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    Voici un compte rendu de @Nickad quia obtenu un pass pour le Paris Manga Sci Fi Show. Et vous allez voir que ce n'était pas gagné d'avance, de rentrer au Paris Manga show 😉 Sci-Fi

     

    Samedi 6 Novembre

    8H10, nous arrivons sur site, une file d’une vingtaine de mètres seulement, le hall est quasiment vide, rien ne laisse présager la cohue qu’il y aura 2 heures plus tard…

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    8H30 La file des VIP commence à rentrer, quelques chants de génériques de dessins animés se font entendre, l’impatience commence à se faire sentir

     

    9H15 ouverture de la convention pour les billets prévente, il est temps d’aller voir de plus près comment ça se passe. On arrive directement sur le stand ki-oon, puis on parcourt les allées pour voir ce qui est proposé : sabres, costumes de cosplay, yukata, kimono, peluches, goodies, figurines, nourriture asiatique, quelques éditeurs, une grande librairie de mangas, beaucoup d’artistes indépendants qui proposent des revisitent des personnages, une galerie d’artiste en train de dessiner… ce n’est que le début !

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    10H30 la foule commence à s’épaissir, dehors, la place est bondée, on prend nos précautions (toilettes et sandwichs) et on repart voir le côté sci-fi/comics. Là aussi des artistes en pleine action, des stands de comics à prix réduits (je ne suis pas très calée dans ce domaine mais je prends quand même des Batman ! après tout, je me promène avec un pull Batman et je l’assume !!). Dans les allées les cosplayeurs posent. Le temps de regarder quelques boutiques, de prendre quelques photos, on commence à ne plus pouvoir circuler.

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    12H30 on s’extrait tant bien que mal de la foule pour rejoindre la scène manga où on restera pendant plus de 3heures ! On enchaîne les danses k-pop et le concours de cosplay. Moi qui croyait que le concours cosplay c’était juste des personnes déguisées qui posaient et bien je découvre que c’est plus que cela : il faut fabriquer son costume soi-même et mettre en scène le personnage dans l’univers du jeu/manga/anime pendant 3-4 minutes.

     

    14H Le Paris-manga, victime de son succès ferme ses portes ! Trop de monde, question de sécurité. Dommage pour ceux qui avaient des billets et qui ont attendu 4H, s’ils le peuvent, qu’ils reviennent demain ! Un problème d’organisation ?? Difficile à dire, ce qui est sûr c’est que cette affluence n’était pas prévue, entre la crise, le pass sanitaire et l’absence de salon pendant 2 ans, personne ne pouvait prévoir le nombre de visiteurs qu’il y aurait, en plus le parc des expositions n’a pas donné le plus grand hall… Si tout le monde était rentré, il y aurait eu 70 000 visiteurs le samedi, ingérable !

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    15H15 c’est l’heure du quizz manga, tout le monde se connecte, le réseau passe mal et on perd des questions ! Bon de toute façon, c’était trop compliqué pour moi ! J’ai mis la moitié au hasard… Je finis 126eme sur 517 ! Des exemples de questions : ranger les murs de l’attaque des titans du plus central au plus éloigné, donner les techniques de combats de saint-seiya, le nombre d’élèves dans la classe de MHA… Des questions sur les grands titres du moment, beaucoup de shonen et beaucoup que je n’ai pas lu ou juste commencé…

    16H Certains visiteurs sont partis, on peut se déplacer, le stand de l’épicerie asiatique a été dévalisé, on fait la chasse aux bonne affaires.

    17H Je me rends à l’espace presse pour l’interview de Cédric Biscay, le créateur et scénariste de Blitz (interview et critiques disponibles)

    18H C’est beaucoup plus calme, on va pouvoir échanger un peu avec les éditeurs présents, merci à Ototo, Meian, Nazca et Mahô pour nous avoir accordé un peu de temps. Eux aussi peuvent un peu souffler mais ils sont contents et c’est le principal.

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    19H le salon ferme il est temps de partir, on reviendra demain.

     

     

     

    Dimanche 7 Novembre

     

    8H30 arrivée sur site, vu la cohue de la veille on voulait arriver plus tôt mais la SNCF a supprimé notre train … ça nous permet de faire la connaissance d’un cosplayeur avec qui on fera le trajet ! La file d’attente est mieux organisée, on doit d’abord passer par un hall vide, cela n’empêche que la queue est déjà conséquente et augment vite.

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    9H15 ils font rentrer les gens un peu en avance. Aujourd’hui, on va aller voir le côté sci-fi mais avant, on va faire les jeux sur le stand ki-oon. Le premier défi consiste à déplacer une « sonde » électrique le long d’une silhouette d’un personnage de My Hero Academia sans faire sonner (zéro faute : 1 figurine, moins de 5 fautes : 1 badge yeah ! et sinon, un badge oups) On a eu les deux ! Deuxième jeu, il s’agit d’aller toucher des cibles au moment où elles s’allument, rien à gagner…

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    10H Comme il y a moins de monde, on fait un tour rapide des stands, Oh ! Surprise, on en découvre de nouveaux dont celui de l’équipe de Noob. Ensuite on va voir les voitures de cinéma (possibilité de se faire prendre en photo dedans !!) : Harry Potter, K2000, la DeLorean de Retour vers le Futur et un espace BumbleBee (il y en a un qui bouge !). Vous pouvez aussi faire la queue pour obtenir des dédicaces des invités (comédiens, artistes, youtubeurs, doubleurs…). Et pendant tout le week-end, la scène centrale est dédiée à Just Dance, les meilleurs peuvent même monter sur scène.

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    11H30 c’est parti pour « l’expérience Hollywood », le public entre dans un espace fermé et va participer à la création d’un court film ! C’est super bien fait : on découvre des méthodes de prises de vues, de son et de montage. Si vous avez l’occasion, ne ratez pas ce moment !

    12H30 On va s’installer devant la scène sci-fi pour manger et voir les animations : on assiste à un spectacle d’Epic Pixel Battle, le principe : faire s’affronter deux personnages fictifs dans un duel de rap enflammé ! Si l’intérêt m’échappe un peu, j’admire la prestation, le flow est assez impressionnant. Vient alors l’heure du quizz sci-fi, par manque de temps soi-disant, tout est fait à l’arrache, le jeu n’est pas équitable, ils lancent des lots au hasard dans le public… je repartirai avec un dvd…

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    14H On rejoint la scène manga pour le concours de cosplay du jour. Oh ! mais qui voilà ??? Bien fait non, comparez avec la figurine géante ! Puis le quizz manga, bien organisé celui-là, cette fois je ferai mieux, je finis 63e sur 517 !

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    16H C’est l’heure des achats, difficile de revenir les mains vides, mais il faut vraiment faire la chasse aux bonnes affaires car il y a des arnaques. Prévoyez de l’espèce.

    17H On retourne voir Ototo et Mahô pour voir comment c’est passé leur week-end et les saluer avant notre départ.

    18H Fermeture de Paris-Manga. La prochaine fois, on essaye Japan expo, il paraît que c’est trois fois plus grand !!

     

     

  • Dernières Critiques

    • Les nageuses de Minuit
      Note :
      Voilà un joli roman graphique comme je les aime. Des sujets lourds mais pas improbables, des destins mêlés sans être trop pleins de dramaturgies, avec surtout beaucoup des petits rien qui constituent la vie. Des incompréhensions, des injustices, tout ce avec quoi on se construit et sur lequel on doit vivre. 

      Et surtout cette belle amitié naissante entre femmes, entre battantes qui présentent le féminisme comme une lutte presque contre soi, contre son regard avant même d'être une lutte contre une société ou les hommes. Il se dégage de cette bd une belle force et une belle atmosphère. J'ai bien aimé le fait que les personnages semblent réels, sans fausses pudeurs, sans être tous beaux, regardant leurs propres défauts, y compris corporels en face. Bref, une BD sur de vrais gens, avant même d'être une bd sur l'émancipation ou les combats raciaux. 

      C'est fin et intelligent. 
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    • La fabrique des insurgées - 1869 : la première grève d'ouvrières
      Note :
      Bruno Loth nous propose de revenir sur un évènement historique peu connu, avec le début de la révolte des femmes ouvrières de la soie, les ovalistes. L'album commence en 1867 quand deux jeunes femmes quittent leur campagne avec l'espoir de travailler dans l'industrie de la soie à Lyon. Très vite, les deux femmes vont déchanter en découvrant les conditions de travail, le nombre d'heure de travail et sept jours sur sept avec un salaire en dessous de ce qu'on leur avait promis. Bruno Loth ajoute quelques coupures de journaux de l'époque relatant des évènements se mettant en place. L'histoire est romancée avec les deux femmes tout en retraçant la mise en place de grève par des femmes. C'est une première fois pour l'époque et c'est un exemple qui marqua fortement les mouvements sociaux du 19ème siècle. La partie graphique est en noir et blanc avec des dégradés de gris en guise de couleur. Les planches sont bien travaillés pour nous plonger dans cette époque passée.
      Les amateurs de récits historique devraient trouver leur compte avec roman graphique complet en un tome. Ce mouvement de grève est un élément majeur pour la lutte des classes. 
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    • Le diable et coral
      Note :
      Bon maintenant que c'est fini, il faut que je le relise... Ou alors que je le lise vraiment.

      Car c'est graphiquement tellement somptueux que j'ai du passer (ce qui est rare pour moi) plus de temps à regarder les planches et les détails qu'autre chose.

      Blague à part, cet album est magnifique. Vraiment. Concernant l'histoire, rassurez-vous, on est dans une histoire à la hauteur du dessin (ou presque). Par contre, ne vous attendez pas à quelque chose que vous aillez déjà lu. Ce qui me donne envie de le relire. En effet Homs nous présente une relation étrange entre le Diable et Coral.

      Une relation loin de ce que l'on imaginerait., avec un diable bien plus subtil et "joueur" que ce qu'on a l'habitude de voir, et une Coral maligne au possible et sachant comment ne pas se faire piéger par les beaux mots du Diable.

      On est vraiment dans un mano à mano. Un peu comme un duo au théâtre, échangeant des bons mots jusqu'à ce que l'un de ces protagonistes perde.

      Une BD à part. À lire, à regarder et à relire !

       
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    • Dans le premier train du matin tome 1 & 2 (fin)
      Note :
      Dans le premier train du matin est un recueil de cinq histoires courtes en deux volumes, chaque histoire étant composée de plusieurs chapitres et n’ayant rien à voir les unes avec les autres. 

      Ce sont des bribes de vies d’adolescents comme si on lisait un chapitre au milieu d’un roman sans avoir ni le début ni la fin. Ce sont des passages importants dans l’existence de ces jeunes, des passages qui les mettent face à une réalité, à une relation. 

      Dans le premier train du matin, on retrouve deux jeunes qui en théorie n’auraient rien à faire là à cette heure mais qui ont tous les deux une bonne raison d’y être. Le soda au melon parle d’une jeune fille qui ne peut pas distinguer certaines couleurs, cela finit par créer une distance avec ses amies mais elle ne sait pas comment leur en parler. Il y a aussi l’histoire d’un frère et d’une sœur séparé à la suite du divorce de leurs parents, une histoire d’amour à sens unique. On finira par le 4 mars, 14h30, la cellule de prison qui compare la vie scolaire d’une lycéenne à une cellule de prison pour parler de son mal-être.  

      Dans chaque histoire, l’un des personnages se met à analyser la situation, faisant des déductions et mettant son binôme en face d’une vérité. C’est comme un raisonnement lors d’une enquête policière. 

      Si le concept est intéressant et les comportements bien analysés, il y a un côté assez froid dans le récit, probablement dû à cet aspect analyse psychologique. Et puis, on reste sur notre faim, comme dans la première histoire où on aurait bien aimé savoir la suite. Il y a un goût d’inachevé qui n’est pas satisfaisant. Dommage car les idées sont bonnes et le graphisme est plaisant. 
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    • Samurai deeper kyo - star edition tome 1
      Note :
      En parallèle du lancement du manga Kagurabachi, kana profite de la publicité engendrée par ce retour des samourais au premier plan pour nous sortir une "star édition" de Samourai Deeper Kyo. L'un des hits des années 2000.

      Peut-être le premier manga de samourai post pour ado paru en France (2001 - 2008) avec Kenshin...

      Comme toujours, l'intérêt de ces stars éditions, c'est que pour moins de 11 euros, on a un double album. On devrait donc avoir 19 tomes de cette star édition pour conclure l'histoire de Samourai Deeper Kyo. Un véritable bon plan pour qui n'a jamais lu cette série de samourai pour ado. Une série de samourai qui, si elle tire en longueur sur le milieu, reste bien plus adapté à un lectorat de 10 à 15 ans que Kagurabachi. En effet le dessin est bien moins fouillis, les personnages plus faciles à cerner et le tout moins gore et plus facile à lire.

      Une aventure au long cours qui ravira vos enfants fan de samourai sans avoir à réellement avoir peur du niveau de violence présent.

      Les adultes préféreront l'habitant de l'infini, mais on n'est pas dans le même degré de violence et de réalisme.

       

       
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