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  1. Ce tome 1 de la quête est une oeuvre assez sympa destinée à la jeunesse. L'histoire est plutôt bien vue, et va nous proposer à travers son côté décalé des petits sujets de réflexion. On comprend vite que la quête est en fait la quête de soi, et que le prétexte à l'imaginaire dans cette aventure va plus nous amener vers don quichotte que vers les chevaliers de la table ronde. Les dessins eux sont malheureusement dans un style que l'on a beaucoup vu ses dernières années, et je ne suis pas sur que cela soit le plus adapté au public jeunesse visé. Mais c'est peut être simplement moi qui ai fait un peu la fine bouche. Pourtant ils sont bien réussis dans leur genre et largement au niveau de romans graphiques qui ont cartonné ces dernières années, mais comme souvent dans ce style pour ma part, ils ne m'ont pas vraiment permis d'entrer en empathie avec les personnages. Ceci étant dit, la lecture de ce tome 1 reste très agréable, et assez intelligente.
  2. Titre de l'album : La quête - Tome 1 - La dame du lac perdu Scenariste de l'album : Frédéric Maupomé Dessinateur de l'album : Wauter Mannaert Coloriste : Wauter Mannaert Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis mille ans, le roi Pellinor et ses descendants traquent la Bête... et échouent lamentablement. Du coup, c'est au tour de Pelli de se lancer dans la quête familiale. Ça tombe bien, parce qu'il est présentement sans véritable emploi - et puis ça fait super plaisir à son grand-père qu'il reprenne le flambeau. Après, on ne va pas se mentir... Pelli n'a pas les capacités physiques dignes des chevaliers de légende et son acolyte, la Dame du lac, a perdu sa magie. Dans un monde qui change, où le merveilleux laisse la place à la banalité, leur quête s'annonce un vrai défi. Mais après tout, l'important, dans une quête, n'est-ce pas le chemin plutôt que la destination...? Critique : Ce tome 1 de la quête est une oeuvre assez sympa destinée à la jeunesse. L'histoire est plutôt bien vue, et va nous proposer à travers son côté décalé des petits sujets de réflexion. On comprend vite que la quête est en fait la quête de soi, et que le prétexte à l'imaginaire dans cette aventure va plus nous amener vers don quichotte que vers les chevaliers de la table ronde. Les dessins eux sont malheureusement dans un style que l'on a beaucoup vu ses dernières années, et je ne suis pas sur que cela soit le plus adapté au public jeunesse visé. Mais c'est peut être simplement moi qui ai fait un peu la fine bouche. Pourtant ils sont bien réussis dans leur genre et largement au niveau de romans graphiques qui ont cartonné ces dernières années, mais comme souvent dans ce style pour ma part, ils ne m'ont pas vraiment permis d'entrer en empathie avec les personnages. Ceci étant dit, la lecture de ce tome 1 reste très agréable, et assez intelligente. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-quete-tome-1-la-dame-du-lac-perdu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Ce Oken me faisait diablement envie, mais force est de reconnaître, que pour moi qui ne suis pas tant attiré par l'art que cela, l'ensemble m'a finalement paru un peu trop abstrait. J'ai aimé découvrir ce contexte taiwanais de l'après guerre avec sa complexité historique et son côté méconnu pour nous européens. Il se dégage de belles choses de ces planches, et de ces rêveries. Malheureusement je pense ne pas avoir l'âme assez portée vers les belles rêveries poétiques pour tout en apprécier. Je ne peux que conseille Oken aux amoureux de la poésie, de l'asie et de l'art en général. Pour les autres, cela risque d'être plus abscons.
  4. Titre de l'album : La dernière reine Scenariste de l'album : Jean- Marc Rochette Dessinateur de l'album : Jean-Marc Rochette Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître. Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14. Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art. Critique : Il était une fois la nature , sauvage et brute . Les montagnes tutoyant les nuages , bercées par le bruit des ruisseaux alimentant les forêts voisines , refuges du monde animal vivant en harmonie depuis des millénaires . Il était une fois l'homme , naissant au sein de ce paradis , et commençant sa lente et profonde modification de son milieu naturel . Il était une fois une histoire d'amour entre un colosse abimé par les conflits et une femme frêle , mais capable de (re)donner vie à l'inerte . De la Grande guerre va naître cette union , pure et partagée , sans concession . Son nom est Roux , comme le pelage du goupil ; son nom à elle est Sauvage , comme la vie sur les hauts plateaux . Enfin , il était une fois une ours , car il s'agit bien d'elle , la reine de ces lieux , évoluant au fil des siècles , de générations en générations et transmettant à sa manière une certain art de vivre ensemble , en respectant son environnement . A travers cette fable magnifique , Rochette nous questionne sur le sens profond de la vie . Continuons-nous ainsi alors qu'il est (peut-être)encore temps de changer , de s'adapter ? Son trait capture les arrêtes des montagnes aussi bien que les visages des protagonistes , mais il dégage une douceur chez les animaux , hères bienveillants . Vous l'avez compris , il s'agit d'un gros coup de coeur pour cet album , disponible aussi en version collector grand format noir et blanc . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-derniere-reine Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    La dernière reine

