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  1. Nickad

    Hellbound - l'enfer tome 1

    Quand le réalisateur/scénariste/producteur Yeon SANG-Ho, plusieurs fois invités au festival de Cannes pour ses films et films d’animation se lance dans le manwha et qu’il s’accompagne du dessinateur Choi KYU-SOK qui a déjà remporté plusieurs prix en Corée mais assez peu connu en France, cela donne une œuvre remarquable ! Remarquable par sa qualité visuelle d’abord, des dessins précis, réalistes, des expressions naturelles quelles que soient les sentiments, et remarquable par le scénario, par l’idée originale et par la profondeur du propos. L’histoire ? N’importe qui à n’importe quel moment peut recevoir une notification de sa damnation prochaine, elle annonce quel jour et à quelle heure vous serez damné. Si cela passe pour les propos d’une nouvelle secte, des images circulent sur internet, certains pensent trucage mais d’autres y croient vraiment. Mais un jour, un homme se fait damné en public, la police enquête alors. Hellbound c’est d’abord des évènements étranges, fantastiques et terrifiants qui arrivent, puis c’est l’interprétation que les gens peuvent en faire, faut-il y voir l’œuvre de Dieu ? Et si c’est vrai faut-il se repentir pour y échapper et comment faut-il le faire ? Mais c’est surtout une dérive de la société, la montée du fanatisme, l’importance des croyances, la place de la religion… Le manga est à réserver aux plus grands, certes il y a certaines scènes violentes mais c’est surtout le besoin d’avoir une certaine maturité pour apprécier les propos et prendre du recul : il s’agit de la damnation éternelle et de l’enfer après tout !! Si je ne l’ai pas mis en coup de cœur, c’est parce que j’ai trouvé certaines longueurs dans les propos, c’est comme tout, un discours peut-être ennuyant ou captivant selon la personne qui le dit, ici, la théologie écrite peut vite lasser. Par contre, Hellbound a fait l’objet d’une adaptation en série disponible depuis le 19 novembre. Le livre est fini en 2 tomes, et la bande annonce est ici
  2. Titre de l'album : Hellbound - l'enfer tome 1 Scenariste de l'album : SANG-HO Yeon Dessinateur de l'album : KYU-SOK Choi Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Des hommes censés être honnêtes reçoivent un message mystérieux leur annonçant qu'il leur reste peu de temps à vivre avant d'être conduits en Enfer. À l'heure dite, des créatures apparaissent, ne laissant que des corps calcinés derrière eux ! Qui tire les ficelles de ce théâtre macabre ? Critique : Quand le réalisateur/scénariste/producteur Yeon SANG-Ho, plusieurs fois invités au festival de Cannes pour ses films et films d’animation se lance dans le manwha et qu’il s’accompagne du dessinateur Choi KYU-SOK qui a déjà remporté plusieurs prix en Corée mais assez peu connu en France, cela donne une œuvre remarquable ! Remarquable par sa qualité visuelle d’abord, des dessins précis, réalistes, des expressions naturelles quelles que soient les sentiments, et remarquable par le scénario, par l’idée originale et par la profondeur du propos. L’histoire ? N’importe qui à n’importe quel moment peut recevoir une notification de sa damnation prochaine, elle annonce quel jour et à quelle heure vous serez damné. Si cela passe pour les propos d’une nouvelle secte, des images circulent sur internet, certains pensent trucage mais d’autres y croient vraiment. Mais un jour, un homme se fait damné en public, la police enquête alors. Hellbound c’est d’abord des évènements étranges, fantastiques et terrifiants qui arrivent, puis c’est l’interprétation que les gens peuvent en faire, faut-il y voir l’œuvre de Dieu ? Et si c’est vrai faut-il se repentir pour y échapper et comment faut-il le faire ? Mais c’est surtout une dérive de la société, la montée du fanatisme, l’importance des croyances, la place de la religion… Le manga est à réserver aux plus grands, certes il y a certaines scènes violentes mais c’est surtout le besoin d’avoir une certaine maturité pour apprécier les propos et prendre du recul : il s’agit de la damnation éternelle et de l’enfer après tout !! Si je ne l’ai pas mis en coup de cœur, c’est parce que j’ai trouvé certaines longueurs dans les propos, c’est comme tout, un discours peut-être ennuyant ou captivant selon la personne qui le dit, ici, la théologie écrite peut vite lasser. Par contre, Hellbound a fait l’objet d’une adaptation en série disponible depuis le 19 novembre. Le livre est fini en 2 tomes, et la bande annonce est ici Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hellbound-l-enfer-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Nickad

    Denjin N tome 1

    Les auteurs Kazu INABE et Yuu KURAISHI s’étaient déjà faits remarqués par leurs œuvres précédentes Fortress of apocalypse et Starving anonymous, des mangas entre fantastique et horreur avec des idées innovantes, des histoires terrifiantes et un graphisme parfois très gore. Ils reviennent aujourd’hui avec un thriller fantastique. Nasu est un jeune qui a une vie pourrie, son père parti, sa mère alcoolique, il a dû arrêter l’école et trouver des petits boulots pour ramener de l’argent à la maison et rembourser les dettes de la famille. Sa seule passion c’est une idole Misaki avec qui il a été en classe autrefois. Un jour un accident se produit et Nasu se retrouve capable de manipuler n’importe quel appareil électronique, s’il décide dans un 1er temps de veiller sur Misaki, il va très vite « faire le ménage » autour d’elle pour l’aider à lancer sa carrière. Il y a encore beaucoup d’interrogations dans l’histoire, on ne sait pas trop ce qui est arrivé à Nasu, sous quel aspect il existe après l’accident, comment il fait pour manipuler les appareils. Ce que l’on sait, c’est que rien ne l’arrête et qu’il ne manque pas d’imagination pour éliminer les obstacles (âmes sensibles s’abstenir !). Si ces morts ressemblent à des accidents, la police se doute très vite que ce sont des meurtres. Mais comment arrêter quelqu’un qui n’est plus vraiment humain ? Une très bonne intrigue, qui n’est pas sans rappeler Hikari-man au début mais qui prend une tout autre tournure, le personnage de Nasu est sans pitié et n’est attaché qu’à Misaki, rien ne semble pouvoir l’arrêter. L’histoire est bien ficelée et le dessin de INABE est expressif et ne manque pas de nous écœurer quand il le faut ! Un très bon début pour une série finie en 4 tomes.
  4. Nickad

