Aller au contenu
  • S’inscrire

Alister Kayne


Monfreid...
 Share

Messages recommandés



ALISTER KAYNE, tome 1 : De Memoire d'Homme
Par: Henninot et Betbeder
Genre: Fantastique-Etrange
Editeur: Albin Michel
Collection: Post Mortem


Résumé
: Londres au 19ème siècle. Tout le monde se passionne pour le surnaturel, les charlatans et les faux médiums sont légion. Mais parfois les fantômes sont bien réels.



Avis: court C'est un album singulier que celui-ci, alors que la mode et le lucratif sont au totu démonstratif...les auteurs ont choisit de mettre en place un récit totu en démistification et en non-dit.

Le scénario est très bien ficelé, on se prend facilement au jeux des suberfuges qui parcèment la vie du héros...d'autant plus que s'il s'acharne à démontrer des supercheries spirites l'argument de départ du récit en flash back prouve le contraire. Le tout est étroitement lié avec un contexte historique (début du 20ième siècle) parfaitement rendu est passionant. L'écriture de ce premier tome est très bien dosée, la mise en place opère facilement et l'on a envie d'en savoir plus très vite.

Le dessin est tout en finesse et en singularité. Henninot rend les expressions des personnages en délicatesse, contrastant avec des ambiances qui oscillent entre l'enfantillage anodins et l'angoisse sourde.
L'encrage et les couleurs aprofondissent ce décalage fort intérréssant et prenant. Seules quelques cases sans arrière plans laissent quelques peu à désirer.

Il s'agit donc d'une très bonne BD, qui sait renouveller le genre à l'européenne, sans tomber dans aucuns travers!
A lire et à suivre de très près.

bien à vous
...


Bonne lecture,
Monfreid...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Avis long Il en va parfois des oeuvres comme des feuilles d'automne ou des papillons, on se plait à les regarder voletter, on en croit deviner les trajectoires...mais aussi blasé que l'on soit...cela nous suprend toujours.

Je ne savais pas de quoi il retounerait en ouvrant Alister Kayne pour la première fois...mais déjà la couverture était alléchante...sombre à souhait...une curieuse impression m'avait tout de suite envahit.
Impression qui ne fut pas démentie par la suite. Le titre "chasseur de fantôme" et la collection "post mortem" auraient pourtant de quoi créer des aprioris aux plus jusqu'au boutistes des ermites. Une vague surnaturelle envahit nos médias (films, séries, bd...tout y passe...le paranormal est à la mode...ça rapporte des sous).
Ainsi je ne sais par quel hasard aucunes de ces considérations n'est arrivées jusqu'à moi...peut-être la récente lecture d'Hellboy m'avait telle préparée à rencontrer quelques revenants et autres esprit volants.
Tout ça pour dire qu'on ne risque pas ici une crise de boulimie par un trop plein de produit commercial, ça change!

Le revival des fantômes et autre poltergeist c'est (malheureusement ou heureusement selon les produits finis) déroulé suivant un modèle venu tout droit d'outre atlantique, les x-files et autres charmed ont tendu la perche à nombres de nos représentations modernes des esprits frappeurs. Si cela a pu donner des perles rares comme Hellboy, c'est souvent du à des auteurs qui ont su faire fructifier leurs univers en marche des mécanisme conventionels. Il faut se rendre compte que même les chef d'oeuvres passent par le démonstratif qui fait figure de référent majeure actuelement. De plus le côté "bon marché" des productions européenne dans ce domaine fait que les comics et les mangas tirent bon nombre de fois la couverture à eux(les mangas il est vrai par un retounement du phénomène de masse[et ausis en terme artistique..mais bon on a pas la place là] qui fut celui des comics tandis que c'est derniers réinvestissent leur propres fondations...).
De manière générale il était temps qu'une production bd à la fois rafraichissante et originale reprenne pied de ce côté de l'atlantique. Algernon Woodcock lorgne déjà avec maestria dans ce sens...et bien il en va de même avec ce premier opus d'une série prometeuse!

Les lecteur me pardonneront cette mise en place fastidieuse, mais il me semblait nécéssaire de montrer l'impact que peut avoir sur de futurs albums cette superbe histoire.

