BD Europeene
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Titre de l'album : La Mécanique - Tome 1 - En moi le chaos Scenariste de l'album : Kevan Stevens Dessinateur de l'album : Jef Coloriste : Jef Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans une mégalopole au bord de la guerre civile, rongée par le crime, la technocratie et la dictature des écrans, le Blast, une drogue musicale de synthèse ultra puissante, provoque une hécatombe d'overdoses. La mafia se déchire, les technos lâchent leurs commandos, la population se soulève. Tous les rouages sont en place pour que s'enclenche une implacable mécanique. Critique : AH il nous fait parler ce duo Jef/ ! J'ai eu du mal avec son Mezcal que j'avais trouvé bordélique, son Convoi m'avait pas mal plu bizarrement, et voici cette fois-ci un premier tome de série. Il faut dire que Jef a le talent incontestable de diviser ses lecteurs, on adore ou on déteste. Il faut cependant lui reconnaitre que depuis son Une histoire de France il fait tout de même bien évoluer son trait, l'adoucissant et le nuancant désormais un peu plus pour mon plus grand plaisir, vous pouvez d'ailleurs le constater par vous même avec cette couverture très réussie. Mais au milieu de tout ça on pense quoi de La mécanique ? Et bien ... c'est encore une fois difficile, car Kevan Stevens nous met encore une fois beaucoup beaucoup de choses dans ce premier tome. Cela part littéralement dans tous les sens et une seconde lecture est presque obligatoire pour ne pas se sentir trop paumé à la fin. Mais il y a tout de même un joli parfum de Jeremiah ou du Convoi dans cette nouvelle série, qui donne inévitablement envie d'en lire la suite. ATtention tout de même, c'est noir, très violent, sexuel et adulte. Je rajouterai qu'il faut avoir l'esprit bien ouvert suivant vos sensibilités car même si je trouve ce début moins ouvertement corrosif que le convoi, on reste quand même sur une lecture incisive. J'espère simplement que la narration restera lisible et aboutie car le risque de s'éparpiller, un peu comme sur Mezcal est grand ici. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-mecanique-tome-1-en-moi-le-chaos/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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AH il nous fait parler ce duo Jef/ ! J'ai eu du mal avec son Mezcal que j'avais trouvé bordélique, son Convoi m'avait pas mal plu bizarrement, et voici cette fois-ci un premier tome de série. Il faut dire que Jef a le talent incontestable de diviser ses lecteurs, on adore ou on déteste. Il faut cependant lui reconnaitre que depuis son Une histoire de France il fait tout de même bien évoluer son trait, l'adoucissant et le nuancant désormais un peu plus pour mon plus grand plaisir, vous pouvez d'ailleurs le constater par vous même avec cette couverture très réussie. Mais au milieu de tout ça on pense quoi de La mécanique ? Et bien ... c'est encore une fois difficile, car Kevan Stevens nous met encore une fois beaucoup beaucoup de choses dans ce premier tome. Cela part littéralement dans tous les sens et une seconde lecture est presque obligatoire pour ne pas se sentir trop paumé à la fin. Mais il y a tout de même un joli parfum de Jeremiah ou du Convoi dans cette nouvelle série, qui donne inévitablement envie d'en lire la suite. ATtention tout de même, c'est noir, très violent, sexuel et adulte. Je rajouterai qu'il faut avoir l'esprit bien ouvert suivant vos sensibilités car même si je trouve ce début moins ouvertement corrosif que le convoi, on reste quand même sur une lecture incisive. J'espère simplement que la narration restera lisible et aboutie car le risque de s'éparpiller, un peu comme sur Mezcal est grand ici.
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Titre de l'album : Apogée tome 1 - Les boucles du Celadön Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Emem | Fred Blanchard Coloriste : Emem | Fred Blanchard Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le « Complexe » est une fédération dont la Terre est le 24e membre. Constitué depuis des millénaires par trois planètes fondatrices (Thorgon, Kobalt et Skuall), le Complexe a connu de nombreux conflits dont celui du premier conflit interstellaire ! Il affronte alors la civilisation Ouroboros, prête à faire la guerre afin de mettre la main sur de nouvelles ressources. Nous découvrirons cette guerre spatiale à travers 4 personnages : Un frère et une soeur venus de la planète Kerath, dame Eliz, une Ouroboros qui critique ouvertement la volonté hégémonique de son peuple et Marcus Valerius, un humain enlevé par les Ouroboros avec plusieurs de ses hommes. La nouvelle saga des créateurs de "Renaissance "! Critique : Les auteurs de Renaissance n'en ont pas fini avec la SF et reviennent avec une nouvelle série qui s'annonce galactique ! Ce premier tome oscille à merveille entre les space opera, avec le début d'une guerre interstellaire, et la SF pure avec un univers ou les humains ne sont pas présents et où les espèces très évoluées sont légion. C'est un des changements par rapport à Renaissance : ici, on est plus proche d'un mix entre Aquablue et Orbital que d'Interstellar. Tous les ingrédients d'une bonne série de SF sont la ! Nos auteurs se payent même le luxe de mixer présentation de l'univers et démarrage d'une guerre galactique. Cette série en 3 tomes, vues par Fred Duval comme un préquel à Renaissance, ravira les amateurs de la série principale, mais aussi les amateurs de SF tous cours qui, comme moi, n'ont pas suivi la série mère. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/apogee-tome-1-les-boucles-du-celadon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les auteurs de Renaissance n'en ont pas fini avec la SF et reviennent avec une nouvelle série qui s'annonce galactique ! Ce premier tome oscille à merveille entre les space opera, avec le début d'une guerre interstellaire, et la SF pure avec un univers ou les humains ne sont pas présents et où les espèces très évoluées sont légion. C'est un des changements par rapport à Renaissance : ici, on est plus proche d'un mix entre Aquablue et Orbital que d'Interstellar. Tous les ingrédients d'une bonne série de SF sont la ! Nos auteurs se payent même le luxe de mixer présentation de l'univers et démarrage d'une guerre galactique. Cette série en 3 tomes, vues par Fred Duval comme un préquel à Renaissance, ravira les amateurs de la série principale, mais aussi les amateurs de SF tous cours qui, comme moi, n'ont pas suivi la série mère.
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Titre de l'album : Flux Scenariste de l'album : Jop Dessinateur de l'album : Jop Coloriste : Jop Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Sur la petite planète [P-412], Tildä No explore des terres stériles à la recherche de minéraux rares. Jeune chercheuse fraîchement recrutée par une compagnie d'énergie, c'est au cours d'une mission qu'elle croise le chemin de San Williams, vieux poète en exil. Leur destin bascule lorsqu'une tempête diluvienne aux effets spectaculaires s'abat sur eux. Rescapés du crash de leur véhicule, ils reprennent connaissance au milieu d'un paysage transformé. Et si les dunes ont mystérieusement laissé place à des marécages luxuriants, le décor n'est pas le seul à avoir subi les influences de l'orage... Leurs corps également métamorphosés, Tildä et San devront comprendre et trouver des réponses. S'ensuit un périple entre poésie et science où l'animal, le végétal, l'évolution, la survie ou la mort sont contenus dans une seule goutte de pluie... Critique : C'est un assez beau voyage que nous propose Jop avec la rencontre de personnages hétéroclites dans un univers qui va bouleverser de nombreux à priori ! Le titre "Flux" va prendre tout son sens au fil de la lecture, en se multipliant sous divers facettes. Tout d'abord le flux de découverte, avec notre héroïne Tildä missionnée par une grande compagnie énergétique pour y effectuer des relevés et diverses analyses des sols. Un évènement climatique inattendu avec une averse de pluie accompagnée de multiples orages va bouleverser les certitudes de la jeune exploratrice. Les paysages auparavant désertiques de cette planète vont de façon soudaine se transformer en campagnes verdoyantes et marécageuses. Sa rencontre avec un poète volontairement égaré, et la transformation de leurs corps va les pousser à entreprendre un flux migratoire vers la civilisation pour tenter de comprendre ces phénomènes extraordinaires. Flux temporel ensuite avec des colons vieillissants ou rajeunissants, voire métamorphosés en animaux. Mais aussi flux gravitationnel avec une mystérieuse boule noire lévitant, accompagnée d'une silhouette extra-terrestre suivant notre duo déboussolé ! Pour illustrer ce monde mystérieux, Jop réalise des planches à l'aquarelle en couleurs directes et charge en lavis les ciels ombrageux. Il impose une couleur dominante adaptée aux paysages rencontrés et aux variations de climat, cela renforce l'immersion du lecteur, un flux de couleurs judicieux 😉 . Le noir et blanc s'invite dans des double-pages illustrant une vieille dame prenant soin de son jardin, qui est-elle, quand est-elle ?? Un flux de mystères s'invite à son tour ! Laissez-vous entrainer dans ce flux de lecture aux côtés de Tildä et le poète San dans cette odyssée temporo-écologique favorisant la réflexion sur de nombreux sujets 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/flux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est un assez beau voyage que nous propose Jop avec la rencontre de personnages hétéroclites dans un univers qui va bouleverser de nombreux à priori ! Le titre "Flux" va prendre tout son sens au fil de la lecture, en se multipliant sous divers facettes. Tout d'abord le flux de découverte, avec notre héroïne Tildä missionnée par une grande compagnie énergétique pour y effectuer des relevés et diverses analyses des sols. Un évènement climatique inattendu avec une averse de pluie accompagnée de multiples orages va bouleverser les certitudes de la jeune exploratrice. Les paysages auparavant désertiques de cette planète vont de façon soudaine se transformer en campagnes verdoyantes et marécageuses. Sa rencontre avec un poète volontairement égaré, et la transformation de leurs corps va les pousser à entreprendre un flux migratoire vers la civilisation pour tenter de comprendre ces phénomènes extraordinaires. Flux temporel ensuite avec des colons vieillissants ou rajeunissants, voire métamorphosés en animaux. Mais aussi flux gravitationnel avec une mystérieuse boule noire lévitant, accompagnée d'une silhouette extra-terrestre suivant notre duo déboussolé ! Pour illustrer ce monde mystérieux, Jop réalise des planches à l'aquarelle en couleurs directes et charge en lavis les ciels ombrageux. Il impose une couleur dominante adaptée aux paysages rencontrés et aux variations de climat, cela renforce l'immersion du lecteur, un flux de couleurs judicieux 😉 . Le noir et blanc s'invite dans des double-pages illustrant une vieille dame prenant soin de son jardin, qui est-elle, quand est-elle ?? Un flux de mystères s'invite à son tour ! Laissez-vous entrainer dans ce flux de lecture aux côtés de Tildä et le poète San dans cette odyssée temporo-écologique favorisant la réflexion sur de nombreux sujets 😉 .
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Le premier tome de Moplly Wind était une très belle lecture pour enfant. Une rafraîchissante ode à la lecture et au féminisme dans un genre Western qui est essentiellement masculin. Et bien ce tome fait quasiment mieux. En effet, on dépasse cet aspect féministe pour ne garder plus que l'humain et lutter contre les préjugés. L'idée lumineuse de ce tome 2, c'est que les préjugés en question ne sont pas les classiques préjugés physiques sur les femmes ou autres. Ici on parle de préjugés sociétaux qui peuvent faire que l'on ne juge pas les personnes sur leurs actes mais sur ce qu'il laisse paraitre de leur situation sociale. Ajoutez à cela une intrigue bien menée avec une aventure différente de la première, mais surtout un cliffhanger imprévisible et tellement humain. Une des très belles séries jeunesses (et pas que) des dernières années !
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Molly Wind, bibliothécaire du Far West tome 2 - Le mystère des collines
poseidon2 a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Molly Wind, bibliothécaire du Far West tome 2 - Le mystère des collines Scenariste de l'album : Catalina Gonzalez Vilar Dessinateur de l'album : Toni Galmes Coloriste : Toni Galmes Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Molly doit faire ses preuves et prouver qu'elle a l'étoffe d'une véritable bibliothécaire ambulante. Elle accepte donc de porter des livres au camp Matheson, réputé hanté. Mais loin d'effrayer la fillette, cette rumeur étonnante offre à Molly une raison supplémentaire pour mener à bien sa mission : découvrir ce qui se cache vraiment dans ce mystérieux campement. Même si pour cela, elle doit faire équipe avec Beth, sa pire ennemie... Critique : Le premier tome de Moplly Wind était une très belle lecture pour enfant. Une rafraîchissante ode à la lecture et au féminisme dans un genre Western qui est essentiellement masculin. Et bien ce tome fait quasiment mieux. En effet, on dépasse cet aspect féministe pour ne garder plus que l'humain et lutter contre les préjugés. L'idée lumineuse de ce tome 2, c'est que les préjugés en question ne sont pas les classiques préjugés physiques sur les femmes ou autres. Ici on parle de préjugés sociétaux qui peuvent faire que l'on ne juge pas les personnes sur leurs actes mais sur ce qu'il laisse paraitre de leur situation sociale. Ajoutez à cela une intrigue bien menée avec une aventure différente de la première, mais surtout un cliffhanger imprévisible et tellement humain. Une des très belles séries jeunesses (et pas que) des dernières années ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/molly-wind-tome-2-le-mystere-des-collines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : Le jour du caillou Scenariste de l'album : Vero Cazot Dessinateur de l'album : Anais Flogny Coloriste : Anais Flogny Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Chaque semaine, la compagnie d'artistes de Mona offre un superbe spectacle d'acrobaties et de musique. Mais depuis quelque temps, Mona n'arrive plus à réussir son numéro d'équilibriste... Et les encouragements de son amoureux Basile n'y changent rien. Mona pense à Eko, son ami de toujours qui a disparu de sa vie. Il y a quelques mois, Eko est parti, n'a plus donné de nouvelles à Mona. Il a continué sa vie ailleurs, loin d'elle, oubliant toutes leurs belles années d'amitié. Pour l'oublier, Mona décide de confier sa peine à un caillou et de le jeter dans une rivière. Mais sans le savoir, elle va plonger Eko dans une boucle temporelle dont lui seul a conscience. Va alors commencer un tout nouveau jeu d'équilibriste... Chaque jour, Mona va jeter le caillou. Et chaque jour, Eko va tout faire pour l'en empêcher. Un titre sensible, qui traite avec mélancolie et pudeur (mais non sans humour) d'un sujet peu exploité et pourtant universel : la rupture amicale. Critique : La dessinatrice de Rivages lointains, l'un de mes coups de cœur de l'année dernière, revient avec un nouveau roman graphique résolument différent. Sous la direction de Vero Cazot, les deux femmes nous livre une aventure très humaine. Une histoire d'amitié, d'amour, mais surtout une histoire de choix. Choix qui remplissent notre vie et que l'on doit accepter pour avancer, et même si se sont ceux des autres. C'est le cœur de notre histoire : deux personnages qui se retrouvent coincer dans une boucle temporelle ou ils revivent la même journée. Elle ne s'en souvient pas. Lui oui. Si l'on pourrait reprocher une véritable et longue redondance de ce jour, moi j'aurais tendance à penser que ce grand nombre de boucles permet de bien nous faire comprendre l'évolution de la réflexion d'Eko. Doucement, Eko cesse de lutter contre le côté surnaturel pour réfléchir à la cause, en passant d'une réflexion sur Mona à une réflexion sur lui-même. Une histoire qu'il ne faut pas prendre uniquement comme une histoire feel good sur deux "BFF" car le traitement des personnages secondaires, comme Basile, est tout sauf bâclé et amène une seconde lecture axée sur la limite entre amour et amitié. Une bien belle histoire qui n'épargne personne sans pourtant ne jamais chercher à blesser quelqu'un. Comme la vie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jour-du-caillou?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La dessinatrice de Rivages lointains, l'un de mes coups de cœur de l'année dernière, revient avec un nouveau roman graphique résolument différent. Sous la direction de Vero Cazot, les deux femmes nous livre une aventure très humaine. Une histoire d'amitié, d'amour, mais surtout une histoire de choix. Choix qui remplissent notre vie et que l'on doit accepter pour avancer, et même si se sont ceux des autres. C'est le cœur de notre histoire : deux personnages qui se retrouvent coincer dans une boucle temporelle ou ils revivent la même journée. Elle ne s'en souvient pas. Lui oui. Si l'on pourrait reprocher une véritable et longue redondance de ce jour, moi j'aurais tendance à penser que ce grand nombre de boucles permet de bien nous faire comprendre l'évolution de la réflexion d'Eko. Doucement, Eko cesse de lutter contre le côté surnaturel pour réfléchir à la cause, en passant d'une réflexion sur Mona à une réflexion sur lui-même. Une histoire qu'il ne faut pas prendre uniquement comme une histoire feel good sur deux "BFF" car le traitement des personnages secondaires, comme Basile, est tout sauf bâclé et amène une seconde lecture axée sur la limite entre amour et amitié. Une bien belle histoire qui n'épargne personne sans pourtant ne jamais chercher à blesser quelqu'un. Comme la vie.
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Moi qui fustige régulièrement les productions du duo Hermann - Hermann Jr en bd ces dernières années car je les trouve bien en deçà de ce qu'ils ont su faire, il faut reconnaitre que le premier tome de Brigantus m'avais bien plu. Ce second tome est donc dans la lignée du premier avec une histoire très directe et sans fioritures qui va à l'essentiel, et les dessins d'Hermann qui n'est jamais aussi à l'aide que dans les brouillards et les atmosphères opaques en général. Autant vous dire que là avec la grande île des pictes, il est servi 🙂 J'ai une nouvelle fois apprécié ce tome, même si je trouve que le scénario va parfois un peu trop vite sur certains points, et manque donc un peu de finesse. Certes la fin est réussie, mais certaines développements et rebondissements sont un poil parachutés à mon goût. Pareil pour les dessins d'Hermann qui ont perdu en précision et en justesse, même si là dans le contexte des guerres pictes cela n'est pas trop préjudiciable. Il faut noter cependant que l'évolution de son dessin donne parfois des cases plus minimalistes mais tout aussi réussies, bien que dans un style assez différent. Ceci dit son sens de la mise en scène continue de faire mouche, et puis... une aventure dans l'Angleterre romaine, on est quand même toujours preneurs non ?
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Titre de l'album : Brigantus - Tome 2 - Le picte Scenariste de l'album : Yves H Dessinateur de l'album : Hermann Coloriste : Hermann Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Brigantus a rejoint les Pictes, mais ils ne semblent guère mieux disposés à son égard que les Romains. Éternel apatride, le monstrueux soldat ne demande pourtant ni amour ni estime - autant de sentiments que son physique lui interdit. Tout ce qu'il veut, à présent, c'est faire couler le sang de la Légion. Mais pour accomplir son funeste destin, il va lui falloir gagner la confiance de ses « compatriotes »... Critique : Moi qui fustige régulièrement les productions du duo Hermann - Hermann Jr en bd ces dernières années car je les trouve bien en deçà de ce qu'ils ont su faire, il faut reconnaitre que le premier tome de Brigantus m'avais bien plu. Ce second tome est donc dans la lignée du premier avec une histoire très directe et sans fioritures qui va à l'essentiel, et les dessins d'Hermann qui n'est jamais aussi à l'aide que dans les brouillards et les atmosphères opaques en général. Autant vous dire que là avec la grande île des pictes, il est servi 🙂 J'ai une nouvelle fois apprécié ce tome, même si je trouve que le scénario va parfois un peu trop vite sur certains points, et manque donc un peu de finesse. Certes la fin est réussie, mais certaines développements et rebondissements sont un poil parachutés à mon goût. Pareil pour les dessins d'Hermann qui ont perdu en précision et en justesse, même si là dans le contexte des guerres pictes cela n'est pas trop préjudiciable. Il faut noter cependant que l'évolution de son dessin donne parfois des cases plus minimalistes mais tout aussi réussies, bien que dans un style assez différent. Ceci dit son sens de la mise en scène continue de faire mouche, et puis... une aventure dans l'Angleterre romaine, on est quand même toujours preneurs non ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/brigantus-tome-2-le-picte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Une surprise de taille que cet ovni graphique et scénaristique du californien Patrick Horvath ! En effet, tout commence dans une petite ville américaine du début des années 80, tout le monde se connait et il y fait bon vivre. Sauf que, cette ville possède dans sa communauté une tueuse sanguinaire en la personne de Samantha Strong. Sous ses apparences de femme sympathique à la vie simple et rangée, elle se livre parfois à ses pulsions meurtrières et massacre des quidams rencontrés dans la grande ville voisine. car elle ne commet jamais ses crimes à Woodbrook son lieu de villegiature si paisible. Tout va donc pour le mieux jusqu'au jour où un crime atroce est commis lors de la célébration du bicentenaire de la ville ! Un psychopathe de trop à Woodbrook ? On sait bien évidemment que Sam n'est pas la tueuse, mais qui ? La lecture prend des airs de Cluedo où les fausses pistes se mêlent aux véritables indices, car vous l'aurez compris Sam est bien décidée à enquêter et trouver qui commet ces affreux crimes. Le style anthropomorphe est tout simplement splendide (Blacksad n'a qu'à bien se tenir ) , les visages sont expressifs à souhait, les cases fourmillent de détails, la justesse du trait est remarquable. Quand Winnie l'ourson côtoie Dexter, un joli monde animalier tâché de sang et de membres découpés. Bien-sûr, vous allez vous dire qu'une fois le ou les coupables trouvés, la lecture aura perdu tout intérêt; et bien pas tout à fait 🙂 . Une ou des relectures seront autant savoureuses que la première car vous chercherez les détails manqués, des attitudes étranges ou pas des si gentils habitants de Woodbrook. Un bémol qui n'en est presque pas un, on aimerait bien savoir pourquoi Sam a ces pulsions meurtrières ! Alors Patrick Horvath, un second tome en prévision ???