    Denjin N tome 1

    Titre de l'album : Denjin N tome 1 Scenariste de l'album : KURAISHI Yuu Dessinateur de l'album : INABE Kazu Coloriste : Editeur de l'album : Pika Note : Résumé de l'album : Nasu, loser notoire vivant chez sa mère alcoolique, travaille comme véritable larbin dans une supérette. Son seul plaisir dans la vie est d'encourager Misaki Kanzaki, petite idole d'un groupe sans grand succès, à travers son casque de réalité virtuelle. Mais à la suite d'un accident aussi tragique qu'extraordinaire, il se retrouve capable de posséder n'importe quel système électrique... N décide d'utiliser ce pouvoir afin d'éliminer tous ceux qui seront sur le chemin de Misaki ! La police fait alors appel à deux frères médiums pour traquer ce tueur en série omnipotent. Critique : Les auteurs Kazu INABE et Yuu KURAISHI s’étaient déjà faits remarqués par leurs œuvres précédentes Fortress of apocalypse et Starving anonymous, des mangas entre fantastique et horreur avec des idées innovantes, des histoires terrifiantes et un graphisme parfois très gore. Ils reviennent aujourd’hui avec un thriller fantastique. Nasu est un jeune qui a une vie pourrie, son père parti, sa mère alcoolique, il a dû arrêter l’école et trouver des petits boulots pour ramener de l’argent à la maison et rembourser les dettes de la famille. Sa seule passion c’est une idole Misaki avec qui il a été en classe autrefois. Un jour un accident se produit et Nasu se retrouve capable de manipuler n’importe quel appareil électronique, s’il décide dans un 1er temps de veiller sur Misaki, il va très vite « faire le ménage » autour d’elle pour l’aider à lancer sa carrière. Il y a encore beaucoup d’interrogations dans l’histoire, on ne sait pas trop ce qui est arrivé à Nasu, sous quel aspect il existe après l’accident, comment il fait pour manipuler les appareils. Ce que l’on sait, c’est que rien ne l’arrête et qu’il ne manque pas d’imagination pour éliminer les obstacles (âmes sensibles s’abstenir !). Si ces morts ressemblent à des accidents, la police se doute très vite que ce sont des meurtres. Mais comment arrêter quelqu’un qui n’est plus vraiment humain ? Une très bonne intrigue, qui n’est pas sans rappeler Hikari-man au début mais qui prend une tout autre tournure, le personnage de Nasu est sans pitié et n’est attaché qu’à Misaki, rien ne semble pouvoir l’arrêter. L’histoire est bien ficelée et le dessin de INABE est expressif et ne manque pas de nous écœurer quand il le faut ! Un très bon début pour une série finie en 4 tomes. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/denjin-n-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Nickad

    Le lien du destin tome 2

    Toute la troupe se rend à la capitale afin de se produire devant le prince héritier Camus. La représentation faite, ce dernier se montre tel qu’il est : un homme avide de pouvoir et de guerres voulant éradiquer toute espèce autre que celle de Foshia et compte bien utiliser Sophia pour y parvenir. Sa jeune sœur, elle, souhaite ramener son frère à la raison et veut détruire Sophia. Ars et les siens ne resteront pas sans rien faire. Si le 1er tome ne m’avait pas passionnée, l’histoire s’étoffe dans le 2eme tome : on apprend qui est réellement Sophia et comment fonctionne le lien qu’elle a avec Ars. Ce qui est intéressant également, c’est de voir l’évolution entre les membres de la troupe, si certains haïssaient Ars de par ses origines, la compréhension s’installe peu à peu laissant place à de l’amitié. Entre complots et scènes de combats, ce volume est plutôt dynamique. Le graphisme est soigné et détaillé, les expressions des personnages dans leur colère, folie, souffrance… sont fortes et nous plonge bien dans l’ambiance de l’histoire. Fin dans le prochain volume.
  6. Titre de l'album : Le lien du destin tome 2 Scenariste de l'album : YAMADA Rei Dessinateur de l'album : YAMADA Rei Coloriste : Editeur de l'album : Komikku Note : Résumé de l'album : Le lien qui va se tisser entre un jeune garçon rejeté de tous et une marionnette géante va bien au-delà des apparences. Animé par une promesse qu'il a faite à son amie disparue, Ars qui a perdu foi en la vie va tout faire pour aider Sophia à regagner son pays. Ce duo va traverser de nombreuses épreuves et apprendre à se connaître petit à petit. Ils sont entourés d'une troupe de cirque composée de marginaux qui comprennent bien le sentiment d'être montré du doigt par les autres. Critique : Toute la troupe se rend à la capitale afin de se produire devant le prince héritier Camus. La représentation faite, ce dernier se montre tel qu’il est : un homme avide de pouvoir et de guerres voulant éradiquer toute espèce autre que celle de Foshia et compte bien utiliser Sophia pour y parvenir. Sa jeune sœur, elle, souhaite ramener son frère à la raison et veut détruire Sophia. Ars et les siens ne resteront pas sans rien faire. Si le 1er tome ne m’avait pas passionnée, l’histoire s’étoffe dans le 2eme tome : on apprend qui est réellement Sophia et comment fonctionne le lien qu’elle a avec Ars. Ce qui est intéressant également, c’est de voir l’évolution entre les membres de la troupe, si certains haïssaient Ars de par ses origines, la compréhension s’installe peu à peu laissant place à de l’amitié. Entre complots et scènes de combats, ce volume est plutôt dynamique. Le graphisme est soigné et détaillé, les expressions des personnages dans leur colère, folie, souffrance… sont fortes et nous plonge bien dans l’ambiance de l’histoire. Fin dans le prochain volume. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-lien-du-destin-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Nickad

