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Syl

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Tout ce qui a été posté par Syl

  1. CITATION(Monfreid...)Le compte rendu del'exposition Merci pour le compte-rendu! Syl
  2. Syl

    Le Donjon de Naheulbeuk

    CITATION(Monfreid...)[...] ainsi que ceux qui ne connaissent pas...et qui apprécient le jeux de rôle... c'est une parodie de partie superbement orchestrée car elle ne tombe jamais dans le débilisant...ou le trop lourd.   c'est plaisant...et surtout ej dirais "faussement léger" car sortir une blague potache à ses potes sur le jeu de rôle, ou une référence graveleuse en pastichant Gimli c'est à la porté de pas mal de monde. arrivée à cerner l'esprit jeu de rôle, ambiance moyen age fantastique, en faire un univers cohérent à la fois sérieux et sympathique, le bourré de référence tout en le rendant accessible... sans jamais se prendre la tête... mais chercher le divertissement intelligent. ce n'est pas chose facile. [...] Pas mal ça. Je guette alors. J'en profite pour vous inviter à un saut de côté vers el T4 de Top 10 de Alan Moore chez Semic car on y retrouve ces clins d'oeil au jeu de rôle fantastique (la Quête) et je trouve que c'est réussi. http://www.1001bd.com/forum/viewtopic.php?p=49953 syl
  3. Syl

    Brune

    Brune Emmanuel GUIBERT Albin Michel 1992 12.50 E résumé: "Emmanuel Guibert fait ses débuts en 1992, avec 'Brune', une bande davantage peinte que dessinée, retraçant la montée du fascisme dans l'Allemagne des années trente", de Lambiek.net Avis: Woa. Grosse déception mais explicable. Alors que je rentrais dans la librairie avec la ferme intention d'acheter le T2 de horologiom (par Lebeault, Delcourt_je chroniquerai la série complète le mois prochain), je suis détourné par la présence de cette BD d'Emmanuel Guibert (La Guerre d'Alan, etc). Toujours disponible, on la trouve rarement. C'est souvent à raison que ces BD ne brillent pas par leur présence. Mais pas tout le temps, aussi parce qu'elles sont moins connues. On peut avoir de très bonnes surprises... Il y a en plus beaucoup de bons 1ers albums. Donc je me laisse tenter. Le dessin hyperréaliste et le contexte historique de la montée du nazisme m'interpellent (et puis c'est Guibert!) Je prend et repousse l'achat d'Horologiom. Deux heures plus tard je procède à l'échange et resors avec Horologiom sous le bras. Le Dessin est très interessant, très peint, un peu statique mais ça n'est pas pour me déplaire, j'apprecie cette hyperréalisme à l'américaine (avec une mise en couleur adequate et une belle utilisation de la lumière) et ça colle bien au contexte historique (émergence du nazisme). GUIBERT:"Dans une Brune, tout – les anatomies, les perspectives… – cherche à affleurer à la surface, à prendre sa place : il est clair que je ne me sens à l’aise avec rien de tout cela, je me sens incapable de m’en sortir, tout en ayant une fringale de le faire. Donc j’essaye de tout border, au détriment de ce que je raconte." Mais ça passe plutot bien, le dessin, même avec ses défauts. Le problème n'est vraiment pas là... Le scénario est imbuvable, et le dessin avec ses petits défauts ne le sauve pas. 1ere page: accouchement difficile de la maman d'Hitler. 2e page: Hitler élève récalcitrant à l'école, et paf on enchaine sur l'emprisonnement d'Hitler avant son ascension. Il reçoit alors la visite d'un individu qui lui fait signer un contrat de son sang en vue de lui assurer la main-mise sur l'Allemagne, et lui offre de la lecture: "Mein Kampf". On dirait bien que c'est le diable (évoqué dès la 1ere page pour justifié l'accouchement difficile et personnage repris dans ses dessins à l'école par Hitler). Nous ne sommes donc pas (plus) dans une BD historique. alors même que l'on ressent en parallele un souci de vraisemblence (les SA, les rafles, l'évocation de l'incendie du Reichstag, ou encore Hitler Il ressort du scénario quelque chose de vraiment vraiment malsain. La finalité n'est pas évidente. Hitler n'est que le pantin dans les mains de ce Herr "Untel" qui le manipule et souffle sur les braises de sa folie meurtiere et méthodique. Pourquoi pas...On assiste au rouleau compresseur totalitaire, la fin n'est pas si mal. Enfin...mouais... Il reste que c'est mal fait, je crois.Ca part en vrille. Trop d'ellipses, de raccourcis entre les événements, rien ne prend. Même les "héros", Nina (danseuse, enfin c'est tout ce qui lui reste à faire) et son ami, sont trop peu présentés, amenés et developpés. La mise en place est un échec. On prend leur histoire en cours de route et jamais on ne s'en rapproche. C'est trop court, trop ramassé. Et puis le dessin hyperréaliste, qui aurait alors pu fonctionner avec un bon scénario, se révèle froid et distanciateur et donc prolonge les défauts du scénario. L'ensemble est bien trop artificiel. "Guibert: Et puis j’ai rencontré les gens d’Albin Michel qui m’ont demandé de faire un album. Ce fut Brune." C'est une oeuvre de commande. guibert le dit dans une interview, le scénario lui a été "imposé" et il a toutefois tenté d'y mettre sa patte. Hélas la pate ne prend pas. Peut-etre l'idée de départ était-elle tout simplement pas terrible (je crois) et son traitement. 7 ans pour réalisé cet album; disons qu'il a été une mise en jambe et un apprentissage pour la suite de son oeuvre. Je me disais bien que je n'avais pas encore eu à critiquer de mauvaises BD (bon ok je m'arrange pour acheter ce qui me plait, pas con hein?). Mais là je suis peut-etre dur mais c'est à la hauteur de ma déception (et puis c'est vraiement pas terrible), mais n'entame en rien mon interet et mon admiration pour le travail d'emmanuel Guibert. Parcourez-là, mais j'en déconseille l'achat Il a fait ô bien bien mieux! Syl
  4. Syl

