BD Cool

Hier, sur Canal Jaune, il passait le film "Haute Tansion" de Aja avec Cécile de France. Pour un film d'épouvante français, chapeau, parce que l'on sent vraiment l'angoisse monter tout au long du film. Actrices remarquables, ambiances gore et qui vous met sur les nerfs, ce film est tout bonnement fantastique. Par contre, si vous l'avez vu, pourriez-vous me donner vos explictions pour la fin ? La façon dont je la comprends c'est qu'il faut remplacer, à certains moments, le bonhomme par Marie. Par exemple, dans la station service, lorsqu'elle se cache derrière les rayons, il faut imaginer que c'est l'homme. Enfin, il faut y repenser à la fin du film. C'est l'unique hypothèse que j'ai trouvé. En tout cas, un très bon filmque je recommande.

CITATION(Monfreid...)je ne retient que ça! et je me dis que tant que l'on continuera d'alimenter ce discours "la bd pille le cinéma" ou encore "quelle jolie bd ont dirait un film" on n'ira nul part! tu as déjà lu un script? tu as déjà fait du montage? etc... J'ai déjà lu un script, et oui, j'ai déjà fait du montage sur de petits films amateurs. A l'école j'avais pris l'option cinéma. Et là, depuis peu je prépare l'organisation d'un stage d'initiation au cinéma d'art et d'essais. Jamais, au grand jamais la BD pille le cinéma. Et c'est pas pareil dans l'autre sens. Cependant, dans le découpage d'un scénario de BD et le script d'un film, storyboard,... il y a des similitudes. Tout comme il y a des similitudes entre le JV et la BD. Hugues Dayez, c'est notre monsieur bédéphile en Belgique et une figure très imposante de la RTBF, il est aussi cinéphile et est connu et reconnu dans ce domaine. Ce dernier est d'autant apprécié pour les comparaisons qu'il fait entre la BD et le cinéma, surtout lorsqu'il parle d'un scénario. Moi je voudrais vraiment qu'on arrête de prendre mal le fait de dire "Le scénario est bien construit, il suit la logique du dessin, au point tel que l'on se sent plongé dans un univers cinématographique d'une rare beauté" Je ne parle pas ici de l'Affaire du Siècle, c'est un exemple pour beaucoup d'albums. Dans cet avis je ne compare pas la BD et le cinéma, je reprends simplement des similitudes. Dans toutes les formes artistiques il y a des similitudes avec une ou plusieurs autres formes artistiques. Si je prends l'exemple de Hugues Dayez, ce n'est pas pour dire "Vous avez vu, lui un professionnel il pense comme moi", je ne m'abaisse pas à cela, c'est simplement pour vous montrer qu'aujourd'hui, il ne faut pas avoir peur de comparer ce qui peut, pas dans tout les cas je suis d'accord, être comparable. Alors, vous avez exprimé votre avis par rapport à cette BD. Vous n'aimez pas, je suis entièrement d'accord, vous en avez le droit. Et il serait mal venu de ma part de vous critiquer pour ça. Maintenant, de là à dire que je suis le seul à aimer, c'est un peu gros. D'ailleurs Cubik, sans critiquer, cela ne prouve rien. Tu connaîs peut-être 10, 20, 30, 50, 100 personnes qui n'aiment pas la BD, et si cela se trouve l'une ou l'autre personne en connaît, 10,20,30,50, 100 autres qui ont aimé. Maintenant, je te rejoins dans le fait que, et tu as peut-être raison, la majorité des lecteurs n'aiment pas. Mais qu'est-ce qu'une majorité de lecteurs ? Si on fait un sondage sur 100.000 personnes et que 85.000 affirment ne pas aimer, alors les auteurs se seront casser la figure sur ce coup là... Et là on pourra dire qu'on a un semblant de majorité, même si cela reste assez abstrait par rapport au nombre de lecteurs BD.

Un très bon album, et un scénario de Ange qui, une nouvelle fois, ne manque pas de piments. A lire!