Le scénario de Betbeder s'éloigne du faste des temps moderne pour nous replonger dans le tumulte et la flamboyance du début du 20ième siècle. En ces temps le modernisme naissant fait paradoxalement ressentir un besion d'exercice des pratiques occultes (lire "from hell" aussi pour une vision de Londres à cette époque!). Les charlatans de toutes sortes croisent les ingénieurs de demain...les rues n'attendent plus que d'être pavées d'or ou de rêves. C'est l'occasion pour que l'on suive la carrière d'Alister Kayne un jeune garnement en proie aux doutes les plus légitimes quand aux phénomènes surnaturels. L'astuce du scénariste c'est de conté ce parcourt atypique à rebourt...tout part en effet par la mort du héros...qui de ce fait peut comtempler sa vie avec un oeil neuf et pertinent. Du coup les étapes importantes de sa vie sont anoncées à l'avance, le lecteur n'est pas embrigadé dans une identification à tout prix...ce qui importe devient le "comment" des événement et non leur "pourquoi". Cette démarche colle parfaitement aux basques du héros qui constament essaie de trouver la source des supercheries.

Nous ne sommes plus dans le "secret" des choses, dans le mystère, dans l'occulte mais dans l'historique...là ou les choses se révèlent vraiment terrifiantes! Le réalisme est appuyé par la présence de personnages historiques tel Arthur Conan Doyle (l'auteur de sherlock Holmes [qui fut vraiment adepte du spiritisme!] Houdini ou encore les jeune soeurs au fées. Plus encore les faits (fées donc) auxquels participe le jeune héros ont pour la plupart laissés une trace (même infime) dans l'histoire! L'aventure n'en devient que plus palpitante, à mesure que les tromperies s'acumulent les événements historiques se dévoilent( ce qui est le processus inverse d'albums comme Le triangle secret ). Ce paralèlle constant entre fiction et réalitée (fiction de la vie du personnage) ne serait que pur exercice de style s'il n'y avait la pertinence de l'auteur à savoir nous montrer des éléments capitaux par une mise en scène très habile. On évite les passages pesants ce qui permet une approche à la fois subtile et prenante.
L'unité du récit ( nonobstant facilement les multiples flash back !) est due au ton employé par l'auteur. Le fait que cela soit des souvenirs qui remontent aux débuts du siècle l'autorise à méler à la fois un certain dandisme à la oscar Wilde et un pragmatisme et une efficacité toute moderne.Il y a là l'hommage à tout un pan d'une littérature qu'à force d'ensencée on a fini par ranger au placard et que l'on peut ainsi redécouvrir, sans qu'on est l'impression que le scénariste dépoussière les meubles qu'il avait laissé en garde-meuble. Lire cet bd c'est boire du thé anglais sans relents colonialistes...un bonheur rare!

Je me garderais de rentrer plus avant dans les méandres de l'intrigue, pour ne pas gacher le plaisir des lecteurs...mais vraiment c'est un pur bijou d'écriture que cet album.

Un trait "sur et certain" aurait servi à la perfection cette histoire solidement charpanté, mais Henninot à opté pour un trait fin et expressif.(un trait souple qui saisit les frémissements de nos vies, un trait réaliste mais que l'on sait en recul, les personnages y sont un peu "simplifiés" par rapport aux décors ce qui nous les rend plus proche...un style très vivant donc mais difficile à faire!) La lecture de ce genre de dessin demande souvent une compréhension implicite entre le dessinateur et son lecteur, ce qui suppose un dessinateur confirmé et à l'aise dans sa partie. Pour un premier album Henninot sans sort avec les honneurs! D'emblé on sait qu'il ne va pas s'agir ici d'esbaudir le lecteur par des effets grandiloquents, mais au contraire de le plonger dans une vision personelle des choses. Le plus difficile des paris était de rendre chacun des points de vue des personnages, que leurs particularités respectives ne finissent pas par étouffer le récit, que l'étrange reste toujours au rendez-vous. Ce pari est réussi avec brio; des mains qui ouvrent des portes en gros plan, des portraits figés dans l'étonnement, des contre plongées suggérées avec délice...autant d'éléments propres aux jeux d'ombre que nos peurs dessinent sur le moindre mur. Du coup Le dessinateur saisit l'heure chérie entre chien et loup, l'heure de la pénombre, des intrigues et des bruits étouffés. S'il met en avant les personnages les décors n'en sont pas pour autant délaissés; leur "rareté" leur offre une préstence plus singulière, inquiétante, étouffante...(planche 23 notament..une merveille!).

On comprend que ce qui à importer c'est la crédibilité des enjeux, le dessin ne trahit pas le scénario, il nous est impossible de nous y réfugier pour nous y faire une opinion sur le spiritisme(par exemple le livre "preuve" pour l'affaire des fées n'est jamais très clairement visible).
Il faut aussi voir que des courbes éparses surgissent ça et là aux creux de quelques cases comme pour mieux montrer les chemins de traverses qui s'offrent à nous et dont on ne sait saisir les fibres (corps de femmes, ligne de la main, fumée vaporeuse...)

