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Monfreid...

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Tout ce qui a été posté par Monfreid...

  1. Monfreid...

    Damned

    Damned de Grant et Zeck aux éditions Kymera Résumé : Récment sorti de prison grâce à une remise en liberté conditionnelle, Mike Thorn est fermement décidé à rester loin des ennuis et ne plus jamais retourner derrière les barreaux. Malheureusement il ne se doute pas que la promesse qu'il à faîtes... Avis : Un canon dans la bouche, la pluie dehors, les nuages issus des fumées d'usines, le désert autour des rues déguelasse, la femme fatale, la mort aux trousse, le corps tendu comme un arc…un peu plus et on se croirait dans un polar, bon dieu mais c'est un polar. Un polar étrange, qui sonne pour moi comme une madeleine pour un certain Marcel. Connaître un genre c'est l'apprécier, le savoir stérile et universitaire ne mène à rien d'autres qu'à de vains efforts pour tromper son ennui. Sans musicalité interne, sans passion la connaissance ne sert à rien. On peut en dire autant du lecteur aguerri en matière de polar (entre autre) que de l'auteur habitué au polar. Grant et Zeck sont de ces auteurs "pas trop connus", qui en savent pourtant un rayon et dont le savoir faire ne se ballade pas entre une photocopieuse et le pisse copie. La prise est main est agréable, le dessin un peu surprenant, un peu abrupt, les comics contemporain nous donne l'habitude d'exercice de style plus fin ou plus extrême, ici on se sent sur la corde raide, hésitant à franchir un cap. La situation n'a rien d'originale, un prisonnier qu'on libère à toujours quelque chose de prenant, et si la voix off vous rappelle que l'on est pas là pour rigoler, les fantômes des blues brothers s'éloignent assez rapidement. La suite, sera du même acabit, peu originale, sombre et froide. Si l'on s'interroge sur la rigidité et le manque de souplesse de la narration, on se dit qu'effectivement il y a un manque de rebondissements, que l'on ne joue pas assez avec nous, on en demande plus etc. Réagir de la sorte, c'est réagir en "vieux routier" en lecteur/barroudeur qui en réclame toujours plus, qui à constamment envie de partir à l'aventure. A force de lire des auteurs qui nous tendent des pièges on à finit par y prendre goût. Ici, rien de tout cela, "juste" l'écriture d'un polar hard boiled moderne, efficace et sobre. Si l'histoire ne brille pas par son originalité, gageons qu'elle sera retenir votre attention. Ne pas vouloir renouveler un genre, ne signifiant pas obligatoirement se plier à des exigences "mainstream". Certes, une accumulation de poncifs (crf : la liste donnée en début d'avis) pointe le bout de son nez et pas qu'un peu. En ayant recours à ce genre de "liste de course", les auteurs posent une bonne fois pour toute la limite des personnages. Où plutôt de leur crédibilité. Le scénariste le précise dans son texte de fin, il ne s'agit pas de personnages "en costume", et pour cause, pas de chichi, pas d'enrubannage entrelacé dans les affres de dialogues complexes, de complot galactique ou de force mystérieuse, ce sont avant tout les sentiments et les actions qui primes. Un hard boiled comme on les aime. Une brochette de "second couteau", aux tronches expressives et patentés, qui vous feront passer un bon moment. Des situations tendues qui finissent en fusillade, les amateurs d'action ne seront pas en reste. Il y a de quoi faire, avec ce récit buriner comme il faut, qui laisse le second degré au placard, pour ceux qui n'ont rien dans le pantalon, une bonne dose de cynisme à revendre en primer. Seul, va pécher une fin un peu laborieuse et surnuméraire, notamment avec un ajout de voix off qui en gâche le charme. Dommage. Le dessin, est l'élément qui va nous permettre de dépasser le simple "polar" pour passer le temps et avoir notre dose de lucidité du moment. Le côté amateur du genre prend ici tout son sens. Non seulement pour mieux apprécier le travail des auteurs qui n'en sont pas à leur coup d'essaie. Ce qui choque le novice c'est le manque de "reproduction à l'identique" des visages, mélangé à un travail à l'européenne des décors et des attitudes. Les visages laissent passer l'expression et non la ressemblance ou la crédibilité, un parti pris assez osé vu le choix réaliste de l'histoire, surtout posé sur des décors assez travaillés. Ce point sera à recouper avec les échanges de coup (de feu ou non), qui eux aussi auront un traitement assez "choc", augmentant leur importance au sein du récit. Là encore rien de neuf à l'horizon, mais un traitement diablement efficace. Une composition des cases assez statique, compensée par une gestion du rythme solide. On peut s'interroger sur l'utilisation des couleurs, bien choisies, mais un peu en surplus qui donne un aspect un peu trop vivant à tout ça et pas assez suggestif (sur le sang surtout). Cela retire un peu de la valeur de l'encrage qui est superbe est dont la densité est très bien dosée. On l'aura compris, il s'agit d'un bon album, dans la lignée des bons polars d'antan, avec ce qu'il faut de puissance et de force dans le ton et le graphisme pour en rendre la lecture (et les relectures) agréable. On peut lui reprocher un manque d'originalité qui pourra faire "retomber la sauce de la découverte" ainsi qu'un certain aspect naïf, mais le tout est fait avec énormément de savoir faire, sans aucunes concession à quelques esbroufes que ce soit, ce qui est un mérite énorme et relève d'une certain sobriété et d'une humilité qu'il n'est pas négligeable de saluer. Chose importante, si ce style de dessin assez "carré", tout en ligne de force existe depuis fort longtemps, si Miller en est le maître absolu, ce dernier n'en reste pas moins assez peu accessible pour les néophytes. Damned est en ce sens une porte d'entrée idéal, son aspect "monomaniaque" permettant au lecteur de s'attarder sur d'autres choses que la compréhension de l'histoire et notamment sur le graphisme. Bonne lecture, Monfreid…
  2. [quote=Alucard] C'est quoi ces pillules bleu? Parce que moi les seul que je connaisse...... :oops: :oops: :oops:[/quote] c'est une bd de Frank Peeters je crois. :wink:[/quote] c'est ça et je viens enfin de l'acquérir même si je l'ais déjà lu...ça vaut le coup !
  3. Monfreid...

