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  1. Nickad

    Double play tomes 1 et 2

    Une famille recomposée, un garçon et une fille, même âge, même lycée, ils ne se connaissent pas vraiment et non jamais vraiment discuté. Ran, elle est la star du club de softball et d’une manière générale, l’une des filles les plus en vue du lycée. Tamao, il est le laissé pour compte du club de baseball, celui qui était toujours sur le banc de touche malgré tous les efforts qu’il a pu fournir. Et pourtant chacun porte un intérêt à l’autre, alors maintenant qu’ils vivent ensemble et qu’ils ont surpris quelques secrets de l’autre, leur relation évolue. Sous des aspects maitre-esclave, ils se laissent aller à une certaine débauche, à l’exploration de leurs sens. Bien qu’ils ne sortent pas vraiment ensemble, il y a un lien qui existe entre eux. Comment tout cela va-t-il évoluer maintenant qu’une troisième personne entre en jeu ? C’est assez étrange d’avoir des personnages qui d’un côté sont très innocents et encore dans les prémices de l’amour et du désir et d’un autre, qui n’hésitent pas à dépasser les limites dans des petits jeux coquins. Il y a en plus la narration de Tamao qui nous indique qu’il revient sur des événements passés tout en insistant sur le fait qu’ils étaient encore ignorants de la vie. Du coup, on ne sait pas trop sur quel pied danser, impossible pour le moment de savoir si l’auteur a un message à faire passer ou s’il souhaite juste déranger légèrement le lecteur dans sa routine de lecture et de sens moral. A suivre. Pour information, l'auteur Koji Murata est déjà connu en France pour sa série Hana l'inaccessible.
  2. Titre de l'album : Double play tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : MURATA Koji Dessinateur de l'album : MURATA Koji Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Quand l'amour de jeunesse devient un double jeu... Tamao Hiroi et Ran Homura ne pourraient pas être plus opposés : lui a quitté son club de base-ball, elle est l'as du club de softball et la plus belle fille du lycée. Critique : Une famille recomposée, un garçon et une fille, même âge, même lycée, ils ne se connaissent pas vraiment et non jamais vraiment discuté. Ran, elle est la star du club de softball et d’une manière générale, l’une des filles les plus en vue du lycée. Tamao, il est le laissé pour compte du club de baseball, celui qui était toujours sur le banc de touche malgré tous les efforts qu’il a pu fournir. Et pourtant chacun porte un intérêt à l’autre, alors maintenant qu’ils vivent ensemble et qu’ils ont surpris quelques secrets de l’autre, leur relation évolue. Sous des aspects maitre-esclave, ils se laissent aller à une certaine débauche, à l’exploration de leurs sens. Bien qu’ils ne sortent pas vraiment ensemble, il y a un lien qui existe entre eux. Comment tout cela va-t-il évoluer maintenant qu’une troisième personne entre en jeu ? C’est assez étrange d’avoir des personnages qui d’un côté sont très innocents et encore dans les prémices de l’amour et du désir et d’un autre, qui n’hésitent pas à dépasser les limites dans des petits jeux coquins. Il y a en plus la narration de Tamao qui nous indique qu’il revient sur des événements passés tout en insistant sur le fait qu’ils étaient encore ignorants de la vie. Du coup, on ne sait pas trop sur quel pied danser, impossible pour le moment de savoir si l’auteur a un message à faire passer ou s’il souhaite juste déranger légèrement le lecteur dans sa routine de lecture et de sens moral. A suivre. Pour information, l'auteur Koji Murata est déjà connu en France pour sa série Hana l'inaccessible. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/double-play-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Kujô l'implacable tome 5

    Suite et fin de l'histoire de notre jeune fille "limitée mentalement" acusée du meutre de son petit amie qui était aussi son proxénète.... Voila voila. On est toujours dans le meme genre d'histoire avec Kujo l'implaccable : une histoire extremement dure. Une histoire qui nous fait nous demander si la société japonaise fonctionne vraiment comme cela. Des histoire glauques au possibles que l'on lit pour comprendre pourquoi Kujo traine dans ce milieu que les autres avocats prefère ignorer. Graphiquement sublime, ce manga reste d'une dureté jamais lu auparavent pour moi...
  4. Titre de l'album : Kujô l'implacable tome 5 Scenariste de l'album : Shohei Manabe Dessinateur de l'album : Shohei Manabe Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Shûto ne veut plus revoir Shizuku. Elle qui pensait pouvoir compter sur Mû-chan pour la réconforter, une rencontre fortuite pourrait ramener Shizuku à sa triste réalité. Alors que la jeune femme pensait avoir touché le fond, une main tendue va l'aider à reprendre espoir. L'affaire pour laquelle a été choisie Kujô approche de son dénouement. Critique : Suite et fin de l'histoire de notre jeune fille "limitée mentalement" acusée du meutre de son petit amie qui était aussi son proxénète.... Voila voila. On est toujours dans le meme genre d'histoire avec Kujo l'implaccable : une histoire extremement dure. Une histoire qui nous fait nous demander si la société japonaise fonctionne vraiment comme cela. Des histoire glauques au possibles que l'on lit pour comprendre pourquoi Kujo traine dans ce milieu que les autres avocats prefère ignorer. Graphiquement sublime, ce manga reste d'une dureté jamais lu auparavent pour moi... Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kujo-l-implacable-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Nickad