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Titre de l'album : Beneath the trees where nobody sees Scenariste de l'album : Patrick Horvath Dessinateur de l'album : Patrick Horvath Coloriste : Patrick Horvath Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Dans la paisible petite ville de Woodbrook, tout le monde se connaît. Mais connaît-on vraiment ses voisins ? Que font-ils quand ils pensent que personne ne les voit ? C'est ce que va tenter de découvrir Samantha Strong, avant que le tueur qui sévit en ville ne mette en péril sa parfaite petite vie... Critique : Une surprise de taille que cet ovni graphique et scénaristique du californien Patrick Horvath ! En effet, tout commence dans une petite ville américaine du début des années 80, tout le monde se connait et il y fait bon vivre. Sauf que, cette ville possède dans sa communauté une tueuse sanguinaire en la personne de Samantha Strong. Sous ses apparences de femme sympathique à la vie simple et rangée, elle se livre parfois à ses pulsions meurtrières et massacre des quidams rencontrés dans la grande ville voisine. car elle ne commet jamais ses crimes à Woodbrook son lieu de villegiature si paisible. Tout va donc pour le mieux jusqu'au jour où un crime atroce est commis lors de la célébration du bicentenaire de la ville ! Un psychopathe de trop à Woodbrook ? On sait bien évidemment que Sam n'est pas la tueuse, mais qui ? La lecture prend des airs de Cluedo où les fausses pistes se mêlent aux véritables indices, car vous l'aurez compris Sam est bien décidée à enquêter et trouver qui commet ces affreux crimes. Le style anthropomorphe est tout simplement splendide (Blacksad n'a qu'à bien se tenir ) , les visages sont expressifs à souhait, les cases fourmillent de détails, la justesse du trait est remarquable. Quand Winnie l'ourson côtoie Dexter, un joli monde animalier tâché de sang et de membres découpés. Bien-sûr, vous allez vous dire qu'une fois le ou les coupables trouvés, la lecture aura perdu tout intérêt; et bien pas tout à fait 🙂 . Une ou des relectures seront autant savoureuses que la première car vous chercherez les détails manqués, des attitudes étranges ou pas des si gentils habitants de Woodbrook. Un bémol qui n'en est presque pas un, on aimerait bien savoir pourquoi Sam a ces pulsions meurtrières ! Alors Patrick Horvath, un second tome en prévision ??? Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/beneath-the-trees-where-nobody-sees/ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'actualité est chargée chez grand Angle en ce début d'année, et cette fois-ci c'est un ovni qui nous arrive. A la poursuite de Jack Gilet nous emmène sur les traces d'un bourreau pas comme les autres. Il est en effet spécialisé dans les exécutions des animaux jugés par les hommes. Si cela semble loufoque au premier abord, la base historique de ce récit lui donne un côté lunaire encore plus prononcé. Qu'on ne soit pas dupes longtemps, parler des animaux a souvent été un bon moyen de parler des hommes, et A la poursuite de Jack Gilet ne fait pas exception en ce domaine. David Ratte a eu la très bonne idée de vite nous ajouter quelques personnages secondaires hauts en couleur qui viennent donner un peu de relief à notre malheureux Jack Gilet. Cela devient donc un road movie gentil, assez loin de la terrible vengeance décrite dans le résumé d'ailleurs. Si le tout est un peu cousu de fil blanc, la sympathie de l'ensemble avec ce délicieux petit côté loufoque m'a bien plu. A la poursuite de Jack Gilet est une lecture agréable et gentille, qui se permet même de nous interroger un peu sur la nature des choses.
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Titre de l'album : A la poursuite de Jack Gilet Scenariste de l'album : David Ratte Dessinateur de l'album : David Ratte Coloriste : David Ratte Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Jack Gilet aimait tellement les animaux qu'il ne voulait pas qu'on les abatte comme des bêtes... États-Unis, début du xxe siècle. La croyance populaire veut que les animaux aient une conscience morale. De ce fait, des tribunaux locaux jugent chevaux, mulets, taureaux, ours et cochons accusés de causer des nuisances, de gâcher des récoltes ou de provoquer des accidents mortels. À l'issue de procès surréalistes, la plupart des bêtes sont condamnées à mort. C'est là qu'intervient Jack Gilet, bourreau assermenté. Il a pour mission de faire passer de vie à trépas les animaux condamnés selon les procédures fédérales, un métier qu'il pratique avec empathie, mais qui suscite moqueries, dédain et bientôt une terrible vengeance... Critique : L'actualité est chargée chez grand Angle en ce début d'année, et cette fois-ci c'est un ovni qui nous arrive. A la poursuite de Jack Gilet nous emmène sur les traces d'un bourreau pas comme les autres. Il est en effet spécialisé dans les exécutions des animaux jugés par les hommes. Si cela semble loufoque au premier abord, la base historique de ce récit lui donne un côté lunaire encore plus prononcé. Qu'on ne soit pas dupes longtemps, parler des animaux a souvent été un bon moyen de parler des hommes, et A la poursuite de Jack Gilet ne fait pas exception en ce domaine. David Ratte a eu la très bonne idée de vite nous ajouter quelques personnages secondaires hauts en couleur qui viennent donner un peu de relief à notre malheureux Jack Gilet. Cela devient donc un road movie gentil, assez loin de la terrible vengeance décrite dans le résumé d'ailleurs. Si le tout est un peu cousu de fil blanc, la sympathie de l'ensemble avec ce délicieux petit côté loufoque m'a bien plu. A la poursuite de Jack Gilet est une lecture agréable et gentille, qui se permet même de nous interroger un peu sur la nature des choses. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-la-poursuite-de-jack-gilet/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂
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Titre de l'album : Avaler la Lune tome 1 - L'ascenseur Scenariste de l'album : Robin Cousin, Grégory Jarry Dessinateur de l'album : Lucie Castel Coloriste : Lucie Castel Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Un petit groupe de dirigeants de la tech précipite la fin de l'humanité en s'entêtant dans un projet titanesque : installer un générateur sur la Lune pour produire une énergie infinie et non polluante. 500 ans plus tard, Agafia, ado de 15 ans conçue par deux des instigateurs du projet, est envoyée sur la Lune pour achever ce qu'ont entamé ses aînés. Elle y découvre un écosystème fragile, auquel une espèce hybride d'humains s'est adaptée... et est alors confrontée à un terrible dilemme : allumer le générateur et faire repartir le vivant sur Terre, mais en sacrifiant la Lune et ses habitants... Une réflexion sur la responsabilité de l'Humanité face à sa propre extinction et à celle vivant. Critique : Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/avaler-la-lune-tome-1-l-ascenseur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Anatomie d'un commissariat - Un journaliste au plus près de la police à Roubaix
