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Monfreid...

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Tout ce qui a été posté par Monfreid...

  1. Monfreid...

    Les éditions originales

    CITATION(mesoke)En moyenne les bd sont tirés à combien d'exemplaires en première édition? ç dépend vachement des éditions ça je pense. sinon je pense que j'ai les grandes (soleil, delcourt, dargaud) on doit tourner autour de 8 000 . bien à toi, Monfreid...
  2. CITATION(Arn)Précise ce que tu veux dire par cohésion ? moi rien je vais aller demander à mon pote... je reviendrais
  3. merci de ton avis Bruce... en effet l'auteur surprend par sa proximité (et sa franchise) il n'est pas super connu du grand public, mais il mérité pas mal de reconnaissance!
  4. Monfreid...

    MPD Psycho

    pareil que Rand je n'ais trouvé que le 4 et le 5! mais vous m'avez donné envie :wink:
  5. Monfreid...

    Ikkyu

    CITATION(ATcHoUm)La nouvelle édition compte bien 6 tomes. Et oui le zazen est très présent dans le manga, mais ikkyu le critique beaucoup. merci :wink: vi, c'est justement de cela dont je voulais causer. des subtilités des pratiques montrés. faire zazen, c'est comme possédais un marteau, ça ne fait pas de vous un forgeron ou un moine zen donc! c'est super important... il désacralise aussi ici les cérémonies zen. ce qui est intéressant, c'est qu'il se rapproche plutôt d'une taoïsme "généraliste", d'un côté "laisser aller"...très présent en chine (par exemple, l'importance du thé en chine, n'inclue pas de cérémonie particulière bien au contraire!). bien à toi, Monfreid...
  6. Monfreid...

    W.E.S.T.

    quelqu'un connait le nombre de tome final prévu ? parce que j'ai bien aimé le premier (relu il y a peu) si la suite et du même acabit, je me demande si je vais attendre ou non le coffret bien à vous Monfreid...
  7. tiens c'est marrant, le mec qui m'a conseiller de lire la série, a le même avis que toi Arn. enfin presque. il adore le concept, à envie d'en savoir plus...mais lire l'histoire le saoule, il n'y trouve pas d'intérêt autre que "regarder les dessins". il m'a dit avoir trouvé ça "pas assez ou trop épique". c'est à dire pas assez épique, pas assez prenant dans les scènes "d'explications" et d'un coup trop d'emphase, de surenchère... ce qui fait qu'il n'a pas trouvé la cohésion qu'il attendait ... ça te fait pareil? bien à toi, Monfreid...
  8. Monfreid...

    Le Cabinet Chinois

    CITATION(Nancy)des chats pirates, des coqs aristocrates, des rats procéduriers, des loups diplomates et des serpents bandits de grand chemin. ...de l'effet de l'opium sur les auteurs :roll: merci nancy c'est super sympâ d'être passé :wink: en ésperant te lire bien vite... 8)
  9. Monfreid...

    Blankets

    CITATION(Rand)JAs tu eu le même sentiment sur Chunky Rice (personnellement je ne l'ai pas lu). vi, mais le côté "animal" permettait du recul... moins "artiste écorché"! :wink:
  10. Monfreid...

    MacBeth

    CITATION(Rand)J'ai enfin trouvé le dernier Casenave aux Reveurs. Plus qu'à le lire maintenant. chronique en cours, il est très bien! 8) info exclu : le prochain en mars :wink:
  11. Monfreid...

    Blankets

    c'est marrant : juste une réflexion au passage... hier soir je discutais avec un auteur de bd par le biais du téléphone (non portable), on causait de angou, il me dis avoir croisé l'auteur de thompson, qu'il à trouvé sympa :wink: et de fil en aiguille nous en sommes arrivés à parler de son dernier album. il m'a dit un truc auquel j'ai eu le temps de réfléchir (pour ceux qui pensent, que la mention "je causais avec un auteur" c'est pour me la péter, je rectifier en précisant, que je dis ça pour ne pas m'approprier l'idée de base :wink: ). et avec lequel je suis d'accord. le dessin de thomspon est superbe et "rattrape" pour une bonne part, son côté 'gamin immature"...pas trop visible dans blankets mais plus dans "un américain..." non pas que cela minimise son oeuvre. mais si on ne prend que le texte! on s'aperçoit qu'il est souvent "redondant" par rapport au dessin, qu'il rajoute une couche de superficialité (pas tjrs, ne me faites pas dire...). certes cela participe au charme de l'auteur, cet aspect "fragile", mais disons que l'on finit par en attendre plus. plus de dureté et de force. à la bernanos en somme (sans sortir le fouet). en finissant sur la note "ça serait extra si l'auteur arrivait à se tourner vers cette dureté" bien à vous Monfreid...
  12. alors, je viendrais répondre lorsque j'aurais relu le 1 et lu le 2 8) je viens juste pour dire : -que c'est nul de poster des avis aussi long, c'est laborieux à lire, chiant et que tout le monde se fout de ce que tu penses, sale égoïste :evil: je blague! je n'ais pas lu la chronique, (pas en entier) mais je salut l'effort 8)
  13. Monfreid...

