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[Old Movie] Le Fantôme de l'Opéra


BD Cool
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Après avoir été congédié de l’Opéra de Paris, Eric Claudin, violoniste, propose à un éditeur un concerto qu’il a écrit. Son aspiration est de faire d’une jeune soprano un peu ingénue, Christine Dubois, une grande vedette. Pensant que sa musique lui a été volée, Eric devient complètement fou et assassine l’éditeur. Cependant, son assistante a eu le temps de lui jeter du cyanure au visage. Se réfugiant sous les catacombes de l’Opéra de Paris, masque sur le visage, cape et chapeau sombre, l’homme hantera ces lieux en multipliant les meurtres. Son unique but : faire que Christine chante !

« Le Fantôme de l’Opéra » est avant tout connu pour être un célèbre roman de Gaston Laroux. Un livre étonnant et qui, au fil du temps, est resté une œuvre grandiose. Le cinéma ne pouvait donc passer à côté d’un tel scénario. Ce sera donc en 1925, dans un film muet, que le célèbre personnage trouvera son identité sous les traits de Lon Charney. Acteur phare de l’époque du cinéma muet, il était ainsi surnommé : l’homme au 1000visages. Mais ce n’est pas sans mal que ce film a vu le jour. Des contraintes entre la production et l’acteur, des adaptations frauduleuses et parfois ringardes, retarderont la sortie du film. L’acteur se séparera ainsi du producteur, Julian Rupert qui, pour un commentaire plus personnel, avait tout de même tourné quelques scènes d’anthologies. C’est Lois Weber qui sera, dés lors, chargée du montage.

Dans le rôle de Christine, on retrouve Mary Philbin. Pour la petite histoire, le studio avait organisé un casting afin de recruter de jolies jeunes filles, ayant le charme et la désinvolture qui se devait d’être le point d’orgue d’une bonne comédienne. Exemple assez éloquent, quelques années plus tard, avec Katherine Hepburn ou Grace Kelly. La jeune Mary a donc été choisie pour le rôle de la soprano. Elle découvre alors Hollywood, en pleine expansion, et sera même le témoin d’une grande innovation : la construction d’une structure métallique pour reproduire, copie conforme, l’Opéra de Paris. Ce décor sera utilisé une nouvelle fois en 1943 dans la version de Arthur Lubin.

Film au caractère plutôt baroque, contrairement à la version de 1943 plus gothique, il faut noter, pour la petit anecdote, que les scènes de danses et de chants, furent tournées en technicolor.

En 1927, « Jazz Singer » sort dans les salles. C’est le début du cinéma parlant. C’est dés lors décidé, il faut retravailler sur la version de 1925 du « Fantôme de l’Opéra » pour en faire un film parlant. Mais 1927 marque la chute d’un grand style de cinéma, celui du muet, et Lon Charney se refuse à devenir l’homme aux 1000 voix. Que faire, si on ne peut rendre le personnage de Charney parlant ? Les producteurs utiliseront une voix « off » qui retranscrit les pensés les plus secrètes de cet infâme musicien détraqué.

Il faudra attendre 1943 pour qu’un premier remake voie le jour. Arthur Lubin écrit donc une nouvelle version, toujours basée sur le roman de Gaston Leroux, du « Fantôme de l’Opéra » qui met en vedette le talentueux « Claude Rains », souvenez-vous de « L’Homme Invisible » de James Whale en 1933 ou encore de « Casablanca » de Michael Curtiz. On y retrouve également Susanna Foster dans le rôle de Christine. Une interprétation qui n’a d’ailleurs rien à envier à Mary Philbin. Claude Rains lui-même est étonnant dans ce rôle de désaxé qu’il interprète avec une émotion rendant le personnage touchant. Cette version plus gothique n’est pourtant pas dénuée de charme. Oscillant entre le tragédie et l’horreur, c’est surtout une belle histoire d’amour qui sa cache derrière. Un faste musical vient embellir ce film aussi réussi que la version de 1925 et qui reste un grand classique incontournable.

Ce succès on le doit aussi à ces scènes devenues légendaires. La plus impressionnante, celle qui demande une performance où il ne faut pas faillir, c’est bien entendu le moment où Christine arrache le masque. Scène anthologique qui a marqué le cinéphile jusqu’à en devenir un véritable chef d’œuvre.

Si d’autres versions existent, je pense à Dario Argento en 1998 ou encore celle de 1963, rien ne vaut les œuvres de Rupert Julian et Arthur Lubin qui, d’ailleurs, sont reconnues comme étant les plus abouties et les plus belles.
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  • 3 months later...
CITATION(BD Cool)
Si d’autres versions existent, je pense à Dario Argento en 1998 ou encore celle de 1963, rien ne vaut les œuvres de Rupert Julian et Arthur Lubin qui, d’ailleurs, sont reconnues comme étant les plus abouties et les plus belles.


J'avais étonnamment zappé le sujet de BD Cool sur le Fantôme de l'Opéra...
Je rajoute quand même le chef d'oeuvre de Brian de Palma, "Phantom of the Paradise" qui reprend les thèmes de l'oeuvre de Leroux en l'enrichissant de musique glam-rock, de voyeurisme etc...
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j'ai voté mais en fait je pensais au film justement de Brian de Palma comme l'a dit Fr@ncois75 qui est l'un des premiers films qui m'est réellement marqué par sa musique et son univers si étrange et torturé. ce fut le seul film que j'ai vu en cours d'anglais qui m'est passionné. A découvrir si ce n'est fait!
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