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  1. Et voici le dernier né dans les sorties récentes de chez Soleil en Science Fiction. Pour ceux qui ont raté la bande annonce de cette nouvelle série, je vous laisse avec le lien pour la découvrir. https://www.editions-soleil.fr/videos/iss-snipers-la-nouvelle-serie-de-jean-luc-istin Alors ce Tome 1 il a quoi dans le ventre ? D'abord de l'action survitaminée, ensuite un personnage fort, foncièrement badass et pas vraiment gentil, et enfin une science fiction où l'on retrouve quand même nos humains et leurs relations au centre de tout. Oui la réflexion sur l'avenir métaphysique de la trans humanité n'est pas vraiment au coeur de ISS Snipers. Ici c'est la guerre, et en version sale. Côté scénario donc des clins d'oeils appuyés à quelques cadors du genre, une histoire relativement courte pour coller au format et une fin ou le Deus Ex Machina intervient un peu rapidement pour ne pas nous faire hausser un sourcil à mon avis. C'est d'ailleurs l'un des défauts de cette BD : ce Background mérite d'être traité sur une série et non en multiples One-Shot. A voir ce que les prochains tomes nous réserveront, mais j'ai un doute sur l'intérêt à long terme de cette série si l'on se contente comme pour Conquêtes de One shot. Reste que comme pour Conquêtes justement, cela nous fait toujours une lecture divertissante de SF survitaminée sans trop avoir besoin de ses neurones. Graphiquement cependant je dis chapeau bas. On sort clairement des standards habituels de chez Soleil, mais on le fait en douceur avec le trait splendide et assez fin de Erwan Seure-Le-Bihan. Sa mise en couleur renforce d'ailleurs l'originalité de son traitement de la SF chez Soleil, et c'est Tant mieux tant cela donne un résultat très frais. Seul bémol, ce que l'on gagne sur les personnages on le perd un peu sur les plans larges façon Space Opéra qui sont un peu moins mis en valeur qu'habituellement sur ce genre de parutions. Mais personnellement je ne m'en plaindrais pas.
  2. Titre de l'album : I.S.S. Snipers - Tome 1 - Reid Eckart Scenariste de l'album : Jean Luc Istin Dessinateur de l'album : Erwan Seure-Le-Bihan Coloriste : Erwan Seure-Le-Bihan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Je suis le I.S.S. Sniper Reid Eckart, on me surnomme Stock parce que je moissonne la mort et fais un stock de cadavres là où je colle mes bottes. Comme on arrive, on repart. On enchaîne les missions parce que le vent de révolte sur des planètes aussi éloignées, ça souffle plus vite que l'ordre. Ça, c'était avant ! Car depuis qu'on nous a envoyés sur Okeelia, faut bien l'avouer, la donne a changé ! Critique : Et voici le dernier né dans les sorties récentes de chez Soleil en Science Fiction. Pour ceux qui ont raté la bande annonce de cette nouvelle série, je vous laisse avec le lien pour la découvrir. https://www.editions-soleil.fr/videos/iss-snipers-la-nouvelle-serie-de-jean-luc-istin Alors ce Tome 1 il a quoi dans le ventre ? D'abord de l'action survitaminée, ensuite un personnage fort, foncièrement badass et pas vraiment gentil, et enfin une science fiction où l'on retrouve quand même nos humains et leurs relations au centre de tout. Oui la réflexion sur l'avenir métaphysique de la trans humanité n'est pas vraiment au coeur de ISS Snipers. Ici c'est la guerre, et en version sale. Côté scénario donc des clins d'oeils appuyés à quelques cadors du genre, une histoire relativement courte pour coller au format et une fin ou le Deus Ex Machina intervient un peu rapidement pour ne pas nous faire hausser un sourcil à mon avis. C'est d'ailleurs l'un des défauts de cette BD : ce Background mérite d'être traité sur une série et non en multiples One-Shot. A voir ce que les prochains tomes nous réserveront, mais j'ai un doute sur l'intérêt à long terme de cette série si l'on se contente comme pour Conquêtes de One shot. Reste que comme pour Conquêtes justement, cela nous fait toujours une lecture divertissante de SF survitaminée sans trop avoir besoin de ses neurones. Graphiquement cependant je dis chapeau bas. On sort clairement des standards habituels de chez Soleil, mais on le fait en douceur avec le trait splendide et assez fin de Erwan Seure-Le-Bihan. Sa mise en couleur renforce d'ailleurs l'originalité de son traitement de la SF chez Soleil, et c'est Tant mieux tant cela donne un résultat très frais. Seul bémol, ce que l'on gagne sur les personnages on le perd un peu sur les plans larges façon Space Opéra qui sont un peu moins mis en valeur qu'habituellement sur ce genre de parutions. Mais personnellement je ne m'en plaindrais pas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/i-s-s-snipers-tome-1-reid-eckart?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. The_PoP

