nickel

CITATION(Miss Kitty)d'autre part l'édition est souvent indiquée : 1ère, 2ème ou 6ème... Pour les premières de Blacksad, ce n'est pas encore le cas :wink:.

CITATION(Monfreid...)en effet, il me semble que si je le lis maintenant je risque d'être...comment dire...trop critique... de trouver le parti pris super facile, de ne voir que les défauts, que l'exploitation scénaristique d'une pensée consensuelle (ouh les méchants américain). Je ne crois pas que ce soit le genre de réactions que les auteurs entendent susciter. A travers les héros, eux-mêmes Américains, percent plutôt des interrogations bienvenues : comment en est-on arrivé à la situation actuelle ? pourquoi l'Amérique est-elle aujourd'hui ce qu'elle est ? Du coup, pour répondre à une autre de tes remarques, je pense que cette BD fonctionnera encore dans quelques années. Cela reste avant tout une fiction : elle apporte(ra) des éléments de réponses aux questions citées plus haut, mais ces éléments reste(ro)nt du domaine de l'hypothèse. D'autant que, dans la réalité, si de telles affaires existent, il y a peu de chances qu'elles soient dévoilées au grand jour. Pour oser un parallèle, je dirais que, si des auteurs bâtissaient une intrigue autour de l'assassinat de Kennedy, en amenant de nouvelles pistes, cela fonctionnerait de la même manière. Le lecteur se laisserait prendre en se disant "et si l'auteur avait raison...". Au final, l'énigme n'est pas résolue mais le doute est mis dans l'esprit du lecteur, qui continue de gamberger, d'hypothèses en hypothèses. Maintenant, pratiquement (et financièrement parlant), comme je suppose que le sujet ne va pas être tiré en longueur, attendre que la boucle soit bouclée est évidemment une option :wink: . (note sur l'effet boule de neige : c'est dingue comme s'étendre sur une BD donne encore plus envie d'en connaître la suite qu'après avoir fermé l'album )

Ca me paraît réglo :wink:.

CITATION(poseidon2)PS: Ca va vous paraitre bete, mais dans le but de tenir a jour ma liste, j'aurai aimé savoir commencé on pouvait voir si on avait les edition originales des deux tome...... :roll: D'après le BDM : Pour le tome 1, paru en 2000 : le dépôt légal = novembre 2000 et l'EO comporte la mention "à nos parents" à la page 49. Pour ce tome, "Artic-nation" doit être noté "à paraître". Pour le tome 2, paru en 2003 : le dépôt légal = mars 2003 Sinon, tu as raison : vivement le tome 3 (en EO, si possible :wink:) !!!!!!!!

Comme je l'ai confié récemment à Oki, le dessin de cette BD ne m'attire pas du tout :?. Je suis plutôt curieux en ce qui concerne son sujet... En bref, depuis sa sortie, je ne me suis pas souvent arrêté devant. Et maintenant, que vais-je faire (comme disait Aznavour ) ?

Vous auriez tout à fait raison de vous rallier à mon avis :wink:... Plus sérieusement, j'ai été séduit par le côté "intelligent" de cette histoire : on reste dans la fiction tout en posant des questions essentielles concernant l'actualité. Qualité supplémentaire (qui est souvent la marque des grands) : malgré une certaine quantité d'informations, dues notamment aux séquences en flashback, on ne perd jamais de vue l'essentiel et il ne faut pas relire trois fois la même planche pour comprendre le tout. Sinon, on dirait bien que Desberg commence à se creuser une place incontournable dans le monde de la BD, à l'instar d'un Van Hamme il y a quelques annés. Je ne brûle pas ce que j'ai adoré (et que j'adore encore d'ailleurs) mais je trouve que le fait que Desberg explore davantage de milieux et d'époques différents à travers ses séries lui donne aujourd'hui une petite longueur d'avance sur JVH, qui, hormis dans "Thorgal", reste souvent cantonné aux mêmes univers... Petite demande pour finir : quelqu'un aurait-il une info sur le nombre de tomes prévus pour "Black op" ? :wink:

Je suis curieux de connaître ton avis ... Et puis les réactions de plein d'autres aussi :wink: !