    Robur

    juste pour informer Gil, que son attente va être recompensé, le tout part demain sans fauter (justement car il reste la correction à faire :wink: ) juste pour rendre un hommage public à ta patience et à ta compréhension 8)
  14. Monfreid...

    l'edito de fevrier

    je n'ais rien contre angou... mais contre l'événementialité (de ça ou d'autre chose) et contre les clivages médiatiques contre lesquels je ne suis pas blasés on va dire :wink:
  15. La tempête médiatique est définitivement calmée, on déplore les pertes avec la pointe de fatalisme obligée, les bonnes mesures se font bonnes consciences, déjà la catastrophe s'éloigne. Comment ne pas penser à ce strip de Gotlib, nous montrant les affres d'un Biafrais de l'époque soumis à la "une" des télés du monde entier avant de finir toujours aussi affamé, auréolé de l'humour potache des "pays développés" ? La bande dessinée "art populaire" devient "art du divertissement", la médiatisation grandissante des festivités charentaises nous le montre, la bd existe car elle devient un "marché". On s'étonne, on se réjouit de sa bonne tenue, à l'heure où le "livre" ne se vend plus si bien (forcément pas de pirates à fustiger pour le coup), le culte change de chapelle. Puisque l'on vous dit que les chiffres sont bons. Signes certains du cynisme ambiant, de la récupération à tour de bras, si les revues "intello", les journaux bien pensants et autres, nous font leur "liste" d'incontournables de la BD c'est souvent sous couvert de l'engagement de leur auteur, de son parcours. Dans le même temps, les mêmes journaux (ou ceux juste à côté) continuent de nous asséner les mêmes "épinalographies" sur les méfaits de la boulimie manga, sur la bêtise qui résulte de la lecture irréfléchie de ces ouvrages. Le grand écart rhétorique ne fait pas peur à nos "informateurs", pourvu que l'on reste dans la veine efficace du plus pur sophisme. Plus que jamais le "populaire" rime avec démagogie et populisme, le tout sous l'égide du populisme. Comme si le lecteur de BD de "Yossel" (sublime album sur la seconde guerre mondiale, qui a le mérite de s'éloigner des commémorations naphtaline), ne pouvait être le même que celui de "Planetary". Comme si le manga du peuple, ne pouvait côtoyer les turpitudes d'un Graig Thompson. A force de penser en terme de "cible de vente" et de "produit", on finirait par croire à la bonne fée des chiffres de ventes. Pour intéressants qu'ils soient, les "résultats" ne sont jamais que des extrapolations, des interprétations, des vérités à retardement, jamais des obligations ou des commandements. Au-delà des axiomes de la vente et de la consommation, il ne faut jamais oublier que l'on parle "d'art", les problèmes du marché n'en sont que des aléas, des scories ou alors il faut marquer en gros et en bien lisible que les salaires des auteurs n'ont pas augmenté depuis des lustres alors que les prix et les ventes ont eu le comportement inverse. Bien heureusement, les sorties de janvier nous ont apporté de quoi nous faire oublier tout ça. L'oubli n'étant pas le refuge serein de la mauvaise conscience, mais la paix retrouvée, l'harmonie de l'instant, du corps et de l'esprit, une adéquation en dehors des tumultes du dehors. Un moyen certain de ne pas négliger ou délaisser ce qui importe. "L'histoire d'une mère" n'est pas un stimulus lacrymal, c'est l'empreinte passionnée d'une profonde et éternelle mélancolie. Les mois à venir nous préparent aussi de bons moments. Bref, laissant derrière nous les bonnes résolutions éphémères de janvier, dans les frimas de l'hiver, nous continuons de vous donner à lire un avis, nous l'espérons cohérent et constructif sur la bande dessinée, histoire de ne pas faire dans l'anecdotique. Le mois de février est un mois de vent fort, de lune pleine, le temps est venu de faire le ménage pour aller de l'avant. On vous invite à participer avec nous à ce cheminement chaotique et sympathique, à une progression lente et contemplative, loin du progrès, avec sans cesse en tête cette passion commune qui nous anime. Bien à vous, Monfreid…
  16. Monfreid...

