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Monfreid...

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Messages posté(e)s par Monfreid...

  1. a moi rien du tout...sorry :cry: (pourtant j'ai fait un copier/coller de ton texte sur google et je n'ais rien eu laugh.gif )

    mais je trouve l'idée sympa biggrin.gif

    alors hop je remonte (un peu) le topic histoire d'avoir la réponse plus vite biggrin.gif

    bien à toi,
    Monfreid...
  2. Même avais que les autres mon petit Oki ça se barre quand même un brin en fantastique sur la fin...m'enfin!

    Sinon OUI c une bonne BD(merci mon libraire de me laisser lire dans sonr ayon biggrin.gif )

    et petit "rajout": le purgatoire est une invention humaine, crée au moyen-âge parce que l'église était en cheville avec les nobles tout ça tout ça...mais ces derniers voulaient continuer à forniquer et à exploiter le peuple sans avoir de problème avec leur âme...du coup l'église catho leur à proposée de paye pour avoir accès au "purgatoire" plus de sous égal plus de chance d'aller au paradis!

    bien entendu je ne sais pas si Chabouté est au courant de ça...m'enfin je trouve que c'est une "bonne info"!

    Info que j'ai naturrelement considérablement réduite et schématisé!!!

    sur-ce bonne lecture et à très vite,
    Monfreid...
  3. LA VIE DE MA MÈRE Face B



    Résumé : Suite et fin des pérégrinations de Kévin dans Paris. Entre le bahut, les petits plans minables, une baston, une mère absente et un amour naissant, la spirale de la vie se ressert.

    Avis : Enfin la suite !
    Et les choses empirent !
    Le charme dans « La vie de ma mère » c’est qu’il n’y en a aucun. Aucune de ces petites cases avec une blagues ou deux, de celles qui permettent au lecteur de reprendre son souffle. Pas de changement graphique qui nous fait prendre conscience que ce qu’on lit n’est pas réel, pas de jeux de mots, même pas de « sidekick » rigolo.
    Le roman de Jonquet (disponible dans le coffret regroupant les deux volumes) a ceci de terrible qu’il est sans concession. Le monde de Kévin n’est pas le monde des faits divers de nos journaux télé, ce n’est pas un drame qui met en exergue nos faiblesses et nos peurs pour nous permettre de dormir plus sereinement. Il s’agit de la réalité, celle sordide dans laquelle les enfants issus de nos sociétés modernes s’enfoncent un peu plus. Loin des souffrances des pays pauvres, du stress des golden boys, du pouvoir des médias, Jonquet énonce implacablement le désoeuvrement des ruelles qui bordent les allées pavées d’or du rêve américain. Dans cet album, les événements ne s’enchaînent pas de manière romantique ou « narrativement logique », ils sont enracinés dans un processus irrémédiable. Le pire, dans ce cas de figure, c’est que le recours au fatalisme n’est pas de mise, tant on sait que ce monde est celui là même que l’on évite de voir en face chaque jour. Les dialogues font que l’on ne peut plus se distraire ou se passer le temps avec de tels destins, avec un tel gâchis. Cette persévérance à vouloir « être quelqu’un » ne s’embarrasse pas de convention ou de prévention. Rendre l’acharnement unilatéral de cette fuite en avant, tel est le ton de l’auteur, sans fard ou fausse pudeur.
    Cette ouverture d’esprit, si horrible soit telle, ne pourrait se faire sans l’impact des dessins.
    Les couleurs sont vives, tranchées, comme autant de tâches, de lueurs vacillantes qui seules, viennent ponctuées la noirceur de ce quotidien. On sent que dans cet album, plus dur que le précédent, Chauzy se remet en question. Son traitement réaliste qui aborde de front les thèmes développés par le livre, ne tombe pourtant pas dans la facilité ou le racolage. Il sait trouver les tons justes, le jaune qui éclaire jusqu’à l’écoeurement, le bleu-vert des nuits cyanosées et le rouge de la violence. Ses traits exacerbent les émotions de ces jeunes paumés tout en montrant leurs errances dans un Paris désincarné. Chauzy réussit le difficile pari d’adapter un roman, sans en appesantir la trame par un débauche d’effets. La mise en page s’effectue souvent par le biais de « petites » cases et de plans serrés, le dessinateur ayant choisi de nous plonger au cœur de l’action. De nous rappeler à cette unique vérité que ce ne sont pas les protagonistes de cette histoire mais bien les lecteurs qui ont encore la chance et le pouvoir de prendre conscience de cette réalité.
    Surtout, la qualité de cette BD vient du fait que jamais, elle n’est une excuse ou une raison sociale à quelque acte de délinquance que ce soit.