    Crusaders - Tome 3 - Spectre

    Crusaders continue sur son rythme de parution effréné puisqu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série de SF façon Space opéra, mettant en scène une humanité au bord du gouffre, confrontée à des Aliens ayant des millénaires d'avance technologique sur eux, et englués dans un conflits dont les racines et les implications les dépasse. A la manière d'un Universal War One, Crusaders nous embarque dans le sillage d'une science omniprésente, ou les concepts se bousculent et nous bousculent au service d'une épopée aux enjeux colossaux pour l'humanité. Pour les allergiques à la science, inutile même d'ouvrir ce tome tant l'intrigue est centrée en grande partie là dessus. Le rythme effréné de l'avancée de l'histoire ne permet souvent que de survoler ces sujets, et si cela arrange parfois le scénariste de SF, cela ne laisse au lecteur que peu de temps pour assimiler et réagir aux informations balancées coups sur coups. Les dessins de Leno Carvalho pour les grandes scènes de Space Opéra sont très réussis, et le seul bémol que je pourrais amener sur le traitement graphique de Crusaders ce serait une légère difficulté à appréhender les différents personnages. Mais c'est à la marge, tant les personnages ne sont finalement pas au centre de l'histoire.
  4. Titre de l'album : Crusaders - Tome 3 - Spectre Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Leno Carvalho Coloriste : Simon Champelovier Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : La colonie humaine de Titan reçoit les plans de constructions de fabuleux vaisseaux spatiaux et les coordonnées d'une galaxie lointaine. Plusieurs mois plus tard, le Crusader 1 prend la tête d'une armada prête à rejoindre les créateurs du signal. Propulsés à travers des trous de ver, les vaisseaux arrivent en vue d'une gigantesque structure extraterrestre tendue entre deux astres ! Dans quel but ? Critique : Crusaders continue sur son rythme de parution effréné puisqu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série de SF façon Space opéra, mettant en scène une humanité au bord du gouffre, confrontée à des Aliens ayant des millénaires d'avance technologique sur eux, et englués dans un conflits dont les racines et les implications les dépasse. A la manière d'un Universal War One, Crusaders nous embarque dans le sillage d'une science omniprésente, ou les concepts se bousculent et nous bousculent au service d'une épopée aux enjeux colossaux pour l'humanité. Pour les allergiques à la science, inutile même d'ouvrir ce tome tant l'intrigue est centrée en grande partie là dessus. Le rythme effréné de l'avancée de l'histoire ne permet souvent que de survoler ces sujets, et si cela arrange parfois le scénariste de SF, cela ne laisse au lecteur que peu de temps pour assimiler et réagir aux informations balancées coups sur coups. Les dessins de Leno Carvalho pour les grandes scènes de Space Opéra sont très réussis, et le seul bémol que je pourrais amener sur le traitement graphique de Crusaders ce serait une légère difficulté à appréhender les différents personnages. Mais c'est à la marge, tant les personnages ne sont finalement pas au centre de l'histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/crusaders-tome-3-spectre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Les Omniscients - tome 2

