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Beck


brodieman
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Scénariste: Shakuishi
Dessinateur: Shakuishi
série toujours en court au japon avec 19 tomes paru à ce jour



je mets très bien pour le moment, j'attends la suite pour me prononcer plus avant.

Résumé: Dans la vie, l'attitude de Yukio Tanaka est celle d'un "looser". Tête de turc de sa classe, il est l'éternelle victime de voyous en quête d'amusement facile. Mais tout bascule le jour où il rencontre un jeune prodige de la guitare, Ryusuke, et son étrange chien, Beck. Grâce à eux, Yukio découvrira le monde de la musique et le monde de la musique découvrira Yukio !

Mon Avis: Enfin un manga sur la musique rock, un vrai. Difficile de ce prononcer avec juste le 1er tome mais l'histoire me semble bien engagé. L'auteur prend le parti en suivant Yukio de nous faire découvrir le rock pas à pas comme n'importe quel adolescent s'ouvrant enfin à la musique. Yukio va avoir le declic quand il va retrouver dans son collège une amie d'enfance fan de musique qui va l'entrainer à un concert, pour lui se sera la révélation d'un monde incroyable dont il ne soupçonnait même pas l'existence au delà des idoles de jpop et de la musique superficielle.

Ce qui est intéressant c'est qu'ici l'aspect principal est vraiment la musique, la création des petits groupes, la galère pour trouver des clubs où jouer, la joie de jouer la 1ère compo du groupe, les 1er concerts, toutes ses choses que font que des millions d'ado fondent un groupe de par le monde.
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  • 3 weeks later...
CITATION(Monfreid...)
le titre fait référence aux guitariste de génie "beck" (enfin sur des albums comme "ola" par exemple)ou au mec des années 90 beck itou (i'm looser baby so i want to kill me)?


figure toi que les filles dans le manga pose la même question dans le tome 2 :wink:

sinon lu hier, c'est de mieux en mieux, bon j'en dis pas plus et j'attends ta chronique monfreid
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Beck tome 2
de Shakuishi
aux éditions Delcourt




résumé : Yukio travaille d'arrache-pied à la découverte de la musique occidentale, aidé par Ryûsuke qui lui a fait cadeau d'une guitare ! De son côté, ce dernier recherche un nouveau chanteur pour son groupe. Son choix s'est porté sur deux candidats. Mais la solution pourrait venir d'ailleurs. Et si ce pouvait être Yukio par exemple ?


avis :
Une fois le premier album de mise en place (un peu convenu il faut bien le dire) comment cela se déroule t'il?

Et bien, il faut bien le dire, on reste dans le convenu. En fait ce manga est un peu à l'image du chien qui lui donne son nom : un patchwork de différentes origines.

On retrouve un peu de shonen, un peu d'amour, un peu de culture…ainsi de suite. Ce qui sommes toutes n'est pas désagréables. Par contre ce qui l'est un peu plus c'est le traitement de tout cela, il manque de punch et d'originalité. Dans nana le côté "punk" est mis en avant mais on comprend vite que ce n'est qu'une façade, même si l'on reste parfois sur notre faim ( on aimerait un peu plus de crasse et de sang). Ici on a le droit aux mêmes poncifs et les images d'Epinal sont légions.

Alors le dessin est bien sympa, le trait est fin et les personnages sont bien campés. C'est l'élément du manga qui tire le mieux son épingle du jeu. Alternant figures rebelles, comiques ou jolie fille; le tout reste très cohérent et plaisant à suivre du regard. De ce côté-là pas de souci. Bien évidement la part belle est faites à l'efficacité, mais le second volume propose aussi quelques nuances qui ne sont pas à négliger.

Le "souci" pour moi vient surtout du traitement. Si le côté sportif est affiché dès le début par le biais du prof de piscine, hilarant d'ailleurs, il n'en reste pas moins que je me demande si on parle bien de la même chose.
Parce qu'il faut bien le dire, il n'y a pas grand-chose de rock'n roll là dedans. Les saynètes sont convenus à la fois dans leur développement interne mais aussi entres elles. On tourne les pages, avec parfois un sourire aux lèvres, mais ça nous parlerait des aléas de la vie d'une mec qui veut faire des crêpes que ça serait pareil. La musique se cantonne dans "plus tu en écoutes" et plus tu es fort, sans aucunes distinctions, la technicité se réduit à des prouesses/transpirantes. Je ne dis pas qu'il ne se dégage aucune sensibilité. Je trouve juste que cette dernière est quelconque, ce qui est fort dommageable quand on parle de rock. Il aurait mieux fait de nous parler de variété, cela aurait été plus crédible.