    Bien à vous,
    Monfreid...
  4. mouais bof la petite belge

    dans la série" elle est jolie mais je coupe le son" je préfère Lorie ou Alizée( pour ceux qui croit qu'elle est toute jeune et qui ont emule essayés le "live hit machine en short noir" vous m'en direz des nouvelles :wink: :roll: biggrin.gif )

    M'enfin franchement aucunes ne vos jeanne maas, dont petit j'ai du subir les "cris" quand j'étais plus jeunes...l'horreur :evil:

    qui se souvient de guesh patty "etienne etienne oh: tiens bien!!!" :?: laugh.gif laugh.gif

    see you,
    Monfreid...
  5. Avis : De la vision éclairée des mœurs les plus troubles de la société humaine.
    Le trait est sec, nerveux, à la limite de la froideur. Les personnages sont coupés avec force et certitude. Il y a du Picasso dans ces cases tant la franchise et la rigueur des regards nous choquent. Le dessin de Cailleaux a ceci de particulier : il ne cherche pas à rendre les mouvements mais, au contraire, l’aspect figé et inéluctable des émotions humaines. Les protagonistes sont comme engoncés dans leur propre hypocrisie. Ajouté à cela un sens aigu de l’héritage de la ligne claire et vous aurez une petite idée de la qualité du dessin de Cailleaux. Une fois la première impression passée, on prend conscience des couleurs et de leur non-exubérance. Tout se passe dans des teintes « pastel » et même la quasi monochromie rouge de certaines pages n’agresse pas l’œil, tout se joue dans la nuance. Cette subtilité ne va pas à l’encontre du dessin mais le pousse encore plus dans ces retranchements.
    Ainsi, une mise en page mêlant classicisme et fluidité, portée par des couleurs claires, renforce le côté suranné de ces personnages.
    Ce graphisme très mature permet à Cailleaux de mettre en place sa série en toute sérénité.
    Cet album se met en place sans heurt ; sournoisement les intrigues se nouent et les masques apparaissent.
    Si la nuance existe dans son ensemble, on s’aperçoit que les couleurs ne peuvent pourtant pas s’extraire de leur enclave. Tout comme les personnages, elles sont comme prisonnières de leur propre stéréotype.
    Cailleaux utilise des teintes pour donner vie à ses protagonistes mais, en même temps, il leur ôte toute possibilité d’émancipation.
    La détermination de ses héros qui confine à l’absurde, n’est pas sans rappeler les maîtres du réalisme social que sont Dostoïevski et Visconti. De leur cynisme et de leur prétention à toute épreuve se dégage une sauvagerie sans nom. L’illusion et la naïveté d’ « Albert » ne s’expriment pas sans une pointe d’arrivisme à la Rastignac.
    Pourtant, si ce drame se matérialise dans le clivage économico-social qui définit notre société actuelle, sa trame n’a rien de réactionnaire. Elle se développe sur un air de comédie hollywoodienne de « l’âge d’or ». L’auteur installe une distance entre l’histoire et le lecteur, ce dernier ayant l’impression d’assister à un ballet comique.
    Cet album vaut à la fois par sa beauté intrinsèque et par sa clairvoyance quant aux rapports humains modernes.

    Bien à vous,
    Monfreid...


  6. Résumé: Un homme compte les grains de beauté de la femme qui vient de partager son lit…

    Avis : Trois albums. Trois sommes de grain de beauté différentes. Trois visions du couple. Trois raisons d’aimer ces albums.
    Le pari est audacieux : mêler improvisation et thème imposé. Partir d’un fait certain : un nombre, pour arriver à une situation de couple des plus instables. Voilà un exercice stimulant. Cela n’aurait pu être qu’un effet de plus si Peyraud n’avait su rendre toute la saveur et l’incongruité de nos rapports quotidiens.
    La force du scénario est de dépasser le terme même de « crédibilité ». Notre routine est le fil insondable et improbable qui lie nos éternels digressions et c’est ce fil que capte Peyraud. Les dialogues fusent ; n’ayant à obéir à aucune direction, ils ont le loisir de « rebondir » sur le précédent. Ainsi, les paroles rendent vraiment compte de personnalités bien distinctes. En effet, le rapport questions/réponses s’effectue selon ce que veut dire le locuteur et non en fonction des attentes de l’autre. Ce sont ces frustrations, induites par nos dialogues de sourds, que rendent admirablement les scénarii de Peyraud. Il joue avec maestria sur ces petits riens qui engendrent les grandes remises en cause d’un couple.
    (Je ne rentre pas dans chaque détail des volumes pour ne pas en trahir l’histoire.)
    Cette liberté de ton inhérente au scénario se retrouve dans les lignes amples dont use l’auteur. Son style se veut sans contrainte mais surtout sans complexe. Si la ligne claire est plus que suggérée à travers les cases ou la mise en page, il ne dégage pourtant pas de cette série un parfum de nostalgie surannée.
    Il s’agit d’un artiste contemporain qui agit avec dextérité et efficacité. Son trait va à l’essentiel. Son optique n’est pas de faire effet de redondance vis-à-vis du texte mais bien d’offrir une vision rapide et claire des situations, des expressions et des postures par la souplesse de ses courbes.
    Peyraud ne cherche pas à construire un drame puis à le mettre en lumière. Au contraire il laisse les choses se faire d’elles-mêmes. L’aspect académique de ces « variations » l’autorise à poser son sujet face à lui pour mieux pouvoir le « croquer » sur le vif afin d’en rendre la saveur unique.
    C’est ce décalage entre un sujet universel : la discussion et les enjeux amoureux d’un couple et une forme spontanée et moderne qui fait les qualités de cette série à base autobiographique