    Vos dernieres lectures

    CITATION(goffer)La mouche : sympa et rigolo, c'est tout C'est quoi? Le dernier Mezzo et Pirus? Non, il ne doit pas etre "sympa et rigolo" N'hésitez pas à mettre les éditeurs ou/et les auteurs dans ce topic aussi. Syl
  5. Syl

    Incognito

    CITATION(okilebo)CITATION(zeas)Au fait, 'est un one-shot? Non c'est une série mais je me demande vraiment comment celle-ci va évoluer :wink: Moi aussi! Elle a pourtant l'air finie... est-ce que chaque tome aura pour personnage principal un inconnu incognito, ou bien c'est le meme jeune homme qui revient? On peut le lire comme un one shot en tout cas. Je connais pas mal de gens qui ont été déçu par celui-là, ils ont préféré "corps à corps", par exemple, ils trouvent le pretexte scénaristique un peu ténu. J'ai bien aimé. De l'humour, et un triangle psychologique de personnages interessant. A suivre. Syl
  6. Syl

    Les Lumières de l'Amalou

    CITATION(nickel)Lecture d'un tome 2 dans la lignée du premier. C'est vrai que le dessin est déjà plus plaisant. aaah. Tu vas voir ça, pam! CITATIONLa violence du propos est étonnante : on a l'impression qu'on va découvrir un gentil conte "à la Disney", et puis un malaise profond s'installe, l'idée de s'entretuer étant omniprésente... Brrrrrrr... je suppose que ça ne va pas spécialement s'arranger par la suite ? euh, non :wink: Mais subtilement Syl
  7. Syl

    Vos achats de février

    CITATION(zeas)L'histoire d'une mère : il paraît que c'est 'hachement bien Toujours en rupture... :cry: Alors j'attends (et Monf' qui m'a mis l'eau à la bouche rhaaa) Tohu bohu - L'autre laideur, l'autre folie - Marc Malès Les Humanoïdes Associés Paru le 13/10/2004 en réimpression , disponible le 16/02/2005 si c'est vrai, au moins je suis content! Syl
  8. Syl

    Les Lumières de l'Amalou

    CITATION(nickel)J'ai lu le premier tome des "Lumières" hier soir et j'ai été séduit par l'ambiance. Aucun problème pour rentrer dans cette histoire de furets qui parlent (je caricature un peu...:wink:). Je crois que les dialogues y sont pour beaucoup. Ah ben oui! CITATIONJ'ai eu un peu plus de mal avec le dessin, mais, apparemment, il évolue bien par la suite (je n'ai pas trop feuilleté le reste de l'intégrale, pour avoir encore des surprises). Exactement. D'ailleurs au départ en feuilletant, je n'étais pas fana du dessin, mais c'était avant de le lire Et oui, il s'améliore en plus au fil des tomes. CITATIOND'après ce que j'ai lu ci-dessus, je ne devrais pas être déçu ! ouep!! Syl
  9. Syl

    Ne Touchez à Rien

    CITATION(fredsim)J'ai dit :CITATIONCette information glanée sur le site de Lewis trondheim me donne envie d'aller feuilleter ce "Ne touchez à rien", et plus si affintés. J'ai oublié de dire : Ainsi que ta chronique, Syl, bien sûr !! hihi merci (j'ai fait exprès) Et je suis aussi Donjonphile Donc merci pour l'info!! Syl
  10. Syl

