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zik : Ekova


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Nouvel album que je voulais vous présenter, si vous ne le connaissez pas : « Space lullabies and other fantasmagories » de Ekova. 2ème album du groupe, paru en 2001. Le groupe est composé de trois personnes : Dieirdre Dubois (chant et instruments pour une très belle femme au si merveilleux prénom), Arash Khalatbari (voix et une multitude d’instruments) et Medhi Haddab (moult instruments également). Je ne m’intéresse guère aux informations sur le groupe, mais vous comprendrez qu’à travers cette brève description, ce sont les origines des membres qui me paraissent intéressantes, puisqu’ils vont de pair avec le style de musique. Sans avoir cherché à le confirmer, je les situe (du moins les deux garçons) du côté de l’Iran ou plus largement du moyen orient oriental.
La musique est en effet un mélange d’instruments traditionnels et de mixes, le tout avec des effluves prononcées de la vieille Perse… je me trompe peut être mais qu’importe. Toujours est-il que leur premier album (heaven dust) était très bon, et que le 2ème est, à mon avis, meilleur. La musique est plus aboutie, plus construite, plus spontanée aussi.

A l’écoute, je le trouve plus épicé, j’oserais presque dire plus viril et plus pervers. Car sur certains titres, l’ambiance laisse planer une tension latente, impression reforcée par les sonorités entêtantes des instruments (how sweet mal, son sourrit pale, the storm…). Entêtant, c’est le mot ; les mélopées de Dieirdre qui vont et reviennent, qui tiennent une note, les instruments qui jouent leurs litanies et les notes qui imprègnent l’air…
Les rythmes lancinants entrainent dans des danses, sur des musiques telles que celles que l’on entend dans ces rêves si proches du réel qu’on ne sait plus…
Un titre en particulier m’obsède, c’est la plage n°12, The storm… Sur cette chanson, j’image les fumeries d’opium, les coussins profonds et les tentures pourpres et lourdes des tableaux de Delacroix ; une atmosphère ouatée et oppressante, un état de fièvre et tout qui se met à tourner alors que la grosse caisse arrive, résonne et te fait quitter le sol… tu vois les volutes de fumée épaisse et tu t’enroules autour d’elles en flottant, pendant que que cet air lourd t’enveloppe et t’aveugle encore dans les chaudes nuits mystérieuses des pays inconnus…et peut être ce sentiment de danger qui imprègne l’air, cette impression d’urgence mais de laisser aller, d’abandon…et tout qui tourne et qui tourne encore au point que tu fermes les yeux et que tu te laisse entrainer…


Pour ce morceau au moins je voulais vous en parler… bonne écoute !
:wink:
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