BD Europeene
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Alalala c'est dommage.... dommage parce qu'en voulant en ajouter un peu trop ce récit rate le coup de cœur. En effet, la partie sur les enfants n'était pas nécessaire. Enfin, on aurait pu en parler, mais sans y consacrer des pages. Surtout que ces pages prennent des pages qui auraient surement été mieux ailleurs, permettant, par exemple, d'aller un peu moins vite sur le coup de foudre par exemple. Et encore plus car cette histoire parallèle n'a pas suffisamment de place pour être développée comme il faut. Ce qui est dommage, c'est que le reste se suffisait amplement. La découverte de l'amour véritable, peu importe la différence d'age, et l'acceptation de son homosexualité refoulée par des années où c'était tabou d'en parler, sont des sujets suffisamment importants et suffisamment bien traités pour remplir l'album. Durant tout l'album, on est attendri par cet homme tiraillé entre ses envies profondes et ce qu'une vie de formatage du parfait père et mari lui ont appris. On aurait très bien pu prendre plus de temps sur cette acceptation, sans forcément faire intervenir les enfants, grands et ayant fait leurs vies de leurs côtés. Dommage...
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Titre de l'album : Les oies cendrées Scenariste de l'album : Cyril Legrais Dessinateur de l'album : Alice Vdm Coloriste : Alice Vdm Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Depuis qu'il vit seul dans sa propriété suédoise, Arthur attend la mort en peignant le lac qu'il voit à travers la fenêtre de son atelier. Quand Gabriel, de 20 ans son cadet, vient camper pour la nuit sur son terrain, il s'efforce d'éconduire ce galeriste parisien qui insiste pour exposer son travail. Une fascination indomptable pousse pourtant Arthur à faire une place de plus en plus grande à cet épicurien qui réveille en lui des désirs retenus. Au point de s'abandonner à lui dans son atelier. Pendant quelques semaines, Arthur vit avec Gabriel un amour charnel, une seconde jeunesse. Mais à la veille de l'inévitable départ de son amant, il se retrouve confronté au dilemme de sa vie : refermer la parenthèse ou l'ouvrir pour de bon. Un récit tendre, optimiste et drôle sur les désirs inassouvis, raconté par deux jeunes auteurs lauréats du prix Raymond Leblanc 2022, présidé par Arthur de Pins. Critique : Alalala c'est dommage.... dommage parce qu'en voulant en ajouter un peu trop ce récit rate le coup de cœur. En effet, la partie sur les enfants n'était pas nécessaire. Enfin, on aurait pu en parler, mais sans y consacrer des pages. Surtout que ces pages prennent des pages qui auraient surement été mieux ailleurs, permettant, par exemple, d'aller un peu moins vite sur le coup de foudre par exemple. Et encore plus car cette histoire parallèle n'a pas suffisamment de place pour être développée comme il faut. Ce qui est dommage, c'est que le reste se suffisait amplement. La découverte de l'amour véritable, peu importe la différence d'age, et l'acceptation de son homosexualité refoulée par des années où c'était tabou d'en parler, sont des sujets suffisamment importants et suffisamment bien traités pour remplir l'album. Durant tout l'album, on est attendri par cet homme tiraillé entre ses envies profondes et ce qu'une vie de formatage du parfait père et mari lui ont appris. On aurait très bien pu prendre plus de temps sur cette acceptation, sans forcément faire intervenir les enfants, grands et ayant fait leurs vies de leurs côtés. Dommage... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-oies-cendrees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'ai découvert Mathilde Ducrest avec son étonnant Fragile (Casterman), oeuvre en solo intéressante mais non dénuée de défauts; cette fois elle s'associe avec la romancière Maud Ankaoua pour une adaptation littéraire marquante ! En effet ce best seller aux plus de 2 millions de lecteurs se voit magnifié par le trait doux et aux couleurs incroyables de la talentueuse dessinatrice ! Ce chemin initiatique par Maëlle, qui n'est absolument pas disposée à le faire de prime abord, va prendre des voies oniriques et spirituelles sur les contreforts de l'Himalaya. Quel autre paysage peut initier autant de contemplation que cette chaine de montagnes vertigineuses laissant entrevoir des couchers de soleil magnifiques ! On se laisse porter avec cette jeune femme, citadine et investie dans son travail à corps perdu, dans cette randonnée en compagnie d'un sherpa philosophe et terriblement opiniâtre ! Chaque avancée se fait au son des réflexions pleines de sens de Shanti le guide, il illumine de sa sagesse les idées noires de Maëlle et lui fait découvrir un monde totalement inconnu. A l'image des splendides paysages traversés, il l'embarque sur une voie de remise en confiance et de bonheur, on ne peut plus salutaire. Et le lecteur peut ainsi prendre part à ce chemin initiatique et se recréer à son tour. On réalise ainsi que l'on a l'art de se compliquer la vie pour si peu ! Le sous-titre " Le chemin du bonheur" prend tout son sens. Il est parfois nécessaire de relire les réflexions et autres pistes données pour accéder à cette voie, mais quel plaisir ensuite de réaliser qu'il est possible de voir la vie "autrement" ! La dessinatrice immerge le lecteur avec ses couleurs, agissant tel un kaléidoscope sur certaines planches. De l'acidulé, de la chaleur, des gros plans microscopiques rendant le dessin organique, chaque "voie" est illustrée par des planches oniriques et intrigantes. Marchez aux côtés de Maëlle dans l'Annapurna et contemplez ces paysages somptueux, qui sait, vous pourriez y voir votre reflet 😉 .
