L'heure des sorcières

[Rand]

Titre : L'heure des sorcières
Scénariste : Jeph Loeb
Dessinateur : Chris Bachalo
Editeur : Semic (VO : DC vertigo)

Résumé :Les cartes ont été distribuées. Chacun à son jeu en mains. Et ça commence mal. Pour Charity, ça commence par un nouveau bureau et une valise pleine de billets verts. Pour Dex, ça commence avec un cadavre dans le coffre arrière de sa voiture, sur la route de Vegas. Pour Amy, ça commence par un paquet express sans adresse d'expéditeur. Et maintenant, la partie est lancée, il faut jouer. Avant que Mademoiselle Blanche ne dise que rien ne va plus. Avant que les douze coups ne retentissent jusqu'à minuit. Minuit. Trois vies croisées, trois univers qui s'étiolent lentemant dans un récit où le surnaturel prend racine dans notre quotidien. Un scénario implacable, plein de jeux littéraires et de références culturelles et historiques aux différentes périodes de l'histoire où les sorcières ont été en ligne de mire.


Une bande dessinée de Chris Bachalo se remarque. Il y a d’abord ce dessin, subtil mélange de courbe et d’angle qui outre le fait de nous offrir un magnifique spectacle pour les yeux, lui permet de camper le plus souvent des personnages plein d’humanité. Mais Bachalo c’est aussi la recherche d’un découpage « labyrinthique », la volonté d’éviter la linéarité et d’obliger notre oeil à faire mille et un détours avant de pouvoir quitter une planche. Cette idée de refus de « montrer clairement se voit aussi dans le choix des cadrages : une scène d’action se manifestera par une succession de plans serrés sur des mains, des pieds ou des objets contenus dans l‘environnement. Par cette manière de faire Bachalo demande à son lecteur d’être dynamique, de stimuler son cerveau pour reconstruire l’histoire. il lui demande en fait d’être un véritable lecteur de BD.
Ce n’est donc pas par hasard que Loeb va proposer à Bachalo ce scénario de l’heure des sorcières que l’on peut qualifier de dédalesque. En effet pour entrer dans la lecture il faut abandonner toute idée de confort, chaque page nous apporte une petite partie de l’intrigue et c’est au lecteur d’essayer de rassembler les morceaux. Cependant contrairement à un auteur comme Andréas, Loeb nous fournit à la fin le schéma d’agencement des différents éléments.
Amateur de ce type de scénario à tiroir, j’ai pris du plaisir à la lecture de cette bd. Plus intrigué par la forme que le fond je l’avoue.

[sath ïre]

ça y est, je l'ai acheté !!!!

Pas encore lu mais je suis pressé de voir si la traduction vaut le coup.

Je me souvient de la difficulté de la lecture en anglais

[massive]

Je l'ai lu durant deux pauses dejeuner, j'ai pris mon temps et j'ai beaucoup aimé, tant au niveau du dessin et de l'apparence graphique qui est véritablement superbe et tres recherchée, que de l'histoire, qui malgré sa complexité, nous emporte réellement! Mais je pense qu'une seconde lecture serait pas mal histoire de voir si j'ai véritablement tout bien saisi!