    Mes cents contes mortels tome 2

    C’est parti pour la deuxième vague des contes, à nouveau 10 courtes histoires horrifiques racontées par un petit garçon. Les histoires sont inégales, je dirai qu’il y en a 3 intéressantes les autres étant plutôt anecdotiques, le problème surtout c’est qu’il n’y a pas vraiment de conclusion, on reste souvent sur notre faim. Du coup, même s’il y a parfois de bonnes idées, ce format très court n’est pas toujours convaincant. En ce qui concerne le petit garçon, on voit dans ces quelques pages de début et fin de chapitres, un peu de son quotidien et on commence à comprendre que sa volonté d’aller au bout des cent contes pour provoquer une catastrophe est motivée par un contexte social difficile. Pour ceux qui aime sentir monter la tension des histoires d’horreur, cette série n’est pas faite pour vous. Pour les autres, pourquoi pas pour mettre de l’ambiance et passer le temps ; et encore on n’est pas vraiment terrifié bien que certains passages soient en peu dégoutants…
  6. Titre de l'album : Mes cents contes mortels tome 2 Scenariste de l'album : MATONO Anji Dessinateur de l'album : MATONO Anji Coloriste : Editeur de l'album : Akata Note : Résumé de l'album : Convoquant les plus grands maîtres du genre, Anji Matono livre une anthologie d'horreur particulièrement efficace. Sans plus attendre, laissez-vous contaminer par les ambiances uniques qui suintent à travers les pages de ce manga... "Tic tac, tic tac'... C'est le bruit de l'horloge et du temps qui passe. Et plus Yûma lit ses contes mortels, plus il prend le risque de s'exposer à un funeste destin. Mais la tentation est trop grande pour ce garçon aux idées suicidaires... Après tout, mourir, n'est-ce pas ce qu'il recherche dans le fond ? Critique : C’est parti pour la deuxième vague des contes, à nouveau 10 courtes histoires horrifiques racontées par un petit garçon. Les histoires sont inégales, je dirai qu’il y en a 3 intéressantes les autres étant plutôt anecdotiques, le problème surtout c’est qu’il n’y a pas vraiment de conclusion, on reste souvent sur notre faim. Du coup, même s’il y a parfois de bonnes idées, ce format très court n’est pas toujours convaincant. En ce qui concerne le petit garçon, on voit dans ces quelques pages de début et fin de chapitres, un peu de son quotidien et on commence à comprendre que sa volonté d’aller au bout des cent contes pour provoquer une catastrophe est motivée par un contexte social difficile. Pour ceux qui aime sentir monter la tension des histoires d’horreur, cette série n’est pas faite pour vous. Pour les autres, pourquoi pas pour mettre de l’ambiance et passer le temps ; et encore on n’est pas vraiment terrifié bien que certains passages soient en peu dégoutants… Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mes-cents-contes-mortels-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : No longer allowed in another world tome 1 Scenariste de l'album : NODA Hiroshi Dessinateur de l'album : WAKAMATSU Takahiro Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Cette nuit-là, un homme et sa bien-aimée se rendent sur l’aqueduc de la rivière Tamagawa afin de mettre fin à leur vie. Mais un camion surgit de nulle part… C’est à ce moment-là que cet homme, écrivain de métier, qui souhaite mourir va commencer à vivre une aventure fantastique dans un autre monde… Critique : Un nouvel isekai, oui mais pas n’importe lequel ! Ici la personne qui se réincarne ne souhaite pas vivre une nouvelle vie, son objectif c’est de réussir sa mort et surtout de se suicider en compagnie de son âme sœur ! Alors les belles paroles de la prêtresse, les compétences spéciales, Sensei (il n’a pas de nom) s’en moque. Il n’a qu’un seul but, savoir si sa bien-aimée s’est aussi réincarnée, la retrouver et mourir ; et tant pis s’il meurt avant. Pour ceux qui ont un peu de culture, il est assez simple de voir de qui le personnage principal est inspiré, un célèbre écrivain obsédé par le suicide, Osamu Dazai, un auteur qui inspire beaucoup les mangakas puisqu’on le retrouve également dans Bungo Stray Dogs et surtout les adaptations de La déchéance d’un homme. Le manga nous entraine dans un voyage inédit car Sensei n’a pas les réactions habituelles des réincarnés et surtout il accueille la Mort à bras ouverts ce qui déstabilise son entourage. Malgré lui, il va attirer du monde qui va l’accompagner dans son périple car sa présence bouscule l’ordre établi et la routine. On apprécie le parti pris de l’auteur d’introduire un anti-héros, un homme nonchalant qui n’est pas attaché à grand-chose et qui n’attend rien de la vie hormis une belle mort. En dehors de ça, il faudra aller un peu plus loin dans le récit pour vraiment s’en faire une idée, est-ce que finalement on aura une trame principale ou est-ce que ce sera un enchainement de saynètes humoristiques ? La série est toujours en cours avec 10 tomes pour le moment et fait l’objet d’une adaptation en anime. NB : Sensei signifie le professeur, le maitre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/no-longer-allowed-in-another-world-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Un nouvel isekai, oui mais pas n’importe lequel ! Ici la personne qui se réincarne ne souhaite pas vivre une nouvelle vie, son objectif c’est de réussir sa mort et surtout de se suicider en compagnie de son âme sœur ! Alors les belles paroles de la prêtresse, les compétences spéciales, Sensei (il n’a pas de nom) s’en moque. Il n’a qu’un seul but, savoir si sa bien-aimée s’est aussi réincarnée, la retrouver et mourir ; et tant pis s’il meurt avant. Pour ceux qui ont un peu de culture, il est assez simple de voir de qui le personnage principal est inspiré, un célèbre écrivain obsédé par le suicide, Osamu Dazai, un auteur qui inspire beaucoup les mangakas puisqu’on le retrouve également dans Bungo Stray Dogs et surtout les adaptations de La déchéance d’un homme. Le manga nous entraine dans un voyage inédit car Sensei n’a pas les réactions habituelles des réincarnés et surtout il accueille la Mort à bras ouverts ce qui déstabilise son entourage. Malgré lui, il va attirer du monde qui va l’accompagner dans son périple car sa présence bouscule l’ordre établi et la routine. On apprécie le parti pris de l’auteur d’introduire un anti-héros, un homme nonchalant qui n’est pas attaché à grand-chose et qui n’attend rien de la vie hormis une belle mort. En dehors de ça, il faudra aller un peu plus loin dans le récit pour vraiment s’en faire une idée, est-ce que finalement on aura une trame principale ou est-ce que ce sera un enchainement de saynètes humoristiques ? La série est toujours en cours avec 10 tomes pour le moment et fait l’objet d’une adaptation en anime. NB : Sensei signifie le professeur, le maitre.
  9. Nickad