    Ikkyu

    je parlais dans la collection Vents d'ouest pour le nombre de tome :wink: sinon dans le genre : le lama blanc
  17. Monfreid...

    Lanfeust de troy

    pour moi c'est simple la bd populaire c'est celle faîte pour touche le plus grand nombre, sans "cible" particulière. :wink:
  18. Monfreid...

    Ikkyu

    tout pareil que toi quand au manga de chevet 8) sinon, disons que le boudhisme zen, est "née" au tibet, qu'il y puise ses racines et que tout comme le thé, les japonais l'on "cérémonialiser" :wink: (le zazen par exemple important au japon existe aussi dans cette histoire si mes souvenirs sont exact). le personnage historique d'Ikkyu permet se lien entre le monde extérieur et le monde intérieur... en tout cas, on ressent parfaitement l'impermanence du monde au travers des pages. et les sentiments du lecteur sont très fortement sollicités... je pense qu'une fois la série finie, un peu essayer de la relire sans rien éprouver...la vision doit être différente! mais le boulot aboutu est monstrueux. au fait il y a bien 6 tomes dans cette version ? bien à vous, Monfreid...
  19. Monfreid...

    Lanfeust de troy

    CITATION(deads76)Je ne suis pas quelqu'un de compliqué, et je n'irais pas a expliquer pourquoi tels ou tels chose me plaise plus que d'Autre, j'aime ca un point c'est tout.  :wink: je réagis là dessus en premier :wink: parce que je pense que ma réponse va conditionner tout le reste moi je pense au contraire que tu es quelqu'un de compliquer 8) je pense que tu fais des nuances, que tu as plusieurs formes d'humour, d'humeur, de réflexion, de flexibilité à ton environnement, que tu es capable de bien des choses! je pense que tout ça, se retrouve dans ta "culture bd",ou du moins dans ta lecture. je pense aussi que tout cela n'a plus ou moins rien à voir avec la culture. posséder 150 000 albums ou connaitre des tas de références, n'approche personne de la sensibilité de Bess, à la rigueur ça jalonne plus ou moins le parcours :wink: si on part de ce principe, il n'est pour moi pas de "divertissement" possible ou du moins pas de minimisation de ce mot, de ce procédé possible. pour parler franchement, face à une bd "populaire" les attentes, ne devrait pas être les mêmes que face à une bd plus élitiste, au sujet plus compliqué ou plus grâve ? il est certain que mauss prête moins à rire que le dernier edika, le travail des auteurs est il comparable ? si oui l'outil de référencement doit il être le lecteur ? ainsi de suite... autant de débat qui existe sur les arts depuis des siècles voire plus mais pas ou peu sur la bd. pour revenir au truc de "c'est une bd de divertissement, j'aime ça me détent je ne me prends pas la tête". c'est l'argument choc du plaisir! hop : on doit respecter les goûts de tout le monde! (logique) alors que non pas du tout, ce n'est pas parce que je respecte les 300 000 fans de lorie que je dois respecter lorie, cette nuance est de taille! il ne faut pas faire cette confusion! c'est du sophisme élémentaire, c'est de cette manière que l'on vend le divertissement en démocratie. pour prendre un exemple plus probant. les tontons flingueurs c'est un film divertissant! c'est un film populaire, personne ne va allait dire le contraire. si je suis la logique de "le plaisir populaire à raison". taxi qui est aussi un film divertissant et populaire rendre dans la même case que les tontons flingueurs! et là y'a un gros gros souci. car lautner, il à fait des plans, un montage, de la direction d'acteur...certes pour faire rire...mais dans un cadre artistique! (les barbouzes ce n'est pas innocent non plus vu le climat de guerre froide de l'époque) alors que le travail artistique de taxi se limite à faire un clin d'oeil à stallone, le reste étant de la manufacture! (bravo l'équipe technique!) alors ou je veux en venir ? et bien au fait, que la culture populaire du plaisir, n'est pas si vide de sens qu'on veut bien nous le dire ou plutôt nous le vendre! si j'ai pris astérix comme exemple c'est justement pour dire, pour montrer, qu'il existe des bandes dessinées populaires, qui font un max consensus autour d'elles, et qui se bonnifient avec l'âge! qui sont de véritables mines à relecture et à redécouverte! (il est intéressant de voir que goscinny refuser les "interprétations" mais donner à voir des caricatures de chirac par exemple etc). je me pose donc la question vis à vis de lanfeust, de son statut "populaire"! de ses limites dans la relecture. Pour moi populaire ne rime pas avec divertissement, ni avec plaisir éphèmère, mais avec plaisir partagé, culture commune, référence commune...joie de la relecture et de la redécouverte. ce qui suppose un minimum à l'intérieur de l'oeuf kinder. quand au marketing, je pense en avoir déjà pas mal parlé ailleurs, mais pour faire simple. on peut remarquer que le "produit" dérivé dont tu parles pour astérix véhicule une imagerie, une référence (ce qui ignoble je ne dis pas)...et non une culture! alors que sortir 3 ou 4 versiosn différentes d'un même album, c'est supposer les collectionneurs et donc la culture qui va avec! c'est ce pas franchit qui me gène vraiment. et sinon, pour en revenir, au point de départ. l'inscription sur un forum ne suppose aucune explication...mais du partage, ce que tu fais très bien. et je t'en remercie, bien à toi, Monfreid...
  20. Monfreid...

