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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 9335 derniers jours.

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  1. La dernière semaine
  2. The_PoP

    Turo - Intégrale - Tomes 1 à 4

    J'ai découvert le travail de Mateo Guerrero sur Jakob Kayne et j'avais adoré. Par contre je ne sais pas trop comment mais j'étais passé à côté de Turo lors de sa sortie. Les éditions du Lombard ayant eu la gentillesse de me laisser la possibilité de réparer ce tort, je vous avoue que je me suis jeté sur cette intégrale. Et je me suis régalé. Certes le public cible est probablement un poil plus jeunesse que la fantasy que j'apprécie habituellement, mais ce Turo est décidément plein de qualités. D'abord l'intégrale qui présente les 4 albums sortis, qui proposent une fin, certes ouverte, mais une fin de cycle tout de même. Une intégrale de 4 tomes c'est pile poil le format agréable à lire et suffisamment durable pour contenter le collectionneur aguerri. L'histoire est bien foutue, sur deux époques, avec suffisamment de mystères et de personnages secondaires pour nous intéresser même si elle semble pécher parfois par certaines naïvetés narratives, défauts de jeunesse que l'on pardonne facilement vu le charme de l'ensemble. Cette super aventure d'héroïque Fantasy est en plus servie par le dessin plein de charme de Mateo Guerrero. Certes depuis on peut voir qu'il s'est aguerri, mais le tout relève déjà d'un sacré niveau et nous rend les personnages attachants et le monde comme les créatures qui le peuplent intéressantes. En bref vous l'aurez compris, j'ai savouré ce petit plaisir coupable d'héroïque fantasy qui si elle ne brille pas par son originalité ou son scénario, a pourtant l'immense mérite de réussir son dosage entre action, aventure, et humour pour nous proposer 4 tomes qu'on referme en regrettant qu'un second cycle n'ai pas vu le jour. Merci Le Lombard, merci Mateo.
  3. Titre de l'album : Turo - Intégrale - Tomes 1 à 4 Scenariste de l'album : Mateo Guerrero Dessinateur de l'album : Mateo Guerrero Coloriste : Javi Montes Editeur de l'album : Mahô Note : Résumé de l'album : Aussi insouciant qu'à l'accoutumée et comptant sur sa force exceptionnelle pour le protéger du danger, le jeune Turo était parti chasser en forêt afin de nourrir les siens. Prudent, il savait qu'il ne faut guère traîner sur les terres du Grand Dragon par crainte des fantômes. En revanche, comment pouvait-il savoir que ces derniers étaient à la poursuite de mercenaires ayant remué les débris du passé d'un peu trop près et qu'ils lui tomberaient dessus en plein jour...? Bien malgré lui, le voilà embarqué dans le genre d'histoire dont on fait les légendes. Cette intégrale reprend les quatre albums de la série. Critique : J'ai découvert le travail de Mateo Guerrero sur Jakob Kayne et j'avais adoré. Par contre je ne sais pas trop comment mais j'étais passé à côté de Turo lors de sa sortie. Les éditions du Lombard ayant eu la gentillesse de me laisser la possibilité de réparer ce tort, je vous avoue que je me suis jeté sur cette intégrale. Et je me suis régalé. Certes le public cible est probablement un poil plus jeunesse que la fantasy que j'apprécie habituellement, mais ce Turo est décidément plein de qualités. D'abord l'intégrale qui présente les 4 albums sortis, qui proposent une fin, certes ouverte, mais une fin de cycle tout de même. Une intégrale de 4 tomes c'est pile poil le format agréable à lire et suffisamment durable pour contenter le collectionneur aguerri. L'histoire est bien foutue, sur deux époques, avec suffisamment de mystères et de personnages secondaires pour nous intéresser même si elle semble pécher parfois par certaines naïvetés narratives, défauts de jeunesse que l'on pardonne facilement vu le charme de l'ensemble. Cette super aventure d'héroïque Fantasy est en plus servie par le dessin plein de charme de Mateo Guerrero. Certes depuis on peut voir qu'il s'est aguerri, mais le tout relève déjà d'un sacré niveau et nous rend les personnages attachants et le monde comme les créatures qui le peuplent intéressantes. En bref vous l'aurez compris, j'ai savouré ce petit plaisir coupable d'héroïque fantasy qui si elle ne brille pas par son originalité ou son scénario, a pourtant l'immense mérite de réussir son dosage entre action, aventure, et humour pour nous proposer 4 tomes qu'on referme en regrettant qu'un second cycle n'ai pas vu le jour. Merci Le Lombard, merci Mateo. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/integrale-turo?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Kid Noize t3 (fin)