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Déjà auteur du livre le central, publié chez Bayard, Mikael Corre poursuit sa plongée dans le monde policier avec ce documentaire graphique sans concessions. Un an aux côtés des fonctionnaires de police de Roubaix à les suivre dans les interventions, mais aussi au bureau et dans la salle de repos où les langues se délient, parfois. Chapitres par chapitres, il expose ce qu'il a observé au cours de cette année en immersion profonde. Très tôt le matin il est à l'accueil et se familiarise peu à peu avec le vocabulaire employé ainsi que les nombreux acronymes. Les policiers se livrent sur leurs difficultés rencontrées au quotidien, manque d'effectif, manque de moyens etc... Comprendre sans juger, tel est son but et je dois bien avouer que les lecteurs découvriront comme lui cet univers assez éloigné des séries tv. Comment fonctionnent les geôles ? Où sont les points de deal et pourquoi ne peut-on rien faire pour endiguer ce trafic ? Les prérogatives de la direction elles mêmes diligentées par le ministère, qu'en faire alors qu'elles semblent si éloignées de la réalité du terrain ? Tant de questions posées qui permettent au journaliste de comprendre la mission presque impossible demandée aux forces de l'ordre. D'ailleurs la véritable mission de la police est-elle de faire baisser la délinquance ? Les notions abordées par le journaliste entre "défense des libertés et la demande de sécurité" prennent tout leur sens à la lecture de ce documentaire si riche d'enseignements. Vous êtes curieux d'entendre la presse véhiculer ces notions de "bavure policière" ou encore "violences des forces de l'ordre" , et bien plongez dans cette BD et partez avec les policiers sur le terrain. Pour une fois qu'il n'y a pas de jugement que la parole est laissée à ces femmes et hommes confrontés à la misère sociale au quotidien, merci Mikael Corre et Bouqé le dessinateur. Ce dernier livre des planches en noir et blanc semi-réalistes avec le juste nécessaire de détails et d'expressions des visages pour accrocher le lecteur et renforcer l'empathie. Un travail sobre et efficace. Pour l'anecdote, j'ai rencontré un policier lors d'une soirée chez des amis et il s'était présenté en ajoutant "éboueur social" pour nommer son métier. Après cette lecture, je comprends mieux la raison de ce qualificatif.-
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Titre de l'album : Anatomie d'un commissariat - Un journaliste au plus près de la police à Roubaix Scenariste de l'album : Mikael Corre Dessinateur de l'album : Bouqé Coloriste : Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Une année d'immersion au commissariat de Roubaix, par le journaliste Mikael Corre. Comment se déroule une garde à vue ? Dans quel état sont les geôles des personnes arrêtées en état d'ivresse ? Que peut la police contre le trafic de drogue ? Quelle est la part du manque de formation (initiale ou continue), du manque de moyens, de la misère sociale, des procédures inadaptées, de nos attentes contradictoires dans les dysfonctionnements de la police ? Le journaliste Mikael Corre et le dessinateur Bouqé nous donnent à voir et à entendre la police du quotidien. Pas celle qu'on aimerait, pas celle qu'on dénonce, mais celle qu'elle est. Une enquête en BD qui changera forcément votre regard sur la police. Critique : Déjà auteur du livre le central, publié chez Bayard, Mikael Corre poursuit sa plongée dans le monde policier avec ce documentaire graphique sans concessions. Un an aux côtés des fonctionnaires de police de Roubaix à les suivre dans les interventions, mais aussi au bureau et dans la salle de repos où les langues se délient, parfois. Chapitres par chapitres, il expose ce qu'il a observé au cours de cette année en immersion profonde. Très tôt le matin il est à l'accueil et se familiarise peu à peu avec le vocabulaire employé ainsi que les nombreux acronymes. Les policiers se livrent sur leurs difficultés rencontrées au quotidien, manque d'effectif, manque de moyens etc... Comprendre sans juger, tel est son but et je dois bien avouer que les lecteurs découvriront comme lui cet univers assez éloigné des séries tv. Comment fonctionnent les geôles ? Où sont les points de deal et pourquoi ne peut-on rien faire pour endiguer ce trafic ? Les prérogatives de la direction elles mêmes diligentées par le ministère, qu'en faire alors qu'elles semblent si éloignées de la réalité du terrain ? Tant de questions posées qui permettent au journaliste de comprendre la mission presque impossible demandée aux forces de l'ordre. D'ailleurs la véritable mission de la police est-elle de faire baisser la délinquance ? Les notions abordées par le journaliste entre "défense des libertés et la demande de sécurité" prennent tout leur sens à la lecture de ce documentaire si riche d'enseignements. Vous êtes curieux d'entendre la presse véhiculer ces notions de "bavure policière" ou encore "violences des forces de l'ordre" , et bien plongez dans cette BD et partez avec les policiers sur le terrain. Pour une fois qu'il n'y a pas de jugement que la parole est laissée à ces femmes et hommes confrontés à la misère sociale au quotidien, merci Mikael Corre et Bouqé le dessinateur. Ce dernier livre des planches en noir et blanc semi-réalistes avec le juste nécessaire de détails et d'expressions des visages pour accrocher le lecteur et renforcer l'empathie. Un travail sobre et efficace. Pour l'anecdote, j'ai rencontré un policier lors d'une soirée chez des amis et il s'était présenté en ajoutant "éboueur social" pour nommer son métier. Après cette lecture, je comprends mieux la raison de ce qualificatif. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/anatomie-d-un-commissariat-un-journaliste-au-plus-pres-de-la-police-a-roubaix/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voila une belle BD pour commencer l'année. Une bd feel good qui nous montre qu'il n'y a pas d'age pour croire en ses rêves. Pas d'age pour changer. Alors oui c'est plus dure. Oui il faut souvent un coup du destin. Mais cela peut parfois amener à un véritable en termes d’estime de soi et de plaisir de vie. Quand en plus ce métier et celui qui vous fait rêver depuis petit.... Et cette "crise" de la cinquantaine est supportée par une enquête plutôt bien ficelée portée par une Marcie aussi drôle que maligne. Une lecture qui ne sera pas la plus marquante de l'année mais qui permet de commencer celle-ci avec un sourire aux lèvres ce qui est déjà une très bonne chose. Une mention toute particulière à la fille de Marcie, succulente dans ses remarques et son amour pour sa mère.