Pour répondre en gros: Cubik: Je ne pense pas que TON avis soit subjectif. Le mien l'est tout autant que les autres. Tu affirmes clairement, "je n'aime pas", là ou j'affirme honnêtement "j'adore"! C'est normal. Thorn: Bien entendus que les autres auteurs de BD font un album avec leurs tripes, loin de moi l'idée de penser le contraire. Je dis simplement que cet album, tellement atypique et qui a du mal à trouver son lectorat, il fallait oser fair ce genre de BD, et pour la réaliser il faut vraiment en avoir.... Monfreid: Quelqu'un qui n'est pas initié, comme nous, à la BD aura en effet tendance à trouver l'album génial. Parce que ce type de lecteur, tu peux lui faire lire n'importe quoi en BD, il te dira toujours qu'il aime. C'est légitime. Moi par exemple je ne suis pas du tout initié au théâtre, si je vais voir une pièce avec un connaisseur, il sera plus objectif que moi. Alors, oui, tout n'est pas parfait dans l'Affaire du Siècle, bien sûre le dessin est ici et là fort peu à son avantage. Et évidemment, la campagne marketing a été très "pompeuse". En tout cas en France, parce que ici en Belgique je n'ai rien vu. J'y vois un rapport avec le cinéma pour la simple et bonne raison que Beineix, cinéaste depuis tellement de temps, ne saurait s'improviser scénariste BD un claquant des doigts. La construction de son scénario me fait penser à un script où le manque d'information sur tel ou tel pesonnage, sur telle ou telle action, permet à l'acteur de construire son rôle avec le plus de réalisme possible. Dans cet album c'est le cas, le lecteur doit pouvoir discerner, grâce au dessin de Bruno de Dieuleveult, la subtilité du personnage (si il y en a, soyons un peu honnête), ... Et puis, il m'arrive de penser d'une bonne BD qu'elle est proche du cinéma, plus du côté cinéma d'art, mais c'est léigitime dans le sens où la construction d'une BD a parfois du similtudes avec le 7ème art. Alors, oui, je campe sur mes positions, ceux qui vont aimer l'album l'aimeront, d'abord pour des raisons qui leur sont propres, ensuite parce qu'il y en effet beaucoup de profondeurs dans ces pages. J'ai prêté l'album a un ami hier et je vais voir quel sera son avis. Pour les lecteurs de "télérama", non évidemment ils n'auront pas une vision saine de cette BD. Mais que ce soit elle ou une autre, c'est la même chose. Si le lecteur de télérama achète une BD comme il achète un prix Goncourt, quel a a été son avis par rapport à la superbe série des Persépolis de Satrapi ? Il a aimé et donc il est persuadé que la BD c'est quelque chose d'intelligent, de beau et d'artistique, mais comme il déteste l'affaire du siècle il pensera automatiquement que la BD doit reprendre sa place dans de vieux cartons que l'on doit vite oublier ? C'est manquer d'esprit alors. Dire que l'album a été refusé chez tous les éditeurs, je veux bien être d'accord, mais pas pour les raisons que vous citez. D'ailleurs qui pourrait l'affirmer ? Surtout pas moi en tout cas. On a déjà refusé des projets de Sfar, David B., Guibert,.... ce n'est pas pour autant que leur projet était mauvais. Bien sûre, celui qui aura détesté aura plus facile de dire que c'est parce que l'éditeur n'aimait pas le projet. C'est peut-être vrai, mais il y a d'autres facteurs qui entrent en compte lors d'un refus. Pour répondre aux questions de Thorn plus haut, sur les numéros de pages qu'elle donne, je dois reconnaître que certaine cases, ou parfois la planche entière a quelques lacunes, c'est vrai, mais j'attends le tome 2 pour voir comment le dessinateur va corriger cela. Alors, voilà, mon avis c'est J'ADORE et si la majorité du lectorat déteste ce n'est pas parce qu'il n'y connaissent rien, loin de moi cette idée. Peut-être suis-je en train de me casser la figure sur ce coup là, mais les raisons que j'ai d'apprécier l'album sont clairement expliquées et je les assume. Je crois fortement à ce projet et j'attends impatiement la suite. Bien à vous :wink:

Ce n'est pas du second degré! Cette BD m'a véritablement plue, elle est d'ailleurs en coup de coeur sur mon site. Elle m'a fait voyager dans un univers complètement décalé que je n'avais plus vu depuis longtemps, même dans la culture Underground, dont je ne dénigre absolument pas le travail tant il est impressionnant. L'Affaire du Siècle, c'est pas seulement repousser les limites, ou aller dans des directions qui sont diamétralement opposées au code de conduite de la BD, c'est carrément faire abstraction de ce code, et là c'est beau, parce que justement c'est la première fois que les auteurs font un album et qu'ils l'ont fait avec leurs tripes. La planche 15, oui, je la trouve superbe. Comme les autres d'ailleurs. C'est vachement destroy comme scénario et comme dessin, c'est de la BD qui m'a.... époustouflée! J'ai lu d'autres critiques qui vont dans votre sens à tous, et c'est légitime. On aime ou on n’aime pas. Pour ma part, j'ai simplement essayé d'aller plus loin que les planches, d'aller chercher ce qu'il y avait au plus profond du dessin, et vous pouvez me croire, il y a vraiment du potentiel. Une certaine marginalisation de la ligne, une poésie à mi-chemin entre la romance et le macabre,.... Parce que lire une BD, ce n'est pas simplement s'arrêter au dessin, c'est aller plus loin encore, c'est creuser, fouiller et récupérer au plus profond le véritable sentiment qu'il dégage. La bande dessinée c'est un art graphique avant tout. D'accord il y a du texte, mais c'est presque du second plan. Je dis bien presque! Alors, imaginez cinq secondes que Bruno de Dieuleveult nous présente plutôt les illustrations de l'album en une série de tableaux exposés dans une salle à l'ambiance gothique. Je suis sûre que vous auriez apprécié. Alors j'admire le fait que le dessinateur, avec le peu de connaissance qu'il a du domaine de la création d'une BD, prenne l'initiative d'une telle "mauvaise conduite" en nous immergeant dans un univers duquel nous avons beaucoup à apprendre si l'on y prend la peine, je le répète, d'aller au-delà de ce que le dessinateur veut nous montrer.

Ah, ben dans le moteur de recherche il apparaît pas, et j'ai fait au moins les quatre premières pages de résultats :? Bof... Sinon, c'est vrai que le dessin, au premier abord peut rebuter. Moi par contre, j'aimerai en voir plus souvent des dessins de ce genre. C'est particulier et ça défie les lois en vigueurs... :wink:

Série: Vell'a Titre: La Marque Tome: 1 Auteurs: Bonnet & Bourgne Editeur: Glénat Collection: Grafica Prix: 11,40 euros RESUME: Un monde qui ressemble au nôtre mais qui n'est pas le nôtre. Une époque qui se situerait entre l'époque barbare et l'empire romain sans pouvoir clairement la définir. Une ville, Gangarah, située dans la partie septentrionale de Merrazha l'étincelante. Une femme, nommée Vell'a. Une femme belle, forte, indépendante Vell'a embarque sur un bateau pour accompagner Allan'Ro qui a besoin d'un architecte pour expliquer des données techniques au gouverneur. Vell'a est la femme qu'il faut ! Malheureusement le bateau est rapidement pris d'assaut par des pirates sans merci. Elle est enlevée est destinée à être vendue comme esclave. Marquée au fer rouge, elle va subir les excès d'un monde barbare, tout en se rendant compte peu à peu qu'elle n'est pas une femme comme les autres, et semble marquée du sceau du destin ! De rencontres en voyages, entre les prêtres-guerriers et Poison, une énigmatique jeune femme médecin, elle va croiser l'horreur, découvrir le monde dans toute son immensité mais surtout accomplir une quête dont elle ignore encore tout ! MON AVIS: Ce qui d'emblée révèle l'originalité de " Vell'a " - la nouvelle série de Bonnet et Bourgne - c'est sans conteste l'ignorance de l'héroïne sur le sort qui lui est jeté. Incapable de comprendre ce qu'il lui arrive elle est, comme le lecteur, au cœur d'un mystère qu'il lui faudra résoudre. Car manque d'indices, il lui faudra compter sur des rencontres inattendues. Mélangeant ainsi l'intrigue à l'héroïc-fantasy, le charme au fantastique, les auteurs nous offrent une œuvre qui s'avère déjà passionnante. On pourrait juste reprocher à ce récit de faire parfois du sur-place, bloquant dés lors le lecteur dans son entrain. Mais bien vite de nouveaux éléments viennent égrener l'histoire et la protagoniste débutera alors une épopée tonitruante. Marc Bourgne, après avoir signé le très bon polar " Frank Lincoln " et " La Dernière Frontière " se lance dans une aventure qu'il n'avait pas encore explorée. Pour une première, on peut dire qu'elle est marquante, grâce à un scénario qu'il co-signe avec Franck Bonnet et qui, dés le départ, dégage un parfum d'exotisme sulfureux au cœur d'une grande aventure mystérieuse et dangereuse. Ce type de récit n'est pas sans rappeler les grandes séries des années 70 à 80 qui foisonnaient dans " Pilote " et " Tintin " ! Un retour aux sources ? Quoiqu'il en soit, avec un dessin nerveux, un trait agressif aux expressions marquantes, Franck Bonnet nous convie à voyager au cœur d'un univers où la beauté du dessin révèle une narration sans faille. Le découpage, qui donne un rythme certain, nous permet également de découvrir les principaux acteurs sous des angles différents afin d'en découvrir les multiples facettes. Bref, un premier tome plutôt réussi qui marque le début d'une grande et passionnante épopée !

Série: Fils de l'Enfer Auteurs: Accardi & Catacchio Editeur: Albin-Michel Collection: Post-Mortem Prix: 15,11 euros RESUME: Prague, 1609. Un terrible assassin rôde dans la ville, écorchant vives ses victimes. Est-ce de la sorcellerie ? C'est à Scota l'alchimiste que l'on confie, au péril de sa vie, le soin de résoudre l'énigme… MON AVIS: La nouvelle collection de chez Albin Michel " Post Mortem " nous avait ravis avec la sortie de " Alister Kayne " ! La nouvelle parution : " Fils de l'Enfer " nous séduit d'emblée grâce à une couverture à faire froid dans le dos. Car le leitmotiv de ce label, c'est bien de nous effrayer. Mais la déception vient vite gâcher le plaisir. En effet, ce récit tombe vite dans le vulgaire cliché, n'apporte pas de surprises comme on pourrait les attendre, passe d'une scène à l'autre sans que l'on y comprenne rien,… bien vite le lecteur va s'ennuyer, trouver le temps long et n'arrivera pas à accrocher le personnage, tant ce dernier est insipide et quelconque. Inutile de croire avidement que la fin se montrera plus généreuse ! D'ailleurs, comme disait ma Grand-mère : " Heureusement que le ridicule ne tue pas " ! N'essayez pas de trouver plus cliché, vous n'y arrivez pas. Devant cette déception on ne peut que rager, en effet, l'histoire à véritablement du potentielle et aucun doute que, en d'autres mains, elle aurait trouvée une voie bien plus intéressante. Toutefois, et c'est comme dans tout, il y a quand même de bonnes choses. C'est le cas du dessin de Accardi. Un style baroque très élaboré, un trait gras et expressif dans des tons noirs et inquiétants, Accardi relève légèrement la sauce et on appréciera la diversité du découpage qui, au début, s'avérait rigoureux pour ensuite prendre un rythme plus effréné. Enfin, le scénario de Catacchio est, vous l'aurez compris, le vers dans la pomme. Inutile de répéter ce qui a déjà été dit plus haut, signalons toutefois que les dialogues ne sont que des monceaux d'informations ringardes qui n'apportent rien à la suite des événements qui s'enchevêtrent, et c'est le cas de le dire, sans aucune logique. Bref, un album décevant que je me garde de vous conseiller !

