Berlinoir

[BD Cool]

Dessin: Kleist
Scénario Meissner
Editeur: Akiléos

Résumé:

Berlinoir, une ville sombre et cruelle, une cité sous l'emprise d'étranges politiciens, des vampires ! Une ville où les mortels sont les proies, une cité qu'un groupe d'hommes religieux ou non veulent rendre libre, plus de " suceurs de sangs ", seulement des justes, des bons, des vivants. C'est le rêve que nourrit Niall, un jeune garçon qui défend son territoire en chassant les êtres de la nuit. Mais Niall n'est pas à l'abris d'une fausse manœuvre, pas à l'abris de l'amour. Un soir, alors qu'il venait de tendre une embuscade au baron Barthelms et sa compagne, le milicien va la laisser vivre. Depuis cette attaque le groupe dirigeant des vampires souhaite mettre un terme aux agissements de ce groupe, en faisant de Niall un des leur. Pour y arriver ils feront appel à " l'erreur " de Niall, la jeune femme, Hellen, qu'il a laissé vivre, ou plutôt qu'il a laissé morte.

Mon avis:

Indéniablement, le vampire fait partie intégrante de notre culture BD et littéraire. Inutile de citer les différents ouvrages traitant du sujet, on ne ferais que se répéter. Au fil du temps, le vampire a été adapté, remodelé, imaginé dans d'autres époques, d'autres lieux, d'autres situations,… Anne Rice par exemple, avait imaginé des vampires n'ayant aucune crainte face à des crucifix ayant même encore un peu de sens humain, Mills et Ledroit imagineront que les vampires sont des infâmes humains morts sur le champs de bataille, afin de se réincarner en buveur de sang. Des premiers inventeurs du personnage, Lefanu, Stocker, Polidori,… à aujourd'hui, ce mort-vivant a traversé les époques sans prendre une seule ride, en gardant toujours ces ingrédients épicés et sulfureux, qui font de lui, un succès garantis.

Avec le premier tome de " Berlinoir " on se retrouve face à une nouvelle race de vampire, dans une époque atypique, on va les retrouver toujours aussi voraces mais avec cette fois beaucoup moins d'ardeurs. Ils sont à des niveaux politiques et n'ont plus qu'à aller se servir dans des espèces d'usines où l'on récolte le sang des vivants. Jolie métaphore si l'on voulait exprimer l'oppression de nos systèmes politiques et sociaux !

Autre originalité, cet album est allemand ! Aucun lien spécifique avec le vampirisme, mais il est important de signaler la différence entre la bande dessinée franco-belge et celle de nos amis germaniques. Même si le découpage reste fidèle, le dessin lui, s'offre une limpidité exemplaire, un trait exsangue, loin du traditionnel qu'on lui connaît et enfin, une mise en couleur qui ne manque pas de piments. Bref, Reinhard Kleist prouve qu'il n'a rien à envier à ses collègues francophones. J'ai toutefois remarqué, principalement dans le personnage de Hellen, une légère influence ou similitude à Pascal Croci.

Quant au scénario, on est surpris par cette faculté qu'a Tobias Meissner pour donner au coté suranné du Vampire un coup de neuf, même s'ils sont dépourvus de bon sens (c'est tout de même ainsi qu'on aime les voir) il n'en résulte pas moins que le lecteur se sentira proche d'eux, comme du groupe de Niall, grâce à des dialogues qui ne tergiverses pas et qui vont droit au but !

Bref, la toute jeune maison d'édition " Akiléos " nous offre un album surprenant, prouvant ainsi que sa ligne éditoriale mérite de ne pas passer inaperçue.

[VladNirky]

Hello,

je poste ce soir Cédric, il n'y avait pas la couv sur bdnet encore la semaine dernière, c'est pour ca (je t'ai déjà remercié au fait ?)
8)

[BD Cool]

Hello,

je poste ce soir Cédric, il n'y avait pas la couv sur bdnet encore la semaine dernière, c'est pour ca (je t'ai déjà remercié au fait ?)
8)

Ben non pas encore :cry:

Mais c'est pas grave je te pardonne :mrgreen:

Merci à toi :wink: