BD Europeene
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Bon et ben... 2025 finit mal pour moi avec Thorgal. Après de superbes Thorgal saga, et avec la continuité jusque là réussie de la série mère je ne m'y attendais pas. Mais le dernier Thorgal Saga n'a pas réussi à m'embarquer et ce Thorgal tome 43 n'a pas eu plus de succès dans cette entreprise. Pire, j'ai été un peu dubitatif voir bloqué sur certains dessins, notamment la couverture, alors que jusque là je n'avais rien à redire à la série. J'ai vérifié que ce ne soit pas un changement d'auteur ou de coloriste mais ce n'est pas le cas. Je suis retourné rouvrir les tomes précédents, par les mêmes auteurs, et cela m'a confirmé mon impression. Graphiquement il y a eu des évolutions dans ce tome et elles ne m'ont pas convaincues, je ne m'y suis pas retrouvé. Côté scénario, là pour le coup les tomes précédents commençaient sérieusement à s'essouffler et cela se ressent encore plus fort sur ce tome, Thorgal le traverse comme un fantôme ou presque. C'est difficile de ne plus reconnaitre ses héros.
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Titre de l'album : Thorgal - Tome 43 - La vengeance de la déesse Skaedhi Scenariste de l'album : Yann Dessinateur de l'album : Fred Vignaux Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Capturés par les hommes d'Aniel, Thorgal et Boréale sont enfermés dans les prisons du castel sous la surveillance d'un capitaine ambitieux, prêt à tout pour régner à la place du jeune Valnor. Tandis que son père tente de s'évader, Aniel se retrouve peu à peu le pion d'une intrigue de palais où le couteau et le poison sont les meilleurs instruments de l'ambition. Critique : Bon et ben... 2025 finit mal pour moi avec Thorgal. Après de superbes Thorgal saga, et avec la continuité jusque là réussie de la série mère je ne m'y attendais pas. Mais le dernier Thorgal Saga n'a pas réussi à m'embarquer et ce Thorgal tome 43 n'a pas eu plus de succès dans cette entreprise. Pire, j'ai été un peu dubitatif voir bloqué sur certains dessins, notamment la couverture, alors que jusque là je n'avais rien à redire à la série. J'ai vérifié que ce ne soit pas un changement d'auteur ou de coloriste mais ce n'est pas le cas. Je suis retourné rouvrir les tomes précédents, par les mêmes auteurs, et cela m'a confirmé mon impression. Graphiquement il y a eu des évolutions dans ce tome et elles ne m'ont pas convaincues, je ne m'y suis pas retrouvé. Côté scénario, là pour le coup les tomes précédents commençaient sérieusement à s'essouffler et cela se ressent encore plus fort sur ce tome, Thorgal le traverse comme un fantôme ou presque. C'est difficile de ne plus reconnaitre ses héros. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/thorgal-tome-43-la-vengeance-de-la-deesse-skaedhi/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous le savez en Western je suis un brin pénible, voir exigeant. Et si régulièrement je me fais fort heureusement bousculer dans mes certitudes, bougeant les lignes de mon jugement, cet ouvrage là m'a déçu. Car je l'attendais, oui, comme tout ouvrage de la collection signé, d'autant plus quand il s'agit d'un Western ! Malheureusement, je n'ai pas été emporté, ni par le scénario ou les personnages, ni par les dessins. C'est dur à dire car il y a du travail derrière c'est indéniable et que ce sont 2 auteurs de qualité. Mais j'en attendais plus. Bien plus. J'ai trouvé que le scénario, à trop multiplier les références et les clins d'œil finissait par être éminemment convenu. Le personnage principal manque singulièrement de relief et d'intérêt. Dommage pour moi. Peut être est-ce moi qui devient blasé du genre, car je ne doute pas que cette bd saura trouver ses lecteurs comme d'autres belles séries de Western qui m'ont pourtant laissé indifférent.
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Titre de l'album : La vallée des oubliées Scenariste de l'album : Pierre Dubois Dessinateur de l'album : Alain Henriet Coloriste : Usagi Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Laissé pour mort par son ancien gang, Clark trouve refuge dans un fortin isolé où ne vivent que des femmes. Un sanctuaire secret, une enclave hors-la-loi où l'ordre du monde n'a plus sa place. Mais la vengeance trace sa propre route, et bientôt, le passé le rattrape. Quand les meurtriers reviennent, attirés par ce qu'ils ne devraient jamais avoir découvert, une ultime bataille s'engage. Ici, au bout du monde, sur la dernière frontière, seule la poudre parlera. Critique : Vous le savez en Western je suis un brin pénible, voir exigeant. Et si régulièrement je me fais fort heureusement bousculer dans mes certitudes, bougeant les lignes de mon jugement, cet ouvrage là m'a déçu. Car je l'attendais, oui, comme tout ouvrage de la collection signé, d'autant plus quand il s'agit d'un Western ! Malheureusement, je n'ai pas été emporté, ni par le scénario ou les personnages, ni par les dessins. C'est dur à dire car il y a du travail derrière c'est indéniable et que ce sont 2 auteurs de qualité. Mais j'en attendais plus. Bien plus. J'ai trouvé que le scénario, à trop multiplier les références et les clins d'œil finissait par être éminemment convenu. Le personnage principal manque singulièrement de relief et d'intérêt. Dommage pour moi. Peut être est-ce moi qui devient blasé du genre, car je ne doute pas que cette bd saura trouver ses lecteurs comme d'autres belles séries de Western qui m'ont pourtant laissé indifférent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/la-vallee-des-oubliees-9782808211918/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Squad Scenariste de l'album : Maggie Tokuda-Hall Dessinateur de l'album : Lisa Sterle Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Quand Becca est transférée dans un lycée des beaux quartiers de la banlieue de San Francisco, elle n'a qu'une peur : ne pas s'intégrer. C'est avec surprise que les trois filles les plus populaires de l'école vont l'accueillir à bras ouverts au sein de leur groupe. En apparence parfaite, les nouvelles amies de Becca cachent pourtant un lourd secret qui ne se révèlera qu'à la pleine lune. Critique : Après un début d’histoire qui m’a fait penser à plusieurs films sur des adolescents américains qui essayent de s’intégrer auprès des personnes populaires en reniant leur nature profonde, le récit prend un tournant plutôt inattendu. On ajoute une touche fantastique et violente où les filles s’acharnent sur les garçons sans aucune forme de procès. On a du féminisme, du sexisme et du « balance ton porc ». Hélas, le message n’est pas très clair… Je comprends parfaitement qu’il y a dénonciation : l’attitude de certains membres de la gent masculine envers les femmes, le regard posé sur les personnes différentes par rapport à l’homosexualité notamment. Il y a peut-être un propos également sur le fait de s’assumer et d’être soi-même mais c’est un peu confus. Finalement ce qui reste de cette lecture, c’est le côté violent de l’histoire : les filles se vengent d’une certaine façon du comportement des garçons mais cela va dans des extrêmes où il n’y a aucune moralité. À aucun moment ou presque, elles ne ressentent de la culpabilité. Non seulement, c’est un peu dérangeant mais ça dessert le propos du sexisme si c’est bien là le message que les autrices voulaient faire passer. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/squad?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après un début d’histoire qui m’a fait penser à plusieurs films sur des adolescents américains qui essayent de s’intégrer auprès des personnes populaires en reniant leur nature profonde, le récit prend un tournant plutôt inattendu. On ajoute une touche fantastique et violente où les filles s’acharnent sur les garçons sans aucune forme de procès. On a du féminisme, du sexisme et du « balance ton porc ». Hélas, le message n’est pas très clair… Je comprends parfaitement qu’il y a dénonciation : l’attitude de certains membres de la gent masculine envers les femmes, le regard posé sur les personnes différentes par rapport à l’homosexualité notamment. Il y a peut-être un propos également sur le fait de s’assumer et d’être soi-même mais c’est un peu confus. Finalement ce qui reste de cette lecture, c’est le côté violent de l’histoire : les filles se vengent d’une certaine façon du comportement des garçons mais cela va dans des extrêmes où il n’y a aucune moralité. À aucun moment ou presque, elles ne ressentent de la culpabilité. Non seulement, c’est un peu dérangeant mais ça dessert le propos du sexisme si c’est bien là le message que les autrices voulaient faire passer.