Paru en: février 2005 Série: Black op Dessinateur : Labiano Scénariste : Desberg Editeur : Dargaud Résumé : Au centre du paradoxe américain, entre une morale puritaine très stricte et une absence totale de scrupules lorsqu'il s'agit de défendre l'hégémonie des USA, deux amis d'enfance engagent la CIA dans une opération périlleuse : en pleine guerre froide, relancer la mafia russe pour mieux combattre le communisme de l'intérieur. Les Etats-Unis ont toujours eu l'art de créer eux-mêmes leurs meilleurs ennemis. Mon avis : On l'aura remarqué, le scénariste Stephen Desberg ne joue plus au "421" depuis un certain temps déjà... Il n'en abandonne pas pour autant les histoires d'espionnage, préférant simplement, au fil du temps, se rapprocher davantage de John Le Carré que de Ian Fleming. D'origine américaine, son intention avouée en créant "Black op" était de s'interroger profondément sur "les enfants de la plus grande démocratie au monde" (dixit Floyd Whitman, le "héros") et sur la politique actuelle des USA. Pourquoi fallait-il absolument placer un président républicain à la tête de l'Etat lors des élections de 2000 ? La question est esquissée dans ce tome 1, qui plante le décor du cycle, mais elle captive autant que les diverses péripéties de l'album. Elle fait la force de cette histoire de politique-fiction, car, bien qu'aucun nom ne soit cité (hormis ceux de Johnson et Kennedy, bien antérieurs à l'intrigue principale), il est impossible pour le lecteur de ne pas penser à qui-vous-savez... Fin stratège, Desberg prend évidemment soin de ne pas dévoiler toutes ses batteries. Il privilégie plutôt les flashbacks, les sous-intrigues concernant les premiers pas de ses personnages au sein de la CIA. Ces scènes, tout aussi dignes d'intérêts que celles se déroulant à l'époque actuelle, sont servies avec brio par le dessin élégant de Labiano (Dixie Road, Mister Georges) qui, avec ce récit, voyage et nous offre des ambiances venues d'Inde et d'Afhganistan. On ne s'ennuie pas une seconde, même lorsque l'histoire se veut plus lente et s'attarde sur les amours passées des protagonistes. Au final, et parce qu'il pose les bonnes questions, "Black op" est plus qu'un simple album d'introduction dont on attend patiemment la suite. Non : une fois l'album refermé, c'est l'impatience qui est de mise... Bonne lecture !

J'ai fait la découverte des boutiques d'occase de Bruxelles et j'en ai ramené : Tout va bien T1 La Fille du professeur Le Village qui s'amenuise Trois BD qui, selon mes accompagnateurs du jour, sont incontournables. Je vérifie dès que possible...

Je t'avoue que je ne l'ai pas lu non plus et que cela ne me tente pas, pour les raisons que tu évoques d'ailleurs... Je voulais juste faire avancer un peu le schmilblick avec un exemple de fraîche date :wink:.

CITATION(Monfreid...)l'histoire semble moins "tranchante" que dans le tueur mais avoir plus d'impact (je parle en terme d'action pas forcément "symbolique") Tu as tout à fait raison ! :wink: Matz la joue ici moins symbolique, moins psychologique... Avec la présence des différents duos, on est dans l'interaction, plus dans la tête d'un seul personnage... Ce qui n'enlève rien à la qualité de l'histoire .

