Le Vagabond Des Étoiles - Première Partie

[The_PoP]

[u][b]Le vagabond des étoiles - Première partie [/b][/u]

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[b]Série :[/b] L'esprit de Lewis
[b]D'après l'oeuvre de :[/b] Jack London
[b]Scénario :[/b] Riff Reb's
[b]Dessin :[/b] Riff Reb's
[b]Couleurs :[/b] Riff Reb's
[b]Genre :[/b] Réalisme accusateur / Ode à l'imaginaire
[b]Edition : [/b] Collection Noctambule chez Soleil
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Résumé :[i]San Quentin. Dans la prison d'État de Californie, Darrell Standing, ingénieur agronome, s'apprête à être pendu. Pour supporter les tortures que lui infligent les geôliers, il s'évade au gré de voyages astraux dans des vies passées. Il se retrouve sous les traits du comte Guillaume de Sainte-Maure au coeur du Paris de Louis XIII ; sous ceux d'un enfant sur les pistes de la conquête de l'Ouest ; en ermite hystérique ; en migrante irlandaise ; ou encore en Viking devenu soldat romain... Oscillant entre réalisme et fantastique, ce roman remarquablement adapté par Riff Reb's s'impose à la fois comme un procès contre l'univers carcéral et un hommage à la puissance de l'imaginaire.[/i]

Mon avis : Belle initiative que l'adaptation en BD de ce roman un peu tombé dans l'oubli de Jack London. Hors son propos est toujours aussi pertinent et percute l'actualité avec d'autant plus de force qu'il a été écrit en 1925. Sa pertinence, probablement due au vécu de l'écrivain (passé lui même par la prison pour vagabondage) ne cède rien à la puissance de l'imaginaire qu'il convoque.

Et cette adaptation est sans nul doute réussie, Riff Reb's n'en étant pas à son coup d'essai pour ce qui est d'adapté Jack London en BD (il a déjà adapté le loup des mers). Son style marqué convient admirablement aux hommes mis en scène par Jack London. Les faciès y sont tordus, déformés, grimaçants, expressifs mais toujours justes, c'est là la grande force de la partie carcéral de ce récit. La colorisation en tons très proches renforce la puissance des personnages.
La partie imaginaire elle, est tout aussi réussie, l'aventure et une certaine légèreté alternant avec les drames le temps du plaisir d'un voyage imaginaire et temporel.

C'est puissant, c'est envoûtant, et c'est réussi. Les mauvaises langues n'y verront qu'une oeuvre un peu décousue, les poètes une ode à l'imaginaire, les socialistes un roman fondateur, les autres simplement [i]l'appel de la forêt[/i].

J'espère que la conclusion de ce récit sera à la hauteur.

[b]Ma Note :[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]

The_PoP, qui doit encore saluer le travail des éditions Soleil