Reiser - Génie Disparu

[Bloodtower]

Jeanine par Reiser
Editions Albin Michel



Résumé : Jeanine est une femme qui n'a jamais supporté de travailler.Elle est feignante, fume boit comme un trou.En clair elle a tout les defaults.Et pourtant elle arrive toujours a avoir quelqu'un avec elle.Elle l'exploite au maximum et quand celui ci en a marre elle en change.
Le gag que je préfére dans cet album et qui revéle parfaitement sa personnallité et celui ou elle parle des légumes.
- 1 : y'a ceux qui s'épluchent
- 2 : y'a ceux qui s'épluchent pas.
Le dessin quand a lui est egal a lui même.On aime ou on déteste.Lorsque il a eu la possibilité de publier dans" le monde" ca avait été l'indignation générale.Comment un jounal de la réputation du Monde avait il pu faire ca.Et au fil des numéros (chose bizarre), les mentalité ont évolués.Comme quoi il ne faut jamais desespérer.

AvisLa Bd a perdu il y a plusieurs années, l'inventeur de l'humour vache. A l'époque, il avait fallu du temps pour accuser le coup quand on a appris la triste nouvelle. Reiser avait dressé une typologie irremplaçable de la société française, et de l'humanité en général. Provocateurs, féroces et tendres à la fois, ses portraits au vitriol nous feront toujours rire. Il savait en quelques coups de crayons montrer des expressions avec des textes courts mais toujours droit au but.
Pour ceux qui ne connaissent pas Reiser, ce n’est pas difficile de le présenter : Coluche et lui c’est bonnet blanc et gland benêt. Il fait partie de ces humoristes qui « dérangent ». De ces grandes gueules qui font rire les français et pâlir les politiques.
Mais son talent il l’exerce sur le papier, en grand spécialiste du dessin d’actualité humoristique. Son trait simpliste est en adéquation avec son propos : il est féroce, va droit à l’essentiel. Il dérange. Ce qui le rend d’autant plus efficace.

Et tout au long de sa carrière (dans des journaux comme Hara Kiri, Charlie Hebdo et Mensuel, Pilote, Actuel, Le monde, Le nouvel Obs…), Reiser ne sera pas avare en critiques sur l’être humain et sa condition. Comme le dit l’un de ses gags :
« 2000 ans de civilisation chrétienne pour aboutir au Loto, ça valait le coup ! ».

Son crayon (scalpel) va lacérer la France tout au long des années 60-70 : avec la crise les français frissonnent, Reiser ricane et en met plein la gueule de la société. On ne s’étonnera donc point de son amitié avec Coluche. Les deux trublions sont complémentaires et commettront même un album de BD ensemble, condensé graphique des meilleures blagues de l’homme à la salopette.
>>> En ce début de millénaire tout neuf mais pas tout beau, les éditions Albin Michel achèvent la publication de sa collec’ « les années Reiser » entamée 8 tomes plus tôt, chacun étant consacré à une année (de 1974 à 1983).
Ce neuvième volet « vive le soleil » regroupe les dessins de presse publiés en 82/83 (exceptionnellement deux ans) dans Hara-Kiri et le Nouvel Observateur. Ce seront ses derniers gags avant l’éclipse totale.
On y retrouve ses thèmes de prédilection : la pauvreté, la France profonde, les guerres dans le monde, l’écologie. C’était il y a 20 ans mais cela aurait pu être aujourd’hui. Pratiquement rien n’a changé.
Cet album regroupe également des gags plus anciens consacrés à son personnage le plus connu : « gros dégueulasse ». Pervers, odieux, crado et donc forcément attachant. Vous découvrirez que « gros dégueulasse » ne s’est pas toujours appelé ainsi et qu’il n’a pas toujours porté son unique slibard kangourou jauni !
Un ouvrage qui clôt admirablement l’œuvre de cet humoriste essentiel et immortel. Certes il nous reste son fils spirituel Vuillemin (malheureusement lui n’invente rien, il reprend des blagues), Willem, Cabu, Wolinski mais à notre époque politiquement correcte ou la France poujadiste ne jure plus que par l’humour « Almanach Vermesque » de Laurent Gerra, il serait vraiment dommage de ne pas polluer votre bibliothèque avec les crobards de ce jobard.
Tout ici n'est pas de moi , mais c'est le reflet parfait de ma pensée a son sujet.

[nickel]

Je t'avoue ma méconnaissance quasi complète de cet auteur, que d'aucuns qualifient de génie... Bon, on ne peut pas avoir tout lu non plus, hein :roll:... J'ai juste aperçu quelques gags de lui au détour de l'une ou l'autre anthologie de la BD. Il y a des choses qui m'ont accroché, d'autres moins, sans doute parce que ancrées dans le contexte où elles ont été publiées (tu pourras peut-être m'éclairer à ce sujet...?).

Tu mentionnes son amitié avec Coluche : elle ne me surprend pas. Le problème, c'est que j'aime modérément ce comique :?. Tout se tient sans doute : la production de ces deux gaillards m'attire moyen... Mais comme je n'ai pas l'habitude de décrier les choses bêtement, je te promets de lire objectivement un album de Reiser qui tomberait par hasard sous mes yeux ...

Pour finir, je te soumets une question : le film de Jugnot "Une époque formidable" est-il directement inspiré d'une BD de Reiser, ou seul le titre a-t-il été conservé ? Je dois dire que je m'interroge depuis longtemps à ce sujet :wink: ...

[Bloodtower]

Il y a des choses qui m'ont accroché, d'autres moins, sans doute parce que ancrées dans le contexte où elles ont été publiées (tu pourras peut-être m'éclairer à ce sujet...?).

Sans probleme.Donne moi des exemples pour m'aider a détailler.

Tu mentionnes son amitié avec Coluche : elle ne me surprend pas. Le problème, c'est que j'aime modérément ce comique

Dommage, car pour moi c'est un incontournable qui a fait evoluer bien des mentalités.Malgré qu'il se dise apolitique, son discourt comme celui de Reiser est bel et bien engagé.Donc politique.Les Bds de Reiser aménent à réfléchir sur le monde actuel.Car bien qu'il ai disparu depuis 25 ans deja , rien n'a changé.Depuis quelques temps deja ca aurai même tendance à etre pire.Enfin bon on va pas s'etendre la dessus car c'est un autre sujet.

le film de Jugnot "Une époque formidable" est-il directement inspiré d'une BD de Reiser

Alors la dessus je n'en ai absolument aucune idée.
Jugnot est un acteur qui m'a toujours prodigieusement enervé donc je ne sais rien a propos de ce film.Si toutefois je trouvais la réponse je le noterai plus tard.

[Monfreid...]

salut, vite fait car c'est le matin,

- coluche, ça dépend de quand et d'avec qui.
avec lanzman son dernier prod, ce n'était déjà plus ça du tout :?
ce qui correspond à ses blagues pas top sur les ondes d'une radio(europe 1 je crois) et les blagues bon, il faut le dire n'étaient pas fameuse.
c'est à la même époque les histoires de drogue...
sans parler de la présidentielle, où il à fourvoyé une partie de son humour, notamment en appelant à voter miterrand.
reste de grands moment...
mais on sent que le personnage et un bout de la personne, ce sont fait recupérer par la part médiatique :roll:

- Reiser, je pense s'en détache de part sa position terriblement "contre"

- le film de jugnot n'a pas de point commun, du moins je n'en vois aucun là tout de suite.

bien à vous,
Monfreid...