    My elder sister tomes 1 et 2

    Yuu a perdu ses parents à l’âge de 5 ans, depuis il est balloté entres les membres de sa famille, il ne trouve sa place nulle part. Son dernier logement est chez son oncle qui vient d’être hospitalisé, âgé de 15 ans, il préfère rester seul plutôt que d’être mal accueilli. En cherchant les affaire de son oncle, il invoque involontairement un démon, cette dernière lui propose d’exaucer l’un de ses vœux en échange de ce qu’il a de plus précieux. Il lui demande de former une famille et de devenir sa grande sœur. Si dans le cas de Yuu, on comprend bien que son besoin de famille et d’affection est le plus important, on ne sait pas encore ce que Chiyo cherche à acquérir ni ce qu’elle lui prendra en échange de son vœu. La narration est tout en douceur, Yuu revient sur ces événements faisant partis de son passé, il laisse trainer des bribes d’informations sur ce qui va arriver. En attendant, on profite de cette tranquillité où tous les deux s’apprivoisent et profitent de ces jours heureux. Il y a deux thématiques principales : la première est un point qui revient régulièrement dans les mangas : la façon dont sont traités les orphelins qui ont encore de la famille, qui passent d’une famille à une autre, qui sont souvent (dans les mangas en tout cas) considérés comme un fardeau, une bouche à nourrir que personne ne veut. Le deuxième point, c’est le regard de Chiyo sur l’humanité, étant démon, elle ignore beaucoup de choses et les seuls humains qu’elle a approché sont ceux qui l’invoquaient et qui n’avaient pas toujours des intentions louables. My elder sister est donc une bonne surprise loin de ce que l’on pouvait imaginer au départ, et même s’il y a un peu d’érotisme, il n’y a rien d’immoral. La lecture est fluide et le graphisme particulièrement agréable. Laissez-vous tenter. 5 tomes en cours
  8. Titre de l'album : My elder sister tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : IIDA Pochi Dessinateur de l'album : IIDA Pochi Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Yuu est un jeune garçon solitaire depuis la mort de ses parents. Hébergé par le cousin de sa mère, un homme taciturne, il se retrouve un jour face à une étrange apparition féminine. « J'exaucerai l'un de tes vœux en échange de ce que tu as de plus précieux ». À ces mots, Yuu lui demande de devenir sa grande sœur. Il ignore alors ce que cela implique... Critique : Yuu a perdu ses parents à l’âge de 5 ans, depuis il est balloté entres les membres de sa famille, il ne trouve sa place nulle part. Son dernier logement est chez son oncle qui vient d’être hospitalisé, âgé de 15 ans, il préfère rester seul plutôt que d’être mal accueilli. En cherchant les affaire de son oncle, il invoque involontairement un démon, cette dernière lui propose d’exaucer l’un de ses vœux en échange de ce qu’il a de plus précieux. Il lui demande de former une famille et de devenir sa grande sœur. Si dans le cas de Yuu, on comprend bien que son besoin de famille et d’affection est le plus important, on ne sait pas encore ce que Chiyo cherche à acquérir ni ce qu’elle lui prendra en échange de son vœu. La narration est tout en douceur, Yuu revient sur ces événements faisant partis de son passé, il laisse trainer des bribes d’informations sur ce qui va arriver. En attendant, on profite de cette tranquillité où tous les deux s’apprivoisent et profitent de ces jours heureux. Il y a deux thématiques principales : la première est un point qui revient régulièrement dans les mangas : la façon dont sont traités les orphelins qui ont encore de la famille, qui passent d’une famille à une autre, qui sont souvent (dans les mangas en tout cas) considérés comme un fardeau, une bouche à nourrir que personne ne veut. Le deuxième point, c’est le regard de Chiyo sur l’humanité, étant démon, elle ignore beaucoup de choses et les seuls humains qu’elle a approché sont ceux qui l’invoquaient et qui n’avaient pas toujours des intentions louables. My elder sister est donc une bonne surprise loin de ce que l’on pouvait imaginer au départ, et même s’il y a un peu d’érotisme, il n’y a rien d’immoral. La lecture est fluide et le graphisme particulièrement agréable. Laissez-vous tenter. 5 tomes en cours Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/my-elder-sister-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Nickad