    Il était une fois la nature , sauvage et brute . Les montagnes tutoyant les nuages , bercées par le bruit des ruisseaux alimentant les forêts voisines , refuges du monde animal vivant en harmonie depuis des millénaires . Il était une fois l'homme , naissant au sein de ce paradis , et commençant sa lente et profonde modification de son milieu naturel . Il était une fois une histoire d'amour entre un colosse abimé par les conflits et une femme frêle , mais capable de (re)donner vie à l'inerte . De la Grande guerre va naître cette union , pure et partagée , sans concession . Son nom est Roux , comme le pelage du goupil ; son nom à elle est Sauvage , comme la vie sur les hauts plateaux . Enfin , il était une fois une ours , car il s'agit bien d'elle , la reine de ces lieux , évoluant au fil des siècles , de générations en générations et transmettant à sa manière une certain art de vivre ensemble , en respectant son environnement . A travers cette fable magnifique , Rochette nous questionne sur le sens profond de la vie . Continuons-nous ainsi alors qu'il est (peut-être)encore temps de changer , de s'adapter ? Son trait capture les arrêtes des montagnes aussi bien que les visages des protagonistes , mais il dégage une douceur chez les animaux , hères bienveillants . Vous l'avez compris , il s'agit d'un gros coup de coeur pour cet album , disponible aussi en version collector grand format noir et blanc .
  6. poseidon2

