BD Europeene
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Humpf encore une bd inclassable... On est presque sur un documentaire concernant un fait divers ayant eu lieu dans le grand nord russe sous période URSS, sauf que voilà, le mystère n'ayant jamais été officiellement résolu, il s'agit ici de la présentation de la partie la plus probable de l'histoire. Car si la partie concernant l'enquête s'avère relativement documentée et précise, ce qu'il s'est passé pour ces alpinistes reste encore aujourd'hui un mystère. A noter qu'à ce titre l'enquête présentée dans le dossier documentaire de la fin d'album est presque plus intéressante que la partie bd pour ceux qui veulent comprendre les dessous de ce dossier mystérieux... J'ai par contre du coup plus de mal avec la partie reconstitution de l'aventure de ces alpinistes puisqu'on s'enfonce là alors dans les conjectures... Un mystère irrésolu reste très très frustrant pour le lecteur, et la conclusion de l'enquête soviétique en bd nous laisse forcément sur notre faim. La partie graphique de Jandro Gonzalez est plutôt très réussie avec une vraie expressivité des personnages, même si la colorisation, imposée par le contexte (paysages fortement enneigés et mauvais temps) à tendance à rendre un peu terne. Par contre j'avoue que pour ceux qui ne connaissent pas ce fait divers, se plonger dans un mystère de l'ère soviétique dans un univers aussi hostile et glacial cela change et apporte pas mal de fraicheur à l'ensemble pour le lecteur occidental moyen que je suis.
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Titre de l'album : Le mystère du col Dyatlov Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Jandro González Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Janvier 1959. Un groupe d'alpinistes chevronnés entame une ascension en direction d'un mont russe. Aucun d'entre eux n'en reviendra vivant. Un mois plus tard, le procureur Lev Ivanov est appelé pour assister à la recherche des corps. Le « limier de Sverdlovsk » s'interroge : pourquoi les alpinistes se sont-ils séparés ? Pourquoi certains ont-ils lacéré leur tente pour en fuir sans leurs chaussures ? Et pourquoi les autres ont-ils été atrocement mutilés ? Et le pire, c'est que personne ne semble tenir à ce qu'il trouve les réponses... Critique : Humpf encore une bd inclassable... On est presque sur un documentaire concernant un fait divers ayant eu lieu dans le grand nord russe sous période URSS, sauf que voilà, le mystère n'ayant jamais été officiellement résolu, il s'agit ici de la présentation de la partie la plus probable de l'histoire. Car si la partie concernant l'enquête s'avère relativement documentée et précise, ce qu'il s'est passé pour ces alpinistes reste encore aujourd'hui un mystère. A noter qu'à ce titre l'enquête présentée dans le dossier documentaire de la fin d'album est presque plus intéressante que la partie bd pour ceux qui veulent comprendre les dessous de ce dossier mystérieux... J'ai par contre du coup plus de mal avec la partie reconstitution de l'aventure de ces alpinistes puisqu'on s'enfonce là alors dans les conjectures... Un mystère irrésolu reste très très frustrant pour le lecteur, et la conclusion de l'enquête soviétique en bd nous laisse forcément sur notre faim. La partie graphique de Jandro Gonzalez est plutôt très réussie avec une vraie expressivité des personnages, même si la colorisation, imposée par le contexte (paysages fortement enneigés et mauvais temps) à tendance à rendre un peu terne. Par contre j'avoue que pour ceux qui ne connaissent pas ce fait divers, se plonger dans un mystère de l'ère soviétique dans un univers aussi hostile et glacial cela change et apporte pas mal de fraicheur à l'ensemble pour le lecteur occidental moyen que je suis. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-mystere-du-col-dyatlov?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ayant déjà travaillé sur de la SF avec le mythique Jodorowsky sur la suite du Méta-baron , Jerry Frissen s'est lancé en solitaire dans cette aventure spatiale . En lisant le pitch , vous allez vous dire qu'il s'agit d'un mélange des films : Rencontre du 3ème type , et Arrival . On discerne effectivement un peu de ces productions cinématographiques , mais il y ajoute un fort côté psychologique et surtout l'amour avec un grand A . Le linguiste Danko Orton et son interlocutrice extraterrestre No'Mi vont effectivement tomber amoureux au fil de leurs échanges . Une formidable attraction à laquelle ils vont succomber , les entrainant dans des tumultes absolument pas envisagés par leurs directions respectives . Quelles sont les prérogatives de ce peuple venant du confins de l'univers (ou d'un autre 😉 ) ? Les Eo'Tarx sont aussi bien plus avancés que nous dans les domaines technologiques , sont-ils une menace ? L'auteur ménage le suspens et utilise l'histoire d'amour comme fil conducteur au récit , dévoilant les secrets et ambitions de chacun des protagonistes . La rencontre et les interactions sociales entre ces deux peuples humanoïdes sont très bien pensées . L'histoire , le ton donné, et l'originalité du monde des "aliens" sont bien évidemment les atouts principaux de ce one-shot . J'ai en revanche de petites réserves sur le dessin assez inégal . Les parties "spatiales" sont très bien réalisées , mais l'artiste peine sur les phases intramuros pauvres en détails , ainsi que sur certaines expressions faciales des protagonistes . Cependant ,tout ceci est gommé par un travail graphique des plus original sur les scènes extra-planétaires . La vison donnée de cette civilisation et son décorum, regorge d'idées neuves , on peut donc féliciter les auteurs pour cela . Créer et divertir avec ce genre de postulat devient de plus en plus difficile , ce vent de fraîcheur est donc des plus réjouissant .