    Killing stalking tome 3

    Sangwoo a inventé un nouveau jeu : de ses deux captifs, celui qui gagnera aux cartes aura la vie sauve mais c’est sans compter sa perversité, personne ne sait à quoi s’attendre. D’un autre côté, un policier doué mais renvoyé au quartier après une erreur, commence à se poser des questions sur Sangwoo et décide de le surveiller. Killin Stalking c’est comme un accident de la route, on s’arrête pour regarder alors qu’on sait très bien que cela n’apportera rien. Mais c’est plus fort que nous, la curiosité l’emporte, on veut voir jusqu’où les personnages vont aller, qui va se faire avoir et comment l’histoire va se finir. C’est toujours aussi froid et brutal mais l’arrivée du policier apporte un côté polar et donne plus de profondeur au récit, Sangwoo ne pourra pas toujours passer entre les mailles du filet ! La folie des personnages est de plus en plus évidente et cela ne pourra que mal finir !
  10. Titre de l'album : Killing stalking tome 3 Scenariste de l'album : KOOGI Dessinateur de l'album : KOOGI Coloriste : Editeur de l'album : Taifu Note : Résumé de l'album : Depuis que Bum Yoon a essayé de s’enfuir, Sangwoo et lui sont en froid, et le jeune captif vit de nouveau dans la cave. Toutefois, ce soir, Sangwoo est de bonne humeur ! Il lui a même ramené de la compagnie : une nouvelle victime, un homme marié rencontré dans un bar gay. L’hôte a ensuite incité ses invités à jouer à un jeu dont l’enjeu n’est pas des moindres, puisqu’ils risquent leur propre vie. Après un échange de cartes éprouvant pour les nerfs, où Sangwoo finit par guider Bum en trichant... Ce dernier perd. Critique : Sangwoo a inventé un nouveau jeu : de ses deux captifs, celui qui gagnera aux cartes aura la vie sauve mais c’est sans compter sa perversité, personne ne sait à quoi s’attendre. D’un autre côté, un policier doué mais renvoyé au quartier après une erreur, commence à se poser des questions sur Sangwoo et décide de le surveiller. Killin Stalking c’est comme un accident de la route, on s’arrête pour regarder alors qu’on sait très bien que cela n’apportera rien. Mais c’est plus fort que nous, la curiosité l’emporte, on veut voir jusqu’où les personnages vont aller, qui va se faire avoir et comment l’histoire va se finir. C’est toujours aussi froid et brutal mais l’arrivée du policier apporte un côté polar et donne plus de profondeur au récit, Sangwoo ne pourra pas toujours passer entre les mailles du filet ! La folie des personnages est de plus en plus évidente et cela ne pourra que mal finir ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/killing-stalking-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Ce deuxième tome suit le schéma du 1er, à savoir de courtes scénettes autour du quotidien d’Hiroki. Le jeune homme n’a toujours pas fait son coming out, sa mère et son jeune frère se doutent de ses aspirations sexuelles, et le père, très loin de s’en douter, a souvent des remarques assez machistes genre « un homme ne doit pas avoir peur ». La particularité de ces scènes c’est qu’elles sont toutes vues en entier ou partiellement à travers le regard de Tomoko, la mère. Si l’avancée de l’histoire n’est pas flagrante, ce sont les détails du quotidien que l’on suit, des petites réactions d’Hiroki qui permettent à sa mère de mieux cerner son fils mais aussi des situations par rapport aux collègues de Tomoko ou des voisins qui vont l’aider à se poser des questions plus pratiques mais aussi de comprendre la situation des homosexuels dans la société. Elle n’hésite pas à poser des questions ou à demander des explications à son entourage quand il y a des remarques plus ou moins déplacées sur les gays ; par exemple, quand sa collègue dit au sujet d’un homme que c’est du gâchis qu’il soit homosexuel. Cette façon d’enchainer des tranches de vie plutôt que de faire une grande histoire révolutionnaire permet au lecteur de mieux appréhender les difficultés du quotidien, les aprioris de la société mais surtout, au travers du regard tendre et bienveillant de la mère, d’accepter les différences. Un manga sympathique sui se lit bien, on peut tout de même s’interroger sur son évolution et craindre un manque de renouveau.
  12. Titre de l'album : Je crois que mon fils est gay tome 2 Scenariste de l'album : OKURA Dessinateur de l'album : OKURA Coloriste : Editeur de l'album : Akata Note : Résumé de l'album : Je crois que mon fils est amoureux…" Depuis quelque temps, Tomoko Aoyama a bien remarqué son fils n’est pas indifférent à la présence d’un garçon nommé Daigo… Ce camarade de classe semble avoir une place toute particulière dans le cœur de son fils. Mais elle n’est pas la seule à avoir deviné que Hiroki ne s’intéresse pas aux filles de « cette manière-là » : Yûri, son petit frère, n’est pas aveugle. Et souvent, il s’avérera être le meilleur des alliés ! Critique : Ce deuxième tome suit le schéma du 1er, à savoir de courtes scénettes autour du quotidien d’Hiroki. Le jeune homme n’a toujours pas fait son coming out, sa mère et son jeune frère se doutent de ses aspirations sexuelles, et le père, très loin de s’en douter, a souvent des remarques assez machistes genre « un homme ne doit pas avoir peur ». La particularité de ces scènes c’est qu’elles sont toutes vues en entier ou partiellement à travers le regard de Tomoko, la mère. Si l’avancée de l’histoire n’est pas flagrante, ce sont les détails du quotidien que l’on suit, des petites réactions d’Hiroki qui permettent à sa mère de mieux cerner son fils mais aussi des situations par rapport aux collègues de Tomoko ou des voisins qui vont l’aider à se poser des questions plus pratiques mais aussi de comprendre la situation des homosexuels dans la société. Elle n’hésite pas à poser des questions ou à demander des explications à son entourage quand il y a des remarques plus ou moins déplacées sur les gays ; par exemple, quand sa collègue dit au sujet d’un homme que c’est du gâchis qu’il soit homosexuel. Cette façon d’enchainer des tranches de vie plutôt que de faire une grande histoire révolutionnaire permet au lecteur de mieux appréhender les difficultés du quotidien, les aprioris de la société mais surtout, au travers du regard tendre et bienveillant de la mère, d’accepter les différences. Un manga sympathique sui se lit bien, on peut tout de même s’interroger sur son évolution et craindre un manque de renouveau. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/je-crois-que-mon-fils-est-gay-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Nickad

