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Titre de l'album : Cosmopirates tome 1 - Captif de l'oubli Scenariste de l'album : Alejandro Jodorowsky Dessinateur de l'album : Pete Woods Coloriste : Pete Woods Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Dans un univers où règnent la violence et l'argent, les sept Magnobankiers contrôlent toute la galaxie, exterminant parfois jusqu'à des populations entières afin de conserver leurs privilèges. Lorsque le célèbre assassin Xar-Cero découvre sa responsabilité dans l'une des plus meurtrières opérations menées au nom de ces tyrans, le conseil des Sept décide d'effacer sa mémoire pour annihiler le moindre désir de vengeance. Critique : Agé de 95 ans, Alejandro ne cesse de nous surprendre par la vitalité de ces récits ! Il revient dans son "Jodoverse" avec cette histoire de vengeance très bien illustrée par l'auteur de comics américain Pete Woods. On y retrouve le vocabulaire de l'Incal et la caste des méta-barons, ainsi que cette énergie palpable se dégageant des personnages. Tout va très vite, parfois un peu trop, dans ce premier tome d'une aventure prévue en diptyque. On fait vite la connaissance de ce guerrier-assassin sans foi Xar-Cero, aux motivations uniquement financières et totalement dénué d'humanité. Sa rencontre avec les Magnobankiers va sceller le début d'une nouvelle vie pour lui ! Un effacement total de sa mémoire ainsi qu'une "reprogrammation" de son savoir, va le faire passer d'assassin cupide à médecin de campagne sur une planète lointaine et isolée. Jodorowky s'en donne à coeur joie pour dénoncer une fois de plus l'asservissement de l'homme par l'homme et l'évolution des sentiments humains face à l'indicible. L'amour n'est jamais très loin dans les histoires du poète chilien, même et surtout s'il semble impossible au départ 😉 . A travers les pérégrinations de cet anti-héros, c'est tout une métaphore de sa vision du monde que nous délivre le scénariste. Ce groupe de banquiers omnipotents s'imposant en tant que régisseurs de la galaxie, se donnant jusqu'au droit de vie et de mort, entre en résonance avec les multinationales. La lueur d'espoir étant cet amour naissant, on pense irrémédiablement à la formidable Caste des méta-barons en lisant cette histoire, Jodo déclarera même "récupérer sa jeunesse" en se plongeant de nouveau dans la science-fiction. Un beau cadeau pour l'éditeur Les humanoïdes associés fêtant leurs 50 ans cette année 🙂 . Pour illustrer un space opéra, il est nécessaire d'avoir un dessinateur d'envergure, et Pete Woods est assurément de ceux-là. Il y a du Gimenez et du Rebic dans sa ligne claire hyper réaliste ! Avec des couleurs froides, il s'adapte au monde dépeint par Jodo et donne de la véracité à cette aventure déjantée et explosive. Un sympathique premier tome qui comblera les amoureux du "jodoverse" 😉 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosmopirates-tome-1-captif-de-l-oubli/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Agé de 95 ans, Alejandro ne cesse de nous surprendre par la vitalité de ces récits ! Il revient dans son "Jodoverse" avec cette histoire de vengeance très bien illustrée par l'auteur de comics américain Pete Woods. On y retrouve le vocabulaire de l'Incal et la caste des méta-barons, ainsi que cette énergie palpable se dégageant des personnages. Tout va très vite, parfois un peu trop, dans ce premier tome d'une aventure prévue en diptyque. On fait vite la connaissance de ce guerrier-assassin sans foi Xar-Cero, aux motivations uniquement financières et totalement dénué d'humanité. Sa rencontre avec les Magnobankiers va sceller le début d'une nouvelle vie pour lui ! Un effacement total de sa mémoire ainsi qu'une "reprogrammation" de son savoir, va le faire passer d'assassin cupide à médecin de campagne sur une planète lointaine et isolée. Jodorowky s'en donne à coeur joie pour dénoncer une fois de plus l'asservissement de l'homme par l'homme et l'évolution des sentiments humains face à l'indicible. L'amour n'est jamais très loin dans les histoires du poète chilien, même et surtout s'il semble impossible au départ 😉 . A travers les pérégrinations de cet anti-héros, c'est tout une métaphore de sa vision du monde que nous délivre le scénariste. Ce groupe de banquiers omnipotents s'imposant en tant que régisseurs de la galaxie, se donnant jusqu'au droit de vie et de mort, entre en résonance avec les multinationales. La lueur d'espoir étant cet amour naissant, on pense irrémédiablement à la formidable Caste des méta-barons en lisant cette histoire, Jodo déclarera même "récupérer sa jeunesse" en se plongeant de nouveau dans la science-fiction. Un beau cadeau pour l'éditeur Les humanoïdes associés fêtant leurs 50 ans cette année 🙂 . Pour illustrer un space opéra, il est nécessaire d'avoir un dessinateur d'envergure, et Pete Woods est assurément de ceux-là. Il y a du Gimenez et du Rebic dans sa ligne claire hyper réaliste ! Avec des couleurs froides, il s'adapte au monde dépeint par Jodo et donne de la véracité à cette aventure déjantée et explosive. Un sympathique premier tome qui comblera les amoureux du "jodoverse" 😉 !
