Aller au contenu
  • S’inscrire

BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 0 derniers jours.

Ce flux se met à jour automatiquement

  1. Aujourd’hui
  2. Kevin Nivek

    Eclore

    C'est un roman graphique percutant que nous livre sans concession Aude Mermilliod ! La première planche avec cette jeune pousse en surface et ses rhizomes bien ancrés sous terre , est très forte dans sa symbolique . Elle représente vraisemblablement la très jeune Aude sortant une tête à la découverte du monde tout en ayant ses racines protégés par la cellule familiale . Cette symbolique nous accompagnera tout au long du récit avec cette plante verte augmentant sa taille en faveur d' une éclosion aux branches florales occupant tout l'espace , tel l'accomplissement personnel de l'auteure . Elle se livre sans concessions , véritablement "à nu" aux sens propres et figurés du terme . Vous plongerez avec elle dans cette introspection de la vie d'une femme qui doit ressembler à de nombreuses autres . La première partie centrée sur la découverte de la sexualité , est impressionnante de véracité ! Sans sombrer dans un féminisme manichéen , elle expose des situations concrètes vécues durant l'adolescence et n'hésite pas à pousser les lecteurs(es) dans leurs retranchements . Une lecture éprouvante car elle intègre totalement son lectorat , d'autant plus du point de vue masculin ! Il est indéniable que #metoo a libéré les paroles et donné un bon coup de balais dans cette société patriarcale en place depuis des siècles ; et que cela fait du bien ! A travers ses échanges avec une thérapeute , elle raconte les joies et les peines de ses différentes vies de couple dans une humanité sincère et confondante . Certes , vous lirez un parcours atypique , mais la description sans nuances de sa sexualité résonnera en vous et rencontrera forcément un écho lors de certains passages ; aussi bien du point de vue féminin que masculin . Là réside le talent indéniable d'Aude Mermilliot : savoir toucher tout le monde sur un sujet difficile et tabou en l'exposant en pleine lumière . A lire à partir de 14 15 ans , jusqu'à plus de 77 ans et surtout à partager au plus grand nombre .
  3. Kevin Nivek

    Eclore

    Titre de l'album : Eclore Scenariste de l'album : Aude Mermilliod Dessinateur de l'album : Aude Mermilliod Coloriste : Aude Mermilliod Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : « Après Il fallait que je vous le dise, Aude Mermilliod continue dans Éclore, d'explorer son intimité sexuelle, sentimentale et psychologique. Elle se livre avec une sincérité et une liberté confondante à une analyse de ses expériences passées, qui l'ont parfois construite, parfois morcelée, mais dont elle a toujours appris et tiré des leçons. Parcours résilient d'une femme en territoire intime, Eclore est un témoignage indispensable, un album tout en harmonie, d'une grande sensualité, durant lequel Aude Mermilliod va germer, s'éveiller et s'épanouir, entraînant les lectrices et lecteurs dans sa quête d'équilibre. » Critique : C'est un roman graphique percutant que nous livre sans concession Aude Mermilliod ! La première planche avec cette jeune pousse en surface et ses rhizomes bien ancrés sous terre , est très forte dans sa symbolique . Elle représente vraisemblablement la très jeune Aude sortant une tête à la découverte du monde tout en ayant ses racines protégés par la cellule familiale . Cette symbolique nous accompagnera tout au long du récit avec cette plante verte augmentant sa taille en faveur d' une éclosion aux branches florales occupant tout l'espace , tel l'accomplissement personnel de l'auteure . Elle se livre sans concessions , véritablement "à nu" aux sens propres et figurés du terme . Vous plongerez avec elle dans cette introspection de la vie d'une femme qui doit ressembler à de nombreuses autres . La première partie centrée sur la découverte de la sexualité , est impressionnante de véracité ! Sans sombrer dans un féminisme manichéen , elle expose des situations concrètes vécues durant l'adolescence et n'hésite pas à pousser les lecteurs(es) dans leurs retranchements . Une lecture éprouvante car elle intègre totalement son lectorat , d'autant plus du point de vue masculin ! Il est indéniable que #metoo a libéré les paroles et donné un bon coup de balais dans cette société patriarcale en place depuis des siècles ; et que cela fait du bien ! A travers ses échanges avec une thérapeute , elle raconte les joies et les peines de ses différentes vies de couple dans une humanité sincère et confondante . Certes , vous lirez un parcours atypique , mais la description sans nuances de sa sexualité résonnera en vous et rencontrera forcément un écho lors de certains passages ; aussi bien du point de vue féminin que masculin . Là réside le talent indéniable d'Aude Mermilliot : savoir toucher tout le monde sur un sujet difficile et tabou en l'exposant en pleine lumière . A lire à partir de 14 15 ans , jusqu'à plus de 77 ans et surtout à partager au plus grand nombre . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eclore/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. alx23

    Les envahichieurs

    Titre de l'album : Les envahichieurs Scenariste de l'album : Marc Dubuisson Dessinateur de l'album : Marc Dubuisson Coloriste : Marc Dubuisson Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Les derniers survivants de l'effondrement de la planète MAÄRSZ-843 débarquent sur Terre car ils ont un message à délivrer, tiré de leur expérience. Ils viennent nous avertir que la vie sur Terre court à sa perte si rien ne change. Mais ils se retrouvent parmi les humains... et découvrent alors un paramètre qu'ils ignoraient, à savoir les limites de l'intelligence de cette espèce animale. Critique : J'apprécie beaucoup la collection Pataquès qui propose un énorme choix de bande dessinée d'humour avec des styles et des thèmes bien différents. Avec Les envahichieurs, le titre est bien parlant, Marc Dubuisson nous propose des histoire courtes d'une planche pour trouver la chute. Ce qui diffère d'autre bd du même genre, ce sont les histoires avec un fil conducteur qui se suivent dans un ordre précis. Au départ, les extraterrestres débarquent sur Terre avec un message important pour nous sauver. Mais est-ce que les humais méritent d'être sauvés ? en effet, très rapidement les hommes insistent pour appeler les extraterrestres des cosmigrants avant de les surnommés des envahichieurs. Les dessins sont très voir trop minimalistes avec des personnages très petits comme les extraterrestres au milieu d'une case énorme et vide. On retrouve d'ailleurs le même style graphique que sur à peu presque. Les envahichieurs devraient trouver leur public pour les amuser avec tous ces humains stupides. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-envahichieurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. alx23