    Alma tome 2

    Ray n’est donc pas juste un humain lambda, en plus d’avoir été élevé par une Ginji (le nom donné aux androïdes), il est aussi un « zéro », il a la capacité de s’opposer aux machines. Extirpé de Bucarest avec l’aide de la commandante Lukyana, il arrive dans le dernier grand bastion de l’humanité : Moscou. Si la première moitié du livre est de l’action pure et du combat dans des décors toujours aussi bien travaillés et détaillés, la seconde nous présente la ville humaine, polyethnique, avec sa nouvelle organisation politique et surtout ses défauts. On en apprend un peu plus sur l’alma et les zéros sans toutefois avoir toutes les réponses. En plus de ce contexte post-apocalyptique sur la survie de l’humanité et son évolution, Alma est un manga d’action et de réflexions qui aborde de nombreux sujets et donne des leçons de vie.
  14. Nickad

    Alma tome 2

    Titre de l'album : Alma tome 2 Scenariste de l'album : MITO Shinji Dessinateur de l'album : MITO Shinji Coloriste : Editeur de l'album : Panini Note : Résumé de l'album : "C'est la dernière marche de l'humanité". Ray et Trice vivent dans un monde dévasté dans lequel les humains semblent avoir disparu. Suite à l'attaque de mystérieux nomades du ciel, Ray perd celle qui a été son unique partenaire pendant quinze ans. Le cœur brisé par la mort de Trice, mais guidé par ses dernières paroles : "Va de l'avant, Ray ! " , l'adolescent entame un long périple. Pour la première fois, Ray explore le monde, rencontre d'autres humains, et découvre ce qui s'est passé sur Terre. Il réalise aussi qu'il est le "Zéro", le seul être capable de s'opposer aux gijin et l'ultime espoir de la race humaine... Critique : Ray n’est donc pas juste un humain lambda, en plus d’avoir été élevé par une Ginji (le nom donné aux androïdes), il est aussi un « zéro », il a la capacité de s’opposer aux machines. Extirpé de Bucarest avec l’aide de la commandante Lukyana, il arrive dans le dernier grand bastion de l’humanité : Moscou. Si la première moitié du livre est de l’action pure et du combat dans des décors toujours aussi bien travaillés et détaillés, la seconde nous présente la ville humaine, polyethnique, avec sa nouvelle organisation politique et surtout ses défauts. On en apprend un peu plus sur l’alma et les zéros sans toutefois avoir toutes les réponses. En plus de ce contexte post-apocalyptique sur la survie de l’humanité et son évolution, Alma est un manga d’action et de réflexions qui aborde de nombreux sujets et donne des leçons de vie. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alma-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Je ne suis pas née dans le bon corps est un manga autobiographique ; Mafuyu Konishi raconte comment s’est passé son changement de sexe (homme>>femme). Elle décrit tout le processus de l’opération depuis son arrivée en Thaïlande jusqu’à son départ 25 jours plus tard. Elle parle des préparatifs, des formalités à effectuer avant de se rendre à la clinique, de l’opération en elle-même, des différentes méthodes qui existent pour modifier les organes et de toute la convalescence derrière. L’histoire est intéressante car elle parle d’un sujet encore délicat, en essayant d’être le plus pragmatique possible. Pour ceux qui souhaiteraient sauter le pas, ce livre est un bon guide pour savoir ce qui vous attend. Même s’il y a quelques retours sur son passé, j’aurais apprécié un peu plus de détails sur son ressenti au quotidien, comment ce changement de sexe a muri et est devenu une évidence. A la fin du livre, Mafuyu Konishi dit qu’il y a encore beaucoup de travail pour faire comprendre et accepter les transgenres, les non-binaires ou tout autre personne qui se sentirait différente, c’est pourquoi je trouve qu’il y a un manque dans ce manga. L’histoire est vraiment centrée sur l’opération, sur le changement physique mais moins sur les sentiments et ce que vivent ces personnes au quotidien. Expliquer leur souffrance, montrer leurs questionnements permettrait de mieux les comprendre et d’y être plus attentifs.
  16. Titre de l'album : Je ne suis pas née dans le bon corps Scenariste de l'album : KONISHI Mafuyu Dessinateur de l'album : KONISHI Mafuyu Coloriste : Editeur de l'album : Ototo Note : Résumé de l'album : Née dans un corps d'homme et souffrant de dysphorie de genre, l'auteure est entrée dans un processus de réappropriation de son corps grâce à la chirurgie de réattribution sexuelle. Elle raconte son voyage en Thaïlande afin de se faire opérer, l'aide et les problèmes qu'elle a rencontrés et ce qui lui a permis de vivre aujourd'hui dans le corps qui lui correspond. Critique : Je ne suis pas née dans le bon corps est un manga autobiographique ; Mafuyu Konishi raconte comment s’est passé son changement de sexe (homme>>femme). Elle décrit tout le processus de l’opération depuis son arrivée en Thaïlande jusqu’à son départ 25 jours plus tard. Elle parle des préparatifs, des formalités à effectuer avant de se rendre à la clinique, de l’opération en elle-même, des différentes méthodes qui existent pour modifier les organes et de toute la convalescence derrière. L’histoire est intéressante car elle parle d’un sujet encore délicat, en essayant d’être le plus pragmatique possible. Pour ceux qui souhaiteraient sauter le pas, ce livre est un bon guide pour savoir ce qui vous attend. Même s’il y a quelques retours sur son passé, j’aurais apprécié un peu plus de détails sur son ressenti au quotidien, comment ce changement de sexe a muri et est devenu une évidence. A la fin du livre, Mafuyu Konishi dit qu’il y a encore beaucoup de travail pour faire comprendre et accepter les transgenres, les non-binaires ou tout autre personne qui se sentirait différente, c’est pourquoi je trouve qu’il y a un manque dans ce manga. L’histoire est vraiment centrée sur l’opération, sur le changement physique mais moins sur les sentiments et ce que vivent ces personnes au quotidien. Expliquer leur souffrance, montrer leurs questionnements permettrait de mieux les comprendre et d’y être plus attentifs. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/je-ne-suis-pas-nee-dans-le-bon-corps?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Nickad