    Voici déjà le second tome de cette nouvelle série SF à destination des jeunes publiée aux éditions Le Lombard, et comme le premier tome on poursuit avec la même recette plus que sympa : aventure, personnages bien marqués, complot et opposition qui avance sur des enjeux pour le moment partiellement masqués. Un bon cocktail, d'autant plus que les dialogues bien vivants de Vincent Dugomier et les dessins tout en rondeurs de Renata Castellani complètent fort bien ce tableau. Cet Omniscient est même une lecture agréable pour les adultes, ce qui permet de dire sans trop se tromper que les plus jeunes devraient largement y trouver leur compte.
  6. Titre de l'album : Les Omniscients - tome 2 Scenariste de l'album : Vincent Dugomier Dessinateur de l'album : Renata Castellani Coloriste : Benoît Beckaert Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Les Omniscients se sont retrouvés. Ils forment à présent un groupe uni et prêt à faire face à toutes les situations. Et les dangers ne manquent pas : des agents du gouvernement tentent toujours de les capturer. Mais surtout, ils découvrent avec stupeur l'existence d'un second groupe d'Omniscients. Amis ou ennemis ? Nos héros devront le découvrir sans tarder. Critique : Voici déjà le second tome de cette nouvelle série SF à destination des jeunes publiée aux éditions Le Lombard, et comme le premier tome on poursuit avec la même recette plus que sympa : aventure, personnages bien marqués, complot et opposition qui avance sur des enjeux pour le moment partiellement masqués. Un bon cocktail, d'autant plus que les dialogues bien vivants de Vincent Dugomier et les dessins tout en rondeurs de Renata Castellani complètent fort bien ce tableau. Cet Omniscient est même une lecture agréable pour les adultes, ce qui permet de dire sans trop se tromper que les plus jeunes devraient largement y trouver leur compte. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-omniscients-tome-2-les-autres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : Invisible Kingdom - Tome 2 - La bordure Scenariste de l'album : G. Willow Wilson Dessinateur de l'album : Christian Ward Coloriste : Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Sélection officielle du FIBD 2021 Eisner Award 2020 de la meilleure nouvelle série Eisner Award 2020 du meilleur artiste numérique La saga SF acclamée par la critique continue ! Prophètes et profits ne font qu'un... Après avoir révélé au monde l'alliance secrète entre la méga-corporation Lux et la religion dominante, Vess, Grix et tout leur équipage se réfugient dans une ceinture d'astéroïdes aux confins du système solaire. Mais d'autres menaces rôdent dans cette zone reculée et leur rencontre avec une dangereuse bande de pirates pourrait bien être leur dernier espoir de survie... ou causer leur perte. Ensemble, Grix et Vess vont devoir lutter pour leur vaisseau et leurs convictions, tandis qu'une nouvelle découverte vient bouleverser nos deux héroïnes. Et si la plus grande des révélations se trouvait en elles ? Dans ce deuxième opus de leur série doublement récompensée aux Eisner Awards et nommée dans la sélection officielle du FIBD 2021, G. Willow Wilson (créatrice de Ms. Marvel) et Christian Ward (Black Bolt, Machine Gun Wizards...) poursuivent l'exploration du lien qui unit Vess et Grix. Une transposition magistrale de nos préoccupations contemporaines dans un univers lointain et haut en couleurs. "De la SF grandiose, tout simplement". ComicsBlog " Un Star Wars pop-art, intelligent et féministe. " Publishers Weekly " Un space opera dynamique et riche de sens. " Syfy Wire " Invisible Kingdom est un récit de science-fiction surprenant, troublant, qui propose une approche politique de difficultés contemporaines, sous le vernis d'un cosmos étrange et crédible. Une oeuvre passionnante. " Top Comics Critique : Ah ben voilà ! On se demandait il y a pas longtemps ce qu'on avait comme bon space opera. Invisible Kingdom est une bonne réponse avec ce tome 2 qui nous rappellera tout de suite Star Wars mais surtout Saga. Et c'est plutôt un beau compliment du coup. Le tome 1 m'avait beaucoup plu avec cette critique acerbe d'une société qui pourrait fort bien être la notre, et la mise en place d'un jeu de dupe sociétal bien pourri. Le tome 2 enfonce le clou car nul besoin d'être un fin sociologue pour y voir les dérives de pans entiers de notre société actuelle. Reste que l'aventure y est omniprésente tout comme l'action et que si le fond est passionnant, la forme n'est pas en reste. Graphiquement on est sur la même veine que le tome 1, et je pense qu'il faut l'ouvrir pour vous faire un avis. Certains trouveront ça proprement dingue et super réussi, d'autres auront du mal à s'y retrouver. pour ma part, jereconnais que cela ne m'a pas emballé de prime abord, mais je crois aussi que de toute façon je suis trop accroché à l'histoire et aux personnages pour que cela me gêne vraiment. Du coup, bah invisible kingdom, si vous avez aimé Saga, ne passez pas à côté. Et bravo aux éditions Hi Comics pour aller nous chercher toujours plus de pépites Indé en comics. Autres infos : Quand Star Wars croise Saga Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/invisible-kingdom-tome-2-la-bordure?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Ah ben voilà ! On se demandait il y a pas longtemps ce qu'on avait comme bon space opera. Invisible Kingdom est une bonne réponse avec ce tome 2 qui nous rappellera tout de suite Star Wars mais surtout Saga. Et c'est plutôt un beau compliment du coup. Le tome 1 m'avait beaucoup plu avec cette critique acerbe d'une société qui pourrait fort bien être la notre, et la mise en place d'un jeu de dupe sociétal bien pourri. Le tome 2 enfonce le clou car nul besoin d'être un fin sociologue pour y voir les dérives de pans entiers de notre société actuelle. Reste que l'aventure y est omniprésente tout comme l'action et que si le fond est passionnant, la forme n'est pas en reste. Graphiquement on est sur la même veine que le tome 1, et je pense qu'il faut l'ouvrir pour vous faire un avis. Certains trouveront ça proprement dingue et super réussi, d'autres auront du mal à s'y retrouver. pour ma part, jereconnais que cela ne m'a pas emballé de prime abord, mais je crois aussi que de toute façon je suis trop accroché à l'histoire et aux personnages pour que cela me gêne vraiment. Du coup, bah invisible kingdom, si vous avez aimé Saga, ne passez pas à côté. Et bravo aux éditions Hi Comics pour aller nous chercher toujours plus de pépites Indé en comics.
  9. Titre de l'album : L'homme qui inventait le monde Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Bertrand Marchal Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : La Terre fait face à une terrible menace extraterrestre, et la guerre qui fait rage dans l'espace semble perdue. Engagé sur le front, le capitaine John Bowman, navigateur d'exception, est victime d'un incident qui le fait entrer en contact avec une mystérieuse matière noire. Rapatrié et placé en quarantaine, il fait l'objet d'une surveillance constante et se retrouve en proie à des cauchemars récurrents. Épuisé, il décide de s'évader et découvre que l'entité avec laquelle il a été en contact l'a doté d'étranges pouvoirs. Il se pourrait même que ses pouvoirs puissent bouleverser le cours de la guerre et... sauver l'humanité ! Critique : Il ne manquerait que Léo au casting de cet album pour qu'on retrouve la même équipe que celle qui était aux commandes des séries Kenya, Namibia et Amazonie. Léo n'est néanmoins pas très loin vu qu'il préface l'album de ses deux complices en regrettant visiblement de ne pas faire partie de l'aventure. Ce oneshot, à la très belle couverture, m'évoquant quelque part la guerre éternelle, reste dans le domaine de la SF comme souvent avec ces auteurs. Il est toutefois éloigné des productions habituelles, tant des auteurs, que des BD de SF plus habituelles de ces dernières années. Car même si on y retrouve des thèmes assez classiques en SF (une menace Alien, un héros doté de pouvoirs étranges qu'il va découvrir en même temps qu'il se découvre) ce n’est pas un album d’action. Ce n’est pas du Space opéra non plus, contrairement à ce qu'on peut croire en lisant le résumé et en regardant la couverture, c'est plutôt un road movie. Un cheminement à petit pas pour les protagonistes qui va les amener vers la conclusion. L'histoire de déroule avec lenteur, ce qui n'est pas un défaut, en trois tiers et j'ai bien accroché au 1er et au dernier. Il me manque sans doute un petit quelque chose dans le développement central pour être plus emballé. L'album aurait gagné en force sous forme de nouvelle ou de livre plus classique je crois, avec un développement plus important. Point fort, le lecteur de SF, que je suis, y a retrouvé de nombreuses influences. Des références, comme celles de La stratégie Ender par exemple, ou 2001 semblent les plus évidentes, et j'en découvrirais certainement bien d'autres à la relecture. C'est un album qui s'adresse en priorité aux amateurs de SF. Il s'analyse et se digère lentement. Mais en parler plus serait prendre le risque de spoiler de manière importante... En tout cas cette aventure du capitaine Bowman est très sympathique mais n’en attendez pas trop. C’est un album qui repose sur des twist …. Qu’on voit nettement arriver, si on est habitué au genre, et il y a globalement peu d’émotions affichés par les personnages malgré les enjeux présentés. Que ce soit dans les faits, les situations ou entre les personnages. Les dessins sont légèrement rétro mais me rappellent la guerre éternelle (autre grosse référence SF et BD). Il manque cependant à l’album quelque chose. Un supplément d’âme je dirais pour marquer les esprits durablement. En résumé c’est une bonne histoire de SF, qui sort des sentiers battus en BD, mais qui se mérite. A réserver aux amateurs de SF. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-inventait-le-monde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. VladNirky

