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  1. The_PoP

    L'homme qui aimait les plantes

    A la fois documentaire de voyage, de médecine et de plantes, ce petit ouvrage très particulier qui ne m'attirait pas du tout m'a pourtant été très agréable à lire. Je suis loin d'être un passionné de médecine douce, d'herboristerie, ou de pharmacologie, mais ici, c'est un peu plus que cela et il faut en rendre grâce aux auteurs, et au personnage choisi. Ce livre suinte la modestie, l'amour de la découverte et de l'exploration, et l'amour des autres et en soi c'est plus qu'agréable. Cette impression est renforcée par le dessin de Benoît Blary, très juste qui vient toujours souligner le propos. Bref, sans m'avoir passionné, je me suis retrouvé intéressé par ce récit et c'est déjà beaucoup. Pour les amateurs de médecine douce, de voyages et d'herboristerie, je ne peux que vous le conseiller. Seul regret, les sujets sont parfois un peu trop survolés, et on aurait probablement gagné à quelques pages supplémentaires permettant de ne pas passer trop vite sur des points qui méritaient je crois d'être plus développés.
  2. Titre de l'album : Mademoiselle Sophie Scenariste de l'album : Vincent Zabus Dessinateur de l'album : Hippolyte Coloriste : Hippolyte Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Romain, 12 ans, a une soeur, étudiante à l'université, et a pour professeur d'école mademoiselle Sophie. L'embonpoint prononcé de Sophie lui vaut les moqueries de plusieurs élèves, sans qu'elle semble y prêter attention. Romain observe avec curiosité et empathie sa professeure et devine un mal-être qu'il ne peut expliquer avec son regard de jeune ado. Romain essaie pourtant de comprendre cette tristesse palpable : sa corpulence est-elle une conséquence de ses sentiments, ou l'inverse ? Est-elle malade ? A quoi ressemble son quotidien ? A-t-elle un amoureux ? ... Doté d'une imagination débordante, Romain commence son apprentissage de la vie et découvre une partie du monde des adultes, notamment grâce à sa grande soeur. Peut-on dissimuler les souffrances ou les doutes et tenter, malgré tout, de faire bonne figure ? ... Critique : Zabus et Hippolyte nous avaient déjà livré un bel ouvrage avec "Incroyable !" et les voici qui récidive avec une très belle histoire sur le passage de l'enfance à l'adolescence, mais surtout une leçon de la vie sur l'acceptation de soi et sur la compréhension des autres. Moi qui ai un fils de 12 ans, cette BD a été une lecture en tout point superbe. Je pense sincèrement que mon fils a traversé les mêmes questionnements que Romain : Pourquoi je vois les adultes différemment ? Pourquoi est-ce que mes Playmobils et autres Legos ne m'intéressent plus autant ? pourquoi est-ce que je réfléchis tout le temps ? ....... Pourquoi est-ce que maintenant le malheur des autres me touche ? Mais cette BD parlera à tout le monde, car on est quelque part tous des enfants qui continuent de grandir. Qui, comme Romain, ne s'imagine pas souvent ce qu'il devrait faire sans avoir le courage de vraiment le faire ? Combien ferme les yeux parce que c'est plus facile ? Plein de questions, bien illustrées et superbement racontées pour faire de cet album une lecture obligatoire de ce début d'année ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mademoiselle-sophie-ou-la-fable-du-lion-et-de-l-hippopotame?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Mademoiselle Sophie

    Zabus et Hippolyte nous avaient déjà livré un bel ouvrage avec "Incroyable !" et les voici qui récidive avec une très belle histoire sur le passage de l'enfance à l'adolescence, mais surtout une leçon de la vie sur l'acceptation de soi et sur la compréhension des autres. Moi qui ai un fils de 12 ans, cette BD a été une lecture en tout point superbe. Je pense sincèrement que mon fils a traversé les mêmes questionnements que Romain : Pourquoi je vois les adultes différemment ? Pourquoi est-ce que mes Playmobils et autres Legos ne m'intéressent plus autant ? pourquoi est-ce que je réfléchis tout le temps ? ....... Pourquoi est-ce que maintenant le malheur des autres me touche ? Mais cette BD parlera à tout le monde, car on est quelque part tous des enfants qui continuent de grandir. Qui, comme Romain, ne s'imagine pas souvent ce qu'il devrait faire sans avoir le courage de vraiment le faire ? Combien ferme les yeux parce que c'est plus facile ? Plein de questions, bien illustrées et superbement racontées pour faire de cet album une lecture obligatoire de ce début d'année !
  4. alx23

    Le ferry

    L'histoire commence à Lille dans les années 70 avec une bande de potes qui décide de monter un groupe de musique à la recherche d'un chanteur. L'album est séparé en plusieurs chapitres intitulés track, comme sur un album de musique. Xavier Bétaucourt en profite pour ajuter plusieurs ambiances sonores à son histoire, avec les paroles de quelques groupes emblématiques, comme The Clash, Joy Division, Deep purple. Ces groupes accompagnent et influencent fortement cette bande d’amis, comme l'arrivée du punk. L'album débute à l'hôpital dans la chambre d'une femme avant que plusieurs personnes la rejoignent pour ensuite se remémorer toute leur jeunesse dans l'attente du chanteur parti pour l'Angleterre afin de réaliser son rêve. On suit plusieurs anecdotes et tranches de vie du quotidien de jeunes passionnés de musique. Les dessins correspondent très bien à l'ambiance du récit et la mise en couleur est très bien géré suivant les chapitres. Ferry est une très bonne histoire d'amitié entre amis musiciens mais aussi d'amour, de rock, de new wave de hard et de punk. Déjà si le contexte musical vous parle vous devriez être conquis par cet album.
  5. alx23