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Philippe Thirault se charge une fois de plus de l'adaptation en bande dessinée du roman le cercle de Bernard Minier, après l'excellent album Glacé sorti en 2022. Nous retrouvons le commandant Martin Servaz dans une nouvelle enquête quand son ex-compagne le contacte pour lui demander de l'aide. En effet, son fils est retrouvé sur les lieux d'un meurtre et tout l'accuse. Le commandant retrouve son ancien amour mais également un ami devenu professeur pendant qu'il cherche des indices. En parallèle, la fille du commandant étudie dans la même école que le jeune accusé et elle découvre l'existence d'un club privé se faisant appelé le cercle. La partie graphique est confiée à Michel Suro pour succéder à Mig dessinateur de Glacé. Les planches sont dans un style réaliste très différents mais convenant au genre. Les albums peuvent se lire indépendamment les uns des autres comme pour les romans mais le fil rouge reste la vie et les enquêtes du commandant avec son équipe. Avec le cercle, c'est un nouveau roman à succès qui est adapté au format bande dessinée pour permettre de découvrir des romanciers ou donner l'occasion de replonger dans l'univers d'un livre par ce média. La chronique sur Glacé
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Titre de l'album : Le cercle Scenariste de l'album : Philippe Thirault Dessinateur de l'album : Michel Suro Coloriste : Cyril Saint-Blancat Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Pourquoi la mort s'acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest ? Une prof assassinée, un éleveur dévoré par ses propres chiens... et un mail énigmatique, peut-être signé par le plus retors des serial killers. Confronté à un univers terrifiant de perversité sur les terres de son adolescence, le commandant Servaz va faire l'apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens. Le commandant Martin Servaz, héros fétiche de Bernard Minier, revient pour une seconde enquête sous haute tension ! Critique : Philippe Thirault se charge une fois de plus de l'adaptation en bande dessinée du roman le cercle de Bernard Minier, après l'excellent album Glacé sorti en 2022. Nous retrouvons le commandant Martin Servaz dans une nouvelle enquête quand son ex-compagne le contacte pour lui demander de l'aide. En effet, son fils est retrouvé sur les lieux d'un meurtre et tout l'accuse. Le commandant retrouve son ancien amour mais également un ami devenu professeur pendant qu'il cherche des indices. En parallèle, la fille du commandant étudie dans la même école que le jeune accusé et elle découvre l'existence d'un club privé se faisant appelé le cercle. La partie graphique est confiée à Michel Suro pour succéder à Mig dessinateur de Glacé. Les planches sont dans un style réaliste très différents mais convenant au genre. Les albums peuvent se lire indépendamment les uns des autres comme pour les romans mais le fil rouge reste la vie et les enquêtes du commandant avec son équipe. Avec le cercle, c'est un nouveau roman à succès qui est adapté au format bande dessinée pour permettre de découvrir des romanciers ou donner l'occasion de replonger dans l'univers d'un livre par ce média. La chronique sur Glacé Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-cercle/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
- La dernière semaine
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Et voilà, clap de fin pour cette sublime adaptation libre de La ferme des animaux de Georges Orwell ! Dans cet ultime tome de la saga, vous découvrirez dans quelles circonstances se déroulent le vote promis par Silvio et les répercussions que la vérité des urnes aura sur le destin du "château" et ses habitants. Une Miss B toujours aussi déterminée et soutenue par César et le rat Azélar retrouvant peu à peu la santé, un dictateur écoutant les conseils de sa femme et se raccrochant à tout ce qu'il peut pour préserver son statut et pour finir la meute de chien qui commence à se poser des questions ! Xavier Dorison poursuit avec talent sa métaphore sociale où l'on retrouve les bastions des grandes dictatures avec trucage d'élection, bourrage des urnes, influences en tous genres, propagande bien évidemment mais aussi résistance avec ce fameux Mouvement des Marguerites. La chute d'un énième empire paraît inéluctable, mais vous verrez dans quelles circonstances et pour quel résultat 😉 . Un dernier tome peu avare en surprises (trahisons) et prenant ses distances avec l'oeuvre originelle dans un final aux notes positives et empreintes d'espoir. Félix Delep poursuit son sans fautes avec un dessin appliqué, toujours aussi expressif et dynamique. On y retrouve avec plaisir les personnages attachants qui font le sel de cette aventure animalière terriblement humaine ! En ces heures bien sombres pour le 9ème art à l'image des grands problèmes que rencontre le Festival d'Angoulême, il est bon de contempler un dessin faisant honneur à la BD franco-belge ! Voilà donc un tome abouti qui termine la série avec brio en mêlant habilement suspens politique, émotions et réflexions sur la résistance non-violente imprimée par ce duo d'auteurs que l'on retrouverait bien volontiers sur d'autres aventures 🙂
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Titre de l'album : Le château des animaux tome 4 - Le sang du roi Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Félix Delep Coloriste : Félix Delep Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : C'est une petite victoire pour les animaux : le dictateur Silvio a dû se résoudre à organiser un vote... et donc peut-être à remettre son mandat en jeu ! Au Château, la campagne pour l'élection présidentielle bat son plein, et du côté du taureau-despote, tous les coups (bas) sont permis. Mais le Mouvement des Marguerites est plus mobilisé que jamais pour renverser le taureau dictateur, bien décidé aussi à rappeler toutes les injustices dont sont victimes les animaux ! Miss B, César et Azélar auront-ils raison du cruel taureau Silvio ? La liberté est-elle à portée de pattes ? Critique : Et voilà, clap de fin pour cette sublime adaptation libre de La ferme des animaux de Georges Orwell ! Dans cet ultime tome de la saga, vous découvrirez dans quelles circonstances se déroulent le vote promis par Silvio et les répercussions que la vérité des urnes aura sur le destin du "château" et ses habitants. Une Miss B toujours aussi déterminée et soutenue par César et le rat Azélar retrouvant peu à peu la santé, un dictateur écoutant les conseils de sa femme et se raccrochant à tout ce qu'il peut pour préserver son statut et pour finir la meute de chien qui commence à se poser des questions ! Xavier Dorison poursuit avec talent sa métaphore sociale où l'on retrouve les bastions des grandes dictatures avec trucage d'élection, bourrage des urnes, influences en tous genres, propagande bien évidemment mais aussi résistance avec ce fameux Mouvement des Marguerites. La chute d'un énième empire paraît inéluctable, mais vous verrez dans quelles circonstances et pour quel résultat 😉 . Un dernier tome peu avare en surprises (trahisons) et prenant ses distances avec l'oeuvre originelle dans un final aux notes positives et empreintes d'espoir. Félix Delep poursuit son sans fautes avec un dessin appliqué, toujours aussi expressif et dynamique. On y retrouve avec plaisir les personnages attachants qui font le sel de cette aventure animalière terriblement humaine ! En ces heures bien sombres pour le 9ème art à l'image des grands problèmes que rencontre le Festival d'Angoulême, il est bon de contempler un dessin faisant honneur à la BD franco-belge ! Voilà donc un tome abouti qui termine la série avec brio en mêlant habilement suspens politique, émotions et réflexions sur la résistance non-violente imprimée par ce duo d'auteurs que l'on retrouverait bien volontiers sur d'autres aventures 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/chateau-des-animaux-tome-4-le-sang-du-roi/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le petit derrière de l'histoire - intégrale Scenariste de l'album : Katia Even Dessinateur de l'album : Katia Even Coloriste : Marina Duclos Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : On dit souvent que derrière chaque grand homme, il y a une femme. Et si c'était la même qui voyageait depuis notre époque dans le lit des grands inventeurs pour leur souffler sur l'oreiller l'idée qui les rendra célèbres?? Brinquebalée dans l'espace-temps, soumise aux caprices d'une télécommande qu'elle ne possède pas, Marie ne contrôle pas ses voyages et son destin semble d'être parsemé d'érotisme qui nourrit l'histoire des inventions universelles. Revisitez l'Histoire de façon sexy avec Marie et sa machine à remonter le temps pour découvrir, en intégralité, Le Petit Derrière de l'Histoire. Critique : Quelle bonne idée de l'éditeur Tabou de sortir à l'occasion de cette fin d'année une intégrale du "petit derrière de l'histoire" ! Les quatre volumes de cette histoire "érotico-historico-temporelle" sont ainsi regroupés en un seul volume de 240 pages pour notre plus grand bonheur. On y suit donc les voyages temporels de Marie, dans le plus simple appareil et jamais rassasiée de partager science et confidences sur oreiller 😉 Vous suivrez son "petit derrière" dans ses péripéties et galipettes avec entre autres Léonard de Vinci (peu inspiré par les avances de notre héroïne ^^), Nikola Tesla, Einstein, Stephen Hawking, mais aussi Mozart et Beethoven, une multitude de grands noms de l'histoire derrière lesquels se cache un petit bout de femme les ayant "orientés" un jour par le plus grand des hasards ! Soit vers la chambre à coucher, soit vers des études sérieuses et autres compléments d'infos sur leurs recherches actuelles. Car rappelons-le, Marie est ingénieure de son état, elle n'est donc pas qu'un corps et peut bien souvent soutenir les propos scientifiques de ces inventeurs non sans une pointe d'humour parfois. Car il est bien là le talent de Katia Even, allier friponnerie légère à culture générale le tout enrobé d'un soupçon humoristique bienvenu ! Son trait rond et mignon convient parfaitement au ton donné à la saga, d'autant qu'il est magnifié par les splendides couleurs de Marina Duclos. Marie en tant que femme libérée et attachante, assumant pleinement sa féminité et sa sexualité, nous réserve cependant des fins d'albums plus sérieuses ! En effet, à chaque fin de tome, elle revêt sa tunique de professeure et revient de façon plus solennelle sur les rencontres effectuées en amont au cours de ses voyages temporels. Elle explique les découvertes réalisées et dans quelles circonstances au fil d'exposés assez complets et faciles d'accès. Une parfaite accession à un éventuel complément de culture générale pour les plus curieux(ses) d'entre nous. J'ajoute que si la sphère érotique est bien présente, elle reste néanmoins discrète et assez subjective. Cette intégrale a tout du sympathique cadeau de Noël pour les personnes majeures bien entendu 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-petit-derriere-de-l-histoire-integrale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Quelle bonne idée de l'éditeur Tabou de sortir à l'occasion de cette fin d'année une intégrale du "petit derrière de l'histoire" ! Les quatre volumes de cette histoire "érotico-historico-temporelle" sont ainsi regroupés en un seul volume de 240 pages pour notre plus grand bonheur. On y suit donc les voyages temporels de Marie, dans le plus simple appareil et jamais rassasiée de partager science et confidences sur oreiller 😉 Vous suivrez son "petit derrière" dans ses péripéties et galipettes avec entre autres Léonard de Vinci (peu inspiré par les avances de notre héroïne ^^), Nikola Tesla, Einstein, Stephen Hawking, mais aussi Mozart et Beethoven, une multitude de grands noms de l'histoire derrière lesquels se cache un petit bout de femme les ayant "orientés" un jour par le plus grand des hasards ! Soit vers la chambre à coucher, soit vers des études sérieuses et autres compléments d'infos sur leurs recherches actuelles. Car rappelons-le, Marie est ingénieure de son état, elle n'est donc pas qu'un corps et peut bien souvent soutenir les propos scientifiques de ces inventeurs non sans une pointe d'humour parfois. Car il est bien là le talent de Katia Even, allier friponnerie légère à culture générale le tout enrobé d'un soupçon humoristique bienvenu ! Son trait rond et mignon convient parfaitement au ton donné à la saga, d'autant qu'il est magnifié par les splendides couleurs de Marina Duclos. Marie en tant que femme libérée et attachante, assumant pleinement sa féminité et sa sexualité, nous réserve cependant des fins d'albums plus sérieuses ! En effet, à chaque fin de tome, elle revêt sa tunique de professeure et revient de façon plus solennelle sur les rencontres effectuées en amont au cours de ses voyages temporels. Elle explique les découvertes réalisées et dans quelles circonstances au fil d'exposés assez complets et faciles d'accès. Une parfaite accession à un éventuel complément de culture générale pour les plus curieux(ses) d'entre nous. J'ajoute que si la sphère érotique est bien présente, elle reste néanmoins discrète et assez subjective. Cette intégrale a tout du sympathique cadeau de Noël pour les personnes majeures bien entendu 😉