    V pour Vendetta

    CITATION(zeas)Oui mais j'ai regretté que ça ne soit pas plus marqué quand-même. Du coup, l'ampleur et le sens des actions de V met apparue avec moins de puissance que ce que j'attendais... Peut-etre le récit se serait-il un peu dispersé. Ou alors c'est un combat entre V et le système, le peuple amorphe n'a rien à dire pour une grande part, un peu fautif, voire le passage télé de V Il le mérite un peu, mais ça évolue au cours du livre comme tu le remarques plus bas. Je trouve bien vu de nous parler du peuple à travers le destin d'une poignée de gens (on a quand meme un résumé du cataclysme et principalement l'histoire de Evey, il y a baucoup de Evey, et puis ce que je disais plus haut, on en viot quand meme des doigts de pieds de foule) Enfin j'dis ça, c'est juste que ça ne m'a pas choqué. Mais je comprends ta remarque Zéas CITATIONTu as lu qu'elle version de V pour Vendetta. Moi, j'ai lu l'intégrale en VO de chez Vertigo. Et justement je trouve dommage que les deux interludes (Vertigo et Vincent (le garde)) soient mis à la fin de cette version (car jugés non nécessaire au récit parles auteurs) et non pas incorporés dans l'histoire car elles apportent justement ce qui me manquait... Delcourt. Les Interludes sont au coeur du récit (cf la valse au piano), ah mais oui Vertigo et Vincent sont à la fin, post-scriptum 1998 (date du récit). Bah pour Vincent, je trouve ça pile poil très bien comme fin, les graines ont été semées, vertigo aurait pu illustrer le propos au cours du livre mais spoiler si c'est bien eve derriere le masque c'est normal que ça apparaisse à la fin, non? CITATIONOui, c'est bien vu, d'autant que le peu qui nous est montré nous force à comparer avec notre propre société et l'on se dit forcément que l'on est proche et que l'on y va doucement. Je pense que le manque dont je parle est surtout palpable lors des premières lectures et qu'il s'estompe petit à petit, peut-être parce que l'on  intègre finalement le monde de V comme le notre... Ou peut-etre est-ce parce qu'un mince conscience s'éveille (enfin je vais un peu vite, disons un carcan se fissure) CITATIONBien sûr, cete bd soulève beaucoup de problème. On peut notamment être étonné qu'un être aussi cultivé est recours à une telle violence. Il y a bien sûr le pouvoir de l'art, de la littérature... pour lutter. Mais le moyen final de V est la violence finalement Oui, violence "ornementée" dont le mode d'execution renferme a chaque fois un message, un clin d'oeil, pas de hasard. Syl
  11. Syl

    V pour Vendetta

    CITATION(Monfreid...)je dis ça je dis rien... mais effectivement on ne voit pasles réactions du "peuple" ou très peu en filigranne, comme un indiçage, mais sans plus... et si le peuple c'était nous ? Très certainement, et replacé dans le contexte de création de la BD, nous lecteurs faisons surement partie de la partition de Moore, bien vu Monf'. Il est question d'apprentissage dans cette BD. Tout le monde apprend, découvre (même les "méchants", avec les trahisons, notamment pour Conrad, le flic qui déjà était en peu en marge). On dirait que ceux qui ne se transforment pas meurent... CITATIONquand à toucher le fond du problème avec une seule question...je n'ais pas encore ce talent (ça viendra  :D ). disons plutôt...que cela pose le problème du mal nécessaire, des limites de la culture, de la représentation de celle ci, de la passation de pouvoir qui est une passation de souffrance, de la fonction sociale de l'art, de sa fonction formatrice, de la porté du théâtre comme actiologie contemporaine, que c'est aussi une parabole (caverne souterraine mon amour) dans laquelle l'art et la connaissance reprennent possession de l'ancien du tellurique, le tout autout d'un questionnement plus global sur la moral, sur l'invividu et ce qui le compose, sur la portée de la littérature comme manière de déjouer, de contre carrer la politique, ue politique qui justement se nourrie de l'anarchie, cela pose les limites de la notion de droit aussi l'air de rien... et puis plein d'autres trucs... là on n'effleure doucement la surface... car ça reste "sans exemple"  :wink: Yeah! Super résumé Monf'! Culture, passation, fonction sociale de l'art, morale (!), droit et devoir... Et n'oublions pas "ni dieu ni maitre" mais il n'est pas dit "pas d'ordre". C'est V qui nous le fait remarquer... Je sens que Monfreid va monter en puissance Et qu'on va bien discuter! Je commence la fermentation alors Petit Syl
  12. Syl