    Le ferry

    Titre de l'album : Le ferry Scenariste de l'album : Xavier Bétaucourt Dessinateur de l'album : Thierry Bouüaert Coloriste : Thierry Bouüaert Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Should I stay or should I go ? Pour Max, le rock, c'est la vie. Bassiste dans un petite groupe de punk, il a plus d'ambition que ses potes de fac. Il veut devenir une rock star, et pour ça, passage obligé par la patrie de la musique : l'Angleterre. Max serait-il prêt à tout quitter pour une chimère ? Critique : L'histoire commence à Lille dans les années 70 avec une bande de potes qui décide de monter un groupe de musique à la recherche d'un chanteur. L'album est séparé en plusieurs chapitres intitulés track, comme sur un album de musique. Xavier Bétaucourt en profite pour ajuter plusieurs ambiances sonores à son histoire, avec les paroles de quelques groupes emblématiques, comme The Clash, Joy Division, Deep purple. Ces groupes accompagnent et influencent fortement cette bande d’amis, comme l'arrivée du punk. L'album débute à l'hôpital dans la chambre d'une femme avant que plusieurs personnes la rejoignent pour ensuite se remémorer toute leur jeunesse dans l'attente du chanteur parti pour l'Angleterre afin de réaliser son rêve. On suit plusieurs anecdotes et tranches de vie du quotidien de jeunes passionnés de musique. Les dessins correspondent très bien à l'ambiance du récit et la mise en couleur est très bien géré suivant les chapitres. Ferry est une très bonne histoire d'amitié entre amis musiciens mais aussi d'amour, de rock, de new wave de hard et de punk. Déjà si le contexte musical vous parle vous devriez être conquis par cet album. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-ferry/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. The_PoP

    Vague de froid

    Oh que j'ai bien aimé ce petit opus. Bon forcément mon statut de jeune papa joue un peu. mais qu'est ce que c'est fin, bien amené, pas mélo, souvent drôle et toujours touchant. La partie dessin y est pour beaucoup, mais les dialogues sont bien envoyés et sonnent juste. Ce petit voyage initiatique de deux frangins dans ce grand nord qu'on ne connait que si peu est une belle réussite, et si je ne suis pas certain de son potentiel de relecture il offrira tout de même à ses lecteurs un beau moment de réflexion et de découverte et de belles émotions. C'est déjà très très bien. Ce vague de froid ne fera pas trop de vague, mais c'est un vrai bon roman graphique qui saura parler à chacun d'entre nous je pense.
  7. The_PoP