    Les envahichieurs

    J'apprécie beaucoup la collection Pataquès qui propose un énorme choix de bande dessinée d'humour avec des styles et des thèmes bien différents. Avec Les envahichieurs, le titre est bien parlant, Marc Dubuisson nous propose des histoire courtes d'une planche pour trouver la chute. Ce qui diffère d'autre bd du même genre, ce sont les histoires avec un fil conducteur qui se suivent dans un ordre précis. Au départ, les extraterrestres débarquent sur Terre avec un message important pour nous sauver. Mais est-ce que les humais méritent d'être sauvés ? en effet, très rapidement les hommes insistent pour appeler les extraterrestres des cosmigrants avant de les surnommés des envahichieurs. Les dessins sont très voir trop minimalistes avec des personnages très petits comme les extraterrestres au milieu d'une case énorme et vide. On retrouve d'ailleurs le même style graphique que sur à peu presque. Les envahichieurs devraient trouver leur public pour les amuser avec tous ces humains stupides.
  6. Hier
  7. Kevin Nivek

    Punk - The fucking story

    Plus qu'un courant musical , le punk est en effet un mouvement social ayant profondément bouleversé les codes . J'ai appris à mon grand étonnement que ce style musical pris sa source non pas au Royaume-uni , mais bel et bien aux Etats-unis , au tout début des années 70 à New-York par le biais du groupe MCS mené par Iggy Pop en personne . Un style provocateur , sur fond de critique politique et sociale , voilà l'onde sonore est lancée et va se propager à toute allure en traversant l'Atlantique , direction Londres et Manchester . Les auteurs progressent de façon chronologique et dressent le portrait des différents groupes et chanteurs marquants de cet âge doré pour le punk-rock . Au fil des chapitres , vous passerez des Clash , au Sex pistols , les Ramones , Blondie , ainsi qu'une pléiade d'artistes tous plus talentueux que les autres . Les années Thatcher vont bien-sûr nourrir et entretenir ce courant dans un pays sortant d'une génération musicale un peu trop "propre" incarnée par les Beatles . De ce nouveau style (éphémère in fine) , restera une certaine capacité à provoquer le système et se politiser dans des textes , une libération ( ou du moins les prémices) de la femme en tant qu'artiste rock soumise au carcan patriarcale régnant ces années là , bref , un héritage important et nécessaire , méritant bien de s'attarder sur quelques titres encore à ce jour cultes . Les documentaires très détaillés vous donneront de précieux conseils d'écoute 😉 . De ce collectif impressionnant de dessinateurs , on en retire plusieurs styles : réaliste , semi-réaliste , noir et blanc , bichromie , couleurs acidulées etc .... Tout ceci au service d'un mouvement musical déferlant au son des riffs de guitares endiablés .
  8. Titre de l'album : Punk - The fucking story Scenariste de l'album : Thierry Lamy , Nicolas Finet Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : À la fin des seventies, dans les pubs et arrière-salles du monde anglo-saxon, une musique provocatrice et rebelle encore jamais entendue déferlait sur le conformisme d’alors, dynamitant convenances et bon goût. Le punk rock venait de surgir – et personne ne sortirait d’ici vivant ! De ce tsunami, il subsiste aujourd’hui davantage qu’un son et une énergie : une manière radicale de vivre et penser, qui continue à séduire les esprits libres. En images et en mots, redécouvrons l’histoire passionnante de cette révolution musicale, aussi mémorable qu’elle a été fulgurante. Critique : Plus qu'un courant musical , le punk est en effet un mouvement social ayant profondément bouleversé les codes . J'ai appris à mon grand étonnement que ce style musical pris sa source non pas au Royaume-uni , mais bel et bien aux Etats-unis , au tout début des années 70 à New-York par le biais du groupe MCS mené par Iggy Pop en personne . Un style provocateur , sur fond de critique politique et sociale , voilà l'onde sonore est lancée et va se propager à toute allure en traversant l'Atlantique , direction Londres et Manchester . Les auteurs progressent de façon chronologique et dressent le portrait des différents groupes et chanteurs marquants de cet âge doré pour le punk-rock . Au fil des chapitres , vous passerez des Clash , au Sex pistols , les Ramones , Blondie , ainsi qu'une pléiade d'artistes tous plus talentueux que les autres . Les années Thatcher vont bien-sûr nourrir et entretenir ce courant dans un pays sortant d'une génération musicale un peu trop "propre" incarnée par les Beatles . De ce nouveau style (éphémère in fine) , restera une certaine capacité à provoquer le système et se politiser dans des textes , une libération ( ou du moins les prémices) de la femme en tant qu'artiste rock soumise au carcan patriarcale régnant ces années là , bref , un héritage important et nécessaire , méritant bien de s'attarder sur quelques titres encore à ce jour cultes . Les documentaires très détaillés vous donneront de précieux conseils d'écoute 😉 . De ce collectif impressionnant de dessinateurs , on en retire plusieurs styles : réaliste , semi-réaliste , noir et blanc , bichromie , couleurs acidulées etc .... Tout ceci au service d'un mouvement musical déferlant au son des riffs de guitares endiablés . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/punk-the-fucking-story/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. La dernière semaine
  10. alx23