    V pour Vendetta

    CITATION(zeas)En voila une question bien perfide Monfreid. Je crois qu'il est difficile de répondre à ta question. D'ailleurs, on peu se demander si cette question doit se poser ou bien au contraire si c'est le fonc du problème. Mais il me semble que j'ai un peu touché du doigt le problème dans mon avis (si je comprends bien le sens de ta question : CITATION(zeas)Mais il ne s’agit pas ici uniquement d’un combat contre le pouvoir en place, pour sauver la société. C’est aussi un combat personnel contre les fantômes de son passé auquel se livre V. De ce fait, V utilise t'il les bons moyens? Ah oui perfide le Monfreid. Il est très dur de juger V en tout cas V exorcise tout le monde, lui y compris et même le curé Zéas a raison. Ensuite il y a le but et les moyens. Mais quels autres moyens pour secouer un joug comme celui-là? Mais parfois ne va-t-il pas trop loin? Et alors? Difficile. Surtout qu'il évolue dans un monde très violent spoiler violence qu'on a exercé à son encontre. Il est quand meme difficile de lui donner tort, spoiler même une de ses victimes est soulagée par sa mise à mort V est-il nécessaire? Voir la fin, ou la transmutation d'Evey ou celle du flic secoué psychologiquement par V Perfide va Syl
  13. Syl

    V pour Vendetta

    CITATION(zeas)Et oui, tout à fait d’accord avec toi Syl, V pour Vendetta est une lecture qui marque l’esprit ! Merci d'avoir crée ce topic qui manquait cruellement au forum. Je vais donc en profiter pour y aller de mon petit avis également. Oui! J'ai aussi étét surris de ne pas trouver de topic CITATIONAvec V pour Vendetta, Alan Moore rentre dans l’histoire de la bande dessinée en mettant en scène un genre de héro assez atypique dans le monde des comics, dans un univers complexe au contexte politique et au propos engagé. On peut également noté que le dessinateur, David Lloyd a participé activement au scénario. Il faut bien avoir à l’esprit, comme tu le soulignes Syl, que V pour Vendetta a été écrit alors que Margaret Tatcher était au pouvoir en Angleterre. Cet aspect des choses renforce la portée politique de cet ouvrage, le propos du personnage principal étant fortement anarchique. Ce personnage est d’ailleurs omniprésent tout au long du récit. Tout le propos tourne autour de lui, ce qui permet aux auteurs d’en faire un personnage magnifiquement complexe, sans pour autant dévoiler réellement le personnage qui reste très mystérieux à bien des égards. Son ombre plane sur l’histoire comme elle plane sur la ville. Même le titre de la bande desssinée le met clairement sur un pied d’estale. Un personnage très mystérieux, ambigu, imprévisible, incontrôlable. Moore prend un malin plaisir à nous le faire découvrir petit à petit. Son univers nous est montré, une partie de son histoire et de ses tourments aussi. On en vient à se demander par moment si sa trop grande conscience des choses ne l’a pas rendu fou. en effet, il en devient presque moins héroique, plus dérangeant alors encore. CITATIONLe traitement de cette histoire est très théâtral, tout comme le comportement de V, qui pourrait être un magnifique personnage de pièce de théâtre de tragédie avec ses magnifiques tirades.   Cependant, cette focalisation sur le héro occulte à mon avis quelque peu l’univers qui l’entoure. C’est le seul regret que je pourrai formuler, que l’oppression de la population, sa prise de conscience et son soulèvement, ainsi que la déstabilisation du pouvoir en place ne soient pas davantage développés. On découvre en effet le plan de V au fur et à mesure mais sans vraiment connaître l’impact de ses actions sur la population. Oui je suis en partie d'accord. Mais bon tu sais la mase informe de la populace Non, nous y avons accès, à l'histoire de cette population, par des individus triés sur le volet. Il y a V! Son histoire qui a pour origine des faits qui ont frappé beaucoup de monde, et principalement la jeune Evey mini spoiler avce l'histoire de son enfance, et surtout cette idée magnifique de la succession. Si la greffe ne prenait pas sur Evey, alors c'était perdu. Et puis le comportement du garde à la fin est exemplaire. On a aussi quelques comportement de foules en direct, ou rapporter par la télé-la radio, etc; ou encore des scènes en arrière-plan. Mais c'est vrai que l'ensemble est filtré par une galerie de personnages excellents et complexes, principalement parmi les marionnetistes su système policier (eux-même manipulé aussi). C'est ce gros gibier qui est prédominant, mais dominer par la figure de V. D'ailleurs, pour ne pas s'y tromper, il n'y a qu'a observer la déchéance de Hélène, ou la racaille. ON voit aussi les gens chez eux...devant leur télé (à plusieurs reprise), tout un symbole. Ils ne le méritent peut-etre pas, on les voit plus sur la fin? CITATIONCe point de vue est sans doute voulu par les auteurs mais un éclairage plus important du monde extérieur m’aurait davantage satisfait en donnant plus d’amplitude à l’histoire à mon avis. mmm Je trouve qu'on en voit pas mal, et ça aurait cassé le rythme instauré autour de V. CITATIONMais il ne s’agit pas ici uniquement d’un combat contre le pouvoir en place, pour sauver la société. C’est aussi un combat personnel contre les fantômes de son passé auquel se livre V. Ouep. Ce qui étoffe l'histoire et le personnage, et le mystère. CITATIONCependant, V n’est pas seul dans ce récit. C’est une véritable galerie de personnages à la profondeur psychologique dont Moore a le secret qui nous est montrée. Plusieurs destins se jouent dans ce récit. Oué CITATIONL’aspect graphique quant à lui nous emporte dans un univers noir, très noir, comme on plongerait dans un cauchemar. C'est vrai que le graphisme peut paraître un peu rebutant au premier abord mais on plonge très vite dans cet univers et le dessin devient rapidement un atout. Les auteurs nous immergent également dans un univers culturel aux multiples références, en opposition avec l’appauvrissement culturel dicté par le pouvoir en place. Oué spoiler la culture est ensevelie. D'ailleurs à noter que V habite en bonne partie sous terre. CITATIONUne histoire qui se lit et se relit avec un plaisir intact voire même grandissant. Oué! Syl
  14. Syl