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Titre de l'album : Astra Saga tome 2 - Le sang des dieux Scenariste de l'album : Philippe Ogaki Dessinateur de l'album : Philippe Ogaki Coloriste : Sanoe, Agnès Loup, Arturo Perrez & Gudulf Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : L'empereur et les grandes maisons peinent à maintenir la cohésion des provinces impériales dont les intérêts politiques divergent. Loki profite du désordre et progresse de plus en plus dans sa quête de pouvoir. Il exploite de misérables kobes pour extraire d'une mine les artefacts antiques et surpuissants qui lui serviront à retrouver son pouvoir et ainsi retrouver son intégrité. Critique : Ce space opera se poursuit avec un récit empruntant à la mythologie nordique se déroulant dans un univers de science-fiction. Le récit se centralise autour de quelques principaux comme le frère et la sœur Vengard lors de leur voyage stellaire avant d'arriver sur un palais orbital et Sey devenu un soldat en voyage sur sa planète natale. En dehors des histoires de ses trois personnages, on retrouve des complots, trahisons et surtout le réveil d'un géant, un jotün dans la mythologie nordique. Ce deuxième tome est plus facile d'accès comme l'univers est déjà en place et l'on connait le contexte et les enjeux. On ne s'ennuie pas un seul moment avec toutes les scènes d'action et les batailles stellaires. La partie graphique apporte une touche originale à cette série, les dessins de Philippe Ogaki sont magnifiques avec l'assistance d'Arturo Perrez. Quatre coloristes travaillent sur cet album pour un rendu final très soigné. Quelques planches sont trop chargées en action et en détails, lors des batailles mais cela ne perturbe pas la lecture. Astra Saga est une série plaisante pour tous les amateurs de space opera bien pensé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/astra-saga-tome-2-le-sang-des-dieux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Tranchons dans le vif, ce tome 3 est à priori la conclusion de cette série même si à la fin du tome il est indiqué fin du tome 3. La conclusion apportée à ce récit ambitieux est assez logique, cohérente et complète, même si on aurait pu envisager de nouveaux tomes. Cette série est définitivement à part pour moi dans le paysage actuel car visuellement déjà le rendu est assez unique. Ajoutez à cela que la narration est volontairement exigeante et décousue et vous avez un OVNI bienvenu dans le monde du comics SF. Le tome 2 m'avait un poil déçu, s'éloignant je trouve des enjeux principaux de ce comics. Le tome 3 reprend plus sur les bases du tome 1 pour notre plus grand bonheur. Très sincèrement comme sur Talion ou d'autres séries exigeantes en terme de narration, je suis loin d'avoir tout saisi à la fin de ma lecture de ce tome 3. Il me faudra probablement relire cette série dans son ensemble en prenant plus le temps. J'ai néanmoins beaucoup aimé cette histoire finalement pas déjà lue en science fiction avec un travail impressionnant visuellement de Simone Di Meo et une colorisation particulièrement adaptée et marquante. Par contre cela risque de poser quelques soucis d'adaptation aux inconditionnels de la ligne claire 🙂
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Titre de l'album : We only find them when they're dead - Tome 3 - La vie Scenariste de l'album : Al Ewing Dessinateur de l'album : Simone Di Meo Coloriste : Mariasara Miotti & Simone Di Meo Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : 2452. Cinquante ans après les événements sur la planète l'Envolée de Malik... Thierry-9, intelligence artificielle créée à partir du corps du Dieu Malik se réveille face à Jason Hauer. La discussion qu'ils entament embarque Thierry-9 dans un voyage à travers l'espace, le temps et les souvenirs de Malik, et revient sur le vol tragique du Vihaan II. Une quête qui les mènera, définitivement, à l'origine des Dieux. Les frontières entre l'humanité et le divin s'estompent encore davantage dans cet arc final magistral de Al Ewing (Immortal Hulk, Avengers...) et Simone Di Meo (Tortues Ninjas & Power Rangers) de la série multi-nommée aux Eisner Awards. Critique : Tranchons dans le vif, ce tome 3 est à priori la conclusion de cette série même si à la fin du tome il est indiqué fin du tome 3. La conclusion apportée à ce récit ambitieux est assez logique, cohérente et complète, même si on aurait pu envisager de nouveaux tomes. Cette série est définitivement à part pour moi dans le paysage actuel car visuellement