    Deux tueurs suivi de Mickey Mickey

    Quelle joie de relire ces deux polars réunis pour dans cette nouvelle édition ! Le duo d'auteurs Pirus et Mezzo produisent très peu de bande dessinées mais ce sont toujours des œuvres cultes par le traitement de leur histoire ou encore de la partie graphique irréprochable de Mezzo. Les deux tueurs et Mickey Mickey sont deux récits courts sortis entre le diptyque les désarmés et la trilogie le roi des mouches. Le titre du premier récit est explicite et relate une histoire sur deux tueurs se rendant sur les lieux d'un contrat durant lequel les deux hommes se disputent jusqu'à la fin. Sur Mickey Mickey, Michel Pirus nous propose un braquage et explication du son montage lors de flashbacks. Les deux récits sont très sombre, montrant un monde du crime très violent avec des personnages impulsifs. Les dessins de Mezzo sont parfait déjà à cette époque avec son trait très encré. Les cadrages et angles de vues sont originaux pour donner une ambiance de polar proche de film. Si vous avez raté ces deux titres à l'époque, cette intégrale est une très bonne occasion de découvrir des polars maitrisés. En espérant, que les auteurs collaborent de nouveau dans le futur.
  11. Titre de l'album : Deux tueurs suivi de Mickey Mickey Scenariste de l'album : Michel Pirus Dessinateur de l'album : Mezzo Coloriste : Mezzo Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Deux tueurs professionnels font équipe alors que tout les oppose, l'âge, le caractère, l'humour... Mickey, transporteur de fond, cède aux avances de deux gangsters chevronnés... Au milieu des années 90, Mezzo et Pirus poursuivent leur oeuvre au noir avec ces deux récits mettant en scènes tueurs névrosés et braqueurs malchanceux. Cette réédition, mise en couleur par Ruby, leur donne l'écrin qui leur faisait défaut. Critique : Quelle joie de relire ces deux polars réunis pour dans cette nouvelle édition ! Le duo d'auteurs Pirus et Mezzo produisent très peu de bande dessinées mais ce sont toujours des œuvres cultes par le traitement de leur histoire ou encore de la partie graphique irréprochable de Mezzo. Les deux tueurs et Mickey Mickey sont deux récits courts sortis entre le diptyque les désarmés et la trilogie le roi des mouches. Le titre du premier récit est explicite et relate une histoire sur deux tueurs se rendant sur les lieux d'un contrat durant lequel les deux hommes se disputent jusqu'à la fin. Sur Mickey Mickey, Michel Pirus nous propose un braquage et explication du son montage lors de flashbacks. Les deux récits sont très sombre, montrant un monde du crime très violent avec des personnages impulsifs. Les dessins de Mezzo sont parfait déjà à cette époque avec son trait très encré. Les cadrages et angles de vues sont originaux pour donner une ambiance de polar proche de film. Si vous avez raté ces deux titres à l'époque, cette intégrale est une très bonne occasion de découvrir des polars maitrisés. En espérant, que les auteurs collaborent de nouveau dans le futur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/deux-tueurs-suivi-de-mickey-mickey/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : La Française doit voter ! Les combats de Louise Weiss Scenariste de l'album : Marie Moinard Dessinateur de l'album : Marine Tumelaire Coloriste : Marine Tumelaire Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Louise Weiss s'est battue pour que les Françaises obtiennent le droit de vote en 1944. Elle a multiplié les actes spectaculaires grâce à des femmes pionnières en utilisant la presse pour parvenir à ses fins. Louise Weiss a aussi consacré la seconde partie de sa vie à la création de l'Union européenne. Cette femme singulière était à la recherche permanente de paix et de pacifisme. Critique : Marie Moinard nous livre une biographie de Louise Weiss ciblée autour des nombreux combats de cette dernière pour faire reconnaitre les droits pour le vote des femmes en France. Louise Weiss est diplômé et veut faire avancer le statut de la femme à partir de 1924 jusqu'à après la seconde guerre. Les actions de Weiss avec les suffragettes se multiplient avant le conflit et trouver une résolution favorable pour le vote des femmes avec la victoire et le Général de Gaule. En effet, les femmes ont joué un rôle important en temps de guerre pour remplacer les hommes au front. Le scénariste nous rappelle que la France faisait partie des derniers pays en Europe à donner le droit de vote aux femmes. Cet album est intéressant pour retracer la volonté de Weiss pour se faire entendre et toutes les démarches pour arriver à ses fins. La partie graphique de Marine Tumelaire est parfaite pour retranscrire cette époque avec une colorisation très réussie avec beaucoup de couleurs. Le style des dessins est réaliste pour convenir au genre historique. La française doit voter ! est un très bon roman graphique historique qui nous rappelle que cette époque ne date pas de longtemps malheureusement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-francaise-doit-voter-les-combats-de-louise-weiss/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Marie Moinard nous livre une biographie de Louise Weiss ciblée autour des nombreux combats de cette dernière pour faire reconnaitre les droits pour le vote des femmes en France. Louise Weiss est diplômé et veut faire avancer le statut de la femme à partir de 1924 jusqu'à après la seconde guerre. Les actions de Weiss avec les suffragettes se multiplient avant le conflit et trouver une résolution favorable pour le vote des femmes avec la victoire et le Général de Gaule. En effet, les femmes ont joué un rôle important en temps de guerre pour remplacer les hommes au front. Le scénariste nous rappelle que la France faisait partie des derniers pays en Europe à donner le droit de vote aux femmes. Cet album est intéressant pour retracer la volonté de Weiss pour se faire entendre et toutes les démarches pour arriver à ses fins. La partie graphique de Marine Tumelaire est parfaite pour retranscrire cette époque avec une colorisation très réussie avec beaucoup de couleurs. Le style des dessins est réaliste pour convenir au genre historique. La française doit voter ! est un très bon roman graphique historique qui nous rappelle que cette époque ne date pas de longtemps malheureusement.
  14. C'est une première plutôt réussie pour la novice dans le monde du 9ème art et professeur des écoles de son état , Virginie Dumay . A la lecture de cette aventure médiévale orientée ado , on sent immédiatement la touche de l'enseignante , associant plaisir de lecture et éducation historique . Nous sommes en pleine renaissance , sous le règne de François 1er , en bord de Loire à Amboise . Si vous avez déjà visité cette région magnifique et ces châteaux , vous savez qu' Amboise possède son enceinte historique mais aussi le Clos Lucé où vécut Leonard Da Vinci . C'est dans ce contexte que nous découvrons un trio formé par Jeanne , Aloïs et Colin , formant le clan des salamandres , l'emblème du roi . Ils vivent d'aventures de leur âge et envisagent chacun le futur à leur manière . De très sombres événements vont faire éclater le groupe et chacun de son côté devra faire preuve d'une grande résilience face à ces nouveaux destins promis . Car les difficultés vont s'enchaîner pour eux et vous resterez en fin d'album sur votre faim , en attente d'un second tome rapidement 😉 . Apprendre en s'amusant serait une bonne définition de cette aventure historique , disséminant nombres d'anecdotes et autres thèmes contemporains comme le rapport au travail et les droits des femmes . On sent le soucis du détail à travers le quotidien vécu par la population , de la royauté au peuple , en passant par le poids du clergé (commençant à vaciller) . Le dessin à 4 mains des deux artistes italiens est dans la lignée éditoriale de l'éditeur Jungle , un trait numérisé rond , aux couleurs vives . Les deux dessinateurs sont passés par l'animation chez Disney et cela se ressent . Un graphisme qui ravira les enfants , les adultes apprécieront le respect des édifices historiques et l'énergie du découpage . Cerise sur le gâteau , cette période historique est enseignée au CE1 puis au collège de façon plus approfondie 😉
  15. Titre de l'album : Le clan des salamandres tome 1 Scenariste de l'album : Virginie Demay Dessinateur de l'album : Emilio Urbano , Manuela Razzi Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Amboise, 1518. Jeanne, son frère Aloïs, et leur ami Colin, de jeunes adolescents, ont formé le clan des Salamandres, l'emblème de François 1er. Ensemble, ils rejouent Marignan ou se font justiciers. Entre valeurs humanistes et leçons de Léonard de Vinci, tous trois mènent une vie heureuse et insouciante. Jusqu'au jour où le père de Jeanne et Aloïs meurt. Leur oncle les contraint à partir à Paris et à abandonner leurs rêves universitaires. Jeanne devra se marier, Aloïs sera apprenti. Hors de question ! Ils décident de fuir... Colin, resté au Clos Lucé, est victime d'une machination. Il est accusé d'un meurtre. Lui aussi doit s'enfuir. Les trois amis du clan des Salamandres vont-ils se retrouver ? Critique : C'est une première plutôt réussie pour la novice dans le monde du 9ème art et professeur des écoles de son état , Virginie Dumay . A la lecture de cette aventure médiévale orientée ado , on sent immédiatement la touche de l'enseignante , associant plaisir de lecture et éducation historique . Nous sommes en pleine renaissance , sous le règne de François 1er , en bord de Loire à Amboise . Si vous avez déjà visité cette région magnifique et ces châteaux , vous savez qu' Amboise possède son enceinte historique mais aussi le Clos Lucé où vécut Leonard Da Vinci . C'est dans ce contexte que nous découvrons un trio formé par Jeanne , Aloïs et Colin , formant le clan des salamandres , l'emblème du roi . Ils vivent d'aventures de leur âge et envisagent chacun le futur à leur manière . De très sombres événements vont faire éclater le groupe et chacun de son côté devra faire preuve d'une grande résilience face à ces nouveaux destins promis . Car les difficultés vont s'enchaîner pour eux et vous resterez en fin d'album sur votre faim , en attente d'un second tome rapidement 😉 . Apprendre en s'amusant serait une bonne définition de cette aventure historique , disséminant nombres d'anecdotes et autres thèmes contemporains comme le rapport au travail et les droits des femmes . On sent le soucis du détail à travers le quotidien vécu par la population , de la royauté au peuple , en passant par le poids du clergé (commençant à vaciller) . Le dessin à 4 mains des deux artistes italiens est dans la lignée éditoriale de l'éditeur Jungle , un trait numérisé rond , aux couleurs vives . Les deux dessinateurs sont passés par l'animation chez Disney et cela se ressent . Un graphisme qui ravira les enfants , les adultes apprécieront le respect des édifices historiques et l'énergie du découpage . Cerise sur le gâteau , cette période historique est enseignée au CE1 puis au collège de façon plus approfondie 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-clan-des-salamandres-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : Birdking - livre 2 Scenariste de l'album : Daniel Freedman Dessinateur de l'album : Crom Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Le périple de Bianca et du Birdking se poursuit jusqu'aux montagnes d'Hinnom. La réalité de la guerre opposant le Nord et le Sud les rattrape : un champ de bataille terrible se dresse entre eux et la suite du voyage. Pour éviter les cohortes de soldats et des spectres maléfiques, ils devront prendre des chemins interdits. Critique : Nous poursuivons les aventures de Bianca et le Birdking ou BK comme elle le nomme dans un second tome toujours aussi intrigant . En effet , les deux protagonistes poursuivent leur chemin toujours plus loin en s'enfonçant dans des territoires hostiles , avec comme point d'orgue leur arrivée au pied du mur séparant le nord et le sud . Un point culminant d'affrontements où le seul maître mot est la guerre ! Le problème étant qu'ils doivent passer outre ce mur pour aller toujours plus au sud , là où des réponses les attendent , nous aussi d'ailleurs 😉 ! Posséder un spectre tel que BK va faciliter la tâche de Bianca , mais pas que , de nombreuses surprises vous attendent dans ce périple , la voie empruntée sera lourde en conséquences ! Daniel Freedman continue de nous perdre dans les méandres de ce monde fantasy aux codes novateurs . Il distille encore de nouvelles pistes et attise les curiosités . Crom poursuit sa lancée avec un dessin fluide mais parfois trop simpliste . Les arrières-plans manquent de profondeur et certaines scènes d'action sont confuses .Certes le dynamisme du découpage reste présent avec de nombreuses onomatopées et autres descriptions spontanées des actes , mais j'ai un peu moins retrouvé le charme d'un trait à la Mignola dans ce second tome . Mais rassurez-vous , le charme du livre 1 reste présent , les personnages demeurent attachants et cet univers réserve toujours autant de mystères . Mais bon sang , qu'allons-nous découvrir dans ce sud , terre promise et havre de paix ??? Freedman aime tant brouiller les cartes que , nous verrons ... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/birdking-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Birdking - livre 2

