Ciel En Ruine - Tome 5 - Eden Hotel

[Cox]

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[b]Série[/b] : Ciel en ruine
[b]Titre[/b] : Eden Hotel
[b]Genre[/b] : Aviation Guerre
[b]Scenario[/b] : Philippe Pinard
[b]Dessin[/b] : Olivier Dauger
[b]Couleur[/b] : Olivier Dauger
[b]Editeur[/b] : Paquet
[b]Parution[/b] :11/07/2012
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[i]Un cinquième tome qui clot le premier cycle de Ciel en Ruine. Cette série à succès (plus de 80.000 ex. vendus) ne démérite pas, et aligne un scénario dense et prenant allié à une ligne claire souple et percutante.

Eden Hôtel... A peine délivré des flammes d’un monde infernal (Piège en Poméranie), notre brave Nikolaus aspire à gagner un ciel apaisé sans même passer par la case purgatoire. Peine perdue ; le chemin de la délivrance n’est qu’un lourd sommeil sans rêve qui s’enfonce à travers le décor macabre d’une ville se tordant de douleur sous la clarté funèbre des incendies : Berlin, capitale effondrée du Reich.
Eden Hôtel...une adresse disparue et plusieurs fois consumée qui n’ouvre que sur le vide et les souvenirs meurtris d’une impitoyable défaite sous le ciel infini de Russie.
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L’action se situe à la toute fin de la deuxième guerre mondiale. Le régime nazi compte sur le Messerschmitt Me 262 (le premier avion à réaction) pour renverser le cours de la guerre. Les as de la chasse allemande comme Johannes Wedekind sont morts. Le régime doit compter sur de jeunes pilotes tout frais sorti de l’école de l’air, comme Nikolaus Wedekind, le jeune frère de l’as allemand. A la mort de ce dernier, Nikolaus hérite de son chien Fisto. L’animal lui propose alors un étrange marché, la vie sauve, la gloire contre son âme.

Les auteurs ont réinterprété le mythe de Faust dans une Allemagne Nazie en fin de règne. Cette série n’est pas facile d’approche. Il convient de bien relire l’ensemble des tomes afin de suivre le cheminement du scénario. Dans ce cinquième et dernier tome, le héros est Johannes Wedekind. Nikolaus profite d’une blessure pour retrouver les anciens camarades de son frère qui vont lui raconter les faits d’armes de Johannes. Mais c’est Lori, ancienne star de cinéma et accessoirement ex petite ami de Johannes qui va lui révéler ce qu’il voulait vraiment savoir : d’où vient le chien.

Les dessins d’Olivier Dauger, adepte de la ligne franco-belge sont d’excellente qualité même si les visages gagneraient à être un peu plus expressif (je ne parle pas de Nikolaus qui traverse l’album avec un masque sur le visage). Les scènes aériennes, incontournables dans ce genre de bédés, manquent de scènes de combat. Lorsqu’on raconte des scènes de combat en mettant soit un avion nazie, soit un avion russe dans la case, on se sent un peu lésé.

Ce n’est certes pas une série facile d’accès mais lorsqu’on prend le temps de la lire, on découvre une série plus intéressante et plus agréable que la moyenne.


[b]Ma note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]

Cox