    Vague de froid

    Titre de l'album : Vague de froid Scenariste de l'album : Jean Cremers Dessinateur de l'album : Jean Cremers Coloriste : Jean Cremers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Officiellement, Jules et Martin sont partis en Norvège avec l'objectif de gravir le Preikestolen. Mais le benjamin veut avant tout remplir son carnet de croquis. Et puis, peut-être, parler enfin avec ce grand frère qui semble s'enfermer de plus en plus dans ses obsessions. Car pour Martin, il ne s'agit pas d'un simple voyage touristique : il espère une communion avec les dieux nordiques. Mais pour pousser les portes du Valhalla, les Vikings doivent d'abord vaincre leurs démons. Critique : Oh que j'ai bien aimé ce petit opus. Bon forcément mon statut de jeune papa joue un peu. mais qu'est ce que c'est fin, bien amené, pas mélo, souvent drôle et toujours touchant. La partie dessin y est pour beaucoup, mais les dialogues sont bien envoyés et sonnent juste. Ce petit voyage initiatique de deux frangins dans ce grand nord qu'on ne connait que si peu est une belle réussite, et si je ne suis pas certain de son potentiel de relecture il offrira tout de même à ses lecteurs un beau moment de réflexion et de découverte et de belles émotions. C'est déjà très très bien. Ce vague de froid ne fera pas trop de vague, mais c'est un vrai bon roman graphique qui saura parler à chacun d'entre nous je pense. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vague-de-froid?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Titre de l'album : L'université des chèvres Scenariste de l'album : Christian Lax Dessinateur de l'album : Christian Lax Coloriste : Christian Lax Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En 1833, dans les Alpes du Sud, Fortuné Chabert est un instituteur itinérant. De village en village, il enseigne avec bonheur lecture, écriture et calcul aux enfants. Ce nomadisme enseignant est appelé «l'université des chèvres». Fortuné devra renoncer à son sacerdoce, et se retrouvera, des années plus tard, chez les Hopis de l'Arizona, aux États-Unis.En 2018, Sanjar parcourt la montagne afghane avec son tableau sur le dos. Lui aussi pratique l'université des chèvres. Chassé par les talibans, il deviendra auxiliaire de l'armée américaine en Afghanistan.Quel est le lien qui unit Fortuné et Sanjar, a priori aussi éloignés que possible par le temps et l'espace? C'est une jeune femme, Arizona Florès. Descendante de Fortuné (cinquième génération), Arizona est journaliste au Phoenix Post. L'un de ses grands combats, c'est la dénonciation de la violence faite à l'école, avec ses tueries récurrentes qui endeuillent les familles américaines. Virulente dénonciatrice du lobby des armes à feu dans son pays, elle est mise à l'écart par son journal, qui l'envoie en reportage en Afghanistan. Elle y rencontre Sanjar. Celui-ci, de plus en plus en danger, ne peut que se résoudre à abandonner, comme Fortuné, sa mission émancipatrice...D'Afghanistan aux États-Unis, du XVIII? siècle à nos jours, l'école a toujours été rejetée par les obscurantistes:par la vertu d'un récit magnifique de colère et de générosité, de beauté et d'amour, Christian Lax prend parti pour une école sanctuarisée, qui émancipe et qui libère. Critique : Un nouveau Lax c’est toujours une bonne nouvelle. Auteur peu prolifique et n’ayant plus besoin de faire ses preuves, il est, à l’instar de Rochette et d’autres auteurs des années 80, l’une des valeurs sûres des auteurs de BD "traditionnelles".Après tout un superbe cycle autour du vélo, mais surtout deux albums ayant rencontré un succès aussi bien critique que public ( une maternité rouge et Un certain Cervantes ) il nous revient avec une histoire résolument engagée sur le droit à l’accès,à la culture et la difficulté que rencontrent les défenseurs de ce droit au travers des époques récentes. Que ce soit l’obscurantisme religieux, la peur de la modernité ou l’idéologie Trumpiste, Lax nous montre, au travers d’une saga familiale, que chaque époque possède ses opposants à la libre circulation du savoir.Sublimement illustré, que ce soit les Alpes des années 1800 ou l’Afghanistan du 21ieme siècle, cette saga a le seul défaut d’avoir un goût de trop peu. En effet, le passage alpins est très rapide et la conclusion, au demeurant très belle, aurait mérité d'être approfondie.Je pense sincèrement qu'une trilogie aurait rendue encore plus hommage aux idées défendues.Mais ne boudons pas notre plaisir. Retrouvez Christian Lax et sa patte graphique est toujours une bonne nouvelle pour un amateur de bds et cet album comptera parmi les bons albums de l’année à n'en pas douter. C’est uniquement que, lorsque l’on aime, on a envie d’en avoir plus ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-universite-des-chevres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. poseidon2

    L'université des chèvres

    Un nouveau Lax c’est toujours une bonne nouvelle. Auteur peu prolifique et n’ayant plus besoin de faire ses preuves, il est, à l’instar de Rochette et d’autres auteurs des années 80, l’une des valeurs sûres des auteurs de BD "traditionnelles".Après tout un superbe cycle autour du vélo, mais surtout deux albums ayant rencontré un succès aussi bien critique que public ( une maternité rouge et Un certain Cervantes ) il nous revient avec une histoire résolument engagée sur le droit à l’accès,à la culture et la difficulté que rencontrent les défenseurs de ce droit au travers des époques récentes. Que ce soit l’obscurantisme religieux, la peur de la modernité ou l’idéologie Trumpiste, Lax nous montre, au travers d’une saga familiale, que chaque époque possède ses opposants à la libre circulation du savoir.Sublimement illustré, que ce soit les Alpes des années 1800 ou l’Afghanistan du 21ieme siècle, cette saga a le seul défaut d’avoir un goût de trop peu. En effet, le passage alpins est très rapide et la conclusion, au demeurant très belle, aurait mérité d'être approfondie.Je pense sincèrement qu'une trilogie aurait rendue encore plus hommage aux idées défendues.Mais ne boudons pas notre plaisir. Retrouvez Christian Lax et sa patte graphique est toujours une bonne nouvelle pour un amateur de bds et cet album comptera parmi les bons albums de l’année à n'en pas douter. C’est uniquement que, lorsque l’on aime, on a envie d’en avoir plus !
  10. Kevin Nivek