    V pour Vendetta

    CITATION(Syl)...je fais une petite bafouille en espérant ne pas être toujours devant mon écran dans une heure... Raté! Syl
  15. Syl

    V pour Vendetta

    V pour Vendetta Moore - Lloyd Intégrale Delcourt résumé:Angleterre, fin du XXème siecle, sous contrôle nazi. Le "Systeme", appareil d'état omniprésent surveille tous et tout. Dans cet enfer de soumission, chacun s'est résigné. Sauf V... Idealiste? Héros? Sauveur? ou alors V pour Vengeance? Salut, encore une fois il est tard (tôt?), encore une fois le résumé tout préparé est nul mais mon avis vient, encore une fois je fais une petite bafouille en espérant ne pas être toujours devant mon écran dans une heure. avis: Et bien oui, c'est génial. Commençons par le début: pourquoi ne la lis-je que maintenant? Et bien oui, le prix mis à part, comme beaucoup, le dessin m'a toujours fait hésiter, jusqu'a ce que, en gros, ayant mangé tout Moore autour ou presque et les Watchmen, je me vois obligé d'attaquer V. Donc je règle son cas au dessin et on passe à la suite. D'ailleurs je devrais être plus clair, c'est surtout la mise en couleur qui fait problème, plus encore que le dessin. Ce dernier est presque classique, réaliste, détaillé mais pas poussé, quelque peu figé, ombrageux, sombre; et les couleurs sont froides, blafardes, délavées (bleu pale, jaune pale, vert pale quoi ), beaucoup de noir. bien! Figurez-vous qu'on croirait que ça a été fait exprès! Comme je l'ai déjà lu sur le net, je confirme que le dessin sied bien au scénario. Revoyez mes adjectifs: "figé", "blafard", "délavé", mais ça coule de source! Pourquoi? Voyons l'histoire. L'histoire commence fin 1997, en gros, dans un futur proche de la réalisation de cette BD dans les années 80 Tatchériennes. C'est une forme de dystopie ou/et uchronie maintenant. Le nucléaire militaire a ravagé la planète (que c'est bien dit); et la Grande-Bretagne vit en autarcie, gouvernée par un système orwellien et Brazilien, policier et totalitaire, qui espionne et endort tout le monde. La population qui a beaucoup souffert et a été martyrisée est on ne peut plus apathique, hagarde. toute cette situation vous sera racontée dans la BD, y compris sous forme de flashback. Car nous découvrons un personnage, masqué, V, dont l'univers personnel est peuplé de références culturelles du proche passé, et litteraires, artistiques, d'autres encore et bien sur théâtrales. Tout cette Angleterre est fantomatique. Nous assistons à sa mise en scène de sa rebellion violente, et d'un humour vif et macabre, contre cet ordre fasciste constricteur. On découvre subtilement, un peu de ses origines, de ses motivations, de sa dureté et de sa tournure d'esprit, sa grande partition, variation en V mineur et explosions majeures. L'Anarchie fleurie. Nous allons de surprise en surprise, on sent bien que quelqu'un orchestre tout ça avec précision. Alan Moore? Que va-t-il advenir de la jeune fille que V recueille au début? De lui, ce mystérieux héros solitaire et atypique? du pouvoir en place? De la population? Que Veut-il, V? Jusqu'ou ira-t-il? Le propos est politique, intellectuel, esthetique, le récit est mené tambour battant et nous happe, ne nous laisse pas en repos. Le final et l'épilogue sont d'une subtilité magnifique, que le dessin sert à dessein. On s'y fait très vite, à ce dessin, il est bien en fait, même si je n'en suis pas fou, je peux au moins vous dire que depuis hier soir, l'image du masque de V a du mal à quitter mon esprit! Syl
  16. Syl

    Les Lumières de l'Amalou

    CITATION(beregorn)Alors si il est cher, ce doit etre le Drawers , le 2.0 peut etre ? tres bo book je te conseille aussi le Iguna Bay si tu as aimé, il est superbe aussi .. Je ne sais pas si l'exposition qui etait a angouleme sera disponible plus tard ailleurs, masi elel 'ma permis d'admirer les dessins que l'on a dans ces deux ouvrages, en vrai ... magnifique L'auteur a amelioré d'une facon incroyable sa technique depuis les lumieres de l'amalou Oh oui! C'est dire On aimerait bien alors la revoir dans la BD la dame :? Syl
  17. Syl

    Les Lumières de l'Amalou

    CITATION(Alucard)Sa fait un moment que je l'ai lu cette BD et donc je ne m'en rappelle plus bien. Le dessins sont quand meme assez joli(a mon souvenir) Mais quand meme un peut trop sombres. Moi ça ne me dérange pas Et puis la lumière n'en est que plus impressionnante hihi et oui joli, de plus en plus en fait. CITATIONL'histoire dont je me rappelle(c'est le debut, je me souvient plus comment sa se fini) etait assez bien. Les deux aviateurs qui s'ecrasent sur l'ile, qui se font receuillirent puis apres qui vont aller fourrer leur nez de partout est tres bien representé. ils ne savent pas du tout comment repartir parce que c'est une ile qui est au milieu d'un fleuve mais dont ses bords sont des falaises qui ne peuvent etre grimpées. Puis, en fouinnant partout, les deux aviateurs vont decouvrir des secrets. Et vont s'appecervoir du danger qui les menaces... pour la suite vous n'avez qu'a lire. C'est sur ce petit bout d'histoire que l'histoire commmence. Ceux qui sont tentés, je leur conseille vivement la bd. :wink: C'est ça! Et Alucard n'a volontairement rien dévoilé de plus de la BD (scénar), tant mieux, mais une recherche sur le net vous amène à des avis qui vous donnent les grandes lignes de la trame et des rebondissements. il ne sera pas dit que NOUS les avons donné. Na. allez vous l'acheter! Syl Et puis Cf mon avis pour plus de détail
  18. Syl

    Les Lumières de l'Amalou

    CITATION(zeas)CITATION(Syl)A mon, arrivée sur le site, j'avais trouvé un page de didactiel (avec le code pour la notation et tout) mais ce matin je n'ai pas reussi a mettre la main dessus! Dans les sections BD euro et Manga/comics, tu as comme premier topic "Comment poster une bd sur ce forum". :wink: Voilaaaa c'est lui! Merci! Syl uh uh pas vu
  19. Syl

    Les Lumières de l'Amalou

    CITATION(Monfreid...)topic édité (je n'ais pas d'indications concernant le smiley de ton avis, peux tu me le faire parvenir ou mieux éditer ton message stp ? si tu as un souci concernant la mise en forme des messages contactes moi) tres bien tres bien!!! A mon, arrivée sur le site, j'avais trouvé un page de didactiel (avec le code pour la notation et tout) mais ce matin je n'ai pas reussi a mettre la main dessus! CITATIONautrement, c'est une intégrale qui me fait envie, ne serait que par son dessin très lumineux... seul mes finances me retiennent  :?   Pareil pour moi. Et puis je ne connaissais pas l'histoire. C'était juste la BD préférée d'un ami libraire. J'ai tenté, et ça a été une reussite wou Bien à toi aussi, Syl Petit nenfant
  20. Syl

    Ne Touchez à Rien

    CITATION(Monfreid...)topic édité pour une meilleur lisibilité en fonction des demandes du site. Merci Monf'! J'ai remédié rapidement ce matin avant d'aller bosser à mon message de la soirée (nuit) très copieux dans le sujet Vos Dernières Lectures, mais je n'avais pas eu le temps de le faire dans les formes. syl
  21. Syl