    L'homme qui inventait le monde

    Il ne manquerait que Léo au casting de cet album pour qu'on retrouve la même équipe que celle qui était aux commandes des séries Kenya, Namibia et Amazonie. Léo n'est néanmoins pas très loin vu qu'il préface l'album de ses deux complices en regrettant visiblement de ne pas faire partie de l'aventure. Ce oneshot, à la très belle couverture, m'évoquant quelque part la guerre éternelle, reste dans le domaine de la SF comme souvent avec ces auteurs. Il est toutefois éloigné des productions habituelles, tant des auteurs, que des BD de SF plus habituelles de ces dernières années. Car même si on y retrouve des thèmes assez classiques en SF (une menace Alien, un héros doté de pouvoirs étranges qu'il va découvrir en même temps qu'il se découvre) ce n’est pas un album d’action. Ce n’est pas du Space opéra non plus, contrairement à ce qu'on peut croire en lisant le résumé et en regardant la couverture, c'est plutôt un road movie. Un cheminement à petit pas pour les protagonistes qui va les amener vers la conclusion. L'histoire de déroule avec lenteur, ce qui n'est pas un défaut, en trois tiers et j'ai bien accroché au 1er et au dernier. Il me manque sans doute un petit quelque chose dans le développement central pour être plus emballé. L'album aurait gagné en force sous forme de nouvelle ou de livre plus classique je crois, avec un développement plus important. Point fort, le lecteur de SF, que je suis, y a retrouvé de nombreuses influences. Des références, comme celles de La stratégie Ender par exemple, ou 2001 semblent les plus évidentes, et j'en découvrirais certainement bien d'autres à la relecture. C'est un album qui s'adresse en priorité aux amateurs de SF. Il s'analyse et se digère lentement. Mais en parler plus serait prendre le risque de spoiler de manière importante... En tout cas cette aventure du capitaine Bowman est très sympathique mais n’en attendez pas trop. C’est un album qui repose sur des twist …. Qu’on voit nettement arriver, si on est habitué au genre, et il y a globalement peu d’émotions affichés par les personnages malgré les enjeux présentés. Que ce soit dans les faits, les situations ou entre les personnages. Les dessins sont légèrement rétro mais me rappellent la guerre éternelle (autre grosse référence SF et BD). Il manque cependant à l’album quelque chose. Un supplément d’âme je dirais pour marquer les esprits durablement. En résumé c’est une bonne histoire de SF, qui sort des sentiers battus en BD, mais qui se mérite. A réserver aux amateurs de SF.
  11. Chapeau bas à M. Runberg pour nous proposer sur ce tome d'Optic Squad un vrai scénario bien foutu, complexe, avec de mutliples intérêts et intrigues croisées. Le rythme est bon, très soutenu, et les enjeux finissent pas être clairs. C'est un plaisir de lire M. Runberg quand il est à ce niveau là. C'est un grand oui, cet Optic Squad commence sérieusement à se rapprocher de ce que Carmen Mc Callum a pu nous proposer. Alors comme c'est une sacrée référence, je vais quand même y apporter un bémol. Les dessins du tome 1 m'avaient laissé une belle impression, mais là en lisant ce tome 2 il y a quelque chose qui m'a un peu gêné. C'est beau, c'est bien fait, mais j'ai eu du mal à rentrer dans le dessin. Hors le dessinateur n'a pas changé et seul le coloriste à changé entre les deux tomes. J'aurais beaucoup de mal à vous expliquer quelles sont les différences qui m'ont embêté, même en ayant posé et ouvert les deux tomes côte à côte. Alors faites vous votre impression puisque pour moi ce dont je parle est déjà visible en comparant les deux couv'. Puis venez en discuter avec moi. Quoiqu'il en soit Optic Squad est une bonne série de science fiction que je ne peux que vous recommander.
  12. Titre de l'album : Optic Squad - Tome 2 - Mission Los Angeles Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Stéphane Bervas Coloriste : Stéphane Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Californie, le candidat favori Zak Demarest, est en campagne et brigue son deuxième mandat de Président des Western States. Tandis qu’il promeut son futur projet de santé publique d’Imunocard, la délégation est violemment attaquée par un groupe néofaciste, qui considère le programme social de Demarest comme une atteinte aux valeurs de la liberté. L’attentat fait plusieurs victimes dont l’un des agents des Optic Squad infiltrés dans le staff du candidat. Katryn est désignée pour poursuivre la mission d’infiltration avec Valdo. Suite à une série de décès assez obscurs au sein des sympathisants de Demarest, de forts soupçons de dangerosité et de manipulation pèsent sur la technologie envisagée. Les Optic Squad n’ont que les quelques jours qui les séparent des élections pour découvrir si les bonnes intentions du Président sont bien réelles. Critique : Chapeau bas à M. Runberg pour nous proposer sur ce tome d'Optic Squad un vrai scénario bien foutu, complexe, avec de mutliples intérêts et intrigues croisées. Le rythme est bon, très soutenu, et les enjeux finissent pas être clairs. C'est un plaisir de lire M. Runberg quand il est à ce niveau là. C'est un grand oui, cet Optic Squad commence sérieusement à se rapprocher de ce que Carmen Mc Callum a pu nous proposer. Alors comme c'est une sacrée référence, je vais quand même y apporter un bémol. Les dessins du tome 1 m'avaient laissé une belle impression, mais là en lisant ce tome 2 il y a quelque chose qui m'a un peu gêné. C'est beau, c'est bien fait, mais j'ai eu du mal à rentrer dans le dessin. Hors le dessinateur n'a pas changé et seul le coloriste à changé entre les deux tomes. J'aurais beaucoup de mal à vous expliquer quelles sont les différences qui m'ont embêté, même en ayant posé et ouvert les deux tomes côte à côte. Alors faites vous votre impression puisque pour moi ce dont je parle est déjà visible en comparant les deux couv'. Puis venez en discuter avec moi. Quoiqu'il en soit Optic Squad est une bonne série de science fiction que je ne peux que vous recommander. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/optic-squad-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Conquêtes - Tome 6 - Adonaï Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin & Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Betrand Benoit Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Les Américains ont eu leur Vietnam ! Les Russes auront Adonaï ! Là, au milieu d'une jungle dense, poisseuse et humide, l'ennemi invisible les cerne. La flotte russe a atteint Adonaï et découvre qu'une jungle s'étend sur toute la surface de la planète. Après avoir établi une tête de pont, les commissaires lancent une offensive contre les Caméléons, des humanoïdes presque invisibles qui ont mené des raids meurtriers contre les humains. Après des mois de campagne, l'armée s'est enlisée dans une guerre d'usure et les morts se comptent en milliers. Alors, lorsque le sous-lieutenant Orlov et son escouade se retrouvent coupés de leur ligne avec pour seul équipement ce qu'ils portent sur le dos, pour eux, pas d'autre alternative que d'avancer ou de crever... Critique : Cette chronique a été rédigée à partir du pdf de lecture, aussi il peut y avoir des différences d'appréciation par rapport à la version finale papier. Après le bon accueil en librairies des 5 premiers tomes en one shot de Conquêtes, Soleil a décidé de relancer une seconde vague. Ca tome bien, on n'avait pas vu les Russes encore, et ne pas les voir dans cette aventure spatiale me semblait assez hallucinant. Nous revoici donc sur une nouvelle planète, évidemment étrange, avec des Russes aux prises avec des E.T pas toujours hyper coopératifs. Comme d'habitude, retournements de situation, embrouilles, complots et action sont au menu. Avec au passage quelques allusions à "l'avant" et aux circonstances ayant poussé l'humanité à émigrer. Alléchant sur le papier, c'est pour le moment beaucoup trop maigre pour donner plus de dimension au fil conducteur reliant ces 6 one shots. Retour donc sur l'aventure d'une escouade façon 12 salopards dans une jungle hostile. Les références aux films du genre sont évidentes mais maîtrisées. Le rythme est bien. Et le dénouement très bien pensé. Graphiquement, Bertrand Benoit avait déjà plutôt bien dessiné le tome 2, alors autant vous dire qu'on reste en terrain connu. L'ensemble est agréable avec de jolis couleurs et des visages bien détaillés et les scènes d'actions sont assez lisibles. Alors non Conquêtes n'est pas vraiment de la grande science fiction d'envergure, mais plutôt une bonne série de one shots blindés de références cinématographiques pas forcément toutes de science fiction, et au final bien agréable à lire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/conquetes-tome-6-adonai?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. The_PoP