    Troisième et dernier tome de Kid Noize et fin légèrement trop rapide à mon gout. Après un tome deux excellent, avec une densification de l'histoire assez rare dans les albums jeunesses, on attendait de cette conclusion qu'elle prenne un peu plus son temps dans les moments importants. Ce n'est malheureusement pas assez le cas. En effet si l'essentiel y est, le combat final et les motivations de nos personnages principaux au moment crucial, que ce soit Kid Noize ou son ennemi, restent trop vagues. Kid Toussaint utilise uniquement les dessins pour faire comprendre les sentiments des deux personnages lors de l’affrontement final. Cela laisse au lecteur la responsabilité de la compréhension de cette scène critique. Le lectorat cible état un public jeune, je pense que quelques explications textuelles en plus auraient aidé à une compréhension accrue. C'est un brin dommage car l'ensemble est quand même assez solide sinon.
  5. Titre de l'album : Kid Noize t3 (fin) Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Otocto Coloriste : Otocto Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Kid Noize, depuis qu'il est capable d'ouvrir ses propres triangles, assure encore plus grave, niveau livraison de paquets remplis de rêves, d'autant que les triangles de Maman, son employeur, se font eux plus rares... Mais ce job de livreur interdimensionnel, entre la Terre et son monde de Nowera, le satisfait de moins en moins, car le jeune homme à tête de singe rêve toujours d'une carrière de DJ. Multipliant les voyages non autorisés par Maman, Kid voit son pote canin Ray se faire enlever sous ses yeux par des créatures utilisant des triangles identiques aux siens mais de couleur rouge... Kid l'ignore, mais il va découvrir que son pouvoir n'est pas anodin. Et qu'il est le dernier espoir de son monde, mais aussi des rêves des humains, menacés par un ennemi mortel : le Talker et ses légions de corbeaux... Après avoir installé leur univers onirique et aventureux, puis en avoir révélé la part sombre, le DJ international Kid Noize, Lapuss' et Otocto font feu de tous leurs talents pour ce grand final ! Critique : Troisième et dernier tome de Kid Noize et fin légèrement trop rapide à mon gout. Après un tome deux excellent, avec une densification de l'histoire assez rare dans les albums jeunesses, on attendait de cette conclusion qu'elle prenne un peu plus son temps dans les moments importants. Ce n'est malheureusement pas assez le cas. En effet si l'essentiel y est, le combat final et les motivations de nos personnages principaux au moment crucial, que ce soit Kid Noize ou son ennemi, restent trop vagues. Kid Toussaint utilise uniquement les dessins pour faire comprendre les sentiments des deux personnages lors de l’affrontement final. Cela laisse au lecteur la responsabilité de la compréhension de cette scène critique. Le lectorat cible état un public jeune, je pense que quelques explications textuelles en plus auraient aidé à une compréhension accrue. C'est un brin dommage car l'ensemble est quand même assez solide sinon. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kid-noize-tome-3-l-heritage-de-nowera?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Yézidie !

    Titre de l'album : Yézidie ! Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Mini Ludvin Coloriste : Mini Ludvin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Nord de l'Irak. De nos jours. Un exfiltreur d'otages. Deux adolescentes à sauver. Dont une radicalisée par Daesh. Un webtoon pour comprendre l'embrigadement terroriste. Et découvrir comment un smartphone peut être une arme... Critique : Matthieu Ducoudray nous parle, dans son nouvel album, d’une communauté religieuse pour ainsi dire inconnus en France : les Yeziris. Cette communauté se base sur une croyance en un dieu unique, mais dont la « mythologie » pioche un peu dans toutes les autres religions monothéistes. Mais les Yeziri sont surtout la cible principale des fondamentalistes musulmans comme le groupuscule terroriste Daesch. Ducoudray décide de nous présenter, via les illustrations de Mini Ludvin reconnue pour son Grimoire d'Elfie, ce qu’il est advenu de ce peuple lors de l’avènement de Daesch, et ce, via le destin d’une petite fille. Cette histoire est poignante autant que révoltante. Une belle découverte et un manque comblé dans mes connaissances. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yezidie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. poseidon2

    Yézidie !