    Ikkyu

    tout à fait d'accord sur le format et le prix de la nouvelle édition! sinon, je pense que tu n'as pas tort sur l'approche du boudhisme, mais je pense que l'on peut aussi voir ça comme l'éveil du boudhisme zen, en comparaison du boudhisme "d'état" de l'époque (qui existait mais n'était pas le seul ) bien à toi, Monfreid...
  21. Le gang des Daltons, notre véritable histoire par : Emmett Dalton aux éditions Futur Luxe Nocturne Ce sujet est renvoyé à la section livre, mais visible dans la partie BD du fait de ses accointances certaines avec la série Lucky Luke. [b]Résumé : la véritable histoire des frères daltons! avis : Tout est affaire d'alignement, de succession aussi. L'histoire toujours nous rattrape, dans son souci linéaire la pensée s'efforce de redonner du sens à ce qui s'est passé pour mieux l'intégrer dans une mouvance, dans une continuité plus facile à digérer. Les frises chronologiques de notre enfance ne sont pas à l'échelle, l'individu n'existe qu'en terme de repère historique, de date et de fait, idem pour l'art et la culture. Qu’en est-il des digressions ? Ce livre "Le gang des Dalton", nous donne l'occasion de percevoir autre chose que ce que nous évoquons habituellement dans ces colonnes, le changement n'étant pas un mal, allons y gaiement. L'histoire est à la fois spirale hégélienne et amalgame hasardeux. La narration est l'enfant illégitime née des scories de ces deux axiomes. Parfois les deux mouvements viennent à s'entrechoquer, le résultat n'en est que plus surprenant. Ainsi, si les lecteurs de longue date ont encore souvenance des premières aventures du cow-boy solitaire, ils se souviendront de la mention faîtes par Morris aux "vrais" Dalton, je gage pourtant que la majorité des lecteurs plus ou moins récents, conservent des frères Dalton une image de perpétuels évadés parfaitement débiles. Lire ce livre, c'est offrir un contrepoint intéressant à nos attentes, à nos plaisirs d'amateur de bd. Tout d'abord, la couverture nous surprend par la seule évocation des visages des Dalton! En effet, ces personnages ayant réellement existé on ne peut que s'étonner de les voir en "chair et en os", la plongée historique s'avère plus passionnante que prévue. Les premières nous rendent vite dubitatif, comment un "gangster" pourrait-il s'exprimer de la sorte ? D'où lu vient ce langage châtié, ce culte du verbe, cette élégance dans les périphrases, on y décèle une certaine redondance, comme un trop plein de mots ? Surprenant pour un rebut de la société. La surprise du parcours scolaire, de l'éducation "bonne famille", de l'inculcation des valeurs et de taille. On s'attend à une reproduction ordurière des casses et autres pillages, et voilà que nous avons droit à un questionnement profond sur la notion de justice aux USA en pleine conquête de l'ouest, exemplifiée par la famille Dalton elle-même. L'ombrelle de Ma dalton est bien loin, les péripéties des quatre frères stupides sont bien loin. Pourtant, cette lecture nous permet de remarquer, que si les Dalton sont les chantres de l'évasion loupée, de la chamaillerie et de la méchanceté, ils sont aussi la mise en exergue de l'incompétence des autorités. Lucky Luke est un personnage solitaire, certes souvent mandaté par des supérieurs aux services de l'État, mais il agit pour la "loi", pour la morale et non pour son application au coup par coup. Les autorités en question, sont le plus souvent incapables de la moindre prise d'initiative. Si les personnages que l'on nous présente n’ont rien à voir avec les Dalton fictifs, la vision de la vie américaine est assez similaire finalement, les voyages de Goscinny en Amérique y sont pour quelque chose. Les faux Il est impossible de parler de ce livre sans évoquer la part importante de la notion de famille qui le compose. Là encore le parallèle avec les scénarios de Goscinny s'impose de lui-même. Emmett Dalton va chercher par tous les moyens à anoblir sa démarche et celle de ses frères. Il ne va jamais trahir les faits au mépris de la