    Conquêtes - Tome 6 - Adonaï

    Cette chronique a été rédigée à partir du pdf de lecture, aussi il peut y avoir des différences d'appréciation par rapport à la version finale papier. Après le bon accueil en librairies des 5 premiers tomes en one shot de Conquêtes, Soleil a décidé de relancer une seconde vague. Ca tome bien, on n'avait pas vu les Russes encore, et ne pas les voir dans cette aventure spatiale me semblait assez hallucinant. Nous revoici donc sur une nouvelle planète, évidemment étrange, avec des Russes aux prises avec des E.T pas toujours hyper coopératifs. Comme d'habitude, retournements de situation, embrouilles, complots et action sont au menu. Avec au passage quelques allusions à "l'avant" et aux circonstances ayant poussé l'humanité à émigrer. Alléchant sur le papier, c'est pour le moment beaucoup trop maigre pour donner plus de dimension au fil conducteur reliant ces 6 one shots. Retour donc sur l'aventure d'une escouade façon 12 salopards dans une jungle hostile. Les références aux films du genre sont évidentes mais maîtrisées. Le rythme est bien. Et le dénouement très bien pensé. Graphiquement, Bertrand Benoit avait déjà plutôt bien dessiné le tome 2, alors autant vous dire qu'on reste en terrain connu. L'ensemble est agréable avec de jolis couleurs et des visages bien détaillés et les scènes d'actions sont assez lisibles. Alors non Conquêtes n'est pas vraiment de la grande science fiction d'envergure, mais plutôt une bonne série de one shots blindés de références cinématographiques pas forcément toutes de science fiction, et au final bien agréable à lire.
  15. poseidon2

    Elecboy t1

    Titre de l'album : Elecboy t1 Scenariste de l'album : Jaouen Dessinateur de l'album : Jaouen Coloriste : Jaouen Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Année 2122, quelque part en Amérique du Nord. Sur une terre aride et brûlée par le soleil, la paix et la sagesse semblent avoir déserté. L'ancien monde civilisé a laissé place au chaos et à la pauvreté, à la violence et à la sauvagerie. Dans un décor de western, au milieu de baraquements de fortune mêlés à des panneaux solaires modernes, les membres d'une communauté autonome survivent tant bien que mal. La quête de l'eau est une préoccupation de tous les instants. Le jeune Joshua est amoureux de Margot, la soeur de Sylvio, un adolescent brutal qui prend plaisir à le frapper. Sylvio appartient au clan des hauteurs, qui affirme son pouvoir en faisant régner la peur sur les autres habitants. Un jour, d'étranges événements se produisent. Dans cet univers d'après l'apocalypse, alors que le père de Joshua et son équipe travaillent sur le réseau d'approvisionnement en eau, des créatures éthérées surgies de nulle part s'en prennent à eux... Une nouvelle saga de science-fiction écrite et dessinée de main de maître par Jaouen Salaün, qui conjugue avec bonheur un trait réaliste et un imaginaire teinté d'onirisme. Critique : Bon allez je vais lâcher un pavé : ce Elecboy m'a laissé un vrai gout.... de premier tome de Servitude. Oui oui rien que cela. Graphiquement c'est très beau mais quand même pas au niveau d'Eric Bourgier. Après c'est dure de demander de faire aussi bien (impossible ?). Mais c'est très joli quand même. Mais c'est surtout au niveau de l'histoire que j'ai eu cette impression. Une impression diffuse d'un scénario dantesque. Un scénario maîtrisé sur le bout des doigts et nous promettant une fresque de science-fiction de haut vol. Cette impression n''est pas venue toute seule. Au début cela peut paraître un peu obscure. Mais l'avancée de l'histoire et surtout la fin, nous ouvre les yeux sur des possibilités de science-fiction sérieuse comme cela fait trop longtemps que l'on n'en a pas vu. Bref un coup de cœur qui, je l'espère, ne sera pas juste un coup d'été dans l'eau. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elecboy-tome-1-naissance?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. The_PoP