    Matthieu Ducoudray nous parle, dans son nouvel album, d’une communauté religieuse pour ainsi dire inconnus en France : les Yeziris. Cette communauté se base sur une croyance en un dieu unique, mais dont la « mythologie » pioche un peu dans toutes les autres religions monothéistes. Mais les Yeziri sont surtout la cible principale des fondamentalistes musulmans comme le groupuscule terroriste Daesch. Ducoudray décide de nous présenter, via les illustrations de Mini Ludvin reconnue pour son Grimoire d'Elfie, ce qu’il est advenu de ce peuple lors de l’avènement de Daesch, et ce, via le destin d’une petite fille. Cette histoire est poignante autant que révoltante. Une belle découverte et un manque comblé dans mes connaissances.
  8. Oh qu'elle commence à être sympathique cette série. Toujours très orientée jeunesse, elle coche cependant la nécessaire case : lecture super sympa aussi pour papa ou maman. Toujours située dans cette époque qu'on peine tant à situer dans notre histoire moderne, avec ses héros, souvent ridicules mais jamais vaincus, on se régale des jeux de mots, humour de situation et personnages ubuesques et autres trognes connues dans les décors. Le scénario se tient bien comme toujours et nous donne du fil à retordre jusqu'à la fin, multipliant quelques savoureuses fausses pistes. Alors je ne vais pas crier au génie, mais c'est quand même bien réussi tout cela, et je ne suis guère surpris d'arriver à ce sixième tome avec toujours autant de fraicheur. Le dessin d'Arnaud Poitevin est remarquable depuis le début de cette série, ne cédant pas à la facilité de réaliser une série jeunesse, à l'image de son compère Régis Hautière au scénario qui nous livre des histoires claires mais pas simplistes.
  9. Titre de l'album : Une aventure des spectaculaires - Tome 6 - Les spectaculaires font leur cirque chez Jules Vernes Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Arnaud Poitevin Coloriste : Christophe Bouchard Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Les Spectaculaires sont en pleine remise en question : les finances du cabaret des ombres sont au plus mal, et leurs aventures de justiciers masqués ont fait passer leur carrière artistique au second plan. Pour leur prochain spectacle, ils n'ont donc pas le droit à l'erreur ! Alors en pleine recherche d'une ville de province pour pouvoir le tester avant de le jouer face au terrible public parisien, ils sont interrompus par un professeur Pipolet tout à fait bouleversé : son ami Jules Verne lui a écrit et lui demande le rejoindre au plus vite à Amiens. Seul problème : l'écrivain est déjà décédé il y a plus de six ans... Pour les Spectaculaires, plus aucun doute sur la ville qui accueillera les préparatifs de leur spectacle... et leurs prochaines aventures ! Critique : Oh qu'elle commence à être sympathique cette série. Toujours très orientée jeunesse, elle coche cependant la nécessaire case : lecture super sympa aussi pour papa ou maman. Toujours située dans cette époque qu'on peine tant à situer dans notre histoire moderne, avec ses héros, souvent ridicules mais jamais vaincus, on se régale des jeux de mots, humour de situation et personnages ubuesques et autres trognes connues dans les décors. Le scénario se tient bien comme toujours et nous donne du fil à retordre jusqu'à la fin, multipliant quelques savoureuses fausses pistes. Alors je ne vais pas crier au génie, mais c'est quand même bien réussi tout cela, et je ne suis guère surpris d'arriver à ce sixième tome avec toujours autant de fraicheur. Le dessin d'Arnaud Poitevin est remarquable depuis le début de cette série, ne cédant pas à la facilité de réaliser une série jeunesse, à l'image de son compère Régis Hautière au scénario qui nous livre des histoires claires mais pas simplistes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/une-aventure-des-spectaculaires-tome-6?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. The_PoP

    Cadres noirs - Tome 2 - Pendant

    Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite !
  11. Titre de l'album : Cadres noirs - Tome 2 - Pendant Scenariste de l'album : Pascal Bertho Dessinateur de l'album : Giuseppe Liotti Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alain Delambre est un cadre de 57 ans anéanti par quatre années de chômage sans espoir. Quand l'opportunité d'un entretien d'embauche pour un grand groupe s'offre à lui, il n'hésite pas à s'impliquer corps et âme dans la méthode de recrutement quelque peu étrange : un jeu de rôles sous forme de prise d'otages, qui tourne mal et le fait se retrouver en prison. Incarcéré dans l'attente de son jugement, il tente de justifier ses actes auprès de l'opinion publique, et de maintenir les liens avec sa famille dévastée par le drame. Ses méthodes interpellent cependant les industriels responsables de sa situation : et si Alain Delambre avait tout planifié dès le début... ? Critique : Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite ! Autres infos : D'après le roman de Pierre Lemaître Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cadres-noirs-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Avant
  13. Titre de l'album : Le royal fondement Scenariste de l'album : Philippe Charlot Dessinateur de l'album : Éric Hübsch Coloriste : Éric Hübsch Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Ne tournons pas autour du pot, il sera ici question d'Histoire, d'Amour... et de bistouri recourbé à la royale. Nous sommes en 1686. Le Roi souffre... et pas de n'importe où. Une fistule, aussi vilaine que mal placée, le torture depuis des mois. L'opération, délicate, inédite, mortelle peut-être, est la dernière option qui s'offre à Louis le quatorzième. Une occasion rare d'approcher le Soleil, par sa face cachée, alors que, hurlant à la lune, les princes d'Europe montrent déjà les dents, prêts à déchiqueter le Royaume de France. Le jeune Geoffroy, lui, voit grand, très grand : barbier, en voilà un métier qui plaît aux dames. Il faut dire qu'elles ne se bousculent pas dans l'échoppe de son boucher de père. Ne serait-ce pas la faute de cette enseigne qui encadre la porte de la boutique ? Il est écrit : Chez l'imbécile heureux qui a vendu sa promise en morceaux. Et oui, dans la famille, on ne fait pas les choses à moitié, lorsqu'il s'agit d'amour. Critique : Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici : Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-royal-fondement?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Le royal fondement

    Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
  15. 1 an après le début de la guerre en Ukraine, Futuropolis nous livre un ouvrage reprenant les base de cette guerre qui a réellement commencé en 2014, mais surtout un recueil de réactions d'Ukrainien avec l'évolution de leur point de vue au cours des différentes étapes du début de cette guerre. Difficile de commenter ce que l'on peut lire dans cet ouvrage sans tomber dans de l'écœurement. Les récits nous montre à quel point les mois passer fur durs pour les Ukrainiens, mais nous rappelle aussi que cette guerre est loin d'être finie. Un devoir de mémoires en avance et surtout une piqure de rappel pour les européens de l'ouest qui ne voient plus dans cette guerre qu'un alourdissement de leurs factures de gaz et de l'électricité
  16. Titre de l'album : Les cahiers Ukrainien - Journal d'une invasion Scenariste de l'album : Igort Dessinateur de l'album : Igort Coloriste : Igort Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Igort a vécu en Ukraine, la famille de son épouse y vit toujours. Après avoir raconté les racines de ce conflit dans Les Cahiers ukrainiens et Les Cahiers russes, il revient sur ce sujet pour donner une voix à ceux que généralement on entend peu : les gens ordinaires qui vivent et subissent les conséquences d’une guerre insensée et brutale. Un récit écrit en temps réel qui témoigne de l’horreur : une vie sous les bombardements, dans les villes assiégées… et puis la résistance, la détermination d’un peuple qui souffre mais ne cède pas. Un livre bouleversant et essentiel dont l’espoir, la désillusion, la fierté et la solidarité construisent la structure dramatique. Critique : 1 an après le début de la guerre en Ukraine, Futuropolis nous livre un ouvrage reprenant les base de cette guerre qui a réellement commencé en 2014, mais surtout un recueil de réactions d'Ukrainien avec l'évolution de leur point de vue au cours des différentes étapes du début de cette guerre. Difficile de commenter ce que l'on peut lire dans cet ouvrage sans tomber dans de l'écœurement. Les récits nous montre à quel point les mois passer fur durs pour les Ukrainiens, mais nous rappelle aussi que cette guerre est loin d'être finie. Un devoir de mémoires en avance et surtout une piqure de rappel pour les européens de l'ouest qui ne voient plus dans cette guerre qu'un alourdissement de leurs factures de gaz et de l'électricité Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-cahiers-d-ukraine-journal-d-une-invasion?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. poseidon2

    Arcana t2 : Le parcours du fou

    Rhhhhaaaaa c'est dans la sélection jeunesse qu'il faut que je cherche alors si je veux trouver une BD ambitieuse qui veut vraiment raconter une histoire et prendre le temps de la faire bien. Car ce tome 2 d'Arcana nous livre des détails des arcanes via un tome entier sur la "compétition" devant designer la nouvelle Grande prêtresse. Si le suspens n'est pas à son comble, on ne peut que tomber sous le charme de la densité de l'univers proposée par Serena Blasco. Entre détails sur l'attribution des pouvoirs, sur les différents arcanes et sous arcanes, mais aussi des pistes sur les ennemis qui veulent renverser l'univers d'Arcana ! Un excellent tome 2 qui promet une histoire en 4 tomes qui nous portera, à n'en pas douter, dans une aventure immersive comme rarement.
  18. Titre de l'album : Arcana t2 : Le parcours du fou Scenariste de l'album : Serena Blasco Dessinateur de l'album : Serena Blasco Coloriste : Serena Blasco Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : 21 épreuves, des pouvoirs, et des plantes carnivores. La première année au Coven du Tarot n'a pas été de tout repos pour Flora et Fauna. Après avoir découvert leur parenté et affronté plusieurs créatures, elles ont assisté à la grande attaque qui a mis fin aux jours de la Grande Prêtresse.Flora est toujours la seule apprentie de l'arcane de la Mort et Fauna est appelée avec le reste des apprentis et élus de la Grande Prêtresse à participer au célèbre parcours des 21 portes, afin d'élire sa successeure.Accompagnée de Flora, elle va devoir traverser les épreuves proposées par chaque Arcane Majeur. De l'Ermite, la Mort, ou encore la Tour, Fauna et Flora vont devoir affronter leurs plus grandes peurs et réveiller leurs potentiels. Critique : Rhhhhaaaaa c'est dans la sélection jeunesse qu'il faut que je cherche alors si je veux trouver une BD ambitieuse qui veut vraiment raconter une histoire et prendre le temps de la faire bien. Car ce tome 2 d'Arcana nous livre des détails des arcanes via un tome entier sur la "compétition" devant designer la nouvelle Grande prêtresse. Si le suspens n'est pas à son comble, on ne peut que tomber sous le charme de la densité de l'univers proposée par Serena Blasco. Entre détails sur l'attribution des pouvoirs, sur les différents arcanes et sous arcanes, mais aussi des pistes sur les ennemis qui veulent renverser l'univers d'Arcana ! Un excellent tome 2 qui promet une histoire en 4 tomes qui nous portera, à n'en pas douter, dans une aventure immersive comme rarement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arcana-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. The_PoP

    Lozère apocalypse

    Pffff, rarement une bd m'aura donné autant de fil à retordre. Le Lombard nous avait prévenu, c'est un OVNI. Bon moi j'aime beaucoup la Lozère alors par principe j'attaque ma bd sereinement. 10 pages plus tard je la repose. Pas possible, ça part dans tous les sens, le dessin semble gentillet mais le ssituations sont plus wtf les unes que les autres, ça donne une impression de foutoir mais avec un humour qui me prend pas tellement. Un peu too much pour moi, je passe mon tour. Et puis je me dis que quand même c'est dommage, et puis que ça n'a beau ressembler à rien, cela ressemble pourtant diablement à Mutafukaz qui m'avait laissé aussi au début très très dubitatif. Seconde chance, deuxième essai donc, je m'accroche. Et petit à petit la mayonnaise prend, elle prend bien même puisque je la finis d'une traite. Alors attention tous les défauts du début ne sont pas gomés, il y a bien dans cet opus 4 nouvelles idées et inventions scénaristiques dingues par pages (ou presque), faut vraiment s'accrocher à son slip tout le long. L'auteur est complètement barré, mais étrangement le tout finit par être cohérent. Il se passe 10000 choses, tout n'est pas encore clair clair, mais en fait on se surprend à penser que le tome 2 répondra globalement à pas mal de choses. Mais qu'on se le dise, entre une violence très assumée, un propos dur, des dessins cartoonesques, et un scénario complètement dingue, faut pas ouvrir Apocalypse Lozère en pensant aller aux champignons et pêcher la truite à Villefort. C'est d'ailleurs mon principal bémol à cet opus, que ça se passe en Lozère ou dans un autre coin de campagne du monde ne change pas grand chose à l'histoire et aux dessins. Le tout forme un Mutafukaz à la française, peut être un poil moins prenant et marrant, mais tout aussi inventif et finalement crédible. Bravo, ça semblait pas gagné, et il faudra s'accrocher pour les téméraires qui franchiront le pas. Je ne note pas, parce que clairement Lozère Apocalypse ne peut pas faire l'objet d'une note.
  20. Titre de l'album : Lozère apocalypse Scenariste de l'album : Stan Silas Dessinateur de l'album : Stan Silas Coloriste : Stan Silas Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Les « alevins » sont surexcités : pour leur douze ans, l'institution qui les a placés en famille d'accueil leur paye un vol vers de super vacances ! Malheureusement, leur avion s'écrase au-dessus de la Lozère et les secours n'arrivent pas. Lorsqu'un groupe d'adolescents mutés en poulets attaque violemment les survivants, ces derniers n'ont d'autre choix que de suivre un renard bipède et loquace. Et ils ne sont vraiment - mais alors vraiment - pas au bout de leurs surprises ! Critique : Pffff, rarement une bd m'aura donné autant de fil à retordre. Le Lombard nous avait prévenu, c'est un OVNI. Bon moi j'aime beaucoup la Lozère alors par principe j'attaque ma bd sereinement. 10 pages plus tard je la repose. Pas possible, ça part dans tous les sens, le dessin semble gentillet mais le ssituations sont plus wtf les unes que les autres, ça donne une impression de foutoir mais avec un humour qui me prend pas tellement. Un peu too much pour moi, je passe mon tour. Et puis je me dis que quand même c'est dommage, et puis que ça n'a beau ressembler à rien, cela ressemble pourtant diablement à Mutafukaz qui m'avait laissé aussi au début très très dubitatif. Seconde chance, deuxième essai donc, je m'accroche. Et petit à petit la mayonnaise prend, elle prend bien même puisque je la finis d'une traite. Alors attention tous les défauts du début ne sont pas gomés, il y a bien dans cet opus 4 nouvelles idées et inventions scénaristiques dingues par pages (ou presque), faut vraiment s'accrocher à son slip tout le long. L'auteur est complètement barré, mais étrangement le tout finit par être cohérent. Il se passe 10000 choses, tout n'est pas encore clair clair, mais en fait on se surprend à penser que le tome 2 répondra globalement à pas mal de choses. Mais qu'on se le dise, entre une violence très assumée, un propos dur, des dessins cartoonesques, et un scénario complètement dingue, faut pas ouvrir Apocalypse Lozère en pensant aller aux champignons et pêcher la truite à Villefort. C'est d'ailleurs mon principal bémol à cet opus, que ça se passe en Lozère ou dans un autre coin de campagne du monde ne change pas grand chose à l'histoire et aux dessins. Le tout forme un Mutafukaz à la française, peut être un poil moins prenant et marrant, mais tout aussi inventif et finalement crédible. Bravo, ça semblait pas gagné, et il faudra s'accrocher pour les téméraires qui franchiront le pas. Je ne note pas, parce que clairement Lozère Apocalypse ne peut pas faire l'objet d'une note. Autres infos : Histoire complète prévue en deux tomes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lozere-apocalypse-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. The_PoP