déjà le rendu est assez unique. Ajoutez à cela que la narration est volontairement exigeante et décousue et vous avez un OVNI bienvenu dans le monde du comics SF. Le tome 2 m'avait un poil déçu, s'éloignant je trouve des enjeux principaux de ce comics. Le tome 3 reprend plus sur les bases du tome 1 pour notre plus grand bonheur. Très sincèrement comme sur Talion ou d'autres séries exigeantes en terme de narration, je suis loin d'avoir tout saisi à la fin de ma lecture de ce tome 3. Il me faudra probablement relire cette série dans son ensemble en prenant plus le temps. J'ai néanmoins beaucoup aimé cette histoire finalement pas déjà lue en science fiction avec un travail impressionnant visuellement de Simone Di Meo et une colorisation particulièrement adaptée et marquante. Par contre cela risque de poser quelques soucis d'adaptation aux inconditionnels de la ligne claire 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/we-only-find-them-when-they-re-dead-tome-3-la-vie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert cet excellent space opera avec ce double album. Le scénariste Simon Treins nous livre une histoire prenante et originale avec des mercenaires pour héros. Un jeune homme est recruté lors d'une mission et aura pour rôle les archives de la compagnie, par ce procédé les auteurs peuvent nous expliquer le contexte et l'histoire du vaisseau et de la compagnie rouge. Lors des conflits, les mercenaires utilisent des robots et des drones de combats pour régler les problématiques. Quelques références en clin d'œil à des films du genre sont les amusantes et bien placées. La partie graphique de Jean-Michel Ponzio est vraiment remarquable avec son style photoréaliste avec des couleurs numériques. Son style pourra peut-être déstabiliser les non-initiés mais je reste contemplatif devant tous les détails des planches avec les vaisseaux et les scènes de combats dans l'espace. Le seul reproche à faire serait sur les gros plans des visages qui semblent figés sur quelques cases. La compagnie rouge conviendra à tous les lecteurs amateurs de récits de science-fiction et space opera. La fin est un peu expéditive à mon goût mais reste ouverte donc j'espère qu'on aura droit à une suite surtout avec le potentiel possible à développer sur cette base solide.
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Titre de l'album : La compagnie rouge Scenariste de l'album : Simon Treins Dessinateur de l'album : Jean-Michel Ponzio Coloriste : Jean-Michel Ponzio Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Dans un lointain futur, les guerres ne font plus de mort, mais sont un sport, mené par des robots de combat contrôlés à distance par des mercenaires. Fasciné comme tous les ados par ces mercenaires, le jeune Flint va choisir de quitter sa planète agricole pour les suivre dans leurs missions, dans l'espoir de devenir l'un d'eux, pour le meilleur et pour le pire. Critique : C'est avec un grand plaisir que j'ai découvert cet excellent space opera avec ce double album. Le scénariste Simon Treins nous livre une histoire prenante et originale avec des mercenaires pour héros. Un jeune homme est recruté lors d'une mission et aura pour rôle les archives de la compagnie, par ce procédé les auteurs peuvent nous expliquer le contexte et l'histoire du vaisseau et de la compagnie rouge. Lors des conflits, les mercenaires utilisent des robots et des drones de combats pour régler les problématiques. Quelques références en clin d'œil à des films du genre sont les amusantes et bien placées. La partie graphique de Jean-Michel Ponzio est vraiment remarquable avec son style photoréaliste avec des couleurs numériques. Son style pourra peut-être déstabiliser les non-initiés mais je reste contemplatif devant tous les détails des planches avec les vaisseaux et les scènes de combats dans l'espace. Le seul reproche à faire serait sur les gros plans des visages qui semblent figés sur quelques cases. La compagnie rouge conviendra à tous les lecteurs amateurs de récits de science-fiction et space opera. La fin est un peu expéditive à mon goût mais reste ouverte donc j'espère qu'on aura droit à une suite surtout avec le potentiel possible à développer sur cette base solide. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-compagnie-rouge-tome-1-premier-sang?