    L'île où le roi n'existe pas

    On débute l'année 2024 par un roman graphique chez Grand Angle. Un roman graphique dense et long de 96 pages qui prend agréablement le temps de nous dépeindre la vie d'une personne qui suivie plus qu'il ne vit, et ce, sans savoir pourquoi. un personnage attachant et un auteur qui nous livre une belle histoire de vie. Une histoire sur la difficulté d'accepter les obstacles que la vie nous met devant nous. Une histoire qui prend le contrepied de beaucoup en montrant que la réponse est souvent à trouver tout seul et que malgré des amis qui vous aiment et vous entoure, la solution doit venir de l'intérieur. Raphael Drommelschlager coupe son récit en deux parties avec un point de rupture intéressant. Les deux parties sont radicalement différentes que ce soit en termes de dessins et de couleurs qu'en termes de rythme ce qui le passage de l'une a l'autre assez perturbant mais qui prend tout son sens en fin d'histoire. Pas la meilleure de lecture de la rentrée mais un bel appel à l'introspection et au changement.
  7. Titre de l'album : L'île où le roi n'existe pas Scenariste de l'album : Raphael Drommelschlager Dessinateur de l'album : Raphael Drommelschlager Coloriste : Raphael Drommelschlager Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : À l'âge adulte, il n'existe qu'un seul moyen pour retrouver le bonheur oublié de l'enfance... Max tient une librairie sur le tourisme alors qu'il n'est jamais parti nulle part. Ce garçon qui a peur de l'avion, mène une vie rangée qui semble tout à fait lui convenir. Mais un soir d'hiver, tout bascule. Le mystérieux incendie de sa librairie l'incite à prendre une décision inattendue et radicale : simuler sa mort et partir loin de tout ! Max dont le quotidien était fait d'habitudes, s'envole désormais vers une île lointaine où un royaume oublié attend son retour. Un lieu perdu où le temps qui passe semble en suspens. Un lagon paradisiaque où ses souvenirs d'enfance sont restés figés.Une île intemporelle où le Roi n'existe plus... Critique : On débute l'année 2024 par un roman graphique chez Grand Angle. Un roman graphique dense et long de 96 pages qui prend agréablement le temps de nous dépeindre la vie d'une personne qui suivie plus qu'il ne vit, et ce, sans savoir pourquoi. un personnage attachant et un auteur qui nous livre une belle histoire de vie. Une histoire sur la difficulté d'accepter les obstacles que la vie nous met devant nous. Une histoire qui prend le contrepied de beaucoup en montrant que la réponse est souvent à trouver tout seul et que malgré des amis qui vous aiment et vous entoure, la solution doit venir de l'intérieur. Raphael Drommelschlager coupe son récit en deux parties avec un point de rupture intéressant. Les deux parties sont radicalement différentes que ce soit en termes de dessins et de couleurs qu'en termes de rythme ce qui le passage de l'une a l'autre assez perturbant mais qui prend tout son sens en fin d'histoire. Pas la meilleure de lecture de la rentrée mais un bel appel à l'introspection et au changement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ile-ou-le-roi-n-existe-pas?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. En voilà une sortie intrigante en ce début d'année ! L'auteur du remarqué Mirador , tête de mort ; sur ses origines de skinhead , revient pour un récit une nouvelle fois autobiographique , avec en toile de fond la guerre de Yougoslavie . De son trait réaliste , il expose son parcours d'engagé volontaire en France , jusqu'aux villages perdus et enneigés de Croatie et autres pays membres de l'éclatement de la Yougoslavie . Il faut noter un certain courage pour avouer son passé raciste et membre de groupuscules d'extrême-droite . D'autant que l'on découvre au fil des pages les contradictions avec son leitmotiv "racial" que la vie va mettre sur son chemin . C'est justement ces rencontres et évènements qui vont l'amener à changer sa vision du monde , on le devine aisément même s'il ne l'appuie pas vraiment dans ce récit . Il précise tout de même en première page que les idées qui étaient les siennes à cette époque , ne le sont plus dorénavant . Au fil des pages , vous découvrirez la vie en caserne , les bêtises réprimandées par des séjours "au trou" , les envies des soldats et leurs semblants de motivation à intégrer les casques bleus dans une région du monde en plein effroi . A travers les cours magistraux donnés par les officiers supérieurs , il tente d'expliquer les raisons de cette guerre mêlant politique , frontières et religions . Tout n'est pas clair , mais cela aide à mieux cerner le conflit , pour le lecteur , les militaires eux ne semblent pas vraiment intéressés (dans une certaine majorité) et préfèrent y aller pour la solde ou d'autres motivations comme pouvoir utiliser son arme ! C'est bien ici qu'il fait mouche en exposant sans concessions les observations qu'il a pu faire . On pense au film Jarhead . L'auteur finit par s'interroger sur la manière de conclure cette introspection et le chemin qu'il choisit semble pertinent et raisonné . Il s'agit certes d'un petit format type comics , mais on ne voit pas défiler les 300 pages de ce roman graphique . La rédemption est en bonne voie pour David Cénou .
  9. Titre de l'album : Yougo - Un conscrit casque bleu Scenariste de l'album : David Cénou Dessinateur de l'album : David Cénou Coloriste : David Cénou Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Juin 1992, les nations constitutives de laYougoslavie se déchirent. Pendant ce temps, en France, Samuel Marchadier, jeune skinhead nationaliste effectue son service militaire au 126e régiment d'infanterie de Brive-la-Gaillarde. Attentif aux débuts de ce conflit, Samuel voit se présenter une opportunité inespérée d'en devenir un de ses acteurs car son régiment est appelé à y intervenir, dans le cadre du mandat donné à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU). Demander à Samuel ses motivations pour partir là-bas, c'est aller au-devant d'une vraie déception car le sens du devoir humanitaire et de l'aide à son prochain ne font pas partie de ses valeurs : faire la guerre, partir au feu constituent le leitmotiv de ce jeune homme aux idées aussi courtes que ses cheveux, bien content par la même occasion d'arrondir quelque peu sa solde de conscrit. Pourtant, il se retrouvera bientôt face à une réalité bien différente de elle qu'il attendait et à ses émotions d'homme. Un récit autobiographique vivant, captivant et sans concessions. Critique : En voilà une sortie intrigante en ce début d'année ! L'auteur du remarqué Mirador , tête de mort ; sur ses origines de skinhead , revient pour un récit une nouvelle fois autobiographique , avec en toile de fond la guerre de Yougoslavie . De son trait réaliste , il expose son parcours d'engagé volontaire en France , jusqu'aux villages perdus et enneigés de Croatie et autres pays membres de l'éclatement de la Yougoslavie . Il faut noter un certain courage pour avouer son passé raciste et membre de groupuscules d'extrême-droite . D'autant que l'on découvre au fil des pages les contradictions avec son leitmotiv "racial" que la vie va mettre sur son chemin . C'est justement ces rencontres et évènements qui vont l'amener à changer sa vision du monde , on le devine aisément même s'il ne l'appuie pas vraiment dans ce récit . Il précise tout de même en première page que les idées qui étaient les siennes à cette époque , ne le sont plus dorénavant . Au fil des pages , vous découvrirez la vie en caserne , les bêtises réprimandées par des séjours "au trou" , les envies des soldats et leurs semblants de motivation à intégrer les casques bleus dans une région du monde en plein effroi . A travers les cours magistraux donnés par les officiers supérieurs , il tente d'expliquer les raisons de cette guerre mêlant politique , frontières et religions . Tout n'est pas clair , mais cela aide à mieux cerner le conflit , pour le lecteur , les militaires eux ne semblent pas vraiment intéressés (dans une certaine majorité) et préfèrent y aller pour la solde ou d'autres motivations comme pouvoir utiliser son arme ! C'est bien ici qu'il fait mouche en exposant sans concessions les observations qu'il a pu faire . On pense au film Jarhead . L'auteur finit par s'interroger sur la manière de conclure cette introspection et le chemin qu'il choisit semble pertinent et raisonné . Il s'agit certes d'un petit format type comics , mais on ne voit pas défiler les 300 pages de ce roman graphique . La rédemption est en bonne voie pour David Cénou . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yougo-un-conscrit-casque-bleu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    La bête tome 2

    Pffff alors le premier tome avait été une claque, graphique et en termes de scenario. Une vraie prise de risque en changeant un des personnages iconiques de l'univers de Spirou et un scenario qui s'est trouvé magique. Je n'avais donc pas trop de doute sur le tome 2 qui clôture cette histoire... et bien nos auteurs ne nous ont pas trompés. Graphiquement, c'est toujours du très haut niveau. Franck Pé nous livre des planches somptueuses !! Niveau scenario, Benoît Drousie garde la ligne du départ, mais oriente son récit sur une aventure. Un road movie dont Franz est le personnage principal et qui change le ton en lui donnant un petit coté "maman j'ai raté l'avion" super agréable. Le tout saupoudré d'histoire d'adulte avec la mère de Franz.... pour former un diptyque de très haut niveau qui est encore un coup de maitre de Franck Pé.
  11. poseidon2