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Titre de l'album : Kilomètre zéro - Le chemin du bonheur Scenariste de l'album : Maud Ankaoua, Mathilde Ducrest Dessinateur de l'album : Mathilde Ducrest Coloriste : Mathilde Ducrest Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Maëlle, célibataire et brillante directrice financière d'une start-up en pleine expansion, ne vit que pour son travail. Quand sa meilleure amie lui demande un service qu'elle ne peut refuser, son quotidien bascule et, contre toute attente, elle part pour le Népal, en quête d'une mystérieuse méthode de guérison. L'ascension des Annapurnas sera le début d'un voyage initiatique qui s'avèrera riche d'enseignements, de rencontres marquantes et bouleversera en profondeur la vie de Maëlle. Mathilde Ducrest magnifie, par sa maîtrise de la narration dessinée, Kilomètre zéro, le roman best-seller de Maud Ankaoua. Critique : J'ai découvert Mathilde Ducrest avec son étonnant Fragile (Casterman), oeuvre en solo intéressante mais non dénuée de défauts; cette fois elle s'associe avec la romancière Maud Ankaoua pour une adaptation littéraire marquante ! En effet ce best seller aux plus de 2 millions de lecteurs se voit magnifié par le trait doux et aux couleurs incroyables de la talentueuse dessinatrice ! Ce chemin initiatique par Maëlle, qui n'est absolument pas disposée à le faire de prime abord, va prendre des voies oniriques et spirituelles sur les contreforts de l'Himalaya. Quel autre paysage peut initier autant de contemplation que cette chaine de montagnes vertigineuses laissant entrevoir des couchers de soleil magnifiques ! On se laisse porter avec cette jeune femme, citadine et investie dans son travail à corps perdu, dans cette randonnée en compagnie d'un sherpa philosophe et terriblement opiniâtre ! Chaque avancée se fait au son des réflexions pleines de sens de Shanti le guide, il illumine de sa sagesse les idées noires de Maëlle et lui fait découvrir un monde totalement inconnu. A l'image des splendides paysages traversés, il l'embarque sur une voie de remise en confiance et de bonheur, on ne peut plus salutaire. Et le lecteur peut ainsi prendre part à ce chemin initiatique et se recréer à son tour. On réalise ainsi que l'on a l'art de se compliquer la vie pour si peu ! Le sous-titre " Le chemin du bonheur" prend tout son sens. Il est parfois nécessaire de relire les réflexions et autres pistes données pour accéder à cette voie, mais quel plaisir ensuite de réaliser qu'il est possible de voir la vie "autrement" ! La dessinatrice immerge le lecteur avec ses couleurs, agissant tel un kaléidoscope sur certaines planches. De l'acidulé, de la chaleur, des gros plans microscopiques rendant le dessin organique, chaque "voie" est illustrée par des planches oniriques et intrigantes. Marchez aux côtés de Maëlle dans l'Annapurna et contemplez ces paysages somptueux, qui sait, vous pourriez y voir votre reflet 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kilometre-zero-le-chemin-du-bonheur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Un père Scenariste de l'album : JeanLouis Tripp Dessinateur de l'album : JeanLouis Tripp Coloriste : JeanLouis Tripp Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Longtemps resté enfant unique, JeanLouis reçoit dans ses premières années l'affection exclusive de son jeune père. Mais avec la naissance de ses frère et soeur, cet âge d'or se termine, et ses parents se déchirent bientôt en d'incessants conflits. Ce climat de tension, qui exacerbe le désir d'indépendance du fils aîné, va influencer ses choix de vie. Dans cette nouvelle introspection, JeanLouis Tripp tente de comprendre le fossé qui s'est peu à peu creusé entre son paternel et lui, malgré l'affection profonde qui les relie à jamais. Critique : Après Antoine de Caunes et son formidable Il déserte (paru chez Dargaud ) centré sur sa relation père/fils, JeanLouis Tripp se lance aussi dans le grand bain familial avec cette oeuvre profondément personnelle ! Il dépeint sa vie comme un roman, son grand talent rend des situations d'enfance anodine comme des moments incroyables et fondateurs. Une période que nous avons tous connus, du moins pour les ainés 😉 , l'arrivée donc d'une petite soeur ou petit frère bouleversant la cellule familiale et son organisation bien établie, mais aussi l'école, les conneries, les mensonges aux parents, les sorties avec les amis(ies), les customisations du vélo avec l'épingle à linge et le carton sur la roue arrière pour imiter le bruit d'une mobylette, mais aussi les peines de coeur, les deuils et les vacances, bref tout ce qui nous construit et nous prépare à l'âge adulte. On se retrouve beaucoup dans cet imposant roman graphique, il y a un peu de nous dans ses pages et on s'y plonge avidement pour savoir où l'auteur veut nous mener. Vos émotions vont naviguer du rire aux larmes, tout est marqué du sceau de la sincérité dans ces pages ! En tant que grand fan de la saga Magasin général (Casterman), j'ai été ravi de retrouver le dessin de JeanLouis Tripp, ses gros nez, ses tronches marquantes, des visages expressifs aux traits grossiers et exagérés, qui tranchent avec des arrières-plans précis et confondant de réalisme, à l'image de la fameuse 404 Peugeot qui pourrait remémorer des souvenirs 😉 . Tout est beau dans ce livre, à faire lire absolument à tous vos proches. Le seul bémol s'il en est, tient à son histoire justement, qui une fois lue ne se prête peu à une relecture, du moins immédiate. Il n'est pas dit en revanche que dans 6 mois ou un an, vous n'ayez pas envie de reprendre un bain de famille à un autre moment de votre vie, vous pourriez y trouver autre chose, qui sait ?? 