    Nous poursuivons les aventures de Bianca et le Birdking ou BK comme elle le nomme dans un second tome toujours aussi intrigant . En effet , les deux protagonistes poursuivent leur chemin toujours plus loin en s'enfonçant dans des territoires hostiles , avec comme point d'orgue leur arrivée au pied du mur séparant le nord et le sud . Un point culminant d'affrontements où le seul maître mot est la guerre ! Le problème étant qu'ils doivent passer outre ce mur pour aller toujours plus au sud , là où des réponses les attendent , nous aussi d'ailleurs 😉 ! Posséder un spectre tel que BK va faciliter la tâche de Bianca , mais pas que , de nombreuses surprises vous attendent dans ce périple , la voie empruntée sera lourde en conséquences ! Daniel Freedman continue de nous perdre dans les méandres de ce monde fantasy aux codes novateurs . Il distille encore de nouvelles pistes et attise les curiosités . Crom poursuit sa lancée avec un dessin fluide mais parfois trop simpliste . Les arrières-plans manquent de profondeur et certaines scènes d'action sont confuses .Certes le dynamisme du découpage reste présent avec de nombreuses onomatopées et autres descriptions spontanées des actes , mais j'ai un peu moins retrouvé le charme d'un trait à la Mignola dans ce second tome . Mais rassurez-vous , le charme du livre 1 reste présent , les personnages demeurent attachants et cet univers réserve toujours autant de mystères . Mais bon sang , qu'allons-nous découvrir dans ce sud , terre promise et havre de paix ??? Freedman aime tant brouiller les cartes que , nous verrons ...
  18. Titre de l'album : A-Lan tome 3 - Zéro day exploit Scenariste de l'album : BéKa Dessinateur de l'album : Thomas Labourot Coloriste : Thomas Labourot Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Grosse surprise pour Nao, Emoji et le robot A-Lan : ils pensaient avoir détruit le Virtual Dark Net (VDN) mais celui-ci s'est complètement reconstruit à partir du vieil ordinateur qui traîne dans la famille de Nao depuis le XXe siècle ! En interrogeant Huguette, l'Intelligence Artificielle qui a élevé Nao, nos deux amis comprennent que derrière cette reconstruction se cache un fantôme numérique qui n'est autre que Tabata, l'aïeule de Nao, persuadée que, sans le VDN, les algorithmes prendraient le pouvoir et les humains deviendraient leurs esclaves... Avec A-Lan, les Beka et Thomas Labourot nous proposent une série jeunesse très riche : une aventure de SF humoristique alliée à des personnages sensibles et à une vraie réflexion sur la puissance et les dangers du numérique. Critique : Surprises et révélations, voila ce qui vous attend au programme de ce tome 3 de A-Lan. Tome qui marque le fin... de ce premier arc. Mais une fin intéressante quand même qui a le mérite de traiter toutes les questions en suspens, de l'histoire de VDN à la vérité sur Nao, A-Lan et sur Tabata ! Des révélations bien amenées et complétant merveilleusement une trilogie de SF pour adolescents magnifiquement illustrée ! Nos personnages sont toujours très attachants, le côté SF prépondérant mais sans que cela soit très compliqué, et l'ensemble dynamique et prenant formant une trilogie SF pour ado parmi les plus réussies de ces dernières années. La fin laisse imaginer une suite que je ne bouderais pas forcément, là où d'habitude, je milite contre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-lan-tome-3-zero-day-exploit?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Surprises et révélations, voila ce qui vous attend au programme de ce tome 3 de A-Lan. Tome qui marque le fin... de ce premier arc. Mais une fin intéressante quand même qui a le mérite de traiter toutes les questions en suspens, de l'histoire de VDN à la vérité sur Nao, A-Lan et sur Tabata ! Des révélations bien amenées et complétant merveilleusement une trilogie de SF pour adolescents magnifiquement illustrée ! Nos personnages sont toujours très attachants, le côté SF prépondérant mais sans que cela soit très compliqué, et l'ensemble dynamique et prenant formant une trilogie SF pour ado parmi les plus réussies de ces dernières années. La fin laisse imaginer une suite que je ne bouderais pas forcément, là où d'habitude, je milite contre !
  20. Titre de l'album : Les mages de Bonaparte Scenariste de l'album : Olivier Gay (S Dessinateur de l'album : Brice Bingono Coloriste : Brice Bingono Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Napoléon et boules de feu Les campagnes napoléoniennes sont bien différentes alors que la magie remplace la technologie. Les mamelouks sont épaulés par des momies lors de la bataille des pyramides, les golems défendent Prague, la Baba Yaga rôde en Russie et Bonaparte utilise de puissants mages à la place de son artillerie. Suite au congrès d'Erfurt, une paix fragile règne sur l'Europe - mais de précieux parchemins ont disparu de la loge même de l'Empereur. Le tsar est-il le responsable ? Les mages Nicolas et Guillaume, accompagnés de leur protectrice Flore, nostalgique de la révolution, sont chargés d'accompagner la délégation de l'ambassadeur Caulaincourt en Russie pour découvrir la vérité. Mais, dans l'ombre, un démon tire les ficelles. Critique : En voilà un album qui pourrait être l'exemple de la collection Drakoo, de plus en plus représentée par le scénariste Olivier Gay. En effet cet album représente ce que le label de Bamboo Revendique : des histoires fantastiques de tous types qui sortent des sentiers battus. Et comment sortir plus des sentiers battus qu'en nous présentant une histoire de fantastique mêlant époque Bonapartiste (avec Napoléon lui-même en tant qu'une des personnages majeurs), magie et mysticisme. Et le tout sans discrétion aucune. En effet, les histoires qui tentent ce genre de mélange ont tendance à nous présenter une "face cachée" de l'histoire avec un soupçon de fantastique. Ici, on a une histoire revisitée avec la magie comme arme connue de tous. Les grandes batailles Napoléonienne, comme la campagne d'Égypte ou celle de Prusse, sont revisités avec des mages, des djinns, des dieux, des sorciers et j'en passe ! Le tout prenant parti pour des nations et se mêlant aux différentes guerres de l'empire de France. Un mélange audacieux et plutôt réussi qui nous montre que le fantastique n'a de limite que l'imagination et l'inventivité. On ne pourra regretter ici que le côté one shot de notre histoire. En effet les perspectives sont telles que l'on aurait aimé voir plus de détails sur les différentes campagnes et voir nos héros dans bien plus d'aventures et plus de pages que les 64 pages qui nous sont présentés ici. C'est bien dommage ca tout cela va un poil trop vite.... Cela aurait aussi donné plus de page à Brice Bingono pour nous monter son talent ! Je ne désespère pas que cet album marche suffisamment pour que cela donne envie à nos auteurs d'en faire plus Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-mages-de-bonaparte?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. poseidon2