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Titre de l'album : Marcie - Le point de bascule Scenariste de l'album : Cati Baur Dessinateur de l'album : Cati Baur Coloriste : Cati Baur Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Caroline mène une existence moyenne, dans un corps qu'elle juge moyen. Alors que la cinquantaine arrive, et avec elle les affres de la périménopause, elle se fait licencier d'un travail qui était, sans surprise, moyen. C'est décidé, puisque plus personne ne la remarque ni ne la considère, Caroline entreprend de mettre à profit son super pouvoir d'invisibilité pour devenir détective privée. Ce changement de cap va la conduire jusqu'à New York et à la rencontre d'elle-même, et lui permettre de renouer avec sa véritable identité, celle de Marcie Bangor ! Critique : En voila une belle BD pour commencer l'année. Une bd feel good qui nous montre qu'il n'y a pas d'age pour croire en ses rêves. Pas d'age pour changer. Alors oui c'est plus dure. Oui il faut souvent un coup du destin. Mais cela peut parfois amener à un véritable en termes d’estime de soi et de plaisir de vie. Quand en plus ce métier et celui qui vous fait rêver depuis petit.... Et cette "crise" de la cinquantaine est supportée par une enquête plutôt bien ficelée portée par une Marcie aussi drôle que maligne. Une lecture qui ne sera pas la plus marquante de l'année mais qui permet de commencer celle-ci avec un sourire aux lèvres ce qui est déjà une très bonne chose. Une mention toute particulière à la fille de Marcie, succulente dans ses remarques et son amour pour sa mère. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marcie-le-point-de-bascule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Lotus jumeaux Scenariste de l'album : Xiaoyu Dessinateur de l'album : Xiaoyu Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Fan un jeune Chinois a perdu sa femme tuée dans un bombardement japonais en 1937, il a construit un extraordinaire automate qui remplace sa femme à l'opéra. La Chine est en guerre, les enfants orphelins tentent de survivre dans la délinquance... Leur chemin croise celui de ce génial inventeur amoureux. Critique : L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lotus-jumeaux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂
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Titre de l'album : L'homme des marais Scenariste de l'album : Sergio Toppi Dessinateur de l'album : Sergio Toppi Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Dans les marais des Everglades en Floride, l'armée américaine traque les rebelles indiens Séminoles. Whitemann, un sous-officier métis, va soudain comprendre qu'il s'est trompé de camp... Critique : Dans la collection " Un homme, une aventure", voici donc le troisième volume du maître italien Toppi ! Après L'homme du Nil et L'homme du Mexique, l'éditeur grenoblois Mosquito publie L'homme des marais, une histoire de rédemption dans l'immense Floride des jeunes Etats-Unis. Cette réédition en noir et blanc démontre une nouvelle fois tout le talent de l'artiste italien mort en 2012. Son trait réaliste nous offre des visages et des costumes dans une précision photographique, puis le style graphique devient organique pour dépeindre les paysages et autres arrières-plans. Le noir et blanc fait la part belle aux protagonistes et délaisse un peu le décorum poisseux et humide de ces régions marécageuses. On y suit donc Whitemann métis engagé dans l'armée américaine afin d'isoler toujours un peu plus les tributs indiennes. On assiste à toutes les tactiques mises en place pour les éliminer ou les déloger. Les thématiques comme le racisme, l'histoire et le droit du sol sont abordées à travers les échanges entre Whitemann et ses collègues militaires, mais aussi avec les indiens qu'il va rencontrer suite à une bataille. J'ignorais pour ma part la présence d'amérindiens dans cette partie du pays, ce fut donc très intéressant de découvrir ce pan de l'histoire et une fois de plus cette capacité qu'ont les "américains" à étendre leur territoire quitte à chasser les natifs déjà là bien avant eux ! Suivre le chemin cathartique de Whitemann dans cet enfer suffoquant devient passionnant et il est difficile de lâcher le livre sans l'avoir fini ! Une fin un peu trop brutale comme souvent avec Sergio Toppi, mais une belle histoire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-des-marais/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Un best of BD au hasard
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Dernières Critiques
BD européenes/Comics
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Apogée tome 1 - Les boucles du Celadön
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Les auteurs de Renaissance n'en ont pas fini avec la SF et reviennent avec une nouvelle série qui s'annonce galactique !
Ce premier tome oscille à merveille entre les space opera, avec le début d'une guerre interstellaire, et la SF pure avec un univers ou les humains ne sont pas présents et où les espèces très évoluées sont légion.
C'est un des changements par rapport à Renaissance : ici, on est plus proche d'un mix entre Aquablue et Orbital que d'Interstellar.
Tous les ingrédients d'une bonne série de SF sont la ! Nos auteurs se payent même le luxe de mixer présentation de l'univers et démarrage d'une guerre galactique.