    Le Retour a la Terre

    CITATION(mesoke)CITATION(Monfreid d'amour)mais du coup on s'éloigne du personnage de "la femme enceinte". de toute façon on ne voit qu'un seul coté, certes sympathique, mais un seul coté, le pèere manu "enceinte"... Finalement sa "femme enceinte " est paradoxalement abscente... bon ok, je me sens concernée sur ce coup là.. mais je trouve cet album assez "égoiste" ... sans être concerné. je te rejoins un peu sur ce coup là. disons que sans donner trop d'importance à ce sujet, j'ai trouvé singulier que l'on voit plus La vieille du coin (j'ai toujours eu du mal avec les prénoms :roll: ) ou du moins qu'elle soit plus marquante que sa copine... alors, j'ai pris ça pour de la pudeur, mais bon j'aurais préferé la voir plus présente aussi. bien à toi, Monfreid...
  4. Monfreid...

    A la lettre près

    pur Munoz c'est la tête, même pas le dessin mais son caractère, son air renfrogné qui s'associe dans ma tête à munoz :wink: sinon, je me demande si toute autobio n'est pas prospective ? cf : enfance de nathalie sarraute entre autre. je me demande aussi de quelle idée, celle de cet album est dérivée ? bien à toi, Monfreid...
  5. Monfreid...

    Le Retour a la Terre

    Merci 8) dans l'absolu ce n'est pas pour aller ou pas avec mon avis :wink: mais pour voire dans l'avis de l'autre de quoi éclairer nos opinions ou nos points d'ombres...nos propres lectures. par exemple ce que je note, c'est que pas mal de gens ont trouvé le passage du festival assez sympa et bien rendu... alors que j'ai trouvé ça, drôle mais que cela m'a moins touché que le reste. disons que c'est ce passage des trois albums que je trouve le plus anecdotique...pas mauvais...mais plus léger, ce qui n'est pas un mal certes. mais du coup on s'éloigne du personnage de "la femme enceinte". alors vous allez me dire que c'est sympa, parce que jusement le côté "gag sur la grossesse" c'est lourd, je suis d'accord avec ça. mais un parallèle entre les deux événements m'aurait d'avantage comblé. sur ce passage, j'ai moins accorché à larssinet, je l'ais trouvé trop présent (je sais c'est le cas tout le temps)...trop "lui même" aussi... donc j'ai ce regret là vis à vis de ma lecture. m'enfin si je peux dire ça, c'est que l'ensemble est de très bonne facture. quand à une impression de "succession de gag", je me dis que c'est peut être le côté moins "fil conducteur" justement -arrivée -mise en place -accouchement...sauf que là on va aussi "voir ailleurs" ce qui peut être amène moins de cohérence, ou plutôt un désiquilibre dans le rythme du tome non ? bien à toi, Monfreid..
  6. Monfreid...