    Les mages de Bonaparte

    En voilà un album qui pourrait être l'exemple de la collection Drakoo, de plus en plus représentée par le scénariste Olivier Gay. En effet cet album représente ce que le label de Bamboo Revendique : des histoires fantastiques de tous types qui sortent des sentiers battus. Et comment sortir plus des sentiers battus qu'en nous présentant une histoire de fantastique mêlant époque Bonapartiste (avec Napoléon lui-même en tant qu'une des personnages majeurs), magie et mysticisme. Et le tout sans discrétion aucune. En effet, les histoires qui tentent ce genre de mélange ont tendance à nous présenter une "face cachée" de l'histoire avec un soupçon de fantastique. Ici, on a une histoire revisitée avec la magie comme arme connue de tous. Les grandes batailles Napoléonienne, comme la campagne d'Égypte ou celle de Prusse, sont revisités avec des mages, des djinns, des dieux, des sorciers et j'en passe ! Le tout prenant parti pour des nations et se mêlant aux différentes guerres de l'empire de France. Un mélange audacieux et plutôt réussi qui nous montre que le fantastique n'a de limite que l'imagination et l'inventivité. On ne pourra regretter ici que le côté one shot de notre histoire. En effet les perspectives sont telles que l'on aurait aimé voir plus de détails sur les différentes campagnes et voir nos héros dans bien plus d'aventures et plus de pages que les 64 pages qui nous sont présentés ici. C'est bien dommage ca tout cela va un poil trop vite.... Cela aurait aussi donné plus de page à Brice Bingono pour nous monter son talent ! Je ne désespère pas que cet album marche suffisamment pour que cela donne envie à nos auteurs d'en faire plus
  22. alx23