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Nouveau tome de Largo et... nouveau scénariste. Exit Giacometti, bienvenu à Jérémie Guez. Un petit nouveau dans le monde de la BD mais quelqu'un de connu dans le monde du 7 ieme art. Scénariste et réalisateur, sa série BRI a récemment eu un beau succès. Le voilà aux commandes d'une des franchises les plus historiques du panel franco-belges, mais surtout une des séries les plus codifiées. On ne fait pas ce que l'on veut avec Largo. Donc pour prendre ses marques, Jérémie Guez fait du pur Largo. Un mix des premiers albums avec un retour sur le devant du côté aventureux de Largo. On retrouve le Largo qui se retrouve embarqué dans une histoire liée au groupe par l'intermédiaire de la mort violente de quelqu'un qui "ne pouvait parler qu'à Largo". Donc rien de bien nouveau mais.... c'est très bien rythmé. On ne s'ennuie pas une seule seconde comme à la grande époque des albums de Van Hamme. Le contexte Indiens ajoute un petit coté exotique sans être trop caricatural et permet un jeu de couleur dynamique et rafraîchissant. On espère juste que l'histoire économique se relèvera plus complexe que ce qu'elle nous laisse voir dans ce premier tome. Ne pas oublier que le succès de largo vient du bon mix entre aventure et business.... pas juste aventure.
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Titre de l'album : Largo Winch tome 25 - Si les dieux t'abandonnent Scenariste de l'album : Jérémie Guez Dessinateur de l'album : Philippe Francq Coloriste : Philippe Francq Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : L'île de Sarjevane. C'est là, dans ce havre secret de l'Adriatique hérité de son père, que Largo Winch a décidé de souffler. Depuis sa rencontre avec Jarod, dans le diptyque précédent, Largo est rattrapé par des questions personnelles et éthiques sur l'héritage et la richesse. Mais l'arrivée d'un yacht le tire de sa solitude. Le scénariste, réalisateur et showrunner à succès Jérémie Guez, nouveau scénariste de Largo Winch, fait profiter le toujours impressionnant Philippe Francq de son énergie et de sa finesse d'écriture ! Critique : Nouveau tome de Largo et... nouveau scénariste. Exit Giacometti, bienvenu à Jérémie Guez. Un petit nouveau dans le monde de la BD mais quelqu'un de connu dans le monde du 7 ieme art. Scénariste et réalisateur, sa série BRI a récemment eu un beau succès. Le voilà aux commandes d'une des franchises les plus historiques du panel franco-belges, mais surtout une des séries les plus codifiées. On ne fait pas ce que l'on veut avec Largo. Donc pour prendre ses marques, Jérémie Guez fait du pur Largo. Un mix des premiers albums avec un retour sur le devant du côté aventureux de Largo. On retrouve le Largo qui se retrouve embarqué dans une histoire liée au groupe par l'intermédiaire de la mort violente de quelqu'un qui "ne pouvait parler qu'à Largo". Donc rien de bien nouveau mais.... c'est très bien rythmé. On ne s'ennuie pas une seule seconde comme à la grande époque des albums de Van Hamme. Le contexte Indiens ajoute un petit coté exotique sans être trop caricatural et permet un jeu de couleur dynamique et rafraîchissant. On espère juste que l'histoire économique se relèvera plus complexe que ce qu'elle nous laisse voir dans ce premier tome. Ne pas oublier que le succès de largo vient du bon mix entre aventure et business.... pas juste aventure. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/largo-winch-tome-25-si-les-dieux-t-abandonnent?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le loup en slip tome 9 - Les lopins du lapin Scenariste de l'album : Wilfrid Lupano Dessinateur de l'album : Mayana Itoïz Coloriste : Mayana Itoïz Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Ça devient bien compliqué, cette forêt ! Avant, chacun profitait simplement de son « doux foyer, de son home sweet home, dans le tronc d'un noyer, dans un trognon de pomme. Deux-trois papiers dûment tamponnés par le notaire maître de Garenne plus tard, et plus rien n'est à tout le monde, tout est à quelqu'un ! Propriétés privées, clôtures, alarmes, péages, fils barbelés... Le Loup ne peut plus aller au marché sans escalader une barrière, éviter des coups de balai et payer trois sous pour un plongeon bien involontaire : « pas de pépettes, pas de trempette ! » Si ça continue, il va falloir payer pour respirer... Entre Madame la Chouette qui prend un peu de hauteur depuis sa branche et une chocotte de la tête qui s'excite, tout ceci ne va pas plaire bien longtemps à notre Loup en slip... La forêt (le monde ?) ne tourne pas rond. Non, Robert l'Écureuil, il ne suffit pas d'avoir plein de noisettes pour tout posséder. Et, oui, l'espace public et la notion de bien commun existent. Une écriture ciselée et un humour ravageur pour parler philo et société, un dessin ultra expressif pour enchanter tous les lecteurs, de 4 à 104 ans : revoilà donc Wilfrid Lupano, Mayana Itoïz et notre Loup en slip Critique : Le retour du loup en slip pour la 9 ieme année consécutive et une nouvelle fable métaphorique de Lupano. Une fable qui nous parle cette fois du principe de propriété. À l'échelle de la foret du loup en slip, Lupano nous décrit la problématique de la définition d'appartenance. Qu'est-ce qui appartient à qui ? Et qu'est-ce qu'il se passerait si toute chose appartenait à quelqu'un ? Y compris l'air que l'on respire ? Lupano garde les recettes qui ont fait le succès du Loup en slip, à savoir monter au niveau absurde les contradictions du monde du XXIieme siècle et la double lecture qui permet aux enfants de voire une histoire d'animaux et aux parents une possibilité de présenter des sujets de société à leurs plus jeunes. Encore un bon tome pour une série qui n'a vraiment aucune raison de s'arrêter. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-loup-en-slip-tome-9-les-lopins-du-lapin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le retour du loup en slip pour la 9 ieme année consécutive et une nouvelle fable métaphorique de Lupano. Une fable qui nous parle cette fois du principe de propriété. À l'échelle de la foret du loup en slip, Lupano nous décrit la problématique de la définition d'appartenance. Qu'est-ce qui appartient à qui ? Et qu'est-ce qu'il se passerait si toute chose appartenait à quelqu'un ? Y compris l'air que l'on respire ? Lupano garde les recettes qui ont fait le succès du Loup en slip, à savoir monter au niveau absurde les contradictions du monde du XXIieme siècle et la double lecture qui permet aux enfants de voire une histoire d'animaux et aux parents une possibilité de présenter des sujets de société à leurs plus jeunes. Encore un bon tome pour une série qui n'a vraiment aucune raison de s'arrêter.