    Alt-Life - Tome 2

    Titre de l'album : Alt-Life - Tome 2 Scenariste de l'album : Thomas Cadène Dessinateur de l'album : Joseph Falzon Coloriste : Marie Galopin Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : L'expérience de Josiane et René l'a prouvé, les humains peuvent vivre dans un environnement totalement virtuel. Les corps sont peu à peu abandonnés, et des millions de consciences viennent peupler ce nouveau monde désincarné et sans limites. Entre-temps, René tente son expérience la plus extrême : il crée du néant un petit univers dont il devient le dieu vivant. Il pensait en maîtriser tous les aspects. Mais le jour où il y emmène Josiane pour lui montrer fièrement sa création, les événements prennent une tournure inquiétante… Critique : Allez hop d'abord un petit rappel de la chronique du premier tome de cet Ovni de la BD actuelle : Alt-Life est à appréhender comme un ouvrage de philosophie et non comme une BD d'aventure de Science Fiction. Les réflexions sur notre humanité sont développées tout au long des pages, encore plus que dans le premier tome. Alors autant vous garder un temps très calme pour le découvrir. Ceci étant je trouve que le format BD se prête très bien à l'exercice, laissant la place aux réflexions. Par contre graphiquement, ce n'est clairement pas ce que j'apprécie habituellement, le style n'est pas pour moi. Mais vous l'aurez compris, ce n'est pas là l'objectif de cet album. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alt-life-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. The_PoP

    Alt-Life - Tome 2

    Allez hop d'abord un petit rappel de la chronique du premier tome de cet Ovni de la BD actuelle : Alt-Life est à appréhender comme un ouvrage de philosophie et non comme une BD d'aventure de Science Fiction. Les réflexions sur notre humanité sont développées tout au long des pages, encore plus que dans le premier tome. Alors autant vous garder un temps très calme pour le découvrir. Ceci étant je trouve que le format BD se prête très bien à l'exercice, laissant la place aux réflexions. Par contre graphiquement, ce n'est clairement pas ce que j'apprécie habituellement, le style n'est pas pour moi. Mais vous l'aurez compris, ce n'est pas là l'objectif de cet album.
  18. Et voilà le tome 3 de Ghost War qui clôture ce premier cycle d'action futuriste avec brio. Attention il ne fallait pas trop s'attacher aux personnages car le scénariste Jean-Pierre Pécau, plus habitué des Uchronies, n'a lui clairement pas prévu de les choyer. Les planches de Stefano Martino sont très réussies pour donne vie à ce futur proche, et les scènes d'action sont super bien mises en scène, nerveuse et pleines de mouvements. Décors comme personnages sont bien travaillés et participent au plaisir de lecture ressenti sur ces 3 tomes. Ces graphismes réussis et cette histoire très dynamique, très orientée action, ne manquera pas de nous faire parfois penser à Travis ou Carmen Mc Callum. Ce qui est plutôt un compliment ici chez 1001bd. Si Ghost War ne va probablement pas marquer durablement la SF en BD, le résultat de ce premier tryptique me donne clairement envie d'avoir 3 tomes de rab' car je pense que le scénariste peut en avoir encore sous le coude.
  19. Titre de l'album : Ghost War - tome 3 - Machinen Krieg Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Stefano Martino Coloriste : Elmer B. Santos Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Après le débarquement de mystérieux mécas qui ont pris le contrôle d'une station minière du Grand Nord finlandais, la résistance s'est organisée. Mais nul n'est en mesure d'expliquer les objectifs et l'origine des envahisseurs. La vérité va bientôt éclater, stupéfiant tout le monde, et chacun va devoir choisir son camp... Pour les différents protagonistes luttant pour leur survie, l'heure des comptes a sonné. Critique : Et voilà le tome 3 de Ghost War qui clôture ce premier cycle d'action futuriste avec brio. Attention il ne fallait pas trop s'attacher aux personnages car le scénariste Jean-Pierre Pécau, plus habitué des Uchronies, n'a lui clairement pas prévu de les choyer. Les planches de Stefano Martino sont très réussies pour donne vie à ce futur proche, et les scènes d'action sont super bien mises en scène, nerveuse et pleines de mouvements. Décors comme personnages sont bien travaillés et participent au plaisir de lecture ressenti sur ces 3 tomes. Ces graphismes réussis et cette histoire très dynamique, très orientée action, ne manquera pas de nous faire parfois penser à Travis ou Carmen Mc Callum. Ce qui est plutôt un compliment ici chez 1001bd. Si Ghost War ne va probablement pas marquer durablement la SF en BD, le résultat de ce premier tryptique me donne clairement envie d'avoir 3 tomes de rab' car je pense que le scénariste peut en avoir encore sous le coude. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ghost-war-tome-3-machinen-krieg?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. The_PoP

    Akkad

    Que voilà un one shot de SF aussi ambitieux qu'intelligent. Servi par un scénario impeccable, le propos est intelligent, pertinent et n'oublie pas pour autant de nous questionner sur notre humanité comme toute bonne histoire de SF. Certes graphiquement le résultat est un peu austère mais cela n'en sert que mieux un scénario froid et efficace. Et forcément lorsque l'on commence à parler de capacités hors normes et de distorsions du temps ou des dimensions, mieux vaut avoir un scénario béton. On connaissait l'auteur, Clarke, d'abord pour sa série à succès Mélusine, mais aussi parce qu'il nous a plus récemment gratifié des étranges contes graphiques Réalités obliques ou du One shot Nocturnes dans la collection Signé. Il réussit ici à soigner son oeuvre pour en faire un one shot complet, clair et propre sur un thème habituellement assez casse gueule. Bravo à lui.
  21. The_PoP