    My capricorn friend

    Matsuda est comme la majorité des élèves de son lycée, il n’ose pas s’interposer quand il voit du harcèlement, il fait comme si de rien n’était de peur de devenir la prochaine cible. Un soir, il croise Wakatsuki, un élève brimé, celui-ci tient une batte de baseball ensanglantée, il semble qu’il ait commis l’irréparable. Matsuda décide alors de l’aider. Ce qui est intéressant, c’est la narration du point de vue du personnage secondaire : celui qui voit le harcèlement et qui ne fait rien. Il explique sa position, comment il voit les choses, ce qui lui fait peur. L’histoire prend ensuite une autre tournure, on délaisse le côté harcèlement pour s’orienter vers une enquête. Matsuda va alors essayer de démêler le vrai du faux, et se rapprocher de Wakatsuki pour comprendre ce qui s’est vraiment passé. Il aurait été intéressant de développer toute l’histoire du point de vue des témoins, voir les réactions après le drame, voir s’il y a des sentiments de culpabilité qui s’installent, des regrets ou si tout simplement, la vie reprend son cours. Le récit est cependant intéressant, l’énoncé d’une liste de faits divers évoquant des suicides d’élèves victimes de harcèlement a de quoi alerter. Mais ce qui est peut-être le plus choquant, c’est l’indifférence, il y a ceux qui ont peur et qui n’agissent pas mais il y a surtout ces harceleurs, qui passent au travers des mailles de la justice, et qui recommencent leurs agissements. Il n’y a jamais trop de livres pour une prise de conscience et quand, en plus, il est bien construit et bien dessiné, on aurait tort de s’en passer.
  18. Titre de l'album : My capricorn friend Scenariste de l'album : OTSUICHI Dessinateur de l'album : MIYOKAWA Masaru Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Tout commence par la découverte du cadavre de Kaneshiro, un odieux lycéen qui harcèle perpétuellement ses camarades. Les soupçons se tournent rapidement vers Wakatsuki, un étudiant qui est introuvable depuis ce meurtre. Matsuda, un camarade de Wakatsuki, va alors le prendre sous son aile pour le cacher, d'autant plus qu'il est persuadé que Wakatsuki n'est pas réellement coupable du meurtre... Critique : Matsuda est comme la majorité des élèves de son lycée, il n’ose pas s’interposer quand il voit du harcèlement, il fait comme si de rien n’était de peur de devenir la prochaine cible. Un soir, il croise Wakatsuki, un élève brimé, celui-ci tient une batte de baseball ensanglantée, il semble qu’il ait commis l’irréparable. Matsuda décide alors de l’aider. Ce qui est intéressant, c’est la narration du point de vue du personnage secondaire : celui qui voit le harcèlement et qui ne fait rien. Il explique sa position, comment il voit les choses, ce qui lui fait peur. L’histoire prend ensuite une autre tournure, on délaisse le côté harcèlement pour s’orienter vers une enquête. Matsuda va alors essayer de démêler le vrai du faux, et se rapprocher de Wakatsuki pour comprendre ce qui s’est vraiment passé. Il aurait été intéressant de développer toute l’histoire du point de vue des témoins, voir les réactions après le drame, voir s’il y a des sentiments de culpabilité qui s’installent, des regrets ou si tout simplement, la vie reprend son cours. Le récit est cependant intéressant, l’énoncé d’une liste de faits divers évoquant des suicides d’élèves victimes de harcèlement a de quoi alerter. Mais ce qui est peut-être le plus choquant, c’est l’indifférence, il y a ceux qui ont peur et qui n’agissent pas mais il y a surtout ces harceleurs, qui passent au travers des mailles de la justice, et qui recommencent leurs agissements. Il n’y a jamais trop de livres pour une prise de conscience et quand, en plus, il est bien construit et bien dessiné, on aurait tort de s’en passer. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/my-capricorn-friend?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Nickad

    Interspecies reviewers tome 2

    Notre fine équipe de reporters très intéressés continuent leurs explorations des différentes maisons closes. Et quand une mission doit les tenir éloignés pendant une semaine, pas de problème, il suffit d’aller bien se vider avant de l’entreprendre ! J’avais un peu peur que l’on tourne en rond dans ce genre d’histoire, que ce ne soit qu’une accumulation de scènes qui se ressemblent. En fait, même si le principe reste globalement le même, la diversité des espèces et situations est telle que l’on n’a pas une impression de répétition. En plus, chacun a son caractère et ses préférences et il y a une évolution dans le déroulement et les relations. Le manga reste sympathique (pour qui aime le genre), les commentaires (et notations) des testeurs après chaque visite donne un côté « guide de voyage » comme si on allait y aller un jour ! Avec son langage fleuri et ses notes d’humour, on ne s’ennuie pas.
  20. Titre de l'album : Interspecies reviewers tome 2 Scenariste de l'album : AMAHARA Dessinateur de l'album : MASHA Coloriste : Editeur de l'album : Ototo Note : Résumé de l'album : Toujours guidé par nos fins connaisseurs, continuez votre découverte du quartier des plaisirs et goûtez à de tout nouveaux fantasmes promis par les semi-humaines qui font le charme des mondes de fantasy. Critique : Notre fine équipe de reporters très intéressés continuent leurs explorations des différentes maisons closes. Et quand une mission doit les tenir éloignés pendant une semaine, pas de problème, il suffit d’aller bien se vider avant de l’entreprendre ! J’avais un peu peur que l’on tourne en rond dans ce genre d’histoire, que ce ne soit qu’une accumulation de scènes qui se ressemblent. En fait, même si le principe reste globalement le même, la diversité des espèces et situations est telle que l’on n’a pas une impression de répétition. En plus, chacun a son caractère et ses préférences et il y a une évolution dans le déroulement et les relations. Le manga reste sympathique (pour qui aime le genre), les commentaires (et notations) des testeurs après chaque visite donne un côté « guide de voyage » comme si on allait y aller un jour ! Avec son langage fleuri et ses notes d’humour, on ne s’ennuie pas. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/interspecies-reviewers-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Nickad