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Deux ans après le dernier tome de Blacksad, voici le premier spin-off de cette série marquante dans le monde de la BD avec l'histoire de Weekly. Ou plutôt comment Dustin devient Weekly. C'est toujours un plaisir de retrouver des personnages familiers qui nous ont séduit lors des premiers tomes de Blacksad et encore plus Weekly, le petit trublion de notre détective préféré. Et on ressent bien que nos auteurs savent qu'ils sortent un album qui marchera quoi qu'il arrive et qu'ils le font sur un des personnages préférés de la série. En effet, si cet album est très divertissant et plutôt drôle, comme le personnage, je trouve qu'il lui manque un côté sombre. En effet, la série Blacksad a été marquante par ce parfait mélange entre histoire quand même très sombre et triste et aventure colorée et dynamique. Et cet aspect "sombre" m'a un peu manqué sur ce Weekly. En effet, si l'histoire de Weekly reste une enquête policière, elle est plus lisse et pas vraiment marquante pour notre héros. L'impact sur Weekly n'a rien à voir avec l'impact qu'ont pu avoir les aventures des précédents albums sur Blacksad. Bref, un bon tome dans un univers plaisant mais pas aussi prenant que la série mère.
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Titre de l'album : Blacksad Stories - Weekly Scenariste de l'album : Juan Díaz Canalès Dessinateur de l'album : Giovanni Rigano Coloriste : Giovanni Rigano Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dustin, une fouine, vit à New-York avec sa grand-mère d'origine russe, Chana, dans un minuscule appartement et vivote en acceptant des petits boulots au plus grand désespoir de Chana. Fidèle croyante, elle décide d'aller voir la pasteure Lubansky, une brebis qui mène une croisade contre le mal incarné à ses yeux, par les publications destinées aux jeunes lecteurs : les comics... Le mari de la pasteure embauche Dustin dans un commerce « respectable » : une maison funéraire ! Résigné, Dustin décroche pourtant un autre job chez Proper Comics, dirigé par Venables, l'ennemi juré des Escadrons de la Vertu de la pasteure Lubansky. Malgré la menace de censure, Venables lui confie la réalisation d'un roman photo. De son côté Dustin comprend peu à peu que le commerce de M. Lubansky, surveillé par les services secrets, cache bien des secrets.... Critique : Deux ans après le dernier tome de Blacksad, voici le premier spin-off de cette série marquante dans le monde de la BD avec l'histoire de Weekly. Ou plutôt comment Dustin devient Weekly. C'est toujours un plaisir de retrouver des personnages familiers qui nous ont séduit lors des premiers tomes de Blacksad et encore plus Weekly, le petit trublion de notre détective préféré. Et on ressent bien que nos auteurs savent qu'ils sortent un album qui marchera quoi qu'il arrive et qu'ils le font sur un des personnages préférés de la série. En effet, si cet album est très divertissant et plutôt drôle, comme le personnage, je trouve qu'il lui manque un côté sombre. En effet, la série Blacksad a été marquante par ce parfait mélange entre histoire quand même très sombre et triste et aventure colorée et dynamique. Et cet aspect "sombre" m'a un peu manqué sur ce Weekly. En effet, si l'histoire de Weekly reste une enquête policière, elle est plus lisse et pas vraiment marquante pour notre héros. L'impact sur Weekly n'a rien à voir avec l'impact qu'ont pu avoir les aventures des précédents albums sur Blacksad. Bref, un bon tome dans un univers plaisant mais pas aussi prenant que la série mère. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/blacksad-stories-weekly?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est bon la chasse aux cadeaux de Noël est finie ! Je vais acheter 15 exemplaires de "Danser avec le vent" et ça ira bien ! Blague à part, ce nouveau voyage aux Kerguelen et ce nouveau récit documentaire est une pure merveille pour toute personne amateur d'évasion. Tout d'abord pour les dessins et aquarelles de monsieur Lepage. Il n'y a pas à dire, c'est bien l'un des maitres de l'aquarelle en France et encore, je dis cela pour ne pas lancer un débat 🙂 Ensuite parce qu'il a une manière de raconter sans conter qui fait de ses ouvrages des véritables instants de réflexion et d'introspection. En effet, Emmanuel Lepage ne cherche pas à biaiser le récit ou à utiliser son nom et ses livres pour faire passer des messages, que se soit politique ou écologique. Il les fait 'pour être moins con". Il nous raconte ce qu'il vit, ce qu'il voit, ce que lui et les autres ressentent, mais sans jugement ni déformation. Il nous donne de la matière pour que ceux qui n'ont pas la chance de faire ce genre de voyage, puisse avoir suffisamment pour se poser eux-mêmes les questions... et trouver leurs réponses. Pour ceux qui, comme moi, étaient fan du voyage aux iles de la désolation, ce n'est pas une surprise, mais plutôt une preuve que monsieur Lepage, comme beaucoup, n'en a pas fini des questions sur lui-même. Si j'ai eu peur d'une légère redite par rapport au premier voyage, j'ai été vite rassuré. Très rapidement, on se rend compte que ce deuxième voyage n'est pas abordé comme le premier. Si les sublimes aquarelles et les animaux sont toujours la, ce "Danser avec le vent" s'attache plus à l'aventure humaine, laissant plus de place au récit des autres habitants. Une fois la jalousie passée (car il n'est, depuis le covid, plus possible de faire ce voyage en "touriste"), il nous reste un sublime voyage illustré. Un voyage ou Emmanuel Lepage réussi (encore une fois) à nous téléporter au sein de cette équipe de scientifique, comme si c'était nous derrière les pinceaux. C'est beau, ca fait rêver et réfléchir... c'est LE cadeau de noël !
