1985

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[b]Série[/b]: 1985 - Visiteurs
[b]Dessinateur[/b]: Tommy Lee Edwards
[b]Scénariste[/b]: Mark Millar
[b]Editeur[/b]: Marvel

[b]Résumé[/b]: [i]1985. Le jeune Toby Goodman mène une vie ordinaire, embellie par les bandes dessinées Marvel. Puis un jour, il découvre une vieille maison habitée par les criminels qu sèment la terreur dans l'univers Marvel ! Toby aimerait comprendre comment ils sont passés du rêve à la réalité. Mais avant tout, il doit repousser leurs attaques ![/i]

Avec un tel titre, la nostalgie semble au rendez-vous. Le retour à une époque où nous aurions pu être à la place de ce môme. Enfin pour les +30 ans. Dès les premières pages le dessin et le personnage principal éveillent notre sens de l’araignée et nous font craindre le pire. Un dessin dur, au trait griffonné, appuyé et un gamin de 13 ans émerveillé par le monde des super-héros au travers des comics, rien de bien affriolant.

Au fil de la lecture, des petits détails modèlent pourtant notre appréciation : Bien entendu, on ne peut en rester la et la présence du mal requiert la venue du bien, équilibre obligatoire, mais non sans passer par quelques dégâts. Car l’endroit où le jeune garçon va les trouver met quelques points en évidence sur l’histoire et la façon d’appréhender le sujet. Le dessin qui nous laissait un avis partagé trouve finalement sa place. Contrastant avec le monde Marvel, il agit subtilement sur le déroulement d’une action. Univers lissé et « autogéré » dans l’un, mais plus réaliste et irréversible dans l’autre. Un concept qui devait trouver une toute autre réalisation à la base mais qui fut avortée : notre monde devait être conté sous la forme d’un roman-photo (!).

Toujours est-il que cette histoire trouve une fin, attrayante, mais prévisible. C’est un peu le constat de cette mini-série. De bons arguments qui méritent que l'on s'y intéresse mais qui pêchent par un sentiment d’inachevé. Un élargissement sur deux volumes (pour ce qui concerne notre édition) aurait permit un peu plus de fond sur certaines idées. Séduit mais dubitatif ou dubitatif mais séduit, je ne sais dire. Un one-shot qui mérite une relecture pour une éventuelle rehausse de la note.

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