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Dur de ne pas évoquer l'aspect graphique quand on va parler de ce Comics indé. C'est époustouflant. Clairement oui, et cela doit autant au travail du dessinateur Simone Di Meo qu'à la coloriste Mariasara Miotti. A couper le souffle donc. Mais cela ne plaira clairement pas à tout le monde, je pense notamment aux amateurs de ligne claire ou au aficionados du trait de crayon. Reste que le boulot fait sur les effets de lumière est dantesque et remarquable, personnellement j'ai adoré, même s'il m'a fallut un sacré temps d'adaptation, notamment sur les scènes "d'action". Oui, "We only find them when they are dead" se mérite. Il va vous prendre du temps de lecture et de contemplation. Il va vous demander un peu de compréhension aussi, car les choix narratifs forts rendent parfois certains passages un peu nébuleux de prime abord. Reste le meilleur : un grand space opéra intimiste mais aux enjeux grandioses, dans un univers original et à priori maîtrisé qui donne envie avec son final de lire la suite très très vite. Alors pourquoi ce 4,5 au lieu d'un 5 à priori mérité ? Simplement car certaines scènes auraient tout de même gagné en lisibilité je trouve, sans dénaturer pour autant l'oeuvre. Et puis c'est aussi juste un premier tome, et il faudra voir si la suite tiendra ses riches promesses. Mais si vous aimez la SF, et que le graphisme vous donne envie, foncez, peu de chances d'être déçus.
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Titre de l'album : We only find them when they are dead Scenariste de l'album : Al Ewing Dessinateur de l'album : Simone Di Meo Coloriste : Mariasara Miotti Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : On n'oublie jamais la première fois que l'on voit un Dieu. Les Dieux sont toujours magnifiques. Et les Dieux sont toujours morts.2367, aux confins de la galaxie. Dans ce futur lointain, l'humanité a épuisé toutes ses ressources et doit sa survie à l'exploitation de dieux morts flottant dans l'espace, dont les cadavres gigantesques servent désormais de matière première. Le Vihan II est l'un des nombreux vaisseaux nécropsiques qui arpentent le cosmos dans l'espoir de trouver ces divinités providentielles. Mais Georges Malik, son capitaine, nourrit une obsession: pourquoi les dieux ne se révèlent-ils que lorsqu'ils sont morts? Pour tenter de s'émanciper de ce système gangréné par les inégalités et la pauvreté,tout l'équipage s'embarque alors dans un périple sous haute tension à la recherche d'un dieu vivant. Al Ewing (Immortal Hulk, Avengers...) et Simone Di Meo (Tortues Ninjas & Power Rangers) livrent avec We Only Find Them When They're Dead un space opera grandiose d'une beauté à couper le souffle. Un premier tome accrocheur et unique en son genre, tout à la fois politique et mystique. « Un space opera à l'univers unique et très prometteur.» Mighty !« Embarquez-moi tout de suite ! »Jason Aaron (Thor, Avengers, Star Wars...)«Un univers graphique emballant avec des couleurs lumineuses et parfaites.» Comicstories Critique : Dur de ne pas évoquer l'aspect graphique quand on va parler de ce Comics indé. C'est époustouflant. Clairement oui, et cela doit autant au travail du dessinateur Simone Di Meo qu'à la coloriste Mariasara Miotti. A couper le souffle donc. Mais cela ne plaira clairement pas à tout le monde, je pense notamment aux amateurs de ligne claire ou au aficionados du trait de crayon. Reste que le boulot fait sur les effets de lumière est dantesque et remarquable, personnellement j'ai adoré, même s'il m'a fallut un sacré temps d'adaptation, notamment sur les scènes "d'action". Oui, "We only find them when they are dead" se mérite. Il va vous prendre du temps de lecture et de contemplation. Il va vous demander un peu de compréhension aussi, car les choix narratifs forts rendent parfois certains passages un peu nébuleux de prime abord. Reste le meilleur : un grand space opéra intimiste mais aux enjeux grandioses, dans un univers original et à priori maîtrisé qui donne envie avec son final de lire la suite très très vite. Alors pourquoi ce 4,5 au lieu d'un 5 à priori mérité ? Simplement car certaines scènes auraient tout de même gagné en lisibilité je trouve, sans dénaturer pour autant l'oeuvre. Et puis c'est aussi juste un premier tome, et il faudra voir si la suite tiendra ses riches promesses. Mais si vous aimez la SF, et que le graphisme vous donne envie, foncez, peu de chances d'être déçus. Autres infos : Très très original Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/we-only-find-them-when-they-re-dead-tome-1-le-voyageur?