Sept Jours Pour Une Éternité

[Cox]

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[b]Titre[/b] : Sept jours pour une éternité
[b]Genre[/b] : Comédie sentimentale
[b]Scénario[/b] : Corbeyran d'après le livre de Marc Lévy
[b]Dessin[/b] : Espé
[b]Editeur[/b] : Casterman
[b]Année[/b] : 2010 -2011

[b]Le pitch[/b]

Quand au bout de plusieurs milliers d'années, Dieu et Diable passent un contrat pour savoir qui règnera sur la Terre, forcément le combat sera titanesque. Mais comme Dieu (Monsieur) et Diable (Président) ne souhaitent pas déchaîner les foudres sur le monde entier, ils vont envoyer leurs deux meilleurs agents à San Francisco pour départager les camps. Le vainqueur de cette semaine entre le bien et le mal déterminera l'avenir de l'humanité toute entière ! Côté blanc, ce sera Zofia, une jeune femme qui ne vit que pour aider les autres. Côté noir, ce sera Lucas, un maître dans l'art de rendre catastrophique n'importe quel événement. Entre sombres magouilles chez A&H, la plus grosse entreprise immobilière de la région, et tentatives pour sauver les dockers du chômage, le combat des sept jours pour une éternité devrait être mouvementé. Mais que se passerait-il si le noir et le blanc venaient à se rencontrer?


[b]Mon avis[/b]

- Le scenario : Un pitch impressionnant pour une histoire inexistante. Sur deux tomes, il ne se passe absolument rien. Les rares scènes d'action sont évacuées en quelques cases pour laisser la place à l'histoire d'amour entre Zofia et Lucas. Le fait de parler de Dieu et du Diable nous laisse envisager des combats qui n'auront jamais lieu. En fait, il s'agit de deux garnements éffrontés qui jouent avec le destin des hommes et que la nouvelle donne (l'amour de Lucas et Zofia) amusent.

- Le dessin : Un dessin réaliste avec un rendu trop propre voire trop lisse. Les bonnes trouvailles ( car il y en a quelques unes) : Dieu et le diable habitant dans la même tour, l'un au sous sol ave les détritus (beurk), l'autre habitant au dernier étage dans un appartement immaculé et même asceptisé (Re - beurk). Dernier point que seul les alsaciens peuvent comprendre (désolé pour les autres), Dieu a la même tête que Roger Siffer, célèbre troubadour alsacien.

[b]En résumé :[/b]

Je soupçonne qu'on a affaire à une oeuvre de commande qui est plus faite pour la gloire de Marc Lévy que pour le neuvième art. Corbeyran et Espé ont déjà été beaucoup plus inspiré.

[b]Ma note[/b]

5/20