    L'Auberge du Bout du Monde

    Alors, l'Auberge du bout du Monde. Agréablement surpris. En fait, avec un dessin comme ça ils pourraient me raconter sur 80 pages le débarquement du poisson dans un petit port breton que ça ne me dérangerait pas J'avais peur que ce soit juste "sympa". En fait c'est mieux que ça, et avec le dessin ça devient vraiment très bien Entrelacement de flash-back et d'épisode du temps présent (année 1880' quand meme, en Bretagne). Un vieil aubergiste raconte l'histoire de la désertification du coin à un écrivain en peine d'inspiration et qui pense la trouver dans ce trou paumé. Je ne préfère pas en dire plus car finalement, on en apprend pas tant que ça non plus dans la BD, ou alors chaque révélation apporte son lot de mystère supplémentaire. Je préfère donc que vous découvriez le tout. Je précise qu'il s'agit d'un assassinat et d'une disparition, l'ensemble bien mystérieux. Mais ce récit s'avère être un récit fantastique, subtilement, par touches successives, et l'écrivain va découvrir qu'il n'est pas seul avec l'aubergiste dans la batisse. C'est un tome 1, alors j'attend beaucoup du 2 puisque là c'est principalement la mise en place, résussie, de la trame. ah et le dessin. Magnifique. aquarelle hein? C'est doux, pas aggressif pour un sous mais pourtant pas du tout palot! Belle palette de couleur. C'est beau, c'est riche, la clarté d'un jour près de l'eau laisse la place à beaucoup d'ombre et de jeu de lumière. Syl
  22. Syl

    Ne Touchez à Rien

    Ne Touchez à Rien Bézian - Simsolo Albin Michel 19 euro Mais pas forcément ce que vous pourriez imaginer ou attendre. Résumé: Maison à vendre...vraiment peu chère. Seule condition pour l'acheter: ne toucher à rien. Quel est le prix à payer pour une parole non tenue ? Avis : D'abord, l'histoire. C'est l'histoire d'une maison en vente, pas cher, mais vous devez la conserver telle que vous la trouvez, en particulier, vous ne touchez pas aux anciens proprietaires, morts,et empaillés dans le saloN car fana de taxidermie. Le récit conte en fait plusieurs histoires. Celles des acquéreurs succesifs, au fil des longues années, et qui bien sûr ne suivent pas le bon conseil que promulgue le titre du livre! bon j'explique ce que je disais avant le résumé. C'est un récit fantastique, mais pas effrayant du tout à mon humble avis. en fait l'interet ne semble pas etre là. Il s'en dégage une poésie et un humour noir, subtilE mais féroce. On 'est pas si surpris, en tout cas, on se demande seulement comme celui_là va passer à la casserole. Ca peut etre dur, d'une violence sourde, suggerée, mais les auteurs s'amusent. Par exemple, chaque histoire commence par la meme page immuable de présentation de la maison a vendre. Un peu comme les "héros" de Toppi sont toujours assomés par leur convoitise, leur bêtise par une morale inéluctable et sanglante, il n'y a pas d'issue pour ces differents proprietaires, juste des variations. La maison se défend bien. Le trait de Bézian est toujours sublime. On n'est pas dans l'épure stylisée du titre chez PMJ, voir Autrement; la parenté est plus proche de Adam Sarlch, mais bien sur s'en détache. Le temps passe. C'est toujours aussi anguleux, nerveux et élancé. La mise en couleur est belle et interessante. On a souvent des couleurs dominantes qui donnent une ambiance. Le tout reste sombre, mystérieux. On est bien dans les rouge-bleu-violet-noir qu'il a insuflé à Adam Sarlech. Et enfin le support n'est pas en reste car c'est un GRAND format au papier de qualité et qui sent bon Syl
  23. Syl