    Solo camping for two tome 1

    Gen Kinomura aime camper seul, vraiment seul, il aime retrouver la nature, se rendre au camping via les transports en commun et finir à pied, allumer un feu de bois. Un jour qu’il est vraiment tout seul (même les propriétaires du camping sont partis pour la nuit), débarque une jeune fille un peu fofolle qui n’a pas d’expérience du camping en solitaire et qui va venir bouleverser la tranquillité de Gen. Solo camping est à la fois un guide pour les amoureux du camping avec de nombreux conseils mais aussi une comédie, pas forcément sentimentale (il faudra attendre la suite pour en être sûr), pleine de fraicheur et de bons sentiments. La jeune Shizuku qui n’a trouvé personne de son âge pour l’accompagner dans l’aventure camping va aller demander des conseils à Gen et le convaincre de l’aider jusqu’à ce qu’elle soit autonome. On se doute que le solo camping risque fort de ne pas durer ! Le manga fait partie de la collection Gourmet car Shizuku, à défaut d’être très organisée pour le camping, est un vrai cordon bleu et propose des recettes à faire en extérieur. Il reste néanmoins le problème que ces repas sont souvent à base d’aliments japonais pas forcément évident à reproduire pour les Français à part peut-être le poulet à la bière qui m’a intrigué. Un manga sympathique qui a trouvé un bon équilibre entre conseils, aventure, comédie et cuisine. Une bonne distraction. Extrait
  10. Titre de l'album : Solo camping for two tome 1 Scenariste de l'album : DEBATA Yûdai Dessinateur de l'album : DEBATA Yûdai Coloriste : Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Gen est un campeur solitaire. Ce qu'il préfère par-dessus tout est de se retrouver seul dans la nature. Il en profite jusqu'au jour où débarque la tornade Shizuku, une jeune femme qui pratique à merveille l'art de l'incruste. Sa délicieuse cuisine de plein air parviendra-t-elle à le faire changer d'avis ? Découvrez les meilleures recettes en extérieur aux côtés de ce duo chaud bouillant ! Critique : Gen Kinomura aime camper seul, vraiment seul, il aime retrouver la nature, se rendre au camping via les transports en commun et finir à pied, allumer un feu de bois. Un jour qu’il est vraiment tout seul (même les propriétaires du camping sont partis pour la nuit), débarque une jeune fille un peu fofolle qui n’a pas d’expérience du camping en solitaire et qui va venir bouleverser la tranquillité de Gen. Solo camping est à la fois un guide pour les amoureux du camping avec de nombreux conseils mais aussi une comédie, pas forcément sentimentale (il faudra attendre la suite pour en être sûr), pleine de fraicheur et de bons sentiments. La jeune Shizuku qui n’a trouvé personne de son âge pour l’accompagner dans l’aventure camping va aller demander des conseils à Gen et le convaincre de l’aider jusqu’à ce qu’elle soit autonome. On se doute que le solo camping risque fort de ne pas durer ! Le manga fait partie de la collection Gourmet car Shizuku, à défaut d’être très organisée pour le camping, est un vrai cordon bleu et propose des recettes à faire en extérieur. Il reste néanmoins le problème que ces repas sont souvent à base d’aliments japonais pas forcément évident à reproduire pour les Français à part peut-être le poulet à la bière qui m’a intrigué. Un manga sympathique qui a trouvé un bon équilibre entre conseils, aventure, comédie et cuisine. Une bonne distraction. Extrait Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/solo-camping-for-two-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Nickad

    Land tomes 1 & 2

    Waouh, celui-là il est bon ! Pourtant, au début de la lecture je le trouvais juste intéressant avec un bon scénario, il y avait de la teneur et beaucoup d’originalité et puis, peu à peu, l’histoire s’étoffe, il y a beaucoup d’éléments qui se mettent en place, beaucoup d’interrogations et en même temps de la réflexion. Et puis, il y a la fin du tome 2 qui interpelle et nous emmène ailleurs. Ensuite, la lecture finie, le livre ne se referme pas complétement, on y pense, on se questionne et on veut savoir la suite. Alors de quoi parle Land ? C’est d’abord la vie d’un territoire, une « seigneurie » avec son dirigeant, sa ville principale, ses hameaux et ses paysans qui mènent une vie simple. Chacun à sa tâche, son métier, sa place. Mais c’est surtout un peuple qui vit constamment selon des croyances et un tas de règles. La « land » se situe au centre de plusieurs montagnes, dans chaque direction se dresse la statue d’un Kami (un dieu), immense, qui scrute tous les faits et gestes des habitants. Et puis c’est l’histoire d’une famille, le père Sutekichi qui vient de perdre son épouse et qui a eu des jumelles, un crime pour cette communauté ! Mais il est tellement loyal aux règles qu’il sacrifie l’une de ses filles au kami (pour suivre la loi) et qu’il se crève les yeux pour expier ce crime. Ensuite il y a sa fille Ann qui se pose beaucoup de questions sur les règles de ce monde et qui se demande sans cesse ce qu’il y a de l’autre côté de la montagne, derrière les kamis, l’endroit que l’on appelle l’Autre Monde. Le peuple vit sans trop se poser de questions, il suit aveuglément les croyances et les coutumes et n’hésite pas à sacrifier son prochain si le dieu est mécontent ou si les présages sont mauvais. Mais il y a toujours des exceptions et Ann est l’un des éléments perturbateurs. Nous qui vivons dans un monde moderne, c’est assez horripilant de voir un peuple prêt à sacrifier son prochain de cette façon, on annonce de mauvaises récoltes, alors éliminons « les anormaux, les monstrueux », les moches… une façon aussi d’éliminer tous les éléments qui pourraient porter atteinte à l’autorité. On sent qu’il y a une raison derrière l’existence de ce territoire comme si quelqu’un voulait les garder à l’écart. C’est d’autant plus flagrant quand on aperçoit rapidement l’Autre Monde. Land est original, possède de nombreuses thématiques, c’est de la tranche de vie limite moyenâgeuse mais c’est aussi de l’aventure, du mystique, un peu de fantastique et de la politique. Tout est très équilibré, très réfléchi et bien construit. Un manga à lire, série finie en 11 tomes. Trailer
  12. Nickad