    Le Retour a la Terre

    CITATION(poseidon2)En plus on est un certain nombre a le trouver un peu en dessous..... et vous êtes tous aussi loquace ? :mrgreen: Meso :cry: :wink:
  7. Monfreid...

    Murena

    faut dire Dufaux est un monstre de travail de part sa production, mais aussi le sérieux de sa démarche...ce qui lui plait c'est ça, avoir une idée, l'authentifier dans l'histoire et en faire une narration... et le résultat très "stylisé" certes reste impeccable... Murena est un très bon exemple, le type de série à l'indéniable qualité 8)
  8. CITATION(mesoke)On avait pas parlé d'un coffret ...?  :roll: si et je ne l'ai pas vu en librairie non plus :? en même temps j'ai déjà la série
  9. Monfreid...

    Baker Street

    comme quoi, tout est bien possible, chouette en tout cas
  10. Monfreid...

    A la lettre près

    bon, ok je vais aller l'ouvrir 1 moment déjà que je passe devant, que je pense à Munoz et que je n'ose pas :roll: Merci zéas pour l'avis :wink:
  11. Monfreid...

    Prince valiant

    CITATION(Gil FORMOSA)Oui mais bon... c'est mieux quand je dessine ! c'est différent, parce que ce que tu laisses échapper à l'écrit il faut le rechercher dans ton dessin. c'est marrant d'ailleurs que tu interviennes sur ce topic... parce que ça permet de recentrer le sujet sur le dessin (trop souvent, la morale reprend le dessus, et j'avais même peur d'y faire allusion...bref) et du coup, j'en ai feuilleté... et quel put... de travail d'encrage aussi 8) bien à toi, Monfreid...
  12. Monfreid...

    Les carnets du gueuloir

    bonne nouvelle ça, la série est prometteuse
  13. Monfreid...

    Prince valiant

    CITATION(Gil FORMOSA)pour faire plus court que toi je dirai, qu'est un homme qui a perdu ses rêves ? Un homme à demi mort, non?... et puis, l'une des plus belles chansons écrites est sans nul doute "Imagine" ! Amicalement Gil : c'est beau quand tu parles! oui c'est ça 8)
  14. Monfreid...

    Le Retour a la Terre

    CITATION(mesoke). sympathique opus mais sans plus à mon sens ... tu pourrais develloper un peu please ? :wink: bien à toi, Monfreid...
  15. salut, alors point par point - je parle de kafka pour le personnage et la vision cynique du monde, pour les autres aucuns soucis, ils rentrent dans la "bonne case" aussi. - la façon dont tu vois le "triangle amoureux" avec le lecteur, me semble intéressante. mais du point de vue du lecteur, ou plutôt du point de vue rationnel. je persiste à penser que ce qui en découle c'est de l'humour. la complicité ne s'instaure pas de force, sans humour il peut faire tout les clins d'oeil du monde ça ne marchera pas! quand je parle d'humour je ne parle pas de blague potache, mais d'une vision de celui ci comme d'une donnée fondamentale de l'univers, où plutôt comme la pièce défaillante qui permet de tout foutre en l'air et de nous faire comprendre le propos. certes ça fonctionne avec le soutien du lecteur, mais je pense que c'est parce que le personnage est drôle. est "burlesque" dans le sens de chaplin, dans le sens des figures pathétiques des marx brothers et non comme une figure pensée et froide, comme un mécanisme. le clin d'oeil dont tu parles me semble trop inféodé soit à une volonté véritablement artistique issue des 70' (avec les références que tu cites) soit à une volonté "post-moderne" de "je pousse le coude du lecteur" genre "lanfeust" ou autre. ici règne une ambiguité plus subtile dans les émotions (le clin des 70 mène à de la "réflexion" moins ici) je trouve cette démarche mesestimé, car ce n'est pas parce que des auteurs en parlent que les lecteurs le perçoivent, il ne me semble pas que les lecteurs de moebius est cette vision là en premier, je parle au niveau populaire... sinon, je crois que l'on sait mal compris...on peut s'identifier à la foule anonyme, mais on ne le veut pas! on s'identifie à Julius, par l'humour par son décalage. mais ce n'est même pas un anti héros, c'est l'action! le "Wu wei", le "non agir" chinois incarné, il ne "veut" rien, ne "fait" rien en vu de quelque chose, juste il agit sans intentionalité (ou presque, il en faut un minimum). on à la chance de pouvoir suivre ses aventures mais on notre participation se faire malgré nous! ça ne nous renvoie pas qu'à la bd, mais à notre propre inertie, à notre propore léthargie. en fait, je pense que je prends en compte (du fait de mon ressentie) la dimension sociale de cette oeuvr, parce qu'elle à profondément changer mon comportement et ma vision du monde...qu'elle m'a touché et continue à le faire. je pense que c'est là que nos points de vue divergent(ce qui est beaucoup pour un seul homme ). amicalement Monfreid...
  16. Bonjour, alors c'est encore le mation je vais donc vous épargner un long texte un peu chiant pour vous conseiller qui est fait pour le petit et qui est bien fait, perso je l'ais à la maison...j'ai trouvé ça "léger" pour un adulte mais vraiment sympa pour un enfant, logique en collection jeunesse je vous laisse aussi le résumé de la maison d'édition "Deux personnages Garcia, l'homme, et Sanchez, la souris, accompagnent l'enfant dans la fabuleuse histoire de la bande dessinée. Des origines de la narration au rapport texte image, de la création d'un ISBN à la livraison des livres en librairie, le lecteur prend conscience, tout en se divertissant, des moyens mis en ?uvre dans la réalisation d'une BD et d'un livre." je ne sais pas si ça colle super bien au programme de mômes de 8 ans, et surtout si tout peut être très "assimilable" pour eux...mais y'a matière à pas mal de chose. bien à vous, Monfreid...
  17. Monfreid...