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce space opera se poursuit avec un récit empruntant à la mythologie nordique se déroulant dans un univers de science-fiction. Le récit se centralise autour de quelques principaux comme le frère et la sœur Vengard lors de leur voyage stellaire avant d'arriver sur un palais orbital et Sey devenu un soldat en voyage sur sa planète natale. En dehors des histoires de ses trois personnages, on retrouve des complots, trahisons et surtout le réveil d'un géant, un jotün dans la mythologie nordique. Ce deuxième tome est plus facile d'accès comme l'univers est déjà en place et l'on connait le contexte et les enjeux. On ne s'ennuie pas un seul moment avec toutes les scènes d'action et les batailles stellaires. La partie graphique apporte une touche originale à cette série, les dessins de Philippe Ogaki sont magnifiques avec l'assistance d'Arturo Perrez. Quatre coloristes travaillent sur cet album pour un rendu final très soigné. Quelques planches sont trop chargées en action et en détails, lors des batailles mais cela ne perturbe pas la lecture. Astra Saga est une série plaisante pour tous les amateurs de space opera bien pensé.
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Crusaders continue sur son rythme de parution effréné puisqu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série de SF façon Space opéra, mettant en scène une humanité au bord du gouffre, confrontée à des Aliens ayant des millénaires d'avance technologique sur eux, et englués dans un conflits dont les racines et les implications les dépasse. A la manière d'un Universal War One, Crusaders nous embarque dans le sillage d'une science omniprésente, ou les concepts se bousculent et nous bousculent au service d'une épopée aux enjeux colossaux pour l'humanité. Pour les allergiques à la science, inutile même d'ouvrir ce tome tant l'intrigue est centrée en grande partie là dessus. Le rythme effréné de l'avancée de l'histoire ne permet souvent que de survoler ces sujets, et si cela arrange parfois le scénariste de SF, cela ne laisse au lecteur que peu de temps pour assimiler et réagir aux informations balancées coups sur coups. Les dessins de Leno Carvalho pour les grandes scènes de Space Opéra sont très réussis, et le seul bémol que je pourrais amener sur le traitement graphique de Crusaders ce serait une légère difficulté à appréhender les différents personnages. Mais c'est à la marge, tant les personnages ne sont finalement pas au centre de l'histoire.
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Titre de l'album : Crusaders - Tome 3 - Spectre Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Leno Carvalho Coloriste : Simon Champelovier Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : La colonie humaine de Titan reçoit les plans de constructions de fabuleux vaisseaux spatiaux et les coordonnées d'une galaxie lointaine. Plusieurs mois plus tard, le Crusader 1 prend la tête d'une armada prête à rejoindre les créateurs du signal. Propulsés à travers des trous de ver, les vaisseaux arrivent en vue d'une gigantesque structure extraterrestre tendue entre deux astres ! Dans quel but ? Critique : Crusaders continue sur son rythme de parution effréné puisqu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série de SF façon Space opéra, mettant en scène une humanité au bord du gouffre, confrontée à des Aliens ayant des millénaires d'avance technologique sur eux, et englués dans un conflits dont les racines et les implications les dépasse. A la manière d'un Universal War One, Crusaders nous embarque dans le sillage d'une science omniprésente, ou les concepts se bousculent et nous bousculent au service d'une épopée aux enjeux colossaux pour l'humanité. Pour les allergiques à la science, inutile même d'ouvrir ce tome tant l'intrigue est centrée en grande partie là dessus. Le rythme effréné de l'avancée de l'histoire ne permet souvent que de survoler ces sujets, et si cela arrange parfois le scénariste de SF, cela ne laisse au lecteur que peu de temps pour assimiler et réagir aux informations balancées coups sur coups. Les dessins de Leno Carvalho pour les grandes scènes de Space Opéra sont très réussis, et le seul bémol que je pourrais amener sur le traitement graphique de Crusaders ce serait une légère difficulté à appréhender les différents personnages. Mais c'est à la marge, tant les personnages ne sont finalement pas au centre de l'histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/crusaders-tome-3-spectre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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