    Capuche blanche

    Titre de l'album : Capuche blanche Scenariste de l'album : Oscar Martín Dessinateur de l'album : Tha Coloriste : Tha Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Un jour, White Hood, une adolescente isolée, secourt le dernier loup du pays, chassé par les hommes, affamé et blessé. La jeune femme le soigne et en tombe amoureuse au point de se mettre à chasser pour lui. Entre l'héroïne et l'animal traqué dont l'instinct de prédateur se réveille, une relation complexe, passionnée et déchirante va se mettre en place… Critique : Oscar Martín est l'auteur et créateur de l'excellente série Solo, aujourd'hui on retrouve l'auteur en tant que scénariste pour nous donner une relecture du conte du petit chaperon rouge. Comme on peut s'en douter, cette version est bien plus sombre et adulte avec une narration bien pensée pour nous duper une bonne partie de l'histoire. On suit donc le quotidien de Capuche qui nous raconte son enfance avec son père avant d'avouer qu'elle adore se rendre chez sa grand-mère l'hiver sous la neige. Cette jeune femme dénouée de sentiment par rapport à son éducation va se prendre d'amitié avec un loup sauvage affamé. La jeune femme se retrouve sous l'emprise du loup avec qui elle partage ses secrets tout en le nourrissant. De nombreux cadres de voix off apportent des explications et autres sentiments. Pour mettre en image ce conte fantastique, le dessinateur Tha assure des planches de grande qualité avec beaucoup de dynamismes dans le trait. Capuche blanche m'a bien surpris déjà par l'histoire du conte remanié mais aussi la révélation en cours de lecture est inattendue et apporte un grand intérêt à ce titre original. Décidément, j'apprécie beaucoup le travail d'Oscar Martín qui s'entoure de bons dessinateurs quand il ne gère par la partie graphique. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/capuche-blanche/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. alx23