Série: Le Monde Perdu de Maple White Tome: 1 Auteur: Patrick Deubelbeiss Editeur: Vents d'Ouest Prix: 11,40 euros RESUME: " Moi, Professeur Challenger, je persiste et signe : aujourd'hui, quelque part en Amazonie, subsistent, je l'affirme, des créatures préhistoriques. Si je l'affirme c'est parce que j'en ai vu. Sur un immense plateau désormais isolé du continent, les lois de l'évolution ont été suspendues Et voilà pourquoi là-haut survivent des espèces ailleurs disparues " Et afin de convaincre ses collègues scientifiques qui le prennent pour un charlatan, le professeur Challenger organise une expédition où l'accompagnent le professeur Summerlee, incrédule, le jeune journaliste du Daily Star Edward Malone, ainsi que Lord John Roxton, ayant déjà remonté l'Amazone à plusieurs reprises. Ensemble, ils vont s'introduire dans ce lieu coupé du temps et découvrir le Monde Perdu ! MON AVIS: " Le Monde Perdu de Maple White " est une adaptation fidèle du grand classique de Sir Arthur Conan Doyle. Comme Spielberg l'avait fait - grossièrement - pour le cinéma, la bande dessinée explore à son tour une œuvre intemporelle de la littérature qui nous emmène dans une aventure aux confins de l'Amazonie. Une aventure qui nous fera rencontrer les derniers survivants de l'ère préhistorique : les dinosaures ! Bien qu'une adaptation ne soit pas toujours évidente, surtout lorsque le créateur de Sherlock Holmes se cache derrière, le lecteur se laissera vite surprendre par ce récit aux allures d'un grand classique, au sens noble du terme, qui aurait trouvé à juste titre sa place dans le " Journal de Tintin ", aux côtés d'autres grands récits épiques. Patrick Deubelbeiss nous offre un dessin d'une grande qualité, très affirmé dés le départ avec son côté tantôt très sobre, tantôt plus agressif, l'auteur crée une atmosphère qui nous permet de nous fondre d'emblée dans l'ambiance du récit. Il dépeint les personnages avec un réalisme parfois atypique, voyez le professeur Challenger, qui nous permet de garder un certain second degré. Avec un découpage classique mais toujours aussi efficace, Deubelbeiss signe un album d'une grande assurance, un parfait hommage à Conan Doyle qui nous fera oublier les daubes " Spielbergiennes " et d'ainsi prouver que le 9ème art a autant à offrir que le 7ème ! Bref, précipitez-vous sur cette excellente première partie !