    Spe-Ope ! tomes 1 et 2

    Spe-Ope est un space opera : une histoire d’aventures dans l’espace : une petite équipe composée d’une humaine, un martien (le personnage ressemble à un chien) et un robot sont des convoyeurs spatiaux, ils sont payés pour apporter des marchandises d’une planète à une autre. Leur mission cette fois-ci semble cacher un mystère, les voilà aux prises avec la guilde criminelle de Mercure, ils vont tout mettre en œuvre pour leur échapper et comprendre le fin mot de l’histoire. Ces deux premiers tomes contiennent deux histoires complètes, on semble partir vers une aventure plus longue à la fin du 2eme, une aventure ressemblant à une chasse au trésor. Kia Asamiya est un auteur prolifique qui s’est déjà illustré dans plusieurs genres mais surtout ses titres de science-fiction comme Silent Moebius, Nadesico ou son adaptation de Star Wars. Il se fait plaisir ici en réalisant l’un de ses rêves : une grande aventure ou il rend hommage aux œuvres du genre en disséminant de petites références. Côté scénario, c’est assez classique mais ça laisse le champ libre à introduire de nombreux lieux et personnages. Côté graphisme, c’est assez léger, un peu enfantin, cela manque de détails, d’expressions sur les visages. Cela laisse l’impression que l’auteur a plus pensé à son plaisir qu’aux lecteurs et ça s’en ressent, le manga ne passionne pas, il y a des longueurs, un manque de modernité.
  22. Titre de l'album : Spe-Ope ! tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : ASAMIYA Kia Dessinateur de l'album : ASAMIYA Kia Coloriste : Editeur de l'album : Noeve Grafx Note : Résumé de l'album : SPEOPE nous offre une nouvelle aventure spatiale faite de voyages interplanétaires, de robots et de mécaniques rétro, ou les machines peuvent encore être réparées par des mains humaines, afin de nous offrir de sublimes poursuites en vaisseaux spatiaux.Nous voici embarqués dans l'incroyable aventure de l'équipe « Fragile » composée de Opera Cat Rune, accompagnée de ses fidèles associés: un chien et un robot. Un premier épisode qui exprime tout le potentiel de ce manga que nous propose le porte étendard de la cyber-bande dessinée qu'est KIA ASAMIYA. On ne boude pas notre plaisir de voir se développer, à travers les chapitres, les intrigues et son univers. Critique : Spe-Ope est un space opera : une histoire d’aventures dans l’espace : une petite équipe composée d’une humaine, un martien (le personnage ressemble à un chien) et un robot sont des convoyeurs spatiaux, ils sont payés pour apporter des marchandises d’une planète à une autre. Leur mission cette fois-ci semble cacher un mystère, les voilà aux prises avec la guilde criminelle de Mercure, ils vont tout mettre en œuvre pour leur échapper et comprendre le fin mot de l’histoire. Ces deux premiers tomes contiennent deux histoires complètes, on semble partir vers une aventure plus longue à la fin du 2eme, une aventure ressemblant à une chasse au trésor. Kia Asamiya est un auteur prolifique qui s’est déjà illustré dans plusieurs genres mais surtout ses titres de science-fiction comme Silent Moebius, Nadesico ou son adaptation de Star Wars. Il se fait plaisir ici en réalisant l’un de ses rêves : une grande aventure ou il rend hommage aux œuvres du genre en disséminant de petites références. Côté scénario, c’est assez classique mais ça laisse le champ libre à introduire de nombreux lieux et personnages. Côté graphisme, c’est assez léger, un peu enfantin, cela manque de détails, d’expressions sur les visages. Cela laisse l’impression que l’auteur a plus pensé à son plaisir qu’aux lecteurs et ça s’en ressent, le manga ne passionne pas, il y a des longueurs, un manque de modernité. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/speope-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Piroyo Arai revient sur son passé depuis sa petite enfance jusqu’à l’époque actuelle. Dans sa famille, il y a trois enfants, elle est la plus jeune et a deux grands frères. Il y a sa mère une femme déchirée entre plusieurs sentiments et situations mais il y a surtout le père, bien sous tous rapports et charmant au dehors, il est un monstre en privé : il boit plus que de raison, bat sa femme et ses enfants. Les enfants grandissent dans la peur, la mère est partagée entre leur protection et la nécessité de rester pour pouvoir leur offrir des études plus tard. Piroyo grandit tant bien que mal, elle espère désespérément que quelqu’un vienne les aider mais ne pourra s’éloigner de cette famille qu’à 20 ans. Sauf que le mal est fait, ses rapports avec les autres sont biaisés. Elle raconte alors le long parcours et travail qu’il a fallu pour changer et mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. Le témoignage de l’auteur est poignant, elle montre le quotidien terrible dans lequel vivent les personnes victimes de violence, et puis il y a l’attente insoutenable de voir venir de l’aide qui ne viendra jamais tant son père est « parfait » avec les gens extérieurs, le désespoir de comprendre que personne ne pourra la croire et qu’elle ne peut compter que sur elle-même. Elle décrit l’influence que ces violences ont eu plus tard dans sa vie, ce besoin maladif d’affection, cette peur permanente de voir le monstre revenir ou de le voir surgir en elle, qui porte les mêmes gènes, une lutte permanente pour ne pas reproduire la même situation. Mais ce qui est bien c’est qu’elle s’en est sortie, même si tout n’est pas parfait, et qu’elle raconte le cheminement et les aides qui lui ont permis d’avancer. D’une part, elle dénonce pour qu’il y ait une prise de conscience, et de l’autre, elle tend la main à ceux qui auraient vécu des situations similaires en leur disant qu’ils peuvent trouver du soutien, qu’ils ne sont pas seuls. Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ce livre tellement il est riche et fort. Je ne peux que vous le conseiller.