    Capuche blanche

    Oscar Martín est l'auteur et créateur de l'excellente série Solo, aujourd'hui on retrouve l'auteur en tant que scénariste pour nous donner une relecture du conte du petit chaperon rouge. Comme on peut s'en douter, cette version est bien plus sombre et adulte avec une narration bien pensée pour nous duper une bonne partie de l'histoire. On suit donc le quotidien de Capuche qui nous raconte son enfance avec son père avant d'avouer qu'elle adore se rendre chez sa grand-mère l'hiver sous la neige. Cette jeune femme dénouée de sentiment par rapport à son éducation va se prendre d'amitié avec un loup sauvage affamé. La jeune femme se retrouve sous l'emprise du loup avec qui elle partage ses secrets tout en le nourrissant. De nombreux cadres de voix off apportent des explications et autres sentiments. Pour mettre en image ce conte fantastique, le dessinateur Tha assure des planches de grande qualité avec beaucoup de dynamismes dans le trait. Capuche blanche m'a bien surpris déjà par l'histoire du conte remanié mais aussi la révélation en cours de lecture est inattendue et apporte un grand intérêt à ce titre original. Décidément, j'apprécie beaucoup le travail d'Oscar Martín qui s'entoure de bons dessinateurs quand il ne gère par la partie graphique.
  24. C'est une première oeuvre intéressante que nous livre ici Arthur du Coteau . L'auteur-illustrateur a su parfaitement lier récit fantastique au service d'une plus grande cause : les peurs de l'enfance . Le petit Crassouille est ramoneur , et en entrant dans les entrailles des maisons , il y fait de curieuses découvertes . En effet , avec l'aide de Cresson son petit hérisson , il arpente les lieux sombres et inaccessibles composants les conduits de cheminées et ne se contente pas de les nettoyer . Du moins pas au sens propre du terme 😉 , car au delà du conduit noir cendré et les drôles de bruits qu'il véhicule , ce sont tous ces recoins tels que sous le lit , le placard qui grince et tant d'autres qui sont vecteurs de peurs pour nos enfants . Le petit ramoneur va à l'encontre de ces peurs prenant vie sous différentes formes et apprend à les dompter , voire les transformer afin qu'elles ne soient plus une source de stress . Je vous laisse découvrir ses méthodes lors de la lecture du soir avec les enfants , mais de très bonnes pistes sont à exploiter ; Crassouille aide les parents aussi ! Une lecture facile , courte et au double sens pouvant faire mouche .
  25. Titre de l'album : Crassouille chasseur de trouille - La peur du noir Scenariste de l'album : Arthur du Coteau Dessinateur de l'album : Arthur du Coteau Coloriste : Arthur du Coteau Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Crassouille et sa bande de petits ramoneurs s'occupent de nettoyer les cheminées, mais ce sont surtout les peurs qu'ils s'efforcent de faire disparaître... Accompagné de son courage et de Cresson, son hérisson, Crassouille aide les gens à affronter les drôles de monstres créés par leur imagination... Si on comprend d'où elles viennent, ces peurs seront plus faciles à apprivoiser ! Aussi quand un père et sa fille n'arrivent plus à dormir tant ils sont terrifiés par les bruits dans l'obscurité, Crassouille et Cresson arrivent à la rescousse. Parviendront-ils à chasser leurs peurs ?... Critique : C'est une première oeuvre intéressante que nous livre ici Arthur du Coteau . L'auteur-illustrateur a su parfaitement lier récit fantastique au service d'une plus grande cause : les peurs de l'enfance . Le petit Crassouille est ramoneur , et en entrant dans les entrailles des maisons , il y fait de curieuses découvertes . En effet , avec l'aide de Cresson son petit hérisson , il arpente les lieux sombres et inaccessibles composants les conduits de cheminées et ne se contente pas de les nettoyer . Du moins pas au sens propre du terme 😉 , car au delà du conduit noir cendré et les drôles de bruits qu'il véhicule , ce sont tous ces recoins tels que sous le lit , le placard qui grince et tant d'autres qui sont vecteurs de peurs pour nos enfants . Le petit ramoneur va à l'encontre de ces peurs prenant vie sous différentes formes et apprend à les dompter , voire les transformer afin qu'elles ne soient plus une source de stress . Je vous laisse découvrir ses méthodes lors de la lecture du soir avec les enfants , mais de très bonnes pistes sont à exploiter ; Crassouille aide les parents aussi ! Une lecture facile , courte et au double sens pouvant faire mouche . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/crassouille-chasseur-de-trouille-la-peur-du-noir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  26. Il faut bien reconnaitre que les deux scénaristes Fred Duval et Jean-Pierre Pécau sont très prolifiques quand il s'agit de réécrire l'histoire tout en restant très crédible pour autant. On découvre la suite de cette histoire où l'Amérique est la nouvelle terre des français avec son roi installé dans son chateau à Manhattan. Bien évidemment, les conflits sont nombreux surtout quand les espagnols et anglais unissent leur force dans projet innovant avec des bateaux bombes pour détruire l'île de Manhattan. En parallèle, on suit toujours le dernier des mousquetaires de France déguisé en trappeurs pour espionner les forces ennemis complotant. La partie graphique de Vladimir Aleksić est remarque dans un style réaliste et détaillé pour dépeindre cette utopie incroyable. La saga Jour J proposent des one shot, des diptyques ou triptyques de grande qualité et les possibilités pour la suite sont infinis pour les scénaristes. D’ailleurs, un prochain tome intitulé Jeanne première reine est déjà annoncé.
  27. Titre de l'album : Jour J tome 51 - Saint-Denis des Amériques (partie 2) Scenariste de l'album : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Vladimir Aleksić Coloriste : Nuria Sayago Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Manhattan, capitale de la Nouvelle-France se prépare à une guerre contre une coalition anglaise et espagnole. Envoyé par le roi en mission, le chevalier d'Aramis, le dernier des mousquetaires, découvre le plan diabolique de l'Albion : envoyer deux machines infernales pour détruire Manhattan. Pendant ce temps, Antoine de Montbéliard enquête dans les rues de Saint-Denis des Amériques pour déjouer un complot ourdi contre le roi. Critique : Il faut bien reconnaitre que les deux scénaristes Fred Duval et Jean-Pierre Pécau sont très prolifiques quand il s'agit de réécrire l'histoire tout en restant très crédible pour autant. On découvre la suite de cette histoire où l'Amérique est la nouvelle terre des français avec son roi installé dans son chateau à Manhattan. Bien évidemment, les conflits sont nombreux surtout quand les espagnols et anglais unissent leur force dans projet innovant avec des bateaux bombes pour détruire l'île de Manhattan. En parallèle, on suit toujours le dernier des mousquetaires de France déguisé en trappeurs pour espionner les forces ennemis complotant. La partie graphique de Vladimir Aleksić est remarque dans un style réaliste et détaillé pour dépeindre cette utopie incroyable. La saga Jour J proposent des one shot, des diptyques ou triptyques de grande qualité et les possibilités pour la suite sont infinis pour les scénaristes. D’ailleurs, un prochain tome intitulé Jeanne première reine est déjà annoncé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jour-j-tome-51-saint-denis-des-ameriques-partie-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  28. Avant
  29. Titre de l'album : West fantasy tome 3 - L'orc, le juge & le marshal Scenariste de l'album : Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Jean-Paul Bordier Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Stupide est celui qui ose traiter un orc de cul-vert, surtout au Nouveau-Mexique, c'est la garantie de se manger une balle ! Yaretsi est une voleuse indocile. Avec une bande de pistoleros, elle braque aussi bien les banques que les trains. Hélas, ayant désobéi une fois de trop au mage qui l'emploie, ses acolytes tentent de l'abattre. Elle ne doit sa survie qu'à l'intervention de Douglas Reeves, le marshal déchu. Blessée, elle va devoir répondre de ses crimes devant Robert Anderson, surnommé le Juge Silence parce qu'il est muet. Par chance, Yaretsi sait ce que l'intraitable homme de loi ignore : pourquoi et comment il a été privé de l'usage de la parole quand il était enfant. Pour échapper à la potence et se venger de ceux qui l'ont trahi, elle passe un accord avec lui. Un accord qui les conduira à affronter un ennemi commun dans l'une des villes les plus dangereuses de l'Ouest : Deadhill ! Critique : La très sympathique saga de fantasy au farwest se poursuit avec un troisième tome truffé d'action et de plombs ^^. Sur le même principe que les opus précédents , on retrouve un trio comme protagonistes principaux dont un issu du tome précédent , avec cette fois-ci le marshall Reeves qui poursuit sa route dans cette histoire . Voici donc les orcs ou plutôt mexicorcs , avec Yaretsi la plantureuse voleuse et ses compatriotes en quête de butin . Le braquage du train ne se passant pas idéalement pour elle , la voici remise aux bras de la justice par le marshall déchu , dans la juridiction d'un juge intraitable au très lourd passé . Une orc , un marshall et un juge , voici le tiercé gagnant de cette aventure sentant la vengeance à plein nez ! Sylvain Cordurié réalise un scénario nerveux et réservant son lot de surprises . Par ailleurs , vous découvrirez un lien avec le premier tome , donnant un peu plus d'épaisseur à ce monde et des intrigues sous-jacentes à venir . On commence à découvrir au fil des histoires les différentes races et leurs motivations , cette association fantasy - univers western , est vraiment une belle trouvaille et permet une création folle dans ce bac à sable immense . D'autant que les équipes choisies se surpassent pour nous régaler les rétines . Jean-Paul Bordier , que l'on connait sur les séries Elfes/Nains (éditeur Soleil) réalise des planches superbes , magnifiées par les couleurs de Nanjan , lui aussi un habitué . Les détails fourmillent , l'univers est immersif au possible , je vous recommande chaudement les scènes d'explosions à la dynamite qui sont d'un réalisme saisissant . La suite est prévue fin novembre ,on y retrouvera Yaretsi , aux prises avec un banquier et une assassin pas comme les autres . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-3-l-orc-le-juge-le-marshal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  1. Charger plus d’activité
  • Un best of BD au hasard