    Song

    Titre de l'album : Song Scenariste de l'album : Hai-Anh Dessinateur de l'album : Pauline Guitton Coloriste : Pauline Guitton Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Linh a 16 ans et ne connaît pas son père. En 1969, en pleine guerre du Vietnam contre les Américains, elle fugue pour le rejoindre dans le maquis des révolutionnaires. Là-bas, elle découvre que son père réalise des films documentaires pour le Front National de Libération. Réussira-t-elle à s'adapter à la vie dans le maquis ? Est-il possible de renouer avec son père après tant d'années ? Aujourd'hui, à l'aube de ses 70 ans, Linh, réalisatrice vietnamienne reconnue, transmet à sa fille le récit de ses sept années dans le maquis ainsi que toute une partie de l'Histoire encore très peu racontée. Critique : Song , "vivant" en vietnamien , représente bien la vie de cette femme maquisarde dépeinte dans ces pages . A travers les échanges , sur de nombreuses années , entre une mère et sa fille , nous allons suivre le parcours de Linh depuis son enfance jusqu'à la guerre du Vietnam . Née en France , Hai-Anh est en quête d'identité , elle parle les deux langues , a baigné dans les deux cultures et voyage de Paris à Ho Chi Minh-Ville régulièrement . Sa mère , Linh , réalisatrice de films , se montre peu loquace sur sa vie passée . Aussi , lorsque sa propre fille commence à la questionner , la chronologie s'enclenche , les mots déferlent telle la mousson dans la jungle vietnamienne . La dessinatrice peut débuter son travail de restitution graphique : des visages peu expressifs marquants cette réserve de sentiments animant les protagonistes ; une végétation fournie et dense avec des codes empruntant à la ligne claire ; enfin , le choix d'un petit format plus intimiste comme cette conversation mère-fille . Sa formation aux Gobelins confère au dessin un trait "rond" qui conviendrait bien à de la BD adolescente ou enfantine et cela permet d'atténuer l'enfer qu'est la vie dans le maquis . Depuis la combustion de ses papiers d'identité (marquant un engagement total au sein de la résistance ) à la découverte de son père résistant communiste et réalisateur filmant le déroulement du conflit , en passant par le quotidien si particulier d'une vie retranchée dans la jungle , sans faire de bruits où même le feu doit être caché par des moyens astucieux (très bien expliqués à l'aide de croquis) ; c'est une vie dans une autre qui nous est contée . J'ajoute que les auteures ne tombent pas dans le piège d'un portrait trop féminisant car elles rendent les actes de Linh assez "banals" et logiques , alors qu'elle les réalise dans des conditions extrêmes . Au final , à travers ce portrait de femme résistante , c'est le renforcement du lien mère-fille qui se tisse sous nos yeux , ainsi qu'un formidable leçon de vie . Une très belle lecture , qui va peut-être peiner par un "potentiel relecture" amoindri , néanmoins compensé par un enrichissement profond de culture générale 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/song/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    Song

    Song , "vivant" en vietnamien , représente bien la vie de cette femme maquisarde dépeinte dans ces pages . A travers les échanges , sur de nombreuses années , entre une mère et sa fille , nous allons suivre le parcours de Linh depuis son enfance jusqu'à la guerre du Vietnam . Née en France , Hai-Anh est en quête d'identité , elle parle les deux langues , a baigné dans les deux cultures et voyage de Paris à Ho Chi Minh-Ville régulièrement . Sa mère , Linh , réalisatrice de films , se montre peu loquace sur sa vie passée . Aussi , lorsque sa propre fille commence à la questionner , la chronologie s'enclenche , les mots déferlent telle la mousson dans la jungle vietnamienne . La dessinatrice peut débuter son travail de restitution graphique : des visages peu expressifs marquants cette réserve de sentiments animant les protagonistes ; une végétation fournie et dense avec des codes empruntant à la ligne claire ; enfin , le choix d'un petit format plus intimiste comme cette conversation mère-fille . Sa formation aux Gobelins confère au dessin un trait "rond" qui conviendrait bien à de la BD adolescente ou enfantine et cela permet d'atténuer l'enfer qu'est la vie dans le maquis . Depuis la combustion de ses papiers d'identité (marquant un engagement total au sein de la résistance ) à la découverte de son père résistant communiste et réalisateur filmant le déroulement du conflit , en passant par le quotidien si particulier d'une vie retranchée dans la jungle , sans faire de bruits où même le feu doit être caché par des moyens astucieux (très bien expliqués à l'aide de croquis) ; c'est une vie dans une autre qui nous est contée . J'ajoute que les auteures ne tombent pas dans le piège d'un portrait trop féminisant car elles rendent les actes de Linh assez "banals" et logiques , alors qu'elle les réalise dans des conditions extrêmes . Au final , à travers ce portrait de femme résistante , c'est le renforcement du lien mère-fille qui se tisse sous nos yeux , ainsi qu'un formidable leçon de vie . Une très belle lecture , qui va peut-être peiner par un "potentiel relecture" amoindri , néanmoins compensé par un enrichissement profond de culture générale 🙂
  12. The_PoP

    Liberty

    Titre de l'album : Liberty Scenariste de l'album : Warnauts & Raives Dessinateur de l'album : Warnauts & Raives Coloriste : Warnauts & Raives Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1974. Le monde entier s'est donné rendez-vous à Kinshasa pour assister au combat entre Ali et Foreman. Mais pour Tshilanda, seize ans, la rencontre brutale a lieu bien loin du ring. Proie rêvée pour un Américain peu scrupuleux, elle tombe enceinte à son corps défendant. Elle décide alors d'écrire la suite de son histoire aux USA. Sa fille s'appellera Liberty, comme un voeu pieux. Car il est encore loin, le chemin qui mènera à l'élection de Barack Obama... Critique : Liberty est réédité cette fois-ci aux éditions du Lombard, et il faut reconnaitre que le boulot est bien fait sur cette édition avec les superbes pages de croquis insérées au milieu des pages de ce roman graphique. Pour ceux qui comme moi étaient passés à côté de la première sortie de cet ouvrage Liberty retrace le destin d'une jeune Zaïroise qui va choisir d'immigrer aux états unis pour affronter son destin et celui de l'Amérique. On la suivra à travers son histoire et celle de sa fille, racontée à travers plusieurs personnages narrateurs différents. Si les dernières parutions sur Purple Heart notamment du duo constitué d'Éric Warnauts et de Guy Raives m'avaient un peu laissé de marbre graphiquement parlant, ici j'ai beaucoup aimé le résultat de leur collaboration. J'ai passé un chouette moment de lecture sur ce roman graphique qui nous permet une fois encore avec ces auteurs de parcourir 30 ans d'histoire de l'Amérique sous le sigle de l'afro américanisme. Intéressant. Autres infos : Réédition Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberty-ned?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. The_PoP