  24. Titre de l'album : Mon bourreau de père est enfin mort Scenariste de l'album : ARAI Piroyo Dessinateur de l'album : ARAI Piroyo Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Aujourd'hui encore, ma jeunesse me hante... L'histoire d'une femme qui a grandi dans la violence... Message aux parents qui maltraitent leurs enfants. Les enfants n'oublient rien. Ni les coups, ni les abus. Il en va de même pour les insultes et le sentiment d'être trahi sans cesse. J'aimerais que vous gardiez une chose en tête : Lorsque vous prendrez de l'âge, souvenez-vous que votre destin sera entre leurs mains. J'aspirais seulement à une vie normale... Avec des parents normaux... Au fil de ce one shot au vitriol, Piroyo ARAI revient sur sa relation avec son père abusif. Dans un style simpliste mais sans filtre, elle y évoque la brutalité omniprésente de sa jeunesse, l'ombre qu'elle a projetée sur sa vie, même après le décès de son père, mais aussi la froideur avec laquelle sa famille détournait le regard. Critique : Piroyo Arai revient sur son passé depuis sa petite enfance jusqu’à l’époque actuelle. Dans sa famille, il y a trois enfants, elle est la plus jeune et a deux grands frères. Il y a sa mère une femme déchirée entre plusieurs sentiments et situations mais il y a surtout le père, bien sous tous rapports et charmant au dehors, il est un monstre en privé : il boit plus que de raison, bat sa femme et ses enfants. Les enfants grandissent dans la peur, la mère est partagée entre leur protection et la nécessité de rester pour pouvoir leur offrir des études plus tard. Piroyo grandit tant bien que mal, elle espère désespérément que quelqu’un vienne les aider mais ne pourra s’éloigner de cette famille qu’à 20 ans. Sauf que le mal est fait, ses rapports avec les autres sont biaisés. Elle raconte alors le long parcours et travail qu’il a fallu pour changer et mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. Le témoignage de l’auteur est poignant, elle montre le quotidien terrible dans lequel vivent les personnes victimes de violence, et puis il y a l’attente insoutenable de voir venir de l’aide qui ne viendra jamais tant son père est « parfait » avec les gens extérieurs, le désespoir de comprendre que personne ne pourra la croire et qu’elle ne peut compter que sur elle-même. Elle décrit l’influence que ces violences ont eu plus tard dans sa vie, ce besoin maladif d’affection, cette peur permanente de voir le monstre revenir ou de le voir surgir en elle, qui porte les mêmes gènes, une lutte permanente pour ne pas reproduire la même situation. Mais ce qui est bien c’est qu’elle s’en est sortie, même si tout n’est pas parfait, et qu’elle raconte le cheminement et les aides qui lui ont permis d’avancer. D’une part, elle dénonce pour qu’il y ait une prise de conscience, et de l’autre, elle tend la main à ceux qui auraient vécu des situations similaires en leur disant qu’ils peuvent trouver du soutien, qu’ils ne sont pas seuls. Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ce livre tellement il est riche et fort. Je ne peux que vous le conseiller. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-bourreau-de-pere-est-enfin-mort?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Depuis le passage au lycée, Mikihiko vit reclus dans sa chambre, Iyo a changé de look et de fréquentations, Keiko est sortie de l’hôpital et tente de rapprocher tout le monde. C’est le retour de Miya qui va définitivement faire bouger les choses, elle utilise les grands moyens pour faire sortir Mikihiko et cela fonctionne. En quête d’aventures comme lorsqu’ils étaient au collège, les quatre amis décident de faire revivre le festival du dragon blanc. Si l’on assiste au quotidien de cette petite ville où la plus grosse enquête que peut mener ces jeunes est de retrouver un chat blessé, c’est surtout le côté humain qui est mis en valeur. Si individuellement, ils peuvent se sentir dépasser, ne pas être à leur place, ils trouvent leur force dans leurs sentiments et l’envie d’aider leurs proches. Le portrait de la campagne délaissée est un peu triste, on ressent bien cet abandon mais il suffit d’une petite étincelle pour que la vie reprenne et que les gens se rapprochent. Ce manga montre des tranches de vie, des quotidiens comme il y en a partout, avec ses hauts et ses bas, mais il y a ce sentiment positif en plus, cet espoir qui fait aller de l’avant et qui nous montre que c’est en communauté que l’être humain s’épanouit le plus. C’est un manga bien écrit et bien dessiné qui nous happe facilement, on s’y promène et on s’y sent bien, on aurait juste aimé en avoir plus.
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