    Collection Aire Libre - Dupuis

    Le Tour de Valse Un peu de Fumée Bleue Pellejero - Lapierre Aire Libre, Dupuis Lu avec aussi sa soeur, la BD "un peu de fumée bleue". Et bien elles sonnent toutes les deux justes, sont touchantes, pas du tout larmoyantes ni pathétiques, il s'en dégage meme un tendresse meme, une douceur qui se dresse contre les scènes et les situations tendues et violentes que rencontrent des personnages frappés par le totalitarisme et l'arbitraire. Le tour de valse nous narre l'histoire d'une femme qui va se rapprocher du camp sovietique ou est enfermé son mari arreté arbitrairement (comprendre avec une fausse bonne raison). elle quitte ses enfants pour le rechercher. Je n'en dis pas plus. très beau. Et vous découvrirez ce qu'était le tout de valse. Le tout reste optimiste je trouve. la petite fumée bleue nous parle aussi d'amour, d'Histoire, et d'attente. C'est dur aussi, c'est beau aussi. Une jeune femme vit avec sa mere dans une auberge proche d'un camp "stalinien" dans lequel des prisonniers sont amenés pour etre torturés a tour de role. Les femmes, les meres, etc se placent sur le trajet du camion pour voir si leur homme fait parti du convoi, pour guetter son visage, ou hurler un nom, une question. Beaucoup prennent une chambre a l'auberge. L'héroine se mele a ses femmes, et reserve son regard et ses sourires a ceux dont elle a vu qu'aucune femme ne les attendaient. Ceux qui restent seuls et tristes au fond du camion sans meme avoir ce réconfort là. Elle les réconforte. Et un jour elle tombe amoureuse d'un de ces prisonniers. En filigranne, comme autant de chapitre, des vers d'un poeme de Tristan Corbière qu'elle écrivait sur les cigarettes qu'elle avait le droit de lui donner. Mais cet homme se voyait infliger des blessures, de celles qui ne s'effacent jamais... La narration alterne admirablement flash-back de l'héroine sur son passé et le présent dans lequel elle raconte son histoire à un voyageur photographe. La fin ne manque pas de sel d'ailleurs. donc très bon. Le dessin est magnifique. Le trait est épais, il prefere plutot quelques lignes qu'un aspect fouillé, mais très doux et ça passe très bien. La mise en couleur presque fauve mais adoucie est magnifique. Beaucoup d'alternance de couleurs dominantes, des couleurs chaudes aussi, ça compte. Ca peut rappeler le lavis d'Emmanuel Guibert dans le Capitaine Ecarlate (Aire libre aussi): voyez par exemple la séquence sur le bateau, avec Monelle, quand la tempete est déclenchée. Un peu Vallotton. Cette force, ce traitement de l'amour en BD dans un contexte si particulier est une réussite. Et puis on en parle si peu, comme ça. Par contre c'est vrai qu'un mini dossier sur le contexte historique aurait été bienvenu car globalement assez méconnu. Mais ça coupe la poésie de la BD. Magnifique. Syl[/img]
  24. Syl

    Garulfo

    Garulfo Delcourt Intégrale Livre Premier Bah super bien sur. Garulfo la grenouille aimerait bien etre un humain, elle les envie 'etre des "humains", les admire, et il (oui "il" la grenouille, attention il y tient) est bien le seul ou presque. en tout cas il préfère leur compagnie et comme les bisous de princesse ne marchent pas, il y va au culot chez la sorcière. Le sort en est jeté. Un baiser (d'une roturiere) et voici la grenouille tranformée en Prince Charmant - waou- mais bon on ne s'improvise pas humain comme ça, meme si on les aime bien. Et puis ils sont bizarres ces gars quand meme, méchants meme. Beau récit initiatique et vachement drole pour cette grenouille au grand coeur un peu, euh, naive. Humour débridé, détournement des contes de fées, excellent. Le Livre premier se termine, offre une fin, mais la suite et fin bis existe et c'est bien. Syl
  25. Syl

    De Cape et de Crocs

    De Cape et de Crocs, Delcourt. C'est d'abord l'aventure de 2 gentilhommes, ambiance XVIIe-XVIIIe s, beaux parleurs et fins bretteurs. Le loup Hidalgo et le Renard français. L'univers est riche en références litteraires, populaires et en personnages secondaires. Le Monde du théatre est la moelle du discours. Les textes parfois rimés et en alexandrins sont, comme les situations, pétris d'humour! - Un riche armatteur est roulé par son fils qui lui joue le coup des Fourberies de Scapin. Nos deux compères sollicités vont alors mettre la main presque par accident sur un parchemin, une carte, une ile au trésor, et l'amour aussi tiens. Ce riche armatteur roublard les double, mais nos héros ne sont pas fait pour ramer sur une galère toute leur vie! Les voici croisant le fer avec facilité, rencontrant lapin, janissaire, pirates, et autre créatures. Les péripéties terrestres et maritimes se succèdent et nous tiennent en haleine. L'objectif: les Iles Tangerines, réputées dangereuses, voire hantées, et qui cacheraient un bien beau trésor. -Les personnages sont très attachants (le renard et le loup sont les seuls a revetir une apparence animale, sur deux pattes quand meme) -Voila une quete qui est autant un pretexte qu'un gros morceau réjouissant et riche en clin d'oeil, humour, et révélations. Le scénario est fourni en péripéties , et les personnages qui s'ajoutent au duo de départ sont très réussis (Eusebe le lapin, etc). Les méchants sont mmm méchants, et parfois betes mais droles Et alors le dessin de Masbou! Miam! Un régal! C'est éclantant! Chatoyant, ensorcelleur! Les couleurs sont vives, lumieuses mais savent aussi se montrer nuancées, plus pales et légeres. les paysages marins sont sompteux. Ca claque! La lumière dans cette BD est un régal. Regardez, je ne peux pas en dire plus. De la mise en couleur comme j'aime et qui enrichit l'univers qui lui sied bien d'ailleurs Incontournable.
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