Cela manque donc de tripes, de larmes et de sang. En bref c'est un peu trop gamin. Si on prend le traitement du rock dans 20th century boy, la crédibilité qui s'en dégage est nettement plus forte, ça nous parle de révolté, de textes, de difficultés etc. là le rock est un prétexte.

Reste que c'est plaisant à suivre, ça sort un peu du lot des sorties actuelles mais ça ne casse pas trois pattes à un canard non plus. Dans le "genre" hikaru no go est plsu juste, plsu original car plus dans son sujet. (et on comprend l'engouement qu'il implique)

Un album que je conseille en tant que manga sympa et divertissant, mais qui je pense se trompe de sujet. (ou alors il faudra qu'il se fasse plus sérieux, plus dur, plus juste dans l'avenir).

bien à vous,
Monfreid...
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  • 1 month later...


Beck tome 3
par SAKUISHI Harold





Résumé : Les choses ne s'arrangent pas pour Yukio : toujours en froid avec Ryûsuke, le voilà maintenant victime de chantage de la part de Hyôdô et de sa bande, sans parler de cette brute de Rikiya... Malgré tout, grâce au soutien de M. Saitô et de Maho, il s'accroche à sa guitare et continue à apprendre et à s'exercer avec une ardeur sans cesse renouvelée.


avis : On prend les mêmes et on recommence.
Désormais la série s'enrichie, si l'on peut dire, d'une série animé. On repart pour un tour de manège.

Le japons, c'est aussi la faculté d'assimiler le savoir étranger (ils ne sont pas les seuls), de ne chercher à en conserver que l'essence, que la quintessence. Leur volonté affichée de mettre en place des caves à vins ultra modernes, des diplômes d'œnologie et tout le tintouin est l'un des exemples frappants de cette démarche.

Malheureusement, l'habit ne fait pas le moine et il ne suffit pas de posséder un Lussac saint émilion 71 à 12 degré pour apprécier le vin. Il en va de même ici, il ne suffit pas de parler "rock" et d'avoir une guitare pour qu'immédiatement le propos soit juste est fort.

A parcourir cette série, on se dit que l'auteur s'est trompé de voie. Il aura mis en avant les difficultés inhérentes au rock, ses questionnements et ses mutations passées et futures, le tout lié à la connaissance de cet univers, à la culture que cela réclame, à l'ouverture d'esprit etc. par le biais de la découverte du monde d'un jeune adolescent cela aurait sans doute fait prendre la mayonnaise.

Au lieu de ça, on à le droit à une accumulation de poncifs de plus en plus éculés. Si les quelques nymphettes parcourant les pages du premier volume faisait naître un sourire au coin de nos lèvres gercés à force d'impatience, on passe la vitesse supérieure, le recours du scénariste en mal d'idée, j'ai nommé : la petite culotte.

A partir de ce moment, cela devient profondément navrant, les péripéties sont courues d'avances, la curiosité du début fait place à un véritable dépit. De sujet le rock était passé à prétexte dans le second tome, ce n'était qu'une étape avant l'alibi!
Shakuishi ne se gène pas pour mépriser totalement ce de quoi il est question.
Le "rock" n'est après tout qu'un argument vendeur de plus, qu'une excuse comme une autre pour surfer sur une vague à la mode. Un sujet porteur, dans l'air du temps, de quoi donner des frissons à tout ceux qui se sont usés les doigts sur une telecaster.