Un encrage et une couleurs de qualités, mettent en relief les dessins et les ambiances...(peut-être pourrait on regretter un manque de prise de pouvoir du dessin mais bon...les albusm suivants nous éclairerons sur ce point!).

Il s'agit donc là d'une pièce rare, qui pour moi fait date dans les parutions actuelles...une série dont j'attend impatiement la suite. Réussir à écrire une histoire crédible, joliment dessinée sur un thème pareil en refusant la facilité, ni le pisse-copie...c'est un exploit qu'il faut saluer.

comme disait Barbare: "Chapeau bas" messieurs!


à lire comme du Doyle, du Lewis Carroll ou du Poe...sans modération et avec délectation
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 months later...
J'étais à 2 doigts de l'acheter à sa sortie, l'histoire me plaisait beaucoup, le contexte, les dessins... et puis j'ai tergiversé, j'ai hésité et puis voilà, je l'ai feuilleté mais pas lu!
Et je tombe sur ta chronique mon cher Monf' et je me dis que je vais finir par investir! :wink:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 months later...
Ca y est, je l’ai enfin lu !
Et ce premier tome fut une très bonne lecture pour moi. biggrin.gif



La narration de cette histoire est très bien pensée et réalisée. J’ai d’ailleurs trouvé qu’il en émanait une certaine nostalgie tout au long de la lecture…quelque chose d’assez sous-jacent dans la lecture en fait…
De plus, le ton utilisé et la vision que l’on nous donne d’une des facettes du sujet (que je ne dévoilerai pas ici mais dont on se rend compte assez rapidement dans la première partie du récit) est d’une justesse tout à fait remarquable pour un thème comme celui-ci par définition inconnu et énigmatique... (j’me comprends)

A la lecture, on sent par ailleurs qu’une attention toute particulière a été portée sur le cadrage. Dans certains albums, on peut ne pas y prêter spécialement attention mais ici, je trouve qu’il est particulièrement réussi et qu’il apporte un plus au rendu visuel des scènes. D’autre part, les auteurs jouent avec la lumière, les ombres, la fumée et les couleurs pour créer l’ambiance bien particulière de cette histoire.

Bref, un premier tome qui nous mène sur les traces de l’existence d’un monde paranormal d’une manière très habile et sur un ton très juste.

Je ne sais pas combien de tomes sont prévus pour cette série mais je pense que ça ne devrait pas trop traîner en longueur. Attendons le tome 2…
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tant de gentillesses, ça émeut...
Alors je réponds à la sempiternelle question: "c'est en combien de tomes?". "4, mon bon monsieur, pas plus pas moins!".
Pour la nostalgie sous-jacente, c'est le mode narratif choisi qui incluait cette distance... la modernité ayant reléqué l'attrait de l'extraordinaire aux oubliettes... Et Alister Kayne de vouloir continuer à croire...
Le tome 2 est prévu pour mai prochain. Il s'intitulera "Dans ce monde comme dans l'autre...", Eric a fait une couverture terrible. Son dessin est de plus en plus sûr. Quant au scénar, je le considère plus abouti que le précédent opus. Une preview devrait être visible ci ou là en tout début d'année, dans les méandres du oueb. Je reviendrai vous poster le lien, si vous le voulez bien.
A bientôt,
Stéphane B, scénariste de la sus-citée série.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonsoir!

la vache j'ai cherché votre mail partout!
rien que pour dire combien j'ai adoré votre album...

certes je l'ais écris ici, mais bon ce n'est pas pareil :wink:

il est vraiment très très bien, un vrai moment de lecture...mélant aventure et propos intelligent avec un traitement à la fois classique et original...

je sais je m'emballe un peu...
mais bon, cet album est méconnu, (merci zéas pour ton avis)...

euh...
sinon, histoire de vous faire rester un peu plus ici et d'abuser de votre temps 8)

poiurquoi avoir choisit cette période et cet angle d'attaque particulier (enfin spécifique plutôt)?