    La bête tome 2

    Titre de l'album : La bête tome 2 Scenariste de l'album : Benoît Drousie Dessinateur de l'album : Frank Pé Coloriste : Frank Pé Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Belgique, années 50. Un étrange singe jaune à pois noirs et à la queue démesurée s'échappe d'un cargo à Anvers pour s'enfuir vers Bruxelles. Là, la bête sauvage est recueillie par François, un gamin fan de faune, avant d'être attrapée par la fourrière. Mais le jeune garçon est bien décidé à libérer son nouvel ami et à l'emmener avec lui chez son père en Allemagne. Il ne sait pas que la bestiole fabuleuse est également convoitée par le professeur Sneutvelmans, un expert en cryptozoologie persuadé d'avoir mis la main sur le légendaire Cola-Cola ! Dans ce roman graphique en deux parties, Frank Pé et Zidrou rendent un magnifique hommage à l'animal fabuleux créé par Franquin. Une aventure dont le coeur est l'amitié extraordinaire qui peut unir un enfant à un animal. Critique : Pffff alors le premier tome avait été une claque, graphique et en termes de scenario. Une vraie prise de risque en changeant un des personnages iconiques de l'univers de Spirou et un scenario qui s'est trouvé magique. Je n'avais donc pas trop de doute sur le tome 2 qui clôture cette histoire... et bien nos auteurs ne nous ont pas trompés. Graphiquement, c'est toujours du très haut niveau. Franck Pé nous livre des planches somptueuses !! Niveau scenario, Benoît Drousie garde la ligne du départ, mais oriente son récit sur une aventure. Un road movie dont Franz est le personnage principal et qui change le ton en lui donnant un petit coté "maman j'ai raté l'avion" super agréable. Le tout saupoudré d'histoire d'adulte avec la mère de Franz.... pour former un diptyque de très haut niveau qui est encore un coup de maitre de Franck Pé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-bete-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Inexistences

    Titre de l'album : Inexistences Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Christophe Bec Coloriste : Sebastien Gerard Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans les montagnes perdues, tout n'est que désolation. Les survivants errent dans un paysage désolé où ne subsistent que des ruines prises dans les glaces. De grands cataclysmes ont soumis la planète à d'interminables hivers. Il existerait pourtant un sanctuaire où vivrait un enfant bleu, qui aurait conservé la mémoire des temps anciens. Une légende que va tenter de vérifier le sniper nommé Sol. Critique : Ouf, celle là je l'avais pas vue venir. La préface de Bec explique bien que cet Inexistence est son Oeuvre. Celle qu'il voulait faire depuis longtemps, celle qu'il a mis 5 ans à peaufiner, avec à l'esprit ce qu'on pu apporter Enki Bilal, Moebius ou Druillet à la bd. Bon forcément avec cette ambition là, ce temps là, et le talent que l'on ne peut que reconnaitre à Christophe Bec, on sait que l'on va avoir quelque chose de remarquable entre les mains. C'est le cas, pas de doutes, Inexistences va marquer. Par contre attention, je le dis rapidement pour lever le doute, il ne faut pas s'attendre à lire de la bd classique. Non pas à cause des mélanges de narrations, du passage de la prose à la bd, ou à l'illustration pure et simple, non. Mais plutôt car Christophe Bec ne va pas vraiment s'attacher à nous livrer une histoire, ou des personnages. Il nous livre plutôt ses craintes ou sa vision d'un monde futur désastreux pour l'humanité. Son final est d'ailleurs plus philosophique qu'autre chose, et nous pose une question qui me semble essentielle. Il voulait marquer de son empreinte la bd, je ne sais pas dire si c'est fait car son oeuvre est à la fois plus que de la bd, tout en n'en perdant quelques qualités au passage. Si l'univers graphique et les doubles planches et autres plans extra larges, mis en avant par une édition remarquable, sont époustouflants et portent la marque d'un grand maître, j'ai pour ma part trouvé dommage que Christophe Bec n'en profite pas pour nous raconter une sacrée histoire. Comme s'il avait fallut quelque part s'extirper de son côté populaire et romanesque pour pouvoir rentrer dans l'histoire de l'art. Dommage donc tant il nous a déjà prouvé ses talents de narrateur hors pair. Mais ne vous y trompez pas, si je fais un peu la fine bouche c'est pour vous avertir, pour vous éviter une éventuelle déception sur la nature de ce livre, qui tient plus du roman graphique finalement que de la bd franco belge. Ceci étant dit, foncez, ouvrez le en librairies, laissez vous emporter, allez découvrir ce joyau. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/inexistences?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. poseidon2

