L'Affaire Ranucci

[Cox]

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[b]Titre[/b] : L'affaire Ranucci
[b]Genre[/b] : Grande affaire criminelle
[b]Scenario[/b] : Julien Moca
[b]Dessin[/b] : Gerard Berthelot
[b]Couleur[/b] : Caroline Allart
[b]Editeur[/b] : De Borée
[b]Parution[/b] : 07/10/2011


[i]Marseille, juin 1974. Ranucci, un jeune homme sans histoire, est arrêté pour un banal accident de la circulation. Pendant l’interrogatoire, la police découvre, non loin du lieu de l’accident, le cadavre de Marie-Dolorès Rambla, huit ans. Rapidement, Ranucci passe aux aveux. L’affaire semble résolue. Plus tard, le jeune homme revient pourtant sur ses aveux : il prétend avoir subi des pressions et de nombreuses irrégularités surgissent quant au déroulement des interrogatoires et de l’instruction. Toutefois, Ranucci est condamné à mort en trois jours, sans pouvoir faire appel. Le président Valéry Giscard d’Estaing refusera de le gracier. Ranucci est guillotiné le 28 juillet 1976. Extrêmement médiatisée, l’affaire du « pull-over rouge » a fortement marqué les esprits. Aujourd’hui encore, la polémique sur la culpabilité de Christian Ranucci est vive.
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Les éditions de Borée rentrent dans la bande dessinée en lançant la collection les grandes affaires criminelles et mystérieuses. Après une première salve de trois titres l'an dernier, elles sortent quatre titres cette année. Parmi eux, l'affaire Ranucci ou l'affaire du "pull-over rouge", nom tiré du roman de Gilles Perrault a joué un rôle important dans le débat sur l'abolition de la peine de mort.

Le scenariste, Julien Moca ne prend pas position sur la culpabilité de Ranucci, il se contente de nous livrer les témoignages et les faits bruts. C'est la force de la collection : laisser le lecteur se faire sa propre idée. Bien évidemment dans un dossier pareil 54 planches ne sont pas suffisant. Cependant, l'album révèle le climat quelque peu nauséabond dans laquelle s'est déroulé le procès (l'affaire Patrick Henry) et la décision du président de ne pas gracier Ranucci (kidnapping d'un garçonnet de 8 ans à Toulon),sans parler des nombreuses zones d'ombre concernant les différents témoignages.

Le dessin de Gérard Berthelot dont s'est la deuxième BD après Seznec l'an dernier est correct, sans plus, les traits des visages méritent d'être un peu plus marqué, au lieu d'un flou quelque peu artistique. Je pense notemment à Maitre Lombard, dont le visage est très connu.

[b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png[/img]

Cox