    Akkad

    Titre de l'album : Akkad Scenariste de l'album : Clarke Dessinateur de l'album : Clarke Coloriste : Clarke Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Une invasion extraterrestre sème le chaos sur Terre. Les armes conventionnelles semblent inoffensives. Dans une tentative désespérée, le gouvernement américain expérimente un traitement chimique sur cinq adolescents. Objectif : augmenter leur intelligence jusqu'à un niveau surhumain. Ils pourront ensuite inventer l'arme qui nous sauvera tous. Sauf s'ils deviennent eux-mêmes incontrôlables... Critique : Que voilà un one shot de SF aussi ambitieux qu'intelligent. Servi par un scénario impeccable, le propos est intelligent, pertinent et n'oublie pas pour autant de nous questionner sur notre humanité comme toute bonne histoire de SF. Certes graphiquement le résultat est un peu austère mais cela n'en sert que mieux un scénario froid et efficace. Et forcément lorsque l'on commence à parler de capacités hors normes et de distorsions du temps ou des dimensions, mieux vaut avoir un scénario béton. On connaissait l'auteur, Clarke, d'abord pour sa série à succès Mélusine, mais aussi parce qu'il nous a plus récemment gratifié des étranges contes graphiques Réalités obliques ou du One shot Nocturnes dans la collection Signé. Il réussit ici à soigner son oeuvre pour en faire un one shot complet, clair et propre sur un thème habituellement assez casse gueule. Bravo à lui. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/akkad?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Nous retrouvons ici, nos compères habituels (Vlad, Pacman, Héléna, Baxter et Martin, Dario Fulci, Thundercat...) dans la suite qui se situe en ligne droite du tome 14. Et même si Travis (une fois encore) ne va pas être présent beaucoup, car pas tout à fait sur le même arc scénaristique, on ne l'apercevra qu'au début de l'album, l'action va être efficace de bout en bout et l'histoire bien avancer. Quelques tomes pourraient d'ailleurs très bien constituer un spin off consacré à des opérations spéciales de Vlad et son équipe... Je serais preneur à titre personnel. 🙂 Tome 15, série longue donc, et pourtant je suis toujours aussi fan et enthousiaste, je dois l'avouer. Un nouveau tome, dans le monde très cohérent, développé par les auteurs (Carmen ou Travis) est toujours très attendu. Nous avons ici un tome orienté action qui ne laisse pas le scénario sur place pour autant, et une somme d'enjeux assez conséquents trouve ici leur suite dans le déroulement de l'album. Avec des chapitres très bien trouvés là encore. C'est véritablement du bonheur de lire cet album pour tout dire. La lecture est fluide, les enchaînements sont bons, les visuels sont extraordinaires. Les planches sont en effet très belles, les phases d’action sont très bien rendues. Action qui restera lisible d'un bout à l'autre de l'album. Et tout cela se passe sur un arrière plan de technologies futuristes, qu'on reconnaîtra d'autant plus qu'elles existent déjà dans la vie de tous les jours. Le futur des assistants vocaux par exemple. Ces passages m'ont rappelé un vieux film (non pas si vieux que ça quand même, mais 1993 tout de même: Demolition man, avec Sylvester Stallone et Sandra Bullock). Ce film utilisait comme ressort humoristique le décalage du héros avec les technologiques quotidiennes du futur. C'est un peu le cas ici, même si, hélas (ou pas d'ailleurs), il n'y a pas les 3 coquillages... 🙃 C'est très drôle, c'est ironique, et c'est une fois de plus, très bien trouvé. 😄 La grosse grosse part d'action de l'album, pour poursuivre ma comparaison cinéphile, pourrait faire écho ici à La sage Jason Bourne, qui comporte des scènes d'action extraordinaires également. Même sur des planches entières à certains moments. Tout cela passe très bien et reste très lisible. On trouve aussi des scènes de hack de notre ami Pacman, pour nos amis informaticiens, et là aussi, c'est très lisible. Bref, un excellent tome 15 ! Scénario solide et intelligent, monde futuriste très cohérent avec background réaliste. Superbe réalisation et mise en page, grosse lisibilité malgrè les choix osés pour les scènes d'action. Travis reste, à mon sens, la meilleure BD d'action, et ce depuis très longtemps déjà, avec ses séries sœurs.
  23. Titre de l'album : Travis tome 15 - La femme qui en savait trop Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Christophe Quet Coloriste : Schelle Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Vlad Nyrki est chargé de protéger la célébrité Lady M. célèbre chanteuse recherchée pour le compte de Dario Fulci par l'impitoyable Miss Thundercat. Lady M. a en effet en elle des données informatiques cruciales qu'elle a absorbées par contamination sanguine. Les données se révèlent petit à petit et, chaque jour, elle se réveille avec de nouvelles révélations. Critique : Nous retrouvons ici, nos compères habituels (Vlad, Pacman, Héléna, Baxter et Martin, Dario Fulci, Thundercat...) dans la suite qui se situe en ligne droite du tome 14. Et même si Travis (une fois encore) ne va pas être présent beaucoup, car pas tout à fait sur le même arc scénaristique, on ne l'apercevra qu'au début de l'album, l'action va être efficace de bout en bout et l'histoire bien avancer. Quelques tomes pourraient d'ailleurs très bien constituer un spin off consacré à des opérations spéciales de Vlad et son équipe... Je serais preneur à titre personnel. 🙂 Tome 15, série longue donc, et pourtant je suis toujours aussi fan et enthousiaste, je dois l'avouer. Un nouveau tome, dans le monde très cohérent, développé par les auteurs (Carmen ou Travis) est toujours très attendu. Nous avons ici un tome orienté action qui ne laisse pas le scénario sur place pour autant, et une somme d'enjeux assez conséquents trouve ici leur suite dans le déroulement de l'album. Avec des chapitres très bien trouvés là encore. C'est véritablement du bonheur de lire cet album pour tout dire. La lecture est fluide, les enchaînements sont bons, les visuels sont extraordinaires. Les planches sont en effet très belles, les phases d’action sont très bien rendues. Action qui restera lisible d'un bout à l'autre de l'album. Et tout cela se passe sur un arrière plan de technologies futuristes, qu'on reconnaîtra d'autant plus qu'elles existent déjà dans la vie de tous les jours. Le futur des assistants vocaux par exemple. Ces passages m'ont rappelé un vieux film (non pas si vieux que ça quand même, mais 1993 tout de même: Demolition man, avec Sylvester Stallone et Sandra Bullock). Ce film utilisait comme ressort humoristique le décalage du héros avec les technologiques quotidiennes du futur. C'est un peu le cas ici, même si, hélas (ou pas d'ailleurs), il n'y a pas les 3 coquillages... 🙃 C'est très drôle, c'est ironique, et c'est une fois de plus, très bien trouvé. 😄 La grosse grosse part d'action de l'album, pour poursuivre ma comparaison cinéphile, pourrait faire écho ici à La sage Jason Bourne, qui comporte des scènes d'action extraordinaires également. Même sur des planches entières à certains moments. Tout cela passe très bien et reste très lisible. On trouve aussi des scènes de hack de notre ami Pacman, pour nos amis informaticiens, et là aussi, c'est très lisible. Bref, un excellent tome 15 ! Scénario solide et intelligent, monde futuriste très cohérent avec background réaliste. Superbe réalisation et mise en page, grosse lisibilité malgrè les choix osés pour les scènes d'action. Travis reste, à mon sens, la meilleure BD d'action, et ce depuis très longtemps déjà, avec ses séries sœurs. Autres infos : A lire, à partager, à offrir. Ca tombe bien, c'est Noël. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/travis-tome-15-la-femme-qui-en-savait-trop?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : Le culte de Mars Scenariste de l'album : Mobidic Dessinateur de l'album : Mobidic Editeur de l'album : Delcourt Note : https://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png Résumé de l'album : Les ressources de la Terre sont épuisées. Les plus riches sont partis pour Mars, les plus démunis attendent désespérément qu'on vienne les chercher. Ses survivants ont sombré dans l'obscurantisme. Au beau milieu de ce gâchis, Hermès, tente de consigner tous les anciens savoirs pour les rassembler dans une encyclopédie afin de les partager et aider l'humanité à aller de l'avant, à renaître de ses cendres. Critique : Avant tout , je dois rendre à César ce qui est à César, Mobidic est une autrice et non pas un auteur comme j'ai pu le dire ailleurs. Une erreur impardonnable, surtout dans ce milieu de la bd plutôt masculin . Elle m'avait donc surpris et assez accroché sur Le roi ours , un joli conte ; et bien elle met la barre encore plus haute avec ce récit post-apocalyptique sans en être un véritablement. On constate les restes de notre ancienne civilisation, parsemés dans des cases somptueuses, mais le plus important est bien l'étude de ce "nouveau" monde. En effet les plus riches sont partis sur Mars et ont laissé le reste des habitants sur Terre. Des siècles ont passé et toute notre culture, notamment religieuse s'est effondrée. Ici, point de dieux d'une quelconque religion, les "idoles" du peuple sont bel et bien ces terriens partis sur Mars, et bien-sûr la planète rouge elle même. Cette nouvelle société a par ailleurs fait l'objet d'un profond recul technologique comme on a pu le voir suite à des effondrements de civilisations dans le passé (amis du collapse bonjour). On sent derrière toute cette création une profonde réflexion de Mobidic, qui rend ce cadre "terrien" particulièrement plausible. Dans ce nouveau monde aux accents mayas parfois, va évoluer Hermès notre héro, un des rares qui sait lire et surtout, porteur d'un secret inimaginable. Nous l'accompagnons jusqu'à ce dénouement plus ou moins tragique, selon les points de vue 🙂 . Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action. Le dessin est là aussi, dans la lignée de son précèdent opus, de toute beauté. Les couleurs des forêts nous immergent totalement. Delcourt tient avec elle, à l'instar de Joor et son Kanopé, une nouvelle génération d'auteurs de grand talent. J'ai déjà hâte de découvrir son prochain album. Espérons que le confinement l'ait inspiré et dégagé du temps pour une future création. Merci Mobidic et chapeau l'artiste !!! Kevin Nivek Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-culte-de-mars/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. VladNirky