partialité, il ne dédouane pas les acteurs de leurs méfaits, il n'en minimise pas les conséquences. En revanche il insiste sur la portée "médiatique", sur l'extrapolation que les journaux ont faite des actions du gang. Il resitue les événements dans le contexte de l'époque et non dans le contexte "informatif" de l'époque. Se faisant, il retrace le parcours de sa famille, du moins de certains membres. Ce travail, fort instructif, cerne l'importance de la corruption du moment et définit plus spécifiquement le ".hors-la-loi". Emmett n'échappe pas à une certaine "nostalgie" en évoquant ses frères et compagnons d'armes disparus, il donne de la consistance à un peu trop de "bonheur familial" ce qui lui fait perdre en crédibilité, et ne résiste pas à la tentation de critiquer un système au profit d'une forme de patriarcat. Ce qui est intéressant c'est de voir, que le scénariste a pris la peine de donner lui aussi un "passé" une densité nouvelle à ses personnages, en leur adjoignant une mère (et quelle mère), un amour filial fortement prononcé, et du même coup un code des valeurs, une morale. Du même coup, nos lectures d'enfance, nos bons moments prennent une autre dimension. Toujours drôles, elles gagnent en pertinence, quant à l'image des brigands. Les vrais Ce qui est troublant c'est qu'en adoptant un ton "neutre", très méticuleux et détaillé (ce qui regrettable sur le plan des dialogues, qui essaient de donner de la vie et du rythme à l'ouvrage mais lui font perdre en force, du fait que l'auteur n'était parfois pas présent au moment des faits!) Emmett, arrive à rendre le côté méthodique du gang, sans jamais tomber dans le fait divers. Toujours il y a une réflexion, une prise de recul, permettant au lecteur de relativiser le tout. Du coup, de la même manière que certains albums de lucky luke sont encore "d'actualité", les sentences d'Emmett vis-à-vis du système carcéral américain sont encore, pour la plupart, entièrement justifiées, ce qui fait perler une goutte due sueur froide entre nos omoplates. Un ouvrage, qui permet de jeter un œil différent à des albums cultes, d'en dégager une lecture à la saveur particulière. Qui nous régale d'une période croustillante des USA, mais qui surprend aussi par l'intelligence et la modernité de son propos, on y entre par curiosité on s' y plonge avec délice et envie. Une lecture que je conseille. Bien à vous Monfreid…
  22. c'est marrant, malgré le fait qu'aucunes des villes ne me soient famillières, on se rejoint. on prend ce livre comme un carnet, on prend en compte l'avertissement de l'auteut. effectivement ce n'est pas de l'autobio ou un album à part entière. reste que l'on se retrouve ému à la fin (et au fur et à mesure de la lecture) un album vraimetn sympa (j'en relis des pages par plaisir de temps à autre) bien à toi, Monfreid...
  23. Monfreid...

    Le Passager

    je te conseille surtout le moine fou :wink: (les voyages sont un peu moins bons et dispensables je pense) personnelement c'est cette lecture qui m'a mieux fait "comprendre" le passager... disons qui m'a plus mis en phase avec l'harmonie de ce dernier... :wink: bien à toi, Monfreid....
  24. Monfreid...

    Nana

    CITATION(Miss Kitty)Par contre pour les grands fan y a un art book bien sympa "Nana first illustrations" que l'on trouve chez quelques libraires : import du japon, rien a voir avec 7.8 comme je disais plus haut, je reste quand même super frustré par ce bouquin "fisrt illustration", que je trouve cher! et qui ne propose quasimenent pas de travail en noir et blanc! :?
  25. CITATION(zeas)Il a une gueule vraiment sympa ce renard. Il est pas enragé? On peut lui faire un bisou? Je t'en pris, il n'attends que ça :wink: il est vrai que certains dessins sont assez mélancolique, sans être vraiment triste... l'air de rien, c'est pas évident ce qu'il fait. et puis le parti pris graphique est quand même intéressant je trouve. en tout cas merci de ton avis bien à toi, Monfreid...
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