  • Dernières Critiques

    • Eclore
      Note :
      C'est un roman graphique percutant que nous livre sans concession Aude Mermilliod ! La première planche avec cette jeune pousse en surface et ses rhizomes bien ancrés sous terre , est très forte dans sa symbolique . Elle représente vraisemblablement la très jeune Aude sortant une tête à la découverte du monde tout en ayant ses racines protégés par la cellule familiale . Cette symbolique nous accompagnera tout au long du récit avec cette plante verte augmentant sa taille en faveur d' une éclosion aux branches florales occupant tout l'espace , tel l'accomplissement personnel de l'auteure . Elle se livre sans concessions , véritablement "à nu" aux sens propres et figurés du terme . Vous plongerez avec elle dans cette introspection de la vie d'une femme qui doit ressembler à de nombreuses autres . La première partie centrée sur la découverte de la sexualité , est impressionnante de véracité ! Sans sombrer dans un féminisme manichéen , elle expose des situations concrètes vécues durant l'adolescence et n'hésite pas à pousser les lecteurs(es) dans leurs retranchements . Une lecture éprouvante car elle intègre totalement son lectorat , d'autant plus du point de vue masculin ! Il est indéniable que #metoo a libéré les paroles et donné un bon coup de balais dans cette société patriarcale en place depuis des siècles ; et que cela fait du bien ! A travers ses échanges avec une thérapeute , elle raconte les joies et les peines de ses différentes vies de couple dans une humanité sincère et confondante . Certes , vous lirez un parcours atypique , mais la description sans nuances de sa sexualité résonnera en vous et rencontrera forcément un écho lors de certains passages ; aussi bien du point de vue féminin que masculin . Là réside le talent indéniable d'Aude Mermilliot : savoir toucher tout le monde sur un sujet difficile et tabou en l'exposant en pleine lumière . A lire à partir de 14 15 ans , jusqu'à plus de 77 ans et surtout à partager au plus grand nombre .
      • 0 réponse
    • Les envahichieurs
      Note :
      J'apprécie beaucoup la collection Pataquès qui propose un énorme choix de bande dessinée d'humour avec des styles et des thèmes bien différents. Avec Les envahichieurs, le titre est bien parlant, Marc Dubuisson nous propose des histoire courtes d'une planche pour trouver la chute. Ce qui diffère d'autre bd du même genre, ce sont les histoires avec un fil conducteur qui se suivent dans un ordre précis. Au départ, les extraterrestres débarquent sur Terre avec un message important pour nous sauver. Mais est-ce que les humais méritent d'être sauvés ? en effet, très rapidement les hommes insistent pour appeler les extraterrestres des cosmigrants avant de les surnommés des envahichieurs. Les dessins sont très voir trop minimalistes avec des personnages très petits comme les extraterrestres au milieu d'une case énorme et vide. On retrouve d'ailleurs le même style graphique que sur à peu presque.
      Les envahichieurs devraient trouver leur public pour les amuser avec tous ces humains stupides.
       
      • 1 réponse
    • Punk - The fucking story
      Note :
      Plus qu'un style musical , le punk est en effet un mouvement social ayant profondément bouleversé les codes . J'ai appris à mon grand étonnement que ce style musical pris sa source non pas au Royaume-uni , mais bel et bien aux Etats-unis , au tout début des années 70 à New-York  par le biais du groupe MCS mené par Iggy Pop en personne . Un style provocateur , sur fond de critique politique et sociale , voilà l'onde sonore est lancée et va se propager à toute allure en traversant l'Atlantique , direction Londres et Manchester . Les auteurs progressent de façon chronologique et dressent le portrait des différents groupes et chanteurs marquants de cet âge doré pour le punk-rock . Au fil des chapitres , vous passerez des Clash , au Sex pistols , les Ramones , Blondie , ainsi qu'une pléiade d'artistes tous plus talentueux que les autres . Les années Thatcher vont bien-sûr nourrir et entretenir ce courant dans un pays sortant d'une génération musicale un peu trop "propre" incarnée par les Beatles . De ce nouveau style (éphémère in fine) , restera une certaine capacité à provoquer le système et se politiser dans des textes , une libération ( ou du moins les prémices)  de la femme en tant qu'artiste rock soumise au carcan patriarcale régnant ces années là , bref , un héritage important et nécessaire , méritant bien de s'attarder sur quelques titres encore à ce jour cultes . Les documentaires très détaillés vous donneront de précieux conseils d'écoute 😉 . De ce collectif impressionnant de dessinateurs , on en retire plusieurs styles : réaliste , semi-réaliste , noir et blanc , bichromie , couleurs acidulées etc .... Tout ceci au service d'un mouvement musical déferlant au son des riffs de guitares endiablés .
      • 0 réponse
    • Poussière d'os
      Note :
      J'ai découvert Ben Stenbeck sur des récits cours d'Hellboy et surtout avec la série Lord Baltimore, scénarisée toutes les deux par Mike Mignola. Aujourd'hui, Ben Stenbeck réalise sa première publication en tant que scénariste et dessinateur. Avec poussière d'os, Stenbeck nous propose un récit postapocalyptique des plus réussi, même si on pourra être surpris que poussière d'os ne soit qu'un one shot avec le potentiel de l'univers développé. On se laisse donc entrainer dans cette aventure en suivant un jeune sauvage qui essaie de survivre sur ce monde dévasté, en évitant les bandes de cannibales, les montres et intelligence artificiel dans des corps d'insectes robotisés. Le récit ne perd pas de temps avec des explications mais nous offre des scènes d'action musclées et violentes. La partie graphique de Stenbeck est parfaite dans un style comics bien détaillé. On retrouve le même trait que sur Lord Baltimore mais dans un environnement futuriste. L'album se termine avec plusieurs recherches graphiques et de nombreuses couvertures alternatives d'auteurs réputés.
      Poussière d'os est un récit de science-fiction efficace qui laisse beaucoup d'interrogation avec cette intelligence artificiel archéologue. Seulement les dernières cases donneront une indication de l’endroit où se situe l’histoire et au final c’est suffisant.
      • 1 réponse

    • Demoiselle lapine et le grand méchant léopard tome 1
      Note :
      Voici une romantasy comme on les aime, pas d’isekai et pas de régression, juste une aventure dans un monde de fantasy qui se suffit à elle-même. Ceux qui ont lu My gently raised beast pourraient y voir une certaine ressemblance dans le contexte : des hommes-bêtes puissants et séduisants qui peuvent varier leur apparence ; avec ici un léopard à la place d’une panthère. Rassurez-vous, on ne se trouve pas du tout dans une copie et loin de là même !

      Notre héroïne, Vivi, fait partie de la famille des lapins-garou mais ne peut toujours pas prendre forme humaine, elle est la honte de sa famille qui cherche à s’en débarrasser définitivement et radicalement en l’envoyant sur le territoire des léopards-garou en espérant bien qu’elle se fasse dévorer ! Mais le chef de la tribu des léopards la recueille pour s’amuser semble-t-il dans un premier temps avant de s’y attacher.

      Pas une seule fois dans ce 1er tome, on verra Vivi sous forme humaine et c’est là tout le charme de ce début de récit : on a une petite lapine toute mignonne, douée d’intelligence mais ne sachant parler qui communique avec une gestuelle de lapin ! A côté, il y a Ahyn (le grand méchant léopard), un jeune homme séduisant et parfois flippant qui aime beaucoup la taquiner.

      Tout au long de l’histoire, on ne sait pas très bien quel est l’objectif d’Ahyn ni ce qu’il compte faire avec Vivi. Quant à elle, bien qu’elle soit sous sa forme animale, elle ne manque pas de caractère. Cela donne lieu à de nombreuses scènes amusantes, kawaii et même un peu séduisantes.

      Doté d’un dessin à la fois fin et travaillé et humoristique par moment, l’histoire ne pourra que vous séduire. On attend la suite avec impatience !
      • 0 réponse
×
×
  • Créer...