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-pere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après Antoine de Caunes et son formidable Il déserte (paru chez Dargaud ) centré sur sa relation père/fils, JeanLouis Tripp se lance aussi dans le grand bain familial avec cette oeuvre profondément personnelle ! Il dépeint sa vie comme un roman, son grand talent rend des situations d'enfance anodine comme des moments incroyables et fondateurs. Une période que nous avons tous connus, du moins pour les ainés 😉 , l'arrivée donc d'une petite soeur ou petit frère bouleversant la cellule familiale et son organisation bien établie, mais aussi l'école, les conneries, les mensonges aux parents, les sorties avec les amis(ies), les customisations du vélo avec l'épingle à linge et le carton sur la roue arrière pour imiter le bruit d'une mobylette, mais aussi les peines de coeur, les deuils et les vacances, bref tout ce qui nous construit et nous prépare à l'âge adulte. On se retrouve beaucoup dans cet imposant roman graphique, il y a un peu de nous dans ses pages et on s'y plonge avidement pour savoir où l'auteur veut nous mener. Vos émotions vont naviguer du rire aux larmes, tout est marqué du sceau de la sincérité dans ces pages ! En tant que grand fan de la saga Magasin général (Casterman), j'ai été ravi de retrouver le dessin de JeanLouis Tripp, ses gros nez, ses tronches marquantes, des visages expressifs aux traits grossiers et exagérés, qui tranchent avec des arrières-plans précis et confondant de réalisme, à l'image de la fameuse 404 Peugeot qui pourrait remémorer des souvenirs 😉 . Tout est beau dans ce livre, à faire lire absolument à tous vos proches. Le seul bémol s'il en est, tient à son histoire justement, qui une fois lue ne se prête peu à une relecture, du moins immédiate. Il n'est pas dit en revanche que dans 6 mois ou un an, vous n'ayez pas envie de reprendre un bain de famille à un autre moment de votre vie, vous pourriez y trouver autre chose, qui sait ?? 😉
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Le rythme de parution des albums de la saga des reines de sang est régulier avec le premier tome de la trilogie autour d'Agrippine Mineure, descendante directe de César, le premier empereur romain. Elle est également la sœur ainée de Gaius Germanicus alias Caligula qui n'apprécie pas ce surnom pendant qu'il prend le pouvoir à la mort de Tibère. Ce premier tome pose le décor de la série à venir avec les éléments clés de la politique de l'époque ou deux grandes familles s'affrontent pour le pouvoir la Gens Iulia et la Gens Claudia, les convoitises et trahisons sont au centre des personnes au pouvoir de Rome. On suit la jeunesse d'Agrippine en compagnie de ses autres frères et surtout des faits d'armes de son père apprécié du peuple et souvent vainqueur dans les conflits. Les dessins de Roberto Ali sont de qualité pour dépeindre la rome antique. Les visages des personnes semblent avoir des traits trop exagérés surtout pour le genre historique. Les lecteurs amateurs de la série trouveront leur compte avec cette nouvelle reine de sang au fort caractère qui défit les hommes dès sont plus jeune âge.
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Titre de l'album : Les reines de sang - Agrippine tome 1 - Sang céleste Scenariste de l'album : Luca Blengino Dessinateur de l'album : Roberto Ali Coloriste : Roberto Ali Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En l'an 19 la mort d'Auguste a plongé Rome dans le chaos. Deux factions se disputent le pouvoir. D'un côté le préfet Séjan, de l'autre la Gens Iulia, un clan dont fait partie la jeune Agrippine Mineure qui baigne dans les complots politiques décimant sa famille. Mariée de force à un homme qui la répugne, la jeune femme attend patiemment son heure pour abattre sa fureur sur Rome. Critique : Le rythme de parution des albums de la saga des reines de sang est régulier avec le premier tome de la trilogie autour d'Agrippine Mineure, descendante directe de César, le premier empereur romain. Elle est également la sœur ainée de Gaius Germanicus alias Caligula qui n'apprécie pas ce surnom pendant qu'il prend le pouvoir à la mort de Tibère. Ce premier tome pose le décor de la série à venir avec les éléments clés de la politique de l'époque ou deux grandes familles s'affrontent pour le pouvoir la Gens Iulia et la Gens Claudia, les convoitises et trahisons sont au centre des personnes au pouvoir de Rome. On suit la jeunesse d'Agrippine en compagnie de ses autres frères et surtout des faits d'armes de son père apprécié du peuple et souvent vainqueur dans les conflits. Les dessins de Roberto Ali sont de qualité pour dépeindre la rome antique. Les visages des personnes semblent avoir des traits trop exagérés surtout pour le genre historique. Les lecteurs amateurs de la série trouveront leur compte avec cette nouvelle reine de sang au fort caractère qui défit les hommes dès sont plus jeune âge. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-agrippine-tome-1-sang-celeste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment. Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose. Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral. Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable. On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde. Une BD à part. À lire, à regarder et à relire !