    Land tomes 1 & 2

    Titre de l'album : Land tomes 1 & 2 Scenariste de l'album : YAMASHITA Kazumi Dessinateur de l'album : YAMASHITA Kazumi Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : « Ici, les habitants meurent toujours à l'âge de 50 ans... »Dans une communauté appelée « Notre Monde », les Kamis, dieux protecteurs géants, surveillent étroitement leurs habitants qui les craignent plus que tout. Soumis à des coutumes strictes, Sutekichi est contraint de sacrifier l'une de ses jumelles pour préserver le village de la sécheresse. Huit ans plus tard, Ann mène une vie insouciante en compagnie de son père et de sa tante. Mais la jeune fille désire en savoir plus sur « l'Autre Monde », un univers inconnu et inaccessible, situé au-delà des montagnes. Elle est alors prête à tout pour découvrir ce qui se cache au-delà des hauteurs, quitte à braver les interdits...Véritable chef-d'œuvre fantastique et philosophique de l'autrice Kazumi Yamashita, Land est une série en 11 tomes lauréat du 25e grand Prix Osamu Tezuka de 2021. Critique : Waouh, celui-là il est bon ! Pourtant, au début de la lecture je le trouvais juste intéressant avec un bon scénario, il y avait de la teneur et beaucoup d’originalité et puis, peu à peu, l’histoire s’étoffe, il y a beaucoup d’éléments qui se mettent en place, beaucoup d’interrogations et en même temps de la réflexion. Et puis, il y a la fin du tome 2 qui interpelle et nous emmène ailleurs. Ensuite, la lecture finie, le livre ne se referme pas complétement, on y pense, on se questionne et on veut savoir la suite. Alors de quoi parle Land ? C’est d’abord la vie d’un territoire, une « seigneurie » avec son dirigeant, sa ville principale, ses hameaux et ses paysans qui mènent une vie simple. Chacun à sa tâche, son métier, sa place. Mais c’est surtout un peuple qui vit constamment selon des croyances et un tas de règles. La « land » se situe au centre de plusieurs montagnes, dans chaque direction se dresse la statue d’un Kami (un dieu), immense, qui scrute tous les faits et gestes des habitants. Et puis c’est l’histoire d’une famille, le père Sutekichi qui vient de perdre son épouse et qui a eu des jumelles, un crime pour cette communauté ! Mais il est tellement loyal aux règles qu’il sacrifie l’une de ses filles au kami (pour suivre la loi) et qu’il se crève les yeux pour expier ce crime. Ensuite il y a sa fille Ann qui se pose beaucoup de questions sur les règles de ce monde et qui se demande sans cesse ce qu’il y a de l’autre côté de la montagne, derrière les kamis, l’endroit que l’on appelle l’Autre Monde. Le peuple vit sans trop se poser de questions, il suit aveuglément les croyances et les coutumes et n’hésite pas à sacrifier son prochain si le dieu est mécontent ou si les présages sont mauvais. Mais il y a toujours des exceptions et Ann est l’un des éléments perturbateurs. Nous qui vivons dans un monde moderne, c’est assez horripilant de voir un peuple prêt à sacrifier son prochain de cette façon, on annonce de mauvaises récoltes, alors éliminons « les anormaux, les monstrueux », les moches… une façon aussi d’éliminer tous les éléments qui pourraient porter atteinte à l’autorité. On sent qu’il y a une raison derrière l’existence de ce territoire comme si quelqu’un voulait les garder à l’écart. C’est d’autant plus flagrant quand on aperçoit rapidement l’Autre Monde. Land est original, possède de nombreuses thématiques, c’est de la tranche de vie limite moyenâgeuse mais c’est aussi de l’aventure, du mystique, un peu de fantastique et de la politique. Tout est très équilibré, très réfléchi et bien construit. Un manga à lire, série finie en 11 tomes. Trailer Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/land-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Nickad

    Witch family tome 4

    Une critique de @Y_Kanzaki Honnêtement, je ne sais pas quoi penser de ce tome… Les histoires sont sympathiques mais pas hilarantes, le scénario se renouvelle mais n’est pas extraordinaire. Les personnages sont toujours sympathiques et amusants, et - à mon grand bonheur- Viola n’est pas trop présente. J’aurais néanmoins voulu une évolution dans les relations entre les personnages (Alyssa et Fennel par exemple). La seule scène assez amusante est celle où Auri, le père d’Alyssa, prodigue des conseils en amour. Un quatrième volet sympathique mais sans plus, qui montre les limites et l’essoufflement de la série.
  14. Titre de l'album : Witch family tome 4 Scenariste de l'album : PIROYA Dessinateur de l'album : PIROYA Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Auri, qui se sent mis à l'écart, passe sa colère sur Fennel. En parallèle, le Phénix décide de faire un régime ! On voit enfin apparaître le fils de Lila... Et plein d'autres choses à ne surtout pas manquer vous attendent dans le quatrième volume de cette comédie chaleureuse et hilarante !! Tout le monde se réunit chez Alyssa pour voir l'album photo de bébé de Viola et des histoires remontent sur les tracas qu'elle leur causait quand elle était encore petite... Critique : Une critique de @Y_Kanzaki Honnêtement, je ne sais pas quoi penser de ce tome… Les histoires sont sympathiques mais pas hilarantes, le scénario se renouvelle mais n’est pas extraordinaire. Les personnages sont toujours sympathiques et amusants, et - à mon grand bonheur- Viola n’est pas trop présente. J’aurais néanmoins voulu une évolution dans les relations entre les personnages (Alyssa et Fennel par exemple). La seule scène assez amusante est celle où Auri, le père d’Alyssa, prodigue des conseils en amour. Un quatrième volet sympathique mais sans plus, qui montre les limites et l’essoufflement de la série. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/witch-family-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Nickad