Série: L'Affaire du Siècle Titre: Château de vampire à vendre Auteurs: Bruno De Dieuleveult & Jean-Jacques Beineix Editeur: Glénat & Cargo Films Prix: 14,24 euros RESUME: C'est intenable aujourd'hui d'être un vampire se dit Cora Narcissia Evguénia de Baskerville, jeune et belle vampire parisienne collectionneuse de chaussures et serveuse dans un casino tenu par la mafia. D'autant plus que dans la capitale les cas de morsure se multiplient et que des brigades anti-vampires commencent à se créer... La ville est en train de céder à une peur généralisée... Cora fait la rencontre de l'un de ses congénères monté sur rollers, Tony, avec qui elle échafaude le plan de racheter un authentique château roumain reconstruit pierre par pierre à Paris au siècle dernier... Histoire de s'y installer et d'y couler des jours plus tranquilles... Elle projette de dérober l'argent de la mafia, dissimuler en haut d'une immense tour... Pour cela il va falloir apprendre à voler... Voler pour voler... Et Cora va retrouver James Brand de Sherwood, vieux vampire âgé de six siècles, pour lui demander de les former elle et Tony, ces deux apprentis vampires... MON AVIS: Dans le CD qui accompagne le communiqué de presse, Bruno de Dieuleveult - le dessinateur - nous dit : " Ce sera du jamais vu au point de vue narration " ! On s'imagine alors que l'homme cherche à vendre son produit en vantant ses mérites. Mais que nenni !!! A peine ouvre t-on l'album que déjà on se sent transporter dans un univers grandiose, coloré et… surprenant dans sa narration. Il faut dire que les deux auteurs sont très proche du cinéma, en effet, le scénariste n'est autre que Jean-Jacques Beineix (Diva, Mortel Transfert, IP5,…) et De Dieuleveult, lui, est story-boarder. Les influences du 7ème art sont donc omniprésentes, tant dans le découpage graphique que scénaristique. Si l'on reprochait à Beineix lors de la sortie de " Diva " d'avoir fait un film qui ressemble plus à de la BD, avec " L'Affaire du Siècle " le scénariste a réussi à faire un mélange de deux arts qui, on pourra s'en rendre compte à la lecture de cet album, ont pas mal de similitudes. Récit passionnant, humoristique et horrifique, le lecteur devra pourtant se satisfaire de nonante pages qui défilent très vite tant le sujet est haletant. On se laissera aussi séduire par les dessins, assez atypiques avec ce trait épuré qui apporte toutefois chez les personnages une certaine virulence, parfois même une agressivité. De Dieuleveult nous offre ainsi un graphisme éloquent et d'une grande assurance qui se marie parfaitement bien avec les couleurs, hmmm, surprenantes mais tellement belles. Enfin, Jean-Jacques Beineix qui a travaillé pendant plus de vingt ans à cet album, peut être fière de lui. On sent l'homme passionné qui a donné tout ce qu'il pouvait et au-delà. Avec des dialogues amusés, parfois aigus, il emmène le lecteur dans ce récit qui se démarque de biens des albums ! Bref, courez vite l'acheter !

Je remonte ce sujet, parce que l'on a oublié (et honte sur moi) le célèbre duo que formait Gerry Mulligan et Chet Baker. Vous en pensez quoi ? Autant ils ne s'appréciaient pas vraiment dans la vie, autant leur musique était un véritable bonheur. Et pas facile à jouer, en plus. J'ai fait quelques essais au saxophone et trouver la technique de Gerry est pas évidente. :wink:

Une très belle histoire je trouve. Il y a beaucoup d'humanités dedans, et c'est en même temps un regard assez critique par rapport aux minorités qui, malheureusement à notre époque, sont encore victimes des régimes despotiques. Par contre, j'ai eu plus difficile à accrocher le dessin, après 10 à 12 pages on plonge dedans mais pas encore assez profondément, c'est un peu dommage. Sinon, excellent scénario et bel album, j'attends la suite avec impatience et je ne doute pas que le dessin aura trouvé sa voie :wink:

Ah le grand Chabouté! Ce n'est pas facile d'aborder un album de Chabouté, encore moins ce dernier. L'auteur nous plonge dans les croyances de nos campagnes, mais se fait aussi critique avertis de la société, de ses plaies et de ceux qui les causent. Avec Pleine Lune il "croque" la descente aux enfers d'un fonctionnaire aigris et vachement insipide quand on y regarde de plus près. Il y a une scène qui m'a particulièrement amusé, c'est lors de sa rencontre avec la femme chauffeur de camion. Là, l'auteur nous montre à quel point se trouver de l'autre côté de la barrière peut être difficile. Le petit fonctionnaire en fera les frais et devra prendre ça comme une leçon! Enfin, bref, c'est vraiment génial! A lire également de Chabouté: "Sorcières" ou encore "Zoé" et "La Bête" :wink:

En même temps, les couleurs faites à l'ordinateur sont devenues monnaies courantes, on y prête plus trop attention. Je cherche plutôt à savoir comment quel mélange a été fait, comment elles ont été abordées,.... Parce faire des couleurs à l'ordi, c'est pas aussi simple, et je sais de quoi je parle. Donc, pas rebuté du tout par rapport cela. J'ai trouvé, à la lecture de ce premier album, qu'il y avait du gros potentiel et que Bec, loin de Sanctuaire, s'offre un récit plus intimiste où l'humanisme est omniprésent. Les couleurs viennent apporter un air un peu surrané à cette ballade, une façon de mieux entrevoir les personnages je trouve, de les voir sous un regard plus tendre et moins critique. Un album qui donne beaucoup d'émotions! A lire absolument :wink:

Pas encore lu le tome 2, mais çe ne devrait plus tarder. Ce mois ci ou le prochain, cela va dépendre des finances. Sinon, le premier tome m'avait particulièrement plus pour la simple raison, et c'est comique d'ailleurs, que ne croyant pas à l'astrologie je me suis amusé à en découvrir les fatécieux points qui jouent sur la vie du jeune homme. Personnage incrédule ? En tout cas, dans cet album on a du mal à s'imaginer que l'astrologie ne joue pas sur nos personnes. Deviendrais-je indécis ? :mrgreen: Donc, belle histoire, beau dessin - sans prétention - et un agréable moment. :wink:

J'ai découvert Brüno avec "Nemo" chez 13Etrange et d'emblée il m'a séduit par son dessin. Avec Inner City Blues je replonge avec une certaine nostalgie dans les grandes séries télévisées des années 70 à 80. En fait, j'ai presque eu envie de lire le deuxième tome avec en musique de fond "Starsky et Hutch" En tout cas c'est une très bonne série dont on attend impatiement la suite :wink:

Il sortira le mois prochain, ce sera normalement après le 10, mais la date n'est pas certaine. Mais bon, le principale c'est que cela sorte :wink:

Gaston, c'est plus qu'une BD, c'est une institution !!! Si, si... Et puis, c'est drôle et gentil, c'est agréablement croqué... bref, c'est Franquin quoi :wink:

Chez mon libraire je paye un album Delcourt 10,80 €, même chose pour Soleil. Dargaud, Lombard et Casterman c'est généralement entre 9,50 et 10,30 €... Mais bon, les prix en Belgique comme en France c'est à peu de chose près la même done. :wink:

J'ai quand même fait le calcul, en fait si je décide de prendre 10 tomes d'une collection, l'achat d'un album seul me revient plus cher que si j'achète le coffret. Maintenant, c'est pas de beaucoup évidemment et c'est vrai que, dans quelques cas, le coffret revient un poil plus cher. Sinon je pense les prix des livres plus intéressants en France. Je suis allé en vacance en Bretagne il y a quelques semaines et en passant par Paris, un type nous a arrêté pour nous présenter des livres. Il militait pour la baisse des prix. En fait le gars on lui a carrément rit au nez, son gros livre de 500 pages, un essaie, était au prix de 15€, chez nous on va le payer 35€. C'est en Belgique que nous pleurons pour que ces livres soient à 15€! Donc vous voyez qu'il n' y a pas que des avantages en Belgique. Peut-être en Bande Dessinée, les associations de libraires s'organisent souvent pour nous faire des prix à la baisse. Dernier en date: Le dernier Insiders à 6,99€ ! Il y avait eu aussi, ici à Liège, le dernier tome de Spirou et fantasio à 5,50 et Largo Winch à 6,50€!

L'avantage du coffret, c'est de pouvoir acheter la collection complète, ou du moins une partie à un prix qui est plus abordable par rapport à l'achat de chaque album individuel. Pas de doublons, mais j'ai la chance d'avoir un libraire vraiment sympa qui, lorsque je possède une collection et qu'un coffret vient de sortir, m'offre le coffret vide. Que ce soit pour Soleil, Delcourt, Dargaud, Lombard, Casterman, Glénat, Vents d'Ouest,.... Et puis, c'est vrai qu'un coffret c'est beau quand même. Mon préféré c'est celui d'Itinérêve d'un Gentil homme d'Infortune. En plus, là, une belle originalité de la part du Cycliste puisque le premier tome est sorti avec son coffret. :wink:

Série: L'Auberge du Bout du Monde Numéro du tome: 1 Auteur: Prugne et Oger Edition: Casterman Collection: Ligne d'Horizon Prix: 9,03 euros [b]RESUME: Triste date que cette journée de 1822, sur cette rude côte bretonne : c'est le jour où Yann, un enfant du village, découvre le cadavre de la femme de l'aubergiste, sauvagement assassinée -le jour aussi où disparaît sa fille, la petite Iréna. Des années durant, le veuf restera inconsolable, brisé par le chagrin. Jusqu'à ce qu'une jeune femme ressurgisse un soir du néant : Iréna, celle qu'on croyait perdue pour toujours. Plus de soixante ans après, sur les lieux même des événements, c'est cette histoire qu'un autre aubergiste, très âgé, raconte à un écrivain de passage. Il est aujourd'hui l'ultime survivant d'une région entièrement vidée de tous ses habitants. Que s'est-donc passé ici, au voisinage de l'Auberge du bout du monde ? MON AVIS: Vous qui aimez les histoires étranges, les personnages à la destinée dramatique, à travers des lieux où se croisent les légendes et les vérités, " L'auberge du bout du monde " vous apportera de quoi vous satisfaire. A juste mesure, puisque les auteurs nous entraînent au cœur d'une Bretagne sombre et désolé, loin de la civilisation et de sa rigoureuse façon de ne pas concevoir l'impensable. Oger et Prugne mettent en vedette un écrivain qui sera le témoin, et le biographe si l'on peut dire, d'une histoire qui n'a pas son pareille pour nous faire frissonner, pour nous intriguer et nous faire découvrir les frontières du surnaturel. Mais pas de sempiternels récits jouant d'un ringardisme douteux. Le lecteur sera plongé dans un album qui mêle habilement la subtilité d'un scénario bien construit, intelligent et passionnant, à celui d'une tragédie hors norme où les fantômes du passé ressurgissent, inlassablement, comme une éternelle complainte. C'est de cela dont notre écrivain sera le témoin, soixante ans plus tard ! Au scénario, Tiburce Oger - est-il encore besoin de la présenter - arrive à captiver le lecteur dés les premières pages. La narration, tant inquiétante qu'envoûtante, nous permet de nous fondre immédiatement dans l'histoire. On reconnaît la force de Oger qui manie la plume avec une aisance enivrante tant on y ressent la passion de la chose bien faite. Si cet album est avant tout une introduction, le scénariste ne manque toutefois pas d'y installer l'intrigue, il prépare le lecteur à pénétrer dans l'antre d'un véritable roman fantastique. Au dessin, Patrick Prugne (Fol), nous offre un trait qui a de la détermination, on sent ce que le dessinateur veut exprimer. Il y a de la rage, de la douceur et du mouvement dans chaque scène. Dans le découpage comme dans le cadrage, l'auteur est parfaitement à l'aise, là aussi, une grande passion qui s'exprime avec une certaine virulence. Si beaucoup de dessinateurs (tous en fait) sont des éternels insatisfaits, Patrick Prugne peut se féliciter de nous avoir offert un album où le graphisme est d'une grande qualité ! Bref, vous l'aurez compris, je vous conseille absolument ce premier album " La Fille sur la Falaise ", pour lequel j'ai eu un véritable et sincère coup de foudre !

Plutôt bien comme album, on reconnaît le trait de Bouillez toujours aussi séduisant que dans le "Phanlanstère du Bout du Monde". Histoire intéressante qui aborde un thème plutôt récurent dans la BD mais avec un regard moins premier degré je trouve.

Si tu étais passé à la librairie Brüsel, là je peux t'affirmer que du Schuiten tu aurais vu. En fait, tu n'aurais pratiquement vu que cela :wink:

Ah ouais, juste. J'avais pas fait attention aux couvertures, je me demandais même pourquoi deux sujets existaient. :wink: Sorry