Ce qui est dommageable dans ce traitement, ce n'est pas tant ses dérives. Le phantasme adolescent, les paillettes, l'humour gras ne sont après tout pas nocifs pour la santé. Cela peut même aller jusqu'à faire rire le lecteur. Mais l'auteur n'assume même pas se statut, toujours il met en avant un "garant", une caution morale de plus pour faire passer la pilule (j'ai dépensé énormément pour payer les réparations de cette guitare etc). Cela appesantit le propos, ne l'autorise pas à entrer dans la parodie ou dans le comique, on finit par s'ennuyer en tournant les pages.

Et ce d'autant plus qu'en guise de rock, nous avons le droit à des paillettes à du "qui épatera le plus de monde". Rien à voir avec l'esprit de cette musique, rien à avoir avec son esprit à la fois tentaculaire et agressif.
Calquer les turpitudes d'un ado, son apprentissage de la vie sur le modèle 4/4 des riffs qui déchire le silence de sa solitude est une bonne idée, il est dommage qu'une telle vision lui soit appliquer.

Le dessin reste égale à lui-même, dans la veine manga classique, semi-réaliste affectant des poses esthétiques ou burlesque en fonction de la situation.

Pas de quoi fouetter un chat donc, mais de quoi fermer le volume pour aller ce remettre du X-japan dans les oreilles…
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  • 2 weeks later...
Je dois avouer que je suis en total désaccord avec les critiques négatives que vous faites de ce manga. Peut-être parce que j'ai déjà lu les 11 premiers tomes... Qui sait.
Ce que j'apprécie particulièrement dans beck est le réalisme. Exit les super pouvoirs et autre super voyoux immortels. L'histoire raconte simplement un adolescent qui va s'émansiper et former son caractère à travers le rock. Rien de moins, rien de plus.
La plupart d'entre vous se plaignent justement du manque de "rock" dans cette série et bien sachez que le sujet sera de plus en plus présent (et développé)d'ici quelque tome (je ne peux pas dire comment au risque de gacher un grand moment du manga:). Si mes souvenirs sont bons vers le tome 5-6 (et le grand moment se trouve au alentours du tome 10:).
Je suis d'accord qu'au début Yukio mérite des claques mais son évolution est plus qu'interresante. De petit looser, Yukio se transforme tout doucement (sans s'en rendre compte) en quelqun de charismatique et d'épanoui.
voilà, c'est tout ce que j'avais à dire.
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moi je parle d'un manque de traitement rock dans l'approche et de l'histoire et dans la musique en général.

perso, la vague de shonen avec super pouvoir n'est pas unique dans le manga! énormément de manga (pioru filel ou garçon) nous parle du dépassement de soit et des valeurs à préserver
malheureusement à part certains (hikaru no go par exemple)...le traitement est toujours le même (prof excentrique, difficulté avec les filles, jeune rebelle/modèle, les faux méchants qui sont les contestataires de service, les vrais méchants et quelques culottes par ci par là)

que ce traitement soit partout je veux bien, ce qui me désolé c'est que ce sujet me tient à coeur et que plus ça avance moins il est traité avec égard.
ne retenir que les paillettes et les prouesses techniques ou les "dépassements de soit" (on sait qu'un jour le perroquet va chanter!)
je trouve ça un peu voir beaucoup stérile.

je ne dit pas qu'il ne va pas y avoir un grand bouleversement dans le manga qui va tout renverser sur son passage!
m'enfin s'il faut attendre 10 tomes pour le lire, et même si cela devient bien à partir du tome 5 ou 6 ça nous fait environ (à 200 pages minimum par tomequelques 1000 pages qui ne servent à rien, si ce n'est à accumuler les poncifs.
un peu longué comme intro à mon goût.

alors j'ai été vraiment, dur dans ce post, et c'est voulu.

parce que j'aimerais bien avoir un avis positif un minimum argumenté.
même sans nous revéler ce qui est "génial" plus tard, je pense que tu pourrais nosu dire, ce qui le rend vraiment si "original" (mis à part "pas de super pouvoir, mais bon là y'en a plein des mangas sans super pouvoir).

je sais pas
le graphisme de "nana", l'humour de "one piece", le traitement multi interprétation bien agencé de "gto", l'inventivité constante de "hunter xhunter" en font des mangas à part...dans le genre, et ce au bout de quelques tomes seulements(je peux develloper chacun des points nommés).

j'aimerais donc savoir ce qui rend (ou peut rendre) Beck si génial que ça ?

