visible sur la nature en Alaska. Les dessins de l'auteur sont de qualité avec une partie mystique mise en avant avec une représentation un peu psychédélique. Le choix des couleurs renforce cet aspect, comme on peut le voir avec la couverture. Les pizzlys est un très bon album sans jugement avec une réflexion sur l'environnement qui nous entoure et les possibilités qui s'offriront à nous dans l'avenir, avec les nouvelles générations. Après La saga de Grimr et avoir dessiné Le singe de Hartlepool, Jérémie Moreau nous offre un très excellent voyage avec Les pizzlys. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-pizzlys?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. alx23

    Les Pizzlys

    Le titre de ce roman graphique provient du croisement entre un ours polaire et un grizzli. En effet, ce résultat est de plus en plus visible suite au réchauffement climatique, les ours polaires quittent les banquises pour trouver de la nourriture et croisent les territoires des grizzlys. C'est à partir de ce constat que Jérémie Moreau s'inspire pour écrire cette aventure incroyable de deux frères et une sœur qui partent vivre en Alaska, chez une vieille femme originaire de ce pays. Elle retourne dans son pays après avoir passé quarante ans en France. L'auteur met en évidence le décalage entre les deux enfants les plus jeunes par rapport aux enfants en Alaska qui vivent en harmonie avec la nature, sans besoins de consoles et téléphones. En parallèle, le frère le plus âgé vient de faire un burn-out, après quatre années intenses pour élever son frère et sa sœur suite au décès de leur mère. Le constat de la vie dans les grandes villes est assez rapide pour qu'ensuite Jérémie Moreau passe au constat du dérèglement climatique avec les répercussions déjà bien visible sur la nature en Alaska. Les dessins de l'auteur sont de qualité avec une partie mystique mise en avant avec une représentation un peu psychédélique. Le choix des couleurs renforce cet aspect, comme on peut le voir avec la couverture. Les pizzlys est un très bon album sans jugement avec une réflexion sur l'environnement qui nous entoure et les possibilités qui s'offriront à nous dans l'avenir, avec les nouvelles générations. Après La saga de Grimr et avoir dessiné Le singe de Hartlepool, Jérémie Moreau nous offre un très excellent voyage avec Les pizzlys.
  18. Ce tome 1 de la quête est une oeuvre assez sympa destinée à la jeunesse. L'histoire est plutôt bien vue, et va nous proposer à travers son côté décalé des petits sujets de réflexion. On comprend vite que la quête est en fait la quête de soi, et que le prétexte à l'imaginaire dans cette aventure va plus nous amener vers don quichotte que vers les chevaliers de la table ronde. Les dessins eux sont malheureusement dans un style que l'on a beaucoup vu ses dernières années, et je ne suis pas sur que cela soit le plus adapté au public jeunesse visé. Mais c'est peut être simplement moi qui ai fait un peu la fine bouche. Pourtant ils sont bien réussis dans leur genre et largement au niveau de romans graphiques qui ont cartonné ces dernières années, mais comme souvent dans ce style pour ma part, ils ne m'ont pas vraiment permis d'entrer en empathie avec les personnages. Ceci étant dit, la lecture de ce tome 1 reste très agréable, et assez intelligente.
  19. Titre de l'album : La quête - Tome 1 - La dame du lac perdu Scenariste de l'album : Frédéric Maupomé Dessinateur de l'album : Wauter Mannaert Coloriste : Wauter Mannaert Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis mille ans, le roi Pellinor et ses descendants traquent la Bête... et échouent lamentablement. Du coup, c'est au tour de Pelli de se lancer dans la quête familiale. Ça tombe bien, parce qu'il est présentement sans véritable emploi - et puis ça fait super plaisir à son grand-père qu'il reprenne le flambeau. Après, on ne va pas se mentir... Pelli n'a pas les capacités physiques dignes des chevaliers de légende et son acolyte, la Dame du lac, a perdu sa magie. Dans un monde qui change, où le merveilleux laisse la place à la banalité, leur quête s'annonce un vrai défi. Mais après tout, l'important, dans une quête, n'est-ce pas le chemin plutôt que la destination...? Critique : Ce tome 1 de la quête est une oeuvre assez sympa destinée à la jeunesse. L'histoire est plutôt bien vue, et va nous proposer à travers son côté décalé des petits sujets de réflexion. On comprend vite que la quête est en fait la quête de soi, et que le prétexte à l'imaginaire dans cette aventure va plus nous amener vers don quichotte que vers les chevaliers de la table ronde. Les dessins eux sont malheureusement dans un style que l'on a beaucoup vu ses dernières années, et je ne suis pas sur que cela soit le plus adapté au public jeunesse visé. Mais c'est peut être simplement moi qui ai fait un peu la fine bouche. Pourtant ils sont bien réussis dans leur genre et largement au niveau de romans graphiques qui ont cartonné ces dernières années, mais comme souvent dans ce style pour ma part, ils ne m'ont pas vraiment permis d'entrer en empathie avec les personnages. Ceci étant dit, la lecture de ce tome 1 reste très agréable, et assez intelligente. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-quete-tome-1-la-dame-du-lac-perdu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Ce Oken me faisait diablement envie, mais force est de reconnaître, que pour moi qui ne suis pas tant attiré par l'art que cela, l'ensemble m'a finalement paru un peu trop abstrait. J'ai aimé découvrir ce contexte taiwanais de l'après guerre avec sa complexité historique et son côté méconnu pour nous européens. Il se dégage de belles choses de ces planches, et de ces rêveries. Malheureusement je pense ne pas avoir l'âme assez portée vers les belles rêveries poétiques pour tout en apprécier. Je ne peux que conseille Oken aux amoureux de la poésie, de l'asie et de l'art en général. Pour les autres, cela risque d'être plus abscons.
  21. Titre de l'album : La dernière reine Scenariste de l'album : Jean- Marc Rochette Dessinateur de l'album : Jean-Marc Rochette Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître. Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14. Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art. Critique : Il était une fois la nature , sauvage et brute . Les montagnes tutoyant les nuages , bercées par le bruit des ruisseaux alimentant les forêts voisines , refuges du monde animal vivant en harmonie depuis des millénaires . Il était une fois l'homme , naissant au sein de ce paradis , et commençant sa lente et profonde modification de son milieu naturel . Il était une fois une histoire d'amour entre un colosse abimé par les conflits et une femme frêle , mais capable de (re)donner vie à l'inerte . De la Grande guerre va naître cette union , pure et partagée , sans concession . Son nom est Roux , comme le pelage du goupil ; son nom à elle est Sauvage , comme la vie sur les hauts plateaux . Enfin , il était une fois une ours , car il s'agit bien d'elle , la reine de ces lieux , évoluant au fil des siècles , de générations en générations et transmettant à sa manière une certain art de vivre ensemble , en respectant son environnement . A travers cette fable magnifique , Rochette nous questionne sur le sens profond de la vie . Continuons-nous ainsi alors qu'il est (peut-être)encore temps de changer , de s'adapter ? Son trait capture les arrêtes des montagnes aussi bien que les visages des protagonistes , mais il dégage une douceur chez les animaux , hères bienveillants . Vous l'avez compris , il s'agit d'un gros coup de coeur pour cet album , disponible aussi en version collector grand format noir et blanc . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-reine Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    La dernière reine

    Il était une fois la nature , sauvage et brute . Les montagnes tutoyant les nuages , bercées par le bruit des ruisseaux alimentant les forêts voisines , refuges du monde animal vivant en harmonie depuis des millénaires . Il était une fois l'homme , naissant au sein de ce paradis , et commençant sa lente et profonde modification de son milieu naturel . Il était une fois une histoire d'amour entre un colosse abimé par les conflits et une femme frêle , mais capable de (re)donner vie à l'inerte . De la Grande guerre va naître cette union , pure et partagée , sans concession . Son nom est Roux , comme le pelage du goupil ; son nom à elle est Sauvage , comme la vie sur les hauts plateaux . Enfin , il était une fois une ours , car il s'agit bien d'elle , la reine de ces lieux , évoluant au fil des siècles , de générations en générations et transmettant à sa manière une certain art de vivre ensemble , en respectant son environnement . A travers cette fable magnifique , Rochette nous questionne sur le sens profond de la vie . Continuons-nous ainsi alors qu'il est (peut-être)encore temps de changer , de s'adapter ? Son trait capture les arrêtes des montagnes aussi bien que les visages des protagonistes , mais il dégage une douceur chez les animaux , hères bienveillants . Vous l'avez compris , il s'agit d'un gros coup de coeur pour cet album , disponible aussi en version collector grand format noir et blanc .
  23. poseidon2

    L'île où le roi n'existe pas

    On débute l'année 2024 par un roman graphique chez Grand Angle. Un roman graphique dense et long de 96 pages qui prend agréablement le temps de nous dépeindre la vie d'une personne qui suivie plus qu'il ne vit, et ce, sans savoir pourquoi. un personnage attachant et un auteur qui nous livre une belle histoire de vie. Une histoire sur la difficulté d'accepter les obstacles que la vie nous met devant nous. Une histoire qui prend le contrepied de beaucoup en montrant que la réponse est souvent à trouver tout seul et que malgré des amis qui vous aiment et vous entoure, la solution doit venir de l'intérieur. Raphael Drommelschlager coupe son récit en deux parties avec un point de rupture intéressant. Les deux parties sont radicalement différentes que ce soit en termes de dessins et de couleurs qu'en termes de rythme ce qui le passage de l'une a l'autre assez perturbant mais qui prend tout son sens en fin d'histoire. Pas la meilleure de lecture de la rentrée mais un bel appel à l'introspection et au changement.
  24. Titre de l'album : L'île où le roi n'existe pas Scenariste de l'album : Raphael Drommelschlager Dessinateur de l'album : Raphael Drommelschlager Coloriste : Raphael Drommelschlager Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : À l'âge adulte, il n'existe qu'un seul moyen pour retrouver le bonheur oublié de l'enfance... Max tient une librairie sur le tourisme alors qu'il n'est jamais parti nulle part. Ce garçon qui a peur de l'avion, mène une vie rangée qui semble tout à fait lui convenir. Mais un soir d'hiver, tout bascule. Le mystérieux incendie de sa librairie l'incite à prendre une décision inattendue et radicale : simuler sa mort et partir loin de tout ! Max dont le quotidien était fait d'habitudes, s'envole désormais vers une île lointaine où un royaume oublié attend son retour. Un lieu perdu où le temps qui passe semble en suspens. Un lagon paradisiaque où ses souvenirs d'enfance sont restés figés.Une île intemporelle où le Roi n'existe plus... Critique : On débute l'année 2024 par un roman graphique chez Grand Angle. Un roman graphique dense et long de 96 pages qui prend agréablement le temps de nous dépeindre la vie d'une personne qui suivie plus qu'il ne vit, et ce, sans savoir pourquoi. un personnage attachant et un auteur qui nous livre une belle histoire de vie. Une histoire sur la difficulté d'accepter les obstacles que la vie nous met devant nous. Une histoire qui prend le contrepied de beaucoup en montrant que la réponse est souvent à trouver tout seul et que malgré des amis qui vous aiment et vous entoure, la solution doit venir de l'intérieur. Raphael Drommelschlager coupe son récit en deux parties avec un point de rupture intéressant. Les deux parties sont radicalement différentes que ce soit en termes de dessins et de couleurs qu'en termes de rythme ce qui le passage de l'une a l'autre assez perturbant mais qui prend tout son sens en fin d'histoire. Pas la meilleure de lecture de la rentrée mais un bel appel à l'introspection et au changement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ile-ou-le-roi-n-existe-pas?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. En voilà une sortie intrigante en ce début d'année ! L'auteur du remarqué Mirador , tête de mort ; sur ses origines de skinhead , revient pour un récit une nouvelle fois autobiographique , avec en toile de fond la guerre de Yougoslavie . De son trait réaliste , il expose son parcours d'engagé volontaire en France , jusqu'aux villages perdus et enneigés de Croatie et autres pays membres de l'éclatement de la Yougoslavie . Il faut noter un certain courage pour avouer son passé raciste et membre de groupuscules d'extrême-droite . D'autant que l'on découvre au fil des pages les contradictions avec son leitmotiv "racial" que la vie va mettre sur son chemin . C'est justement ces rencontres et évènements qui vont l'amener à changer sa vision du monde , on le devine aisément même s'il ne l'appuie pas vraiment dans ce récit . Il précise tout de même en première page que les idées qui étaient les siennes à cette époque , ne le sont plus dorénavant . Au fil des pages , vous découvrirez la vie en caserne , les bêtises réprimandées par des séjours "au trou" , les envies des soldats et leurs semblants de motivation à intégrer les casques bleus dans une région du monde en plein effroi . A travers les cours magistraux donnés par les officiers supérieurs , il tente d'expliquer les raisons de cette guerre mêlant politique , frontières et religions . Tout n'est pas clair , mais cela aide à mieux cerner le conflit , pour le lecteur , les militaires eux ne semblent pas vraiment intéressés (dans une certaine majorité) et préfèrent y aller pour la solde ou d'autres motivations comme pouvoir utiliser son arme ! C'est bien ici qu'il fait mouche en exposant sans concessions les observations qu'il a pu faire . On pense au film Jarhead . L'auteur finit par s'interroger sur la manière de conclure cette introspection et le chemin qu'il choisit semble pertinent et raisonné . Il s'agit certes d'un petit format type comics , mais on ne voit pas défiler les 300 pages de ce roman graphique . La rédemption est en bonne voie pour David Cénou .
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