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Titre de l'album : Danser avec le vent Scenariste de l'album : Emmanuel Lepage Dessinateur de l'album : Emmanuel Lepage Coloriste : Emmanuel Lepage Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Novembre 2022. Douze ans après son premier voyage, Emmanuel Lepage embarque pour les îles Kerguelen. Cette fois-ci, contrairement au premier voyage, il restera sur place à l'invitation de Christophe Guinet, responsable des programmes éléphants de mer, pour qu'il puisse rendre compte de leur travail sur place. Pour lui c'est aussi l'envie de vivre le quotidien de ces reclus volontaires, soudés par la rudesse du climat, qui inventent d'autres façons de vivre ensemble. Mais Emmanuel n'est plus ce jeune dessinateur inconnu qui est monté à bord du Marion Dufresne en 2010. Son livre, Voyages aux îles de la désolation, est un «best-seller» qui est connu de tous là-bas. Il a même suscité des vocations ! Ensuite, il est accompagné pour ce voyage par une équipe de télévision d'Arte qui réalise un reportage sur Kerguelen dont il est le personnage central. Sur le bateau, Emmanuel se demande s'il arrivera à profiter pleinement de ce deuxième voyage qu'il attendait depuis longtemps... Emmanuel Lepage revient au récit de voyage avec l'envie de montrer les changements déjà à l'oeuvre sur ces terres éloignées en raison du réchauffement climatique. Et pour témoigner aussi de l'évolution de la société qui imprègne ces communautés des terres australes, de la manière dont les scientifiques travaillent sur place et vivent ensemble dans un climat extrême. Pour raconter ce long voyage effectué en 2022-2023, Lepage livre des planches d'une immense beauté, en grand format, pour représenter la nature en majesté. Critique : C'est bon la chasse aux cadeaux de Noël est finie ! Je vais acheter 15 exemplaires de "Danser avec le vent" et ça ira bien ! Blague à part, ce nouveau voyage aux Kerguelen et ce nouveau récit documentaire est une pure merveille pour toute personne amateur d'évasion. Tout d'abord pour les dessins et aquarelles de monsieur Lepage. Il n'y a pas à dire, c'est bien l'un des maitres de l'aquarelle en France et encore, je dis cela pour ne pas lancer un débat 🙂 Ensuite parce qu'il a une manière de raconter sans conter qui fait de ses ouvrages des véritables instants de réflexion et d'introspection. En effet, Emmanuel Lepage ne cherche pas à biaiser le récit ou à utiliser son nom et ses livres pour faire passer des messages, que se soit politique ou écologique. Il les fait 'pour être moins con". Il nous raconte ce qu'il vit, ce qu'il voit, ce que lui et les autres ressentent, mais sans jugement ni déformation. Il nous donne de la matière pour que ceux qui n'ont pas la chance de faire ce genre de voyage, puisse avoir suffisamment pour se poser eux-mêmes les questions... et trouver leurs réponses. Pour ceux qui, comme moi, étaient fan du voyage aux iles de la désolation, ce n'est pas une surprise, mais plutôt une preuve que monsieur Lepage, comme beaucoup, n'en a pas fini des questions sur lui-même. Si j'ai eu peur d'une légère redite par rapport au premier voyage, j'ai été vite rassuré. Très rapidement, on se rend compte que ce deuxième voyage n'est pas abordé comme le premier. Si les sublimes aquarelles et les animaux sont toujours la, ce "Danser avec le vent" s'attache plus à l'aventure humaine, laissant plus de place au récit des autres habitants. Une fois la jalousie passée (car il n'est, depuis le covid, plus possible de faire ce voyage en "touriste"), il nous reste un sublime voyage illustré. Un voyage ou Emmanuel Lepage réussi (encore une fois) à nous téléporter au sein de cette équipe de scientifique, comme si c'était nous derrière les pinceaux. C'est beau, ca fait rêver et réfléchir... c'est LE cadeau de noël ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/danser-avec-le-vent?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le Livre sans nom Scenariste de l'album : Koe' Dessinateur de l'album : Yello Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Santa Mondega, une ville oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets. Un tueur en série qui assassine les lecteurs d'un énigmatique livre sans nom. Un type sanguinaire qui a commis un massacre cinq ans plus tôt. Une seule rescapée qui vient de se réveiller, amnésique. Mais aussi deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d'Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d'arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable... Posez vos valises à Santa Mondega, vous n'êtes pas près de repartir ! Critique : La série de romans du livre sans nom a été un succès dès le premier tome, avec cette ambiance des films de Quentin Tarantino ou encore de Robert Rodriguez dans un univers complétement déjanté. Tous les lecteurs connaissant le livre sans nom se font une très bonne idée de Sanchez, le barman du Tapioca et de sa spécialité. Aujourd'hui, les éditions Sonatine ont eu la bonne idée de nous proposer justement une adaptation en bande dessinée de ce thriller fantastique. Quand on lit un roman avec des personnages aussi intense, cela est compliqué pour les auteurs de satisfaire tous les lecteurs en leur donnant une image. Au niveau de l'histoire, on reprend l'intrigue générale, mais je pense que les auteurs se sont inspirés de plusieurs tomes pour construire ce premier épisode en bande dessinée. On suit l'enquête d'un agent spécial et d'un policier investit dans la traque de celui que tout le monde surnomme le Bourbon Kid, un serial killer agissant dans cette ville paumée. En parallèle, on découvre plusieurs autres personnages emblématiques comme le King, un tueur un gage, Sanchez, la pègre locale et des moines étranges. La partie graphique est dans un style manga ou du moins très influencé par les manga, le tout en noir et blanc. Les lecteurs du livre sans nom seront contents de replonger cette série en bande dessinée et les autres pourront découvrir une œuvre hors norme et culte. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-livre-sans-nom/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La série de romans du livre sans nom a été un succès dès le premier tome, avec cette ambiance des films de Quentin Tarantino ou encore de Robert Rodriguez dans un univers complétement déjanté. Tous les lecteurs connaissant le livre sans nom se font une très bonne idée de Sanchez, le barman du Tapioca et de sa spécialité. Aujourd'hui, les éditions Sonatine ont eu la bonne idée de nous proposer justement une adaptation en bande dessinée de ce thriller fantastique. Quand on lit un roman avec des personnages aussi intense, cela est compliqué pour les auteurs de satisfaire tous les lecteurs en leur donnant une image. Au niveau de l'histoire, on reprend l'intrigue générale, mais je pense que les auteurs se sont inspirés de plusieurs tomes pour construire ce premier épisode en bande dessinée. On suit l'enquête d'un agent spécial et d'un policier investit dans la traque de celui que tout le monde surnomme le Bourbon Kid, un serial killer agissant dans cette ville paumée. En parallèle, on découvre plusieurs autres personnages emblématiques comme le King, un tueur un gage, Sanchez, la pègre locale et des moines étranges. La partie graphique est dans un style manga ou du moins très influencé par les manga, le tout en noir et blanc. Les lecteurs du livre sans nom seront contents de replonger cette série en bande dessinée et les autres pourront découvrir une œuvre hors norme et culte.