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Titre de l'album : Le diable et coral Scenariste de l'album : José Homs Dessinateur de l'album : José Homs Coloriste : José Homs Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Prague,1938. L'Europe sombre peu à peu dans la haine et l'intolérance, et une nouvelle guerre mondiale semble inévitable. À la tête de ce chaos, un certain Hitler, que d'aucuns disent guidé par le Diable lui-même. Et si ce n'était pas qu'une simple métaphore ? Lucifer, retenu à la surface contre son gré, erre dans les rues de la capitale tchécoslovaque, incapable de retourner en enfer. La clé de sa liberté réside en Coral, une jeune fille juive à l'esprit vif, seule capable de le voir. Une étrange cohabitation s'installe alors entre eux. Chacun devra user de ruse et d'ingéniosité pour trouver une parade au maléfice qui l'empêche de se débarrasser de l'autre. Mais quel est ce lien énigmatique qui les unit ? Serait-il lié au passé du père de Coral, l'énigmatique rabbin Loew ? Dans son premier album en tant qu'auteur complet, Homs nous plonge dans une Prague sombre et mystérieuse, où s'affronte un Diable manipulateur et une héroïne aussi charismatique que futée. Le Diable et Coral témoigne du talent de Homs pour mêler une narration captivante à un univers graphique éblouissant. Critique : Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment. Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose. Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral. Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable. On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde. Une BD à part. À lire, à regarder et à relire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-diable-et-coral?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et ben dit donc il y a des choses dont on est bien content qu'elles aient disparu ! Mais il est important aussi de savoir que ca exister, pour que personne ne se prenne l'envie de refaire pareil. Cette histoire est touchante et vérité. Touchante et triste, alors même que dès le début l'on comprend la fin. Une tristesse qui vient en partie du fait que l'on ne voit pas comment reprocher quoi que ce soit à nos deux ados. Ok peut être leurs péchés de jeunesses. Mais la méthode de répression de ces maisons de "redressement" est tel qu'elle était la pour broyer toutes leurs chances. Porté par un dessin fort et rude, cet album est marquant et sans concession pour une histoire marquante d'une époque heureusement révolue.
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Titre de l'album : Enfermé - Mathurin Reto, pupille à Belle-Ile Scenariste de l'album : Julien Hillion Dessinateur de l'album : Renan Coquin Coloriste : Renan Coquin Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : A la mort de sa mère, Mathurin Réto embarque clandestinement à 13 ans sur un navire en partance pour Terre-Neuve. Il y connaît les brimades qui accompagnent la vie de mousse, mais se fait également un ami, Ernest. Les deux gamins vont faire les quatre cents coups... jusqu'à sombrer dans la petite délinquance, ce qui va les mener à la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer. Nous sommes en 1907, Mathurin a 14 ans, il doit être détenu jusqu'à ses 21 ans. Une autre vie commence, faite de coups et de discipline militaire. Mais Mathurin est une forte tête et refuse d'être brisé. Il tente de s'évader à plusieurs reprises... ce qui le conduit au cachot plus souvent qu'à son tour. Critique : Et ben dit donc il y a des choses dont on est bien content qu'elles aient disparu ! Mais il est important aussi de savoir que ca exister, pour que personne ne se prenne l'envie de refaire pareil. Cette histoire est touchante et vérité. Touchante et triste, alors même que dès le début l'on comprend la fin. Une tristesse qui vient en partie du fait que l'on ne voit pas comment reprocher quoi que ce soit à nos deux ados. Ok peut être leurs péchés de jeunesses. Mais la méthode de répression de ces maisons de "redressement" est tel qu'elle était la pour broyer toutes leurs chances. Porté par un dessin fort et rude, cet album est marquant et sans concession pour une histoire marquante d'une époque heureusement révolue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/enferme-mathurin-reto-pupille-a-belle-ile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'île crocodile tome 1 - Le totem Scenariste de l'album : Jean-Marie Omont | Charlotte Girard Dessinateur de l'album : Grégory Charlet Coloriste : Grégory Charlet Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Ernesto est un jeune métisse qui vit en Floride avec un père américain et une mère haïtienne. En raison de sa différence, il subit une forme de rejet qui l'incite à s'interroger sur ses origines. Alors, quand son père, Jack, lui propose comme cadeau d'anniversaire un voyage, il rêve d'Haïti mais se voit imposer Cuba dont Fulgencio Batista est le président. Là-bas, Ernesto va faire la connaissance de Paloma, une jeune fille au lourd vécu qui accepte de lui faire découvrir un endroit particulier, la grotte cachée du massif de l'Escambray... Ernesto entame ainsi sans le savoir une quête initiatique et va se confronter à de déroutantes révélations qui risquent de bouleverser sa vie... Critique : Nouvelle sortie dans la collection Métamorphe des éditions Oxymore (collection transférée de Soleil) avec un diptyque qui, n'en déplaise à la couverture, présentant un jeune homme pensif. On a ici une histoire complexe se passant au cœur de l'ile de Cuba, juste avant la révolution de Fidel. Une ile en pleine transformation et pleine de danger. Mais aussi une ile qui fait écho à un jeune garçon déraciné de son Haiti natal et l'encourageant à l'aventure. Ce premier tome est graphiquement magnifique ! On a de superbes planches avec des vues impressionnantes et un trait qui mix une coloration forte et des dessins classiques. Un dessin qui porte ce premier tome qui reste, pour l'instant, au quai de l'introduction. On ne sait trop si l'histoire va s'orienter sur un drame, du fait au démarrage de la révolution ou sur une révélation pour notre jeune Ernesto. De la même manière, on ne sait trop le rôle que l'on souhaite voir prendre à son père, dans un pays où il semble être un des profiteurs... tout en étant un père qui semble un minimum investi. Bref un tome graphiquement sublime, mais dont le scenario ne pourra être jugé qu'à la lecture des 2 tomes ensemble. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ile-crocodile-tome-1-l-le-totem?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle sortie dans la collection Métamorphe des éditions Oxymore (collection transférée de Soleil) avec un diptyque qui, n'en déplaise à la couverture, présentant un jeune homme pensif. On a ici une histoire complexe se passant au cœur de l'ile de Cuba, juste avant la révolution de Fidel. Une ile en pleine transformation et pleine de danger. Mais aussi une ile qui fait écho à un jeune garçon déraciné de son Haiti natal et l'encourageant à l'aventure. Ce premier tome est graphiquement magnifique ! On a de superbes planches avec des vues impressionnantes et un trait qui mix une coloration forte et des dessins classiques. Un dessin qui porte ce premier tome qui reste, pour l'instant, au quai de l'introduction. On ne sait trop si l'histoire va s'orienter sur un drame, du fait au démarrage de la révolution ou sur une révélation pour notre jeune Ernesto. De la même manière, on ne sait trop le rôle que l'on souhaite voir prendre à son père, dans un pays où il semble être un des profiteurs... tout en étant un père qui semble un minimum investi. Bref un tome graphiquement sublime, mais dont le scenario ne pourra être jugé qu'à la lecture des 2 tomes ensemble.