Cette série en 3 tomes, vues par Fred Duval comme un préquel à Renaissance, ravira les amateurs de la série principale, mais aussi les amateurs de SF tous cours qui, comme moi, n'ont pas suivi la série mère.-
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Flux
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :C'est un assez beau voyage que nous propose Jop avec la rencontre de personnages hétéroclites dans un univers qui va bouleverser de nombreux à priori ! Le titre "Flux" va prendre tout son sens au fil de la lecture, en se multipliant sous divers facettes. Tout d'abord le flux de découverte, avec notre héroïne Tildä missionnée par une grande compagnie énergétique pour y effectuer des relevés et diverses analyses des sols. Un évènement climatique inattendu avec une averse de pluie accompagnée de multiples orages va bouleverser les certitudes de la jeune exploratrice. Les paysages auparavant désertiques de cette planète vont de façon soudaine se transformer en campagnes verdoyantes et marécageuses. Sa rencontre avec un poète volontairement égaré, et la transformation de leurs corps va les pousser à entreprendre un flux migratoire vers la civilisation pour tenter de comprendre ces phénomènes extraordinaires. Flux temporel ensuite avec des colons vieillissants ou rajeunissants, voire métamorphosés en animaux. Mais aussi flux gravitationnel avec une mystérieuse boule noire lévitant, accompagnée d'une silhouette extra-terrestre suivant notre duo déboussolé ! Pour illustrer ce monde mystérieux, Jop réalise des planches à l'aquarelle en couleurs directes et charge en lavis les ciels ombrageux. Il impose une couleur dominante adaptée aux paysages rencontrés et aux variations de climat, cela renforce l'immersion du lecteur, un flux de couleurs judicieux 😉 . Le noir et blanc s'invite dans des double-pages illustrant une vieille dame prenant soin de son jardin, qui est-elle, quand est-elle ?? Un flux de mystères s'invite à son tour ! Laissez-vous entrainer dans ce flux de lecture aux côtés de Tildä et le poète San dans cette odyssée temporo-écologique favorisant la réflexion sur de nombreux sujets 😉 .
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Kevin Nivek, -
Mangas
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Silence tome 4
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Mais que j'adore ces mangakas francais. Je me répète souvent, mais ce genre de manga sont, en France, salutaire.
L'intelligence du scenario et l'inventivité de l'histoire, rompant complément avec les modes et habitudes des mangas japonais, donnent un véritable coup de fouet aux lecteurs.
Ce tome est, en termes de scenario, magique. Il traite aussi bien de Lame et ses retrouvailles avec Ové que de la question de la responsabilité des puissants et des dérives,
qui semblent impossibles à éviter, du sentiment que cette puissance amenée.
Le tome précédent nous avait deja laissé entrevoir certaine limite du fonctionnement de Hautfort. Ce tome 4 nous montre à quel point la peur permet au plus grand nombre d'accepter
des traitements que l'on jugerait inacceptable par ailleurs. Peur que le pouvoir en place se garde bien de dissiper bien sur.
Ce tome est encore hyper dynamique en termes de scenario et de plus l'on sent bien que Yoann Vernière à gagner en fluidité graphique !
Surement le meilleur tome d'une série qui, après avoir surpris, confirme qu'elle est l'un des shonen du moment.-
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poseidon2, -
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Please ! Freeze ! Please !
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :C’est parce qu’il fait froid dans la bibliothèque du lycée que les deux jeunes filles en charge demandent à leur camarade de leur servir de bouillotte. Ce dernier ne semble pas craindre le froid vu qu’il se promène en chemise en plein hiver. Mais se blottir contre lui ne permet pas que de se réchauffer les mains, cela réveille aussi la libido des jeunes adolescents encore novices en la matière. Quoi de mieux que d’explorer sa sexualité en condition réelle tout en se réchauffant ?
Ne vous y trompez pas, on est bien dans un hentai donc l’innocence est toute relative… Si nos tourtereaux sont bel et bien innocents au début du livre, ils ne sont pas naïfs et vont aller découvrir leur corps et celui de leur partenaire en augmentant leurs expériences jusqu’à perdre leur virginité. Ils vont même au-delà car après y avoir goûté, ils en redemandent !!
Le point fort de ce manga c’est l’égalité fille-garçon. Ils sont au même niveau d’expérience au début et il n’y en n’a pas un qui prend l’avantage sur un autre : chacun à tour de rôle prend l’initiative, chacun est donneur et receveur et chacun achète des préservatifs ! Ça aussi c’est bien de la souligner car souvent la protection des rapports n’est pas le fort de ce genre de littérature !
Côté graphisme, on apprécie qu’il n’y ait pas d’extravagance, nos jeunes sont plutôt bien lotis mais tout reste dans la limite du possible. Et côté scénario, il y a une petite touche coquine supplémentaire en faisant se dérouler leurs ébats au cœur d’une bibliothèque, parfois dans un rayon peu fréquenté… un fantasme pour certains.
Au final, on a une histoire agréable à lire et à regarder, classique sans en faire trop qui a un certain charme, celui de l’innocence qui s’épanouit peut-être…-
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Nickad, -
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Tokyo, ces jours-ci tome 1
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Voici un beau et complexe manga pour adulte. Un manga qui nous raconte l'histoire d'un homme qui n'est plus bien dans son métier d'éditeur et qui, après un échec, a envie de tout envoyer balader en commençant par son travail duquel il démissionne.
S'en suis une réflexion de fond sur le monde de l'édition, le métier d'éditeur, mais aussi celui de mangaka. Une réflexion sur la vie en générale et sur les remises en question que peuvent amener l'age.
Si le trait pourra sembler difficile de prime abord, la lecture est étrangement captivante tout comme la vie des différents protagonistes.
Le bon premier tome d'une minisérie prévue en 3.-
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poseidon2, -
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