    The bugle call tome 1

    Au Moyen-âge, une troupe de mercenaires participent à la guerre. Parmi eux, il y a le jeune Luka, recueilli bébé par le capitaine Gerhard et ayant toujours vécu sur le champ de bataille. Luka qui est le clairon de la troupe et qui ne souhaite qu’une chose, apprendre la musique et en vivre, devenir ménestrel. Mais Luka est aussi un peu particulier, il a une corne qui pousse sur sa tête et il dit qu’il peut voir les sons. Personne ne le croyait vraiment jusqu’au jour où son clairon permet aux mercenaires de s’extirper d’une mauvaise passe en suivant les lignes dessinées par la musique. Commence alors une autre aventure pour Luka. Au tout début du livre, on a l’impression de partir dans une épopée moyenâgeuse un peu comme dans Hawkwood mais on bascule vite dans un univers de dark fantasy. La guerre est violente, sans pitié et le fantastique vient s’en mêler. Luka fait partie d’un peuple méconnu « les branchus », des humains avec des cornes qui possèdent chacun un pouvoir particulier. Un conflit à plus grande échelle sur lequel repose l’avenir du monde va alors prendre place. The bugle call commence très bien, servi par un graphisme fort et détaillé, l’histoire est dynamique dès le départ et elle nous plonge d’emblée dans une ambiance brutale et sans concession. Le lecteur n’a pas le temps de souffler que Luka part déjà vers d’autres aventures, d’autres combats. Il rencontre néanmoins d’autres branchus avec qui il tissera des liens. Et puis il y a la surprise de la fin de volume, celle qui interpelle et qui donne l’envie folle d’aller lire la suite. Le manga est prometteur et l’univers est riche. Un livre à découvrir. Extrait The Bugle call
  16. Titre de l'album : The bugle call tome 1 Scenariste de l'album : SORA Mozuku Dessinateur de l'album : TOUMORI Higoro Coloriste : Editeur de l'album : Ki-oon Note : Résumé de l'album : Transcender le fracas des armes, décider du sort de la bataille ! Luka, orphelin recueilli par le chef d'un groupe de mercenaires, n'est pas comme les autres : une branche pousse sur son crâne et il peut voir les sons, matérialisés par des traits de lumière... Le seul à lui parler sans crainte est son père adoptif, aussi fin stratège qu'impitoyable au combat. À 14 ans, Luka a déjà vu assez d'horreurs pour une vie. En tant que clairon, il est de tous les affrontements, transmettant les ordres via son instrument. En réalité, il n'a qu'une envie : échapper à ce quotidien fait de violence pour devenir musicien... Seulement, la bataille qui s'annonce pourrait être sa dernière : cette fois, il doit prendre les armes... et surtout, parmi ses opposants se trouvent d'autres "branchus' dotés de divers pouvoirs surnaturels ! Ils font un massacre dans les rangs de Luka, et ce dernier, blessé, se saisit d'un clairon pour sonner la retraite... C'est alors que son véritable pouvoir se dévoile et évite une déroute complète à ses alliés. Témoins de son exploit, les énigmatiques adversaires s'emparent de lui. Luka s'éveille dans une ville entourant une tour immense, vestige des temps anciens et source de magie... Ses nouveaux compagnons sont les protecteurs du lieu, régi par un mystérieux pape. Celui-ci passe un accord avec Luka : si le garçon met son pouvoir et son don tactique à son service, il l'aidera à devenir musicien. Sans le savoir, le jeune prodige se retrouve embarqué dans une guerre dont les enjeux le dépassent ! La lumière du son, seul espoir dans l'horreur des batailles... D'un trait vif et nerveux, une nouvelle génération d'auteurs invente un monde de dark fantasy sans concession. Mais ici, pas de héros surdoué au combat, juste un garçon rêvant de musique... Et pourtant, de ses talents dépend l'issue du conflit ! Critique : Au Moyen-âge, une troupe de mercenaires participent à la guerre. Parmi eux, il y a le jeune Luka, recueilli bébé par le capitaine Gerhard et ayant toujours vécu sur le champ de bataille. Luka qui est le clairon de la troupe et qui ne souhaite qu’une chose, apprendre la musique et en vivre, devenir ménestrel. Mais Luka est aussi un peu particulier, il a une corne qui pousse sur sa tête et il dit qu’il peut voir les sons. Personne ne le croyait vraiment jusqu’au jour où son clairon permet aux mercenaires de s’extirper d’une mauvaise passe en suivant les lignes dessinées par la musique. Commence alors une autre aventure pour Luka. Au tout début du livre, on a l’impression de partir dans une épopée moyenâgeuse un peu comme dans Hawkwood mais on bascule vite dans un univers de dark fantasy. La guerre est violente, sans pitié et le fantastique vient s’en mêler. Luka fait partie d’un peuple méconnu « les branchus », des humains avec des cornes qui possèdent chacun un pouvoir particulier. Un conflit à plus grande échelle sur lequel repose l’avenir du monde va alors prendre place. The bugle call commence très bien, servi par un graphisme fort et détaillé, l’histoire est dynamique dès le départ et elle nous plonge d’emblée dans une ambiance brutale et sans concession. Le lecteur n’a pas le temps de souffler que Luka part déjà vers d’autres aventures, d’autres combats. Il rencontre néanmoins d’autres branchus avec qui il tissera des liens. Et puis il y a la surprise de la fin de volume, celle qui interpelle et qui donne l’envie folle d’aller lire la suite. Le manga est prometteur et l’univers est riche. Un livre à découvrir. Extrait The Bugle call Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-bugle-call-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Nickad

