Rainbow T16

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[center][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/couverture_bd/Rainbow_16.jpg[/img][/center]

[b]Série [/b]: Rainbow
[b]Scénariste [/b]: George Abe
[b]Dessinateur [/b]: Masasumi Kakizaki
[b]Editeur [/b]: Kaze

[b]Résumé [/b]: [i]Auprès de Megu, Heitai est le premier des six anciens détenus à avoir trouvé le réconfort. Pour Mario aussi, qui vit le rêve d'Anchan en brillant dans le monde de la boxe, la question de l'amour se pose. Comme pour mettre un terme au souvenir de Setsuko, il finit par trouver une jeune fille à serrer dans ses bras. Mais il se pourrait que d'abjects escrocs, profitant de la vulnérabilité d'un Japon à peine remis de la guerre, poussent Mario et son premier véritable amour à se croiser à nouveau.
[/i]

C'est certain, Mario a plutôt dégusté dans le précédent tome. Mais la vigueur qui anime la bande, héritée de leur compagnon de maison de redressement Anchan, lui a apporté un mental à toute épreuve. Comme nous le confie George Abe, le dessinateur s'en est très bien sorti dans cette épreuve sportive malgré son manque de connaissance du sujet. Axé sur son combat, on ne va pas faire l'affront de dire que le scénariste a pu ainsi baisser sa garde, mais ce tome fait surtout la part belle à l'intensité du dessin.

Pour ce 16ème numéro, les "affaires" reprennent pour ainsi dire. Un (nouveau) pétrin dans lequel ils vont se jeter, bille en tête. Un élan de bravoure de leur part certes qui se veut un tantinet moralisateur, mais qui caractérise la série. Cette fois, le scénariste continue d'explorer les mauvaises facettes d'un Japon d'après guerre avec la présence d'étrangers (américains ici) venus extorquer et abuser la naïveté de japonnais n'obéissant qu'à un sens typique du devoir familiale et professionnel. La malveillance n'est plus incarnée par la laideur comme cela a pu être le cas avec les premiers tomes mais par un vent nouveau et séduisant. L'autre nouveauté est la présence de Ruriko, arrivé précédemment d'une manière assez farfelue, s'impose déjà comme un personnage au fort tempérament.

Un peu de fraicheur au final aussi pour le lecteur qui laisse toutefois présager certainement le pire pour la suite connaissant les auteurs. Vivement.

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