    La pièce manquante

    La pièce manquante est une aventure étonnante dans l'Angleterre de la fin de XIX siècle. Une aventure sur fond de recherche de pièce disparue de rien de moins que Shakespeare lui-même. Une aventure surtout portée par deux personnages très intéressant avec un échange de tirades bien senties qui rend la lecture savoureuse à souhait. Le contexte d'une héroïne qui mène la dragée haute aux hommes de l'époque ajoute un côté très drôle à notre recherche de la pièce manquante. À lire si vous aimez les dialogues bien pensés.
  14. Titre de l'album : La pièce manquante Scenariste de l'album : Jean Harambat Dessinateur de l'album : Jean Harambat Coloriste : Jean Harambat Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Londres, début du XVIIIe siècle. La grande comédienne Peg Woffington tourne en rond. Depuis que les femmes ont enfin le droit de fouler les planches, le public ne se presse au théâtre que dans l'espoir d'apercevoir un bout de cuisse. Les regards lubriques condamnent Peg à jouer, en pantalon, des personnages masculins. Mais un grand rôle féminin l'attend, celui de l'héroïne... d'une pièce disparue du grand William Shakespeare ! Flanquée de son fidèle Sancho, Peg se lance dans une enquête picaresque à la recherche de ce chef d'oeuvre mystérieux. Critique : La pièce manquante est une aventure étonnante dans l'Angleterre de la fin de XIX siècle. Une aventure sur fond de recherche de pièce disparue de rien de moins que Shakespeare lui-même. Une aventure surtout portée par deux personnages très intéressant avec un échange de tirades bien senties qui rend la lecture savoureuse à souhait. Le contexte d'une héroïne qui mène la dragée haute aux hommes de l'époque ajoute un côté très drôle à notre recherche de la pièce manquante. À lire si vous aimez les dialogues bien pensés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-piece-manquante?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. The_PoP

    Inexistences

    Ouf, celle là je l'avais pas vue venir. La préface de Bec explique bien que cet Inexistence est son Oeuvre. Celle qu'il voulait faire depuis longtemps, celle qu'il a mis 5 ans à peaufiner, avec à l'esprit ce qu'on pu apporter Enki Bilal, Moebius ou Druillet à la bd. Bon forcément avec cette ambition là, ce temps là, et le talent que l'on ne peut que reconnaitre à Christophe Bec, on sait que l'on va avoir quelque chose de remarquable entre les mains. C'est le cas, pas de doutes, Inexistences va marquer. Par contre attention, je le dis rapidement pour lever le doute, il ne faut pas s'attendre à lire de la bd classique. Non pas à cause des mélanges de narrations, du passage de la prose à la bd, ou à l'illustration pure et simple, non. Mais plutôt car Christophe Bec ne va pas vraiment s'attacher à nous livrer une histoire, ou des personnages. Il nous livre plutôt ses craintes ou sa vision d'un monde futur désastreux pour l'humanité. Son final est d'ailleurs plus philosophique qu'autre chose, et nous pose une question qui me semble essentielle. Il voulait marquer de son empreinte la bd, je ne sais pas dire si c'est fait car son oeuvre est à la fois plus que de la bd, tout en n'en perdant quelques qualités au passage. Si l'univers graphique et les doubles planches et autres plans extra larges, mis en avant par une édition remarquable, sont époustouflants et portent la marque d'un grand maître, j'ai pour ma part trouvé dommage que Christophe Bec n'en profite pas pour nous raconter une sacrée histoire. Comme s'il avait fallut quelque part s'extirper de son côté populaire et romanesque pour pouvoir rentrer dans l'histoire de l'art. Dommage donc tant il nous a déjà prouvé ses talents de narrateur hors pair. Mais ne vous y trompez pas, si je fais un peu la fine bouche c'est pour vous avertir, pour vous éviter une éventuelle déception sur la nature de ce livre, qui tient plus du roman graphique finalement que de la bd franco belge. Ceci étant dit, foncez, ouvrez le en librairies, laissez vous emporter, allez découvrir ce joyau.
  16. The_PoP

    Je suis au delà de la mort

    N'y allons pas par quatre chemin, c'est mon coup de coeur de la rentrée. Ma femme, mes potes, les femmes de mes potes se sont jetés dessus. Pas un ne l'a lâché sans l'avoir fini. Quelques larmichettes, larmes ou sourires, jamais d'indifférence. Graphiquement c'est fluide, terriblement expressif en peu de traits, ce n'est peut être pas encore du Larcenet, mais il y a indéniablement du talent. L'histoire elle, est forcément poignante, et on pourrait considérer que c'est facile finalement. Sauf que, sauf que. D'abord le dosage entre émotions est génial, tristesse et joie sont habilement mêlées, sans jamais nous déborder dans un sens ou dans l'autre. L'histoire flirte parfois avec l'angélisme mais la réalité pointe toujours le bout de son nez sans concession. Bref, le roman graphique de la rentrée est là. C'est un régal, cela se lit sans faim, c'est facile, bon et intéressant. Peut-être pas philosophique ou vraiment profond, mais paradoxalement tellement vivant. Une réussite. Et je ne dit pas ça souvent sur les ouvrages venant de "stars" des réseaux 🙂
  17. Titre de l'album : Je suis au delà de la mort Scenariste de l'album : L'homme étoilé Dessinateur de l'album : L'homme étoilé Coloriste : L'homme étoilé Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Il n'est jamais trop tard pour réaliser ses rêves : après des années à écumer les petites salles avec son groupe de rock, Jean s'apprête à s'envoler en direction des États-Unis pour y enregistrer son premier album. Malheureusement, il n'est jamais trop tôt pour se réveiller brusquement : Jean apprend qu'il est atteint d'un cancer, et ses projets d'avenir s'accordent très mal avec la chimio. En plus, son voisin de chambre à l'hôpital est un infâme grincheux qui ne jure que par Sinatra... Mais quand tout semble se refermer... Critique : N'y allons pas par quatre chemin, c'est mon coup de coeur de la rentrée. Ma femme, mes potes, les femmes de mes potes se sont jetés dessus. Pas un ne l'a lâché sans l'avoir fini. Quelques larmichettes, larmes ou sourires, jamais d'indifférence. Graphiquement c'est fluide, terriblement expressif en peu de traits, ce n'est peut être pas encore du Larcenet, mais il y a indéniablement du talent. L'histoire elle, est forcément poignante, et on pourrait considérer que c'est facile finalement. Sauf que, sauf que. D'abord le dosage entre émotions est génial, tristesse et joie sont habilement mêlées, sans jamais nous déborder dans un sens ou dans l'autre. L'histoire flirte parfois avec l'angélisme mais la réalité pointe toujours le bout de son nez sans concession. Bref, le roman graphique de la rentrée est là. C'est un régal, cela se lit sans faim, c'est facile, bon et intéressant. Peut-être pas philosophique ou vraiment profond, mais paradoxalement tellement vivant. Une réussite. Et je ne dit pas ça souvent sur les ouvrages venant de "stars" des réseaux 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/je-suis-au-dela-de-la-mort?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. poseidon2