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Titre de l'album : Attraction Scenariste de l'album : Jerry Frissen Dessinateur de l'album : Roberto Zaghi Coloriste : Ive Zvorcina Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : C'est l'aube d'une ère nouvelle pour l'humanité : le premier contact avec une civilisation extraterrestre, les Eo'Tarx, est établi. Danko Orton fait partie de la délégation humaine envoyée pour étudier et communiquer avec ce peuple. Il rencontre No'Mi son homologue Alien. Mais leur travail se trouve rapidement perturbé lorsque que No'mi et Danko s'attachent l'un à l'autre quitte à mettre l'échange entre leurs deux civilisations en péril. Critique : Ayant déjà travaillé sur de la SF avec le mythique Jodorowsky sur la suite du Méta-baron , Jerry Frissen s'est lancé en solitaire dans cette aventure spatiale . En lisant le pitch , vous allez vous dire qu'il s'agit d'un mélange des films : Rencontre du 3ème type , et Arrival . On discerne effectivement un peu de ces productions cinématographiques , mais il y ajoute un fort côté psychologique et surtout l'amour avec un grand A . Le linguiste Danko Orton et son interlocutrice extraterrestre No'Mi vont effectivement tomber amoureux au fil de leurs échanges . Une formidable attraction à laquelle ils vont succomber , les entrainant dans des tumultes absolument pas envisagés par leurs directions respectives . Quelles sont les prérogatives de ce peuple venant du confins de l'univers (ou d'un autre 😉 ) ? Les Eo'Tarx sont aussi bien plus avancés que nous dans les domaines technologiques , sont-ils une menace ? L'auteur ménage le suspens et utilise l'histoire d'amour comme fil conducteur au récit , dévoilant les secrets et ambitions de chacun des protagonistes . La rencontre et les interactions sociales entre ces deux peuples humanoïdes sont très bien pensées . L'histoire , le ton donné, et l'originalité du monde des "aliens" sont bien évidemment les atouts principaux de ce one-shot . J'ai en revanche de petites réserves sur le dessin assez inégal . Les parties "spatiales" sont très bien réalisées , mais l'artiste peine sur les phases intramuros pauvres en détails , ainsi que sur certaines expressions faciales des protagonistes . Cependant ,tout ceci est gommé par un travail graphique des plus original sur les scènes extra-planétaires . La vison donnée de cette civilisation et son décorum, regorge d'idées neuves , on peut donc féliciter les auteurs pour cela . Créer et divertir avec ce genre de postulat devient de plus en plus difficile , ce vent de fraîcheur est donc des plus réjouissant . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/attraction-9782731669855/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Moi qui cherche des ouvrages innovants, il va sans dire que celui-ci en fait partit. Un roman graphique sur une ogresse recueillie par des sorcières qui cherchent à survivre à la "brume". Tout est bien dans ce résumé et même dans le traitement. Nos sorcières sont toutes très différentes, les méchants sont intéressants et notre ogresse est assez subtile et maligne. Pour autant... il m'a manqué quelque chose. J'ai encore du mal à mettre le doit dessus. J'ai trouvé le tout un peu long et oscillant un peu trop entre deux genres. C'est peut-être ça ! En fait, l'histoire oscille entre le traitement enfantin et l'historie sombre pour adulte. Et elle oscille tellement qu'elle m'a décroché par moment. Ce n'est pas évident (la preuve j'ai eu du mal à mettre le doigt dessus) mais suffisamment embêtant pour laisser un gout bizarre dans la bouche. Les idées sont bonnes et le graphisme aussi. Espérons que la suite de la BD choisirent de quel côté elle penche : Ado ou adulte ?
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Titre de l'album : La marche brume tome 1 - Le souffle des choses Scenariste de l'album : Stéphane Fert Dessinateur de l'album : Stéphane Fert Coloriste : Stéphane Fert Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Avant, on n'avait pas peur des forêts sombres et des vieilles croyances, des cris de bêtes qui déchirent la nuit et des ombres incertaines qui rôdaient dans les champs. On se moquait bien des trolls cachés sous les ponts, des déesses vengeresses, des géants de nuages ou des diables des crevasses... Alors on brûlait les arbres millénaires pour se chauffer au printemps et on empoisonnait la terre pour la forcer à vomir ses fruits. Et puis un jour, la Brume a tout emporté. Oh, pas la petite brumouille du matin ou la semi-brume des lendemains de pluie, non ! La brouillasse, la vraie. La purée de boue, la bouillie de charbon, noire et épaisse comme de l'encre en suspension. Celle qui engloutit tout pour recracher des monstres qui vous dévorent à leur tour. Celle dont personne ne revient... sauf la petite Tempérance, une ogresse attachante. Sauvée de justesse par Grisette la Semeuse, une sorcière aussi puissante que bourrue, la petite fille est élevée dans la tranquillité d'une sororité de vieilles femmes qui vivent dans les montagnes. Mais dix-huit ans plus tard, la Brume terrifiante finit par frapper durement la communauté, forçant un petit groupe de sorcières à quitter le village pour tenter de percer les mystères du fléau. Il est temps de sortir les grigris et de se rappeler des vieilles incantations et des leçons de kung-fu pour se lancer dans une grande aventure qui changera le destin de la jeune Tempérance à jamais. Un conte écologique moderne, drôle et sombre à la fois, empreint de métaphores servant de belles réflexions et jouant, non sans humour, avec les stéréotypes du monde foisonnant de la sorcellerie. Critique : Moi qui cherche des ouvrages innovants, il va sans dire que celui-ci en fait partit. Un roman graphique sur une ogresse recueillie par des sorcières qui cherchent à survivre à la "brume". Tout est bien dans ce résumé et même dans le traitement. Nos sorcières sont toutes très différentes, les méchants sont intéressants et notre ogresse est assez subtile et maligne. Pour autant... il m'a manqué quelque chose. J'ai encore du mal à mettre le doit dessus. J'ai trouvé le tout un peu long et oscillant un peu trop entre deux genres. C'est peut-être ça ! En fait, l'histoire oscille entre le traitement enfantin et l'historie sombre pour adulte. Et elle oscille tellement qu'elle m'a décroché par moment. Ce n'est pas évident (la preuve j'ai eu du mal à mettre le doigt dessus) mais suffisamment embêtant pour laisser un gout bizarre dans la bouche. Les idées sont bonnes et le graphisme aussi. Espérons que la suite de la BD choisirent de quel côté elle penche : Ado ou adulte ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-marche-brume-tome-1-le-souffle-des-choses?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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On a tous en mémoire la star de la saga Carthago initiée par Christophe Bec , à savoir cet ancêtre du grand requin blanc : le mégalodon . Je dis la star car ses apparitions étaient assez marquantes , mais il partageait l'affiche avec d'autres protagonistes ! Dans ce one-shot de 112 pages , il est incontestablement au centre des débats . Il y a plus de 5 millions d'années , notre jeune et fougueux mégalodon est pris d'une ambition certaine pour accéder au statut de chef de meute . Mais le vieux et expérimenté squale tient à son statut privilégié lui donnant entre autres ,la priorité aux femelles . Ainsi , au grès des courants et à la recherche de nourriture , la meute navigue et tient sa place dans la chaîne alimentaire . Imaginez un requin de 16m de long avec des dents de 14cm , et dites vous qu'à cette ère , l'on trouvait encore plus gros et dangereux ! Notre intrépide requin aura fort à faire entre ces léviathans des profondeurs et un leader attendant son heure pour frapper . Bec imagine l'histoire de cet animal , et use de monologues à la première personne pour délivrer les pensées du squale . Il prend vie sous nos yeux et l'empathie fonctionne assez bien . On découvre les difficultés qu'il rencontre et on tremble pour lui , en dépit de son apparence et ses pensées de chasseur . Il faut dire que le dessin est particulièrement réussi . Formé à l'école italienne de Milan , Paolo Antiga nous démontre tout son talent à travers des planches sous-marines saisissantes . Un trait réaliste sublimé par les couleurs vives , ponctuées de reflets lumineux captivants . La couleur de l'eau varie selon les profondeurs et les lieux , rendant l'immersion palpable . Rarement vous n'aurez vu d'espaces aquatiques aussi réels ! Un bien bel ouvrage , qui peine un peu il est vrai par son histoire convenue .
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Titre de l'album : Megalodon Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Paolo Antiga Coloriste : Andrea Meloni Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : À l'ère du Miocène, un jeune mégalodon cherche à récupérer la place de chef qu'occupe « le balafré ». Mais ce dernier est violent et rusé, et le jeune mégalodon se retrouve rapidement exclu de son groupe. Il doit désormais apprendre à survivre seul, dans un océan peuplé de mille dangers. Critique : On a tous en mémoire la star de la saga Carthago initiée par Christophe Bec , à savoir cet ancêtre du grand requin blanc : le mégalodon . Je dis la star car ses apparitions étaient assez marquantes , mais il partageait l'affiche avec d'autres protagonistes ! Dans ce one-shot de 112 pages , il est incontestablement au centre des débats . Il y a plus de 5 millions d'années , notre jeune et fougueux mégalodon est pris d'une ambition certaine pour accéder au statut de chef de meute . Mais le vieux et expérimenté squale tient à son statut privilégié lui donnant entre autres ,la priorité aux femelles . Ainsi , au grès des courants et à la recherche de nourriture , la meute navigue et tient sa place dans la chaîne alimentaire . Imaginez un requin de 16m de long avec des dents de 14cm , et dites vous qu'à cette ère , l'on trouvait encore plus gros et dangereux ! Notre intrépide requin aura fort à faire entre ces léviathans des profondeurs et un leader attendant son heure pour frapper . Bec imagine l'histoire de cet animal , et use de monologues à la première personne pour délivrer les pensées du squale . Il prend vie sous nos yeux et l'empathie fonctionne assez bien . On découvre les difficultés qu'il rencontre et on tremble pour lui , en dépit de son apparence et ses pensées de chasseur . Il faut dire que le dessin est particulièrement réussi . Formé à l'école italienne de Milan , Paolo Antiga nous démontre tout son talent à travers des planches sous-marines saisissantes . Un trait réaliste sublimé par les couleurs vives , ponctuées de reflets lumineux captivants . La couleur de l'eau varie selon les profondeurs et les lieux , rendant l'immersion palpable . Rarement vous n'aurez vu d'espaces aquatiques aussi réels ! Un bien bel ouvrage , qui peine un peu il est vrai par son histoire convenue . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/megalodonOn%20a/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Second et dernier tome des aventures de Chrysanthe dans une Rome qui va livrer les secrets tant attendus après un premier volume intrigant . Une fois de plus , Katia Even livre un scénario à la mécanique bien huilée , nous faisant découvrir au fur et à mesure le dénouement de chacune des intrigues posées précédemment . Ainsi , le fameux papyrus "égaré" , la disparition des jeunes filles , la décision de son maître quant à la signature ou pas de son affranchissement , tout vous sera révélé dans un déluge d'action et de suspens . Certes vous retrouverez les habituelles scènes "intimes" où la nudité est reine , dévoilant des corps enchevêtrés s'affairant . Les femmes sont pulpeuses et les hommes musculeux , des scènes standardisées ou des orgies typiques romaines , vous tournerez les pages avec délectation en contemplant le trait de Nicolas Guenet . il sublime les ambiances avec une lumière sur les corps saisissante comme un feu crépitant . Nous arpentons moins les venelles romaines du premier tome , pour visiter les geôles souterraines sombres et autres arrière-salles résonnant au son des gémissements de leurs occupants . Il est juste regrettable que certains visages en gros plan soit moins reconnaissables , mais dans l'ensemble , le dessinateur livre une partition assez remarquable sur les couleurs et les ombrages . Un trait réaliste pour dépeindre une Rome complexe où les vies humaines (hors romains) ne représentaient pas grand chose . Ce duo d'auteurs fonctionne toujours à merveille pour dépeindre la Rome antique , d'autres projets ensemble à venir ? Vous le saurez bientôt 😉
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Titre de l'album : Inguinis origines - tome 2 Scenariste de l'album : Katia Even Dessinateur de l'album : Nicolas Guenet Coloriste : Nicolas Guenet Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Chrysanthe tient à son affranchissement et doit retrouver le précieux papyrus la liant encore à son maître. Mais c'est en fouillant dans les hautes sphères de la société romaine qu'on découvre souvent bien plus de choses qu'on ne le voudrait. C'est peut-être ça, le prix de la liberté ! Critique : Second et dernier tome des aventures de Chrysanthe dans une Rome qui va livrer les secrets tant attendus après un premier volume intrigant . Une fois de plus , Katia Even livre un scénario à la mécanique bien huilée , nous faisant découvrir au fur et à mesure le dénouement de chacune des intrigues posées précédemment . Ainsi , le fameux papyrus "égaré" , la disparition des jeunes filles , la décision de son maître quant à la signature ou pas de son affranchissement , tout vous sera révélé dans un déluge d'action et de suspens . Certes vous retrouverez les habituelles scènes "intimes" où la nudité est reine , dévoilant des corps enchevêtrés s'affairant . Les femmes sont pulpeuses et les hommes musculeux , des scènes standardisées ou des orgies typiques romaines , vous tournerez les pages avec délectation en contemplant le trait de Nicolas Guenet . il sublime les ambiances avec une lumière sur les corps saisissante comme un feu crépitant . Nous arpentons moins les venelles romaines du premier tome , pour visiter les geôles souterraines sombres et autres arrière-salles résonnant au son des gémissements de leurs occupants . Il est juste regrettable que certains visages en gros plan soit moins reconnaissables , mais dans l'ensemble , le dessinateur livre une partition assez remarquable sur les couleurs et les ombrages . Un trait réaliste pour dépeindre une Rome complexe où les vies humaines (hors romains) ne représentaient pas grand chose . Ce duo d'auteurs fonctionne toujours à merveille pour dépeindre la Rome antique , d'autres projets ensemble à venir ? Vous le saurez bientôt 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/catalogsearch/result/?q=inguinis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Qu'il est difficile d'expliquer pourquoi l'on s'attache parfois à une série et pas a une autre... Tango est clairement une des séries que j'aime beaucoup et dont je lis toujours les aventures avec grand plaisir... Pour autant la baisse d'intensité des derniers tomes, le côté assez prévisible des situations, et l'ensemble finalement très classique et masculin des aventures rendent l'ensemble ni vraiment original ni particulièrement audacieux. Alors pourquoi j'aime autant cette série ? Tango c'est de la bd de polar / aventures à l'ancienne, avec les bonnes recettes traditionnelles : héros baroudeur charismatique, taiseux et mystérieux, aventure en pays exotique pour nous franco-belges, belles femmes fatales et violence maitrisée... Il y a du Bob Morane, du XIII et du Bernard Prince dans Tango. Pour les amateurs de jeux vidéo, ce nouvel opus vous fera forcément penser à Nathan Drake aussi... Car oui ce tome 7 lance un nouveau cycle qui nous emmène sur la trace d'un trésor presque de pirate aux philippines ! Et ce n'est pas plus mal tant l'intrigue des premiers tomes était arrivée au bout, et tant Tango gagne en intérêt dans les scénarios clairs et limpides. Bref, voici un nouveau tome de Tango, et je ne peux que m'en réjouir, je continue cette série qui relance bien son intérêt après quelques tomes moins trépidants et plus faciles. Certes les ficelles sont toujours connues et un peu grosses, certes l'histoire a pour le moment un parfum de déjà vu, mais il continue de faire rêver le petit garçon qui sommeille encore en moi, et ça ce n'est pas rien finalement. Tango c'est avant tout un parfum des bd d'aventures action des années 70-90, héros viril, jolies filles, soleil et aventures exotiques...
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Titre de l'album : Tango - Tome 7 - La flèche de Magellan Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérome Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Manille, Philippines. Tango et Mario ont du temps à tuer, alors pourquoi ne pas se mettre en chasse de reliques oubliées : le casque du plus grand navigateur de l'histoire, Magellan, et la flèche qui l'a tué sur ces rivages lointains ? Seulement, cette idée romantique et aventureuse s'avère bien plus compliquée et dangereuse que prévu. Tango n'est pas au bout de ses surprises... Critique : Qu'il est difficile d'expliquer pourquoi l'on s'attache parfois à une série et pas a une autre... Tango est clairement une des séries que j'aime beaucoup et dont je lis toujours les aventures avec grand plaisir... Pour autant la baisse d'intensité des derniers tomes, le côté assez prévisible des situations, et l'ensemble finalement très classique et masculin des aventures rendent l'ensemble ni vraiment original ni particulièrement audacieux. Alors pourquoi j'aime autant cette série ? Tango c'est de la bd de polar / aventures à l'ancienne, avec les bonnes recettes traditionnelles : héros baroudeur charismatique, taiseux et mystérieux, aventure en pays exotique pour nous franco-belges, belles femmes fatales et violence maitrisée... Il y a du Bob Morane, du XIII et du Bernard Prince dans Tango. Pour les amateurs de jeux vidéo, ce nouvel opus vous fera forcément penser à Nathan Drake aussi... Car oui ce tome 7 lance un nouveau cycle qui nous emmène sur la trace d'un trésor presque de pirate aux philippines ! Et ce n'est pas plus mal tant l'intrigue des premiers tomes était arrivée au bout, et tant Tango gagne en intérêt dans les scénarios clairs et limpides. Bref, voici un nouveau tome de Tango, et je ne peux que m'en réjouir, je continue cette série qui relance bien son intérêt après quelques tomes moins trépidants et plus faciles. Certes les ficelles sont toujours connues et un peu grosses, certes l'histoire a pour le moment un parfum de déjà vu, mais il continue de faire rêver le petit garçon qui sommeille encore en moi, et ça ce n'est pas rien finalement. Tango c'est avant tout un parfum des bd d'aventures action des années 70-90, héros viril, jolies filles, soleil et aventures exotiques... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tango-tome-7-la-fleche-de-magellan?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Troie zéro Scenariste de l'album : Karibou Dessinateur de l'album : Josselin Duparcmeur Coloriste : Josselin Duparcmeur Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Pas de chance pour Ménélas, roi de Sparte ! Sa femme Hélène est partie avec Pâris, prince troyen, qui l'a séduite grâce à sa recette irrésistible de kébab. Afin de la récupérer, il doit parcourir la Grèce pour s'assurer des alliés, dont certains héros tels Ulysse ou Achille. Ainsi débute un road trip antique improbable qui bifurque dans toutes les directions, sauf une : arriver à Troie et gagner. Critique : Les deux auteurs de Salade César et Waterlose reviennent sur une nouvelle époque historique pour notre plus grand plaisir et nous faire rire par la même occasion avec Troie zéro. Les titres de cette série humour annoncent vraiment la couleur de ce qui nous attend à la lecture. Le scénariste Karibou m'avait beaucoup fait rire avec ses dernières productions dans l'excellente collection Pataques, Constantin de Chamberly - Barbare, esthète et philanthrope ou encore Johnny Biceps. Sur Troie zéro, l'auteur réinvente l'histoire en détournant la mythologie grecque et le fameux cheval de Troie. Déjà l'album commence quand Hélène la femme de Ménélas le roi de Sparte est séduite par les kebabs de Pâris le prince troyen. Il en faut pas plus à Ménélas pour partir en guerre ou road trip où il croisera d'autres figures de la mythologie et surtout avec deux compagnons improbables. Les dessins de Josselin Duparcmeur sont dans un style réaliste minimaliste convenant au genre. Les dialogues sont bien trouvés pour nous amuser avec des situations absurdes, des idées délirantes qui fusent dans tous les sens. Troie zéro est encore un album à mourir de rire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/troie-zero/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les deux auteurs de Salade César et Waterlose reviennent sur une nouvelle époque historique pour notre plus grand plaisir et nous faire rire par la même occasion avec Troie zéro. Les titres de cette série humour annoncent vraiment la couleur de ce qui nous attend à la lecture. Le scénariste Karibou m'avait beaucoup fait rire avec ses dernières productions dans l'excellente collection Pataques, Constantin de Chamberly - Barbare, esthète et philanthrope ou encore Johnny Biceps. Sur Troie zéro, l'auteur réinvente l'histoire en détournant la mythologie grecque et le fameux cheval de Troie. Déjà l'album commence quand Hélène la femme de Ménélas le roi de Sparte est séduite par les kebabs de Pâris le prince troyen. Il en faut pas plus à Ménélas pour partir en guerre ou road trip où il croisera d'autres figures de la mythologie et surtout avec deux compagnons improbables. Les dessins de Josselin Duparcmeur sont dans un style réaliste minimaliste convenant au genre. Les dialogues sont bien trouvés pour nous amuser avec des situations absurdes, des idées délirantes qui fusent dans tous les sens. Troie zéro est encore un album à mourir de rire.
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On a toutes et tous lu les contes de Perrault dans notre enfance , ou à nos propres enfants bien plus tard . Peau d'âne est passé sous les radars me concernant , je dois bien l'avouer , le fait d'être un garçon sûrement ! Et bien , lire cette histoire en BD à plus de 40 ans , avec un regard à la fois neuf et empreint d'expérience , cela s'avère plus qu'enrichissant . En premier lieu , comment ne pas admirer la pertinence du propos de Perrault , qui a écrit ce conte en 1697 ! A une époque où la toute puissance masculine était à son paroxysme , imaginer une jeune femme pouvant être maîtresse de son corps (de son destin aussi) , c'est d'une clairvoyance sans fin ! Ajouter l'inceste symbolisé par la peau d'âne , et la marraine comme contre-mesure garante de de la morale , pour finir par le prince et la fameuse bague rappelant le soulier de Cendrillon ; voici les ingrédients d'un conte pouvant se lire à tout âge tout en gardant une morale . L'émancipation de la princesse devient inéluctable et formidablement ancré à notre époque . Déjà auteure d'autres histoires fantastiques , Cécile Chicault se montre à son aise , avec un trait souple et élégant , voire "enluminé" sur certains décors . La colorisation est fidèle aux circonstances , tantôt végétale , tantôt lumineuse en magnifiant les robes que la princesse exige à son père en preuve de son amour . Il est à noter que l'auteure a utilisé les textes du conte , et qu'ils peuvent s'avérer un brin complexes à lire pour les plus jeunes d'entre nous . Ce vieux français peut s'avérer difficile à comprendre parfois . Un parti pris donnant de l'authenticité au récit , mais pouvant rebuter .
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Titre de l'album : la princesse Peau d'âne Scenariste de l'album : Cécile Chicault , Charles Perrault Dessinateur de l'album : Cécile Chicault Coloriste : Ilaria Castagna Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Le célèbre conte de Charles Perrault en bande dessinée.Dans un palais magnifique, un roi et une reine vivent heureux avec leur fille unique. Mais un jour, la reine tombe malade. Avant de mourir, elle fait promettre à son époux de ne se remarier que s'il trouve une femme aussi belle et aussi sage qu'elle. Et le roi finit par se mettre en tête qu'il s'agit de sa propre fille ! Pour échapper à son père qui souhaite l'épouser, la princesse, aidée de sa marraine la fée, lui demande les cadeaux les plus impossibles. Mais,... Critique : On a toutes et tous lu les contes de Perrault dans notre enfance , ou à nos propres enfants bien plus tard . Peau d'âne est passé sous les radars me concernant , je dois bien l'avouer , le fait d'être un garçon sûrement ! Et bien , lire cette histoire en BD à plus de 40 ans , avec un regard à la fois neuf et empreint d'expérience , cela s'avère plus qu'enrichissant . En premier lieu , comment ne pas admirer la pertinence du propos de Perrault , qui a écrit ce conte en 1697 ! A une époque où la toute puissance masculine était à son paroxysme , imaginer une jeune femme pouvant être maîtresse de son corps (de son destin aussi) , c'est d'une clairvoyance sans fin ! Ajouter l'inceste symbolisé par la peau d'âne , et la marraine comme contre-mesure garante de de la morale , pour finir par le prince et la fameuse bague rappelant le soulier de Cendrillon ; voici les ingrédients d'un conte pouvant se lire à tout âge tout en gardant une morale . L'émancipation de la princesse devient inéluctable et formidablement ancré à notre époque . Déjà auteure d'autres histoires fantastiques , Cécile Chicault se montre à son aise , avec un trait souple et élégant , voire "enluminé" sur certains décors . La colorisation est fidèle aux circonstances , tantôt végétale , tantôt lumineuse en magnifiant les robes que la princesse exige à son père en preuve de son amour . Il est à noter que l'auteure a utilisé les textes du conte , et qu'ils peuvent s'avérer un brin complexes à lire pour les plus jeunes d'entre nous . Ce vieux français peut s'avérer difficile à comprendre parfois . Un parti pris donnant de l'authenticité au récit , mais pouvant rebuter . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
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Titre de l'album : Les enfants du ciel Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : D'Europe en Égypte, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la grande Histoire et la petite se rencontrent à travers les destins de trois personnages. Entre récit d'aventure et fresque historique, Desberg et Vrancken se renouvellent et donnent leur meilleur dans un somptueux one-shot. L'histoire débute en 1936 sous l'Italie de Mussolini et s'achève en 1942 à Jérusalem au moment où naît l'idée d'un état juif débarrassé de la tutelle anglaise, loin des atrocités commises en Europe. Alexandre est archéologue. Il perd sa femme en 1936, sous le régime fasciste de Mussolini. Anéanti par le chagrin, il exige la vérité sur les circonstances de cette mort et ne pense qu'à se venger. Pour l'éloigner et le protéger, ses appuis l'envoient en Égypte pour mettre au jour le mystère historique du ralliement du peuple juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Il ne pensait pas que ses recherches pouvaient résonner avec autant de justesse avec l'époque actuelle. Quelle vérité, dangereuse et cachée, surgira du passé ? Critique : C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-du-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Une nouvelle BD jeunesse chez Jungle , ancrée dans son temps ! La dessinatrice , Hortense Pien a rencontré la scénariste Carbone , sur les réseaux sociaux , et en avant l'aventure ! Dès les premières pages , on sent l'influence de l'animation d'où est issue Hortense , les couleurs sont vives , lumineuses et le mouvement est omniprésent dans les scènes d'action . Le trait numérique sied bien à ce genre de récit qui est destiné aux ados principalement . Travaillant dans l'éducation nationale , Carbone (son pseudo) décide de se lancer dans le grand bain du scénario de BD en s'aidant de Véronique Barrau , leur premier projet sera La sentinelle du petit peuple , une histoire féérique . Elles réitèrent ici avec un monde où les elfes peuvent passer dans le monde des humains , mais nous découvrons rapidement qu'il s'agit d'un exil forcé car le monde des elfes est en proie à de grandes difficultés . Un elfe noir nommé Torik sème le trouble depuis des années . La mère d 'Emmy a fui en y laissant un enfant là-bas . Aussi le retour de ce fils perdu n'est pas sans surprise , d'autant qu'il semble cacher un lourd secret ! L'histoire va donc suivre Emmy et son demi-frère retrouvé dans une quête pour sauver les elfes restés prisonniers dans cet autre monde . Une Emmy se découvrant aussi des pouvoirs , comme un parallèle avec l'adolescence et un corps ( et des hormones ) en pleine évolution ! C'est au final une histoire bien sympathique , au dessin soigné qui devrait faire mouche auprès des jeunes lecteurs-trices 😉 . Un tome 2 est dores et déjà prévu .
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Titre de l'album : Emmy et les derniers elfes tome 1 Scenariste de l'album : Carbone, Véronique Barrau Dessinateur de l'album : Hortense Pien Coloriste : Hortense Pien Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Elfes des Lumières ou Elfes des Ténèbres, quel sera votre clan ? Née d'un humain et d'une elfe des Lumières, Emmy apprend par inadvertance l'existence d'Evan, son demi-frère disparu dans le monde elfique. Quel choc ! Mais ce n'est que le début des surprises : Emmy se découvre des pouvoirs magiques, avant de se retrouver par miracle face-à-face avec Evan. Après la joie des retrouvailles, vient le temps de l'action. Si Evan a pu échapper à Torik et ses elfes des Ténèbres, ce n'est pas le cas des elfes des Lumières, retenus prisonniers. Dès lors, les elfes exilés sur Terre doivent se réunir au plus vite afin de sauver les leurs. Critique : Une nouvelle BD jeunesse chez Jungle , ancrée dans son temps ! La dessinatrice , Hortense Pien a rencontré la scénariste Carbone , sur les réseaux sociaux , et en avant l'aventure ! Dès les premières pages , on sent l'influence de l'animation d'où est issue Hortense , les couleurs sont vives , lumineuses et le mouvement est omniprésent dans les scènes d'action . Le trait numérique sied bien à ce genre de récit qui est destiné aux ados principalement . Travaillant dans l'éducation nationale , Carbone (son pseudo) décide de se lancer dans le grand bain du scénario de BD en s'aidant de Véronique Barrau , leur premier projet sera La sentinelle du petit peuple , une histoire féérique . Elles réitèrent ici avec un monde où les elfes peuvent passer dans le monde des humains , mais nous découvrons rapidement qu'il s'agit d'un exil forcé car le monde des elfes est en proie à de grandes difficultés . Un elfe noir nommé Torik sème le trouble depuis des années . La mère d 'Emmy a fui en y laissant un enfant là-bas . Aussi le retour de ce fils perdu n'est pas sans surprise , d'autant qu'il semble cacher un lourd secret ! L'histoire va donc suivre Emmy et son demi-frère retrouvé dans une quête pour sauver les elfes restés prisonniers dans cet autre monde . Une Emmy se découvrant aussi des pouvoirs , comme un parallèle avec l'adolescence et un corps ( et des hormones ) en pleine évolution ! C'est au final une histoire bien sympathique , au dessin soigné qui devrait faire mouche auprès des jeunes lecteurs-trices 😉 . Un tome 2 est dores et déjà prévu . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emmy-et-les-derniers-elfes-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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"Ce sont les vivants qui parlent mais ce sont les morts que l'on entend" . Tellement de faits marquants dans ce docu-bd , mais cette phrase résume selon moi le combat permanent du couple franco-rwandais , Alain et Dafroza Gauthier qui tiennent les premiers rôles de cette histoire . Dafroza prononce cette phrase lors des procès contre un des génocidaires qu'elle et son mari sont parvenus à inculper . A la manière des époux Klarsfeld qui chassaient les nazis , les Gauthier eux , chassent et trouvent les hutus rwandais ayant participé au génocide des tutsis . La tuerie de masse a eu lieu en 1994 , le premier procès sur le sol français s'est déroulé en 2014 ! 20 ans .... Cela en dit long sur le combat que les époux ont mené car ils sont bien seuls dans cette entreprise . Thomas Zribi , grand reporter ,a voulu les mettre en pleine lumière dans cette BD aux faux airs d'enquête policière . Outre leur emploi , ils consacrent leur temps libre à retourner sur la terre natale de Dafroza pour y débusquer d'anciens témoins ,voire d'anciens tueurs . Mais leur chemin est jalonné de difficultés , car imaginez vous trouver des survivants alors qu'il y a eu plus d'un million de morts ! Le journaliste relate les grandes dates et surtout , explique les fondements de cette crise qui semblait inéluctable étant données les circonstances historiques . Les belges , pays colonisateur , puis la France et surtout François Mitterrand président à l'époque , peu investi dans ce conflit , sauf pour y vendre des armes ... Personne n'est oublié . "On ne devrait pas faire ce travail" , c'est la phrase de Alain Gauthier , on le comprend aisément ... Damien Roudeau dessine depuis 20 ans des reportages , et cela se sent dans sa façon d'opérer . D'un trait pastel élégant , il alterne des pages colorées , d'autres plus photographiques en s'adaptant constamment au récit . Il use d'effets de style saisissants pour illustrer les âmes en peine , nombreuses dans ces pages . "Mon pays est un cimetière" , une phrase de Dafroza Gauthier ! La dernière page ennobli son travail avec le couple au premier plan et derrière eux les visages en transparence de tutsis proches ou pas , tombés dans une guerre qui n'en était pas une , mais plutôt un génocide , car un seul camp était armé ... Un docu-bd saisissant et très enrichissant pour qui s'intéresse à l'histoire de ce pays qui commence à renaître de ses cendres .
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Titre de l'album : Rwanda - À la poursuite des génocidaires Scenariste de l'album : Thomas Zribi , Dessinateur de l'album : Damien Roudeau Coloriste : Damien Roudeau Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : "Depuis 1994, il n'est pas un jour où nous n'avons pas prononcé le mot 'génocide'" Dafroza et Alain Gauthier. Rwanda, à la poursuite des génocidaires raconte le travail d'enquête d'Alain et Dafroza Gauthier qui traquent depuis plus de 20 ans les génocidaires rwandais cachés en France. Les proches de Dafroza ont été décimés en 1994 alors qu'elle vivait à Reims avec son mari et ses 3 enfants. Le couple a rapidement réalisé que des tueurs avaient trouvé refuge en France et a décidé de tout faire pour que la justice soit rendue. Plusieurs fois par an, Alain et Dafroza se rendent au Rwanda pour récolter des preuves et des témoignages permettant d'ouvrir des informations judiciaires menant, en principe, à des procès. Mais ils rencontrent des obstacles innombrables : la lenteur de la justice, les hésitations politiques, les menaces, l'épuisement. Cet album, à travers leur histoire, permet de comprendre non seulement le déroulé du génocide, sa préparation, sa mise en place, mais aussi de prendre conscience de l'injustice française : alors que l'on estime qu'entre 200 et 400 génocidaires présumés vivraient sur notre sol, la France refuse de les extrader vers le Rwanda tout en mettant des années, parfois des dizaines d'années, à les juger elle-même. Cet album est avant tout une histoire humaine. Celle d'un couple ordinaire Dafroza et Alain Gauthier qui a décidé de consacrer toute sa vie et toute son énergie à la lutte pour la justice. Alain le dit lui-même : "depuis 1994, il n'est pas un jour où nous n'avons pas prononcé le mot 'génocide''. Détails Critique : "Ce sont les vivants qui parlent mais ce sont les morts que l'on entend" . Tellement de faits marquants dans ce docu-bd , mais cette phrase résume selon moi le combat permanent du couple franco-rwandais , Alain et Dafroza Gauthier qui tiennent les premiers rôles de cette histoire . Dafroza prononce cette phrase lors des procès contre un des génocidaires qu'elle et son mari sont parvenus à inculper . A la manière des époux Klarsfeld qui chassaient les nazis , les Gauthier eux , chassent et trouvent les hutus rwandais ayant participé au génocide des tutsis . La tuerie de masse a eu lieu en 1994 , le premier procès sur le sol français s'est déroulé en 2014 ! 20 ans .... Cela en dit long sur le combat que les époux ont mené car ils sont bien seuls dans cette entreprise . Thomas Zribi , grand reporter ,a voulu les mettre en pleine lumière dans cette BD aux faux airs d'enquête policière . Outre leur emploi , ils consacrent leur temps libre à retourner sur la terre natale de Dafroza pour y débusquer d'anciens témoins ,voire d'anciens tueurs . Mais leur chemin est jalonné de difficultés , car imaginez vous trouver des survivants alors qu'il y a eu plus d'un million de morts ! Le journaliste relate les grandes dates et surtout , explique les fondements de cette crise qui semblait inéluctable étant données les circonstances historiques . Les belges , pays colonisateur , puis la France et surtout François Mitterrand président à l'époque , peu investi dans ce conflit , sauf pour y vendre des armes ... Personne n'est oublié . "On ne devrait pas faire ce travail" , c'est la phrase de Alain Gauthier , on le comprend aisément ... Damien Roudeau dessine depuis 20 ans des reportages , et cela se sent dans sa façon d'opérer . D'un trait pastel élégant , il alterne des pages colorées , d'autres plus photographiques en s'adaptant constamment au récit . Il use d'effets de style saisissants pour illustrer les âmes en peine , nombreuses dans ces pages . "Mon pays est un cimetière" , une phrase de Dafroza Gauthier ! La dernière page ennobli son travail avec le couple au premier plan et derrière eux les visages en transparence de tutsis proches ou pas , tombés dans une guerre qui n'en était pas une , mais plutôt un génocide , car un seul camp était armé ... Un docu-bd saisissant et très enrichissant pour qui s'intéresse à l'histoire de ce pays qui commence à renaître de ses cendres . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rwanda-la-poursuite-des-g-nocidaires/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Second tome pour nos barbouzes de la dgse, ces agents d'une cellule secrète chargée des basses oeuvres de la république française. Si les personnages paraissaient relativement froids dans le premier tome, il faut reconnaitre que dans ce tome-ci on les voit parfois moins professionnels qu'on n'aurait pu l'imaginer. Ici entre fiascos initiaux et tentatives de rattrapages, on suit la traque orchestrée par la France de l'un des leaders djihadistes à travers l'Afrique. Si pour les passionnés de ces affaires de barbouzes, de commandos, d'état et de lutte anti terroriste il y aura de la matière, pour les autres ce tome 2 d'au nom de la république risque de paraitre un peu fade. Entre une action réduite pour coller au réalisme de la bd, des dessins sérieux, peut être un brin austères malgré une mise en couleurs réussie de Silvia Fabris, et des personnages finalement peu enthousiasmants, cela risque d'être un peu rude pour le grand public de la bd.
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Titre de l'album : Au nom de la République - Tome 2 - Mission Buulo Maarer Scenariste de l'album : Jean-Claude Bartoll Dessinateur de l'album : Gabriel Guzman Coloriste : Silvia Fabris Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Denis Allex, un agent de la DGSE est kidnappé en Somalie. Quelques années plus tard, un commando tente de l'exfiltrer mais l'opération échoue : l'otage et deux membres du service action sont tués. Sur ordre du Président de la République, l'unité Gamma doit localiser et éliminer le chef des islamistes. Une course contre la montre s'engage afin de venger leurs camarades morts... Critique : Second tome pour nos barbouzes de la dgse, ces agents d'une cellule secrète chargée des basses oeuvres de la république française. Si les personnages paraissaient relativement froids dans le premier tome, il faut reconnaitre que dans ce tome-ci on les voit parfois moins professionnels qu'on n'aurait pu l'imaginer. Ici entre fiascos initiaux et tentatives de rattrapages, on suit la traque orchestrée par la France de l'un des leaders djihadistes à travers l'Afrique. Si pour les passionnés de ces affaires de barbouzes, de commandos, d'état et de lutte anti terroriste il y aura de la matière, pour les autres ce tome 2 d'au nom de la république risque de paraitre un peu fade. Entre une action réduite pour coller au réalisme de la bd, des dessins sérieux, peut être un brin austères malgré une mise en couleurs réussie de Silvia Fabris, et des personnages finalement peu enthousiasmants, cela risque d'être un peu rude pour le grand public de la bd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-nom-de-la-republique-tome-2-mission-buulo-maarer?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après 7 tomes du réseau Papillon , les auteurs ont décidé de créer une aventure parallèle dans le même univers . Nous suivons donc Claudine , une adolescente , membre d'un réseau de résistants à Brest . Nous découvrons son quotidien ainsi que ses relations parfois compliquées avec ses parents , car il faut imaginer dans quel monde de terreur ils vivent ! Elle voudrait en faire plus , prendre plus de risques , mais se voit freinée régulièrement par ses parents , trop effrayés des dangers encourus . Pourtant , en effectuant une mission de routine , elle va se retrouver confrontée à la peur et embarquée (presque) malgré elle dans une aventure avec une infirmière résistante cachant un lourd secret . On est clairement dans de la BD ado , avec le trait de Nicolas Otero en ligne claire , simplifiée au possible . Quand on sait le talent qu'il peut exprimer sur d'autres albums , comme la biographie sur Joseph Kessel ! Je comprends aisément que le public ciblé n'est pas le même , et que cette extension de la série mère ayant fait ses preuves , trouvera sa place dans les étagères des fans . L'histoire reste bien menée , avec suspens et nous laisse dans l'attente de la suite à la dernière page . Une série prévue en deux tomes .
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Un best of BD au hasard
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Dernières Critiques
BD européenes/Comics
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Le mystère du col Dyatlov
The_PoP a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Humpf encore une bd inclassable... On est presque sur un documentaire concernant un fait divers ayant eu lieu dans le grand nord russe sous période URSS, sauf que voilà, le mystère n'ayant jamais été officiellement résolu, il s'agit ici de la présentation de la partie la plus probable de l'histoire. Car si la partie concernant l'enquête s'avère relativement documentée et précise, ce qu'il s'est passé pour ces alpinistes reste encore aujourd'hui un mystère. A noter qu'à ce titre l'enquête présentée dans le dossier documentaire de la fin d'album est presque plus intéressante que la partie bd pour ceux qui veulent comprendre les dessous de ce dossier mystérieux... J'ai par contre du coup plus de mal avec la partie reconstitution de l'aventure de ces alpinistes puisqu'on s'enfonce là alors dans les conjectures... Un mystère irrésolu reste très très frustrant pour le lecteur, et la conclusion de l'enquête soviétique en bd nous laisse forcément sur notre faim.
La partie graphique de Jandro Gonzalez est plutôt très réussie avec une vraie expressivité des personnages, même si la colorisation, imposée par le contexte (paysages fortement enneigés et mauvais temps) à tendance à rendre un peu terne.
Par contre j'avoue que pour ceux qui ne connaissent pas ce fait divers, se plonger dans un mystère de l'ère soviétique dans un univers aussi hostile et glacial cela change et apporte pas mal de fraicheur à l'ensemble pour le lecteur occidental moyen que je suis.-
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The_PoP, -
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BRZRKR tome 2
alx23 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Keanu Reeves est acteur de film d'action comme pour tous ses rôles dans John Wick ou Matrix. C'est donc pas trop étonnant de retrouver sa création en comics dans ce registre. Le scénariste Matt Kindt collabore avec Reeves pour construire cette histoire de personnage immortel au fil des époques et surtout des guerres comme on va pouvoir le découvrir dans cette suite. En effet, le héros explique et raconte quelques moments forts de sa longue vie avec souvent des guerres et le rôle qu'il a joué dans les conflits armés. La partie graphique est intéressante et l'atout majeur de ce titre d'action et guerre. Les combats sont dynamiques et l'auteur jongle entre les époques avec des décors bien travaillés.
Le prochain tome de BRZRKR apportera la conclusion de cette série d'action avec les réponses ou explications que l'on commence à avoir dans cette suite.-
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alx23, -
Mangas
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Therapy game restart tomes 1 & 2
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Therapy game restart est la suite directe du manga Therapy game sorti en 2020 et fini en 2 tomes. La première série racontait la rencontre de deux hommes : Shizuma, un étudiant vétérinaire et hétéro est venu noyé sa rupture dans un bar. Il discute avec Minato, un gay assumé, et ils se réveillent le lendemain matin dans le même lit. Après quelques péripéties, ils finissent par se mettre ensemble ; c’est là que commence therapy game restart.
Notre couple file le parfait amour et c’est l’heure du changment, Shizuma a eu son diplôme et commence son travail chez un vétérinaire où ne travaillent que des femmes, un souci pour Minato. Puis peu à peu se pose la question d’une vie commune, Minato acceptera-t-il de franchir le cap pour prendre un appartement ensemble ?
Porté par un graphisme délicat et assez féminin (les hommes sont plutôt fins et beaux), l’histoire est plaisante. Rien de vraiment exceptionnel au niveau du scénario côté romance mais on apprécie l’ambiance de la clinique vétérinaire et surtout le côté bourru et énigmatique de la directrice Akira Onodera. Certains indices laissent à penser que ce personnage va prendre de l’importance et peut-être mettre un peu de bazar au sein de notre couple. Une lecture sympathique avec des côtés mignons, des personnages attachants et des scènes très explicites (à réserver à un public averti). A suivre.-
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Step by step Sara tome 2
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Nelly n’est pas revenue, après le temps qu’elles avaient convenu, Sara prend à son tour le chemin de la ville. Protégée dans sa barrière en forme de bulle, elle traverse la forêt en compagnie des loups et arrive aux remparts. C’est là qu’elle rencontre Allen, un garçon orphelin qui va lui faire découvrir la cité, la monnaie de ce monde mais aussi les discriminations sociales. Ensemble, ils vont coopérer pour intégrer la guilde des aventuriers et pouvoirs trouver des indices sur la disparition de Nelly.
Le premier tome était gentillet ; avec le départ de Sara et son apprentissage de la vie citadine, il y a un peu plus d’action et d’événements. Cependant, tout laisse à penser que la direction que va prendre le manga ne sera pas très originale, je crains que le scénario ne soit cousu de fil blanc… Le manga reste agréable à lire, le graphisme est sympathique et bien fait et on ne peut pas dire que l’on s’y ennuie non plus. Il manque l’étincelle qui donnera un peu d’entrain à l’ensemble. A suivre.-
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Nickad, -
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Partners 2.0 tome 2
Nickad a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Muratang & Eguchi commence à se voir régulièrement, sans contrainte et sans prise de tête. Non seulement ils assouvissent leurs envies sexuelles mais surtout ils peuvent enfin être eux-mêmes. Finies les contraintes, fini de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas ! Finis les interrogatoires et les remarques !
Bien qu’il n’y ait aucun événement exceptionnel ni personnages hors du commun, cette série est attrayante. J’aime la façon dont les personnages se parlent sans détour, dont il évoque leur sexualité sans que cette dernière soit forcément originale. On est juste dans la réalité, la vie de tous les jours avec des adultes qui cherchent à trouver ce qui leur convient le mieux sans se voiler la face. Pour une fois, la sexualité est abordée simplement, ni comme une leçon ni comme une discussion coquine ; ce n’est ni trop cru ni obscène. Partners 2.0 est un manga « tranche de vie » efficace qui gagne à être connu.-
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Nickad, -
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