    Tengen hero wars 2 et 3

    Une critique de @Y_Kanzaki Le deuxième tome nous montre la bataille tant attendue entre Oda Nobunaga et Zhuge Liang (alias Kongming). Le troisième, quant à lui, porte sur l’affrontement entre Napoléon et Hannibal. Ce qui est intéressant dans cette série, c’est de voir les différentes stratégies utilisées sur le champ de bataille et comment les contrer. De plus, beaucoup de grands stratèges de l’Histoire sont présentés, ce qui pourrait nous permettre de mieux les connaître. Sauf que les informations que l’on nous donne sont vraiment minimalistes et on ne sait pas ce qu’ils ont fait (pour Napoléon, on sait juste que c’est l’empereur des Français et qu’il rêve d’unification). Pour en savoir plus, il faut aller chercher sur internet. Les graphismes de ces personnages sont très romancés : Napoléon est dessiné grand et roux. Et si c’est le cas pour lui, ce doit être pareil pour les autres stratèges… Ainsi, quel est l’intérêt de juste utiliser les noms de personnages historiques célèbres et d’imaginer les stratégies qu’ils auraient pu mettre en œuvre ? J’espère trouver un peu plus d’intérêt à cette série par suite, mais ce n’est pas gagné… Une série à lire pour passer le temps
  18. Titre de l'album : Tengen hero wars 2 et 3 Scenariste de l'album : Yasu Hiromoto Dessinateur de l'album : Sakanoichi Kubaru Coloriste : Editeur de l'album : Mangetsu Note : Résumé de l'album : Hannibal Barca VS Napoléon Bonaparte L'affrontement entre Oda Nobunaga et Zhuge Liang a réveillé les héros de tous les pays. Le premier à prendre les devants n'est autre que le souverain du plus grand territoire du sud-ouest, Napoléon Bonaparte ! Mais quand Hannibal Barca se dresse en travers de sa route, un combat de haute voltige éclate entre l'Empereur des Français et la Foudre de Carthage !Pendant ce temps, l'armée de Nobunaga prépare un plan pour se venger de Zhuge Liang... La clé de ce stratagème est entre les mains de l'homme le plus craint de l'Histoire des Trois Royaumes, Lu Bu ! Critique : Une critique de @Y_Kanzaki Le deuxième tome nous montre la bataille tant attendue entre Oda Nobunaga et Zhuge Liang (alias Kongming). Le troisième, quant à lui, porte sur l’affrontement entre Napoléon et Hannibal. Ce qui est intéressant dans cette série, c’est de voir les différentes stratégies utilisées sur le champ de bataille et comment les contrer. De plus, beaucoup de grands stratèges de l’Histoire sont présentés, ce qui pourrait nous permettre de mieux les connaître. Sauf que les informations que l’on nous donne sont vraiment minimalistes et on ne sait pas ce qu’ils ont fait (pour Napoléon, on sait juste que c’est l’empereur des Français et qu’il rêve d’unification). Pour en savoir plus, il faut aller chercher sur internet. Les graphismes de ces personnages sont très romancés : Napoléon est dessiné grand et roux. Et si c’est le cas pour lui, ce doit être pareil pour les autres stratèges… Ainsi, quel est l’intérêt de juste utiliser les noms de personnages historiques célèbres et d’imaginer les stratégies qu’ils auraient pu mettre en œuvre ? J’espère trouver un peu plus d’intérêt à cette série par suite, mais ce n’est pas gagné… Une série à lire pour passer le temps Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tengen-hero-wars-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Nickad

    Confidences d'une prostituée

    Naomi est une prostituée depuis de nombreuses années, elle a vu passer les époques et surtout beaucoup de monde alors parfois, elle se laisse aller aux confidences, des histoires du passé, du sien ou de celui de ses camarades ; des histoires d’amour ou simplement des anecdotes de la vie. Confidences d’une prostituée est une œuvre de 1972 de Takao Saitô, une œuvre en partie personnelle car elle rend hommage aux femmes du quartier chaud d’Osaka quand il travaillait dans un salon de coiffure étant jeune et qu’il entendait leurs histoires. Takao Saitô est décédé en 2021 à l’âge de 84 ans, en France, il est connu pour ses mangas Survivant et surtout Golgo 13. Vous pouvez le retrouvez actuellement en librairie avec sa série Breakdown. On sent que cette œuvre plaisait à l’auteur et qu’elle lui tenait à cœur, le graphisme est soigné et minutieux, les mises en situation sont intimistes. Chaque histoire est comme un cri, aucune ne finit vraiment bien et en plus à la fin de chaque chapitre on abandonne Naomi à son sort, comme une fin inéluctable… un peu comme le destin de ces femmes de compagnie. Chaque récit s’inscrit dans un contexte historique et pourtant, quelle que soit l’époque, les conditions n’évoluent pas ou très peu. Confidences d’une prostituée est une belle œuvre à lire, riche et dense ; elle interpelle, captive, enseigne et donnent quelques leçons de vie.
  20. Titre de l'album : Confidences d'une prostituée Scenariste de l'album : SAITÔ Takao Dessinateur de l'album : SAITÔ Takao Coloriste : Editeur de l'album : Akata Note : Résumé de l'album : Avec une sensibilité et une douceur extraordinaires, Takao Saitô livre à travers Confidences d'une prostituée une sobre déclaration d'amour aux femmes des quartiers des plaisirs. Publiée en 1972, cette oeuvre résolument personnelle révèle un aspect jusque-là inédit de son immense bibliographie. Nuit après nuit, une femme conte dans l'intimité de son foyer le quotidien de prostituées d'une époque désormais révolue. Du nom de Naomi, cette ancienne dame de compagnie a été témoin de mille et une histoires, des plus tragiques aux plus cocasses, toutes teintées d'une lancinante mélancolie. Au fil de ses récits, elle dévoile les espoirs et les secrets de celles qui aspiraient à vivre avec dignité dans un Japon pris dans un tourbillon de changements. Critique : Naomi est une prostituée depuis de nombreuses années, elle a vu passer les époques et surtout beaucoup de monde alors parfois, elle se laisse aller aux confidences, des histoires du passé, du sien ou de celui de ses camarades ; des histoires d’amour ou simplement des anecdotes de la vie. Confidences d’une prostituée est une œuvre de 1972 de Takao Saitô, une œuvre en partie personnelle car elle rend hommage aux femmes du quartier chaud d’Osaka quand il travaillait dans un salon de coiffure étant jeune et qu’il entendait leurs histoires. Takao Saitô est décédé en 2021 à l’âge de 84 ans, en France, il est connu pour ses mangas Survivant et surtout Golgo 13. Vous pouvez le retrouvez actuellement en librairie avec sa série Breakdown. On sent que cette œuvre plaisait à l’auteur et qu’elle lui tenait à cœur, le graphisme est soigné et minutieux, les mises en situation sont intimistes. Chaque histoire est comme un cri, aucune ne finit vraiment bien et en plus à la fin de chaque chapitre on abandonne Naomi à son sort, comme une fin inéluctable… un peu comme le destin de ces femmes de compagnie. Chaque récit s’inscrit dans un contexte historique et pourtant, quelle que soit l’époque, les conditions n’évoluent pas ou très peu. Confidences d’une prostituée est une belle œuvre à lire, riche et dense ; elle interpelle, captive, enseigne et donnent quelques leçons de vie. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/heritages-confidences-d-une-prostituee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Nickad