    Le culte de Mars

    Avant tout , je dois rendre à César ce qui est à César, Mobidic est une autrice et non pas un auteur comme j'ai pu le dire ailleurs. Une erreur impardonnable, surtout dans ce milieu de la bd plutôt masculin . Elle m'avait donc surpris et assez accroché sur Le roi ours , un joli conte ; et bien elle met la barre encore plus haute avec ce récit post-apocalyptique sans en être un véritablement. On constate les restes de notre ancienne civilisation, parsemés dans des cases somptueuses, mais le plus important est bien l'étude de ce "nouveau" monde. En effet les plus riches sont partis sur Mars et ont laissé le reste des habitants sur Terre. Des siècles ont passé et toute notre culture, notamment religieuse s'est effondrée. Ici, point de dieux d'une quelconque religion, les "idoles" du peuple sont bel et bien ces terriens partis sur Mars, et bien-sûr la planète rouge elle même. Cette nouvelle société a par ailleurs fait l'objet d'un profond recul technologique comme on a pu le voir suite à des effondrements de civilisations dans le passé (amis du collapse bonjour). On sent derrière toute cette création une profonde réflexion de Mobidic, qui rend ce cadre "terrien" particulièrement plausible. Dans ce nouveau monde aux accents mayas parfois, va évoluer Hermès notre héro, un des rares qui sait lire et surtout, porteur d'un secret inimaginable. Nous l'accompagnons jusqu'à ce dénouement plus ou moins tragique, selon les points de vue 🙂 . Vous l'avez compris , le scénario est à la hauteur. On est pas dans Mad Max ou un autre récit post-apo. Ici , il y a plus de profondeur et moins d'action. Le dessin est là aussi, dans la lignée de son précèdent opus, de toute beauté. Les couleurs des forêts nous immergent totalement. Delcourt tient avec elle, à l'instar de Joor et son Kanopé, une nouvelle génération d'auteurs de grand talent. J'ai déjà hâte de découvrir son prochain album. Espérons que le confinement l'ait inspiré et dégagé du temps pour une future création. Merci Mobidic et chapeau l'artiste !!! Kevin Nivek
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