    Bien à vous,
    Monfreid...
  7. Beltran...c'est ça merci :wink:

    Pour les "compliments" ben "de rien" j'essaye juste de dire ce que je pense...en fait je fait pas mal "intello" comme ça mais c'est que je suis un grand sentimental...il faut qu'une émotion passe sinon...pour moi ça ne vaut rien!
    Or ce qui m'a réélement surpris "chez toi" ce que je l'avoue j'avais quelques préjugés, et que du coup je m'en suis pris "pleins la gueule" et quand c'est en BD j'aime ça!!

    Sinon j'ose te poser un petite question "perso"...si on sait (en long large travers) comment certains travails sur la 3-D ben moi j'aimerais savoir comment TOI tu travailles???
    M'enfin je comprend s'il y a une histoire de "secret de fabrication" :wink:

    bien à toi,
    Monfreid...
  8. coucou,

    Ben moi je suis un peu (beaucoup) "anti3D"; c'est à dire que je trouve ça trop systématique!
    Franchement c'est un système que je trouve beau, dont j'admire les créteurs...mais que je trouve assez mal exploité !
    Par exemple le garçon (Baran, Daran un truc comme ça mea cuulpa tout ça tout ça :wink: ) qui travail avec Jojo sur Megalex son boulot c la folie mais bon l'idée de faire les "écolos" aussi en 3-D je trouve ça loupé, les mettre en dessin classique et les autres "les technos" en 3-D aurait pu accentuer son propos, l'éclairé et il aurait pu "dire" d'autre chose...m'enfin!
    Tout ça pour dire que je trouve que cette technique va toujours dans le même sens!

    Enfin je "trouvais" ...alors je vais pas dire "votre album merveilleux ma fait changer d'avis sur le monde de la BD, vous êtes un génie"...mais franchement j'ai sentie l'envie prononcé de "faire autre chose!" et ça j'ai adoré...bien sur pas mal de références sopnt perceptibles...mais je trouve que c'est plus qu'un collage ou qu'un exercicie de style!
    Pour moi cela se rapproche plus de Mc Kean ! Dans l'esprit évidement!!
    Ce qui pour moi est un compliment biggrin.gif

    Donc Bravo pour cet album qui à le mérite de changer la directiond 'un genre!

    Bien à vous,
    Monfreid...
  9. Chère Mesoke,

    ence qui me concerne personellement au niveau de mon vécu...je n'ais pas parlé de sa "psychologie" àla rigueur mon propos sur le "prof de philo" montre que je n'adhère pas entièrement à la psychologie de ses personnages...mais même en ce cas le mot est galvaudé. Je ne peux donc pas trouver qu'elle est de "bazar".
    En revanche je cause bien de "sa vision du monde "qui me parait trop "melting pot" et le cas échéant bric à brac sans véritable fondements! C'est bien de vouloir "décloisonner' les esprits mais fait uniquement en surface c'est un peu léger!

    Autre chose, il faudrait voir le niveau de ton "divertir" parce que pour moi le divertissement c'est "star ac" et autre...je ne pense pas que tu veuilles aller jusqu'a taxé Werber de gloire Télévisuelle biggrin.gif
    Il fait quand même plus que passer le temps assez agréablement quand on à rien d'autres à faire(cf : underworld)...non?

    Sinon mon "reproche" tiens donc dans une quantité trop grande par rapport à la qualité qui est en baisse...j'ai lu ses parutions dans l'ordre et je trouve que de plus en plus ses récits sortent d'une usine à idées d'un moule garantie werber:"viens lecteur, tu vas t'évader et découvrir des choses" ce qui est trompe l'oeil.