    MAus

    CITATION(natmaso)Ouais, mais un prof comme Monf', cela nous oblige à revoir notre méthode de prise de note. on laisse tomber le stylo et vive le dictaphone  :lol:  :wink: c'est gentil...les enfants mais j'ai fait "l'effort" de recoller au topic merci de faire de même bien à vous, Monfreid...
  18. Monfreid...

    MAus

    CITATION(Claire_latitepuce)CITATION(Monfreid...)le travail d'un prof ce n'est pas de faire du théâtre ou de la bd, mais de faire des ponts  :wink: en gros à nous faire réfléchir sur le fond du travail qu'il nous fait faire je dirais plutôt à t'amener à te poser des questions (pas forcément "intello") pour faire jaillir de la curiosité :wink:
  19. Monfreid...

    MAus

    comment passer du hors topic on dans topic en quelques ligne en essayant de ne pas être chiant. phèdre=racine=jeanscénisme= port royal= essayer de retrouver la passion et la force des mythes en créant des postures et des figures mythiques=dompter la parole, lui donner corps et lui donner sens au travers de la poésie (sur un travail de mise en abîme je conseillle amphytrion de molière première scène notamment!)=peu de jeu de scène=on "surjoue" les passions et les tourments de l'âme=les passions de l'âme gagne en force, en nuance (qui deviennent visibles), surtout en intensité=du coup par métaphore (on conserve toujours le lien au mythe là!) chaque personnage devient un paradigme d'un comportement humain=vision de la société plutôt pessimiste= on remarque qu'on est encore au 16ième! et que déjà il y a une critique en règle du siècle des lumières qui se pointen=d'ou vision énorme de la destiné de chacun= on ne peut échapper à son destin. mauss=petite souris en forme de parabole, d'image parfois facile=les souris contres les chats=recours à des allégories "faciles"= compréhension immédiate=fausse clarté du récit=surprise des émotions qui surprennent aussi l'auteur=retour nécessaires aux nuances=dans quoi?=dans les comportements forcéments, dans les états d'âme=devoir de mémoire (et j'en passe!)=jamais s'en remettre en cause le choix de "souris et des chats"=plier l'image comme un langage lui faire dire autre chose que nos habitures le veulent=vision en forme de paradigme de l'homme et de la société= de ses rouages=fin tragique=le devoir de mémoire ne mène à rien au niveau "global"=finalité de l'homme=éternel recommencement=on ne peut échapper au destin=à notre destiné. ce n'est pas une vision "juste", ni une vision vraie en soi. c'est un point de vue rapide, qui offre une lecture possible et assez intéressant. petit indice pour permettre de bien saisir tout cela. au coeur de la tragédie racinienne se niche : le sacrifice au coeur de la tragédie de mauss se niche le questionnement face à la mort et la portée de la mémoire sans sacrifice. le travail d'un prof ce n'est pas de faire du théâtre ou de la bd, mais de faire des ponts :wink: bienà vous, Monfreid...
  20. Monfreid...