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J'avais raté le premier tome de la sémantique c'est élastique donc je découvre l'univers de l'auteur avec plaisir. L'auteur James l'annonce en début d'album qu'il a beaucoup travaillé pour réaliser ce second ou deuxième tome, il y a beaucoup de recherches autoutr des mots même si le sujet de toutes les histoires courtes est amusant. L'auteur nous propose de revenir sur les changements de la langue française toujours en évolution constante suivant les époques. De nouveaux mots rentrent dans le dictionnaire parfois familier mais participent à leur façon à définir notre langage. Le titre l'annonce de toute façon, James va nous parler de sémantique à travers les interventions de son personnage principal. Les histoires sont bien trouvées avec une touche d'humour pour apprendre tout en se divertissant. La partie graphique est assez basique avec des personnages sans visage juste pour servir les histoires. On passe sur les dessins très sommaire pour se concentrer sur les textes de James et comment on remonte à l’origine des mots et leur signification. Pour exemple, embrasser signifie se prendre dans les bras, alors que maintenant cela signifie se donner un baiser, un mot qui é également évolué.
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Titre de l'album : La sémantique c'est élastique tome 2 Scenariste de l'album : James Dessinateur de l'album : James Coloriste : James Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Et si "aller" était le verbe le plus rebelle de langue française ? Faut-il bannir les tics de langage ? "Deuxième" et "second" sont-ils vraiment différents ? Les néologismes sont-ils un travers ou l'essence même du langage ? La Sémantique c'est élastique décrypte l'usage et l'évolution de langue et tord le cou aux idées reçues, toujours plus faciles à brandir qu'à questionner. Critique : J'avais raté le premier tome de la sémantique c'est élastique donc je découvre l'univers de l'auteur avec plaisir. L'auteur James l'annonce en début d'album qu'il a beaucoup travaillé pour réaliser ce second ou deuxième tome, il y a beaucoup de recherches autoutr des mots même si le sujet de toutes les histoires courtes est amusant. L'auteur nous propose de revenir sur les changements de la langue française toujours en évolution constante suivant les époques. De nouveaux mots rentrent dans le dictionnaire parfois familier mais participent à leur façon à définir notre langage. Le titre l'annonce de toute façon, James va nous parler de sémantique à travers les interventions de son personnage principal. Les histoires sont bien trouvées avec une touche d'humour pour apprendre tout en se divertissant. La partie graphique est assez basique avec des personnages sans visage juste pour servir les histoires. On passe sur les dessins très sommaire pour se concentrer sur les textes de James et comment on remonte à l’origine des mots et leur signification. Pour exemple, embrasser signifie se prendre dans les bras, alors que maintenant cela signifie se donner un baiser, un mot qui é également évolué. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-semantique-c-est-elastique-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'or du spectre Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nouveau-Mexique, 1970. Chuck sort de taule, retrouve Kat, sa partenaire, qui l'a gentiment attendu. Ensemble, ils vont récupérer le magot que Chuck a planqué dans une bourgade abandonnée au milieu de nulle part, et à eux la grande vie ! Mais rien ne se passe comme prévu. Beaucoup trop de gens s'intéressent à cet argent, sans parler du spectre d'un vieux cow-boy à la gâchette facile qui hante la ville fantôme... Un polar sans concession par le duo qui vous a donné LE SERPENT ET LE COYOTE. Critique : Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-or-du-spectre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Alors d'abord rétablissons les choses, ce n'est plus vraiment un duo mais plutôt un trio tant les couleurs de Jérôme Maffre font partie de l'univers de Philippe Xavier et son compère Matz, aussi bien sur Le Serpent et le coyote que sur leur série Tango. Bon si je cite la série Tango, et le one shot Le serpent et le Coyote c'est que L'or du spectre est exactement dans la même veine. Mi polar, mi western, des personnages charismatiques, de l'argent, des femmes et des flingues, le tout mélangé dans de chouettes décors. Voilà les ingrédients que ces trois compères nous offrent sur leurs dernières collaboration et sur cet opus. Il peut se lire indépendamment du Serpent et du coyote, mais entre nous, pour mieux l'apprécier, autant l'avoir lu avant. Surtout que si vous aimez l'un vous aimerez probablement l'autre. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est le point fort et la faiblesse de cet opus, qui ne prend finalement pas trop de risques, et qui reproduit une recette qui a trouvé largement son public. Moi j'en suis, et cela me va très bien, mais on est obligé de reconnaitre que la recette semble parfois bien familière cette fois-ci. Pour les habitués, on notera pourtant que Matz nous a concocté un scénario à rebondissements, sans vraiment de héros, et accordant au passage un très bel hommage à La mine de l'Allemand perdu. Vous me connaissez, c'est le genre d'hommage dont je ne peux que me délecter tant cet album a été marquant. Ajoutons en plus un découpage par chapitre, façon Tarantino au cinéma qui rajoute un petit peu de piquant à la lecture. Philippe Xavier et Jérôme Maffre eux, répètent la maestria à laquelle on s'habitue presque désormais, dans la pure tradition franco belge, et dans l'héritage direct du Serpent et du Coyote, voir même de Tango. On sent que l'affaire est rodée, les ambiances réussies au gré du découpage en chapitres, et les personnages parfaitement réalisés. Allez messieurs, merci pour ce nouveau tour de piste, et j'ai un, vœu pieu, peut-être un poil plus d'originalité et/ou de prise de risque sur les prochains tomes (Tango ?) ?
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Titre de l'album : Remington 1885 Scenariste de l'album : Josep Maria Polls Dessinateur de l'album : Sagar Coloriste : Sagar Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Arizona, mai 1885. Frederic Remington, alors jeune illustrateur inconnu, rejoint Fort Grant, non loin de la frontière mexicaine. Il rêve de montrer au monde cet « Ouest sauvage » et de placer ses illustrations dans la très prestigieuse revue Harper's Weekly. Avide de capturer des moments authentiques et privilégiés avec ses crayons, il saisit l'occasion d'accompagner un détachement de cavalerie sur les traces de Geronimo, l'insaisissable chef indien. Mais, pris dans une tempête de sable, le dessinateur est capturé par un groupe d'Apaches conduit par Geronimo lui-même. Par l'intermédiaire de Maria, une jeune Indienne qui parle anglais, Remington apprend que sa vie ne tient qu'à un fil : Geronimo veut que Remington peigne son portrait... S'appuyant sur des faits historiques, Josep Maria Polls et Sagar imaginent une rencontre légendaire qui aurait mis Remington, l'un des illustrateurs les plus populaires de l'Ouest américain, dont les images iconiques ont inspiré des générations de dessinateurs - y compris Jean Giraud pour Blueberry -, en présence du mythique Geronimo, qui fut le dernier grand chef apache à se battre contre les États-Unis et le Mexique. Critique : Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/remington-1885/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible.
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Titre de l'album : Kosmograd - Avant la chute tome 2 Scenariste de l'album : Bonaventure Dessinateur de l'album : Bonaventure Coloriste : Bonaventure Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Alors que Zoya et Ev' s'engagent de plus en plus dans l'opposition à la Corpo, Paouk, depuis le côté « privilégié » de Kosmograd, découvre les inégalités et l'ampleur de la propagande du régime. Lorsque les extrémistes du KUD décident de faire payer à Zoya sa fuite de la décharge, en incendiant le camp du clan de nomades qui l'a recueillie, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres. Les trois jeunes filles vont devoir s'unir pour se venger d'un système corrompu et condamné. Critique : Suite des aventures de notre trio bien connu dans l'univers froid et dangereux de Kosmograd. Ce diptyque se déroulant juste avant Kosmograd paru en 2023 chez Casterman, nous fait découvrir un peu plus les dysfonctionnements de cette ville-monde au bord du précipice écologique et social. Une élite brandissant sa propagande pour tenir le peuple, des cellules de résistance menant des exactions en représaille au régime totalitaire, une corruption établie à tous les niveaux, bref, rien de nouveau dans cette société dystopique aux relents de vérité. De l'action, des intrigues pour nos trois jeunes filles n'ayant pas froid aux yeux et bien décidées à faire valoir un droit humaniste dans ce climat austère. On saisit un peu mieux avec la conclusion de cet "avant" les éléments mis en place dans la BD originelle Kosmograd. Mais cela ne représente pas non plus un ajout indispensable, le plaisir pour les amateurs du récit, sera de se replonger dans cet univers avec pour toile de fond le dérèglement climatique et la réaction humaine face à ce danger. Le trait épuré de Bonaventure dépeint une ville "métallique" en usant de couleurs froides aux tons bleutés pour renforcer cet aspect. Mais il s'adapte aussi aux lieux en mettant l'accent sur des dégradés de jaunes et oranges dans les sous-terrains et décharges/fonderies. Il faut souligner son grand art du découpage, il n'hésite pas à bousculer les codes du gaufrier en donnant beaucoup de dynamisme au récit. Un préquel pour les "complétistes" et amoureux de l'univers Kosmograd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kosmograd-avant-la-chute-partie-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Suite des aventures de notre trio bien connu dans l'univers froid et dangereux de Kosmograd. Ce diptyque se déroulant juste avant Kosmograd paru en 2023 chez Casterman, nous fait découvrir un peu plus les dysfonctionnements de cette ville-monde au bord du précipice écologique et social. Une élite brandissant sa propagande pour tenir le peuple, des cellules de résistance menant des exactions en représaille au régime totalitaire, une corruption établie à tous les niveaux, bref, rien de nouveau dans cette société dystopique aux relents de vérité. De l'action, des intrigues pour nos trois jeunes filles n'ayant pas froid aux yeux et bien décidées à faire valoir un droit humaniste dans ce climat austère. On saisit un peu mieux avec la conclusion de cet "avant" les éléments mis en place dans la BD originelle Kosmograd. Mais cela ne représente pas non plus un ajout indispensable, le plaisir pour les amateurs du récit, sera de se replonger dans cet univers avec pour toile de fond le dérèglement climatique et la réaction humaine face à ce danger. Le trait épuré de Bonaventure dépeint une ville "métallique" en usant de couleurs froides aux tons bleutés pour renforcer cet aspect. Mais il s'adapte aussi aux lieux en mettant l'accent sur des dégradés de jaunes et oranges dans les sous-terrains et décharges/fonderies. Il faut souligner son grand art du découpage, il n'hésite pas à bousculer les codes du gaufrier en donnant beaucoup de dynamisme au récit. Un préquel pour les "complétistes" et amoureux de l'univers Kosmograd.