    Inoubliables tome 1

    Inoubliables, ce sont des histoires vraies. Les histoires de moments qui ont changé la vie des gens et qu'ils n'oublieront jamais. Vous savez ces moments dont vous vous souvenez toutes votre vie et pour lesquels vous vous dites : Si ça n'était pas arrivé..... Et bien Fabien Toulmé en a choisit certains et a décidé de mètre en images ces moments pour nous montrer que les meilleures histoires restaient les histoires de tous les jours. Des histoires très humaines mais parfois dures ou surréalistes. De l'embrigadement d'une famille par les témoins de Jehovah à une histoire d'amour sur une vie complète, on passe par plein de petit moment qui nous font nous dire que, nous aussi,, on a eu des moments mémorables et nous fait nous replonger dans nos souvenirs. Des moments de vies émouvants pour une BD plus intéressantes qu'il n'y parait
  19. Titre de l'album : Inoubliables tome 1 Scenariste de l'album : Fabien Toulmé Dessinateur de l'album : Fabien Toulmé Coloriste : Fabien Toulmé Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Chacun d'entre nous vit, a vécu ou vivra des moments inoubliables, ces petits ou grands points de bascule qui dessinent le destin d'un être humain. Ces moments émouvants, révoltants, dramatiques ou inattendus, mais toujours précieux et émouvants, Fabien Toulmé est allé les chercher pour nous. En Europe, en Amérique latine ou en Afrique, dans de nombreuses couches sociales et autant de tranches d'âge, il a récolté des témoignages universels. De l'enfant gobée par une secte à un récit d'exfiltration du Rwanda, en passant par une histoire d'amour incroyablement compliquée ou le destin judiciaire surprenant d'un jeune de cité dunkerquoise, ces rencontres vous interpelleront, vous parleront. Après Ce n'est pas toi que j'attendais et L'Odyssée d'Hakim (plus de 200 000 exemplaires vendus), Fabien Toulmé dessine un nouveau portrait de l'humanité au plus près du réel avec son inimitable sensibilité. Critique : Inoubliables, ce sont des histoires vraies. Les histoires de moments qui ont changé la vie des gens et qu'ils n'oublieront jamais. Vous savez ces moments dont vous vous souvenez toutes votre vie et pour lesquels vous vous dites : Si ça n'était pas arrivé..... Et bien Fabien Toulmé en a choisit certains et a décidé de mètre en images ces moments pour nous montrer que les meilleures histoires restaient les histoires de tous les jours. Des histoires très humaines mais parfois dures ou surréalistes. De l'embrigadement d'une famille par les témoins de Jehovah à une histoire d'amour sur une vie complète, on passe par plein de petit moment qui nous font nous dire que, nous aussi,, on a eu des moments mémorables et nous fait nous replonger dans nos souvenirs. Des moments de vies émouvants pour une BD plus intéressantes qu'il n'y parait Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/inoubliables-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Ceux qui me touchent