    Issunboshi - Le petit Samouraï

    Bon les éditeurs parlent de roman graphique... mais dur de catégoriser ce petit ovni que constitue Issunboshi tant il emprunte de la bd, du manga et du comics. Quoiqu'il en soit c'est une très belle réussite pour cet auteur qui nous vient d'Hawaï et qui a fait ses armes dans le monde du cinéma d'animation. Et cela se voit, son Issunboshi est parfait dans les animations, les plans choisis, le découpage comme le nécessaire minimalisme demandé dans un one shot. On se régale, le résultat est très propre. Pour certains ce sera un peu trop lisse, mais j'y ai trouvé pour ma part un petit supplément d'âme. Seul regret pour ma part, son choix de ne pas coloriser son récit, je crois qu'on est passé à côté de quelques planches qui nous en auraient mis plein la vue avec un coloriste digne de ce nom. Tant pis. Pour le reste Issunboshi est une jolie aventure issue d'un conte populaire Japonais, dans un monde médiéval fantastique réussi. Les enjeux sont simples, les personnages aussi, mais on se plait pourtant à suivre cette aventure avec beaucoup d'intérêt. Je me suis régalé tout au long de ces 100 pages au format comics. Je ne peux que vous le recommander, c'est l'un de mes coups de coeur du moment et même si l'on peut trouver le conte assez simpliste voir manichéen, c'est juste réussi.
  22. Titre de l'album : Issunboshi - Le petit Samouraï Scenariste de l'album : Ryan Lang Dessinateur de l'album : Ryan Lang Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Dans un Japon féodal où le mythe et le folklore sont réels, un démon décide de reforger une arme ancienne très puissante pour conquérir le monde. La légende dit que seul un véritable guerrier sans peur pourra l'arrêter. Au même moment, sur une autre île, naît Issunboshi, un jeune garçon d'à peine quelques centimètres de haut. Malgré sa petite taille, il suit l'entrainement pour devenir samouraï. Et si c'était sur ses petites épaules que reposait le sort du monde ? Issunboshi, par les choix qu'il va faire, nous rappelle qu'on ne nait pas héros, on trouve le courage d'en devenir un. Critique : Bon les éditeurs parlent de roman graphique... mais dur de catégoriser ce petit ovni que constitue Issunboshi tant il emprunte de la bd, du manga et du comics. Quoiqu'il en soit c'est une très belle réussite pour cet auteur qui nous vient d'Hawaï et qui a fait ses armes dans le monde du cinéma d'animation. Et cela se voit, son Issunboshi est parfait dans les animations, les plans choisis, le découpage comme le nécessaire minimalisme demandé dans un one shot. On se régale, le résultat est très propre. Pour certains ce sera un peu trop lisse, mais j'y ai trouvé pour ma part un petit supplément d'âme. Seul regret pour ma part, son choix de ne pas coloriser son récit, je crois qu'on est passé à côté de quelques planches qui nous en auraient mis plein la vue avec un coloriste digne de ce nom. Tant pis. Pour le reste Issunboshi est une jolie aventure issue d'un conte populaire Japonais, dans un monde médiéval fantastique réussi. Les enjeux sont simples, les personnages aussi, mais on se plait pourtant à suivre cette aventure avec beaucoup d'intérêt. Je me suis régalé tout au long de ces 100 pages au format comics. Je ne peux que vous le recommander, c'est l'un de mes coups de coeur du moment et même si l'on peut trouver le conte assez simpliste voir manichéen, c'est juste réussi. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/issunboshi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Mes cop's t14 : Mes éco cop's

    Nouvel album de mes cops axés sur l'écologie et sur la vision des filles de 17-18 ans sur ce mot qui prend de plus en plus de place dans leur vie. Avec humour et une vraie réflexion sur la façon dont pensent les filles de cet âge-là, entre volonté de bien faire, mais envie des jeunes filles de ne pas se prendre la tête, Cazeneuve réussi encore une fois à nous divertir et à faire grandir ses personnages. Après autant de numéro, c'est toujours aussi impressionnant.
  24. Titre de l'album : Mes cop's t14 : Mes éco cop's Scenariste de l'album : Christophe Cazenove Dessinateur de l'album : Philippe Fenech Coloriste : Philippe Fenech Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Copine marrante, râleuse ou fofolle... Quelle Cop's êtes-vous ?! Jess et ses Cop's ont décidé d'avoir Karine pour modèle. Elles vont essayer de prendre soin d'elles avec des produits et des aliments plus sains. Sauf que ce que fait Karine, comme cuisiner des steaks à la pelure de carotte, elle seule est capable de le faire. Quand une grève des éboueurs couplée à une tempête disperse les ordures de la ville aux quatre vents, les filles se transforment en sauveuses de l'environnement. Car avant de prendre soin de soi, le défi est surtout de prendre soin de la nature ! Critique : Nouvel album de mes cops axés sur l'écologie et sur la vision des filles de 17-18 ans sur ce mot qui prend de plus en plus de place dans leur vie. Avec humour et une vraie réflexion sur la façon dont pensent les filles de cet âge-là, entre volonté de bien faire, mais envie des jeunes filles de ne pas se prendre la tête, Cazeneuve réussi encore une fois à nous divertir et à faire grandir ses personnages. Après autant de numéro, c'est toujours aussi impressionnant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mes-cop-s-tome-14?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Le second tome de Karolus Magnus ne parvient pas à répondre pour moi à cette question : pourquoi avoir choisi comme titre de cette série le personnage de Charlemagne alors qu'il est finalement un personnage assez secondaire de cette histoire. Karolus Magnus nous présente surtout l'histoire de la vengeance d'un prince déchu et des Vascons, peuple qui va entrainer entre autre la chute de Roland de Roncevaux (version française des faits). C'est plutôt une bonne idée tant cette période est peu représentée en bd, vite évacuée pendant nos cours d'histoire et assez brouillonne dans nos esprits. présenter en plus le point de vue d'un peuple "mineur" au regard de l'histoire à ce moment là est bien vu. On n'en garde que la chanson de Rolland et cela tombe bien puisqu'ici on va nous en présenter une autre version d'un autre point de vue. On retrouvera donc le dessin d'Eon avec grand plaisir puisque ce dernier nous rend des personnages et décors moyen âgeux plus qu'agréables et des scènes de batailles réussies. Le tout forme un ensemble qui s'il ne brille pas particulièrement par sa finesse, remplit son rôle à merveille et nous immerge dans ce monde là. Tant mieux. Je suis plus circonspect quand au choix narratifs de Jean-Claude Bartoll qui à mon sens dilue un peu trop son intrigue et ses personnages, un peu nombreux pour une série prévue en 3 tomes.
  26. Titre de l'album : Karolus Magnus - Tome 2 - La trahison de Brunehilde Scenariste de l'album : Jean-Claude Bartoll Dessinateur de l'album : Eon Coloriste : Simona Rossi & Eon Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Nous retrouvons l'ancien otage Vascon, lutter contre son oncle Félon, meurtrier du Duc de Vasconie. Karolus Magnus, poursuit sa conquête des terres au-delà des Pyrénées mais la trahison du gouverneur de Saragosse va contrecarrer ses plans alors que Brunhilde et Marwan disparaissent dans cette cité fortifiée... Critique : Le second tome de Karolus Magnus ne parvient pas à répondre pour moi à cette question : pourquoi avoir choisi comme titre de cette série le personnage de Charlemagne alors qu'il est finalement un personnage assez secondaire de cette histoire. Karolus Magnus nous présente surtout l'histoire de la vengeance d'un prince déchu et des Vascons, peuple qui va entrainer entre autre la chute de Roland de Roncevaux (version française des faits). C'est plutôt une bonne idée tant cette période est peu représentée en bd, vite évacuée pendant nos cours d'histoire et assez brouillonne dans nos esprits. présenter en plus le point de vue d'un peuple "mineur" au regard de l'histoire à ce moment là est bien vu. On n'en garde que la chanson de Rolland et cela tombe bien puisqu'ici on va nous en présenter une autre version d'un autre point de vue. On retrouvera donc le dessin d'Eon avec grand plaisir puisque ce dernier nous rend des personnages et décors moyen âgeux plus qu'agréables et des scènes de batailles réussies. Le tout forme un ensemble qui s'il ne brille pas particulièrement par sa finesse, remplit son rôle à merveille et nous immerge dans ce monde là. Tant mieux. Je suis plus circonspect quand au choix narratifs de Jean-Claude Bartoll qui à mon sens dilue un peu trop son intrigue et ses personnages, un peu nombreux pour une série prévue en 3 tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/karolus-magnus-l-empereur-des-barbares-tome-2-la-trahison-de-brunhilde/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  27. The_PoP