    Bon ben voili voiilou,
    Bises à tous,
    Monfreid...
  10. Comme dès le deuxième fourmi!!!
    les thanatinautes, le livre ou on doit méditer...le père de nos pères...et la suite!

    J'aime bien Werber(ah! oui oui :wink: )
    Mais franchement je crois qu'il est un peu trop "ado" à mon gout...disons que le tome trois des fourmis et vraiment démago (cf le pseudo prof de philo et tous ensemble tous ensemble tous!), il tourne souvent ces sujets vers un but "populaire" ce qui est bien mais qui des fois(souvent ) et de"trop" ...

    Et surtout il construit et écrit ses livres toujours de la même manières...si on prend King (autre écrivain populaire) hugo, vernes, balzac, freud, zweig, poe...tous on un style bien un eux certes mais jamais ils ne sont "reconnaissables" à ce point et jamais ils ne contruisent leur livre de la même manière!! (qui fait un peu j'ai trouvé un truc et je brode tout ce que je veux dessus)

    Alors attention pour moi cela reste de la bonne littérature, j'aime bien le lire...mais je trouve qu'il ne "mérite" pas un tel engouement...je connais des gens qui ne font que relire ses oeuvres alors qu'il ya tant d'autres choses à découvrir(j'ai pas dit mieux les choses :wink: )...
    En fait à force de vouloir s'ouvrir au monde, je trouve sa vision u peu trop étriqué!!!

    Je sais que je suis "dur" mais bon...faut pas m'en vouloir :wink:

    bien à vous,
    Monfreid...


  11. Les aventures de Jeanne Picquigny
    Tome 1 : la tendresse du crocodile
    de Bernard
    aux éditions du seuil


    Résumé : Début du XXème siècle France. Jeanne a perdu sa mère très tôt et son père est explorateur en Afrique. Sans nouvelle de ce dernier, elle décide de partir à sa recherche, malgré l’imminence de son mariage. Là-bas elle rencontrera l’aventurier Peacock et découvrira que les légendes de son enfance ne sont peut-être pas si dénuées de sens qu’on veut bien le dire.

    Avis : Il faut en convenir cet album ne plaira pas à tout le monde (hormis les critiques littéraires assoiffées de gloire en mal de bouche à oreille). Il est épais, en noir et blanc et le graphisme ne nous frappe pas par son réalisme. Je note ces quelques faits pour prévenir les amoureux des BD dites classiques que ce n’est sûrement pas cet album qui les fera changer de genre. Une fois cette précaution prise, on peut entrer dans le vif du sujet.
    Les traits que nous proposent l’auteur sont tout simplement fabuleux ! Ils donnent une expression et un caractère approprié non seulement aux personnages mais aussi à tous les éléments de l’histoire. Les lignes sont fluides, sans heurts, entièrement dévouées à l’effet voulu.
    Monsieur Bernard a la capacité rarissime de passer d’un registre à un autre sans perdre sa crédibilité. Ainsi, une scène de dispute va succéder à un cauchemar sans qu’à aucun moment l’auteur n’ait à user d’artifices flagrants (changement de couleurs, de tons, de trames, etc…). Il se dégage de ses traits une force primale et un engouement tel que le ressenti et les émotions sont mis à vif.
    De plus, ce graphisme époustouflant est servi par une mise en page pour le moins efficace. Cette dernière distille les cases pleine page avec parcimonie et justesse, joue sur l’effet « bande filmée » sans abus et sur les « dépassements » de cadre au bon moment. Grâce à ses différents procédés, on sent une maîtrise du sujet impeccable qui n’alourdit pas le propos.
    Mais là où l’auteur nous surprend vraiment c’est par son scénario. La quête d’un homme, au fin fond d’une forêt, qui débute sur un bateau le long d’une rivière incertaine, n’est pas sans rappeler : Conrad ou Apocalypse now. Cependant, à une mise en place dramaturgique intense, l’auteur préfère une légèreté ou plutôt une inconscience de jeunesse pour débuter son récit. On suit les aventures de Jeanne, l’œil ravi par le dessin, sans vraiment d’entrain ; son enfance, son ami, son père sont loin de nous passionner. Mais, sans qu’on y prenne garde, plus l’histoire avance plus, nous aussi, nous nous enfonçons au cœur de la jungle. Les rêves deviennent oppressants, les hallucinations plus proches et angoissantes.
    Si on peut trouver aisément de beaux dessins, des traits expressifs ou une mise en page appliquée, il est très rare que tous ces éléments soient réunis en une seule BD et encore plus sous l’égide d’un scénario intelligent.
    Pour moi, Fred Bernard est un alchimiste qui a su transformer la BD en or.


    Bien à vous,
    Monfreid...qui a adoré cette BD :wink:
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