bien à vous et au plaisir de vous lire ici ou en album
Monfreid...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon, je réponds...
Tout d'abord, j'avais lu ton avis, Monfreid, je n'avais pas répondu à l'époque parce que je trouvais les comparaisons et les compliments disproportionnés. Touchants mais disproportionnés. Je suis toujours étonné des avis tranchés que portent les lecteurs sur les albums, dans un sens comme dans l'autre. Quand un lecteur a décidé de croire en l'univers implanté, tout lui semble parfait pourtant les défauts ne manquent pas (je parle du cas de mon album en particulier et ce n'est pas de la fausse modestie).
Ce petit apparté me propulse directement à ta question: si j'ai choisi "cet angle d'attaque" c'est suite à la mort de mon père. je me posais beaucoup de questions sur la possibilité d'une après-vie et me suis donc amusé à décrire le processus de détâchement de l'esprit et du corps... avec le recul, je pense avoir un peu trop insisté sur la question me laissant dépasser par l'affect que je ne pouvais manquer d'y mettre. Dans les prochains tomes, je jouerai plus des possibilités d'interactions entre Alister mort et son double vivant. Et serais plus narratif et "dramatique" dans l'emploi de cette voix off.
Pour ce qui est de l'époque, je me suis inspiré de la vie d'un vrai chasseur de fantômes, Harry Price, et n'ai fait que décrire l'époque dans laquelle il évoluait. il est vrai que le style victorien et cette période littéraire est aussi quelque chose qui m'attire, toutes les conditions étaient remplies pour que je puisse m'éclater!
Voilà succinctement la réponse que je peux te faire. Je te propose une chose : si cela t'intéresse, peut-être pourrions-nous organiser ici-même un entretien avec Eric au moment de la sortie du tome 2. Je me ferai -Eric aussi, je n'en doute pas - un grand plaisir à répondre à tes questions. Qu'en penses-tu?
A très bientôt,
StéB
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

re...

alors réponse en trois temps :

-merci pour la réponse très très éclairante :wink: (m'en vais relire l'album moi 8)

-pour répondre aux questions à la sortie du deux aucuns soucis et avec plaisir même que ce soit sur le forum ou de manière plus formelle...je suis à votre entière disposition 8)

-sur la chronique en forme d'éloge.
je l'ais souvent dit et répété.
si je veux casser un album ou des albums, ça me prend deux fois moins de temps...et c'est plus jouissif à écrire...il y a un plaisir indéniable dans ce défouloir..;il en faut pas le nier.
je suis donc souvent dans l'optique "je parle de cet album car je l'aime", mon parti est pris et celui de base.
il vient du fait que je suis lecteur depuis pas mal de temps et que je choisit mes lectures en fonctions de mes goûts.

ensuite, je cherche quasiment toujours à savoir pourquoi j'ai aimé un album et ce qui fait que cet album me plait.
par ce biais, je ne cherche pas à être objectif, j'essaie donc souvent de "contextualiser" mon propos.

ensuite, j'essaie de faire passer le cheminement de mon émotion par une lecture "différente" de l'album.
en éclairant divers points (que j'espère varié) pour suscité de la curiosité, ou autre chez le lecteur, pour l'inciter à aller regarder cet album.

de ce fait la plupart du temps je parle du "bien" et du "moins bien" dans un album. de ce qui me plait et pourquoi et de ce qui ne me plait pas et pourquoi.

d'autres fois, tout comme je hais un album j'adore un album...
et là je passe outre les petits détails.
j'attends que quelqu'un d'autres en fasse mention...que la discution se devellope justement autour de ça, de ce manque à ma chronique. (je sais je suis compliqué :wink: ).
or, j'ai adoré alister kayne, j'adore cette période littéraire (et les persos) j'adore les références, j'adore tout...et j'ai vu peu de "pub", peu de propos...donc j'essaie encore plus d'en faire parler...pour déjà amener à une discution.
j'ai fait de même récemment avec "dontar" qui m'a fortement touché.

alors désolé, pour le manque d'objectivité sur ce coup là, mais je l'assume.

par contre, cela n'empèche pas que je veuille bien être éclairé sur les "défauts" de l'album biggrin.gif
et que je comprends très bien, qu'il est difficile de passer derrière et de dire "je suis l'auteur" sans que cela fasse "je répond car on dit du bien de moi"!.

voilà désolé pour la longueur :roll:

à vous lire,
Monfreid...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

CITATION(Invité)
Je suis toujours étonné des avis tranchés que portent les lecteurs sur les albums, dans un sens comme dans l'autre. Quand un lecteur a décidé de croire en l'univers implanté, tout lui semble parfait pourtant les défauts ne manquent pas (je parle du cas de mon album en particulier et ce n'est pas de la fausse modestie).

Personnellement, je ne pense pas fonctionner comme ça et quand un élément m'a gêné dans ma lecture, je n'hésite vraiment pas à le dire. Il paraît que je suis même assez difficile et tatillon aux yeux de certains.
Si je n'ai dit que du bien de votre bd, c'est qu'à la première lecture, je n'ai rien trouver à en redire... (un peu comme Monfreid quoi, même si je suis tout de même un peu moins enthousiaste que lui).
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

×
×
  • Créer...