Ikigami T5

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[center][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/couverture_bd/Ikigami_05.jpg[/img][/center]

[b]Série [/b]: Ikigami
[b]Scénario [/b]: Mase
[b]Dessin [/b]: Mase
[b]Edition [/b]: Asuka

[b]Résumé [/b]: [i]Aux termes de la Loi sur le maintien de la prospérité nationale, tous les enfants de “ce pays” qui entrent à l’école primaire doivent être vaccinés. Le produit qu’on leur inocule renferme une substance spéciale susceptible d’entraîner la mort, à une date et une heure programmées à l’avance, d’un jeune sur mille dans la tranche d’âge de 18 à 24 ans. Les individus ainsi sélectionnés reçoivent un ikigami vingt-quatre heures pile avant leur mort. L'Ikigami en question est apporté en main propre par M. FUJIMOTO, un employé du service d'état civil de la mairie.
[/i]

Déjà au cinquième tome et premier constat : Au rythme de deux histoires par numéro, la série réussi à ne pas tomber dans la redondance. Le livreur d’Ikigami, qui annonce le décès programmé d’une personne dans les 24h et pourrait supposer être le personnage principal n’apparaît jusqu'alors qu’en toile de fond. C’est la conséquence de son acte qui est contée.

Un mal pour un bien, une façon pourtant drastique de valoriser la vie. Au fil des tomes, on y décèle une certaine philo dans l’attribution des Ikigamis. Une façon détournée d’écarter des citoyens potentiellement dégénérés. Même si la méthode semble discutable, il n’en reste pas moins que les effets sont, certes cruels, mais réels et peuvent être interprétés comme une solution bénéfique à la société. Un cercle vicieux.

Mais il ne faut pas le dire trop fort, c’est d’ailleurs le second point fort de la série, qui perdure. Géré habillement d’une manière très contenue, tel un fil conducteur, on en apprend un peu plus sur cette société si proche de la notre et y décèle une forme de résistance, sans en être jamais sur.

Pour revenir à ce tome au dessin toujours aussi expressif, la première concerne un tagueur, considéré comme un génie dans son domaine, un modèle pour les jeunes. Entre liberté et moyen d’expression, le sujet monte légèrement en pression jusqu'à cette planche finale, percutante. Pour la seconde, le sujet prend plus de sens, car cette fois c’est le fils d’un chef de police qui voit en cet ikigami, un véritable honneur de servir sa patrie. Une autre facette de l’influence d’un ikigami sur l’individu et son entourage.

Vu que je viens de lire les 5 tomes d’affilé, c’est un avis général que je propose, mais qui reflète bien chacun des tomes s’enchainant jusque là sans accro. Pourvu que ça dure.

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