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Titre de l'album : Madeleine, résistante tome 4 - L'ange exterminateur Scenariste de l'album : Jean-David Morvan | Madeleine Riffaud Dessinateur de l'album : Dominique Bertail Coloriste : Dominique Bertail Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : 24 août 1944. Madeleine - alias Rainer - et ses camarades FFI de la Saint-Just sont brutalement tirés de leur sommeil par un milicien lâchement embusqué sur les toits parisiens. Une fillette innocente tombe sous ses balles. Folle de rage, Madeleine se lance alors elle-même sur les toits pour rendre justice... Elle reçoit ensuite une mission inattendue : éliminer un traître dont la réputation de résistant est pourtant intacte au sein des FFI. Une mission d'« ange exterminateur » si délicate que Madeleine Riffaud, disparue en 2024, gardera jusqu'au bout le secret de l'identité du traître, même face à Jean-David Morvan et Dominique Bertail. À travers ce quatrième tome, vivez la libération de Paris à hauteur de combattante, puis les douloureux constats qui en découlèrent. Critique : C'est fou comme la vie d'une femme peu dépasser tous les romans, toutes les fictions et tous les imaginaires. Et encore, on est là qu'à la fin de la "première vie" de Madeleine Ruffaud. Une première vie qui prend fin avec la fin de la guerre et la fin du travail de libération de Paris. Un travail qui finit par une partie de "ménage" et de gestion de la fin de révolte tout sauf simple. Tout comme le retour à la vie normale. C'est encore une fois une grosse claque que cette fin de première histoire. Le rythme, le dessin et la vie de Madelaine Ruffaud rend cette histoire indispensable, tant pour les amateurs de BD que pour la mémoire collective. Encore une fois (si vous avez lu ma critique du Paris des merveilles), cet album dépasse le cadre de sa simple histoire. En effet, Madeleine Ruffaud est décédée, du haut de ces 100 ans, au milieu de la rédaction de ce quatrième tome. Il comprend donc un très bel hommage, des très belles preuves historiques, mais aussi des poèmes de Madeleine. C'est super intéressant, mais aussi très émouvant. À lire absolument et par tous. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/madeleine-resistante-tome-4-l-ange-exterminateur?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est fou comme la vie d'une femme peu dépasser tous les romans, toutes les fictions et tous les imaginaires. Et encore, on est là qu'à la fin de la "première vie" de Madeleine Ruffaud. Une première vie qui prend fin avec la fin de la guerre et la fin du travail de libération de Paris. Un travail qui finit par une partie de "ménage" et de gestion de la fin de révolte tout sauf simple. Tout comme le retour à la vie normale. C'est encore une fois une grosse claque que cette fin de première histoire. Le rythme, le dessin et la vie de Madelaine Ruffaud rend cette histoire indispensable, tant pour les amateurs de BD que pour la mémoire collective. Encore une fois (si vous avez lu ma critique du Paris des merveilles), cet album dépasse le cadre de sa simple histoire. En effet, Madeleine Ruffaud est décédée, du haut de ces 100 ans, au milieu de la rédaction de ce quatrième tome. Il comprend donc un très bel hommage, des très belles preuves historiques, mais aussi des poèmes de Madeleine. C'est super intéressant, mais aussi très émouvant. À lire absolument et par tous.
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Titre de l'album : Le Paris des merveilles tome 3 - L'Élixir d'Oubli 1/2 Scenariste de l'album : Étienne Willem | Pierre Pevel Dessinateur de l'album : Étienne Willem | Capia Coloriste : Étienne Willem | Capia Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Bienvenue dans le Paris des Merveilles ! Nous sommes en 1909, dans le Paris des Merveilles. Enquêtant sur le meurtre d'un antiquaire apparemment sans histoire, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage et gentleman, croise la route d'un sorcier maléfique, le redoutable Giacomo Nero. Une affaire qui en rappelle une autre, au XVIIIe siècle, en France. À l'époque, l'OutreMonde n'était pas connu, Griffont était un fringant capitaine de cavalerie et il allait bientôt rencontrer Isabel de Saint-Gil, fée renégate et justicière masquée à ses heures. Critique : Ce tome trois de l'adaptation des romans de Pierre Pevel avec l'adaptation du deuxième tome, l'Elixir de l'oubli. Un premier tome de diptyque marqué par le drame qui a touché son auteur, mort durant la production d'une mort brutale. Étienne Willem est en effet décédé le 16 juin 2024, avant d'avoir fini ce tome-ci. Ce tome 3 a été repris par Capia au dessin qui nous livre un travail des plus bluffants dans sa ressemblance au trait d'Etienne Willem. Sincèrement, vous ne verrez pas la différence. Et, si vous avez aimé le premier dytique, vous serez ravis de retrouver vos personnages favoris dans une nouvelle aventure rocambolesques dans un univers oniriques des plus savoureux. Si ce tome est bon... il ne mérite pas plus de 4 étoiles. Ce qui en fait un album remarquable, c'est hommage qui est fait par l'équipe Drakoo à Étienne Willem. On passe d'un très émouvant hommage écrit aux ébauches brutes de "l'œuvre de sa vie" avec, donc, les premières pages d'une histoire dans le Londres Victorien tout juste commencé. Et très sincèrement c'est super émouvant. Cette partie ne sera disponible que pour la première édition de ce tome de Paris des Merveilles. Et sincèrement, j'aimerais que chaque éditeur fasse de même à chaque décès. Merci Drakoo... ca valait bien une demi étoile en plus Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-paris-des-merveilles-tome-3-l-elixir-d-oubli-1-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Un best of BD au hasard
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Dernières Critiques
BD européenes/Comics
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Thorgal - Tome 43 - La vengeance de la déesse Skaedhi
The_PoP a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :
Bon et ben... 2025 finit mal pour moi avec Thorgal.