    MAus

    le théâtre c'est bien 8) et mieux vaut un bon cours sur le théâtre qu'un mauvais sur la bd :!: surtout sur mauss :roll:
  21. Monfreid...

    Nana

    CITATION(Claire_latitepuce)tu sais à combien ils en sont au Japon ??? je crois que c'est 14, et il me semble que la série est finie ou pas loin :wink:
  22. Monfreid...

    MAus

    CITATION(Claire_latitepuce)jaussi pendant ce cour le profs nous a dit que l'auteur avait fait exprès dans un sens de pas tellement bien dessiner pour ne pas s'arréter sur la façon de dessiner mais surtout sur ce que peut contenir le bd en elle même et aussi pour montré combien elle est dure. enfin je crois que c'était ça...je rectifirais si je me suis trompé !!! ! :shock: là je veux bien plus de détail sur le coup, parce que "faire exprès de mal dessiner" j'attends de voir l'explication :roll: ravi de voire que cela te branches en tout cas, tu peux essayer de l'emprunter non ? bien à toi, Monfreid...
  23. CITATION(cubik)bah pour les auteurs, j'en vois deja au moins 2 a qui je peux demander, si ca peut te consoler demander quoi :?: :wink: sinon, ça "se règle" doucettement entre gens civilisés, pour info
  24. Monfreid...

    Lanfeust de troy

    alors,une fiche existe pour lanfeust des étoiles mais pas pour celle ci. par contre, je sais que je suis chiant, mais si tu pouvais nous en dire un peu plus sur ce qui te fais aimer ou non cette série populaire, ça serait sympa :wink: personnelement, je ne vais pas m'atarder car je n'aime pas du tout. j'y trouve une jolie mécanique bien huilée et efficace...mais c'est tout. je pense que d'autres seront mieux te répondre sur les qualités de cette série. bien à toi, Monfreid...
  25. Monfreid...

    Prince valiant

    CITATION(Gil FORMOSA)Et puis, le côté chevaleresque manque beaucoup de nos jours , non? Salut Gil, disons plutôt que le côté chevaleresque à perdu de sa superbe. le chevalier c'est avant tout une posture, une figure statique, un code d'honneur, une morale, de la noblesse, de la fougue mesuré et tempéré par un savoir faire. ce qui offrait de l'épique et du symbolique à tour de bras. un terreau de rêve pour à la fois faire rêver les petits n'enfants (comme toi donc :wink: ) et permettre un discours plus "circonstancier" histoire d'y fourrer la défense des valeurs du moment. seulement voilà le chevalier n'est pas soluble dans la morale pour la simple et bonne raison qu'il baigne dedans. du coup, il ne peut porter bien haut l'étendard de la patrie sans que l'insurection ne soit bien loin. le chevalier c'est celui de la table ronde, c'est arthur, la liberté, l'insoumission etc. Yvain par exemple, n'est chevalier que parce qu'il quitte son fief et se met en question. c'est la réaction de la posture chevaleresque au monde qui fait le chevalier, et non ses valeurs. bref, c'est une figure mythique, un paradigme occidental du courage! sauf, que le chevalier prête aussi le flanc à moult délires possibles. et heureusement encore. les délires d'un gotlib (bon là j'amalgame prince et chevalier on ne m'en voudra pas), ou les parodies de sacré graal sont de bon aloi et fort bien venu, histoire que l'on ne se repose pas sur nos lauriers et qu'on déconne. reste que la modernité à besoin de mouvement, de vitesse, de "rendre compte", d'amusement. et qu'en mouvement la posture chevaleresque se pète immanquablement la gueule. soit on tombe dans le n'importe quoi, la surenchère, le ridicule. soit la crédibilité ne tient pas le choc des années, et d'un parcours initiatique, alchimique ésotérique, on passe au récit d'aventure de base, qui permet au jeune lecteur de s'identifier, mais surtout pas sur la longueur. ce qui compte devient le divertissement, et le figure du chevalier devient grotesque, car boursoufflé de toute les inaptitudes, de tout les préjugés possible. il doit devenir catalyseur de l'esprit non plus d'aventure (qui inclue la remise en question), mais de l'héroisme vendeur. ça en est navrant... et d'autant plus moralisateur en fin de compte, si on réfléchit bien. seul encore subsiste des séries comme Gorn, qui présente un chevalier digne de ce nom... une série de qualité et prémonitoire, puisque le chevalier qui la hante est mort :? des chevaliers ont en a des tas, on ne sait plus quoi en faire... l'esprit chevaleresque lui, se dissout et se déplace vers d'autres genre... bien à toi, Monfreid...
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