    Liberty

    Liberty est réédité cette fois-ci aux éditions du Lombard, et il faut reconnaitre que le boulot est bien fait sur cette édition avec les superbes pages de croquis insérées au milieu des pages de ce roman graphique. Pour ceux qui comme moi étaient passés à côté de la première sortie de cet ouvrage Liberty retrace le destin d'une jeune Zaïroise qui va choisir d'immigrer aux états unis pour affronter son destin et celui de l'Amérique. On la suivra à travers son histoire et celle de sa fille, racontée à travers plusieurs personnages narrateurs différents. Si les dernières parutions sur Purple Heart notamment du duo constitué d'Éric Warnauts et de Guy Raives m'avaient un peu laissé de marbre graphiquement parlant, ici j'ai beaucoup aimé le résultat de leur collaboration. J'ai passé un chouette moment de lecture sur ce roman graphique qui nous permet une fois encore avec ces auteurs de parcourir 30 ans d'histoire de l'Amérique sous le sigle de l'afro américanisme. Intéressant.
  14. Kevin Nivek

    Freud , le moment venu

    Nullement aisée fût la tâche de la psychiatre canadienne Suzanne Leclair de rédiger une énième biographie de Sigmund Freud ! L'homme est une telle source d'inspiration et a si profondément bouleversé notre savoir , que de nombreux auteurs ont déjà écrit des biographies ou autres histoires sur cette vie si riche . Dans cet ouvrage , il ne sera pas question de ses consultations avec Anna O entre autres , mais des moments clés de sa vie de patient et non de médecin . L'apparition de cette douleur lancinante buccale constitue le point de départ de cette danse macabre qu'il va livrer pendant 16 ans ! Le dessin "photographique" par moment , alterne avec des cases plus "peinture" ; le noir et blanc profond et encré , pour une période annonciatrice de jours sombres , se permet un carmin sur certaines pages signifiant les cellules cancéreuses et/ou la montée du nazisme en Autriche . L'immersion est totale , on est pris dans cette spirale de mauvaises nouvelles déferlant sur le docteur Freud . Des planches abstraites et inquiétantes jalonnent le récit , elles symbolisent le mal rongeant et sonnent comme une éloge funèbre . Je dois bien avouer avoir été surpris de voir son médecin lui déconseiller de fumer , mettant son tabagisme comme cause principale de son cancer . Les premières études épidémiologiques démontrant la réelle nocivité du tabac ne sont sorties qu'en 1950 , soit bien avant le décès de Freud en 1939 ! Erreur ou pas des auteurs , Sigmund Freud ne cessera jamais de fumer . Ce substitut à la masturbation comme il l'analyse , le poursuivra jusqu'aux derniers instants de sa vie . Il est intéressant de noter dans le récit sa persévérance face à la maladie et ses nombreuses opérations , les prothèses qu'il va devoir mettre , même son intention ferme de rester en Autriche malgré les exactions naissantes des nazis . Il finira quand même par rejoindre Londres , accueilli à bras ouverts par les anglais férus de sa science ; mais à contre coeur réellement . Il continuera sa vie là-bas , alternant cigares , de rares consultations, et l'aide immense de sa fille Anna elle aussi médecin , qui le soignera et jouera les infirmières jusqu'à la fin . La fin justement , j'ai découvert qu'il avait choisi plus ou moins de "partir" , bien aidé par son médecin traitant et la morphine distribuée par doses croissantes de jours en jours . On apprend encore sur le père de la psychanalyse , avec ce roman graphique des plus réussis . Pari gagné pour Suzanne Leclair , et haut la main !
  15. Titre de l'album : Freud , le moment venu Scenariste de l'album : Suzanne Leclair Dessinateur de l'album : William Roy Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : En 1923, Sigmund Freud, âgé de 67 ans et fumeur invétéré de cigares, découvre qu'il est atteint d'un cancer de la bouche. Longtemps, les médecins lui avaient caché la vérité, persuadés qu'il n'est pas prêt à entendre la nouvelle... Durant plus de 15 ans, Freud luttera contre sa maladie... tout en refusant d'arrêter de fumer, persuadé que le cigare augmente sa productivité et lui permet de garder une meilleure maîtrise de lui-même. Dans le même temps, un mal tout aussi redoutable ronge l'Europe : en 1933, Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne. Cinq ans plus tard, il annexe l'Autriche. Freud n'a alors d'autre choix que de fuir Vienne pour Londres... Avec justesse et sobriété, Suzanne Leclair et William Roy nous plongent dans l'intimité du père de la psychanalyse. Ils livrent le portrait d'un homme, loin des fantasmes, face à ses contradictions et ses faiblesses, dans une réflexion autour de notre façon de faire face à la mort et au droit de la choisir. Critique : Nullement aisée fût la tâche de la