    Chunchu tome 1

    A l’origine Chunchu est un manhwa qui a été publié en France aux éditions Tokebi (disparues depuis). Il a été adapté en webtoon et il était disponible sur la plateforme Verytoon (elle aussi disparue depuis juillet 2023). Il revient aujourd’hui en version papier colorée en webtoon chez Kbooks., espérons que cela ne sera pas fatal à l’éditeur J… Chunchu est une histoire brutale avec principalement des scènes d’action et de combats. Si le graphisme présente un certain intérêt avec une colorisation assez sobre dans les tons bruns-écru donnant une ambiance particulière au récit, les dialogues sont réduits au minimum : un choix scénaristique de l’auteur qui se défend. Chunchu et son frère jumeau naissent dans un contexte étrange, l’oracle a annoncé la venue du fils du démon ! Mais ne s’attendant pas à ce qu’il y ait deux enfants, la pierre du démon est posée entre les deux pour découvrir celui qui sera éliminé ! Sur le point d’être abattu par son père, Chunchu est sauvé par sa mère qui arrive à le faire exiler dans une tribu de combattants. Mais quel que soit l’endroit où il se trouve, Chunchu n’est toujours vu que comme le fils du démon, les habitant le fuient et les tentatives d’assassinat se multiplient. Dès le début du livre (page 25), on sait que Chunchu est accusé à tort car on voit son jumeau, Eulpaso, attraper la pierre du démon et l’enfoncer de force dans la poitrine de son frère. Hélas, à part le frère, personne n’est au courant. Mais peu à peu certains personnages secondaires s’interrogent, les agissements d’Eulpaso, devenu chef de clan à présent, sont trop extrêmes pour ne pas envisager une supercherie. Ce dernier cherche désespérément à éliminer Chunchu pour que l’oracle disparaisse définitivement. Chunchu est un personnage principal maudit, épuisé par son destin, il semble errer dans la vie sans aucun but, il survit ! Le contexte du récit situe l’action en période proche moyenâgeuse dans un pays où il y a de grosses guerres de clans, il va donc y avoir des luttes de pouvoir et des intrigues politiques. Au cours des 15 tomes de la première édition, il y a eu beaucoup d’interrogations mais pas forcément les réponses. Le final indiquait la fin de la première saison, c’était en 2004… depuis, il n’y a pas eu d’annonce d’une saison 2. Certains lecteurs pensent que la série vaut quand même le coup, j’avoue que savoir qu’il n’y a pas de vraie fin m’a un peu refroidie, en attendant, ce premier tome n’est pas inintéressant et on espère que Chunchu arrivera à se faire reconnaître pour ce qu’il est véritablement. A suivre.
  22. Nickad

    Chunchu tome 1

    Titre de l'album : Chunchu tome 1 Scenariste de l'album : KIM Song-Jae Dessinateur de l'album : KIM Byung Jin Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - KBooks Note : Résumé de l'album : Chunchu, désigné par l'oracle comme fils du démon à sa naissance et banni par son peuple, mène une vie de sang et de violence. Porteur de la pierre du démon qui le rend invincible, il sort victorieux de toutes les batailles, semant la terreur sur son passage. Décidé à comprendre pourquoi un tel destin lui a été infligé, il découvre qu'un mystère se cache derrière cette légende... Critique : A l’origine Chunchu est un manhwa qui a été publié en France aux éditions Tokebi (disparues depuis). Il a été adapté en webtoon et il était disponible sur la plateforme Verytoon (elle aussi disparue depuis juillet 2023). Il revient aujourd’hui en version papier colorée en webtoon chez Kbooks., espérons que cela ne sera pas fatal à l’éditeur J… Chunchu est une histoire brutale avec principalement des scènes d’action et de combats. Si le graphisme présente un certain intérêt avec une colorisation assez sobre dans les tons bruns-écru donnant une ambiance particulière au récit, les dialogues sont réduits au minimum : un choix scénaristique de l’auteur qui se défend. Chunchu et son frère jumeau naissent dans un contexte étrange, l’oracle a annoncé la venue du fils du démon ! Mais ne s’attendant pas à ce qu’il y ait deux enfants, la pierre du démon est posée entre les deux pour découvrir celui qui sera éliminé ! Sur le point d’être abattu par son père, Chunchu est sauvé par sa mère qui arrive à le faire exiler dans une tribu de combattants. Mais quel que soit l’endroit où il se trouve, Chunchu n’est toujours vu que comme le fils du démon, les habitant le fuient et les tentatives d’assassinat se multiplient. Dès le début du livre (page 25), on sait que Chunchu est accusé à tort car on voit son jumeau, Eulpaso, attraper la pierre du démon et l’enfoncer de force dans la poitrine de son frère. Hélas, à part le frère, personne n’est au courant. Mais peu à peu certains personnages secondaires s’interrogent, les agissements d’Eulpaso, devenu chef de clan à présent, sont trop extrêmes pour ne pas envisager une supercherie. Ce dernier cherche désespérément à éliminer Chunchu pour que l’oracle disparaisse définitivement. Chunchu est un personnage principal maudit, épuisé par son destin, il semble errer dans la vie sans aucun but, il survit ! Le contexte du récit situe l’action en période proche moyenâgeuse dans un pays où il y a de grosses guerres de clans, il va donc y avoir des luttes de pouvoir et des intrigues politiques. Au cours des 15 tomes de la première édition, il y a eu beaucoup d’interrogations mais pas forcément les réponses. Le final indiquait la fin de la première saison, c’était en 2004… depuis, il n’y a pas eu d’annonce d’une saison 2. Certains lecteurs pensent que la série vaut quand même le coup, j’avoue que savoir qu’il n’y a pas de vraie fin m’a un peu refroidie, en attendant, ce premier tome n’est pas inintéressant et on espère que Chunchu arrivera à se faire reconnaître pour ce qu’il est véritablement. A suivre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chunchu-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Nickad