    Après le sublime Étreinte, Laurent Bonneau revient chez Grand angle et reforme, avec Damien Marie, le duo qui nous a livré Ceux qui me restent. Pas question de maladie ici, mais il reste cependant dans le domaine de la famille avec une réflexion sur l'impact du regard de nos enfants sur notre vie de tout les jours. La vérité sort de la bouche des enfants dit on. Et si c'était vrai ? Et si les écouter pouvait nous aider à prendre des décisions que l'on n'imagine pas du haut de notre rationalisme d'adulte ? Mais plus qu'une réflexion "simple" sur les possibilités de la vie, Damien Marie nous livre une vraie tranche de "vraie vie" avec l'impact de la réalisation de ces rêves sur la vie de tous les jours et la difficulté d'assumer son rêve (et les possibilités d'échecs) qui vont avec. Une belle histoire avec un personnage principal touchant de vérité porté par des dessins toujours aussi beaux.
  21. Titre de l'album : Ceux qui me touchent Scenariste de l'album : Damien Marie Dessinateur de l'album : Laurent Bonneau Coloriste : Laurent Bonneau Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Et si votre imagination décidait de prendre corps pour changer votre vie ? Élisa est née il y a 5 ans déjà...Un soir, parce qu'il n'y a pas de livres de contes à disposition pour l'endormir, Fabien invente, avec elle, une histoire fantastique.Les jours suivants, des événements fortuits le renvoient à l'aventure qu'ils ont créée.Bien que conscient que ce ne sont que des coïncidences, il y voit le signe qu'il doit changer de vie...Un récit contemporain et intimiste où les échanges d'un quadragénaire avec sa fille modifient le regard sur ce qui nous entoure. Critique : Après le sublime Étreinte, Laurent Bonneau revient chez Grand angle et reforme, avec Damien Marie, le duo qui nous a livré Ceux qui me restent. Pas question de maladie ici, mais il reste cependant dans le domaine de la famille avec une réflexion sur l'impact du regard de nos enfants sur notre vie de tout les jours. La vérité sort de la bouche des enfants dit on. Et si c'était vrai ? Et si les écouter pouvait nous aider à prendre des décisions que l'on n'imagine pas du haut de notre rationalisme d'adulte ? Mais plus qu'une réflexion "simple" sur les possibilités de la vie, Damien Marie nous livre une vraie tranche de "vraie vie" avec l'impact de la réalisation de ces rêves sur la vie de tous les jours et la difficulté d'assumer son rêve (et les possibilités d'échecs) qui vont avec. Une belle histoire avec un personnage principal touchant de vérité porté par des dessins toujours aussi beaux. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ceux-qui-me-touchent?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Passionné d'ambiances nocturnes , Samir Dahmani découvre l'existence de 3 aubes : astronomique , nautique et civile . Il donne à son roman graphique le titre d'aube nautique en référence à cette transition nuit/jour , qui vient en parallèle avec un autre bouleversement , celui de l'adolescence ! Il choisit Séoul pour dépeindre la relation entre deux amies de lycée ,Seong-ji et Ji-won ,dont l'inévitable passage au secondaire et à l'âge adulte , transforme en profondeur .Sont-elles juste copines ? L'inévitable opération esthétique intervenant (très populaire en Corée ) , nous retrouvons ensuite Seong-ji , étudiante et bossant les nuits dans une épicerie en guise de job étudiant . L'ambiance crépusculaire et souvent pluvieuse , prend des allures de polar avec la rencontre d'une curieuse cliente "s'invitant" dans les appartements avoisinants en pleine nuit ! Ajoutez à cela les questions que se pose la jeune femme sur sa relation éloignée et trop rare avec son amie , et vous pouvez entrer de plein fouet dans la nuit de Séoul pour y découvrir le fin mot de l'histoire (ou des histoires) 😉 . Avec son aquarelle , Samir Dahmani se permet le luxe d'allier un dessin "manganisant" avec un trait (et découpage) franco-belge . Les couleurs sont froides comme la nuit . Il n'épargne pas de détails dans les cases , mais les rend secondaires au profit des personnages qui occupent toute la place . Jeux de regards , moues interloquées , rien n'est épargné pour rendre l'atmosphère pesante et mystérieuse . Les dialogues sont concis et d'une grande maitrise narrative . Après son noir et blanc choisi sur sa première oeuvre écrite avec sa femme (coréenne) :Je suis encore là-bas , il change de style pour une aquarelle crépusculaire et onirique réalisée avec brio . A lire pour les ados , et pour les adultes avides de culture coréenne car c'est une société en plein essor , emprise avec le culte de la beauté et encore un peu rigide avec la question homosexuelle . Encore une transition visiblement 🙂 .
  23. Titre de l'album : Quand arrive l'aube nautique - Korean night stories Scenariste de l'album : Samir Dahmani Dessinateur de l'album : Samir Dahmani Coloriste : Samir Dahmani Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Depuis leur arrivée à Séoul, quelque chose s'est brisé entre Seong-ji et son amie Ji-won. Elles qui s'étaient jurées de rester unies voient leur relation se désagréger, une fois arrivées en faculté. Aujourd'hui, Seong-ji est étudiante en comptabilité la journée et employée d'épicerie la nuit. Enfin, pas seulement... Pendant ses heures de travail, elle retrouve Mary, une jeune femme énigmatique qui s'introduit chez les gens la nuit durant leur absence... pour peindre et photographier les lieux. De nature rationnelle et rigoureuse, Seong-ji se retrouve projetée dans un univers nouveau. Elle découvre un monde presque onirique, fait de liberté et de création... L'exploration des lieux de vie et de l'intimité d'inconnus permettra finalement à la jeune fille de se découvrir elle-même... Mais ces balades nocturnes favorisent aussi le réveil de souvenirs douloureux et ravivent la douleur liée à la fin de