psychiatre canadienne Suzanne Leclair de rédiger une énième biographie de Sigmund Freud ! L'homme est une telle source d'inspiration et a si profondément bouleversé notre savoir , que de nombreux auteurs ont déjà écrit des biographies ou autres histoires sur cette vie si riche . Dans cet ouvrage , il ne sera pas question de ses consultations avec Anna O entre autres , mais des moments clés de sa vie de patient et non de médecin . L'apparition de cette douleur lancinante buccale constitue le point de départ de cette danse macabre qu'il va livrer pendant 16 ans ! Le dessin "photographique" par moment , alterne avec des cases plus "peinture" ; le noir et blanc profond et encré , pour une période annonciatrice de jours sombres , se permet un carmin sur certaines pages signifiant les cellules cancéreuses et/ou la montée du nazisme en Autriche . L'immersion est totale , on est pris dans cette spirale de mauvaises nouvelles déferlant sur le docteur Freud . Des planches abstraites et inquiétantes jalonnent le récit , elles symbolisent le mal rongeant et sonnent comme une éloge funèbre . Je dois bien avouer avoir été surpris de voir son médecin lui déconseiller de fumer , mettant son tabagisme comme cause principale de son cancer . Les premières études épidémiologiques démontrant la réelle nocivité du tabac ne sont sorties qu'en 1950 , soit bien avant le décès de Freud en 1939 ! Erreur ou pas des auteurs , Sigmund Freud ne cessera jamais de fumer . Ce substitut à la masturbation comme il l'analyse , le poursuivra jusqu'aux derniers instants de sa vie . Il est intéressant de noter dans le récit sa persévérance face à la maladie et ses nombreuses opérations , les prothèses qu'il va devoir mettre , même son intention ferme de rester en Autriche malgré les exactions naissantes des nazis . Il finira quand même par rejoindre Londres , accueilli à bras ouverts par les anglais férus de sa science ; mais à contre coeur réellement . Il continuera sa vie là-bas , alternant cigares , de rares consultations, et l'aide immense de sa fille Anna elle aussi médecin , qui le soignera et jouera les infirmières jusqu'à la fin . La fin justement , j'ai découvert qu'il avait choisi plus ou moins de "partir" , bien aidé par son médecin traitant et la morphine distribuée par doses croissantes de jours en jours . On apprend encore sur le père de la psychanalyse , avec ce roman graphique des plus réussis . Pari gagné pour Suzanne Leclair , et haut la main ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/freud-le-moment-venu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : Le ciel pour conquête Scenariste de l'album : YUDORI Dessinateur de l'album : YUDORI Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Amélie est une jeune catholique mariée à Hans, marchand de la bonne société hollandaise de ce milieu de seizième siècle. Une vie d'humilité qui ne sied guère à son caractère rebelle et fantasque, et qui bascule quand Hans rapporte une jeune esclave venue des pays lointain. Lentement, les deux femmes vont nouer une relation fusionnelle qui va toutes les deux les libérer... Critique : Hollande, XVIe siècle, Amélie est une jeune femme très croyante qui cherche à se rapprocher de Dieu, elle aimerait voir de ses yeux toutes ses créations et pour cela, réfléchit à un moyen de voler comme un oiseau. Hélas, elle a fait un mariage de complaisance, son mari est marchand et ne lui montre que peu d’intérêt et à cette époque, que l’on soit de bonne lignée ou non, toutes les femmes travaillent. Elle doit donc s’occuper du linge, faire les courses et la cuisine, dépoussiérer les meubles et le soir, tenir son rôle conjugal. Un jour, son mari ramène une maitresse orientale d’un de ces voyages ; si elle se rend compte qu’elle n’est pas aimée, cela lui laisse aussi du temps pour ses recherches. Le ciel pour conquête est la 1ère œuvre de Yudori, le style graphique est à mi-chemin entre orient et occident, un mélange de culture que l’on retrouve aussi dans les deux femmes principales de l’histoire qui finissent par apprendre beaucoup l’une de l’autre. C’est un portrait de la condition féminine, il y a l’épouse coincée entre devoir et envie, la servante qui rêve de trouver un bon époux et qui lorgne sur le poste de maitresse de maison et la maitresse, esclave asiatique, qui est juste contente d’être en vie et de pouvoir manger, elle tient des propos très philosophiques d’ailleurs. C’est aussi la place de la femme dans la science et la menace de finir au bûcher. L’édition est de qualité, un beau papier et de belles finitions pour ce roman graphique qui nous entraine facilement avec lui. Extrait Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-ciel-pour-conquete?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Nickad