je pose vraiment la question en amateur de rock

bien à toi (désolé aussi que le traitement un peu brutal tombe sur toi :wink: ),
Monfreid...
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mini-mea culpa!

je précise que je suis pas tout jeune non plus (enfin que 25 ans :roll: ) que j'en lis depuis totu petit (je suis pas grand non plus laugh.gif ) des mangas et que donc mes exigences sont en rapport avec la lecture

si les gens qui sont passés ne sont pas super agées et découvrent un peu le manga par ce biais, je modère un brin mes exigences et mes propos :wink:

reste que beck ne doit pas servir de "fin en soit" mais de "le rock existe aussi en dehors de ça" :wink:

see you,
Monfreid...
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Qu'est-ce qui rend beck génial... A vrai dire je ne sais que te répondre.
Ce que j'apprécie, je pense, est la simplicité qui s'en dégage ( je sais je me répète).
Le fait que l'auteur ne complique pas les histoires d'amours à outrance (à l'inverse d'I's ou basara) car l'amour, surtout entre ados, n'est-il déjà pas assez compliqué?
J'aime aussi l'évolution du/des personnage/s (évidemment il faut plusieurs tomes pour qu'elle arrive). Yukio ne devient pas tt d'un coup sur de lui, il ne le sera surement jamais mais prend un peu confiance en lui. Bref, il grandit tout doucement mais surement...
Le traitement du rock est présent. C'est vrai, il est anecdotique au début. Mais il faut laisser le temps d'arriver à un niveau acceptable. On ne devient pas un bon guitariste en 3 moins et avoir une jolie voix ne suffit pas pour être un bon chanteur. Il faut du temps (par ex, slam dunk (série que j'apprécie bcp:), Sakuragui en l'espace de 5 mois devient quasi imbattable...) C'est le problème de nombreux shonen je trouve d'ailleurs, les héros deviennent fort trop rapidemment (à mon gout). Yukio mets du temps pour se mettre à niveau et pour être accepter.

Si j'ai bien compris ce qui te gêne surtout est le traitement du rock...
La suite du manga va surtout ce concentrer (comme tu le devines surement) sur le groupe beck, ses concerts, les problèmes internes, et surtout les essais pour essayer de se faire connaître. Dur dur le monde du show bizz. L'approche est intéressante.
La scène à laquelle je faisait allusion ce passe pendant un festival de rock qui s'étale sur deux tomes.

je commence à être fatigué donc je vais conclure (même si j'ai pas vraiment réussi à dire ce que je voulais e que je me suis embrouillé).
Beck n'est pas le meilleur manga. Si on ne tient compte que de l'histoire, 20th century boys est meilleur, des graphismes Nana ou vagabond est au-dessus, de l'humour one piece ou family compo est mieux.

C'est juste qu'il possède ce petit qlq chose qui donne envie de le lire (et qui surtout m'empêche d'arreter de lire). Il me donne un peu la même impression que qd j'ai commencé à lire Katsu ou touch d' Adachi... Cet impression de dégager un petit quelque chose de magique. Je sais c pas vraiment un argument mais je fonctionne très fort à l'instinct.

Vais essayer de réfléchir pour trouver de vrais arguments...
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- alors ok sur "plus tard ça sera bien" de mon côté je vais faire l'effort de continuer à lire :wink:

- par contre, je ne pense pas que mettre en couverture la guitare de gilmoor du floyd suffise à "faire rock".

- disons que pour moi, ça rentre dans la catégorie des mangas qu'on lit comme une drogue pour savoir la suite, mais une fois la fin connue on ne le relit jamais si ce n'est par nostalgie.

m'enfin, comme je disais je vais continuer de le suivre...ce qui nous permettra je l'espère de poursuivre cette discussion

bien à toi,
Monfreid...
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Juste une précision pour être tout à fait honnête... J'ai adoré le premier tome. Le second et le 3 ème m'ont un peu déçu. Le 4ème était bien sans plus. C'est véritablement vers le 5-6 volume que j'ai commencé à accrocher.

Cela ne fait pas avancer le schmilblik mais je tenais à le préciser.

voilà smile.gif
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