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J'aime quand les auteurs de séries rectifient le tir et apprennent de leurs "erreurs". Après un tome 5 un peu décevant, le tome 6 était déjà "mieux", par là j'entends plus orienté famille et relation entre les sœurs que sur une enquête fantastique. Et bien ce tome 7 renoue complètement avec le charme des premiers tomes des sœurs Gremillets. On retrouve une véritable complicité entre les sœurs. Une relation familiale qui sert de carcan à l'histoire qu'écrit Cassiopée. Histoire qui nous montre le regard qu'elle porte sur ces sœurs, héroïnes de son univers. La dualité graphique entre la vie réelle et le récit de Cassiopée donne un souffle d'aventure étonnant à ce tome et permet à Alessandro Barbucci de faire étage de toute sa classe dans un univers différent. Un tome 7 quasi parfait pour l'une des séries majeures du renouveau de la BD jeunesse
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Titre de l'album : Les sœurs Grémillet tome 7 - Le dragon d'or Scenariste de l'album : Giovanni Di Gregorio Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Coloriste : Alessandro Barbucci Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : On a volé le Dragon d'or, la petite statue du parc devant laquelle s'est formé le Club des 3 sœurs ! La famille Grémillet lance donc l'enquête, malgré des journées très remplies ! Car Cassiopée participe à un concours de nouvelles - dont elle va profiter pour raconter sa recherche du Dragon d'or dans un récit médiéval - pendant que Sarah se consacre à un tournoi de hockey et que Lucille veut adopter un adorable chiot. Ces quêtes seront-elles couronnées de succès ? Pas sûr... Mais n'est-ce pas de l'échec que naît souvent l'apprentissage de la vie ? Di Gregorio et Barbucci reviennent avec un album parlant subtilement des concepts d'échec et de résilience, mais avec une narration résolument novatrice, entre vie réelle et récit médiéval ! Critique : J'aime quand les auteurs de séries rectifient le tir et apprennent de leurs "erreurs". Après un tome 5 un peu décevant, le tome 6 était déjà "mieux", par là j'entends plus orienté famille et relation entre les sœurs que sur une enquête fantastique. Et bien ce tome 7 renoue complètement avec le charme des premiers tomes des sœurs Gremillets. On retrouve une véritable complicité entre les sœurs. Une relation familiale qui sert de carcan à l'histoire qu'écrit Cassiopée. Histoire qui nous montre le regard qu'elle porte sur ces sœurs, héroïnes de son univers. La dualité graphique entre la vie réelle et le récit de Cassiopée donne un souffle d'aventure étonnant à ce tome et permet à Alessandro Barbucci de faire étage de toute sa classe dans un univers différent. Un tome 7 quasi parfait pour l'une des séries majeures du renouveau de la BD jeunesse Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-soeurs-gremillet-tome-7-le-dragon-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le succès de Elles a décidément donné des idées au Lombard car on retrouve cette année une multitude de série bd jeunesse multipliant les héroïnes dans des univers fantastiques et sur des formats à mi chemin entre comics et bd franco belge, idéal pour lire dans son lit. Mais attention, sur ce Aylin, Ricardo Serrazina nous a concocté un sacré univers et un scénario pas si simple. Evidemment cela ne manquera pas de nous faire penser très très vite à Harry Potter car l'adolescente qui se retrouve en lutte magique et fantastique tout en devant mener de front sa vie scolaire et amoureuse, c'est désormais devenu un classique. Mais c'est fait ici avec suffisamment d'originalité pour que l'on soit intrigué. Cependant j'ai tendance à avoir trouvé l'ensemble un peu trop bavard, ce qui a nuit un peu à la fluidité de l'aventure je trouve. Les enjeux amoureux sont aussi un poil grossier et caricaturaux je trouve pour ce qui concerne Aylin, et l'humour un peu noyé dans des dialogues un peu trop nombreux ou longs. Les dessins de Madie La Cerda sont fins, dans un style qui ne manquera pas de rappeler Elles, mais avec une vraie touche personnelle sur les visages notamment. Sa colorisation rend le tout assez séduisant je pense, surtout pour un public jeunesse. Il faudra suivre cette nouvelle série de près, mais j'attends pour la suite un peu plus du scénario et des dialogues pour m'emballer vraiment.
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Un best of BD au hasard
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Dernières Critiques
BD européenes/Comics
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Tu ne marcheras jamais seule
The_PoP a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :C'est peu dire que j'ai beaucoup aimé les dernières parutions de l'homme étoilé. Sa façon d'évoquer la mort, la maladie et la fin de vie, pleine d'humanité, de tendresse, et qui semble tellement ancré dans le réel m'avait touché. Ici il nous revient en sortant un petit peu de son univers de prédilection à travers cette tranche de vie et ce drame assez intelligent. Seul bémol, le twist utilisé est un peu grossier et visible, cela a déjà été fait au cinéma ou en bd récemment alors forcément, si l'on a vu l'un de ces films ou lu l'une de ces bd, on le verra venir ce qui affaiblit un peu le plaisir de lire. Mais je vais essayer de ne rien vous divulger/gâcher.