    Failure frame tome 7

    Poursuivis par plusieurs groupes armés qui comptent bien leur faire la peau, nos fugitifs s’arrêtent pour appliquer un plan de défense imaginé par Tôka. Encore une fois, il va nous démontrer d’excellentes capacités d’analyse et aussi utiliser ses capacités qui laissent peu de chance à l’adversaire. Un tome un peu en-dessous car l’histoire n’avance pas vraiment. Certes, il faut bien se débarrasser des adversaires mais on aimerait aussi que nos héros arrivent vite auprès de la sorcière des Tabous afin d’avoir un peu de nouveauté ! On ne s’ennuie pas vraiment mais un peu plus de rythme ne ferait pas de mal !
  24. Titre de l'album : Failure frame tome 7 Scenariste de l'album : SHINOZAKI Kaoru , UCHIUCHI Keyaki Dessinateur de l'album : UYOSHI Shô , KWKM Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Morts ou vifs, peu importe. Ils sont tous mes marionnettes. Désormais rejoint par Eve et Liz, Tôka poursuit son périple en direction du "Nid des Monstres aux yeux dorés", repaire présumé de la Sorcière des Tabous. Seulement, le duc Svan, qui se servait d'Eve comme d'une bête de foire, a envoyé à leurs trousses une bande de sorciers prénommée "Assynt". Malgré la menace que représente ce groupe dirigé par l'astucieux Muaji, Tôka en vient à bout sans peine. Grâce à Eve et à sa puissance insoupçonnée, il écrase même les autres poursuivants débarquant juste après Assynt. "Tu crois qu'on va te laisser t'échapper ?" Voici le septième volume du récit de vengeance de cet ancien héros consumé par les flammes infernales de la haine et de la soif de revanche !! Critique : Poursuivis par plusieurs groupes armés qui comptent bien leur faire la peau, nos fugitifs s’arrêtent pour appliquer un plan de défense imaginé par Tôka. Encore une fois, il va nous démontrer d’excellentes capacités d’analyse et aussi utiliser ses capacités qui laissent peu de chance à l’adversaire. Un tome un peu en-dessous car l’histoire n’avance pas vraiment. Certes, il faut bien se débarrasser des adversaires mais on aimerait aussi que nos héros arrivent vite auprès de la sorcière des Tabous afin d’avoir un peu de nouveauté ! On ne s’ennuie pas vraiment mais un peu plus de rythme ne ferait pas de mal ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/failure-frame-tome-7?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Nickad

    Dog & scum tome 1

    Titre de l'album : Dog & scum tome 1 Scenariste de l'album : Iori ASAGA Dessinateur de l'album : Iori ASAGA Coloriste : Editeur de l'album : Noeve Grafx Note : Résumé de l'album : Haruma Sakuraba est adulte, salarié, mais surtout doté d'un sérieux complexe d'infériorité. Il vit depuis toujours dans l'ombre de Shûji Inukai, son ami d'enfance, qui le surpasse en tout. Lorsqu'il découvre que l'épouse de Shûji n'est autre que Reika, la femme dont il est secrètement amoureux depuis le lycée, sa jalousie prend le dessus... et un sombre secret prend forme. Critique : Tranche de vie, romance, drame ? On ne sait pas trop où l’on va après la lecture de ce 1er tome… L’éditeur annonce un thriller, de la manipulation, de la trahison mais pour le moment ce n’est pas ce qui ressort. De temps en temps une image, une phrase viennent semer le trouble, on sait que l’histoire n’est pas si simple sans savoir de quoi il retourne exactement. C’est une histoire qui commence de façon assez banale : trois amis de lycée, deux garçons et une fille trainent souvent ensemble, deux d’entre eux forment un couple, la fille la plus belle et le garçon le plus populaire à qui tout réussi. A côté, il y a Haruma, l’ami d’enfance, celui que personne ne remarque, qui n’arrivera jamais 1er quels que soient les efforts qu’il fournit, celui qui est amoureux de la copine de son ami… Quelques années plus tard, le travail et la distance physique les ont séparés, Haruma pense encore de temps en temps à ses amis mais sans plus, il a toujours dans le cœur son amour pour la belle Reika mais fait avec. Mais un jour, le hasard la remet sur sa route et une opportunité se présente. Mais est-ce vraiment un hasard ? Ce 1er tome est un constat : une présentation des personnages, un aperçu de leurs relations passées et une vue de la situation dans laquelle ils se trouvent aujourd’hui. Les premiers signes d’un drame apparaissent, rien n’est dit clairement mais il y a des indices. Il est donc difficile pour le moment de juger le manga, on est intrigué et il y a suffisamment de suspense pour vouloir aller plus loin. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dog-scum-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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