Résumé : "On commence par les petits poissons. On fout le bordel dans l'aquarium jusqu'à ce que les gros poissons se mettent à faire des conneries. Nous, on reste sur le bord et on tape sur la tête de ceux qui sortent pour respirer." Mon avis : Dans les pages de garde des "Gros poissons", on trouve... un croco. L'animal serait-il devenu l'emblême des productions de Matz qui, dans "Le Tueur" déjà, mettait en parallèle l'animal et son personnage principal (le terme "héros" étant déplacé dans son cas...) ? Ce n'est en tous cas pas le seul point commun de ces deux séries, qui présentent d'obscures manigances et les inévitables grains de sable qui grippent la machine. Cependant, si, comme dans "Le Tueur", nous suivons des truands (et éprouvons, au passage, une certaine sympathie pour eux, Matz réveillant une nouvelle fois les bas instincts qui sommeillent en nous), ceux-ci ne jouent pas tout à fait dans la même catégorie. Louis et Jimmy, malfrats à la petite semaine, sont moins méthodiques, moins froids et moins calculateurs. Ils fonctionnent en duo et cela inclut des "sentiments". De plus, les dialogues remplacent ici les monologues intérieurs. Ainsi, les échanges du duo valent le détour. Leur ping-pong verbal n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui de Vincent Vega et Jules Winnfield (John Travolta et Samuel L. Jackson) dans "Pulp fiction" (cf. la conversation à propos des pompes dans le T1). Qui dit "bandits" sous-entend évidemment "police". D'où la présence d'un duo de flics du côté des "bons". Mises en scène de façon symétrique, les deux bandes nous entraînent dans un jeu des deux chats et des deux souris qui ne semble d'abord pouvoir trouver sa résolution que dans une confrontation. Sauf que le scénariste ajoute le petit plus, la question qui fait la différence et permet à la série de décoller : la solution pour sortir de ce merdier ne réside-t-elle pas plutôt dans une association ? De son côté, Colin Wilson (ex-dessinateur de "La Jeunesse de Blueberry") assure parfaitement son travail (même s'il n'efface pas tout à fait ses influences Giraud/Moebius) et se montre à l'aise dans une intrigue qu'il traite dans un style proche du comics. Ce qui est loin de nuire à l'ambiance américaine de l'aventure ! Les "Gros poissons" est donc une réussite, qui prend bien soin de nous appâter afin que nous mordions à l'hameçon lors de la sortie du troisième tome ! A découvrir.

Dernier exemple en date qui pousse très loin le réalisme du casting (forcément) : l'adaptation BD de la série "24h chrono".

CITATION(Syl)Rigole Rigole mais on t'attend au tournant maintenant  :D   Elle a interet a être bonne ta chronique, c'est qu'on veut savoir   pourqoi ce revirement  :!:   Syl OK, OK ! Je sais ce qui me reste à faire : lire le reste de la série et puis m'exécuter (enfin, je veux dire : "réaliser une chronique"... pas "me supprimer"). :wink:

CITATION(Syl)CITATION(nickel) ... Je crois pourtant que je vais reconsidérer positivement le cas de cette série... [Mode Monfreid On] Mais zencore? N'hésite pas à en dire plus ... Tu sais tu peux créer un topic s'il n'existe pas deja. [Mode Monfreid Off] :bravo: Syl d'humeur taquine Bien joué !

Du plomb dans la tête T1, pour me rafraîchir la mémoire avant le T2. 20th Century boys T3[b], pour ne pas abandonner les mangas en si bon chemin. Et puis, puisque j'en ai eu l'occasion par hasard, les deux premiers tomes du [b]Collège invisible : je n'avais qu'une vague envie de les lire à la sortie du T1. Je crois pourtant que je vais reconsidérer positivement le cas de cette série...

Je songeais que, parmi les spécialistes de la caricature évocatrice (et de la parodie), on trouve les Léturgie, notamment avec l'hilarante série "Spoon & White". Faut voir JCVD aux côtés de Spoon dans le tome 3... :wink: Sinon, j'ai bien l'impression que ce sujet est inépuisable : entre les caicatures, les hommages, les évocations, les parodies ou encore, comme le suggère Mr froissard, le clin d'oeil à des scènes célèbres (de cinéma, de théâtre, de peinture...), il y a vraiment de quoi faire !!!

C'est ok, je m'en remettrai :wink:...