Mais c'est un léger bémol, car pour le reste on retrouve toute la justesse et la sensibilité qui le caractérise en tant qu'auteur. Les personnages sont bien réels, les dialogues font mouches, les atmosphères sont belles et on ressent tout de suite de l'empathie pour ces personnages. Bon ils manquent peut être un chouïa d'originalité graphiquement parlant. Mais je pinaille, c'est bien, c'est beau, et ça reste humain et positif malgré les drames. Une belle lecture, et définitivement un auteur à suivre, que j'aimerais voir s'essayer sur une thématique un peu plus éloignée la prochaine fois. Allez chiche !-
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The_PoP, -
Mangas
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Wild strawberry tome 1
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :L’histoire de Wild Strawberry se déroule dans un monde post-apocalyptique où des germes de plante ont contaminé les humains les transformant en jinka, un monstre végétal se nourrissant d’humains. Les hommes ont réussi à survivre grâce à un vaccin empêchant les mutations, mais qui est hélas, trop cher pour les classes de la société les plus démunies.
Une unité de police/armée appelée Force Funéraire Florale parcourt les rues pour neutraliser de façon violente et définitive tous les porteurs du parasite. Contaminée et prise pour cible, Kayano, va alors se sacrifier pour sauver son frère humain, Kingo, tué par un policier alors qu’il cherchait à la protéger. Il devient à son tour un porteur mais d’un genre particulier car non seulement il a gardé sa conscience mais il semblerait qu’il puisse contrôler son jinka.
L’univers de la ville en ruine envahie par des plantes dangereuses n’est pas sans rappeler le manga Green World sans compter le côté « survival » du récit. On est vite happé par le graphisme avec sa végétation luxuriante, son monde en ruine, et la violence implacable qui peut surgir à tout moment. Au milieu, il y a un fratrie, prête à tout l’un pour l’autre, qui va braver les dangers vers un espoir incertain.
Avec son graphisme saisissant et un rythme soutenu, Wild Strawberry frappe fort dès le 1er tome et nous donne envie de poursuivre l’aventure. Le second tome arrive en juin.
Une série en cours avec 5 volumes pour le moment.-
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Nickad, -
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L'anneau de Gygès tome 1
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Deux mangakas sont en visite dans un temple, le maitre et le disciple. Le premier n’arrive pas à faire publier ses nouvelles histoires et ne supporte plus son attaché éditorial. Le second est assistant depuis quelques années et ne parvient pas à lancer sa carrière. A force de s’entendre dire qu’il est nul, il aimerait disparaitre. C’est ce qui va arriver un beau jour, leurs souhaits se réalisent. Tandis que Yu arrive à devenir invisible, Takeru peut faire disparaitre les gens et objets de son choix. Hélas, cette information ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd et l’attaché compte bien s’en servir pour commettre des méfaits et s’enrichir.
Deux personnages principaux, deux relations à l’invisibilité. On s’est tous posé la question à un moment de savoir ce que l’on ferait si on pouvait devenir invisible. Il y a bien sûr la réponse humoriste d’aller espionner les filles/garçons dans les douches mais au-delà de ça, qu’est-ce que l’on ferait vraiment ? Est-ce que l’on utiliserait cette capacité pour soi ou pour les autres ?
C’est ce que l’auteur aborde dans ce manga et il va encore plus loin en proposant une alternative avec le pouvoir de faire disparaitre des objets et/ou personne. Avec ces deux aspects, il va explorer le bien et le mal et mettre nos protagonistes en face de situation différentes : l’un maitrise son destin tandis que l’autre est pris au piège des événements.
Un manga intéressant entre action et thriller qui mérite que l’on s’y attarde. Série finie en 7 tomes.-
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Nickad, -
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Dick fight island tome 2
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Ce second tome parle des différentes histoires de couple que l’on a découvert au premier tome. En dehors de la première histoire qui revient sur la rencontre entre Harto et Matthew, les autres se passent après le tournoi et nous raconte le quotidien des différents couples et surtout la façon dont ils vont officialiser leurs relations.
Ce contexte permet de donner une grande place à l’imagination de l’autrice qui peut inventer tout un tas de rituels et traditions innovantes et amusantes. Mais le plus intéressant c’est surtout le choc des cultures quand Harto et Matthew se rencontrent. Un choc surtout pour Matthew qui doit vivre avec un colocataire les fesses à l’air !!
Ce second tome n’est pas essentiel mais il est quand même agréable à lire et permet de prolonger l’aventure dans cet univers particulier et un peu délirant.
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Nickad, -
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Reincarnated as a pretty fantasy girl tome 4
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Reincarnated as a pretty fantasy girl est un manga qui se fait attendre. Un manga qui sort un tome par an.... C'est toujours à double tranchant car cela peut créer une telle attente que l'on pourrait être déçu. Ou alors on pourrait oublier et ne pas être à nouveau charmé par l'ambiance.
Et bien.... ce n'est pas le cas ici. On retrouve avec beaucoup de plaisir nos deux anti-héros surtout que pour une fois ils se fâchent vraiment et font bande à pas.
Nos personnages décrochés l'un de l'autre se retrouvent complètement perdus et enchainent les séquences plus drôles les une que les autres.
On lit ce tome 4 avec énormément de plaisir, surtout qu'il remet avant la question sur qui est amoureux de qui et surtout est ce que c'est du aux pouvoirs de Hinata ou non...
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poseidon2, -
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