    Le ciel pour conquête

    Hollande, XVIe siècle, Amélie est une jeune femme très croyante qui cherche à se rapprocher de Dieu, elle aimerait voir de ses yeux toutes ses créations et pour cela, réfléchit à un moyen de voler comme un oiseau. Hélas, elle a fait un mariage de complaisance, son mari est marchand et ne lui montre que peu d’intérêt et à cette époque, que l’on soit de bonne lignée ou non, toutes les femmes travaillent. Elle doit donc s’occuper du linge, faire les courses et la cuisine, dépoussiérer les meubles et le soir, tenir son rôle conjugal. Un jour, son mari ramène une maitresse orientale d’un de ces voyages ; si elle se rend compte qu’elle n’est pas aimée, cela lui laisse aussi du temps pour ses recherches. Le ciel pour conquête est la 1ère œuvre de Yudori, le style graphique est à mi-chemin entre orient et occident, un mélange de culture que l’on retrouve aussi dans les deux femmes principales de l’histoire qui finissent par apprendre beaucoup l’une de l’autre. C’est un portrait de la condition féminine, il y a l’épouse coincée entre devoir et envie, la servante qui rêve de trouver un bon époux et qui lorgne sur le poste de maitresse de maison et la maitresse, esclave asiatique, qui est juste contente d’être en vie et de pouvoir manger, elle tient des propos très philosophiques d’ailleurs. C’est aussi la place de la femme dans la science et la menace de finir au bûcher. L’édition est de qualité, un beau papier et de belles finitions pour ce roman graphique qui nous entraine facilement avec lui. Extrait
  18. Titre de l'album : Pas de baisers pour maman Scenariste de l'album : Mathieu Sapin Dessinateur de l'album : Mathieu Sapin Coloriste : Mathieu Sapin Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : S'il y a quelque chose que Jo n'aime pas, c'est d'être embrassé par sa tendre mère - Madame Chattemite - surtout si c'est devant les copains. « Des baisers ! Toujours des baisers ! » hurle Jo. « Je les déteste, je n'en veux pas ! Des baisers pour dire bonjour, bonsoir et merci ! Des baisers humides et poisseux, toujours des baisers ! » Comment Madame Chattemite s'y prendra-t-elle désormais pour témoigner sa grande affection maternelle ? En adaptant Pas de baiser pour maman en bande dessinée, Mathieu Sapin revisite un classique de la bibliographie de Tomi Ungerer, et rend hommage à une oeuvre ayant le plus marqué son enfance et orienté sa carrière. Critique : Avouons le d'emblée, je ne connais pas le livre originel de Tomi Ungerer. Dur donc de comparer ce "remake" ou cette adaptation en bande dessinée réalisée par Mathieu Sapin. Et je ne connaissais le travail de Tomi Ungerer que de réputation. Mon mea culpa d'ignare ainsi effectué, profitons de la chance de pouvoir jeter un regard neuf sur cette bd/roman graphique à destination des parents/enfants. En effet cette oeuvre mérite de s'y attarder car elle présente plusieurs grilles de lecture selon que l'on soit dans un cas ou dans l'autre. Elle fera nécessairement sourire et/ou grincer des dents par la justesse de certaines des situations qui se présentent. Le graphisme de Mathieu Sapin me semble pour ma part très très proche de celui de Tomi Ungerer, et personnellement ce n'est pas ce que je préfère. Il a néanmoins le mérite d'être très expressif et parlant et finalement je crois bien que c'est là le plus important. Autres infos : Adaptation du livre de Tomi Ungerer Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pas-de-baiser-pour-maman?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. The_PoP

    Pas de baisers pour maman

    Avouons le d'emblée, je ne connais pas le livre originel de Tomi Ungerer. Dur donc de comparer ce "remake" ou cette adaptation en bande dessinée réalisée par Mathieu Sapin. Et je ne connaissais le travail de Tomi Ungerer que de réputation. Mon mea culpa d'ignare ainsi effectué, profitons de la chance de pouvoir jeter un regard neuf sur cette bd/roman graphique à destination des parents/enfants. En effet cette oeuvre mérite de s'y attarder car elle présente plusieurs grilles de lecture selon que l'on soit dans un cas ou dans l'autre. Elle fera nécessairement sourire et/ou grincer des dents par la justesse de certaines des situations qui se présentent. Le graphisme de Mathieu Sapin me semble pour ma part très très proche de celui de Tomi Ungerer, et personnellement ce n'est pas ce que je préfère. Il a néanmoins le mérite d'être très expressif et parlant et finalement je crois bien que c'est là le plus important.
  20. The_PoP

    Séraphine

    Quelle jolie bd/roman graphique que ce Seraphine. Si l'histoire comme le dessin, sont très tendres et finalement peut être pas si marquants, le tout forme une belle histoire sociale dans le Paris d'après la Commune. Touchante, pleine de tendresse et de réalités sociales de ce petit peuple de paris, la réussite des auteurs est de parvenir à nous montrer la misère sans jamais tomber dans le misérabilisme. On y rencontre avant tout des personnages plus humains que jamais, toujours touchants, et souvent juste dans leurs travers comme dans leurs qualités. Le trait d'Edith nous dépeint tout cela à merveille, et cette bd fut un très beau moment de lecture d'avant Noël, puisque je rattrape ici un peu de mon retard.
  21. The_PoP