CITATION(manbooe)Bon pour revenir à "Hélène et les garçons" euh c'est un peu rétrograde mais bon, je peux pas empecher les gens d'avoir leur propre opinion!  :D   Héhéhé! Bon, étant donné que je me fais de plus en plus traiter de "vieux", je crois que je vais commencer à me poser sérieusement des questions... :wink: Pour la référence, c'est vrai que c'est la première qui m'est venue à l'esprit. En fait, je crois qu'elle parle à toute une génération, à tout le monde en fait... Et comparer cette BD au "Miel et les abeilles" aurait été franchement insultant :wink:

CITATION(Monfreid...)je dis juste que parfois...c'est un peu trop "parfait" et explicite pour être honnête...mais je dois voir le mal partout  :P Je te suis si je dis qu'une des raisons qui m'ont fait abandonner la lecture de "Sanctuaire" est la présence trop prononcé de nombreux acteurs US au casting ?

CITATION(Snoopy)et si Nic a aimé je peux lui faire confiance. En espérant qu'il y en aie encore chez mon libraire et aussi que j'ai une entrée d'argent d'ici là x. Euh... Je suis presque sûr que, pour l'instant, ton libraire va devoir en recommander... :? :wink:

C'est gagné : là, je suis plus du tout dans le coup :roll: :wink: !!!

CITATION(Monfreid...)par contre, faut pas confondre clin d'oeil amusant et clin d'oeil systématique. Mais encore ? :wink:

CITATION(fredsim)Je ne suis pas spécialiste, mais il me semble que dans Astérix et Lucky Luke il y a aussi ce genre de clin d'oeil. Qu'en est-il du droit à l'image? Pour Astérix et Lucky Luke, tu peux te référer à l'excellent "Dictionnaire Goscinny" : il y est clairement indiqué qui est la caricature de qui. C'est intéressant parce que, si certaines caricatures sont immédiatement reconnaissables (je pense à Lino Ventura dans "La Zizanie" pour Astérix, et à Lee Van Cleef dans "Chasseur de primes" pour Lucky Luke), d'autres ne sont pas toujours évidentes, notamment par manque de références. Quand Morris dessine un acteur de western des années 50, le lecteur d'aujourd'hui n'est pas toujours sensible à ce clin d'oeil... Pour le droit à l'image, je crois que les artistes sont à peu près libres comme l'air... Il y a un droit à la parodie et à la caricature. Après tout, c'est un PERSONNAGE qu'ils mettent en scène par une PERSONNE (on ne fait pas toujours correctement la distinction). La démarche est semblable pour les dessinateurs de presse. Maintenant, il est clair que, dans certaines situations, la personne "visée" ne prend pas toujours bien la plaisanterie. Si je me souviens bien, l'album des "Tuniques bleues" intitulé "Captain Nepel" (Lepen, à l'envers) n'a pas plu à tout le monde... Dans l'ensemble, je pense que ça flatte plutôt les gens de se retrouver dans une BD, parfois aux côtés de héros qu'ils admirent. Ca me fait songer à la plupart des vedettes qui sont mises en scène dans "Les Guignols" sur Canal. Pour elles, il s'agit d'une forme de reconnaissance? Cela signifie qu'elles sont toujours sur le devant de la scène... Du coup, elles jouent le jeu... même si elles doivent un peu serrer les dents ! Dans la BD, il me semble de toutes façons que le niveau de raillerie est moins poussé. On est plus souvent au niveau de l'hommage. Pour terminer, je dirais qu'il est amusant de constater que beaucoup d'auteurs s'essayent à cet exercice, qu'ils ouvrent ou non dans la BD réaliste. Quelques noms en vrac : - Maester (dans "Soeur Marie-Thérèse" ou "Meurtres fatals graves" il s'en donne à coeur joie) - Tibet (aussi bien dans "Chick Bill" que dans "Ric hochet") - Bédu ("LesPsy") - Berthet ""Pin-up" - Gotlib - Zep ("L'enfer des concerts) - Jijé (qui a carrément transformé "Tanguy et Laverdure" et les a fait "jouer" par les acteurs de la série télé) etc, etc... :wink:

CITATION(manbooe)Pour le cinéma, je pense pas être trop influencée en fait... Enfin tout dépend de ce qu'on entend par cinéma... Disons que si je pensais à "Dragon Ball" pour le côté jeux vidéos et mangas, je pense au cinoche pour l'aspect romantique de l'histoire...