    Latah

    La collection signé chez le Lombard est décidément une collection que nous apprécions beaucoup car elle est souvent synonyme de one-shot de qualité avec des auteurs remarquables. C'est à nouveau le cas avec ce Latah qui ne portera pas atteinte à l'estime que nous portons à cette collection. S'il n'atteint pas je trouve le niveau des meilleurs one-shot Signé, ce Latah nous présente assez finement l'enfer du vietnam, la partie fantastique ne venant que rehausser l'horreur globale ambiante. Le dessin de Thomas Legrain que l'on a découvert notamment sur Sisco se prête assez bien à cette ambiance martiale sérieuse. L'auteur gère ici scénario et dessin et les couleurs sont réalisées par Mikl pour un résultat particulièrement chouette pour restituer cette ambiance de jungle étouffante. Les personnages sont rapidement brossés mais crédibles et cohérents. Latah se dévore, et donne également un peu à penser et en ce sens c'est une réussite. La partie fantatsique est elle aussi bien gérée puisque vous ne refermerez pas ce tome avec une tonne de questions non résolues, et sa présence permet à l'histoire de prendre son ampleur, sans pour autant la dénaturer, évoquant parfois Apocalypse Now. Attention cependant la violence et le gore sont très présent dans cette bd, à ne pas mettre donc entre toutes les mains. Bravo.
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    • Le voyageur
      Note :
      Théa Rojzman nous livre un récit intéressant centré sur un personnage tout d'abord aigri par son quotidien, avec les non-dits, son manque de liens sociaux avec d'autres personnes pour ensuite progressivement retrouver un sens à sa vie. Ce goût de la vie lui revient en admirant le portrait de la Joconde lors de son temps de travail en tant qu'agent de musée au Louvre. Le scénario nous réserve quelques bonnes surprises avec les voyages intérieurs à travers la magie de l'art. On assiste à une fantastique transformation de la vie du héros tout en étant transporté dans les œuvres de Vinci.
      Joël Alessandra dessine les planches dans un style réaliste en utilisant des teintes bleutées pour représenter les scènes de la réalité et utilise des couleurs chaudes et lumineuses pour dépeindre les tableaux du Louvre mais aussi les paysages de la Toscane du XVIème siècle à l'époque où Léonard De Vinci a peint La Joconde. Les couleurs sont en aquarelle pour un rendu final de toute beauté.
      Le titre de cette bande dessinée est très évocateur avec ce voyage intérieur du héros dont la vie va être chamboulée en bien pour lui. Le voyageur est une très belle histoire avec beaucoup de tendresse et d'espoir en suivant Mona Lisa. 
       