Après de superbes Thorgal saga, et avec la continuité jusque là réussie de la série mère je ne m'y attendais pas. Mais le dernier Thorgal Saga n'a pas réussi à m'embarquer et ce Thorgal tome 43 n'a pas eu plus de succès dans cette entreprise. Pire, j'ai été un peu dubitatif voir bloqué sur certains dessins, notamment la couverture, alors que jusque là je n'avais rien à redire à la série. J'ai vérifié que ce ne soit pas un changement d'auteur ou de coloriste mais ce n'est pas le cas. Je suis retourné rouvrir les tomes précédents, par les mêmes auteurs, et cela m'a confirmé mon impression. Graphiquement il y a eu des évolutions dans ce tome et elles ne m'ont pas convaincues, je ne m'y suis pas retrouvé.
Côté scénario, là pour le coup les tomes précédents commençaient sérieusement à s'essouffler et cela se ressent encore plus fort sur ce tome, Thorgal le traverse comme un fantôme ou presque. C'est difficile de ne plus reconnaitre ses héros.-
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The_PoP, -
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La vallée des oubliées
The_PoP a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :
Vous le savez en Western je suis un brin pénible, voir exigeant. Et si régulièrement je me fais fort heureusement bousculer dans mes certitudes, bougeant les lignes de mon jugement, cet ouvrage là m'a déçu. Car je l'attendais, oui, comme tout ouvrage de la collection signé, d'autant plus quand il s'agit d'un Western !
Malheureusement, je n'ai pas été emporté, ni par le scénario ou les personnages, ni par les dessins. C'est dur à dire car il y a du travail derrière c'est indéniable et que ce sont 2 auteurs de qualité. Mais j'en attendais plus. Bien plus. J'ai trouvé que le scénario, à trop multiplier les références et les clins d'œil finissait par être éminemment convenu. Le personnage principal manque singulièrement de relief et d'intérêt. Dommage pour moi. Peut être est-ce moi qui devient blasé du genre, car je ne doute pas que cette bd saura trouver ses lecteurs comme d'autres belles séries de Western qui m'ont pourtant laissé indifférent.
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The_PoP, -
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Survival - Guna Yala
The_PoP a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :
Et hop voici le quatrième opus de ces one shots de chez Soleil avec pour principe une histoire de survie. Ici on laisse tomber le paranormal malgré la présence de M. Bec au scénario. L'action prend place directement dans l'enfer de la jungle sud américaine, des cartels et autres dangers.
Contrairement à l'opus précédent, ici le scénario est plus simple et les enjeux plus faciles à appréhender et ce n'est pas un soucis pour un one shot qui nous rappellera avec plaisir le Histoire sans héros de Dany. Seul bémol, j'ai mis un petit peu de temps à bien distinguer les différents personnages. Reste que le dessins sont plutôt réussis et les ambiances bien rendues, avec notamment une chouette colorisation de la jungle, et si le changement de dessinateur sur les 4 dernières pages se ressent un peu, il ne gêne pas trop tant c'est sur la fin de la bd.
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The_PoP, -
Mangas
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I parry everything tome 1
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :
J’ai découvert cette série avec son anime dont la première saison a été diffusée cette année. Le manga et l’anime sont cohérents et on retrouve bien la même histoire, il y a juste un peu plus de détails dans l’anime notamment sur l’enfance de Noor et son expérience dans les différentes écoles. J’ai également eu l’impression que les quiproquos étaient moins drôles dans le livre. D’un autre côté, je m’y attendais et le manga s’attarde peut-être un peu moins dessus.
Le personnage de Noor est vraiment rafraichissant : on a un aventurier de rang F qui n’a jamais réussi à apprendre une technique spéciale pour être reconnu comme aventurier à part entière. Cependant, il a développé à l’extrême les techniques de base et il est devenu fort sans le savoir. Car c’est là, le cœur du récit : Noor ignore totalement son niveau et comme il n’a pas eu d’éducation sur les choses basiques de la vie, il se méprend régulièrement sur ce qui l’entoure. Pour lui, un minotaure n’est qu’un grand taureau et il n’y a pas vraiment de mérite à gagner contre une grande vache !!
On a donc un premier tome qui pose (rapidement) le contexte de l’histoire et un début d’aventures sympathiques et amusantes. Je vous conseille de le lire ou de le regarder car c’est une série sympathique parfaite pour se divertir !-
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Nickad, -
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Les dessous de l'élève modèle
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :
Depuis sa blessure au foot, Yamada s’est refermé sur lui-même et se contente de mener sa vie de lycéen dans l’indifférence, il ne s’intéresse à rien et essaye d’être le plus discret possible. À contrario, Sakurai est l’élève populaire de la classe, le prince serviable, poli et qui plaît aux filles. C’est par hasard que Yamada découvre que Sakurai a un tatouage sexy et de fil en aiguille, il découvre que l’élève modèle a plus d’un secret inavouable…
Bien que le côté élève modèle qui n’en est pas vraiment un, est un pitch assez courant, le tatouage fait toute l’originalité du livre. Autre élément assez usuel : le garçon solitaire et froid qui est en réalité plutôt sexy qui va s’intégrer dans la classe. Bref, l’histoire ne fait pas de révolution mais on prend plaisir à la lire, les personnages sont attachants et les scènes coquines bien réalisées avec un graphisme qui nous met dans l’ambiance.-
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Nickad, -
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