    Séraphine

    Titre de l'album : Séraphine Scenariste de l'album : Marie Desplechin Dessinateur de l'album : Edith Coloriste : Edith Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Que faire de sa vie quand on a treize ans et qu'on est une fille pauvre, pas laide, sachant lire, sans autre protection que celle d'un vieux curé, d'une tante prostituée et d'une veuve ronchon ? Nonne ? Jamais. Séraphine est trop insolente. Couturière ? Non plus. Elle a trop envie de parler et de voir du monde. Peut-être qu'un jour les femmes pourront devenir juges, gendarmes ou avocats et faire de la politique... Peut-être même qu'un jour Dieu Lui-même sera une femme. Mais, pour l'instant, nous sommes en 1885, à Paris, ou plutôt à Montmartre. Le souvenir de la Commune est encore vif chez les uns. Les autres s'occupent de l'enterrer définitivement en bâtissant, là-haut sur la butte, le Sacré-Coeur. Et Séraphine ne voit qu'une solution pour mener la vie libre et sans misère dont elle rêve : s'en remettre à sainte Rita, la patronne des causes désespérées... Critique : Quelle jolie bd/roman graphique que ce Seraphine. Si l'histoire comme le dessin, sont très tendres et finalement peut être pas si marquants, le tout forme une belle histoire sociale dans le Paris d'après la Commune. Touchante, pleine de tendresse et de réalités sociales de ce petit peuple de paris, la réussite des auteurs est de parvenir à nous montrer la misère sans jamais tomber dans le misérabilisme. On y rencontre avant tout des personnages plus humains que jamais, toujours touchants, et souvent juste dans leurs travers comme dans leurs qualités. Le trait d'Edith nous dépeint tout cela à merveille, et cette bd fut un très beau moment de lecture d'avant Noël, puisque je rattrape ici un peu de mon retard. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/seraphine?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. The_PoP

    La tresse

    Titre de l'album : La tresse Scenariste de l'album : Lylian Dessinateur de l'album : Algésiras Coloriste : Algésiras Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Trois continents, trois vies, trois destins entremêlés, tissés, entrelacés dans une fresque humaniste et moderne. Des tréfonds de L'Inde pauvre aux immenses buildings canadiens, en passant par la flamboyante Sicile, le destin de Smita, Sarah et Giuila, liées sans le savoir, tisse une tresse d'espoir et de solidarité. Un voyage au coeur de la condition des femmes du monde moderne et un hommage à toutes celles qui se battent pour leur liberté. Critique : J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité. Autres infos : D'après le roman de Laetitia Colombani Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tresse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. The_PoP

    La tresse

    J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité.
  24. The_PoP

    Dernier Souffle

    Pfff quelle claque. J'adore les Western. Et là je prends une leçon de maitrise du mouvement en BD par une BD initialement née sur Instagram. Là où les western brillent souvent par leurs dessins détaillés, les visages travaillés dans un style souvent très réalistes, dans la lignée des Blueberry, Comanche et autres Durango, ici Thierry Martin nous livre un trait puissant, évocateur, transpirant émotions, intentions, et psychologies des personnages dans ce sombre règlement de compte ultra violent et minimaliste dans son scénario. Un vrai régal, qui se lit hélas bien trop vite, et qui laisse cette impression étrange de coup de poing dans l'estomac. Dernier souffle va marquer les esprits et si son prix me parait un poil élevé au vu de la pagination et d'un scénario léger, je vous recommande pourtant de vous laisser tenter par cette expérience forte, et cet objet magnifique dans son coffret.
  25. The_PoP

    Dernier Souffle

    Titre de l'album : Dernier Souffle Scenariste de l'album : Thierry Martin Dessinateur de l'album : Thierry Martin Coloriste : Thierry Martin Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Signé Thierry Martin, Dernier Souffle propose de suivre la traque obsédante et silencieuse, menée par un homme porté par le souffle de la vengeance. Une traque immuable aux multiples rebondissements dont les plus terribles prédateurs ne seront peut-être pas ceux qu'on imagine... Un western haletant né sur Instagram, un défi scénaristique et graphique, une improvisation maîtrisée, au jour le jour. Critique : Pfff quelle claque. J'adore les Western. Et là je prends une leçon de maitrise du mouvement en BD par une BD initialement née sur Instagram. Là où les western brillent souvent par leurs dessins détaillés, les visages travaillés dans un style souvent très réalistes, dans la lignée des Blueberry, Comanche et autres Durango, ici Thierry Martin nous livre un trait puissant, évocateur, transpirant émotions, intentions, et psychologies des personnages dans ce sombre règlement de compte ultra violent et minimaliste dans son scénario. Un vrai régal, qui se lit hélas bien trop vite, et qui laisse cette impression étrange de coup de poing dans l'estomac. Dernier souffle va marquer les esprits et si son prix me parait un poil élevé au vu de la pagination et d'un scénario léger, je vous recommande pourtant de vous laisser tenter par cette expérience forte, et cet objet magnifique dans son coffret. Autres infos : Western muet à couper le souffle Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dernier-souffle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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