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    • Le temps est assassin
      Note :
      Le temps est assassin est la nouvelle adaptation en bande dessinée du romancier Michel Bussi, après Gravé dans le sable ou On la trouvait plutôt jolie. Michel Bussi est un auteur à succès avec de nombreux thrillers et enquêtes policières. Frédéric Bremaud se charge de l'adaptation en réussissant à gérer le rythme pour convenir à ce média. Le titre de l'album annonce quelques indices sur l'histoire. Le récit se déroule sur deux époques différentes, dans les années 80 avec un jeune couple et leur fille dans leur famille avant un drame et 25 années plus tard, la jeune fille devenue adulte qui revient sur le lieu de l’accident. L'histoire va mettre en parallèle les rêveries de l’adolescente et la réalité alors qu'elle est âgée d'une quarantaine d'année. Les fantômes du passé vont resurgir avec des évènements étranges qui vont se multiplier pour cette mère de famille encore hanté par ce drame. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'action qui se situe sur l'île de beauté pendant l'été. 

      Les éditions Philéas poursuivent les adaptations de romanciers pour permettre aux lecteurs de découvrir ou redécouvrir leurs romans en Bd et s’intéresser à leurs autres livres.
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    • Togen Anki t8
      Note :
      Fin du combat entre Mudano et Tsukuyomi. Voilà. Fin de la critique…

      Bon ok je devrais ajouter que cette fin de combat est juste passionnante. Mudano est plus puissant que l’on ne pouvait le penser avant ce combat.

      Après il serait dommage de trop en dire tellement ce combat occupe la quasi-totalité du tome.

      La seule chose intéressante ajoutée est l’évolution de notre héros en fin de tome avec le début de son combat contre son ami Momotaro.

      Deux combats qui vont surement finir notre arc en cours dans le prochain tome avec après, et on peut m’espérer, une pause dans l’action pour remettre un peu d’ordre dans une histoire ou l’overdose d’action commence à  nous perdre.
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    • Ash, le bâtisseur de civilisation tomes 2 & 3
      Note :
      Ash s’est retrouvé seul dans la forêt qui est très dangereuse, après plusieurs jours les villageois pensent qu’il n’y a plus d’espoir. C’est là qu’Ash revient, heureusement pour lui, il a rencontré Ban en cours de route, le chasseur du village. Avec lui, il découvre d’autres plantes et crée un remède à base d’aloe vera. Voilà un nouveau moyen de récolter de l’argent pour le village ce qui va leur permettre de développer une ferme apicole. Mais la vie reste quand même très dure et les gens peuvent mourir rapidement, d’un rhume ou d’une fracture parfois. Ash doit à tout prix trouver d’autre remèdes surtout avec l’approche de l’hiver.

      Pour rappel Ash est né avec des souvenirs de sa vie antérieure, une vie qui avait sans doute eu lieu de nombreux siècles avant, dans le même monde. Il n’en a que des images confuses et pas de connaissances précises. S’il sait vers quoi il avance, il n’a pas la science infuse et doit travailler et expérimenter pour avancer. C’est donc le point positif de l’histoire, Ash progresse avec les moyens du bord, pas à pas, avec l’aide des gens qui l’entoure. Mais à ce rythme-là, le manga risque de durer longtemps…. Enfin à condition qu’il ne soit pas abandonné entre temps ! Car s’il se lit facilement et qu’il est plutôt agréable, il lui manque la petite étincelle qui pousserait le lecteur à se ruer dessus lors de sa parution. Il n’en reste pas moins un shonen assez classique bien fait qui a les moyens de décoller.
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    • La grossesse de M. Hiyama
      Note :
      Depuis une dizaine d’années ; les hommes peuvent tomber enceints ; pas d’un autre homme comme beaucoup le pense, mais d’une femme. Difficile pour eux de le savoir avant que cela n’arrive vu qu’ils n’ont pas de cycle menstruel. Quand M Hiyama réalise qu’il est enceint, il en est à douze semaines environ, mais il n’est pas marié et ne sait pas qui est la mère. Et comme il est chef d’entreprise, il doit alors prendre une décision cruciale : garder ou non le bébé.

      Au travers de cette histoire un peu fantaisiste, l’autrice aborde tous les préjugés qui existent autour de la grossesse même des préjugés qui pourraient exister si un jour ce cas de figure devenait réel. Cela passe par les remarques désobligées au travail, dans les transports, dans les lieux publics « vous allez être en retard parce que vous avez la nausée […] vous pourriez faire un effort, non ? ». Les remarques sur les parents célibataires sont aussi bien présentes et dans le cas de M Hiyama, la méconnaissance qui le catalogue directement en personne gay.

      D’un autre côté, le fait qu’un homme soit enceint lui permet de mieux réfléchir à la situation, aux difficultés qu’il rencontre, il revient aussi sur sa façon de penser avant d’être dans cette situation. Il est toujours difficile de se mettre à la place des gens quand on n’est pas concerné, on a beau faire de son mieux pour comprendre, ce n’est pas comme si on le vivait, et je ne parle pas que de la grossesse… Alors un livre comme la grossesse de M Hiyama est une aubaine qui pousse le lecteur à voir les choses différemment, il porte un véritable message de tolérance et de compréhension tout en abordant le sujet avec une certaine légèreté et beaucoup de bienveillance. Une réussite !

      Pour information, une série a été réalisée à partir de ce livre sous le même nom, elle est disponible sur Netflix.

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