son amitié avec Ji-won. Critique : Passionné d'ambiances nocturnes , Samir Dahmani découvre l'existence de 3 aubes : astronomique , nautique et civile . Il donne à son roman graphique le titre d'aube nautique en référence à cette transition nuit/jour , qui vient en parallèle avec un autre bouleversement , celui de l'adolescence ! Il choisit Séoul pour dépeindre la relation entre deux amies de lycée ,Seong-ji et Ji-won ,dont l'inévitable passage au secondaire et à l'âge adulte , transforme en profondeur .Sont-elles juste copines ? L'inévitable opération esthétique intervenant (très populaire en Corée ) , nous retrouvons ensuite Seong-ji , étudiante et bossant les nuits dans une épicerie en guise de job étudiant . L'ambiance crépusculaire et souvent pluvieuse , prend des allures de polar avec la rencontre d'une curieuse cliente "s'invitant" dans les appartements avoisinants en pleine nuit ! Ajoutez à cela les questions que se pose la jeune femme sur sa relation éloignée et trop rare avec son amie , et vous pouvez entrer de plein fouet dans la nuit de Séoul pour y découvrir le fin mot de l'histoire (ou des histoires) 😉 . Avec son aquarelle , Samir Dahmani se permet le luxe d'allier un dessin "manganisant" avec un trait (et découpage) franco-belge . Les couleurs sont froides comme la nuit . Il n'épargne pas de détails dans les cases , mais les rend secondaires au profit des personnages qui occupent toute la place . Jeux de regards , moues interloquées , rien n'est épargné pour rendre l'atmosphère pesante et mystérieuse . Les dialogues sont concis et d'une grande maitrise narrative . Après son noir et blanc choisi sur sa première oeuvre écrite avec sa femme (coréenne) :Je suis encore là-bas , il change de style pour une aquarelle crépusculaire et onirique réalisée avec brio . A lire pour les ados , et pour les adultes avides de culture coréenne car c'est une société en plein essor , emprise avec le culte de la beauté et encore un peu rigide avec la question homosexuelle . Encore une transition visiblement 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quand-arrive-l-aube-nautique-korean-night-stories/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : Slava tome 2 - Les nouveaux russes Scenariste de l'album : Pierre-Henry Gomont Dessinateur de l'album : Pierre-Henry Gomont Coloriste : Pierre-Henry Gomont Editeur de l'album : 404 comics Note : Résumé de l'album : Les années 1990, au coeur des terres russes. Depuis sa vive altercation avec Slava, Lavrine n'a pas donné signe de vie. Si ce dernier s'avère introuvable, c'est qu'il a été abandonné par Troubetskoï dans un patelin loin de tout, amputé de deux doigts et sans le sou. Embourbé dans sa solitude, Lavrine est l'ombre de lui-même. S'il parvient, pour survivre, à embobiner les bonnes âmes qui lui offrent de l'aide, le coeur n'y est plus. Il a perdu l'appétit du gain et de l'escroquerie qui toujours lui ont tenu lieu de raison de vivre... Trouvera-t-il, dans ces errements et les eaux troubles du doute le souffle qui lui manque pour qu'enfin, il se révèle à lui-même ? Quant à Slava, il entretient avec plus de zèle et d'assiduité sa passion clandestine avec Nina que la conclusion des transactions qu'il a initiées avec Troubetskoï afin de sauver la mine. C'est qu'il doit redoubler d'ingéniosité pour éviter qu'Arkady, le fiancé de son impétueuse amante, ne découvre leur romance... Deuxième tome de la trilogie tragi-comique de Pierre-Henry Gomont, dans laquelle l'auteur dépeint, avec la verve et le talent qui lui sont propres, le destin cabossé de ce duo slave, bigarré et attachant. Critique : C'est rigolo car plus que Slava, ce deuxième tome devrait s'appeler Larvine. Non pas que l'on ne voie pas Slava. Il reste le narrateur et le personnage central. mais il est plus discret sur ce tome ci, passant son temps dans les bras de Nina. Lavrine est lui l'exemple de la Russie des années 90. Un vrai Prigojine en puissance. La façon dont il anguille dans un univers en ruine et dont il réussit à faire fortune sur le dos des autres est aussi bluffante et réaliste. C'est saisissant tout autant que le personnage de Pierre-Henry Gomont est bien pensé. Car malgré tout ce qu'il fait, on continue à l'aimer. Il fait ce que son époque lui permet, et est bien moins impitoyable que les autres requins dans les eaux de qui il navigue. Notre immortel Lavrine est vraiment un personnage fascinant qui porte ce deuxième tome... jusqu'à intelligemment recentrer le récit sur Slava qui sera, à n'en pas douter, sera le personnage principal d'un troisième et dernier tome qui sera, à n'en pa douter, aussi bon que les deux précédents. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/slava-tome-2-les-nouveaux-russes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. C'est rigolo car plus que Slava, ce deuxième tome devrait s'appeler Larvine. Non pas que l'on ne voie pas Slava. Il reste le narrateur et le personnage central. mais il est plus discret sur ce tome ci, passant son temps dans les bras de Nina. Lavrine est lui l'exemple de la Russie des années 90. Un vrai Prigojine en puissance. La façon dont il anguille dans un univers en ruine et dont il réussit à faire fortune sur le dos des autres est aussi bluffante et réaliste. C'est saisissant tout autant que le personnage de Pierre-Henry Gomont est bien pensé. Car malgré tout ce qu'il fait, on continue à l'aimer. Il fait ce que son époque lui permet, et est bien moins impitoyable que les autres requins dans les eaux de qui il navigue. Notre immortel Lavrine est vraiment un personnage fascinant qui porte ce deuxième tome... jusqu'à intelligemment recentrer le récit sur Slava qui sera, à n'en pas douter, sera le personnage principal d'un troisième et dernier tome qui sera, à n'en pa douter, aussi bon que les deux précédents.
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